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mardi 21 août 2007

Pas de place pour les sentiments... HAITI-FRANCE.... Présentation

Tous deux battus lors de leur premier match du tournoi, Haïti et la France abordent leur confrontation directe avec l'obligation de s'imposer s'ils veulent rester maître de leur destin et conserver un espoir de qualification. Défaits par le Japon, les Caribéens ont montré de belles choses et opposé une résistance plus vaillante que ne le laisse entendre le score final (1:3). Côté français, après la défaite concédée face au Nigeria (1:2), on regrettait amèrement les deux buts concédés sur des erreurs défensives. L'heure est donc au rachat.

Le match
Haïti - France, Gwangyang, 22 août, 17h00 (heure locale)
L'enjeu
Entre la France et Haïti, c'est bien plus que du football. La nation caribéenne est en effet une ancienne colonnie française et les liens entre les deux pays sont quasi-familiaux. Cette rencontre sera l'occasion rêvée pour les "petits frères" haïtiens de montrer à leurs aînés qu'ils sont dignes de croiser le fer avec eux dans la cour des grands. Mais au coup d'envoi, les considérations affectives disparaitront totalement pour laisser place à la dure réalité : le perdant pourra dire adieu à ses rêves de qualification pour les huitièmes de finale. Les joueurs
Malgré un premier match éprouvant trois jours plus tôt, Jean Yves Labaze et François Blaquart disposent de toutes les armes. Aucun joueur n'est sur le flanc.
L'histoire
Si France et Haïti entretiennent des liens très proches depuis plusieurs siècles, leurs équipes nationales ne se sont en revanche jamais rencontrées. Statistique originale côté français, lors de ses deux participations à la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, la France a brillé lors du deuxième match de groupe en s'imposant 4:1 en 1987 face à l'Australie, et 5:3 face aux Etats-Unis en 2001. A chaque fois, un Bleuet a inscrit trois buts : Michael Debève en 1987 et Florent Sinama-Pongolle en 2001).
Les mots
"Par rapport au passé historique, c'est un peu le match d'un père contre son fils. Mais aussi de David contre Goliath, et on sait comment l'histoire s'est terminée. Nous sommes jeunes, mais la valeur n'attend point le nombre des années." Jean Yves Labaze, sélectionneur d'Haïti
"Je ne dirais pas que nous n'avons plus le droit à l'erreur, mais nous n'avons plus le droit à la 'grosse' erreur. Haïti, c'est un peu la famille et on peut les féliciter d'être là. Mais le plus important, ce sont les points à prendre". François Blaquart, sélectionneur de la France

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