« Les plus hautes autorités du pays ont pris la ferme décision de coordonner leurs actions en vue de relancer réellement la production nationale », a vigoureusement lancé le secrétaire d'Etat haïtien à l'agriculture, Joanas Gué. Ce dernier se veut rassurant en ce qui a trait à l'absence du virus H5N2 sur le territoire haïtien. Selon le Secrétaire d'Etat, il y a moyen pour les Haïtien de transformer les problèmes générés par la découverte de virus de la grippe aviaire en République dominicaine en opportunité pour Haïti.Une réunion de haut niveau est prévue demain 11 janvier, en Haïti, entre les autorités dominicaines et haïtiennes. Parmi les responsables dominicains devant participer à cette rencontre, Joanas Gué annonce la présence du secrétaire d'Etat dominicain à l'Agriculture, Salvador Jiménez. Ils viendront sans nul doute convaincre les Haïtiens de reconsidérer la décision de suspendre les importations d'œufs de la République Dominicaine, indique M. Gué.
Ce problème tient les Dominicains à cœur, puisque c'est une bonne partie des 45 000 emplois crées par la filière avicole qui est menacée dans ce pays où 20% de la production d'œufs sont exportés vers Haïti. L'enjeu est de taille en considérant que les importations haïtiennes d'œufs ont atteint 130 millions de dollars pour la seule année 2007. Les Haïtiens consomment en moyenne plus d'un million d'œufs quotidiennement. «Une rencontre déroulée, tard dans la soirée du mercredi 9 janvier à la Primature avec les différents responsables- de l'Agriculture, de la Police, des ministères des Finances, de l'Intérieur et de la justice- visent à analyser les différentes facettes du problème causé par la mesure haïtienne», a indiqué Joanas Gué qui intervenait, ce jeudi, lors d'une conférence de presse dans les locaux du ministère haïtien de l'Agriculture des Ressources naturelles et du Développement rural MARNDR).« Les autorités veulent créer réellement l'environnement favorable à l'investissement dans le domaine agricole afin de relancer définitivement la production dans le secteur », a confié le secrétaire d'Etat haïtien à l'Agriculture ajoutant que la mesure d'interdiction n'a pas été dictée par l'extérieur et que les autorités n'ont pas agi sous pression.
La Chambre de Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH), s'est dit alarmée par la découverte de la grippe aviaire en territoire voisin et de ses conséquences sur l'économie haïtienne. Elle estime que les mesures d'interdiction d'importation des produits avicoles dominicains sont légitimes. La CCIH, selon une note transmise au Nouvelliste, appuie sans aucune réserve cette décision visant à protéger la population haïtienne. L'organisation patronale entend collaborer avec les autorités dans la recherche de pistes alternatives d'approvisionnement du marché haïtien.« Dans ce contexte d'urgence nationale, la CCIH adjure tous les commerçants - et d'abord ses membres - de respecter scrupuleusement les consignes du ministère de l'Agriculture dans l'attente d'une solution rapide à cette crise. La CCIH invite tous les entrepreneurs haïtiens à développer des entreprises locales dans le domaine de l'aviculture », lit-on dans cette note de presse signée par Jean-Robert Argant, président de cette organisation patronale. La mesure d'interdiction si lourde de conséquences tant pour Haïti que pour la République Dominicaine a été communiquée le 4 janvier en cours. Depuis lors, la question ne cesse de faire couler beaucoup d'encre dans les deux pays partageant l'île d'Haïti.
Dieudonné Joachim
djoachim@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52989&PubDate=2008-01-10
Commentaires:
L’initiative des autorités haïtiennes de rassurer la population fait simplement rire. Il serait tout simplement difficile de choisir à qui d’attribuer la palme du ridicule entre le ministre de l’agriculture qui interdit l’importation d’œufs et de volailles depuis la République Dominicaine et le premier ministre qui lance son jargon de relancer la production nationale.
Entre temps les journaux dominicains parlent peu de la grippe aviaire car en réalité cela pourrait porter préjudice au tourisme qui représente définitivement la principale industrie du pays. Les journaux qui en parlent se prononcent pour affirmer que le commerce à été repris entre Haïti et la République Dominicaine.
Une des réflexions à faire dans ce cas c’est d’imaginer le cas inverse c'est-à-dire que la grippe aviaire se retrouverait en Haïti avec la menace type épée de Damoclès sur l’élevage des volailles en République Dominicaine. Ce serait l’occasion rêvée et recherchée pour démontrer tout le danger qui existe dans le simple fait d’avoir comme voisins les haïtiens.
La liberté de presse reste partout dans le monde un euphémisme. C’est surtout le droit de parler des autres et de dire des choses futiles. La raison d’état prime avant tout quand ce n’est pas la raison du plus fort ou simplement la raison de ceux qui défendent d’énormes intérêts. C’est le traitement utile des informations pour le bien du pays et pour le bien être de la société, même si on pêche dans le manque l’objectivité.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 11 janvier 2008
Le commerce continue, selon la CEI-RD
Plus de 4 jours après l'interdiction formelle des autorités haïtiennes d'importer tout produit avicole en provenance de la République dominicaine, le commerce d'oeufs et de poulets de chair continue au niveau de la frontière, notamment dans les provinces de Jimani et de Pedernales, a rapporté, ce mercredi, le Centre d'exportation et importation de la République dominicaine (CEI-RD).
Selon le directeur de cette institution, Eddy Martinez Manzueta, les autorités dominicaines ne disposent jusqu'à présent d'aucun document écrit relatif à l'interdiction d'entrée de poulets de chair et d'oeufs sur le marché haïtien. Pour cette raison, explique le directeur de la CEI-RD, les autorités dominicaines envisagent de rencontrer les responsables haïtiens à ce sujet.
L'objectif de cette rencontre, qui doit se dérouler vendredi, est d'évaluer l'interdiction avicole au niveau de la frontière. « La réunion entre les secrétaireries d'Etat à l'agriculture d'Haïti et de la République dominicaine devra résoudre les problèmes avicoles posés entre les deux pays », a précisé le président de l'Association de producteurs de poules dans le nord de la République dominicaine.Le responsable du secteur de l'élevage dominicain, Angel Faxas, juge normale la décision du gouvernement haïtien de stopper l'importation avicole. M. Faxas qui dit avoir eu un entretien hier avec des responsables du secteur de l'élevage en Haïti, affirme qu'il s'agit d'une décision provisoire s'inscrivant dans un cadre du respect des normes sanitaires légalement établies.
Opinant, lui aussi, sur l'importance d'une rencontre bilatérale avec les autorités haïtiennes, M Faxas a voulu rassurer le gouvernement haïtien de la sécurité sanitaire du système de production animale dominicaine. « Je les ai garantis qu'il n'y a pas de présence de virus dans le système productif dominicain », a-t-il dit.De leur coté, des parlementaires haïtiens appellent les autorités à bien gérer la situation. Le sénateur Roudy Hérivaux rappelle que le gouvernement haïtien a pour responsabilité de protéger la population. Par ailleurs, il invite les citoyens à garder leur calme et laisser les responsables traiter la question. La présence du virus est détectée en République dominicaine au moment où la production avicole se chiffre à 16.3 millions de poulets de chair, a rapporté Emilio Ortiz dans un article publié ce mercredi en République dominicaine.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52950&PubDate=2008-01-11
Selon le directeur de cette institution, Eddy Martinez Manzueta, les autorités dominicaines ne disposent jusqu'à présent d'aucun document écrit relatif à l'interdiction d'entrée de poulets de chair et d'oeufs sur le marché haïtien. Pour cette raison, explique le directeur de la CEI-RD, les autorités dominicaines envisagent de rencontrer les responsables haïtiens à ce sujet.
