Mercredi 25 août 2010 LE FILM DE LA JOURNEE - La Bolivie est entrée dans l'histoire en devenant la première nation à inscrire son nom au palmarès du Tournoi Olympique de Football Garçons. Réduits à dix dès la première mi-temps, les Sud-américains ont réussi un véritable carton (5:0) face à Haïti pour s'adjuger la médaille d'or.
Dans l'autre affiche de la journée, Singapour a effacé son échec en demi-finale contre ces mêmes Haïtiens. En dominant le Monténégro 4:1, les locaux se sont installés sur la troisième marche du podium. Deux doublés signés Hanafi Mohd et Ammirul Mazlan ont permis au pays hôte de conclure son parcours sur une note positive.
Le match du jour
Bolivie 5:0 Haïti
Buts : Rodrigo Mejido (5’), Jorge Alpire (31’), Cristian Arano (53’), Luis Banegas (60’, 72’)
Donnée largement favorite suite à son succès écrasant face à ce même adversaire au premier tour, la Bolivie n'a eu besoin que de cinq minutes pour trouver la faille par Rodrigo Mejido. Auteur d'un quadruplé lors de la première confrontation entre les deux finalistes, le remuant attaquant a rapidement confirmé ses excellentes dispositions du moment. Toutefois, un quart d'heure plus tard, le buteur bolivien était exclu par l'arbitre en raison d'une altercation avec un joueur haïtien. Malgré l'absence de leur joueur fétiche, les Boliviens n'ont pas tardé à doubler la mise, peu après la demi-heure de jeu. Un coup franc de Carlos Anez renvoyé par le poteau a semé la panique dans la surface de réparation. Profitant de la confusion générale, Jorge Alpire a surgi au bon moment pour propulser le ballon de la tête au fond des filets.
Au retour des vestiaires, Douglas Cuenca a lancé Luis Banegas afin de muscler son attaque. La décision du sélectionneur n'a pas tardé à porter ses fruits. Le remplaçant de luxe bolivien s'est retrouvé impliqué dès la 53ème minute dans un bon mouvement à trois, habilement conclu par Cristian Arano. Le reste de la partie a rapidement tourné à la démonstration pour Banegas, qui a tout d'abord repris un coup franc de Noel Rodriguez à l'heure de jeu, avant de sceller le score à huit minutes du terme à l'issue d'un magnifique déboulé dans la surface de réparation adverse.
L'autre match
Monténégro 1:4 Singapour
Buts : Jovan Baosic (14’) pour le Monténégro ; Hanafi Mohd (6’, 45’), Ammirul Mazlan (57’, 65’)
Dès le début de la partie, les Singapouriens se sont littéralement rués à l'assaut du but monténégrin et ont logiquement ouvert le score après six minutes. Jonathan Tan a été l'architecte de cette belle action collective, conclue d'une frappe puissante par Hanafi Mohd. Loin de se laisser abattre, les Monténégrins sont revenus au score huit minutes plus tard, sur une reprise de la tête de Jovan Baosic consécutive à un coup franc signé Nebojsa Kosovic.
Après le repos, les Européens ont tenté de prendre le jeu à leur compte, grâce notamment à l'omniprésent Kosovic. Malheureusement pour eux, leurs adversaires ont repris l'avantage après seulement cinq minutes, lorsque Mohd a doublé la mise en profitant d'une bonne passe. Quelques instants plus tard, Suhaimi manquait de peu le cadre. C'était alors au tour d'Ammirul Mazlan de briller. Le milieu de terrain s'est d'abord illustré sur penalty pour porter le score à 3:1 à la 57ème minute, avant de se jeter courageusement pour reprendre un coup franc de Mohd dans un angle fermé et clore définitivement le score.
Le but du jour
Avec dix réalisations au total, le choix était vaste. C'est toutefois le quatrième but singapourien qui remporte la palme. Le coup franc de Mohd semblait destiné à mourir en sortie de but, quand Mazlan a surgi de nulle part pour reprendre le ballon de la tête.
Le chiffre
6. Malgré son exclusion en milieu de première mi-temps, Mejido a trouvé le temps d'inscrire son sixième but, ce qui fait de lui le meilleur réalisateur du tournoi.
Entendu…
"Cette finale signifie bien plus qu'une médaille d'or pour nous. Pour mes joueurs, ce triomphe marque peut-être le début d'une belle carrière. Nos compatriotes peuvent être fiers de ce que nous avons accompli ici." Douglas Cuenca, sélectionneur de la Bolivie
http://fr.fifa.com/mensyoutholympic/news/newsid=1289900.html#la+bolivie+couvre+dor
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 25 août 2010
Monférier Dorval justifie l'application de la théorie des formalités impossibles
Le juriste Monférier Dorval a été la première personnalité à évoquer la théorie des formalités impossibles utilisée par les autorités électorales pour accepter la candidature des anciens ordonnateurs de l'Etat. Maître Dorval souligne que des certificats de décharge ne peuvent être accordés en raison de l'inexistence des assemblées des deux chambres du Parlement.
Professeur de droit constitutionnel et de droit administratif depuis 17 ans, M. Dorval fait valoir qu'on ne peut pénaliser des anciens ordonnateurs de l'état en raison du non fonctionnement de certaines institutions. Les ex ministres ne peuvent subir des préjudices en raison du disfonctionnement du Parlement.
Intervenant à la rubrique " Le Point sur le 100.1" de radio Métropole, M. Dorval a assuré qu'il n'a pas inventé cette théorie qui existe dans le droit français. Le Juriste précise qu'il est un scientifique et n'est pas lié aux décisions politiques résultants de ces interventions. " Je fais partie de la doctrine qui n'a pas de force obligatoire", précise t-il refusant de faire le lien entre sa prise de position et l'intégration de plusieurs candidats dans la course électorale.
Les interventions de M. Dorval ont été bénéfiques pour les ex- Premier Ministres Yvon Neptune et Jacques Edouard Alexis ainsi que plusieurs ex ministres qui n'ont pas obtenu décharge de leurs fonctions du Parlement.
Cependant cette théorie des formalités impossibles n'est pas valable pour les directeurs généraux. La Cour des Comptes et du Contentieux Administratifs (CSCCA) doit rendre un arrêt de quitus aux candidats à la présidence, martèle M. Dorval pour qui un simple certificat de la Cour des Compte n'est pas valable. Le juriste plaide pour le renforcement de la Cour des Comptes afin que cette institution puisse produire chaque année des rapports sur la gestion des ministres.
Interrogé sur l'utilisation de cette théorie par le gouvernement, M. Dorval a soutenu que les autorités responsables du disfonctionnement d'une institution ne peuvent pas évoquer cette formule.
Attirant l'attention sur le mauvais fonctionnement de la Cour qui n'a pas produit de rapports annuels collectifs, M. Dorval affirme qu'il faut accorder des ressources humaines et financières nouvelles à la Cour pour qu'elle améliore son fonctionnement.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18176
Professeur de droit constitutionnel et de droit administratif depuis 17 ans, M. Dorval fait valoir qu'on ne peut pénaliser des anciens ordonnateurs de l'état en raison du non fonctionnement de certaines institutions. Les ex ministres ne peuvent subir des préjudices en raison du disfonctionnement du Parlement.
Intervenant à la rubrique " Le Point sur le 100.1" de radio Métropole, M. Dorval a assuré qu'il n'a pas inventé cette théorie qui existe dans le droit français. Le Juriste précise qu'il est un scientifique et n'est pas lié aux décisions politiques résultants de ces interventions. " Je fais partie de la doctrine qui n'a pas de force obligatoire", précise t-il refusant de faire le lien entre sa prise de position et l'intégration de plusieurs candidats dans la course électorale.
Les interventions de M. Dorval ont été bénéfiques pour les ex- Premier Ministres Yvon Neptune et Jacques Edouard Alexis ainsi que plusieurs ex ministres qui n'ont pas obtenu décharge de leurs fonctions du Parlement.
Cependant cette théorie des formalités impossibles n'est pas valable pour les directeurs généraux. La Cour des Comptes et du Contentieux Administratifs (CSCCA) doit rendre un arrêt de quitus aux candidats à la présidence, martèle M. Dorval pour qui un simple certificat de la Cour des Compte n'est pas valable. Le juriste plaide pour le renforcement de la Cour des Comptes afin que cette institution puisse produire chaque année des rapports sur la gestion des ministres.
Interrogé sur l'utilisation de cette théorie par le gouvernement, M. Dorval a soutenu que les autorités responsables du disfonctionnement d'une institution ne peuvent pas évoquer cette formule.
Attirant l'attention sur le mauvais fonctionnement de la Cour qui n'a pas produit de rapports annuels collectifs, M. Dorval affirme qu'il faut accorder des ressources humaines et financières nouvelles à la Cour pour qu'elle améliore son fonctionnement.
LLM / radio Métropole Haïti
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Des policiers israéliens devraient arriver en Haïti incessamment
14 policiers israéliens s'apprêtent à quitter Jérusalem pour rejoindre la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). C'est ce qu'a déclaré, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon. Le haut dignitaire israélien a rencontré les membres de cette délégation ce mercredi. Lors de cette réunion, le vice-ministre des affaires étrangères a félicité les officiers volontaires tout en soulignant l'importance de leur mission.
«Votre objectif est de sauver des vies humaines et d'aider à rétablir la loi et l'ordre en Haïti. C'est la notre position dans le monde, qui est particulièrement importante pour lutter contre ceux qui mènent campagne pour délégitimer notre pays. », a martelé, le ministre israélien en s'adressant aux membres de la délégation.
Il a fait remarquer que cette mission permettra de démontrer aux amis et ennemis d'Israël que cet état est toujours prêt à contribuer de manière bénévole partout et tout le temps, au bien être des nations.
Il a poursuivi, indiquant qu'il est important pour les gens de voir au-delà du conflit israélo-palestinien, le vrai visage Israël.
Pour sa part le vice-commandant des forces de police israélienne, a indiqué que c'était un 'honneur pour 'Israël de rétablir l'ordre public en Haïti. Il a précisé que ce contingent est composé des meilleurs éléments de la police Israélienne.
Notons que c'est la première fois que L'État hébreu déploie des policiers dans le cadre d'une mission de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies.
EJ/Radio Métropole Haïtihttp://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18180
«Votre objectif est de sauver des vies humaines et d'aider à rétablir la loi et l'ordre en Haïti. C'est la notre position dans le monde, qui est particulièrement importante pour lutter contre ceux qui mènent campagne pour délégitimer notre pays. », a martelé, le ministre israélien en s'adressant aux membres de la délégation.
