Cette visite a coïncidé avec la fin des travaux de déblaiement conduits sur ce site par un contingent des forces armées françaises.
Pendant 4 jours, les engins de l’armée française ont enlevé 1500 m3 de matériaux sur le terrain de 2 500m carrés à présent prêt à accueillir les tentes sous lesquelles se dérouleront les activités scolaires.
Selon le directeur, l’institution aura à héberger d’autres écoles du voisinage, suivant la stratégie recommandée par les autorités de l’éducation pour pouvoir accueillir le plus grand nombre d’élèves possible.
220 soldats de l’armée française sont actuellement en Haïti pour mener des travaux de déblaiement dans les écoles détruites par le tremblement de terre du 12 janvier.
L’institution Georges Marc, où le président Préval a bouclé son cycle primaire, est la 10e école déblayée sur une liste de 60 identifiées à Port-au-Prince.
Les soldats français s’occupent également du ramassage des débris déposés au bord des routes et qui entravent la circulation dans la capitale.
Pour le capitaine Lassus, chef des travaux, la plus grande difficulté est le temps de trajet, trop long selon lui jusqu’au port où sont déversés les débris.
Au cours de la visite Elizabeth Préval a réitéré l’intérêt de son époux pour la reprise scolaire et l’éducation qu’il a notamment défendue à New York lors de la conférence des donateurs du 31 mars.
Tout en signalant sa préoccupation face aux conditions mentales des enfants, l’épouse du président a tenu à proclamer que l’accès à l’éducation retient toute son attention.
L’ambassadeur français a pour sa part plaidé en faveur de la refondation du système éducatif en vue de donner plus d’opportunités professionnelles aux jeunes.
Par la suite l’ambassadeur de France et l’épouse du Chef de l’État se sont rendus à l’Institut du bien être social et de la recherche (Ibesr) où des jeunes du service militaire adapté de Martinique et de Guadeloupe travaillent à la restauration du bâtiment.
Selon la directrice, Jeanne Bernard Pierre, la France porte une attention particulière au soutien de cette institution en aidant notamment à l’informatisation des données de l’Ibesr.
Entre 2008 et 2009, l’Ibesr a enregistré des demandes d’adoption pour 1860 enfants dont 1/3 provenaient de la France. [kft gp apr 15/04/2010 12:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9444