L'objectif de cette rencontre, qui doit se dérouler vendredi, est d'évaluer l'interdiction avicole au niveau de la frontière. « La réunion entre les secrétaireries d'Etat à l'agriculture d'Haïti et de la République dominicaine devra résoudre les problèmes avicoles posés entre les deux pays », a précisé le président de l'Association de producteurs de poules dans le nord de la République dominicaine.Le responsable du secteur de l'élevage dominicain, Angel Faxas, juge normale la décision du gouvernement haïtien de stopper l'importation avicole. M. Faxas qui dit avoir eu un entretien hier avec des responsables du secteur de l'élevage en Haïti, affirme qu'il s'agit d'une décision provisoire s'inscrivant dans un cadre du respect des normes sanitaires légalement établies.
Opinant, lui aussi, sur l'importance d'une rencontre bilatérale avec les autorités haïtiennes, M Faxas a voulu rassurer le gouvernement haïtien de la sécurité sanitaire du système de production animale dominicaine. « Je les ai garantis qu'il n'y a pas de présence de virus dans le système productif dominicain », a-t-il dit.De leur coté, des parlementaires haïtiens appellent les autorités à bien gérer la situation. Le sénateur Roudy Hérivaux rappelle que le gouvernement haïtien a pour responsabilité de protéger la population. Par ailleurs, il invite les citoyens à garder leur calme et laisser les responsables traiter la question. La présence du virus est détectée en République dominicaine au moment où la production avicole se chiffre à 16.3 millions de poulets de chair, a rapporté Emilio Ortiz dans un article publié ce mercredi en République dominicaine.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52950&PubDate=2008-01-11
Mesures protectrices aux lourdes conséquences
Au poste frontalier de Malpasse, douaniers et policiers haïtiens sont aux aguets pour empêcher les produits avicoles dominicains - oeufs, volailles, poussins... - de pénétrer le territoire national. Des mesures lourdes de conséquences pour les petits importateurs haïtiens non avisés.
Tony, un jeune homme de teint noir dans la trentaine, revient de la République dominicaine avec une poule bien accrochée en arrière de sa moto. Arrivé au marché de Malpasse, un ami s'approche de lui pour l'informer de la décision du gouvernement d'interdire l'importation vers Haïti de tout produit avicole tel que oeufs, poules, poussins en provenance de la république voisine. Une grande première qui surprend le jeune homme qui a vite caché sa poule dans un sac pour essayer de tromper la vigilance des agents douaniers et des policiers montant la garde depuis une semaine à la frontière de Malpasse.
Le jeune Tony n'est pas le seul à être pris au dépourvu par la surprenante décision des autorités haïtiennes. Des dizaines de petits importateurs étaient, lundi dernier, prêts à dédouaner leurs cargaisons d'oeufs achetés en territoire voisin lorsque des douaniers les ont informés que les produits avicoles dominicains sont interdits en Haïti.
Cette décision est comme un poignard planté dans le coeur de ces petits importateurs haïtiens. « On vient de nous couper le souffle, a déclaré, larmes aux yeux, Berthony Compère, qui dit avoir perdu des marchandises évaluées à plus de 150 mille gourdes. Pourquoi les autorités ne nous ont-elles pas informés à temps ? ». Marianne André est aussi plongée dans un océan de tristesse en constatant ses vingt cinq caisses d'oeufs empilées dans un entrepôt à la frontière. « Etant donné que nous n'étions pas informés à temps, les autorités devraient différer l'application de leurs mesures », a-t-elle suggéré en sanglotant.
Les responsables, tant au niveau de la police qu'au niveau de la douane, ne sont pas en mesure de préciser ni le montant, ni la quantité des produits mis en quarantaine. « Les pertes sont énormes, a reconnu un policier ayant participé à l'opération. On aurait pu éviter tout ça si seulement on avait averti les importateurs que les produits avicoles en provenance de la République dominicaine sont interdits sur le territoire national. »
Jeantal Clervil, directeur de la douane de Malpasse, a admis que les importateurs ont été pris au dépourvu. « Je ne fais qu'appliquer un ordre », s'est défendu l'homme qui - de par sa rigueur - a été au coeur d'un bras de fer avec camionneurs de la région. Les autorités, a nuancé M. Clervil, n'avaient d'autre choix que d'agir dans l'intérêt national. « Les importateurs et les marchands doivent comprendre, dit-il, que la grippe aviaire est une menace pour tout le pays. » Et la leçon semble avoir été apprise. Pour ce jeudi, 2e jour d'intenses activités au niveau de ce poste frontalier, les camions d'œufs n'ont pas été remarqués. Aucun produit interdit n'a été intercepté.
Cependant, malgré la détermination des policiers et des agents douaniers, certaines personnes arrivent à introduire des produits défendus sur le territoire national. « Constatant que le contrôle à la frontière est strict, certains importateurs ont fait passer les produits interdits par voie maritime, a déploré le directeur de l'un des plus importants postes frontaliers du pays. Dommage, nous ne disposons pas de moyens pour les poursuivre. »Depuis une semaine, suite à la découverte du virus de grippe aviaire de type (H5N2) en République dominicaine, le Ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) a interdit jusqu'à nouvel ordre l'importation de tout produit avicole tel que oeufs, volailles, poussins et produits dérivés en provenance de la République voisine.
Si les autorités haïtiennes veulent éviter l'épidémie meurtrière de la grippe aviaire, elles demeurent cependant impuissantes face à la montée vertigineuse des prix des produits sous embargo. A défaut d'une solution miracle, le chef du gouvernement, Jacques-Edouard Alexis, appelle au renforcement de la production nationale. Une production en décrescendo depuis les vingt dernières années. Ce qui rend encore plus exsangue l'économie nationale déjà en léthargie.
Jean Pharès Jérôme
pjerome@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52979&PubDate=2008-01-10
Tony, un jeune homme de teint noir dans la trentaine, revient de la République dominicaine avec une poule bien accrochée en arrière de sa moto. Arrivé au marché de Malpasse, un ami s'approche de lui pour l'informer de la décision du gouvernement d'interdire l'importation vers Haïti de tout produit avicole tel que oeufs, poules, poussins en provenance de la république voisine. Une grande première qui surprend le jeune homme qui a vite caché sa poule dans un sac pour essayer de tromper la vigilance des agents douaniers et des policiers montant la garde depuis une semaine à la frontière de Malpasse.
Le jeune Tony n'est pas le seul à être pris au dépourvu par la surprenante décision des autorités haïtiennes. Des dizaines de petits importateurs étaient, lundi dernier, prêts à dédouaner leurs cargaisons d'oeufs achetés en territoire voisin lorsque des douaniers les ont informés que les produits avicoles dominicains sont interdits en Haïti.
Cette décision est comme un poignard planté dans le coeur de ces petits importateurs haïtiens. « On vient de nous couper le souffle, a déclaré, larmes aux yeux, Berthony Compère, qui dit avoir perdu des marchandises évaluées à plus de 150 mille gourdes. Pourquoi les autorités ne nous ont-elles pas informés à temps ? ». Marianne André est aussi plongée dans un océan de tristesse en constatant ses vingt cinq caisses d'oeufs empilées dans un entrepôt à la frontière. « Etant donné que nous n'étions pas informés à temps, les autorités devraient différer l'application de leurs mesures », a-t-elle suggéré en sanglotant.