Il a fait remarquer que cette mission permettra de démontrer aux amis et ennemis d'Israël que cet état est toujours prêt à contribuer de manière bénévole partout et tout le temps, au bien être des nations.
Il a poursuivi, indiquant qu'il est important pour les gens de voir au-delà du conflit israélo-palestinien, le vrai visage Israël.
Pour sa part le vice-commandant des forces de police israélienne, a indiqué que c'était un 'honneur pour 'Israël de rétablir l'ordre public en Haïti. Il a précisé que ce contingent est composé des meilleurs éléments de la police Israélienne.
Notons que c'est la première fois que L'État hébreu déploie des policiers dans le cadre d'une mission de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies.
EJ/Radio Métropole Haïtihttp://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18180
La Colombie renforce l'effectif de la Minustah
15 nouveaux officiers de police colombiens viennent renforcer l'effectif de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH). L'annonce a été faite par les autorités colombiennes. Selon un communiqué de la police colombienne, deux femmes font partie de ce contingent qui droit travailler de concert avec la Police Nationale en matière de renseignement, d'investigation criminelle, de missions anti-drogue, anti-enlèvement, et de vigilance à la frontière.
Ces officiers viennent s'ajouter aux 23 autres casques bleus colombiens, arrivés en Haïti avant la catastrophe du 12 janvier.
Apres le tremblement de terre, des policiers colombiens de la Minustah ont participé à de nombreuses activités humanitaires en Haïti notamment la distribution de l'aide alimentaire aux sinistrés du 12 janvier, informe ce communiqué émanant de la police colombienne.
La force onusienne déployée en Haïti depuis 2004 compte actuellement plus de sept mille militaires et au moins deux mille policiers.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18179
Ces officiers viennent s'ajouter aux 23 autres casques bleus colombiens, arrivés en Haïti avant la catastrophe du 12 janvier.
Apres le tremblement de terre, des policiers colombiens de la Minustah ont participé à de nombreuses activités humanitaires en Haïti notamment la distribution de l'aide alimentaire aux sinistrés du 12 janvier, informe ce communiqué émanant de la police colombienne.
La force onusienne déployée en Haïti depuis 2004 compte actuellement plus de sept mille militaires et au moins deux mille policiers.
EJ/Radio Métropole Haïti
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Le système éducatif haïtien est menacé
L'école haïtienne est menacée d'une catastrophe plus destructrice encore que celle du 12 janvier 2010. C'est ce que révèlent les responsables du Consortium Des Organisations Du Secteur Privé DE L'Education – COSPE. Dans un Bilan présenté la semaine dernière sur la Situation des Ecoles Non Publiques, Perspectives sur l'année scolaire 2010 – 2011, le COSPE a fait remarquer que 85% des enfants haïtiens fréquentant une école risquent, à terme, de voir les conditions dans lesquelles ils reçoivent leur instruction se détériorer jusqu' à devenir humainement et techniquement inacceptables.
Dans ce document ces acteurs du système éducatif ont indiqué que la situation des écoles privés étaient déjà compliquée bien avant la catastrophe du 12 janvier, mais elle a empiré après l'événement.
« Il faut construire le pays en érigeant de jolies maisons en modernisant les espaces publics. Mais si l'on veut sauver la nation il faut d'abord sauver l'école : les 15% du secteur public autant que les 85% du secteur privé», peut– on -lire, dans ce document-bilan.
Le COSPE lance un SOS aux responsables et formule à leur endroit des recommandations, notamment, la mise en place de commissions mixtes privées/ publiques pour le réaménagement des curricula et la refonte des programmes scolaires.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18178
Dans ce document ces acteurs du système éducatif ont indiqué que la situation des écoles privés étaient déjà compliquée bien avant la catastrophe du 12 janvier, mais elle a empiré après l'événement.
« Il faut construire le pays en érigeant de jolies maisons en modernisant les espaces publics. Mais si l'on veut sauver la nation il faut d'abord sauver l'école : les 15% du secteur public autant que les 85% du secteur privé», peut– on -lire, dans ce document-bilan.
Le COSPE lance un SOS aux responsables et formule à leur endroit des recommandations, notamment, la mise en place de commissions mixtes privées/ publiques pour le réaménagement des curricula et la refonte des programmes scolaires.
EJ/Radio Métropole Haïti
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L'opposition souhaite l'appui de certains candidats pour relancer la mobilisation
L'opposition haïtienne espère reprendre la mobilisation anti gouvernementale grâce à l'implication des candidats écartés de la course électorale. A l'exception d'une marche du mouvement paysan de papaye (MPP), aucune manifestation n'a été organisée au cours des 4 dernières semaines. Toutefois on notera que dans la région métropolitaine, seuls les militants de Fanmi Lavalas ont organisé plusieurs sit-in et manifestations.
Les dirigeants des partis politiques réclamant la démission du chef de l'Etat et le départ des conseillers électoraux, Alternative, Libération, Rasanblé, Uccade, annoncent la tenue d'une conférence nationale des forces politiques sociale et territoriale. Cette conférence qui n'a pu se tenir le 22 août dernier sera organisée dans les prochains jours assure le chef de file de Rasanblé Turneb Delpé.
Ces leaders de l'opposition déplorent l'obstination de certains autres membres de l'opposition à prendre part au scrutin. En ligne de mire les candidats Myrlande Manigat, Charles Henry Baker et Chavannes Jeune entre autres.
Une troisième branche de l'opposition, le Collectif du Renouveau Haïtien (COREH), composée d'une vingtaine de parlementaires et d'anciens législateurs, souhaite l'intégration des candidats exclus, dont Wyclef Jean, dans la mobilisation anti-gouvernementale.
Les dirigeants de COREH ont pris la défense des candidats exclus en dénonçant une décision injuste et politique. Le principal coordonnateur de COREH, le sénateur Youri Latortue, critique le non-respect de la loi électorale et de la constitution haïtienne par les conseillers électoraux. " Les responsables du CEP n'ont même pas respecté leur disposition absurde", a martelé M. Latortue faisant remarquer que des arrêts de quitus n'ont pas été accordés par la Cour des Comptes.
Plusieurs leaders de l'opposition ont publiquement déploré dans les medias l'incapacité des partis à mobiliser la population. Le médecin Frantz Large préconise que des dossiers d'intérêts publics négligés par le gouvernement soient présentés aux citoyens.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18177
Commentaires:
L'opposition s'est essoufflée. Les meneurs n'ont plus la force de convoquer. Ils ne savaient pas exactement quel genre de revendications porter car demander la démission du gouvernement en place ne rentre dans le plan de personne. Et surtout il n'y a aucune raison à demander la démission de Preval.
Le seul des candidats éjectés capables de rassembler du monde est WYCLEF et celui-ci n'est pas dans la même logique que les autres.
Que le sénateur montre sa force intrinsèque et n'essaie pas de tirer ses marrons du feu à partir de la popularité des autres.
Les dirigeants des partis politiques réclamant la démission du chef de l'Etat et le départ des conseillers électoraux, Alternative, Libération, Rasanblé, Uccade, annoncent la tenue d'une conférence nationale des forces politiques sociale et territoriale. Cette conférence qui n'a pu se tenir le 22 août dernier sera organisée dans les prochains jours assure le chef de file de Rasanblé Turneb Delpé.
Ces leaders de l'opposition déplorent l'obstination de certains autres membres de l'opposition à prendre part au scrutin. En ligne de mire les candidats Myrlande Manigat, Charles Henry Baker et Chavannes Jeune entre autres.
Une troisième branche de l'opposition, le Collectif du Renouveau Haïtien (COREH), composée d'une vingtaine de parlementaires et d'anciens législateurs, souhaite l'intégration des candidats exclus, dont Wyclef Jean, dans la mobilisation anti-gouvernementale.
Les dirigeants de COREH ont pris la défense des candidats exclus en dénonçant une décision injuste et politique. Le principal coordonnateur de COREH, le sénateur Youri Latortue, critique le non-respect de la loi électorale et de la constitution haïtienne par les conseillers électoraux. " Les responsables du CEP n'ont même pas respecté leur disposition absurde", a martelé M. Latortue faisant remarquer que des arrêts de quitus n'ont pas été accordés par la Cour des Comptes.
Plusieurs leaders de l'opposition ont publiquement déploré dans les medias l'incapacité des partis à mobiliser la population. Le médecin Frantz Large préconise que des dossiers d'intérêts publics négligés par le gouvernement soient présentés aux citoyens.
LLM / radio Métropole Haïti
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Commentaires:
L'opposition s'est essoufflée. Les meneurs n'ont plus la force de convoquer. Ils ne savaient pas exactement quel genre de revendications porter car demander la démission du gouvernement en place ne rentre dans le plan de personne. Et surtout il n'y a aucune raison à demander la démission de Preval.
Le seul des candidats éjectés capables de rassembler du monde est WYCLEF et celui-ci n'est pas dans la même logique que les autres.
Que le sénateur montre sa force intrinsèque et n'essaie pas de tirer ses marrons du feu à partir de la popularité des autres.
Le CEP lance le processus de modification du registre électoral
Les autorités électorales ont lancé au début de cette semaine une campagne visant à sensibiliser les citoyens sur la nécessité de déclarer leurs nouvelles adresses. Les Centres d'Opération et de Vérification (COV) devront collectés des informations nécessaires en vue de la mise à jour du registre électoral. Les spots diffusés dans les medias invitent les potentiels électeurs à fournir de nouvelles informations afin de pouvoir voter dans des centres situés dans leurs zones de résidences. Les autorités électorales espèrent que cette stratégie permettra d'enlever du registre électoral les noms des citoyens décédés pendant le séisme du 12 janvier ou entre 2005 et 2010.
Dans les même temps, la direction des opérations électorales a invité les dirigeants des partis politiques à lancer le processus de désignation des membres des bureaux de vote. M. Louiner Jean Mary révèle que la période consacrée à cette étape arrive à échéance le 27 septembre 2010.
D'autre part, les autorités électorales haïtiennes ont enregistré des contestations de certains candidats écartés de la course électorale. La mairesse de Pétion ville, Claire Lydie Parent, confirme avoir soumis tous les documents requis au CEP.
Les responsables de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA) ont délivré un certificat à madame Parent relative à la réalisation de l'audit sur sa gestion. Elle révèle que sa requête n'a pas été formulée tardivement auprès des juges administratifs.
Alors que la candidature de la mairesse de Pétion ville a été rejetée celle du maire de Delmas, Wilson Jeudi a été acceptée par les autorités électorales.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18175
Dans les même temps, la direction des opérations électorales a invité les dirigeants des partis politiques à lancer le processus de désignation des membres des bureaux de vote. M. Louiner Jean Mary révèle que la période consacrée à cette étape arrive à échéance le 27 septembre 2010.
