François Blaquart, sélectionneur de la France
"Nous sommes évidemment très déçus. Nous avons buté sur une très bonne équipe, et je tiens à les féliciter pour leurs performances. Ils méritaient autant que nous de gagner, de même qu'ils méritaient de gagner face au Japon. Nous avons joué à dix et raté un penalty, ça fait beaucoup d'épreuves à surmonter, autant pour moi sur le banc que pour eux sur le terrain. J'ai le sentiment que nous aurions pu gagner, autant aujourd'hui que contre le Nigeria; Maintenant, on sait qu'il faudra batailler ferme pour le troisième match. C'est notre première finale. Par rapport aux erreurs de ce soir, je ne suis pas déçu des actions de jeu, mais de la volonté qu'on a montrée. Nous avons été trop gentils et nous n'avons toujours réussi à trouver la capacité d'exprimer nos qualités."
Jean Yves Labaze, sélectionneur d'Haïti
"Nous somme très fiers car nous avons montré de belles choses et nous sommes encore en position de nous qualifier. Nous avons joué pour gagner et nous avons failli y parvenir. D'un autre côté, les Français ratent un penalty à la dernière minute, donc on est plutôt heureux de ce point. Quand on vous fait un cadeau, il faut savoir s'en contenter. Je retiens que grâce à ce point nous sommes encore dans la bataille, même si elle sera rude face au Nigeria pour le troisième match."
Joris Delle, gardien de but de la France "Sur le penalty, je suis sorti très vite et malheureusement j'ai fauché l'attaquant. Le penalty a été tiré deux fois, donc j'ai eu deux chances de me rattraper. Cel'a pas été le cas. C'est frustrant parce que c'est de ma faute si nous prenons ce but alors que menons 1:0 et que nous pouvons tranquillement gérer. Personnellement, depuis le début du tournoi, je suis déçu de mes performances, mais il reste encore un match à aller gagner. Cela demande une remise en question de toute l'équipe, mais je suis persuadé que si nous nous imposons, c'est une autre équipe de France qu'on verra par la suite.
Peterson Desrivieres, joueur d'Haiti
"Même si j'ai du tirer deux fois le penalty, je n'ai ressenti aucune pression. Je l'ai répété souvent à l'entraînement et mon entraîneur m'a toujours dit que quel que soit le lieu, le moment, ou l'importance du match, je dois tirer chaque coupe de pied arrêté comme si j'étais à l'entraînement : relâché ! Marquer face à la France, c'est important. Pour nous, c'est un père qui a ouvert la voie à son fils. L'équipe de France a fait de grandes choses, maintenant c'est au tour du fils de marcher dans les pas du père."
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 22 août 2007
Haïti tient son exploit, la France s'en sort bien (1:1)
La France a souffert et concédé un surprenant match nul face à Haïti lors de la rencontre du Groupe D disputée sur la pelouse du Soccer Only Field de Gwangyang ce mercredi 22 août. Les affaires françaises semblent bien engagées dès la 13ème minute lorsque Damien Le Tallec ouvre le score.
Sur un centre de Thibaut Bourgeois, la déviation de l'attaquant semble sans danger pour Dorleans Shelson, mais le portier laisse filer le cuir entre ses jambes (1:0). Les Caribéens refont leur retard huit minutes plus tard quand Joris Delle fauche Valdo Normil dans la surface. Peterson Desrivieres transforme le penalty et rétablit la parité. (1:1, 21').
Tout s'accélère en deuxième période lorsque le Français Badis Lebbihi reçoit deux cartons jaunes en trois minutes. Dans la foulée, les protégés de François Blaquart touchent la barre et le poteau tandis que Delle sort deux parades sur des frappes lointaines.
Les occasions se multiplient mais les filets ne tremblent plus. Le capitaine français Said Mehamha manquera même un penalty à la 89ème minute. Les deux équipes inscrivent leur premier point. S'il a des saveurs de victoire pour les Haïtiens, il laisse en revanche un goût amer dans la bouche des Français
France et Haïti dos à dos (1-1)
Un article du site interet de la fédération Française de Football
Battue dimanche (2-1) par le Nigeria, la sélection nationale des moins de 17 ans avait rendez-vous aujourd'hui avec son homologue haïtienne. A Gwangyang, ce second rendez-vous du groupe D s'est soldé par un score de parité, après deux réalisations dans la première demi-heure de jeu.
Les joueurs de François Blaquart trouvaient l'ouverture dans le premier quart de jeu grâce à Damien Le Tallec (1-0, 13ème), mais les Haïtiens de Jean-Yves Labaze parvenaient à égaliser moins de dix minutes plus tard sur penalty (1-1, 21ème). A la pause, le buteur tricolore cédait sa place à Emmanuel Rivière. Mais peu après le retour des vestiaires, les coéquipiers de Saïd Mehamha se voyaient réduits à dix, après un deuxième avertissement signifié à Badis Lebbihi. En infériorité numérique durant une demi-heure, les Tricolores ne sont pas parvenus à tromper Shelson une seconde fois, malgré un penalty en leur faveur dans les dernières minutes du temps règlementaire. Prochain rendez-vous samedi face au Japon, vainqueur d'Haïti 3-1 dimanche et battu aujourd'hui par le Nigeria sur le score de 3-0.
Fiche technique France-Haïti : 1-1 à Gwangyang, Mondial en Corée du Sud, match du groupe D Buts : Le Tallec (13ème) - Desrivières (21ème s.p.) pour Haïti.
Groupe France : Delle, Saunier, Sakho, Mehamha (cap.), Mvila, Le Tallec (puis Rivière, 46ème), Bourgeois (puis Acapandie 78ème), Lebbihi (expulsé 57ème), Nelson, Ndiaye, Saivet. Réserve : Duplus, Villard, Riff, Camara, Lusinga, Keita, Bazile, Atrous.
Haïti : Shelson, Jérome, Gregory, Desrivières, Bitielo, Vorbe (puis Wiselet, 71ème), Widson, Herold Junior, Normil (puis Luxama, 89ème), Joseph (puis Geraldy, 75ème), Guemsly Junior.
Antonio Mesa
mercredi 22 août 2007 - 11h55
Battue dimanche (2-1) par le Nigeria, la sélection nationale des moins de 17 ans avait rendez-vous aujourd'hui avec son homologue haïtienne. A Gwangyang, ce second rendez-vous du groupe D s'est soldé par un score de parité, après deux réalisations dans la première demi-heure de jeu.
Les joueurs de François Blaquart trouvaient l'ouverture dans le premier quart de jeu grâce à Damien Le Tallec (1-0, 13ème), mais les Haïtiens de Jean-Yves Labaze parvenaient à égaliser moins de dix minutes plus tard sur penalty (1-1, 21ème). A la pause, le buteur tricolore cédait sa place à Emmanuel Rivière. Mais peu après le retour des vestiaires, les coéquipiers de Saïd Mehamha se voyaient réduits à dix, après un deuxième avertissement signifié à Badis Lebbihi. En infériorité numérique durant une demi-heure, les Tricolores ne sont pas parvenus à tromper Shelson une seconde fois, malgré un penalty en leur faveur dans les dernières minutes du temps règlementaire. Prochain rendez-vous samedi face au Japon, vainqueur d'Haïti 3-1 dimanche et battu aujourd'hui par le Nigeria sur le score de 3-0.
Fiche technique France-Haïti : 1-1 à Gwangyang, Mondial en Corée du Sud, match du groupe D Buts : Le Tallec (13ème) - Desrivières (21ème s.p.) pour Haïti.
Groupe France : Delle, Saunier, Sakho, Mehamha (cap.), Mvila, Le Tallec (puis Rivière, 46ème), Bourgeois (puis Acapandie 78ème), Lebbihi (expulsé 57ème), Nelson, Ndiaye, Saivet. Réserve : Duplus, Villard, Riff, Camara, Lusinga, Keita, Bazile, Atrous.
Haïti : Shelson, Jérome, Gregory, Desrivières, Bitielo, Vorbe (puis Wiselet, 71ème), Widson, Herold Junior, Normil (puis Luxama, 89ème), Joseph (puis Geraldy, 75ème), Guemsly Junior.
Antonio Mesa
mercredi 22 août 2007 - 11h55
Haïti arrache le nul face à la France
Des haïtiens en grande forme et chanceux ont sauvé le point du match nul face à la France lors de la troisième rencontre du Groupe D de la Coupe du monde des moins de 17 ans.
Les français avaient ouvert le score dès la 13ème minute par Damien Le Tallec. Sur un centre de Thibaut Bourgeois, la déviation de l'attaquant semble sans danger pour Dorleans Shelson, mais le portier laisse filer le cuir entre ses jambes.
Les haïtiens trouveront l’égalisation huit minutes plus tard quand Peterson Desrivieres transforme un penalty suite à une faute de Joris Delle sur Valdo Normil dans la surface. Après l’expulsion de Badis Lebbihi pour cumul de cartons jaunes, les français ont touché la barre et le poteau à deux reprises, et le capitaine français Said Mehamha manquera un penalty à la 89ème minute.
Les haïtiens s’en sort bien même s’ils avaient espéré engranger les trois points de la victoire avant d’affronter les Nigériens."Nous somme très fiers car nous avons montré de belles choses et nous sommes encore en position de nous qualifier", déclare l’entraîneur haïtiens Yves Labaze.