Les responsables, tant au niveau de la police qu'au niveau de la douane, ne sont pas en mesure de préciser ni le montant, ni la quantité des produits mis en quarantaine. « Les pertes sont énormes, a reconnu un policier ayant participé à l'opération. On aurait pu éviter tout ça si seulement on avait averti les importateurs que les produits avicoles en provenance de la République dominicaine sont interdits sur le territoire national. »
Jeantal Clervil, directeur de la douane de Malpasse, a admis que les importateurs ont été pris au dépourvu. « Je ne fais qu'appliquer un ordre », s'est défendu l'homme qui - de par sa rigueur - a été au coeur d'un bras de fer avec camionneurs de la région. Les autorités, a nuancé M. Clervil, n'avaient d'autre choix que d'agir dans l'intérêt national. « Les importateurs et les marchands doivent comprendre, dit-il, que la grippe aviaire est une menace pour tout le pays. » Et la leçon semble avoir été apprise. Pour ce jeudi, 2e jour d'intenses activités au niveau de ce poste frontalier, les camions d'œufs n'ont pas été remarqués. Aucun produit interdit n'a été intercepté.
Cependant, malgré la détermination des policiers et des agents douaniers, certaines personnes arrivent à introduire des produits défendus sur le territoire national. « Constatant que le contrôle à la frontière est strict, certains importateurs ont fait passer les produits interdits par voie maritime, a déploré le directeur de l'un des plus importants postes frontaliers du pays. Dommage, nous ne disposons pas de moyens pour les poursuivre. »Depuis une semaine, suite à la découverte du virus de grippe aviaire de type (H5N2) en République dominicaine, le Ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) a interdit jusqu'à nouvel ordre l'importation de tout produit avicole tel que oeufs, volailles, poussins et produits dérivés en provenance de la République voisine.
Si les autorités haïtiennes veulent éviter l'épidémie meurtrière de la grippe aviaire, elles demeurent cependant impuissantes face à la montée vertigineuse des prix des produits sous embargo. A défaut d'une solution miracle, le chef du gouvernement, Jacques-Edouard Alexis, appelle au renforcement de la production nationale. Une production en décrescendo depuis les vingt dernières années. Ce qui rend encore plus exsangue l'économie nationale déjà en léthargie.
Jean Pharès Jérôme
pjerome@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52979&PubDate=2008-01-10
Les spécialistes sont divisés sur la fin du mandat des sénateurs
Intervenant à la rubrique " Invité du jour", les juristes Gérard Gourgues et Georges Michel ont donné des avis différents sur le comportement des 10 sénateurs élus pour deux ans. Georges Michel qualifie de tempête dans un verre d’eau le tollé autour de ce dossier des sénateurs élus pour deux ans, mettant l’accent sur les retards enregistré dans l’organisation des élections.
" Il y a eu un écourtement du mandat de ces sénateurs pour permettre à leur successeurs de siéger mais les successeurs n’existent pas ", dit-il estimant qu’on peut laisser les sénateurs en poste jusqu’en mai 2008.
Selon M. Michel les sénateurs ne pourront siéger au delà de mai parce que la constitution interdit toute prolongation de mandat. De plus, Georges Michel préconise le départ des sénateurs au cas où les nouveaux élus seraient connus avant mai.
George Michel croit que l’assemblée des sénateurs peut souverainement adopter une solution. " L’article 108 de la constitution stipule que les chambres jugent les contestations relatives au mandat", ajoute t-il.
Gérard Gourgues rejette cet argument soulignant que cet article traite de la validation des pouvoirs des nouveaux élus et non de la durée des mandats.
Pour Maître Gourgues, les sénateurs sont entrés au grand corps en retard et ils savaient qu’il y un terme qui est le deuxième lundi de janvier. Interrogé sur les conséquences du départ des sénateurs, Gérard Gourgues estime qu’il n’y a aucun risque parce que l’assemblée des sénateurs peut faire baisser le quorum.
Selon M. Gourgues si les sénateurs restent en poste et dans le même temps partent en campagne électoral cela équivaut à un départ au deuxième lundi de janvier. " L’issue de la rencontre au palais national entre le chef de l’état et les sénateurs est décisive", argue Maître Gourgues alors que Georges Michel estime que cette rencontre est sans objet. " L’exécutif n’a pas d’ordre à donner au sénat", lance M. Michel qui croit qu’il faut faire preuve de retenu et de sens de responsabilité dans ce dossier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13393
" Il y a eu un écourtement du mandat de ces sénateurs pour permettre à leur successeurs de siéger mais les successeurs n’existent pas ", dit-il estimant qu’on peut laisser les sénateurs en poste jusqu’en mai 2008.
Selon M. Michel les sénateurs ne pourront siéger au delà de mai parce que la constitution interdit toute prolongation de mandat. De plus, Georges Michel préconise le départ des sénateurs au cas où les nouveaux élus seraient connus avant mai.
George Michel croit que l’assemblée des sénateurs peut souverainement adopter une solution. " L’article 108 de la constitution stipule que les chambres jugent les contestations relatives au mandat", ajoute t-il.
Gérard Gourgues rejette cet argument soulignant que cet article traite de la validation des pouvoirs des nouveaux élus et non de la durée des mandats.
Pour Maître Gourgues, les sénateurs sont entrés au grand corps en retard et ils savaient qu’il y un terme qui est le deuxième lundi de janvier. Interrogé sur les conséquences du départ des sénateurs, Gérard Gourgues estime qu’il n’y a aucun risque parce que l’assemblée des sénateurs peut faire baisser le quorum.
Selon M. Gourgues si les sénateurs restent en poste et dans le même temps partent en campagne électoral cela équivaut à un départ au deuxième lundi de janvier. " L’issue de la rencontre au palais national entre le chef de l’état et les sénateurs est décisive", argue Maître Gourgues alors que Georges Michel estime que cette rencontre est sans objet. " L’exécutif n’a pas d’ordre à donner au sénat", lance M. Michel qui croit qu’il faut faire preuve de retenu et de sens de responsabilité dans ce dossier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13393
Les sénateurs sont préoccupés par le fonctionnement de la diplomatie haïtienne
Le chancelier haïtien, Jean Raynald Clerismé, accompagné des ambassadeurs d’Haïti aux Etats-Unis, Raymond Joseph et en République Dominicaine, Fritz Cinéas, s’est entretenu hier avec les membres de la commission affaires étrangères du sénat.
La gestion et les réformes au sein des missions diplomatiques haïtiennes étaient à l’ordre du jour de cette rencontre. Répondant aux interrogations des parlementaires, Jean Raynald Clerismé a indiqué que les changements au niveau des chefs de missions font partie des prérogatives du chef de l’état. Tout en rappelant le processus de renforcement institutionnel lancé il y a quelques mois, M. Clerismé a annoncé l’ouverture prochaine de maisons de la culture haïtienne à l’étranger.
Le président de la commission affaires étrangères du sénat, Evaliere Beauplan, s’est déclaré insatisfait des informations fournies par le chancelier haïtien.
Au nombre des irrégularités, Evaliere Beauplan fait état de responsables de missions qui ne peuvent négocier pour l’état haïtien parce qu’ils n’ont pas d’exequatur. Il plaide pour une réforme en profondeur dans la diplomatie haïtienne et déplore que le chef de l’état n'ait pas suivi les normes constitutionnelles en rappelant les ambassadeurs et les consuls généraux.
De son coté, l'ambassadeur d'Haïti à Washington, Raymond Joseph, a indiqué que sa représentation diplomatique contribue au développement économique d'Haïti en alimentant les caisses de l’état haïtien, à hauteur de 350 mille dollars américains par mois. Il se réjouit d’avoir contribué à la ratification de la loi Hope et annonce l'établissement d'une ligne maritime directe (Delaware /Port-au-Prince) qui, favorisera la livraison des produits américains à Port-au-Prince.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, Fritz Cinéas, rejette les déclarations de l’ancien administrateur du ministère des affaires étrangères, relatives au décaissement de 400 000 dollars pour les travaux de réfection de l’ambassade d’Haïti. " Les travaux n’ont pas encore pris fin et je crois qu’on a dépensé environ 70 000 dollars "dit-il précisant que l’Ucref et l’ULCC ont été saisis du dossier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13392
La gestion et les réformes au sein des missions diplomatiques haïtiennes étaient à l’ordre du jour de cette rencontre. Répondant aux interrogations des parlementaires, Jean Raynald Clerismé a indiqué que les changements au niveau des chefs de missions font partie des prérogatives du chef de l’état. Tout en rappelant le processus de renforcement institutionnel lancé il y a quelques mois, M. Clerismé a annoncé l’ouverture prochaine de maisons de la culture haïtienne à l’étranger.