D'autre part, les autorités électorales haïtiennes ont enregistré des contestations de certains candidats écartés de la course électorale. La mairesse de Pétion ville, Claire Lydie Parent, confirme avoir soumis tous les documents requis au CEP.
Les responsables de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA) ont délivré un certificat à madame Parent relative à la réalisation de l'audit sur sa gestion. Elle révèle que sa requête n'a pas été formulée tardivement auprès des juges administratifs.
Alors que la candidature de la mairesse de Pétion ville a été rejetée celle du maire de Delmas, Wilson Jeudi a été acceptée par les autorités électorales.
LLM / radio Métropole Haïti
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Haïti-Elections : Le gouvernement compte augmenter son financement
P-au-P, 24 aout 2010 [AlterPresse] --- Le gouvernement haïtien envisage une contribution additionnelle de 3 millions de dollars américains au financement des élections du 28 novembre 2010, dont la réalisation est estimée à 29 millions de dollars.
La participation du gouvernement pourrait atteindre de cette manière près de 10 millions de dollars (400 millions de gourdes) au lieu des 7 millions annoncés auparavant.
Le ministre de l’économie et des finances, Ronald Baudin, a fait cette annonce le 20 aout au cours d’une conférence de presse, indiquant que cet argent ira notamment en support aux partis ayant des candidats à la présidentielle de novembre.
Du montant prévu, « pour les activités électorales », dans le budget 2009-2010, le CEP a reçu, à date, 225 millions de gourdes, d’après Baudin.
Un autre montant de 55 millions de gourdes, prévu dans le budget de l’année dernière, a également été versé en janvier 2010 au CEP, par le biais du ministère de l’Intérieur, en appui aux partis politiques qui ont des représentants aux législatives. [kft rl apr 24/08/2010 10:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9884
La participation du gouvernement pourrait atteindre de cette manière près de 10 millions de dollars (400 millions de gourdes) au lieu des 7 millions annoncés auparavant.
Le ministre de l’économie et des finances, Ronald Baudin, a fait cette annonce le 20 aout au cours d’une conférence de presse, indiquant que cet argent ira notamment en support aux partis ayant des candidats à la présidentielle de novembre.
Du montant prévu, « pour les activités électorales », dans le budget 2009-2010, le CEP a reçu, à date, 225 millions de gourdes, d’après Baudin.
Un autre montant de 55 millions de gourdes, prévu dans le budget de l’année dernière, a également été versé en janvier 2010 au CEP, par le biais du ministère de l’Intérieur, en appui aux partis politiques qui ont des représentants aux législatives. [kft rl apr 24/08/2010 10:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9884
Haïti-Monde-Littérature : Le Prix du Livre Insulaire d’Ouessant, catégorie poésie, attribué à l’Haïtien Robert Berrouët - Oriol
Port-au-Prince, 24 août 2010 [AlterPresse] --- Le Prix du Livre Insulaire 2010, catégorie poésie, a été attribué à l’écrivain haïtien vivant au Canada, Robert Berrouët - Oriol, pour « Poème du décours », paru aux Éditions Triptyque (Québec- Canada).
Créé en 1999, en lien avec le Salon International du Livre Insulaire de l’île d’Ouessant ( en France), le Prix du Livre Insulaire récompense des nouveautés parues chaque année. Il s’agit en fait d’un total de huit prix relatifs, cette année, à des ouvrages parus entre le 1er avril 2009 et le 1er avril 2010.
Les dotations ont été remises aux auteurs dans le cadre du 12e salon international du livre insulaire qui s’est déroulé sur l’île d’Ouessant, du 18 au 22 août 2010.
Les lauréats sont choisis par deux jurys composés de personnalités du monde littéraire insulaire.
« Dans une langue finement travaillée où rythmes et sens s’accouplent et se télescopent sur plusieurs registres, [« Poème du décours »] interpelle la figure emblématique d’Angélique, négresse esclave et rebelle qui, en 1734, fut accusée d’avoir incendié Montréal et pendue au terme du plus important procès tenu sous le régime français en Nouvelle-France », résume la page de couverture de l’édition signée par l’auteur, le mardi 9 mars 2010, à Montréal.
Le Salon et le Prix du Livre Insulaire sont organisés, chaque année, par l’association Culture, Arts et Lettres des Îles (CALI) fondée en 1999 par Isabelle Le Bal et Jacques Bayle.
L’objectif de CALI est la « promotion de la culture insulaire, et tout particulièrement de la littérature ».
Lea autres livres récompensés sont : « L’Hindouisme mauricien dans la mondialisation » (catégorie essai) de Suzanne Chazan – Gillig et Pavitranand Ramhota ; « Crustacés de la Réunion, décapodes et stomatopodes » (catégorie sciences) de Joseph Poupin Ird ; « Mauvaises graines » (catégorie roman policier) de Louarnig Gwaskell ; « Le petit désordre de la mer » de Joëlle Ecormier et « Jon l’Islandais » de Bruno d’Halluin (tous les deux catégorie fiction) ; « Le Phare Amédée » ( catégorie Grand Prix des Iles du Ponant) de Vincent Guigueno et « La Gazette du costume créole, au fil tissé des modes et de l’Histoire » ( catégorie Beaux Livres) de Nicole Réache et Michelle Gargar.[rl gp apr 24/08/10 12 :30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9886
Créé en 1999, en lien avec le Salon International du Livre Insulaire de l’île d’Ouessant ( en France), le Prix du Livre Insulaire récompense des nouveautés parues chaque année. Il s’agit en fait d’un total de huit prix relatifs, cette année, à des ouvrages parus entre le 1er avril 2009 et le 1er avril 2010.
Les dotations ont été remises aux auteurs dans le cadre du 12e salon international du livre insulaire qui s’est déroulé sur l’île d’Ouessant, du 18 au 22 août 2010.
Les lauréats sont choisis par deux jurys composés de personnalités du monde littéraire insulaire.
« Dans une langue finement travaillée où rythmes et sens s’accouplent et se télescopent sur plusieurs registres, [« Poème du décours »] interpelle la figure emblématique d’Angélique, négresse esclave et rebelle qui, en 1734, fut accusée d’avoir incendié Montréal et pendue au terme du plus important procès tenu sous le régime français en Nouvelle-France », résume la page de couverture de l’édition signée par l’auteur, le mardi 9 mars 2010, à Montréal.
Le Salon et le Prix du Livre Insulaire sont organisés, chaque année, par l’association Culture, Arts et Lettres des Îles (CALI) fondée en 1999 par Isabelle Le Bal et Jacques Bayle.
L’objectif de CALI est la « promotion de la culture insulaire, et tout particulièrement de la littérature ».
Lea autres livres récompensés sont : « L’Hindouisme mauricien dans la mondialisation » (catégorie essai) de Suzanne Chazan – Gillig et Pavitranand Ramhota ; « Crustacés de la Réunion, décapodes et stomatopodes » (catégorie sciences) de Joseph Poupin Ird ; « Mauvaises graines » (catégorie roman policier) de Louarnig Gwaskell ; « Le petit désordre de la mer » de Joëlle Ecormier et « Jon l’Islandais » de Bruno d’Halluin (tous les deux catégorie fiction) ; « Le Phare Amédée » ( catégorie Grand Prix des Iles du Ponant) de Vincent Guigueno et « La Gazette du costume créole, au fil tissé des modes et de l’Histoire » ( catégorie Beaux Livres) de Nicole Réache et Michelle Gargar.[rl gp apr 24/08/10 12 :30]
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Questions aux "chérubins" du CEP...Trêve d’élucubrations faussement vertueuses et patriotiques
Mercredi 25 août 2010, Radio Kiskeya Nous avons pris connaissance, sur internet, d’un texte qu’aurait signé la conseillère électorale Ginette Chérubin, dans laquelle (s’il s’agit bien d’elle), elle fait figure de victime expiatoire et de cible privilégiée des critiques d’une horde de détracteurs tapis dans les médias, dans la classe politique et dans la société civile.
Selon ce qui est dit dans le texte en question, on aurait identifié Mme Chérubin comme le verrou à faire sauter pour parvenir au but principal d’anéantir le Conseil Electoral Provisoire (CEP). En raison d’un tel objectif, il n’y aurait partout, que médisances, diatribes et palabres.
Le texte traite aussi de l’art (ou même de la vertu) de ne pas démissionner à tout bout de champ à des postes de haute responsabilité. Dans cet ordre d’idées, il y est dit que, forte du soutien de plusieurs associations de femmes, Mme Chérubin entend résister aux pressions venant de partout. Voici, à ce sujet, la conclusion du texte qu’elle aurait signé :
« Ginette Chérubin est déterminée à poursuivre le combat, à jouer le rôle d’éveil et de veille donc de vigilance permanente, au sein de l’une des structures de l’Etat avec, en appui, les Associations de Femmes qui l’ont désignée et la supportent. Elle fera usage de toutes ses ressources pour ne pas capituler. Mais le temps, les hommes et les choses décideront. Alea jacta est ».
On voudrait bien croire à tant de grandeur d’âme, de magnanimité, de générosité. Quel don de soi ! Quel désintéressement ! Quelle fantastique cause que celle du Conseil Electoral Provisoire de Gaillot Dorsainvil et Jean Enel Désir !
Cependant, mieux que d’interminables tirades et de pathétiques envolées lyriques, ne serait-il pas plus productif que l’auteur du texte réponde simplement, directement, sans détour à quelques petites questions pas du tout embarrassantes. En apportant des réponses claires à de telles questions, la Mme Chérubin qui aurait signé le texte en question nous épargnerait certaines élucubrations et toute perte de temps.
1-Le CEP est-il indépendant ? N’entretient-il pas des rapports spéciaux avec l’Exécutif, surtout quand il lui faut adopter d’importantes décisions ? Qui, du CEP ou d’ailleurs, est- en mesure d’affirmer et de soutenir qu’aucune pression n’a été exercée par l’Exécutif sur l’organisme électoral et que, par rapport à cet organisme, le pouvoir dirigé par René Préval est absolument neutre et démocratique ? Qui, du CEP ou d’ailleurs, peut affirmer et soutenir que jamais, certains membres du CEP ne se sont rendus en la résidence privée du chef de l’Etat le 16 août 2010 ?
2-Faut-il rejeter d’un revers de main toutes les révélations faites par plus d’uns, dont les sénateurs Youri Latortue et Jean Hector Anacacis, au sujet de la main mise de l’Exécutif sur le CEP ?