Nous avons joué pour gagner et nous avons failli y parvenir dit-il précisant "d'un autre côté, les Français ratent un penalty à la dernière minute, donc on est plutôt heureux de ce point. " Je retiens que grâce à ce point nous sommes encore dans la bataille, même si elle sera rude face au Nigeria pour le troisième match", ajoute t-il.Les haïtiens espèrent réaliser d’autres bonnes performances durant cette coupe du monde. Le buteur, Desrivieres estime que la France est comme un père qui a ouvert la voie à son fils. " L'équipe de France a fait de grandes choses, maintenant c'est au tour du fils de marcher dans les pas du père", ajoute t-il.Composition de la sélection haïtienne.
1 Dorleans SHELSON
2 Mechack JEROME
3 Ismael GREGORY
4 Peterson DESRIVIERES
6 Jean Jacques BITIELO
7 Fabien VORBE (-71')
8 Saint Cyr WIDNER
10 Charles HEROLD JUNIOR
11 Valdo NORMIL (-89') 14 Peterson JOSEPH (C) (-75')
17 Joseph GUEMSLY JUNIOR
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12957
Les français avaient ouvert le score dès la 13ème minute par Damien Le Tallec. Sur un centre de Thibaut Bourgeois, la déviation de l'attaquant semble sans danger pour Dorleans Shelson, mais le portier laisse filer le cuir entre ses jambes.
Les haïtiens trouveront l’égalisation huit minutes plus tard quand Peterson Desrivieres transforme un penalty suite à une faute de Joris Delle sur Valdo Normil dans la surface. Après l’expulsion de Badis Lebbihi pour cumul de cartons jaunes, les français ont touché la barre et le poteau à deux reprises, et le capitaine français Said Mehamha manquera un penalty à la 89ème minute.
Les haïtiens s’en sort bien même s’ils avaient espéré engranger les trois points de la victoire avant d’affronter les Nigériens."Nous somme très fiers car nous avons montré de belles choses et nous sommes encore en position de nous qualifier", déclare l’entraîneur haïtiens Yves Labaze.
Nous avons joué pour gagner et nous avons failli y parvenir dit-il précisant "d'un autre côté, les Français ratent un penalty à la dernière minute, donc on est plutôt heureux de ce point. " Je retiens que grâce à ce point nous sommes encore dans la bataille, même si elle sera rude face au Nigeria pour le troisième match", ajoute t-il.Les haïtiens espèrent réaliser d’autres bonnes performances durant cette coupe du monde. Le buteur, Desrivieres estime que la France est comme un père qui a ouvert la voie à son fils. " L'équipe de France a fait de grandes choses, maintenant c'est au tour du fils de marcher dans les pas du père", ajoute t-il.Composition de la sélection haïtienne.
1 Dorleans SHELSON
2 Mechack JEROME
3 Ismael GREGORY
4 Peterson DESRIVIERES
6 Jean Jacques BITIELO
7 Fabien VORBE (-71')
8 Saint Cyr WIDNER
10 Charles HEROLD JUNIOR
11 Valdo NORMIL (-89') 14 Peterson JOSEPH (C) (-75')
17 Joseph GUEMSLY JUNIOR
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12957
La Suisse prolonge d'un an le gel des comptes de Duvalier
Le gouvernement suisse a décidé aujourd’hui de prolonger pour une année supplémentaire le blocage de l'ensemble des comptes détenus en Suisse par l'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, a-t-on appris de source officielle.
Estimés à 4,6 millions d'euros, les fonds devaient être débloqués au 1er septembre, trois mois après une première échéance. Le gouvernement helvétique a décidé de maintenir pour douze mois supplémentaires le gel des fonds. Sinon, ils auraient pu être restitués à l'ancien dictateur, a indiqué le porte-parole du gouvernement Oswald Sigg. Jean-Claude Duvalier, qui vit en France, et son entourage sont accusés par le gouvernement haïtien d'avoir détourné plus de 100 millions de dollars sous le couvert d'oeuvres sociales avant la chute du dictateur en 1986. Ces prélèvements systématiques sur des entreprises d'Etat auraient été transférés en partie dans des banques suisses. La demande d'entraide judiciaire d’ Haïti pour récupérer ces fonds n'a jamais abouti. Les autorités suisses ont, en conséquence, décrété en juin 2002 puis en 2005 un gel unilatéral des fonds Duvalier, mais cette mesure expirait une première fois le 2 juin dernier, lorsque la décision d'une première prolongation a été prise in-extremis. Depuis, la Suisse réfléchit même au moyen de confisquer les fonds acquis illégalement par des dirigeants corrompus. Il n'est "pas satisfaisant" de voir que le gouvernement pourrait bientôt être contraint de restituer des avoirs à la famille de Jean-Claude Duvalier, avait reconnu en juin dernier le ministère des affaires étrangères en réponse à la question d'un député.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12956
Estimés à 4,6 millions d'euros, les fonds devaient être débloqués au 1er septembre, trois mois après une première échéance. Le gouvernement helvétique a décidé de maintenir pour douze mois supplémentaires le gel des fonds. Sinon, ils auraient pu être restitués à l'ancien dictateur, a indiqué le porte-parole du gouvernement Oswald Sigg. Jean-Claude Duvalier, qui vit en France, et son entourage sont accusés par le gouvernement haïtien d'avoir détourné plus de 100 millions de dollars sous le couvert d'oeuvres sociales avant la chute du dictateur en 1986. Ces prélèvements systématiques sur des entreprises d'Etat auraient été transférés en partie dans des banques suisses. La demande d'entraide judiciaire d’ Haïti pour récupérer ces fonds n'a jamais abouti. Les autorités suisses ont, en conséquence, décrété en juin 2002 puis en 2005 un gel unilatéral des fonds Duvalier, mais cette mesure expirait une première fois le 2 juin dernier, lorsque la décision d'une première prolongation a été prise in-extremis. Depuis, la Suisse réfléchit même au moyen de confisquer les fonds acquis illégalement par des dirigeants corrompus. Il n'est "pas satisfaisant" de voir que le gouvernement pourrait bientôt être contraint de restituer des avoirs à la famille de Jean-Claude Duvalier, avait reconnu en juin dernier le ministère des affaires étrangères en réponse à la question d'un député.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12956
Haïti-R.Dominicaine : Les migrants haïtiens et leurs descendants revendiquent un traitement plus juste
mardi 21 août 2007
Par Wooldy Edson Louidor
Santo Domingo, 21 août. 07 [AlterPresse] --- Les gouvernements haïtien et dominicain n’ont pas encore inclus dans leur agenda les revendications des migrantes et migrants haïtiens, ainsi que celles de leurs descendants, en faveur d’un traitement plus juste sur le territoire dominicain, estiment des leaders associatifs haïtiens et dominicains d’origine haïtienne qui se sont confiés à AlterPresse.
Les actuels gouvernements d’Haïti et de la République Dominicaine manifestent un intérêt de plus en plus croissant pour intensifier et harmoniser leurs relations diplomatiques, mais ils demeurent « indifférents » à la situation difficile et inhumaine à laquelle les migrants haitiens leurs descendants se trouvent confrontés en République Dominicaine, déclarent ces responsables d’associations rencontrés à Santo Domingo.
Ils critiquent aussi les visites réciproques de plusieurs délégations officielles et la célébration pompeuse de réunions diplomatiques et d’accords binationaux en « faisant totalement fi de nos justes revendications ».
« En définitive, quelles sont les priorités des deux gouvernements en ce qui concerne notre situation ? », se demande l’un d’eux, perplexe.
« Tu ne te rends pas compte que, quand notre président, René Préval, vient en République Dominicaine, nous ne le voyons qu’à la télévision, assis près de Leonel Fernández (son homologue dominicain), en train de manger, de boire et de bavarder ; pourtant, il ne s’approche jamais de nous pour nous saluer, pour nous parler, nous demander comment nous vivons, afin de voir ce qu’il peut faire pour nous qui souffrons de beaucoup de discriminations, d’abus et de violations de droits humains ici », déclare un autre, indigné.
La « stratégie médiatique » des deux administrations dénoncée par des migrants haïtiens
Les actuels chefs d’état, haïtien et dominicain, se sont évertués à tisser et maintenir des relations très cordiales entre eux. Outre des accords binationaux en perspective dans des domaines relatifs à la santé, l’agriculture, l’environnement, le développement, le commerce, etc., les deux présidents n’ont cessé de manifester leur amitié devant la presse et l’opinion publique.
Récemment, d’autres acteurs dominicains et haïtiens, dont des parlementaires, des hommes et des femmes d’affaire, des médecins, des historiens et des artistes, ont emboîté le pas à travers des visites réciproques, des partenariats, des activités conjointement organisées, etc. Ils manifestent leur volonté de contribuer, à partir de leur champ d’action respectif, au rapprochement des deux peuples.
Ce processus visant à harmoniser les relations entre les deux nations est, cependant, considéré par des leaders des associations de migrantes et migrants haïtiens basées dans la capitale dominicaine comme des « actions médiatiques qui ont pour seul objectif de faire croire à tout le monde que tout va bien dans les rapports entre les deux pays, tout en essayant de cacher, de cette manière, la situation d’exploitation, de discrimination et de violations de droits humains vécue au quotidien par les migrantes, les migrants et leurs descendants en République Dominicaine ».