Le président de la commission affaires étrangères du sénat, Evaliere Beauplan, s’est déclaré insatisfait des informations fournies par le chancelier haïtien.
Au nombre des irrégularités, Evaliere Beauplan fait état de responsables de missions qui ne peuvent négocier pour l’état haïtien parce qu’ils n’ont pas d’exequatur. Il plaide pour une réforme en profondeur dans la diplomatie haïtienne et déplore que le chef de l’état n'ait pas suivi les normes constitutionnelles en rappelant les ambassadeurs et les consuls généraux.
De son coté, l'ambassadeur d'Haïti à Washington, Raymond Joseph, a indiqué que sa représentation diplomatique contribue au développement économique d'Haïti en alimentant les caisses de l’état haïtien, à hauteur de 350 mille dollars américains par mois. Il se réjouit d’avoir contribué à la ratification de la loi Hope et annonce l'établissement d'une ligne maritime directe (Delaware /Port-au-Prince) qui, favorisera la livraison des produits américains à Port-au-Prince.
Pour sa part, l’ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, Fritz Cinéas, rejette les déclarations de l’ancien administrateur du ministère des affaires étrangères, relatives au décaissement de 400 000 dollars pour les travaux de réfection de l’ambassade d’Haïti. " Les travaux n’ont pas encore pris fin et je crois qu’on a dépensé environ 70 000 dollars "dit-il précisant que l’Ucref et l’ULCC ont été saisis du dossier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13392
4 partis représentés au sénat sont favorables au départ des sénateurs de 2 ans
Lors d’une rencontre entre les chefs de file de 5 des 7 partis politiques représentés au sénat et le bureau du grand corps, les dirigeants de l’Union, de l’Alliance et de Lespwa se sont prononcés pour le départ des élus le deuxième lundi de janvier 2008.
Evans Paul, président de l’Alliance réclame des sénateurs "le respect de la parole donnée". Interrogé sur les conséquences du départ de ces 10 élus, M. Paul affirme que l’assemblée des sénateurs peut adopter une résolution pour faire baisser le quorum.
De leur coté, les responsables de Lartibonite en Action(LAA) et Fanmi Lavalas réclament le maintien en poste des sénateurs élus pour deux ans afin d’éviter le dysfonctionnement du grand corps.
La rencontre été interrompue lorsque le président du sénat a refusé d’accorder la parole au sénateur Andrice Riché (OPL) qui n’avait pas de mandat du directoire du directoire de son parti. A l’issue de la rencontre, le président du sénat Joseph Lambert a une nouvelle fois mis l’accent sur la nécessité pour le parlement et l’exécutif de trouver un accord sur ce dossier.
Une rencontre avec le chef de l’état, René Préval est prévue pour ce vendredi. Tout en qualifiant cette rencontre d’importante, Joseph Lambert souligne qu’il faut rechercher le consensus dans le but d’assurer le bon fonctionnement des institutions.
Outre l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), les dirigeants de la Fusion n’avaient pas répondu à l’invitation du président du sénat. Toutefois en début de semaine, le président de la Fusion, Victor Benoît, avait indiqué que le départ des sénateurs élus pour deux ans permettra d’éviter un imbroglio.
M. Benoît croit que les leaders politiques doivent consentir des sacrifices et réaliser des compromis afin de favoriser le départ des sénateurs élus pour deux ans.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13391
Evans Paul, président de l’Alliance réclame des sénateurs "le respect de la parole donnée". Interrogé sur les conséquences du départ de ces 10 élus, M. Paul affirme que l’assemblée des sénateurs peut adopter une résolution pour faire baisser le quorum.
De leur coté, les responsables de Lartibonite en Action(LAA) et Fanmi Lavalas réclament le maintien en poste des sénateurs élus pour deux ans afin d’éviter le dysfonctionnement du grand corps.
La rencontre été interrompue lorsque le président du sénat a refusé d’accorder la parole au sénateur Andrice Riché (OPL) qui n’avait pas de mandat du directoire du directoire de son parti. A l’issue de la rencontre, le président du sénat Joseph Lambert a une nouvelle fois mis l’accent sur la nécessité pour le parlement et l’exécutif de trouver un accord sur ce dossier.
Une rencontre avec le chef de l’état, René Préval est prévue pour ce vendredi. Tout en qualifiant cette rencontre d’importante, Joseph Lambert souligne qu’il faut rechercher le consensus dans le but d’assurer le bon fonctionnement des institutions.
Outre l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), les dirigeants de la Fusion n’avaient pas répondu à l’invitation du président du sénat. Toutefois en début de semaine, le président de la Fusion, Victor Benoît, avait indiqué que le départ des sénateurs élus pour deux ans permettra d’éviter un imbroglio.
M. Benoît croit que les leaders politiques doivent consentir des sacrifices et réaliser des compromis afin de favoriser le départ des sénateurs élus pour deux ans.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13391
Le RDNP favorable au maintien en poste des sénateurs élus pour 2 ans
La secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat, souhaite que les sénateurs élus pour deux ans restent en poste au delà du deuxième lundi de janvier 2008. Madame Manigat estime qu’une rencontre avec le chef de l’état n’est pas nécessaire, précisant que selon la constitution les sénateurs ne sont pas concernés par les législatures.
" Un sénateur est élu pour 2, 4 ou 6 ans, une année compte 365 jours " dit-elle rappelant que l’organisation des élections dans les délais prévus aurait permis d’éviter ce problème. Qualifiant la situation de crise, la secrétaire générale du RDNP croit que cette situation se reproduira dans les prochaines années. De plus, madame Manigat s’interroge sur la volonté réelle des autorités d’organiser les élections sénatoriales et indirectes. Tout en dénonçant le manque de coordination dans les préparatifs pour lancer le processus électoral, madame Manigat dit craindre des surprises. " Peut être que dans deux mois on dira que les BED ne sont pas prêts ", dit-elle rappelant qu’un projet de loi électoral a été déposé depuis juillet 2007 à la primature.
La secrétaire générale du RDNP réclame le respect des prescrits constitutionnels notamment en ce qui a trait aux échéances électorales. Elle critique l’inaction de l’exécutif dans le dossier des élections, craignant que les sénatoriales ne soient pas organisées avant mai 2008.Par ailleurs, le bureau du sénat souhaite un consensus avec l’exécutif sur la situation des sénateurs élus pour deux ans. " Les sénateurs ont souhaité avoir l’avis du chef de l’état dans le souci d’éviter toute confrontation", indique le sénateur François Fouchard Bergrome qui souligne que le président du sénat a expédié une lettre au chef de l’état sur ce sujet.Selon le sénateur Bergrome l’organisation des élections aux dates prévues aurait permis d’éviter cette situation.10 sénateurs sont concernés par ces discussions sur la durée de leur mandat. Milius Hypolithe, Ricard Pierre, Gabriel Fortuné, Maxime Roumer, René Samson, Jean Rodolph Joasil, Ultimo Compere, François Fouchard Bergrome et Evelyne Chéron. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13390
" Un sénateur est élu pour 2, 4 ou 6 ans, une année compte 365 jours " dit-elle rappelant que l’organisation des élections dans les délais prévus aurait permis d’éviter ce problème. Qualifiant la situation de crise, la secrétaire générale du RDNP croit que cette situation se reproduira dans les prochaines années. De plus, madame Manigat s’interroge sur la volonté réelle des autorités d’organiser les élections sénatoriales et indirectes. Tout en dénonçant le manque de coordination dans les préparatifs pour lancer le processus électoral, madame Manigat dit craindre des surprises. " Peut être que dans deux mois on dira que les BED ne sont pas prêts ", dit-elle rappelant qu’un projet de loi électoral a été déposé depuis juillet 2007 à la primature.
