Le maire de New York, Michael Bloomberg, a signé le mercredi 23 juillet un décret demandant aux agences de la ville de fournir des services dans les six langues les plus utilisées en dehors de l’anglais.
Avec ce décret, les agences municipales sont obligées de se doter d’au moins un employé coordonnateur compétent dans une des six langues les plus utilisées de la ville (hors anglais) : le russe, le coréen, le chinois, l’espagnol, l’italien et le créole.
New York accueille l’une des plus importante communauté de la diaspora haïtienne. De nombreuses organisations communautaires haïtiennes, pour la plupart très actives, sont également basées à New York.Selon Michael Bloomberg, 1,8 millions de New Yorkais ont des difficultés avec l’anglais, alors qu’ils devraient pouvoir interagir plus facilement avec les autorités. " La diversité est une des forces historiques de la ville de New York, mais peut aussi créer des défis significatifs ", explique le maire de New York.
Les autorités municipales indiquent qu’environ 45% des new yorkais parlent une langue autre que l'anglais à la maison et 25% des résidents de la ville ne pratiquent pas l'anglais comme première langue.
Des services offerts par la ville étaient déjà disponibles dans des langues étrangères, mais le décret signé par Michael Bloomberg est le premier acte exigeant des agences municipales une assistance et une traduction dans les autres langues que l’anglais.
Chaque agence municipale devra désigner d'ici 45 jours son coordonnateur pour les langues, qui devra mettre en œuvre un plan permettant à tous les services de l’agence d’être disponibles dans les six langues concernées.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13931
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 25 juillet 2008
Mario Andrésol réaffirme la détermination de la police à combattre le kidnapping
Le chef de la police, Mario Andrésol, soutient que l’opération ayant permis la libération de Carmelissa Meronvie, 2 ans, n’est pas une exception mais s’inscrit dans la logique des actions de la PNH.
Les policiers haïtiens ont réalisé une opération dans la commune de Chantal (sud ) hier afin de libérer une fillette, enlevée à Delmas 83 ( Ouest) le 28 juin dernier." Nous avons des agents de renseignement sur le terrain et les policiers se sont déplacés en avion afin d’arriver à temps à Chantal", indique M. Andrésol qui n’a pas voulu fournir plus de détails sur l’opération.
Interrogé sur les failles dans le dispositif sécuritaire qui ont permis aux criminels de se rendre en province avec la victime, M. Andrésol a fait remarquer que l’enquête n’est pas terminée. " Rien ne dit que le déplacement a été facile pour eux", lance t-il révélant qu’une rançon avait été versée par les parents de Carmelissa Meronvie.
Dans le cadre de cette enquête les forces de l’ordre ont utilisé une nouvelle méthode, les primes aux informateurs, qui permet aux forces de l’ordre d’obtenir des informations précises sur les bandits. " Nous voulons être modeste, mais constant et consistant dans nos actions", déclare M. Andrésol qui dénonce des attaques contre sa personne.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Andrésol a soutenu que les manifestations dans la diaspora contre le kidnapping interpellent les forces de l’ordre. " En octobre il y aura 700 nouveaux policiers ", dit-il faisant valoir que l’effectif de la PNH est l’un des aspects de la lutte contre l’insécurité. " Dans le Nord il y a 1 policier pour 2530 habitants alors que le ratio devrait être de 1 policier pour 470 habitants", insiste M. Andrésol.
Il rappelle que la lutte contre le kidnapping ne concerne pas uniquement la police mais requiert la collaboration de la population.Interrogé sur l’implication de policiers dans des actes de kidnapping, le chef de la police soutient que le travail d’épuration se poursuit. " La grande majorité des policiers font leur travail, il y a des mauvaises graines partout, et l’inspection générale poursuit quotidiennement ses enquêtes", ajoute t-il. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13930
Les policiers haïtiens ont réalisé une opération dans la commune de Chantal (sud ) hier afin de libérer une fillette, enlevée à Delmas 83 ( Ouest) le 28 juin dernier." Nous avons des agents de renseignement sur le terrain et les policiers se sont déplacés en avion afin d’arriver à temps à Chantal", indique M. Andrésol qui n’a pas voulu fournir plus de détails sur l’opération.
Interrogé sur les failles dans le dispositif sécuritaire qui ont permis aux criminels de se rendre en province avec la victime, M. Andrésol a fait remarquer que l’enquête n’est pas terminée. " Rien ne dit que le déplacement a été facile pour eux", lance t-il révélant qu’une rançon avait été versée par les parents de Carmelissa Meronvie.