Ce groupe de migrants dénonce aussi « la stratégie des deux gouvernements » qui consistent, à leur avis, à « éluder les thèmes et problèmes considérés comme la pomme de discorde dans les relations haitiano-dominicaines ».
Les conditions infrahumaines de vie et de travail des migrantes et migrants haïtiens en République Dominicaine, ainsi que les violations de leurs droits fondamentaux, les déportations brutales et massives, l’absence de lois et de politiques migratoires justes et claires, la marginalisation sociale, la discrimination raciale, le déni de justice, constituent, selon eux, quelques points délicats que les deux administrations tenteraient d’esquiver et auxquels, pourtant, ces migrants réclament des solutions urgentes.
De plus en plus abandonnés
Les migrantes et migrants haïtiens, interviewés par AlterPresse, se sont prononcés aussi sur le comportement des représentants diplomatiques de leur pays en République Dominicaine. Ils affirment qu’ils se sentent de plus en plus abandonnés par la mission diplomatique haïtienne dans la république voisine.
« Quand les autorités dominicaines commettent une injustice contre nous ou contre d’autres compatriotes et nous nous rendons à l’Ambassade d’Haïti à Santo Domingo pour chercher de l’aide, eux, qui sont supposés nous représenter ici, ne nous prennent pas en considération, ils ne nous écoutent même pas ; ils nous répondent, la majorité des fois, d’un air indifférent, qu’ils ne disposent pas de temps pour se mêler de ces genres d’affaires », se plaint un migrant, l’air découragé.
Un autre fustige l’attitude des fonctionnaires qui « nous demandent beaucoup d’argent, quand nous allons là-bas pour renouveler un passeport ou pour solliciter un papier quelconque afin de nous inscrire à l’Université ou de faire d’autres démarches ». Parfois « ils nous font payer plus que ce que le document coûte réellement », ajoute-t-il.
De leur côté, les Dominicaines et Dominicains d’ascendance haïtienne se lamentent de ce que l’État et le gouvernement dominicains continuent de leur nier le droit à la nationalité dominicaine ; un droit qui, pourtant, est établi par le jus soli (principe selon lequel toute personne a droit à la nationalité du pays où elle est née) reconnu par l’article 11 de la Constitution Dominicaine actuellement en vigueur et renforcé par plusieurs arrêts de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (Cidh), argumentent-ils.
Cet état d’« apatrides » dans lequel ils se trouvent les prive de leurs droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels, les condamnant ainsi à une situation de précarité et de vulnérabilité généralisée, expliquent-ils.
Le défi de regarder l’avenir en apprenant du passé et en étant attentif au présent
« Est-il possible de construire de bonnes relations entre les deux peuples quand nos gouvernements continuent de se montrer de plus en plus insensibles et indifférents aux mauvais traitements qu’on nous inflige actuellement en République Dominicaine ? Ne faisons-nous pas partie des deux peuples ? », s’interrogent des militants d’organisations haïtiennes et dominico-haïtiennes basées à la Capitale dominicaine.
« Quand est-ce qu’il y aura assez d’emplois là-bas (en Haïti) afin que nous puissions retourner y vivre en toute tranquillité, avec dignité et à l’abri de mauvais traitements et même de massacres dont nos ancêtres furent victimes ici (en République Dominicaine) aux temps du président dominicain (Rafael) Trujillo et dont nous continuons de souffrir au compte-gouttes ? », soupire un travailleur migrant haïtien.
Les peuples et gouvernements des deux pays, se partageant une même île, doivent relever le défi de regarder l’avenir en face, tout en apprenant de leur histoire commune et en évitant de répéter les erreurs et monstruosités du passé, tel que le massacre, orchestré en 1937 par le dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo contre des milliers d’Haïtiennes, d’Haïtiens et de Dominicaines et Dominicains d’origine haïtienne et à la peau noire, qui, soixante-dix ans (1937-2007) plus tard, continue d’envenimer les rapports entre les deux nations. [wel gp apr 21/08/2007 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6325
Par Wooldy Edson Louidor
Santo Domingo, 21 août. 07 [AlterPresse] --- Les gouvernements haïtien et dominicain n’ont pas encore inclus dans leur agenda les revendications des migrantes et migrants haïtiens, ainsi que celles de leurs descendants, en faveur d’un traitement plus juste sur le territoire dominicain, estiment des leaders associatifs haïtiens et dominicains d’origine haïtienne qui se sont confiés à AlterPresse.
Les actuels gouvernements d’Haïti et de la République Dominicaine manifestent un intérêt de plus en plus croissant pour intensifier et harmoniser leurs relations diplomatiques, mais ils demeurent « indifférents » à la situation difficile et inhumaine à laquelle les migrants haitiens leurs descendants se trouvent confrontés en République Dominicaine, déclarent ces responsables d’associations rencontrés à Santo Domingo.
Ils critiquent aussi les visites réciproques de plusieurs délégations officielles et la célébration pompeuse de réunions diplomatiques et d’accords binationaux en « faisant totalement fi de nos justes revendications ».
« En définitive, quelles sont les priorités des deux gouvernements en ce qui concerne notre situation ? », se demande l’un d’eux, perplexe.
« Tu ne te rends pas compte que, quand notre président, René Préval, vient en République Dominicaine, nous ne le voyons qu’à la télévision, assis près de Leonel Fernández (son homologue dominicain), en train de manger, de boire et de bavarder ; pourtant, il ne s’approche jamais de nous pour nous saluer, pour nous parler, nous demander comment nous vivons, afin de voir ce qu’il peut faire pour nous qui souffrons de beaucoup de discriminations, d’abus et de violations de droits humains ici », déclare un autre, indigné.
La « stratégie médiatique » des deux administrations dénoncée par des migrants haïtiens
Les actuels chefs d’état, haïtien et dominicain, se sont évertués à tisser et maintenir des relations très cordiales entre eux. Outre des accords binationaux en perspective dans des domaines relatifs à la santé, l’agriculture, l’environnement, le développement, le commerce, etc., les deux présidents n’ont cessé de manifester leur amitié devant la presse et l’opinion publique.
Récemment, d’autres acteurs dominicains et haïtiens, dont des parlementaires, des hommes et des femmes d’affaire, des médecins, des historiens et des artistes, ont emboîté le pas à travers des visites réciproques, des partenariats, des activités conjointement organisées, etc. Ils manifestent leur volonté de contribuer, à partir de leur champ d’action respectif, au rapprochement des deux peuples.
Ce processus visant à harmoniser les relations entre les deux nations est, cependant, considéré par des leaders des associations de migrantes et migrants haïtiens basées dans la capitale dominicaine comme des « actions médiatiques qui ont pour seul objectif de faire croire à tout le monde que tout va bien dans les rapports entre les deux pays, tout en essayant de cacher, de cette manière, la situation d’exploitation, de discrimination et de violations de droits humains vécue au quotidien par les migrantes, les migrants et leurs descendants en République Dominicaine ».
Ce groupe de migrants dénonce aussi « la stratégie des deux gouvernements » qui consistent, à leur avis, à « éluder les thèmes et problèmes considérés comme la pomme de discorde dans les relations haitiano-dominicaines ».
Les conditions infrahumaines de vie et de travail des migrantes et migrants haïtiens en République Dominicaine, ainsi que les violations de leurs droits fondamentaux, les déportations brutales et massives, l’absence de lois et de politiques migratoires justes et claires, la marginalisation sociale, la discrimination raciale, le déni de justice, constituent, selon eux, quelques points délicats que les deux administrations tenteraient d’esquiver et auxquels, pourtant, ces migrants réclament des solutions urgentes.
De plus en plus abandonnés
Les migrantes et migrants haïtiens, interviewés par AlterPresse, se sont prononcés aussi sur le comportement des représentants diplomatiques de leur pays en République Dominicaine. Ils affirment qu’ils se sentent de plus en plus abandonnés par la mission diplomatique haïtienne dans la république voisine.
« Quand les autorités dominicaines commettent une injustice contre nous ou contre d’autres compatriotes et nous nous rendons à l’Ambassade d’Haïti à Santo Domingo pour chercher de l’aide, eux, qui sont supposés nous représenter ici, ne nous prennent pas en considération, ils ne nous écoutent même pas ; ils nous répondent, la majorité des fois, d’un air indifférent, qu’ils ne disposent pas de temps pour se mêler de ces genres d’affaires », se plaint un migrant, l’air découragé.
Un autre fustige l’attitude des fonctionnaires qui « nous demandent beaucoup d’argent, quand nous allons là-bas pour renouveler un passeport ou pour solliciter un papier quelconque afin de nous inscrire à l’Université ou de faire d’autres démarches ». Parfois « ils nous font payer plus que ce que le document coûte réellement », ajoute-t-il.
De leur côté, les Dominicaines et Dominicains d’ascendance haïtienne se lamentent de ce que l’État et le gouvernement dominicains continuent de leur nier le droit à la nationalité dominicaine ; un droit qui, pourtant, est établi par le jus soli (principe selon lequel toute personne a droit à la nationalité du pays où elle est née) reconnu par l’article 11 de la Constitution Dominicaine actuellement en vigueur et renforcé par plusieurs arrêts de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (Cidh), argumentent-ils.