3-Qui, du CEP ou d’ailleurs, peut indiquer sur quelle base le CEP s’est crû autorisé à appliquer la loi en ce qui concerne la question de la résidence et à l’ignorer pour celle relative à la décharge ? Quid de certains candidats agréés qui n’auraient pas soumis de décharge ?
4-La loi électorale en vigueur attribue-t-elle au Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) le pouvoir de statuer sur les contestations de candidature ? Qu’en est-il de la véritable interprétation des articles relatifs au BCEN qui laissent croire qu’il n’a à se prononcer que sur les opérations électorales et qu’il ne peut être saisi que par des candidats ?
5- Qui, du CEP ou d’ailleurs, peut expliquer comment et pourquoi la publication de la liste des candidats à la présidence agréés a, contrairement au prescrit de la loi électorale en vigueur, précédé celle des délibérations du BCEN ?
Répondez clairement à ces questions et mettez un terme aux grands délires larmoyants, faussement vertueux et patriotiques, sur internet et ailleurs. C’est le mieux qu’on puisse conseiller à ces "chérubins" du CEP, à ces citoyens et citoyennes d’un genre nouveau, résolus à défendre une cause dans laquelle le pays a du mal à se reconnaitre.
Marvel DANDIN
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6975
Selon ce qui est dit dans le texte en question, on aurait identifié Mme Chérubin comme le verrou à faire sauter pour parvenir au but principal d’anéantir le Conseil Electoral Provisoire (CEP). En raison d’un tel objectif, il n’y aurait partout, que médisances, diatribes et palabres.
Le texte traite aussi de l’art (ou même de la vertu) de ne pas démissionner à tout bout de champ à des postes de haute responsabilité. Dans cet ordre d’idées, il y est dit que, forte du soutien de plusieurs associations de femmes, Mme Chérubin entend résister aux pressions venant de partout. Voici, à ce sujet, la conclusion du texte qu’elle aurait signé :
« Ginette Chérubin est déterminée à poursuivre le combat, à jouer le rôle d’éveil et de veille donc de vigilance permanente, au sein de l’une des structures de l’Etat avec, en appui, les Associations de Femmes qui l’ont désignée et la supportent. Elle fera usage de toutes ses ressources pour ne pas capituler. Mais le temps, les hommes et les choses décideront. Alea jacta est ».
On voudrait bien croire à tant de grandeur d’âme, de magnanimité, de générosité. Quel don de soi ! Quel désintéressement ! Quelle fantastique cause que celle du Conseil Electoral Provisoire de Gaillot Dorsainvil et Jean Enel Désir !
Cependant, mieux que d’interminables tirades et de pathétiques envolées lyriques, ne serait-il pas plus productif que l’auteur du texte réponde simplement, directement, sans détour à quelques petites questions pas du tout embarrassantes. En apportant des réponses claires à de telles questions, la Mme Chérubin qui aurait signé le texte en question nous épargnerait certaines élucubrations et toute perte de temps.
1-Le CEP est-il indépendant ? N’entretient-il pas des rapports spéciaux avec l’Exécutif, surtout quand il lui faut adopter d’importantes décisions ? Qui, du CEP ou d’ailleurs, est- en mesure d’affirmer et de soutenir qu’aucune pression n’a été exercée par l’Exécutif sur l’organisme électoral et que, par rapport à cet organisme, le pouvoir dirigé par René Préval est absolument neutre et démocratique ? Qui, du CEP ou d’ailleurs, peut affirmer et soutenir que jamais, certains membres du CEP ne se sont rendus en la résidence privée du chef de l’Etat le 16 août 2010 ?
2-Faut-il rejeter d’un revers de main toutes les révélations faites par plus d’uns, dont les sénateurs Youri Latortue et Jean Hector Anacacis, au sujet de la main mise de l’Exécutif sur le CEP ?
3-Qui, du CEP ou d’ailleurs, peut indiquer sur quelle base le CEP s’est crû autorisé à appliquer la loi en ce qui concerne la question de la résidence et à l’ignorer pour celle relative à la décharge ? Quid de certains candidats agréés qui n’auraient pas soumis de décharge ?
4-La loi électorale en vigueur attribue-t-elle au Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) le pouvoir de statuer sur les contestations de candidature ? Qu’en est-il de la véritable interprétation des articles relatifs au BCEN qui laissent croire qu’il n’a à se prononcer que sur les opérations électorales et qu’il ne peut être saisi que par des candidats ?
5- Qui, du CEP ou d’ailleurs, peut expliquer comment et pourquoi la publication de la liste des candidats à la présidence agréés a, contrairement au prescrit de la loi électorale en vigueur, précédé celle des délibérations du BCEN ?
Répondez clairement à ces questions et mettez un terme aux grands délires larmoyants, faussement vertueux et patriotiques, sur internet et ailleurs. C’est le mieux qu’on puisse conseiller à ces "chérubins" du CEP, à ces citoyens et citoyennes d’un genre nouveau, résolus à défendre une cause dans laquelle le pays a du mal à se reconnaitre.
Marvel DANDIN
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6975
Offensive tous azimuts des avocats de Wyclef Jean
Le conseil juridique du rappeur de notoriété internationale entend faire appel devant la justice haïtienne et internationale de la décision du CEP de l’évincer de la course électorale Mardi 24 août 2010, Radio Kiskeya
Le conseil de défense de Wyclef Jean a annoncé mardi avoir décidé de saisir différentes instances judiciaires nationales et internationales du dossier du célèbre chanteur de hip-hop dont l’exclusion des prochaines présidentielles par le Conseil électoral provisoire est qualifiée de "grave violation de la constitution et des droits humains".
L’affaire sera portée par-devant la Cour de cassation, la plus haute instance du système judiciaire haïtien, la Cour supérierure des comptes et du contentieux administratif et la Cour interaméricaine des droits de l’homme, a indiqué lors d’une conférence de presse Me Jean Renel Sénatus, l’un des avocats du candidat évincé.
"Sur le plan interne, le recours en cassation est recevable", a avancé le représentant de la défense pour qui son client a été victime de la décision arbitraire du CEP de le mettre à l’écart sous prétexte qu’il n’aurait pas résidé cinq années de suite au pays malgré la présentation d’une attestation de résidence.
"Le juge électoral a posé un acte violateur des droits de la personne humaine", s’est emporté l’avocat devant le verdict du Bureau du contentieux électoral national (BCEN) défavorable à Wyclef Jean après que celui-ci avait eu gain de cause précédemment contre ses contestatataires au Bureau du contentieux électoral départemental (BCED).
Me Sénatus rappelle que la partie adverse n’avait jamais pu démontrer que le juge de paix de la Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale), commune natale de Wyclef Jean, lui avait délivré un faux certificat de résidence.
Pour sa part, l’ancien président de la Chambre des Députés, Pierre Eric Jean-Jacques, dirigeant du parti "Viv Ansanm" qui avait endossé la candidature du musicien, a qualifié de "décision politique" l’exclusion de l’intéressé.
Estimant que le BCEN n’a fait qu’exécuter des instructions passées en haut lieu contre la présence de Wyclef Jean dans le processus électoral, l’ancien parlementaire en appelle à la "conscience" des hommes et des femmes, en particulier des jeunes, pour éviter le pire à Haïti.
Rentré lundi aux Etats-Unis où il vit depuis l’âge de neuf ans avec sa famille, l’ex-leader des Fugees a décoché des flèches contre le CEP pour avoir, soutient-il, "violé la constitution et ses droits" après une première intervention dans laquelle il avait accepté le rejet de sa candidature.
Sur fond d’incertitudes diverses, même sur le sort de l’institution électorale, les haïtiens sont appelés à élire le 28 novembre prochain un Président, 11 Sénateurs et 99 Députés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6974
Haiti-Présidentielle : Wyclef Jean s’apprête à saisir la Cour de cassation, la Cour des comptes ainsi que la Cour intéraméricaine des droits de l’homme
P-au-P, 24 aout 2010 [AlterPresse]--- Contre la décision du Conseil électoral provisoire (Cep) de l’écarter de la course à la présidence haïtienne, les avocats de Wyclef Jean exerceront dans les prochaines heures deux recours, l’un en Cassation, l’autre auprès de la Commission intéraméricaine des droits de l’homme (Cidh), une institution judiciaire autonome de l’Organisation des Etats-Américains (Oea) basée à San Jose, Costa Rica.
C’est ce qu’a confirmé maitre Jean Renel Sénatus, l’un des avocats du chanteur, dans une conférence de presse à laquelle a assisté AlterPresse. Le conseil de la défense prévoit de saisir en dernier lieu la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca), le tribunal administratif haïtien, a ajouté maitre Sénatus.
« Nous allons épuiser toutes les voies de recours jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction », a déclaré maitre Jean Renel Sénatus, reconnaissant au passage que la décision du Cep n’est susceptible d’aucun recours.
En cassation, les avocats de Wyclef Jean vont porter les juges à se conformer à la jurisprudence en évoquant, entre autres, l’arrêt publié en octobre 2005 par ce tribunal en faveur de l’homme d’affaires Dumarsais Siméus, écarté la même année de la course présidentielle en raison de sa nationalité américaine.
Devant la Cour intéraméricaine des droits de l’homme de l’Oea, le Conseil de la défense fera état de la « violation des droits politiques de Wyclef Jean » en citant à l’appui l’article 23 de la convention de la commission interaméricaine des droits de l’homme.
Selon l’article 23, tout citoyen droit pouvoir « participer à la direction des affaires publiques directement ou par l’intermédiaire de représentants librement élus ».
De même, Tout citoyen doit pouvoir « élire et d’être élu dans le cadre des consultations périodiques tenues au suffrage universel et égal, et par scrutin secret garantissant la libre expression de la volonté des électeurs ».
Les avocats de Wyclef Jean estiment en outre que leur client est victime d’abus d’autorité de la part de l’administration publique et demanderont à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca) d’intervenir dans ce dossier.
Le Cep a rejeté la candidature de Wyclef Jean au motif que ce dernier n’a pas résidé durant les cinq dernières années dans le pays.
L’article 135 de la constitution de 1987 fait obligation à tout candidat à la présidence de résider dans le pays depuis 5 années consécutives avant la date des élections.
« Il faut que le candidat remplisse tous les critères fixés par la loi pour être accepté », a déclaré à AlterPresse, Richardson Dusmele, porte-parole de l’institution électorale, sans plus de commentaires sur les contestations produites par les avocats de Wyclef Jean.