Dans le cadre de cette enquête les forces de l’ordre ont utilisé une nouvelle méthode, les primes aux informateurs, qui permet aux forces de l’ordre d’obtenir des informations précises sur les bandits. " Nous voulons être modeste, mais constant et consistant dans nos actions", déclare M. Andrésol qui dénonce des attaques contre sa personne.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Andrésol a soutenu que les manifestations dans la diaspora contre le kidnapping interpellent les forces de l’ordre. " En octobre il y aura 700 nouveaux policiers ", dit-il faisant valoir que l’effectif de la PNH est l’un des aspects de la lutte contre l’insécurité. " Dans le Nord il y a 1 policier pour 2530 habitants alors que le ratio devrait être de 1 policier pour 470 habitants", insiste M. Andrésol.
Il rappelle que la lutte contre le kidnapping ne concerne pas uniquement la police mais requiert la collaboration de la population.Interrogé sur l’implication de policiers dans des actes de kidnapping, le chef de la police soutient que le travail d’épuration se poursuit. " La grande majorité des policiers font leur travail, il y a des mauvaises graines partout, et l’inspection générale poursuit quotidiennement ses enquêtes", ajoute t-il. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13930
Poursuite des négociations et report de la séance de ratification au sénat
Un climat de tension règne au grand corps tandis que les négociations s’intensifient dans la perspective de la séance de ratification du premier ministre désigné.Alors que les chefs de file des deux groupes au sénat essaient de resserrer les rangs, le sénateur de la Fusion, Michel Clerié, annonce qu’il ne fait plus parti du bloc majoritaire. " Il y a trop de divergences, je ne me retrouve pas avec les revendications", argue le sénateur Clerié pour justifier son comportement. Michel Clerié, président de la commission spéciale révèle qu’il avait déjà informé ses collègues de sa décision.
Le sénateur Rudy Heriveaux, un des portes parole du groupe 10 est mécontent de l’attitude de son collègue de la grand Anse. " Je ne sais pas s’il a mesuré les conséquences de son geste, en politique il ne faut jamais faire défection ", lance le sénateur Heriveaux tout en rappelant qu’avec 9 sénateurs son bloc reste majoritaire.
Le sénateur Heriveaux rappelle que le premier ministre désigné doit négocier avec tous les partis politiques, soulignant que le vote au parlement est toujours un vote politique.
Le bloc des sénateurs de Lespwa avec 8 membres espère bénéficier d’un vote supplémentaire pour ratifier le choix de Michèle Pierre Louis. A la recherche de ce vote, le sénateur Joseph Lambert a dénoncé les prises de positions contradictoires du sénateur Andrice Riché.
Les sénateurs Anacacis Jean Hector et Joseph Lambert espèrent que Andrice Riché apportera son vote à Madame Pierre Louis comme il l’avait promis avant la formation du groupe 10.
Dans cette ambiance, le président du sénat, Kelly Bastien, n’était pas en mesure d’annoncer la date retenue pour la séance de ratification du choix du premier ministre désigné. " Les conditions politiques ne sont pas réunies, il faut intensifier les négociations", déclare le président du sénat qui souhaite qu’une solution puisse être trouvée au cours de cette semaine.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13928
Le sénateur Rudy Heriveaux, un des portes parole du groupe 10 est mécontent de l’attitude de son collègue de la grand Anse. " Je ne sais pas s’il a mesuré les conséquences de son geste, en politique il ne faut jamais faire défection ", lance le sénateur Heriveaux tout en rappelant qu’avec 9 sénateurs son bloc reste majoritaire.
Le sénateur Heriveaux rappelle que le premier ministre désigné doit négocier avec tous les partis politiques, soulignant que le vote au parlement est toujours un vote politique.
Le bloc des sénateurs de Lespwa avec 8 membres espère bénéficier d’un vote supplémentaire pour ratifier le choix de Michèle Pierre Louis. A la recherche de ce vote, le sénateur Joseph Lambert a dénoncé les prises de positions contradictoires du sénateur Andrice Riché.
Les sénateurs Anacacis Jean Hector et Joseph Lambert espèrent que Andrice Riché apportera son vote à Madame Pierre Louis comme il l’avait promis avant la formation du groupe 10.
Dans cette ambiance, le président du sénat, Kelly Bastien, n’était pas en mesure d’annoncer la date retenue pour la séance de ratification du choix du premier ministre désigné. " Les conditions politiques ne sont pas réunies, il faut intensifier les négociations", déclare le président du sénat qui souhaite qu’une solution puisse être trouvée au cours de cette semaine.
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