Cet état d’« apatrides » dans lequel ils se trouvent les prive de leurs droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels, les condamnant ainsi à une situation de précarité et de vulnérabilité généralisée, expliquent-ils.
Le défi de regarder l’avenir en apprenant du passé et en étant attentif au présent
« Est-il possible de construire de bonnes relations entre les deux peuples quand nos gouvernements continuent de se montrer de plus en plus insensibles et indifférents aux mauvais traitements qu’on nous inflige actuellement en République Dominicaine ? Ne faisons-nous pas partie des deux peuples ? », s’interrogent des militants d’organisations haïtiennes et dominico-haïtiennes basées à la Capitale dominicaine.
« Quand est-ce qu’il y aura assez d’emplois là-bas (en Haïti) afin que nous puissions retourner y vivre en toute tranquillité, avec dignité et à l’abri de mauvais traitements et même de massacres dont nos ancêtres furent victimes ici (en République Dominicaine) aux temps du président dominicain (Rafael) Trujillo et dont nous continuons de souffrir au compte-gouttes ? », soupire un travailleur migrant haïtien.
Les peuples et gouvernements des deux pays, se partageant une même île, doivent relever le défi de regarder l’avenir en face, tout en apprenant de leur histoire commune et en évitant de répéter les erreurs et monstruosités du passé, tel que le massacre, orchestré en 1937 par le dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo contre des milliers d’Haïtiennes, d’Haïtiens et de Dominicaines et Dominicains d’origine haïtienne et à la peau noire, qui, soixante-dix ans (1937-2007) plus tard, continue d’envenimer les rapports entre les deux nations. [wel gp apr 21/08/2007 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6325
Adoption et trafic d'enfants en Haïti:
Haiti : Après 2 ans d’enfer dans un orphelinat… Une cinquantaine d’enfants retrouvent leurs familles à Jérémie
mardi 21 août 2007
Jérémie (Haiti), 21 août. 07 [AlterPresse] --- Les responsables locaux du Ministère des affaires sociales à Jérémie (Sud-ouest) ont remis à leurs parents la semaine dernière une cinquantaine d’enfants qui avaient été confiés à des représentants d’un orphelinat à Port-au-Prince dénommé « Souris d’Amour ».
Après deux ans passés dans cette crèche, ces enfants sont pour la plupart méconnaissables. Leur état de santé s’est dégradé.
C’est à la suite de démarches menées conjointement par le Ministère des affaires sociales, l’Organisation internationale de la migration (OIM) et l’Initiative départementale contre la traite et le trafic d’enfants (IDETT) que ces enfants ont pu être retrouvés et remis à leurs parents, a fait savoir le directeur des affaires sociales à Jérémie, Joël Jean Baptiste.
Les parents venus accueillir leurs enfants, tout en se réjouissant d’avoir pu retrouver ces derniers, étaient très attristés par leur état de santé. Ces pères et mères de famille demandent à l’Etat haïtien de les assister. [vs gp apr 21/08/2007 14:40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6324
mardi 21 août 2007
Jérémie (Haiti), 21 août. 07 [AlterPresse] --- Les responsables locaux du Ministère des affaires sociales à Jérémie (Sud-ouest) ont remis à leurs parents la semaine dernière une cinquantaine d’enfants qui avaient été confiés à des représentants d’un orphelinat à Port-au-Prince dénommé « Souris d’Amour ».
Après deux ans passés dans cette crèche, ces enfants sont pour la plupart méconnaissables. Leur état de santé s’est dégradé.
C’est à la suite de démarches menées conjointement par le Ministère des affaires sociales, l’Organisation internationale de la migration (OIM) et l’Initiative départementale contre la traite et le trafic d’enfants (IDETT) que ces enfants ont pu être retrouvés et remis à leurs parents, a fait savoir le directeur des affaires sociales à Jérémie, Joël Jean Baptiste.
Les parents venus accueillir leurs enfants, tout en se réjouissant d’avoir pu retrouver ces derniers, étaient très attristés par leur état de santé. Ces pères et mères de famille demandent à l’Etat haïtien de les assister. [vs gp apr 21/08/2007 14:40]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6324
Quatre présumés narcotrafiquants dont une haïtienne arrêtés à Jimanì
Arrivés de Port-au-Prince, ils ont été surpris à la frontière haïtiano-dominicaine en possession d’un paquet de marijuana
mardi 21 août 2007,
Radio Kiskeya
Le chauffeur d’un autobus et trois passagers en provenance de Port-au-Prince ont été arrêtés mardi à Jimanì, ville située à la frontière haïtiano-dominicaine, en possession d’un paquet de marijuana, rapporte le quotidien dominicain El Caribe.
Trois ressortissants dominicains, Almed Rafael Gàmez, Manuel Antonio Bàez et Gerson Filomeno Yedys et une haïtienne, Sonia Racine, ont été appréhendés par des agents de la Direction nationale dominicaine de contrôle des drogues (DNCD), du J-2 des Forces Armées et de la direction générale des douanes.
Le groupe rentrait à Santo Domingo à bord d’un autobus de la compagnie dénommée Asobus après un séjour dans la capitale hattienne.
La drogue a été découverte dans un sac à main.
L’affaire a été confiée au chef du parquet de Jimanì, Rudy Medrano Pérez, qui, lui-même, doit l’acheminer à un juge d’instruction. Les quatre présumés trafiquants de drogue devraient être jugés bientôt.
Au cours de la même journée de mardi, une curaçaolaise en partance pour l’Italie a été arrêtée à l’aéroport Las Américas parce qu’elle transportait des dizaines de boules de crack dans son estomac.
Les raids contre les narcotrafiquants se sont nettement accentués ces derniers mois en République Dominicaine, l’un des principaux territoires de transit de la région avec Haïti. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4003
mardi 21 août 2007,
Radio Kiskeya
Le chauffeur d’un autobus et trois passagers en provenance de Port-au-Prince ont été arrêtés mardi à Jimanì, ville située à la frontière haïtiano-dominicaine, en possession d’un paquet de marijuana, rapporte le quotidien dominicain El Caribe.
Trois ressortissants dominicains, Almed Rafael Gàmez, Manuel Antonio Bàez et Gerson Filomeno Yedys et une haïtienne, Sonia Racine, ont été appréhendés par des agents de la Direction nationale dominicaine de contrôle des drogues (DNCD), du J-2 des Forces Armées et de la direction générale des douanes.
Le groupe rentrait à Santo Domingo à bord d’un autobus de la compagnie dénommée Asobus après un séjour dans la capitale hattienne.
La drogue a été découverte dans un sac à main.
L’affaire a été confiée au chef du parquet de Jimanì, Rudy Medrano Pérez, qui, lui-même, doit l’acheminer à un juge d’instruction. Les quatre présumés trafiquants de drogue devraient être jugés bientôt.
Au cours de la même journée de mardi, une curaçaolaise en partance pour l’Italie a été arrêtée à l’aéroport Las Américas parce qu’elle transportait des dizaines de boules de crack dans son estomac.
Les raids contre les narcotrafiquants se sont nettement accentués ces derniers mois en République Dominicaine, l’un des principaux territoires de transit de la région avec Haïti. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4003
Le père Edner Devalcin rattrapé dans sa tombe par son passé controversé
Dans un déballage sans précédent au Sénat, la chanteuse Yolette Lagrandeur a affirmé qu’elle et de nombreuses jeunes filles ont été contaminées par le prêtre Lavalas décédé récemment du Sida ; informés de cette situation scandaleuse, Mgr Serge Miot et des prêtres n’auraient jamais réagi ; la transmission volontaire du Sida bientôt un crime
mardi 21 août 2007,
Radio Kiskeya
Un mois exactement après le décès du prêtre Lavalas Edner Devalcin, son ex-petite amie, la chanteuse Yolette Lagrandeur, séropositive depuis un certain temps, a témoigné mardi devant le Sénat haïtien sur sa cohabitation infernale avec le défunt et la responsabilité présumée de ce dernier dans la transmission du virus du Sida à une quantité de jeunes filles.
Invitée par la commission justice et sécurité de la Chambre haute à exposer l’ampleur de son drame existentiel dans le cadre d’une séance publique, Mme Lagrandeur a décrit avec un luxe de détails les traits surprenants de la personnalité et de l’état mental du religieux. Avec une tristesse infinie dans sa voix et dans ses yeux, mais parvenant à surmonter son émotion, elle a accusé le père Devalcin de l’avoir délibérément infectée, brutalisée, terrorisée et humiliée.
Le témoignage accablant de l’artiste a parfaitement concordé avec ses récentes déclarations sur les ondes de Radio Kiskeya dans lesquelles elle avait révélé les épisodes dramatiques de sa vie de femme battue, jetée en prison, hospitalisée et menacée de mort par le curé qui n’hésitait pas à utiliser son revolver pour se faire obéir. Dans un langage résolument direct et sans fard, Yolette Lagrandeur a étalé au grand jour la violence, la haine, l’égocentrisme et l’autoritarisme qui, selon elle, caractérisaient le personnage. Elle l’a présenté comme un obsédé sexuel qui se servait de l’autorité morale de ses fonctions sacerdotales et de sa puissance politique sous le régime Lavalas pour multiplier ses conquêtes féminines et propager parmi ses partenaires la maladie dont il souffrait depuis des années.