Mais les conseillers juridiques de Wyclef Jean persistent à croire que les juges électoraux ont commis un « acte violateur des droits du chanteur », indiquant qu’il n’y a jusqu’à présent aucune preuve justifiant que le certificat de résidence émis par le juge de paix de la Croix-des-Bouquets (commune située à 13 kilomètres au nord-est de la capitale) Ronald Milfort est un faux document.
Quant au responsable de « Viv Ansanm » (Vivre ensemble), parti sous la bannière duquel s’est inscrit Wyclef Jean, il a critiqué la décision de mettre hors jeu la star internationale du Hip Hop.
« Il s’agit d’une décision politique qui appartient au pouvoir en place », a déclaré l’ancien député Eric Jean Jacques aux cotés de deux avocats de Wyclef Jean, lui-même actuellement à New York, aux Etats-Unis.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9887
Le commentaire de HAITI RECTO VERSO:
Deux articles que l'on pourrait publié sous le titre suivant: QUAND WYCLEF JEAN VEUT SE LAISSER COUILLONNER!
Le dindon de la farce cette année s'appelle WYCLEF. En 2006, il s'appelait SIMEUS. Il avait lui aussi été éjecté (pour raison de double nationalité), avait saisi la Cour de Cassation du cas et avait même reçu un avis favorable de notre tribunal suprême mais en fin de compte il n'avait pas été candidat à la présidence.
Aucun tribunal pourra contredire le verdict du CEP dont els décisions sont sans appel!
Le conseil de défense de Wyclef Jean a annoncé mardi avoir décidé de saisir différentes instances judiciaires nationales et internationales du dossier du célèbre chanteur de hip-hop dont l’exclusion des prochaines présidentielles par le Conseil électoral provisoire est qualifiée de "grave violation de la constitution et des droits humains".
L’affaire sera portée par-devant la Cour de cassation, la plus haute instance du système judiciaire haïtien, la Cour supérierure des comptes et du contentieux administratif et la Cour interaméricaine des droits de l’homme, a indiqué lors d’une conférence de presse Me Jean Renel Sénatus, l’un des avocats du candidat évincé.
"Sur le plan interne, le recours en cassation est recevable", a avancé le représentant de la défense pour qui son client a été victime de la décision arbitraire du CEP de le mettre à l’écart sous prétexte qu’il n’aurait pas résidé cinq années de suite au pays malgré la présentation d’une attestation de résidence.
"Le juge électoral a posé un acte violateur des droits de la personne humaine", s’est emporté l’avocat devant le verdict du Bureau du contentieux électoral national (BCEN) défavorable à Wyclef Jean après que celui-ci avait eu gain de cause précédemment contre ses contestatataires au Bureau du contentieux électoral départemental (BCED).
Me Sénatus rappelle que la partie adverse n’avait jamais pu démontrer que le juge de paix de la Croix-des-Bouquets (nord-est de la capitale), commune natale de Wyclef Jean, lui avait délivré un faux certificat de résidence.
Pour sa part, l’ancien président de la Chambre des Députés, Pierre Eric Jean-Jacques, dirigeant du parti "Viv Ansanm" qui avait endossé la candidature du musicien, a qualifié de "décision politique" l’exclusion de l’intéressé.
Estimant que le BCEN n’a fait qu’exécuter des instructions passées en haut lieu contre la présence de Wyclef Jean dans le processus électoral, l’ancien parlementaire en appelle à la "conscience" des hommes et des femmes, en particulier des jeunes, pour éviter le pire à Haïti.
Rentré lundi aux Etats-Unis où il vit depuis l’âge de neuf ans avec sa famille, l’ex-leader des Fugees a décoché des flèches contre le CEP pour avoir, soutient-il, "violé la constitution et ses droits" après une première intervention dans laquelle il avait accepté le rejet de sa candidature.
Sur fond d’incertitudes diverses, même sur le sort de l’institution électorale, les haïtiens sont appelés à élire le 28 novembre prochain un Président, 11 Sénateurs et 99 Députés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6974
Haiti-Présidentielle : Wyclef Jean s’apprête à saisir la Cour de cassation, la Cour des comptes ainsi que la Cour intéraméricaine des droits de l’homme
P-au-P, 24 aout 2010 [AlterPresse]--- Contre la décision du Conseil électoral provisoire (Cep) de l’écarter de la course à la présidence haïtienne, les avocats de Wyclef Jean exerceront dans les prochaines heures deux recours, l’un en Cassation, l’autre auprès de la Commission intéraméricaine des droits de l’homme (Cidh), une institution judiciaire autonome de l’Organisation des Etats-Américains (Oea) basée à San Jose, Costa Rica.
C’est ce qu’a confirmé maitre Jean Renel Sénatus, l’un des avocats du chanteur, dans une conférence de presse à laquelle a assisté AlterPresse. Le conseil de la défense prévoit de saisir en dernier lieu la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca), le tribunal administratif haïtien, a ajouté maitre Sénatus.
« Nous allons épuiser toutes les voies de recours jusqu’à ce que nous obtenions satisfaction », a déclaré maitre Jean Renel Sénatus, reconnaissant au passage que la décision du Cep n’est susceptible d’aucun recours.
En cassation, les avocats de Wyclef Jean vont porter les juges à se conformer à la jurisprudence en évoquant, entre autres, l’arrêt publié en octobre 2005 par ce tribunal en faveur de l’homme d’affaires Dumarsais Siméus, écarté la même année de la course présidentielle en raison de sa nationalité américaine.
Devant la Cour intéraméricaine des droits de l’homme de l’Oea, le Conseil de la défense fera état de la « violation des droits politiques de Wyclef Jean » en citant à l’appui l’article 23 de la convention de la commission interaméricaine des droits de l’homme.
Selon l’article 23, tout citoyen droit pouvoir « participer à la direction des affaires publiques directement ou par l’intermédiaire de représentants librement élus ».
De même, Tout citoyen doit pouvoir « élire et d’être élu dans le cadre des consultations périodiques tenues au suffrage universel et égal, et par scrutin secret garantissant la libre expression de la volonté des électeurs ».
Les avocats de Wyclef Jean estiment en outre que leur client est victime d’abus d’autorité de la part de l’administration publique et demanderont à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca) d’intervenir dans ce dossier.
Le Cep a rejeté la candidature de Wyclef Jean au motif que ce dernier n’a pas résidé durant les cinq dernières années dans le pays.
L’article 135 de la constitution de 1987 fait obligation à tout candidat à la présidence de résider dans le pays depuis 5 années consécutives avant la date des élections.
« Il faut que le candidat remplisse tous les critères fixés par la loi pour être accepté », a déclaré à AlterPresse, Richardson Dusmele, porte-parole de l’institution électorale, sans plus de commentaires sur les contestations produites par les avocats de Wyclef Jean.
Mais les conseillers juridiques de Wyclef Jean persistent à croire que les juges électoraux ont commis un « acte violateur des droits du chanteur », indiquant qu’il n’y a jusqu’à présent aucune preuve justifiant que le certificat de résidence émis par le juge de paix de la Croix-des-Bouquets (commune située à 13 kilomètres au nord-est de la capitale) Ronald Milfort est un faux document.
Quant au responsable de « Viv Ansanm » (Vivre ensemble), parti sous la bannière duquel s’est inscrit Wyclef Jean, il a critiqué la décision de mettre hors jeu la star internationale du Hip Hop.
« Il s’agit d’une décision politique qui appartient au pouvoir en place », a déclaré l’ancien député Eric Jean Jacques aux cotés de deux avocats de Wyclef Jean, lui-même actuellement à New York, aux Etats-Unis.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9887
Le commentaire de HAITI RECTO VERSO:
Deux articles que l'on pourrait publié sous le titre suivant: QUAND WYCLEF JEAN VEUT SE LAISSER COUILLONNER!
Le dindon de la farce cette année s'appelle WYCLEF. En 2006, il s'appelait SIMEUS. Il avait lui aussi été éjecté (pour raison de double nationalité), avait saisi la Cour de Cassation du cas et avait même reçu un avis favorable de notre tribunal suprême mais en fin de compte il n'avait pas été candidat à la présidence.
Aucun tribunal pourra contredire le verdict du CEP dont els décisions sont sans appel!
Festival international de la littérature : les mots qui comptent
Publié le 25 août 2010 à 07h28
Marie-Claude Girard, La Presse
Avec des invités de prestige et de nombreux spectacles littéraires, le Festival international de la littérature propose du 17 au 26 septembre une programmation particulièrement riche et invitante.
La directrice générale du FIL, Michelle Corbeil, a dédié ce 16e festival à la mémoire de son ancien président, l'écrivain Bruno Roy, disparu en janvier dernier. Qu'aurait-il pensé de ces 10 jours de festivités regroupant près de 200 écrivains et artistes en une cinquantaine d'événements?
Des performances de l'homme de lettres haïtien Frankétienne; un nouveau spectacle solo de Sami Frey; Marie Tifo et Pierre Curzi prêtant leur voix à la correspondance amoureuse de Pauline Julien et Gérald Godin; un cabaret littéraire pour les 50 ans de la revue Liberté; des hommages à Anne Hébert et Marguerite Yourcenar; une adaptation des lettres de Yann Martel à Stephen Harper; des lectures publiques d'oeuvres de Michel Tremblay avec Denise Filiatrault et Gilles Renaud...
Nul doute que Bruno Roy y aurait trouvé de quoi s'amuser, réfléchir et s'inspirer. On la fêtera d'ailleurs le 25 septembre à La fête à Bruno, avec Chloé Sainte-Marie qui chantera sa poésie, et plusieurs écrivains dont Stanley Péan et Joséphine Bacon.
Melovivi ou le piège, c'est le titre de la pièce évoquant un tremblement de terre que Frankétienne répétait à Port-au-Prince lors du séisme de janvier dernier. «On ne peut plus jouer cette pièce», avait-il dit à Dany Laferrière, au lendemain de la catastrophe.
«Ne laisse pas tomber, c'est la culture qui nous sauvera», a répondu l'auteur de Tout bouge autour de moi. Frankétienne viendra présenter lui-même cette histoire de deux hommes prisonniers d'un espace délabré, à la suite d'un désastre. Il participera également à un spectacle hommage qui lui est dédié, Haïti debout, mis en scène par Rodney Saint-Éloi.
Pour incarner Pauline Julien et Gérald Godin, la metteure en scène Lorraine Pintal a fait appel à Marie Tifo et à son «député de chum» Pierre Curzi. La renarde et le mal peigné est un montage d'extraits de lettres intimes du couple d'artistes écrites entre 1963 et 1993 et publiées l'an dernier chez Leméac. «Un magnifique tango» amoureux, promet-on, en collaboration avec le TNM, le 19 septembre à la Cinquième salle de la Place des Arts.