La secrétaire générale du RDNP réclame le respect des prescrits constitutionnels notamment en ce qui a trait aux échéances électorales. Elle critique l’inaction de l’exécutif dans le dossier des élections, craignant que les sénatoriales ne soient pas organisées avant mai 2008.Par ailleurs, le bureau du sénat souhaite un consensus avec l’exécutif sur la situation des sénateurs élus pour deux ans. " Les sénateurs ont souhaité avoir l’avis du chef de l’état dans le souci d’éviter toute confrontation", indique le sénateur François Fouchard Bergrome qui souligne que le président du sénat a expédié une lettre au chef de l’état sur ce sujet.Selon le sénateur Bergrome l’organisation des élections aux dates prévues aurait permis d’éviter cette situation.10 sénateurs sont concernés par ces discussions sur la durée de leur mandat. Milius Hypolithe, Ricard Pierre, Gabriel Fortuné, Maxime Roumer, René Samson, Jean Rodolph Joasil, Ultimo Compere, François Fouchard Bergrome et Evelyne Chéron. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13390
Jean Fils-Aimé et le vodou
Le pasteur Jean Fils-Aimé vient de publier un livre intitulé « Vodou, je me souviens » aux Editions Dabar à Montréal. Ce livre plaide en faveur du vodou.
Constitué de huit chapitres, ce livre parle de manière générale du vodou et présente en substance l'histoire de l'Eglise catholique romaine. Il aborde également des termes-clés tels que la foi, la culture et l'inculturation.
Selon Jean Fils-Aimé, «le vodou est le mode d'être de l'Haïtien». Ainsi, écrit-il à la page 107 : « En vérité, la danse est omniprésente dans la vie haïtienne. En temps de joie comme en temps de peine, elle semble être le mode d'expression privilégié de l'âme haïtienne.»
Il affirme dans son ouvrage que le vodou a aidé beaucoup plus à l'avancement de la cause des Haïtiens que le christianisme. Il s'est donc référé aux moments-clés de la lutte du peuple haïtien (esclavage, marronnage, Bois Caïman, guerre de l'indépendance, occupation américaine, etc.) pour étayer sa thèse. Avec un luxe de détails, Jean Fils-Aimé montre l'importance du vodou dans la culture haïtienne. Il fait du vodou une arme de résistance, une thérapie populaire.
En termes d'arguments, il avance que beaucoup d'hommes politiques et de religieux ont toujours été des alliés du vodou, et ceci de manière voilée. D'après M. Fils-Aimé, il n'y a pas de culture ou de religion qui ne recèle pas sa part de mal. «Dans le judaïsme, la cabale juive, c'est de la magie, l'Islam a son soufisme. Le christianisme connaît ses messes noires et les psaumes imprécatoires.»
Il soutient aussi que le vodou est une religion qui prône l'amour et la charité.
Ce livre est un véritable plaidoyer pour la culture et l'identité haïtiennes. Il pourra, peut être, ouvrir la voie vers de nouveaux débats théologique et ethnologique. Aux dires de Dany Laferrière, il est fort possible que l'ouvrage du Dr Jean Fils-Aimé devienne «un best-seller au Québec».
(1) FILS-AIME (Jean), Vodou, je me souviens. Le combat d'une culture pour sa survie, Editions Dabar, Montréal, 2007, 250 pages.
Jean Fils-Aimé est docteur en théologie (PH D.) de l'université de Montréal. Il est spécialiste des questions de foi et de culture. Il détient une maîtrise (M.A) de l'université MC Gill en histoire médiévale. Son mémoire a porté sur la réforme protestante et la Contre-réforme catholique du XVIe siècle.
Dominique Domerçant
Succes33@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52746&PubDate=2008-01-09
Notre commentaire :
J’ai du mal à croire qu’un tel livre puisse être écrit par un « Pasteur ». N’y aurait-il pas une erreur de frappe !( Pasteur vaudouisant sans doute ?)
Chaque fois que nous nous trouvons face à une réflexion quelconque sur le vodou nous constatons que définitivement nous ne savons pas dans quelle marque conceptuelle définir ce que nous appellerons tout simplement cette « pratique ». Nous nous demandons aussi si le concept culture vaudou ne cache pas justement cette sensation de gêne de ceux-là même qui voudraient la défendre et la replacer sur un piédestal.
Pour faire les yeux doux aux vodouisants se déclarant aussi catholiques, l’ancien président d’Haïti avait fait du vaudou une religion à part entière voulant signifier par ce cadeau qu’avant cette décision le vaudou-religion n’existait pas.
Vaudou-culture, vodou-pratique, vodou-folklore devraient être tant de termes de réflexions en quête d’un consensus pour faire définitivement le point sur la question.
Constitué de huit chapitres, ce livre parle de manière générale du vodou et présente en substance l'histoire de l'Eglise catholique romaine. Il aborde également des termes-clés tels que la foi, la culture et l'inculturation.
Selon Jean Fils-Aimé, «le vodou est le mode d'être de l'Haïtien». Ainsi, écrit-il à la page 107 : « En vérité, la danse est omniprésente dans la vie haïtienne. En temps de joie comme en temps de peine, elle semble être le mode d'expression privilégié de l'âme haïtienne.»
Il affirme dans son ouvrage que le vodou a aidé beaucoup plus à l'avancement de la cause des Haïtiens que le christianisme. Il s'est donc référé aux moments-clés de la lutte du peuple haïtien (esclavage, marronnage, Bois Caïman, guerre de l'indépendance, occupation américaine, etc.) pour étayer sa thèse. Avec un luxe de détails, Jean Fils-Aimé montre l'importance du vodou dans la culture haïtienne. Il fait du vodou une arme de résistance, une thérapie populaire.
En termes d'arguments, il avance que beaucoup d'hommes politiques et de religieux ont toujours été des alliés du vodou, et ceci de manière voilée. D'après M. Fils-Aimé, il n'y a pas de culture ou de religion qui ne recèle pas sa part de mal. «Dans le judaïsme, la cabale juive, c'est de la magie, l'Islam a son soufisme. Le christianisme connaît ses messes noires et les psaumes imprécatoires.»
Il soutient aussi que le vodou est une religion qui prône l'amour et la charité.
Ce livre est un véritable plaidoyer pour la culture et l'identité haïtiennes. Il pourra, peut être, ouvrir la voie vers de nouveaux débats théologique et ethnologique. Aux dires de Dany Laferrière, il est fort possible que l'ouvrage du Dr Jean Fils-Aimé devienne «un best-seller au Québec».
(1) FILS-AIME (Jean), Vodou, je me souviens. Le combat d'une culture pour sa survie, Editions Dabar, Montréal, 2007, 250 pages.
Jean Fils-Aimé est docteur en théologie (PH D.) de l'université de Montréal. Il est spécialiste des questions de foi et de culture. Il détient une maîtrise (M.A) de l'université MC Gill en histoire médiévale. Son mémoire a porté sur la réforme protestante et la Contre-réforme catholique du XVIe siècle.
Dominique Domerçant
Succes33@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=52746&PubDate=2008-01-09
Notre commentaire :
J’ai du mal à croire qu’un tel livre puisse être écrit par un « Pasteur ». N’y aurait-il pas une erreur de frappe !( Pasteur vaudouisant sans doute ?)