"Si je meurs aujourd’hui, il faut savoir que ce n’est pas le Sida qui en sera directement responsable, mais de préférence les nombreux coups que le père Devalcin m’a assénés notamment aux temporaux", a déclaré la jeune femme venue spécialement des Etats-Unis pour répondre à l’invitation des Sénateurs. Des mesures de sécurité spéciales ont dû être adoptées par le directeur général de la police, Mario Andrésol, pour rendre possibles le voyage et son séjour en Haïti.
Dans son exposé, l’ancienne chanteuse du groupe Racine Tokay a accusé nommément l’Archevêque coadjuteur de Port-au-Prince, Mgr Serge Miot et des prêtres dont Madelon Eustache de n’avoir rien fait pour neutraliser Edner Devalcin et bloquer son entreprise de destruction alors qu’ils étaient au courant de ses activités sexuelles débridées. Le silence des autorités ecclésiastiques a permis au disparu de draguer en toute impunité et d’infecter de nombreuses demoiselles de son ancienne paroisse de Saintard, près de l’Arcahaie (nord).
Des chanteuses de Tokay seraient également aujourd’hui séropositives.
La plaignante, qui s’est déjà constituée partie civile, a également accusé Gladys Sénat de l’avoir précipitée avec cynisme dans les bras du prêtre.
Bonne samaritaine, Yolette Lagrandeur souhaite pouvoir enrayer la multiplication des séropositifs victimes de la méchanceté des uns et des autres. Mais, au nom des torts irréparables qu’elle a subis, elle exige justice et réparation.
A l’issue de l’audition, le Sénateur Youri Latortue, président de la commission justice et sécurité, a annoncé l’ouverture d’une enquête parlementaire sur le dossier et la présentation prochaine d’une proposition de loi visant à faire de la transmission volontaire du VIH/Sida un crime impliquant des dispositions pénales draconiennes. Le leader de Latibonit Ann Aksyon (LAA) s’est déclaré profondément choqué par les révélations de Yolette Lagrandeur. Il estime qu’elles constituent une mise en accusation de l’Etat haïtien et de l’église catholique dont les pouvoirs ont été utilisés, dans ce cas comme dans d’autres, à des fins personnelles et contraires à leur mission.
Les Sénateurs ont compati au sort de l’artiste et promis de l’accompagner dans sa lutte pour la vie.
Selon la version officielle, Edner Devalcin, 56 ans, est décédé de mort naturelle le 23 juillet dernier à l’hôpital Saint François de Salles. Mais, Yolette Lagrandeur soutient qu’il s’est au contraire suicidé en avalant des barbituriques pour mettre fin à ses souffrances.
Ses funérailles ont été chantées le 6 août.
Très proche de Jean-Bertrand Aristide et idéologue déclaré de Lavalas, Devalcin, "tonton" pour les intimes, faisait partie d’un groupe de prêtres qui étaient profondément liés à l’ancien régime. Officiellement attachés à leurs conditions d’hommes d’église, ils ont montré un appétit vorace pour le pouvoir et ses attributs locaux, la foule, la violence, le sexe et l’argent. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4002
mardi 21 août 2007,
Radio Kiskeya
Un mois exactement après le décès du prêtre Lavalas Edner Devalcin, son ex-petite amie, la chanteuse Yolette Lagrandeur, séropositive depuis un certain temps, a témoigné mardi devant le Sénat haïtien sur sa cohabitation infernale avec le défunt et la responsabilité présumée de ce dernier dans la transmission du virus du Sida à une quantité de jeunes filles.
Invitée par la commission justice et sécurité de la Chambre haute à exposer l’ampleur de son drame existentiel dans le cadre d’une séance publique, Mme Lagrandeur a décrit avec un luxe de détails les traits surprenants de la personnalité et de l’état mental du religieux. Avec une tristesse infinie dans sa voix et dans ses yeux, mais parvenant à surmonter son émotion, elle a accusé le père Devalcin de l’avoir délibérément infectée, brutalisée, terrorisée et humiliée.
Le témoignage accablant de l’artiste a parfaitement concordé avec ses récentes déclarations sur les ondes de Radio Kiskeya dans lesquelles elle avait révélé les épisodes dramatiques de sa vie de femme battue, jetée en prison, hospitalisée et menacée de mort par le curé qui n’hésitait pas à utiliser son revolver pour se faire obéir. Dans un langage résolument direct et sans fard, Yolette Lagrandeur a étalé au grand jour la violence, la haine, l’égocentrisme et l’autoritarisme qui, selon elle, caractérisaient le personnage. Elle l’a présenté comme un obsédé sexuel qui se servait de l’autorité morale de ses fonctions sacerdotales et de sa puissance politique sous le régime Lavalas pour multiplier ses conquêtes féminines et propager parmi ses partenaires la maladie dont il souffrait depuis des années.
"Si je meurs aujourd’hui, il faut savoir que ce n’est pas le Sida qui en sera directement responsable, mais de préférence les nombreux coups que le père Devalcin m’a assénés notamment aux temporaux", a déclaré la jeune femme venue spécialement des Etats-Unis pour répondre à l’invitation des Sénateurs. Des mesures de sécurité spéciales ont dû être adoptées par le directeur général de la police, Mario Andrésol, pour rendre possibles le voyage et son séjour en Haïti.
Dans son exposé, l’ancienne chanteuse du groupe Racine Tokay a accusé nommément l’Archevêque coadjuteur de Port-au-Prince, Mgr Serge Miot et des prêtres dont Madelon Eustache de n’avoir rien fait pour neutraliser Edner Devalcin et bloquer son entreprise de destruction alors qu’ils étaient au courant de ses activités sexuelles débridées. Le silence des autorités ecclésiastiques a permis au disparu de draguer en toute impunité et d’infecter de nombreuses demoiselles de son ancienne paroisse de Saintard, près de l’Arcahaie (nord).
Des chanteuses de Tokay seraient également aujourd’hui séropositives.
La plaignante, qui s’est déjà constituée partie civile, a également accusé Gladys Sénat de l’avoir précipitée avec cynisme dans les bras du prêtre.
Bonne samaritaine, Yolette Lagrandeur souhaite pouvoir enrayer la multiplication des séropositifs victimes de la méchanceté des uns et des autres. Mais, au nom des torts irréparables qu’elle a subis, elle exige justice et réparation.
A l’issue de l’audition, le Sénateur Youri Latortue, président de la commission justice et sécurité, a annoncé l’ouverture d’une enquête parlementaire sur le dossier et la présentation prochaine d’une proposition de loi visant à faire de la transmission volontaire du VIH/Sida un crime impliquant des dispositions pénales draconiennes. Le leader de Latibonit Ann Aksyon (LAA) s’est déclaré profondément choqué par les révélations de Yolette Lagrandeur. Il estime qu’elles constituent une mise en accusation de l’Etat haïtien et de l’église catholique dont les pouvoirs ont été utilisés, dans ce cas comme dans d’autres, à des fins personnelles et contraires à leur mission.
Les Sénateurs ont compati au sort de l’artiste et promis de l’accompagner dans sa lutte pour la vie.
Selon la version officielle, Edner Devalcin, 56 ans, est décédé de mort naturelle le 23 juillet dernier à l’hôpital Saint François de Salles. Mais, Yolette Lagrandeur soutient qu’il s’est au contraire suicidé en avalant des barbituriques pour mettre fin à ses souffrances.
Ses funérailles ont été chantées le 6 août.
Très proche de Jean-Bertrand Aristide et idéologue déclaré de Lavalas, Devalcin, "tonton" pour les intimes, faisait partie d’un groupe de prêtres qui étaient profondément liés à l’ancien régime. Officiellement attachés à leurs conditions d’hommes d’église, ils ont montré un appétit vorace pour le pouvoir et ses attributs locaux, la foule, la violence, le sexe et l’argent. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4002
Marche pacifique de la Fondation 30 septembre en faveur de Lovinsky Pierre Antoine
Mardi 21 août 2007,
Radio Kiskeya
La Fondation 30 septembre a annoncé l’organisation d’une marche pacifique mercredi à Port-au-Prince en vue de réclamer la libération de son coordonnateur, Lovinsky Pierre Antoine, enlevé depuis dimanche dernier selon ses proches.
Lors d’une conférence de presse mardi, le numéro deux de l’organisation pro Lavalas, Wilson Mésilien, a invité tous les secteurs à se joindre à cette mobilisation afin de mettre la pression à la fois sur les ravisseurs et les autorités.
Il a exhorté ceux qui retiennent M. Pierre Antoine à le relâcher immédiatement, car "en tant que défenseur des droits humains, il peut leur être utile aussi". Dans le même temps, Mésilien a reproché aux forces de l’ordre de n’avoir pas jusqu’à présent utilisé les moyens dont elles disposent pour mettre fin à la prise d’otage. Un appel a été lancé dans ce sens au Président René Préval, au Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et à la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Une rançon de 300.000 dollars serait réclamée.