Autre type de correspondance, cette fois à sens unique, Lettres recommandées est une adaptation de Claude Poissant des suggestions de lecture envoyées depuis trois ans par l'écrivain Yann Martel au premier ministre canadien. «Je suis de retour et vous êtes toujours là. Poursuivons donc ce pas de deux boiteux où je lis, je réfléchis, j'écris et je mets à la poste, tandis que vous ne dites et ne faites rien», écrivait Martel en juillet dernier, après une absence de quelques mois.
«Votre silence ne me dérange pas particulièrement. Ce sont les générations futures qui vont vous blâmer ou, plus probablement, vont se moquer de vous.» Le ton est donné.
Il y a entre le FIL et Sami Frey une véritable histoire d'amitié, dit Michelle Corbeil. Quand la directrice artistique est allée voir son adaptation de Premier amour, de Samuel Beckett à Paris, elle lui a confié que c'était à son avis son meilleur spectacle. Il lui a aussitôt demandé «Quand est-ce qu'on le fait à Montréal?». Ce sera les 22, 24 et 25 septembre, à l'Usine C.
Dans le cadre d'un hommage à Anne Hébert à la Grande Bibliothèque, la comédienne et dramaturge Evelyne De la Chenelière lira Les chambres de bois, premier roman de l'écrivaine décédée en 2000. Elle a aussi participé, avec Olivier Kemeid et Pierre Lefebvre, au choix des textes de Liberté de parole, un cabaret littéraire célébrant les 50 ans de la revue Liberté. Elle interprétera avec Sébastien Ricard, Alexis Martin, Marie-Thérèse Fortin et Ève Pressault une quinzaine de textes et une abondance de citations d'écrivains qui ont marqué l'histoire du magazine, d'Hubert Aquin à Jacques Godbout. Un mélange festif de réflexion, d'humour et de poésie.
Filiatrault lit Tremblay
À l'heure du lunch, des comédiens qui ont côtoyé de près l'oeuvre de Michel Tremblay en feront la lecture, à commencer par Denise Filiatrault, le 20 septembre. Elle lira Le paradis à la fin de vos jours. Élise Guilbault, Gilles Renaud, Michelle Rossignol et Rita Lafontaine suivront.
Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent, le spectacle de poésie débridée dirigé par Loui Mauffette, est présenté pour une quatrième année. «C'est notre Casse-noisette!» blague Michelle Corbeil. Une tradition qu'il fait bon voir et revoir. La troupe ira d'ailleurs présenter le spectacle en France cet automne, aux Francophonies en Limousin.
Gilles Vigneault aussi est de retour au FIL. Le 26 septembre, il présente pour une deuxième fois Un cadeau pour Sophie, spectacle littéraire jeunesse adapté du livre-disque du même nom.
Pour la soirée bénéfice du FIL, on reprend La soupe de Kafka, spectacle littéraire et gourmand composé de recettes écrites à la manière de Kafka, Garcia Marquez ou Steinbeck, d'après le livre de Marc Crick.
Pour la programmation complète: http://www.festival-fil.qc.ca/
http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/201008/25/01-4309516-festival-international-de-la-litterature-les-mots-qui-comptent.php
Marie-Claude Girard, La Presse
Avec des invités de prestige et de nombreux spectacles littéraires, le Festival international de la littérature propose du 17 au 26 septembre une programmation particulièrement riche et invitante.
La directrice générale du FIL, Michelle Corbeil, a dédié ce 16e festival à la mémoire de son ancien président, l'écrivain Bruno Roy, disparu en janvier dernier. Qu'aurait-il pensé de ces 10 jours de festivités regroupant près de 200 écrivains et artistes en une cinquantaine d'événements?
Des performances de l'homme de lettres haïtien Frankétienne; un nouveau spectacle solo de Sami Frey; Marie Tifo et Pierre Curzi prêtant leur voix à la correspondance amoureuse de Pauline Julien et Gérald Godin; un cabaret littéraire pour les 50 ans de la revue Liberté; des hommages à Anne Hébert et Marguerite Yourcenar; une adaptation des lettres de Yann Martel à Stephen Harper; des lectures publiques d'oeuvres de Michel Tremblay avec Denise Filiatrault et Gilles Renaud...
Nul doute que Bruno Roy y aurait trouvé de quoi s'amuser, réfléchir et s'inspirer. On la fêtera d'ailleurs le 25 septembre à La fête à Bruno, avec Chloé Sainte-Marie qui chantera sa poésie, et plusieurs écrivains dont Stanley Péan et Joséphine Bacon.
Melovivi ou le piège, c'est le titre de la pièce évoquant un tremblement de terre que Frankétienne répétait à Port-au-Prince lors du séisme de janvier dernier. «On ne peut plus jouer cette pièce», avait-il dit à Dany Laferrière, au lendemain de la catastrophe.
«Ne laisse pas tomber, c'est la culture qui nous sauvera», a répondu l'auteur de Tout bouge autour de moi. Frankétienne viendra présenter lui-même cette histoire de deux hommes prisonniers d'un espace délabré, à la suite d'un désastre. Il participera également à un spectacle hommage qui lui est dédié, Haïti debout, mis en scène par Rodney Saint-Éloi.
Pour incarner Pauline Julien et Gérald Godin, la metteure en scène Lorraine Pintal a fait appel à Marie Tifo et à son «député de chum» Pierre Curzi. La renarde et le mal peigné est un montage d'extraits de lettres intimes du couple d'artistes écrites entre 1963 et 1993 et publiées l'an dernier chez Leméac. «Un magnifique tango» amoureux, promet-on, en collaboration avec le TNM, le 19 septembre à la Cinquième salle de la Place des Arts.
Autre type de correspondance, cette fois à sens unique, Lettres recommandées est une adaptation de Claude Poissant des suggestions de lecture envoyées depuis trois ans par l'écrivain Yann Martel au premier ministre canadien. «Je suis de retour et vous êtes toujours là. Poursuivons donc ce pas de deux boiteux où je lis, je réfléchis, j'écris et je mets à la poste, tandis que vous ne dites et ne faites rien», écrivait Martel en juillet dernier, après une absence de quelques mois.
«Votre silence ne me dérange pas particulièrement. Ce sont les générations futures qui vont vous blâmer ou, plus probablement, vont se moquer de vous.» Le ton est donné.
Il y a entre le FIL et Sami Frey une véritable histoire d'amitié, dit Michelle Corbeil. Quand la directrice artistique est allée voir son adaptation de Premier amour, de Samuel Beckett à Paris, elle lui a confié que c'était à son avis son meilleur spectacle. Il lui a aussitôt demandé «Quand est-ce qu'on le fait à Montréal?». Ce sera les 22, 24 et 25 septembre, à l'Usine C.
Dans le cadre d'un hommage à Anne Hébert à la Grande Bibliothèque, la comédienne et dramaturge Evelyne De la Chenelière lira Les chambres de bois, premier roman de l'écrivaine décédée en 2000. Elle a aussi participé, avec Olivier Kemeid et Pierre Lefebvre, au choix des textes de Liberté de parole, un cabaret littéraire célébrant les 50 ans de la revue Liberté. Elle interprétera avec Sébastien Ricard, Alexis Martin, Marie-Thérèse Fortin et Ève Pressault une quinzaine de textes et une abondance de citations d'écrivains qui ont marqué l'histoire du magazine, d'Hubert Aquin à Jacques Godbout. Un mélange festif de réflexion, d'humour et de poésie.
Filiatrault lit Tremblay
À l'heure du lunch, des comédiens qui ont côtoyé de près l'oeuvre de Michel Tremblay en feront la lecture, à commencer par Denise Filiatrault, le 20 septembre. Elle lira Le paradis à la fin de vos jours. Élise Guilbault, Gilles Renaud, Michelle Rossignol et Rita Lafontaine suivront.
Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent, le spectacle de poésie débridée dirigé par Loui Mauffette, est présenté pour une quatrième année. «C'est notre Casse-noisette!» blague Michelle Corbeil. Une tradition qu'il fait bon voir et revoir. La troupe ira d'ailleurs présenter le spectacle en France cet automne, aux Francophonies en Limousin.
Gilles Vigneault aussi est de retour au FIL. Le 26 septembre, il présente pour une deuxième fois Un cadeau pour Sophie, spectacle littéraire jeunesse adapté du livre-disque du même nom.
Pour la soirée bénéfice du FIL, on reprend La soupe de Kafka, spectacle littéraire et gourmand composé de recettes écrites à la manière de Kafka, Garcia Marquez ou Steinbeck, d'après le livre de Marc Crick.
Pour la programmation complète: http://www.festival-fil.qc.ca/
http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/201008/25/01-4309516-festival-international-de-la-litterature-les-mots-qui-comptent.php
Au-delà de Wyclef Jean
Agnès Gruda, La Presse À la fin de tous ses communiqués, le Conseil électoral haïtien s'engage à organiser «des élections libres, honnêtes, démocratiques et inclusives».
C'est raté, disent de nombreux Haïtiens au lendemain de la publication de la fameuse liste des candidatures présidentielles, qui rejette entre autres celle du chanteur Wyclef Jean.
Le Conseil électoral provisoire (CEP) a rendu une décision «sans équité et sans justice», déplore la journaliste haïtienne Liliane Pierre Paul, qui travaille pour la station de radio Kiskeya, à Port-au-Prince. L'apparition de Wyclef Jean dans le ciel préélectoral haïtien est une «tornade», a-t-elle écrit dans un article récent, où elle pesait les qualités et les défauts de ce candidat aimé des jeunes, rafraîchissant, mais porteur d'un discours populiste et messianique.
Elle n'est pas ce qu'on pourrait décrire comme une inconditionnelle de l'ancien chanteur des Fugees. Pourtant, quand je l'ai jointe hier à Port-au-Prince, elle ne décolérait pas. Avec la liste électorale qu'il a publiée vendredi, «le CEP a confirmé tout le mal qu'on pensait de lui», déplore-t-elle.
Car même s'il pouvait avoir des raisons de rejeter certaines candidatures, y compris celle du chanteur, le Conseil s'est complètement discrédité en acceptant d'autres candidats tout aussi inadmissibles. Et voyez comme le hasard fait bien les choses: contrairement aux candidats de la diaspora, qui ont tous été recalés, les proches du président René Préval ont eu le feu vert! Parmi ces «présidentiables», on compte plusieurs anciens ministres ou bureaucrates qui n'ont aucun problème à prouver qu'ils ont résidé en Haïti depuis cinq ans, comme l'exige la Constitution.