Chaque fois que nous nous trouvons face à une réflexion quelconque sur le vodou nous constatons que définitivement nous ne savons pas dans quelle marque conceptuelle définir ce que nous appellerons tout simplement cette « pratique ». Nous nous demandons aussi si le concept culture vaudou ne cache pas justement cette sensation de gêne de ceux-là même qui voudraient la défendre et la replacer sur un piédestal.
Pour faire les yeux doux aux vodouisants se déclarant aussi catholiques, l’ancien président d’Haïti avait fait du vaudou une religion à part entière voulant signifier par ce cadeau qu’avant cette décision le vaudou-religion n’existait pas.
Vaudou-culture, vodou-pratique, vodou-folklore devraient être tant de termes de réflexions en quête d’un consensus pour faire définitivement le point sur la question.
Emmanuel "Toto" Constant refuse de plaider coupable et encourt plus de 25 ans de prison
Inculpé de fraude immobilière, l’ancien commandant du FRAPH ne pourra plus bénéficier de la commutation de peine que lui avait offerte la justice américaine
vendredi 11 janvier 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien chef du Front pour l’Avancement et le Progrès d’Haïti (FRAPH), Emmanuel "Toto" Constant, inculpé de fraude immobilière à New York, risque plus de 25 ans de prison après avoir refusé jeudi de plaider coupable devant la Cour Suprême de Brooklyn.
Selon le New York Daily News, l’avocat de la défense, Samuel Karlinen, s’est entretenu brièvement avec son client avant de faire savoir au juge Abraham Gerges que M. Constant rejetait un arrangement proposé par le tribunal qui lui donnait la possibilité de passer seulement entre 3 et 9 ans en taule.
"Je veux qu’il (Constant) sache que la proposition de la cour n’est plus sur la table", a déclaré le magistrat qui a aussitôt fixé le procès au 13 février.
Pour sa part, le représentant du ministère public, Thomas Schellhammer, a estimé que les plaidoiries devraient durer au moins un mois.
Arrêté en 2006, Emmanuel Constant, 51 ans, pourrait passer plus d’un quart de siècle derrière les barreaux s’il est reconnu coupable. Il est accusé d’avoir volé 1,7 million de dollars à la Sun Trust Bank en utilisant de faux documents dans le cadre d’une affaire immobilière. Pour avoir plaidé coupable d’accusations similaires à Suffolk County, il est en train de purger une peine allant de un à trois ans d’emprisonnement.
D’autre part, celui qui fut pendant trois ans (1991-1994) à la tête de la sinistre organisation paramilitaire FRAPH, en compagnie de son adjoint Louis Jodel Chamblain, fait également l’objet de graves accusations de violations des droits humains en Haïti. Le Centre pour la justice et la responsabilité estime que M. Constant est responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes et des graves tortures que d’autres avaient subies. Cette organisation américaine représente trois ressortissantes haïtiennes victimes des exactions du FRAPH qui avaient gagné en 2006 un procès au civil intenté contre Constant. Un tribunal fédéral de Manhattan avait condamné l’ancien chef paramilitaire à verser 19 millions de dollars aux trois femmes à titre de dommages et intérêts.
D’autres plaintes accablantes portées contre lui sont encore pendantes.
"Toto" Constant a évité à plusieurs reprises la déportation en Haïti après avoir fui le pays en 1994 suite à l’effondrement du régime militaro-civil putschiste du général Raoul Cédras et du colonel Michel François.
Jennie Green, avocate principale du Centre pour les droits constitutionnels, qui suit de près l’évolution du dossier à Brooklyn, a exprimé sa satisfaction de voir l’ancien numéro un du FRAPH refuser de plaider coupable. Elle a souligné que le contraire aurait accéleré son éventuel retour en Haïti.
Pour Me Green, le système judiciaire haïtien demeure instable et corrompu et offrirait à Constant de bonnes chances de libération. "Nous parlons au nom de ceux qui ne peuvent venir à la Cour Suprême de Brooklyn parce que certains sont morts et d’autres ont peur d’être de se présenter ici", a affirmé la militante américaine des droits humains.
Condamné en 2000 à perpétuité pour son implication dans le massacre de Raboteau (une quinzaine de morts le 22 avril 1994 aux Gonaïves), Emmanuel Constant a reconnu avoir travaillé pour la CIA pendant qu’il était à la tête du FRAPH dont les archives ont été charcutées après l’intervention militaire américaine de 1994 puis remises aux autorités haïtiennes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4603
vendredi 11 janvier 2008,
Radio Kiskeya
L’ancien chef du Front pour l’Avancement et le Progrès d’Haïti (FRAPH), Emmanuel "Toto" Constant, inculpé de fraude immobilière à New York, risque plus de 25 ans de prison après avoir refusé jeudi de plaider coupable devant la Cour Suprême de Brooklyn.
Selon le New York Daily News, l’avocat de la défense, Samuel Karlinen, s’est entretenu brièvement avec son client avant de faire savoir au juge Abraham Gerges que M. Constant rejetait un arrangement proposé par le tribunal qui lui donnait la possibilité de passer seulement entre 3 et 9 ans en taule.
"Je veux qu’il (Constant) sache que la proposition de la cour n’est plus sur la table", a déclaré le magistrat qui a aussitôt fixé le procès au 13 février.
Pour sa part, le représentant du ministère public, Thomas Schellhammer, a estimé que les plaidoiries devraient durer au moins un mois.
Arrêté en 2006, Emmanuel Constant, 51 ans, pourrait passer plus d’un quart de siècle derrière les barreaux s’il est reconnu coupable. Il est accusé d’avoir volé 1,7 million de dollars à la Sun Trust Bank en utilisant de faux documents dans le cadre d’une affaire immobilière. Pour avoir plaidé coupable d’accusations similaires à Suffolk County, il est en train de purger une peine allant de un à trois ans d’emprisonnement.
D’autre part, celui qui fut pendant trois ans (1991-1994) à la tête de la sinistre organisation paramilitaire FRAPH, en compagnie de son adjoint Louis Jodel Chamblain, fait également l’objet de graves accusations de violations des droits humains en Haïti. Le Centre pour la justice et la responsabilité estime que M. Constant est responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes et des graves tortures que d’autres avaient subies. Cette organisation américaine représente trois ressortissantes haïtiennes victimes des exactions du FRAPH qui avaient gagné en 2006 un procès au civil intenté contre Constant. Un tribunal fédéral de Manhattan avait condamné l’ancien chef paramilitaire à verser 19 millions de dollars aux trois femmes à titre de dommages et intérêts.
D’autres plaintes accablantes portées contre lui sont encore pendantes.
"Toto" Constant a évité à plusieurs reprises la déportation en Haïti après avoir fui le pays en 1994 suite à l’effondrement du régime militaro-civil putschiste du général Raoul Cédras et du colonel Michel François.
Jennie Green, avocate principale du Centre pour les droits constitutionnels, qui suit de près l’évolution du dossier à Brooklyn, a exprimé sa satisfaction de voir l’ancien numéro un du FRAPH refuser de plaider coupable. Elle a souligné que le contraire aurait accéleré son éventuel retour en Haïti.
Pour Me Green, le système judiciaire haïtien demeure instable et corrompu et offrirait à Constant de bonnes chances de libération. "Nous parlons au nom de ceux qui ne peuvent venir à la Cour Suprême de Brooklyn parce que certains sont morts et d’autres ont peur d’être de se présenter ici", a affirmé la militante américaine des droits humains.