Lundi, l’un des porte-parole de la base de Fanmi Lavalas, Deshomme Présengloire, avait également exigé des autorités le retour dans sa famille de Lovinsky Pierre Antoine après une déclaration menaçante de son collègue Jean-Marie Samedy, assimilable à un appel à la violence.
Lovinsky Pierre Antoine, qui à l’origine était censé défendre les victimes du coup d’Etat de 1991 à travers la Fondation 30 septembre, est aujourd’hui un des dirigeants de Fanmi Lavalas. Il serait d’ailleurs, l’un des candidats désignés de ce parti aux élections prévues à la fin de l’année dans le cadre du renouvellement du tiers du Sénat.
D’autre part, la cellule des organisations de base de Fanmi Lavalas se félicite du retour après un an et demi d’absence du père Gérard Jean-Juste, officiellement parti en janvier 2006 pour se faire soigner aux Etats-Unis.
Représentant attitré d’Aristide depuis son exil en février 2004, le prêtre est accusé d’implication dans l’enlèvement suivi de l’assassinat du journaliste Jacques Roche, le 14 juillet 2005. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4005
Radio Kiskeya
La Fondation 30 septembre a annoncé l’organisation d’une marche pacifique mercredi à Port-au-Prince en vue de réclamer la libération de son coordonnateur, Lovinsky Pierre Antoine, enlevé depuis dimanche dernier selon ses proches.
Lors d’une conférence de presse mardi, le numéro deux de l’organisation pro Lavalas, Wilson Mésilien, a invité tous les secteurs à se joindre à cette mobilisation afin de mettre la pression à la fois sur les ravisseurs et les autorités.
Il a exhorté ceux qui retiennent M. Pierre Antoine à le relâcher immédiatement, car "en tant que défenseur des droits humains, il peut leur être utile aussi". Dans le même temps, Mésilien a reproché aux forces de l’ordre de n’avoir pas jusqu’à présent utilisé les moyens dont elles disposent pour mettre fin à la prise d’otage. Un appel a été lancé dans ce sens au Président René Préval, au Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et à la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Une rançon de 300.000 dollars serait réclamée.
Lundi, l’un des porte-parole de la base de Fanmi Lavalas, Deshomme Présengloire, avait également exigé des autorités le retour dans sa famille de Lovinsky Pierre Antoine après une déclaration menaçante de son collègue Jean-Marie Samedy, assimilable à un appel à la violence.
Lovinsky Pierre Antoine, qui à l’origine était censé défendre les victimes du coup d’Etat de 1991 à travers la Fondation 30 septembre, est aujourd’hui un des dirigeants de Fanmi Lavalas. Il serait d’ailleurs, l’un des candidats désignés de ce parti aux élections prévues à la fin de l’année dans le cadre du renouvellement du tiers du Sénat.
D’autre part, la cellule des organisations de base de Fanmi Lavalas se félicite du retour après un an et demi d’absence du père Gérard Jean-Juste, officiellement parti en janvier 2006 pour se faire soigner aux Etats-Unis.
Représentant attitré d’Aristide depuis son exil en février 2004, le prêtre est accusé d’implication dans l’enlèvement suivi de l’assassinat du journaliste Jacques Roche, le 14 juillet 2005. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4005
Des responsables de syndicats critiquent le programme de privatisation du gouvernement et estiment que les autorités n'ont aucun plan réel d'améliorat
Port-au-Prince, le 21 Août 2007 ; (AHP) ; Des responsables de syndicats ont estimé mardi que l'administration Préval-Alexis n'avait aucun plan réel visant à améliorer les conditions de vie des citoyens haïtiens.
Ces syndicalistes réagissaient, lors d'une conférence de presse, sur le processus de privatisation des entreprises publiques enclenché par l'équipe au pouvoir.
L'aliénation des entreprises de l'Etat dont la Téléco, l'Electricité d'Haïti et l'Autorité portuaire nationale (APN), ne vise pas l'amélioration de la qualité de vie de la population, a fait savoir Gassandy Brave, un des responsables du syndicat des employés de la compagnie nationale de téléphone (Téléco) qui appelle ainsi, les employés des entreprises visées à se mobiliser pour barrer la route à ce processus.
Il a souligné que la privatisation n'a jamais profité aux pays qui en ont fait l'expérience, tout en étant plus avancés économiquement que le notre.
En renvoyant arbitrairement, a-t-il dit, plus de 1500 employés de la Téléco, le gouvernement est en train de mener une lutte contre la population et le mouvement syndical.
Pour sa part, un responsable du MODEP, Guy Numa, a fait savoir que tout un ensemble d'activités ont déjà été organisées par des organisations syndicales et sociales dans le but de porter la population à se soulever contre le processus de privatisation des entreprises de l'Etat.
Cet ancien activiste du mouvement GNB a affirmé qu'une lettre ouverte a été acheminée la semaine dernière aux parlementaires pour leur demander d'assumer leurs responsabilités dans le dossier de la privatisation.
« Ni les parlementaires qui ont les prérogatives d'exercer un contrôle sur l'exécutif, ni la population n'ont été consultés par le gouvernement au moment de mettre en mouvement la machine de la privatisation, a dit M. Numa qui promet que les responsables seront obligés de revoir leur politique.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Ces syndicalistes réagissaient, lors d'une conférence de presse, sur le processus de privatisation des entreprises publiques enclenché par l'équipe au pouvoir.
L'aliénation des entreprises de l'Etat dont la Téléco, l'Electricité d'Haïti et l'Autorité portuaire nationale (APN), ne vise pas l'amélioration de la qualité de vie de la population, a fait savoir Gassandy Brave, un des responsables du syndicat des employés de la compagnie nationale de téléphone (Téléco) qui appelle ainsi, les employés des entreprises visées à se mobiliser pour barrer la route à ce processus.
Il a souligné que la privatisation n'a jamais profité aux pays qui en ont fait l'expérience, tout en étant plus avancés économiquement que le notre.
En renvoyant arbitrairement, a-t-il dit, plus de 1500 employés de la Téléco, le gouvernement est en train de mener une lutte contre la population et le mouvement syndical.
Pour sa part, un responsable du MODEP, Guy Numa, a fait savoir que tout un ensemble d'activités ont déjà été organisées par des organisations syndicales et sociales dans le but de porter la population à se soulever contre le processus de privatisation des entreprises de l'Etat.
Cet ancien activiste du mouvement GNB a affirmé qu'une lettre ouverte a été acheminée la semaine dernière aux parlementaires pour leur demander d'assumer leurs responsabilités dans le dossier de la privatisation.
« Ni les parlementaires qui ont les prérogatives d'exercer un contrôle sur l'exécutif, ni la population n'ont été consultés par le gouvernement au moment de mettre en mouvement la machine de la privatisation, a dit M. Numa qui promet que les responsables seront obligés de revoir leur politique.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Situation de grande tension lundi à Aquin lors d'une manifestation des habitants pour réclamer l'électricité au lendemain du passage de Dean
Aquin, le 21 août 2007 ;(AHP)- Les habitants de la commune d'Aquin avec à leur tête le député de la circonscription, Emmanuel Fritz Bourjolly, ont manifesté lundi pour réclamer des autorités gouvernementales, de l'essence pour faire fonctionner les génératrices qui alimentent la ville en électricité.
De nombreux secteurs jugent anormal et très grave que les habitants d'Aquin aient organisé un tel mouvement au lendemain du passage d'un cyclone, pendant que les autorités s'apprêtaient à acheminer de l'aide aux régions sinistrées.
Ils ont assimilé à de l'irresponsabilité la participation du député à un tel mouvement. C'est ce dernier qui aurait signé la note informant de la manifestation.
Selon le député, les manifestants n'entendaient par bloquer les véhicules qui devaient transporter de l'aide aux victimes de Dean mais ont entrepris leur mouvement pour forcer les autorités à assumer leurs responsabilités.
M. Bourjolly a déploré le fait que les autorités, au lieu d'approcher la population à l'amiable, ont dépêché des policiers haïtiens et des soldats onusiens pour disperser la foule par la force, ce qui a occasionné des blessés, a-t-il déploré.
C'est de fait la PNH et la MINUSTAH qui sont intervenus pour débloquer la route.
Des jets de pierres et de bouteilles ont répondu aux tirs en l'air des forces de l'ordre, mettant en danger la vie de la population et des voyageurs qui se trouvaient sur la route.
La population d'Aquin serait privée d'électricité depuis plus d'une année faute de carburant, a dit M. Bourjolly qui dit compter sur la bonne volonté du gouvernement pour résoudre définitivement ce problème, pour éviter a-t-il dit, la répétition de pareilles situations.
Selon certaines informations, c'est la communauté aquinoise de l'étranger qui aurait fait l'acquisition des génératrices qui fonctionnent à Aquin.
Et tout ce que la population réclame c'est du carburant pour les faire fonctionner.
AHP 21 août 2007 1:35 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
De nombreux secteurs jugent anormal et très grave que les habitants d'Aquin aient organisé un tel mouvement au lendemain du passage d'un cyclone, pendant que les autorités s'apprêtaient à acheminer de l'aide aux régions sinistrées.
Ils ont assimilé à de l'irresponsabilité la participation du député à un tel mouvement. C'est ce dernier qui aurait signé la note informant de la manifestation.