En revanche, certains ont été incapables de remplir une autre exigence constitutionnelle: produire un «certificat de décharge» qui garantit qu'ils ont exercé leurs fonctions publiques avec probité. La commission parlementaire qui distribue ces certificats est inactive parce que les travaux du Parlement sont suspendus. Pas grave, on va se passer de ce document, a décidé le Conseil électoral à la mi-août, ouvrant ainsi la porte aux amis du président.
Liliane Paul Pierre est furieuse: dans un pays où tous les dirigeants sont soupçonnés de corruption, «les plus dangereux sont les candidats qui n'ont pas eu leur décharge, pas ceux qui vivent à l'étranger» !
Selon elle, la page de Wyclef Jean est tournée. Historiquement, aucun candidat rejeté n'est parvenu à faire renverser une décision du Conseil. Mais ce mauvais départ est de mauvais augure. Et l'organisme qui doit assurer la bonne marche des élections du 28 novembre a un sérieux problème de légitimité.
Car s'il a pu faire une entourloupette pour faire «passer» des candidats sans certificat de probité, le Conseil aurait pu prendre la même liberté pour accepter ceux de la diaspora, disent de nombreuses voix critiques. «Ou bien le Conseil est incompétent, ou bien il fait de la magouille politique, ce qui ne laisse rien présager de bon pour les élections», note Jean Ernest Pierre, journaliste à la radio haïtienne montréalaise CPAM.
Lui aussi voyait du pour et du contre dans la candidature de Wyclef Jean. Mais ce qui le choque, c'est que son rejet ne répond pas tant aux exigences de la loi qu'à une volonté politique: celle d'écarter un candidat menaçant et, du même coup, tous les candidats venus de l'extérieur.
Parce qu'il est connu et coloré, Wyclef Jean a monopolisé l'attention des médias au cours de ce suspense préélectoral. Mais ce qui s'est passé la semaine dernière dépasse de loin une simple question de personnalité. Avec ses décisions à géométrie variable, le Conseil électoral a tué dans l'oeuf un début de fièvre électorale et conforté dans leur opinion ceux qui pensent que, sur la scène politique haïtienne, les dés sont pipés.
Au mieux, ces élections risquent donc de se dérouler dans l'indifférence générale. Au pire, on fonce vers une grosse crise politique. Comme si Haïti avait besoin de ça.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/agnes-gruda/201008/25/01-4309497-au-dela-de-wyclef-jean.php
Haïti Recto Verso commente:
Un article bien écrit dans la forme mais colportant des contre vérités ou des soupçons de contradictions. Nous croyons que la présence de bribes de phrases et de déclarations en est pour quelque chose. De toutes les façons, nous pensons que tous les hommes et femmes de bonne volonté d'Haïti doivent exiger et réclamer le respect de la CONSTITUTION. Y compris les présidents et les aspirant à présidents de la République.
Le fait que les candidats de la diaspora eussent été éjectés parce qu'ils n'ont pas remplit le critère qui demande d'avoir vécu de façon continue pendant cinq ans en Haïti, ne doit pas être considéré comme une magouille du CEP. Vivre dans un pays pendant cinq ans ce n'est pas obtenir une déclaration d'un notaire ou d'un juge de paix attestant ceci ou cela. Il faut avoir un "vécu" dans le pays. Cela veut dire démontrer que l'on produit ses ressources et que les impôts ont été payés.
Là, nous sommes persuadés que tous les candidats de la diaspora on voulu faire un coup de force car ils savaient qu'ils n'étaient pas qualifiés se référant à ce prescrit de la Constitution.
En ce qui concerne les candidats qui n'ont pas eu de décharge du parlement. Nous nous plaçons dans le cadre haïtien et surtout sur l'ensemble des oeuvres de ce pouvoir legislatif chez, nous imaginons ce que cela aurait créé comme "affaires" que les deux chambres se réunissent pour délivrer une décharge ou pas.
Nous aurons pu assister à une sorte de "marchandising" une sorte de "ventes" de décharges. Sans vouloir accusé un député ou un sénateur particulier, cerains dossiers ouverts mettant en exergue des activités pas trop propre de certains législateurs ont été classés sans suite.
Pour des raison que nous connaissons tous, les députés ont fini de sessionner. Les élections n'ont pas eu lieu à temps. Donc on peut imaginer que réunir les deux chambres pourrait être assez difficile. Le CEP a pris la tangente et ceci a favorisé des candidats officialistes et sans doute non officialistes.
Dans ce cas précis il faut pointer du doigt le CEP qui a violé la Constitution sans faire l'amalgame avec les candidats de la diaspora qui n'ont pas rempli toutes les conditions requises par la Constitution pour être président de la République.
Des soupçons de fraudes planeront sur ces élections. C'est toujours la même histoire en Haïti. Il existe déjà une opposition qui appelle au boycott. Oui des candidats qui ont réalisé un ridicule 3% lors des élections antérieures.
Il n'y aura pas de crise politique. La Communauté internationale est déjà prête a légitimer les résultats des élections.
Nous craignos plus l'indifférence de l'électorat qui risque de se manifester par une abstention massive qui ferait l'affaire de cette opposition qui ne bronchera pas à faire de cette abstention un rejet de la politique officielle qau lieu d'une attitude propre des haïtiens qui ne se sentent nullement concernés par les élections. Cette indifférence est plutôt le fruit de l'incapacité des gouvernements à proposer un soupçon de réponse et de solution aux problèmes des citoyens de ce pays.
C'est raté, disent de nombreux Haïtiens au lendemain de la publication de la fameuse liste des candidatures présidentielles, qui rejette entre autres celle du chanteur Wyclef Jean.
Le Conseil électoral provisoire (CEP) a rendu une décision «sans équité et sans justice», déplore la journaliste haïtienne Liliane Pierre Paul, qui travaille pour la station de radio Kiskeya, à Port-au-Prince. L'apparition de Wyclef Jean dans le ciel préélectoral haïtien est une «tornade», a-t-elle écrit dans un article récent, où elle pesait les qualités et les défauts de ce candidat aimé des jeunes, rafraîchissant, mais porteur d'un discours populiste et messianique.
Elle n'est pas ce qu'on pourrait décrire comme une inconditionnelle de l'ancien chanteur des Fugees. Pourtant, quand je l'ai jointe hier à Port-au-Prince, elle ne décolérait pas. Avec la liste électorale qu'il a publiée vendredi, «le CEP a confirmé tout le mal qu'on pensait de lui», déplore-t-elle.
Car même s'il pouvait avoir des raisons de rejeter certaines candidatures, y compris celle du chanteur, le Conseil s'est complètement discrédité en acceptant d'autres candidats tout aussi inadmissibles. Et voyez comme le hasard fait bien les choses: contrairement aux candidats de la diaspora, qui ont tous été recalés, les proches du président René Préval ont eu le feu vert! Parmi ces «présidentiables», on compte plusieurs anciens ministres ou bureaucrates qui n'ont aucun problème à prouver qu'ils ont résidé en Haïti depuis cinq ans, comme l'exige la Constitution.
En revanche, certains ont été incapables de remplir une autre exigence constitutionnelle: produire un «certificat de décharge» qui garantit qu'ils ont exercé leurs fonctions publiques avec probité. La commission parlementaire qui distribue ces certificats est inactive parce que les travaux du Parlement sont suspendus. Pas grave, on va se passer de ce document, a décidé le Conseil électoral à la mi-août, ouvrant ainsi la porte aux amis du président.
Liliane Paul Pierre est furieuse: dans un pays où tous les dirigeants sont soupçonnés de corruption, «les plus dangereux sont les candidats qui n'ont pas eu leur décharge, pas ceux qui vivent à l'étranger» !
Selon elle, la page de Wyclef Jean est tournée. Historiquement, aucun candidat rejeté n'est parvenu à faire renverser une décision du Conseil. Mais ce mauvais départ est de mauvais augure. Et l'organisme qui doit assurer la bonne marche des élections du 28 novembre a un sérieux problème de légitimité.
Car s'il a pu faire une entourloupette pour faire «passer» des candidats sans certificat de probité, le Conseil aurait pu prendre la même liberté pour accepter ceux de la diaspora, disent de nombreuses voix critiques. «Ou bien le Conseil est incompétent, ou bien il fait de la magouille politique, ce qui ne laisse rien présager de bon pour les élections», note Jean Ernest Pierre, journaliste à la radio haïtienne montréalaise CPAM.
Lui aussi voyait du pour et du contre dans la candidature de Wyclef Jean. Mais ce qui le choque, c'est que son rejet ne répond pas tant aux exigences de la loi qu'à une volonté politique: celle d'écarter un candidat menaçant et, du même coup, tous les candidats venus de l'extérieur.
Parce qu'il est connu et coloré, Wyclef Jean a monopolisé l'attention des médias au cours de ce suspense préélectoral. Mais ce qui s'est passé la semaine dernière dépasse de loin une simple question de personnalité. Avec ses décisions à géométrie variable, le Conseil électoral a tué dans l'oeuf un début de fièvre électorale et conforté dans leur opinion ceux qui pensent que, sur la scène politique haïtienne, les dés sont pipés.
Au mieux, ces élections risquent donc de se dérouler dans l'indifférence générale. Au pire, on fonce vers une grosse crise politique. Comme si Haïti avait besoin de ça.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/agnes-gruda/201008/25/01-4309497-au-dela-de-wyclef-jean.php
Haïti Recto Verso commente:
Un article bien écrit dans la forme mais colportant des contre vérités ou des soupçons de contradictions. Nous croyons que la présence de bribes de phrases et de déclarations en est pour quelque chose. De toutes les façons, nous pensons que tous les hommes et femmes de bonne volonté d'Haïti doivent exiger et réclamer le respect de la CONSTITUTION. Y compris les présidents et les aspirant à présidents de la République.
Le fait que les candidats de la diaspora eussent été éjectés parce qu'ils n'ont pas remplit le critère qui demande d'avoir vécu de façon continue pendant cinq ans en Haïti, ne doit pas être considéré comme une magouille du CEP. Vivre dans un pays pendant cinq ans ce n'est pas obtenir une déclaration d'un notaire ou d'un juge de paix attestant ceci ou cela. Il faut avoir un "vécu" dans le pays. Cela veut dire démontrer que l'on produit ses ressources et que les impôts ont été payés.
Là, nous sommes persuadés que tous les candidats de la diaspora on voulu faire un coup de force car ils savaient qu'ils n'étaient pas qualifiés se référant à ce prescrit de la Constitution.