Condamné en 2000 à perpétuité pour son implication dans le massacre de Raboteau (une quinzaine de morts le 22 avril 1994 aux Gonaïves), Emmanuel Constant a reconnu avoir travaillé pour la CIA pendant qu’il était à la tête du FRAPH dont les archives ont été charcutées après l’intervention militaire américaine de 1994 puis remises aux autorités haïtiennes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4603
La BID accorde 8,6 millions de dollars à trois pays de la CARICOM dont Haïti
Une aide destinée à des travaux d’infrastructure
mardi 8 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Haïti et deux autres pays de la Communauté Caraïbe (CARICOM), le Suriname et le Bélize, recevront bientôt un total de 8,6 millions de dollars dans le cadre d’un programme régional de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) en matière d’infrastructure.
Selon un communiqué de la BID rendu public mardi à Castries (Sainte-Lucie) et cité par EFE, ce montant servira à financer 18 projets de coopération technique approuvés en 2007 par le Fonds d’investissement en infrastructure (IntraFund), une filiale de la banque régionale de développement.
Depuis sa création en 2006, cette structure, qui mobilise des capitaux publics, privés et mixtes en faveur de travaux d’infrastructure et de préparation de projets en Amérique latine et dans les Caraïbes, a déjà lancé 23 projets dans des pays comme Haïti, l’Argentine, le Brésil et le Mexique.
La BID rappelle que dans le cadre de sa mission, l’IntraFund a notamment permis le financement des travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Péligre qui assure 25% de la consommation énergétique en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4598
mardi 8 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Haïti et deux autres pays de la Communauté Caraïbe (CARICOM), le Suriname et le Bélize, recevront bientôt un total de 8,6 millions de dollars dans le cadre d’un programme régional de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) en matière d’infrastructure.
Selon un communiqué de la BID rendu public mardi à Castries (Sainte-Lucie) et cité par EFE, ce montant servira à financer 18 projets de coopération technique approuvés en 2007 par le Fonds d’investissement en infrastructure (IntraFund), une filiale de la banque régionale de développement.
Depuis sa création en 2006, cette structure, qui mobilise des capitaux publics, privés et mixtes en faveur de travaux d’infrastructure et de préparation de projets en Amérique latine et dans les Caraïbes, a déjà lancé 23 projets dans des pays comme Haïti, l’Argentine, le Brésil et le Mexique.
La BID rappelle que dans le cadre de sa mission, l’IntraFund a notamment permis le financement des travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Péligre qui assure 25% de la consommation énergétique en Haïti. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4598
Un important chef de gang du Bel-Air appréhendé et déféré en justice
Lieutenant présumé du fameux "Général Toutou", Pascal Clergé est soupçonné d’implication dans des assassinats dont celui du militant politique Wébert Adrien en 2004
mercredi 9 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Le nommé Pascal Clergé (alias Dilou ou Zamorano), qui jouit de la réputation d’être le principal adjoint du chef de gang activement recherché Nicolas Augusson (alias Général Toutou), a été appréhendé le 2 janvier dernier en Plaine par la police de la Croix-des Bouquets (Nord-est de Port-au-Prince).
Chef lui-même du gang dénommé « Base Grand Black », Pascal Clergé qui a été déféré mercredi par la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ) par-devant le Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince, était activement recherché par cette instance de la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour son implication présumée dans divers crimes enregistrés notamment au Bel-Air (Centre de Port-au-Prince) au cours de la période de l’Opération Bagdad (campagne de terreur des partisans de Jean Bertrand Aristide, septembre 2004 à juillet 2005).
Au nombre des victimes présumées de ce puissant chef de gang, des sources policières citent : le cas d’un employé de l’Autorité Portuaire Nationale, connu sous le nom de Ti Blan, assassiné au Bel-Air en avril 2003 ; le militant politique et employé de la Mairie de Port-au-Prince, Wébert Adrien, lâchement exécuté au Bel-Air le 18 novembre 2004 ; Elto Ambroise, un policier de la Brigade de Recherche et d’Intervention de la PNH (BRI), enlevé et exécuté au Bel Air le 21 mai 2005 ; Kesnel St-Louis, membre du Syndicat des Travailleurs des Agences Maritimes, tué le 4 mars 2006 du côté de l’Eglise Notre-Dame du Perpétuel Secours, au Bel Air.
Pascal Clergé est également accusé d’implication dans divers autres crimes, dont certains remontent à 2001.
Trois personnes qui accompagnaient Pascal Clergé au moment de son arrestation et qui seraient ses acolytes ont été également déférées en justice. Il s’agit de : Wendy Coles, alias Didy ; Turenne Joane, alias Ti Okap et Agusta Diostena, alias Calochina.
Nicolas Augusson (alias Général Toutou) qui a semé la terreur au Bel-Air au moment de l’Opération Bagdad s’était réfugié à Cité Soleil (Nord de la capitale) suite aux vastes offensives menées contre les bandits par la PNH et les casques bleus de l’ONU. Il est toujours en cavale. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4600
mercredi 9 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Le nommé Pascal Clergé (alias Dilou ou Zamorano), qui jouit de la réputation d’être le principal adjoint du chef de gang activement recherché Nicolas Augusson (alias Général Toutou), a été appréhendé le 2 janvier dernier en Plaine par la police de la Croix-des Bouquets (Nord-est de Port-au-Prince).
Chef lui-même du gang dénommé « Base Grand Black », Pascal Clergé qui a été déféré mercredi par la Direction Centrale de Police Judiciaire (DCPJ) par-devant le Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince, était activement recherché par cette instance de la Police Nationale d’Haïti (PNH) pour son implication présumée dans divers crimes enregistrés notamment au Bel-Air (Centre de Port-au-Prince) au cours de la période de l’Opération Bagdad (campagne de terreur des partisans de Jean Bertrand Aristide, septembre 2004 à juillet 2005).
Au nombre des victimes présumées de ce puissant chef de gang, des sources policières citent : le cas d’un employé de l’Autorité Portuaire Nationale, connu sous le nom de Ti Blan, assassiné au Bel-Air en avril 2003 ; le militant politique et employé de la Mairie de Port-au-Prince, Wébert Adrien, lâchement exécuté au Bel-Air le 18 novembre 2004 ; Elto Ambroise, un policier de la Brigade de Recherche et d’Intervention de la PNH (BRI), enlevé et exécuté au Bel Air le 21 mai 2005 ; Kesnel St-Louis, membre du Syndicat des Travailleurs des Agences Maritimes, tué le 4 mars 2006 du côté de l’Eglise Notre-Dame du Perpétuel Secours, au Bel Air.
Pascal Clergé est également accusé d’implication dans divers autres crimes, dont certains remontent à 2001.
Trois personnes qui accompagnaient Pascal Clergé au moment de son arrestation et qui seraient ses acolytes ont été également déférées en justice. Il s’agit de : Wendy Coles, alias Didy ; Turenne Joane, alias Ti Okap et Agusta Diostena, alias Calochina.
Nicolas Augusson (alias Général Toutou) qui a semé la terreur au Bel-Air au moment de l’Opération Bagdad s’était réfugié à Cité Soleil (Nord de la capitale) suite aux vastes offensives menées contre les bandits par la PNH et les casques bleus de l’ONU. Il est toujours en cavale. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4600
Un enfant libéré après plusieurs jours de séquestration
Les ravisseurs obtiennent leur rançon
mardi 8 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Un jeune écolier de six ans, enlevé le week-end écoulé en pleine nuit chez ses parents à Kenscoff (environ 18 km à l’est de Port-au-Prince), a été libéré lundi contre rançon à l’issue de trois jours de séquestration, a appris Radio Kiskeya.
Aucune information n’était disponible sur le montant versé aux ravisseurs.
Les bandits armés avaient d’abord cambriolé la maison vendredi dernier avant de partir avec l’enfant violemment arraché de son lit. Vêtu seulement d’un t-shirt, il avait été conduit pieds nus vers l’une des planques du réseau de kidnappeurs à bord du véhicule de sa maman, un pick-up Mitsubishi L-200 double cabine.