Selon le député, les manifestants n'entendaient par bloquer les véhicules qui devaient transporter de l'aide aux victimes de Dean mais ont entrepris leur mouvement pour forcer les autorités à assumer leurs responsabilités.
M. Bourjolly a déploré le fait que les autorités, au lieu d'approcher la population à l'amiable, ont dépêché des policiers haïtiens et des soldats onusiens pour disperser la foule par la force, ce qui a occasionné des blessés, a-t-il déploré.
C'est de fait la PNH et la MINUSTAH qui sont intervenus pour débloquer la route.
Des jets de pierres et de bouteilles ont répondu aux tirs en l'air des forces de l'ordre, mettant en danger la vie de la population et des voyageurs qui se trouvaient sur la route.
La population d'Aquin serait privée d'électricité depuis plus d'une année faute de carburant, a dit M. Bourjolly qui dit compter sur la bonne volonté du gouvernement pour résoudre définitivement ce problème, pour éviter a-t-il dit, la répétition de pareilles situations.
Selon certaines informations, c'est la communauté aquinoise de l'étranger qui aurait fait l'acquisition des génératrices qui fonctionnent à Aquin.
Et tout ce que la population réclame c'est du carburant pour les faire fonctionner.
AHP 21 août 2007 1:35 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
La Fondation 30 septembre organise ce mercredi une marche pacifique pour réclamer le retour sain et sauf de leur coordonnateur porté disparu depuis le
Port-au-Prince, le 21 août 2007 ;(AHP)- La Fondation 30 Septembre a annoncé pour ce mercredi l'organisation d'une marche pacifique, dans les rues de Port-au-Prince, pour réclamer la libération du coordonnateur général de l'organisation, Lorvensky Pierre Antoine.
M. Pierre Antoine a laissé sa maison depuis le 12 août dernier et le véhicule à bord duquel il se trouvait a été retrouvé dans la zone de Delmas.
Lors d'une conférence de presse, le coordonnateur adjoint de la Fondation, Wilson Mésilien, a déclaré que Lorvinsky Pierre Antoine doit rejoindre sain et sauf les membres de sa famille.
Il appelle les autorités haïtiennes et la communauté internationale via la MINUSTAH, à assumer leurs responsabilités pour faire toute la lumière sur la disparition de M. Pierre-Antoine.
Wilson Mésilien dit compter également sur la collaboration de tous les autres secteurs en participant à la marche pacifique de mercredi.
Les manifestants auront à faire 7 tours du palais présidentiel avec des bougies allumées une façon d'inviter l'Exécutif à œuvrer à l'instauration d'un système de justice qui accorde une égale importance aux différents secteurs du pays, a dit M. Mésilien.
Dans ses plus récentes interventions, Lovinski Pierre-Antoine réclamait justice pour les victimes d'exactions et de massacres sous le régime Latortue, la libération des prisonniers politiques incarcérés depuis 2004 et le départ de la MINUSTAH.
AHP 21 août 2007 1:05 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
M. Pierre Antoine a laissé sa maison depuis le 12 août dernier et le véhicule à bord duquel il se trouvait a été retrouvé dans la zone de Delmas.
Lors d'une conférence de presse, le coordonnateur adjoint de la Fondation, Wilson Mésilien, a déclaré que Lorvinsky Pierre Antoine doit rejoindre sain et sauf les membres de sa famille.
Il appelle les autorités haïtiennes et la communauté internationale via la MINUSTAH, à assumer leurs responsabilités pour faire toute la lumière sur la disparition de M. Pierre-Antoine.
Wilson Mésilien dit compter également sur la collaboration de tous les autres secteurs en participant à la marche pacifique de mercredi.
Les manifestants auront à faire 7 tours du palais présidentiel avec des bougies allumées une façon d'inviter l'Exécutif à œuvrer à l'instauration d'un système de justice qui accorde une égale importance aux différents secteurs du pays, a dit M. Mésilien.
Dans ses plus récentes interventions, Lovinski Pierre-Antoine réclamait justice pour les victimes d'exactions et de massacres sous le régime Latortue, la libération des prisonniers politiques incarcérés depuis 2004 et le départ de la MINUSTAH.
AHP 21 août 2007 1:05 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Des parlementaires réclament une main levée d'écrou en faveur du PDGT de la Haitel: le sénateur Anacacis dit regretter la légèreté qui entoure le trai
Port-au-Prince, le 20 Août 2007 ; (AHP)- Plusieurs parlementaires ont réclamé lundi une main levée d'écrou en faveur du PDGT de la Haitel mis aux arrêts depuis 3 mois sous l'accusation d'implication dans la faillite présumée de la banque privée Socabank.
"Il n'est pas normal que M. Ciné soit privée de sa liberté pendant tout ce temps, alors qu'il n'y a encore aucune évidence de sa culpabilité, a fait savoir le sénateur Jean Hector Anacacis dénonçant la gestion de ce dossier par les autorités.
Selon lui, le PDG de la Haïtel aurait du être frappé d'une mesure d'interdiction de départ jusqu'à ce que le dossier soit clos.
Et s'il est reconnu coupable des accusations qui pèsent contre lui, l'Etat pourrait procéder à la saisie d'une partie de ses biens, a indiqué le parlementaire.
Il a ajouté que dans le cas contraire, l'homme d'affaire serait en situation d'engager une poursuite judiciaire contre l'Etat et réclamer des dommages et intérêts, car cette détention préventive qui n'en finit pas affecte de façon considérable le fonctionnement de sa société et pourrait même causer sa faillite.
Plusieurs secteurs ont fait savoir que le sort fait à Ciné actuellement hospitalisé est en partie lié à un règlement de compte.
Anacacis a dit regretter par ailleurs que les dossiers relatifs à certains cas de corruption soient traités avec beaucoup de légèreté.
Réagissant sur le cas de l'ancien président de la Chambre de Commerce et d'industrie invité jeudi au parquet, le sénateur estime que les autorités devraient se montrer prudentes dans le traitement des dossiers impliquant des investisseurs.
La lutte contre la corruption est importante pour le développement du pays et marche de pair avec le projet de société du gouvernement qui entend créer des conditions favorables à une amélioration de la qualité de vie des citoyens haïtiens.
Toutefois, il y a, a-t-il dit, une forme de traitement pour les hommes d'affaires impliqués dans la corruption.
Il a suggéré entre autres que ces derniers paient une caution qui servirait à réaliser des projets en faveur de la communauté haïtienne
Il existe, selon M. Anacacis, un réseau mafieux dans l'administration publique que les autorités doivent démanteler dans le cadre d'une lutte efficace contre la corruption.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Commentaires :
L’AHP a pêché par omission en oubliant de replacer dans ce contexte le scandale qui a éclaboussé certains membres du sénat suivant des accusations d’un membre de ce corps qui avait pointé du doigt certains confrères qui auraient acceptés des pots de vin pour voter une résolution en faveur de la socabank.
La commission d’enquêtes crées par les membres de ce sénat avait rendu compte des résultats qui ont eu du mal a convaincre de la bonne conduite des sénateurs accusés !
"Il n'est pas normal que M. Ciné soit privée de sa liberté pendant tout ce temps, alors qu'il n'y a encore aucune évidence de sa culpabilité, a fait savoir le sénateur Jean Hector Anacacis dénonçant la gestion de ce dossier par les autorités.
Selon lui, le PDG de la Haïtel aurait du être frappé d'une mesure d'interdiction de départ jusqu'à ce que le dossier soit clos.
Et s'il est reconnu coupable des accusations qui pèsent contre lui, l'Etat pourrait procéder à la saisie d'une partie de ses biens, a indiqué le parlementaire.
Il a ajouté que dans le cas contraire, l'homme d'affaire serait en situation d'engager une poursuite judiciaire contre l'Etat et réclamer des dommages et intérêts, car cette détention préventive qui n'en finit pas affecte de façon considérable le fonctionnement de sa société et pourrait même causer sa faillite.
Plusieurs secteurs ont fait savoir que le sort fait à Ciné actuellement hospitalisé est en partie lié à un règlement de compte.
Anacacis a dit regretter par ailleurs que les dossiers relatifs à certains cas de corruption soient traités avec beaucoup de légèreté.
Réagissant sur le cas de l'ancien président de la Chambre de Commerce et d'industrie invité jeudi au parquet, le sénateur estime que les autorités devraient se montrer prudentes dans le traitement des dossiers impliquant des investisseurs.
La lutte contre la corruption est importante pour le développement du pays et marche de pair avec le projet de société du gouvernement qui entend créer des conditions favorables à une amélioration de la qualité de vie des citoyens haïtiens.
Toutefois, il y a, a-t-il dit, une forme de traitement pour les hommes d'affaires impliqués dans la corruption.
Il a suggéré entre autres que ces derniers paient une caution qui servirait à réaliser des projets en faveur de la communauté haïtienne
Il existe, selon M. Anacacis, un réseau mafieux dans l'administration publique que les autorités doivent démanteler dans le cadre d'une lutte efficace contre la corruption.
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Commentaires :
L’AHP a pêché par omission en oubliant de replacer dans ce contexte le scandale qui a éclaboussé certains membres du sénat suivant des accusations d’un membre de ce corps qui avait pointé du doigt certains confrères qui auraient acceptés des pots de vin pour voter une résolution en faveur de la socabank.