En ce qui concerne les candidats qui n'ont pas eu de décharge du parlement. Nous nous plaçons dans le cadre haïtien et surtout sur l'ensemble des oeuvres de ce pouvoir legislatif chez, nous imaginons ce que cela aurait créé comme "affaires" que les deux chambres se réunissent pour délivrer une décharge ou pas.
Nous aurons pu assister à une sorte de "marchandising" une sorte de "ventes" de décharges. Sans vouloir accusé un député ou un sénateur particulier, cerains dossiers ouverts mettant en exergue des activités pas trop propre de certains législateurs ont été classés sans suite.
Pour des raison que nous connaissons tous, les députés ont fini de sessionner. Les élections n'ont pas eu lieu à temps. Donc on peut imaginer que réunir les deux chambres pourrait être assez difficile. Le CEP a pris la tangente et ceci a favorisé des candidats officialistes et sans doute non officialistes.
Dans ce cas précis il faut pointer du doigt le CEP qui a violé la Constitution sans faire l'amalgame avec les candidats de la diaspora qui n'ont pas rempli toutes les conditions requises par la Constitution pour être président de la République.
Des soupçons de fraudes planeront sur ces élections. C'est toujours la même histoire en Haïti. Il existe déjà une opposition qui appelle au boycott. Oui des candidats qui ont réalisé un ridicule 3% lors des élections antérieures.
Il n'y aura pas de crise politique. La Communauté internationale est déjà prête a légitimer les résultats des élections.
Nous craignos plus l'indifférence de l'électorat qui risque de se manifester par une abstention massive qui ferait l'affaire de cette opposition qui ne bronchera pas à faire de cette abstention un rejet de la politique officielle qau lieu d'une attitude propre des haïtiens qui ne se sentent nullement concernés par les élections. Cette indifférence est plutôt le fruit de l'incapacité des gouvernements à proposer un soupçon de réponse et de solution aux problèmes des citoyens de ce pays.
Un peu d’organisation dans l’anarchie
Presque quatre jours, c’est presque l’éternité pour moi qui reste collé à l’ordi ou au iPad 20 heures sur 24. Ici, il faut faire avec l’électricité qui coupe souvent, à Internet qui n’est pas fiable et il faut surtout être patient dans les bouchons de circulation.
Heureusement, pour aller à Cap-Haïtien nous avons pris Torturg Air, une compagnie nationale de vols intérieurs. Des coucous à hélices pas mal plus vieux que ceux des compagnies aériennes de Québec.
Mais ça vaut le coup de faire 25 minutes de vol dans un appareil de 25 places, au lieu de se faire brasser la cage pendant six ou huit heures sur des routes qui ressemble à ces clos de pacage. C’est comme prendre le bus.
La circulation automobile, même sur la route nationale, a un petit quelque chose de pas trop rassurant. Pourtant, il se donne de cours de conduite à Port-au-Prince comme Cap-Haïtien où les auto-écoles pratiquaient les virages en U juste sous ma fenêtre en face de la mer.
Au fait ça sert à quoi un cours de conduite? Oubliez ce que vous avez appris au Québec. Ici, un élève qui suit le code de la sécurité routière sera vraisemblablement mis en retenue : «Vous écrirez mille fois : Je ne ferai plus d’arrêt au panneau STOP»
J’imagine que la première heure de cours sert essentiellement à pratiquer les différentes tonalités du klaxon. Un long coup suivi de petits coups secs avertit le piéton qu’il est une nuisance : tasse-toi où je t’écrase… grouille… grouille!
Deux courts, un long, deux courts, c’est pour dire bonjour. Un très long suivi d’une série de petits signifie : tasse-toi j’arrive juste après la courbe. Un long strident veut dire j’existe, je suis plus gros que toi et je vais passer. Et il y a une dizaine d’autres variantes.
Puis ce sera deux heures pour le stationnement sur le trottoir ou encore en double file. Deux autres heures encore pour pratiquer les dépassements par la gauche et par la droite en pleine heure de pointe sans écraser les motos ou les piétons. Mais les motos, c’est comme les mouches, on peut les tasser du revers de la main. Une erreur et on reprend le cours klaxon 101.3. J’ironise, mais la réalité est cent fois pire. Je vous le jure. La règle de base trouvez un bon chauffeur haïtien. Puis, s’asseoir derrière, bouclez sa ceinture même si personne ne le fait, s’accrocher à la poignée au-dessus de la portière et fermez les yeux si vous voulez éviter un choc post-traumatique.
À part ça, ça va! Il faut comprendre qu’il y juste un peu d’organisation dans l’anarchie, juste un peu d’ordre dans le chaos. Le cerveau du Nord-Américain moyen n’a pas tous les neurones de l’indiscipline, juste un ou deux qui lui font attraper quelques billets d’infractions.
Ici, je n’ai jamais vu un policier contrôler la circulation, faire une opération radar encore moins donner un billet. Les policiers sont comme l’ombre. Ils bougent toute la journée dans la direction opposée au soleil. Si l’on en voit un, il est bien assis dans son truck à tapoter du klaxon en dépassant la file par le trottoir, sinon dans la voie inverse.
NOTE: Yves Therrien est l’invité de Coopération internationale Québec qui assume les frais de transport en Haïti et en République dominicaine
http://blogues.cyberpresse.ca/ong/2010/08/24/un-peu-d%E2%80%99organisation-dans-l%E2%80%99anarchie/
Commenatires:
Le but ultime de notre blog reste avant tout de noter la pertinence de l'actualité haïtienne dans les médias. Vous me direz que bon c'est un blog qui ne sert à rien certes. Vous aurez parfaitement raison. Cependant de temps en temps il nosu permet de sortir de la contemplation muette à un monologue de sourd-muet. Souvent nous avons envie de dire des choses et de commenter.
Les forums de discussion choisissent généralement leurs sujets. Et les sujets sont jugés intéressant ou pas en fonction des susceptibilité. En Haïti si vous dites : "Guibert est un magouilleur" sur un forum vous allez recevoir des commentaires couvrant tous les gouvernements haïtiens de 1804 à nos jours. Mais si vous voulez parler de quelque chose d'utile ou de constructif, vpous risquez d'être boudé grave.
Pour cette raison, nous avons abandonné les forums de discussion nous avons ouvert "notre petite boutique à part".
Ceci nous permet d'être assez eclectique dans le choix des sujets.
Par exemple nous publions pour la deuxième ou troisième fois des articles publiés par ce invité de la Coopération Internationale Quebec. Cet article nous laisse une drôle d'impression. Nous imaginons que ce journaliste écrit et publie ce type de document comme un passe-temsp et que la Copopération qui paie ses frais ne l'a pas invité juste por ce que nous voyons dans ce genre de papier.
Si les frais de voyage de ce Monsieur rentre dans la comptabilité de l'aide du Quebec à Haïti, il ferait bien d'écourter au maximum car ces textes de ce genres ne crachent rien d'édifiant.
Heureusement, pour aller à Cap-Haïtien nous avons pris Torturg Air, une compagnie nationale de vols intérieurs. Des coucous à hélices pas mal plus vieux que ceux des compagnies aériennes de Québec.
Mais ça vaut le coup de faire 25 minutes de vol dans un appareil de 25 places, au lieu de se faire brasser la cage pendant six ou huit heures sur des routes qui ressemble à ces clos de pacage. C’est comme prendre le bus.
La circulation automobile, même sur la route nationale, a un petit quelque chose de pas trop rassurant. Pourtant, il se donne de cours de conduite à Port-au-Prince comme Cap-Haïtien où les auto-écoles pratiquaient les virages en U juste sous ma fenêtre en face de la mer.
Oui, il y a des cours de conduite automobile en Haïti. |
Au fait ça sert à quoi un cours de conduite? Oubliez ce que vous avez appris au Québec. Ici, un élève qui suit le code de la sécurité routière sera vraisemblablement mis en retenue : «Vous écrirez mille fois : Je ne ferai plus d’arrêt au panneau STOP»
J’imagine que la première heure de cours sert essentiellement à pratiquer les différentes tonalités du klaxon. Un long coup suivi de petits coups secs avertit le piéton qu’il est une nuisance : tasse-toi où je t’écrase… grouille… grouille!
Deux courts, un long, deux courts, c’est pour dire bonjour. Un très long suivi d’une série de petits signifie : tasse-toi j’arrive juste après la courbe. Un long strident veut dire j’existe, je suis plus gros que toi et je vais passer. Et il y a une dizaine d’autres variantes.
Le trottoir ne sert pas toujours aux piétons. |
Vue sur la mer de l'Auberge Brise de Mer à Cap-Haïtien. |
Ici, je n’ai jamais vu un policier contrôler la circulation, faire une opération radar encore moins donner un billet. Les policiers sont comme l’ombre. Ils bougent toute la journée dans la direction opposée au soleil. Si l’on en voit un, il est bien assis dans son truck à tapoter du klaxon en dépassant la file par le trottoir, sinon dans la voie inverse.
NOTE: Yves Therrien est l’invité de Coopération internationale Québec qui assume les frais de transport en Haïti et en République dominicaine
http://blogues.cyberpresse.ca/ong/2010/08/24/un-peu-d%E2%80%99organisation-dans-l%E2%80%99anarchie/
Commenatires:
Le but ultime de notre blog reste avant tout de noter la pertinence de l'actualité haïtienne dans les médias. Vous me direz que bon c'est un blog qui ne sert à rien certes. Vous aurez parfaitement raison. Cependant de temps en temps il nosu permet de sortir de la contemplation muette à un monologue de sourd-muet. Souvent nous avons envie de dire des choses et de commenter.
Les forums de discussion choisissent généralement leurs sujets. Et les sujets sont jugés intéressant ou pas en fonction des susceptibilité. En Haïti si vous dites : "Guibert est un magouilleur" sur un forum vous allez recevoir des commentaires couvrant tous les gouvernements haïtiens de 1804 à nos jours. Mais si vous voulez parler de quelque chose d'utile ou de constructif, vpous risquez d'être boudé grave.
Pour cette raison, nous avons abandonné les forums de discussion nous avons ouvert "notre petite boutique à part".
Ceci nous permet d'être assez eclectique dans le choix des sujets.
Par exemple nous publions pour la deuxième ou troisième fois des articles publiés par ce invité de la Coopération Internationale Quebec. Cet article nous laisse une drôle d'impression. Nous imaginons que ce journaliste écrit et publie ce type de document comme un passe-temsp et que la Copopération qui paie ses frais ne l'a pas invité juste por ce que nous voyons dans ce genre de papier.
Si les frais de voyage de ce Monsieur rentre dans la comptabilité de l'aide du Quebec à Haïti, il ferait bien d'écourter au maximum car ces textes de ce genres ne crachent rien d'édifiant.
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