La mère de l’ex-otage travaille dans une banque commerciale de Port-au-Prince.
Selon des sources dignes de foi, le réseau à l’origine de ce nouvel enlèvement d’enfant serait opérationnel à Kenscoff et dans les localités avoisinantes de Fermathe, Thomassin et Laboule.
Malgré la nouvelle offensive annoncée par les autorités, des cas de rapt sont régulièrement signalés. Le phénomène est toutefois en recul après avoir atteint des pics au cours de la saison des fêtes.
Le Président René Préval a encore une fois promis fin décembre une année 2008 sans kidnapping après avoir reconnu l’échec d’une promesse similaire faite un an plus tôt. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4599
mardi 8 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Un jeune écolier de six ans, enlevé le week-end écoulé en pleine nuit chez ses parents à Kenscoff (environ 18 km à l’est de Port-au-Prince), a été libéré lundi contre rançon à l’issue de trois jours de séquestration, a appris Radio Kiskeya.
Aucune information n’était disponible sur le montant versé aux ravisseurs.
Les bandits armés avaient d’abord cambriolé la maison vendredi dernier avant de partir avec l’enfant violemment arraché de son lit. Vêtu seulement d’un t-shirt, il avait été conduit pieds nus vers l’une des planques du réseau de kidnappeurs à bord du véhicule de sa maman, un pick-up Mitsubishi L-200 double cabine.
La mère de l’ex-otage travaille dans une banque commerciale de Port-au-Prince.
Selon des sources dignes de foi, le réseau à l’origine de ce nouvel enlèvement d’enfant serait opérationnel à Kenscoff et dans les localités avoisinantes de Fermathe, Thomassin et Laboule.
Malgré la nouvelle offensive annoncée par les autorités, des cas de rapt sont régulièrement signalés. Le phénomène est toutefois en recul après avoir atteint des pics au cours de la saison des fêtes.
Le Président René Préval a encore une fois promis fin décembre une année 2008 sans kidnapping après avoir reconnu l’échec d’une promesse similaire faite un an plus tôt. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4599
Football : Haïti affronte le Salvador les 26 et 29 janvier 2008
jeudi 10 janvier 2008
P-au-P, 10 janv. 08 [AlterPresse] --- La sélection haïtienne de football disputera, le 26 janvier 2008 à Port-au-Prince, un match international amical avec l’équipe du Salvador dans le cadre des matchs de préparation pour les éliminatoires de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.
Une deuxième rencontre avec la sélection salvadorienne est programmée pour le 29 janvier 2008, selon des informations en provenance de la Fédération internationale de football (Fifa).
De son côté, l’équipe du Salvador jouera un premier match amical avec son homologue du Belize, le 23 janvier, avant d’affronter en Haiti le onze national haïtien.
En match amical de préparation pour la Gold Cup 2007, la sélection haïtienne avait battu, le 17 avril 2007, son homologue du Salvador, par un but à zéro (1-0) lors d’une rencontre disputée à San Salvador. L’unique but de la partie était l’œuvre de Windsor Noncent durant les arrêts de jeu.
Pour les deux rencontres des 26 et 29 janvier 2008, les hommes du sélectionneur Carlos de Los Cobos de nationalité mexicaine, auront à prendre leur revanche face aux protégés de l’entraîneur cubain de la sélection haïtienne Luis Armelio Garcia.
Avec un score de 467 points, Haïti occupe la 69e place dans le dernier classement général de la Fifa publié en décembre 2007, tandis que le Salvador se trouve en 134e position avec 188 points. [do apr 10/01/2008 10 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6830
P-au-P, 10 janv. 08 [AlterPresse] --- La sélection haïtienne de football disputera, le 26 janvier 2008 à Port-au-Prince, un match international amical avec l’équipe du Salvador dans le cadre des matchs de préparation pour les éliminatoires de la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud.
Une deuxième rencontre avec la sélection salvadorienne est programmée pour le 29 janvier 2008, selon des informations en provenance de la Fédération internationale de football (Fifa).
De son côté, l’équipe du Salvador jouera un premier match amical avec son homologue du Belize, le 23 janvier, avant d’affronter en Haiti le onze national haïtien.
En match amical de préparation pour la Gold Cup 2007, la sélection haïtienne avait battu, le 17 avril 2007, son homologue du Salvador, par un but à zéro (1-0) lors d’une rencontre disputée à San Salvador. L’unique but de la partie était l’œuvre de Windsor Noncent durant les arrêts de jeu.
Pour les deux rencontres des 26 et 29 janvier 2008, les hommes du sélectionneur Carlos de Los Cobos de nationalité mexicaine, auront à prendre leur revanche face aux protégés de l’entraîneur cubain de la sélection haïtienne Luis Armelio Garcia.
Avec un score de 467 points, Haïti occupe la 69e place dans le dernier classement général de la Fifa publié en décembre 2007, tandis que le Salvador se trouve en 134e position avec 188 points. [do apr 10/01/2008 10 :50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6830
Un étudiant assassiné par balle à Port-au-Prince
Etudiant finissant en génie civil chez Leconte, Sadrac Sanon a été la cible de deux bandits
jeudi 10 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Sadrac Sanon, un étudiant de l’Institut Supérieur Technique d’Haïti, couramment appelé Université Leconte, a été abattu mercredi en fin d’après-midi par deux individus au cours d’un hold-up, ont rapporté des étudiants de cet établissement privé.
La victime, qui était en quatrième année de génie civil, a été giflée puis dépossédée de son sac avant d’être tuée près de l’université à la rue du Chili (centre de Port-au-Prince). Il a été touché au cœur.
Certains de ses camarades en état de choc ont affirmé que Sadrac Sanon tentait de lutter contre l’agression caractérisée qu’il avait subie lorsqu’il est tombé sous les balles assassines.
Les meurtriers ont eu le temps de prendre la fuite.
Il s’agit du deuxième assassinat spectaculaire enregistré à la capitale en 24 heures. Mardi soir, Bélourdy Dumornay, un employé de la compagnie de téléphonie mobile Digicel, avait été criblé de balles par deux inconnus presqu’à l’angle des avenues du Travail et Jean Paul II, à Turgeau (centre-est).
Après une accalmie constatée au cours des premiers jours de l’année, l’insécurité tend à regagner du terrain à travers notamment des meurtres et des kidnappings. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4601
jeudi 10 janvier 2008,
Radio Kiskeya
Sadrac Sanon, un étudiant de l’Institut Supérieur Technique d’Haïti, couramment appelé Université Leconte, a été abattu mercredi en fin d’après-midi par deux individus au cours d’un hold-up, ont rapporté des étudiants de cet établissement privé.
La victime, qui était en quatrième année de génie civil, a été giflée puis dépossédée de son sac avant d’être tuée près de l’université à la rue du Chili (centre de Port-au-Prince). Il a été touché au cœur.
Certains de ses camarades en état de choc ont affirmé que Sadrac Sanon tentait de lutter contre l’agression caractérisée qu’il avait subie lorsqu’il est tombé sous les balles assassines.
Les meurtriers ont eu le temps de prendre la fuite.
Il s’agit du deuxième assassinat spectaculaire enregistré à la capitale en 24 heures. Mardi soir, Bélourdy Dumornay, un employé de la compagnie de téléphonie mobile Digicel, avait été criblé de balles par deux inconnus presqu’à l’angle des avenues du Travail et Jean Paul II, à Turgeau (centre-est).
Après une accalmie constatée au cours des premiers jours de l’année, l’insécurité tend à regagner du terrain à travers notamment des meurtres et des kidnappings. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4601
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