La commission d’enquêtes crées par les membres de ce sénat avait rendu compte des résultats qui ont eu du mal a convaincre de la bonne conduite des sénateurs accusés !
Le directeur général de L'ULCC estime utopique la réduction de la pauvreté d'ici 2015 en Haïti, si l'on ne s'attaque pas sérieusement au problème de l
Port-au-Prince, le 20 août 2007 ;(AHP)- Le directeur général de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), Amos Durosier, a fait savoir lundi qu'il était utopique de penser pouvoir lancer le pays sur les rails du développement et réduire la pauvreté d'ici 2015 en Haïti, si l'on ne s'attaque pas sérieusement au problème de la corruption.
M. Durosier intervenait au Karibe Convention Center à Port-au-Prince, à l'occasion de l'ouverture d'un colloque de 4 jours, sur les stratégies nationales à mettre en place dans le cadre de la lutte anti-corruption.
L'éradication de la corruption est devenue, a-t-il dit, une priorité pour le gouvernement haïtien.
"Il nous faut passer de l'ère des conflits et des luttes intestines sans grandeur à une ère de bonne gestion publique et de développement économique, a lancé M. Durosier, soulignant l'engagement du président René Préval à lutter contre la corruption dans le pays.
Rappelant des propos contenus dans le discours du 18 mai 2007 du président René Préval à l'occasion de la fête du drapeau, le responsable de l'ULCC a indiqué que le gouvernement ne sous-estime pas les réseaux de pouvoirs politiques et économiques bien établis qui entretiennent le phénomène de la corruption sous toutes ses formes.
Amos Durosier a estimé également que la convention des Nations Unies en matière de lutte contre la corruption ratifiée par le parlement haïtien, facilite notamment la restitution des biens volés par des dirigeants corrompus et vient compléter la convention interaméricaine qui a été, a-t-il dit, la boussole des actions de l'ULCC, dans la mise en application de son programme annuel de travail.
Il nous faut obtenir quelques résultats rapides, sinon, on va perdre confiance, a déclaré M. Durosier, estimant indispensable l'implication de la presse, de la société civile et de la haute fonction publique dans cette lutte.
Il nous faut aussi beaucoup de jugements dans ce tournant difficile puisqu'il faut trouver l'équilibre entre poursuivre les auteurs de corruption et faire en sorte que notre démarche ne soit assimilée à une chasse aux sorcières, a dit M. Durosier.
De son côté, le ministre de l'économie et des finances, Daniel Dorsainvil, a déclaré que des instructions formelles ont déjà été passées à la Direction Générale des Douanes et la Direction Générale des Impôts (DGI) pour qu'elles améliorent le service d'assistance aux contribuables et aux usagers, dans le cadre de cette lutte.
Selon M. Dorsainvil, la DGD et la DGI doivent mettre à contribution les moyens technologiques appropriés pour permettre aux importateurs et aux contribuables de calculer eux-mêmes le montant de leurs bordereaux avant qu'ils aient à se présenter à leurs bureaux.
Le phénomène complexe qu'est la corruption, avec toutes ses implications et ses ramifications est à combattre sous toutes ses formes puisqu'il est de nature à menacer l'effort de récupération et de relance économique, à entraver notre projet de lutte contre la pauvreté, à fausser sinon à obscurcir les règles du jeu et à réduire du coup notre compétitivité et notre productivité, a insisté M. Dorsainvil.
Cette lutte, a-t-il souligné, concerne tous les secteurs du pays. Il a donné la garantie que les efforts seront poursuivis, du côté des autorités, en vue de rendre les finances publiques plus transparentes, d'augmenter les recettes de l'Etat, d'engager des dépenses nécessaires et utiles et d'investiguer aux fins de poursuite des cas de corruption.
Le premier ministre Jacques Edouard Alexis a pour sa part réitéré l'engagement de son gouvernement à poursuivre une lutte sans merci contre ce phénomène qui menace le projet démocratique national.
Trop souvent Haïti est injustement singularisé comme le lieu par excellence des pratiques de corruption sans rappeler les importantes connexions internationales qui dans bien des cas déclenchent et alimentent de telles activités sur nos rives, a souligné M. Alexis, citant comme illustration le cas de la drogue qu'Haïti ne produit pas.
Selon lui, la corruption recèle un coefficient particulièrement élevé d'ignominie dans les pays à faibles revenus et devient tout bonnement révoltante quand dans ces pays des officiels de haut rang gaspillent et volent, a-t-il dit, les ressources destinées au financement d'activités allant dans le sens des besoins et aspirations des citoyens et des citoyennes maintenus dans l'indignité absolue.
Le chef du gouvernement a fait savoir que la démarche anti-corruption s'inscrit fondamentalement dans le cadre de la lutte pour l'instauration de la démocratie en Haïti qui représente une étape incontournable de la refondation de l'Etat.
Haïti a besoin d'une nouvelle génération de serviteurs de l'Etat, à la rectitude exemplaire, a-t-il lancé.
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Source
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
M. Durosier intervenait au Karibe Convention Center à Port-au-Prince, à l'occasion de l'ouverture d'un colloque de 4 jours, sur les stratégies nationales à mettre en place dans le cadre de la lutte anti-corruption.
L'éradication de la corruption est devenue, a-t-il dit, une priorité pour le gouvernement haïtien.
"Il nous faut passer de l'ère des conflits et des luttes intestines sans grandeur à une ère de bonne gestion publique et de développement économique, a lancé M. Durosier, soulignant l'engagement du président René Préval à lutter contre la corruption dans le pays.
Rappelant des propos contenus dans le discours du 18 mai 2007 du président René Préval à l'occasion de la fête du drapeau, le responsable de l'ULCC a indiqué que le gouvernement ne sous-estime pas les réseaux de pouvoirs politiques et économiques bien établis qui entretiennent le phénomène de la corruption sous toutes ses formes.
Amos Durosier a estimé également que la convention des Nations Unies en matière de lutte contre la corruption ratifiée par le parlement haïtien, facilite notamment la restitution des biens volés par des dirigeants corrompus et vient compléter la convention interaméricaine qui a été, a-t-il dit, la boussole des actions de l'ULCC, dans la mise en application de son programme annuel de travail.
Il nous faut obtenir quelques résultats rapides, sinon, on va perdre confiance, a déclaré M. Durosier, estimant indispensable l'implication de la presse, de la société civile et de la haute fonction publique dans cette lutte.
Il nous faut aussi beaucoup de jugements dans ce tournant difficile puisqu'il faut trouver l'équilibre entre poursuivre les auteurs de corruption et faire en sorte que notre démarche ne soit assimilée à une chasse aux sorcières, a dit M. Durosier.
De son côté, le ministre de l'économie et des finances, Daniel Dorsainvil, a déclaré que des instructions formelles ont déjà été passées à la Direction Générale des Douanes et la Direction Générale des Impôts (DGI) pour qu'elles améliorent le service d'assistance aux contribuables et aux usagers, dans le cadre de cette lutte.
Selon M. Dorsainvil, la DGD et la DGI doivent mettre à contribution les moyens technologiques appropriés pour permettre aux importateurs et aux contribuables de calculer eux-mêmes le montant de leurs bordereaux avant qu'ils aient à se présenter à leurs bureaux.
Le phénomène complexe qu'est la corruption, avec toutes ses implications et ses ramifications est à combattre sous toutes ses formes puisqu'il est de nature à menacer l'effort de récupération et de relance économique, à entraver notre projet de lutte contre la pauvreté, à fausser sinon à obscurcir les règles du jeu et à réduire du coup notre compétitivité et notre productivité, a insisté M. Dorsainvil.
Cette lutte, a-t-il souligné, concerne tous les secteurs du pays. Il a donné la garantie que les efforts seront poursuivis, du côté des autorités, en vue de rendre les finances publiques plus transparentes, d'augmenter les recettes de l'Etat, d'engager des dépenses nécessaires et utiles et d'investiguer aux fins de poursuite des cas de corruption.
Le premier ministre Jacques Edouard Alexis a pour sa part réitéré l'engagement de son gouvernement à poursuivre une lutte sans merci contre ce phénomène qui menace le projet démocratique national.
Trop souvent Haïti est injustement singularisé comme le lieu par excellence des pratiques de corruption sans rappeler les importantes connexions internationales qui dans bien des cas déclenchent et alimentent de telles activités sur nos rives, a souligné M. Alexis, citant comme illustration le cas de la drogue qu'Haïti ne produit pas.
Selon lui, la corruption recèle un coefficient particulièrement élevé d'ignominie dans les pays à faibles revenus et devient tout bonnement révoltante quand dans ces pays des officiels de haut rang gaspillent et volent, a-t-il dit, les ressources destinées au financement d'activités allant dans le sens des besoins et aspirations des citoyens et des citoyennes maintenus dans l'indignité absolue.
Le chef du gouvernement a fait savoir que la démarche anti-corruption s'inscrit fondamentalement dans le cadre de la lutte pour l'instauration de la démocratie en Haïti qui représente une étape incontournable de la refondation de l'Etat.
Haïti a besoin d'une nouvelle génération de serviteurs de l'Etat, à la rectitude exemplaire, a-t-il lancé.
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Source
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
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