Google

mardi 31 juillet 2007

Un avenir prometteur si... Pour le football haïtien

Plus de trente ans se sont écoulés depuis la dernière participation d'Haïti à une phase finale d'une coupe du monde FIFA. On se souvient tous de la bande à Manno Sanon ( FIFA world cup 1974 en Allemagne).Et pourtant, notre pays regorge de jeunes joueurs talentueux. Pour preuve, la participation de notre équipe nationale des moins de 17 ans à la phase finale de la coupe du monde FIFA des U-17 qui se tiendra du 18 août au 09 septembre prochain en Corée du Sud. Mais alors, pourquoi notre équipe première n'arrive-t-elle plus à briller sur la scène internationale ?

Depuis longtemps déjà, les grandes nations du football ont compris que pour briller durablement sur la scène internationale l'accent doit être mis sur la formation des jeunes. Une formation de qualité, rigoureusement encadrée et suivie sur le long terme, avec l'organisation de compétitions nationales et la participation permanente à des manifestations internationales.Dans cette optique, tous les grands clubs professionnels européens se sont dotés de centres de formation agréés par les pouvoirs publics afin d'y accueillir des jeunes dès l'âge de 15 ans et leur fournir une formation adéquate en vue de devenir des professionnels du football. L'accent est également mis sur une éducation scolaire et universitaire, car tous n'auront pas la chance de devenir des footballeurs professionnels.

Mon objectif, en tant que premier Agent Sportif haïtien licencié auprès de la Fédération Française de Football et reconnu par la FIFA, est simple et ambitieux : faire évoluer le plus possible de jeunes joueurs Haïtiens dans les centres de formation des clubs professionnels français dans l'espoir qu'ils deviennent un jour des professionnels en Europe.

Pourquoi le football africain monte-t-il autant en puissance depuis quelques années ? La réponse est claire : tous les meilleurs joueurs des sélections africaines évoluent en Europe. Mieux encore, beaucoup d'entre eux sont passés par les centres de formation des clubs professionnels français, quand ils n'ont pas reçu cette formation sur place en Afrique dans des centres de formation financés par des clubs européens. A titre d'exemple, 7 joueurs sénégalais vont évoluer au sein de l'équipe première de Metz (1ère division française) pour la saison 2007-2008. Ces 7 joueurs proviennent tous d'un centre de formation basé au Sénégal et financé par les dirigeants de Metz.

C'est là le second volet de mon projet : ouvrir et faire fonctionner un centre de formation de football à Haïti. Et ce, grâce à des partenariats efficaces avec des clubs européens et des mécènes engagés dans le sport. Ce projet ambitieux et dynamique est bénéfique à tous les acteurs du football haïtien. D'une part, la Fédération haïtienne de football pourra profiter des retombées financières d'une telle action (indemnités de formation, contributions de solidarité, prime de participation à des phases finales de compétitions FIFA, de CONCACAF ou de CONMEBOL...etc. Cet apport de gain pourrait être plus conséquent si le football haïtien était mieux organisé avec des championnats nationaux dignes de ce nom permettant de classer les clubs dans au moins 3 catégories. Actuellement tous les clubs nationaux sont classés en catégorie IV, c'est-à-dire la dernière catégorie ne permettant de réaliser que 2000$ de bénéfice en cas de transfert international d'un joueur haïtien).D'autre part, les professionnels haïtiens évoluant à l'étranger pourront ainsi revenir en fin de carrière transmettre leurs expériences, leur savoir et leur savoir-faire dans les clubs et les institutions haïtiennes de football. Ils pourront, par exemple, former des jeunes dans un centre de formation ou être conseiller technique auprès de la Fédération. Une fois le cycle engagé, tout s'enchaîne naturellement. Il suffit après de le contrôler. C'est le principe même de tout succès d'un projet bien planifié.C'est tout sauf un heureux hasard si notre équipe nationale des moins de 17 ans va représenter les couleurs de notre pays en Corée du Sud. C'est une occasion unique de montrer au monde entier notre force, notre talent, notre envie, notre courage, notre volonté, notre discipline. Car, ne nous méprenons pas, il y aura en Corée des observateurs, des détecteurs mandatés par tous les grands clubs européens toujours à la recherche de nouveaux talents (pour l'anecdote, Haïti est dans la poule de la France).Il faut surfer sur cette nouvelle vague de jeunes talents afin qu'elle nous porte le plus loin possible. Il faut, comme on dit, « prendre la balle au bond ! ».

De mon côté, je servirai d'intermédiaire pour intégrer nos jeunes joueurs et nos joueurs professionnels dans le paysage du football européen. Ma fonction d'Agent Sportif licencié auprès de la Fédération Française de Football facilitera un peu plus cette démarche. Je bénéficie également du soutien de mon cher ami le Professeur Lyn FRANCOIS, Docteur en Droit, Doyen de la Faculté de Droit et de Sciences économique de Limoges, Expert en Droit International. De même, le fait qu'Haïti fait partie des pays ACP nous avantage également (pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ayant signé l'Accord de Cotonou régissant la coopération entre l'Union Européenne et ces pays. Le quota des joueurs venant d'un pays ACP pouvant évoluer dans un club européen est plus élevé que si ces mêmes joueurs provenaient d'un pays non signataire de l'accord).Dans cette perspective, je me suis d'ores et déjà fait connaître auprès des dirigeants des clubs professionnels français et des Agents Sportifs du monde entier.Il ne nous reste plus qu'à oeuvrer ensemble dans la bonne direction et à souhaiter une BONNE CHANCE à notre talentueuse équipe des moins de 17 ans.

Marc- Daniel SAINT-ANGE

Agent Sportif licencié FFF et reconnu par la FIFA
Master Droit & Economie du Sport

Source:
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46779&PubDate=2007-07-31
----------
Ceci mérite un commentaire !
Bienvenu Monsieur Marc-Daniel SAINT-ANGE si…
Avec les actions du gouvernement et des organisations non gouvernementales pour désenclaver et réintégrer Haïti d’une part et la qualification de la sélection Sub 17 à la prochaine coupe du Monde de Corée il était logique une convergence des deux faits se traduisant par un intérêt manifeste et réel de certains personnages du football-business.
Personnellement on réfléchissait pour trouver le bon filon nécessaire pour attirer l’attention des clubs européens sur nos jeunes lauréats.
Dans ce sens nous saluons l’arrivée et la présentation de Monsieur Marc-Daniel SAINT-ANGE. Nous voulons lui témoigner notre confiance pour ne pas tomber dans une paranoïa gratuite et anticipée en sachant qu’il est logique de se convaincre que là ou il y a des agneaux les loups ont l’habitude de « méroder ». D’où une certaine réserve que nous enlèverons volontiers avec les résultats probants qui couronneront très certainement son travail.
Donc Monsieur SAINT ANGE bienvenu si…vous pouvez contribuer a organiser et a rentabiliser le football en Haïti!

Dr J.J 30/07/07

Armelio Garcia "triste mais satisfait"... Haiti Football

"Je suis triste pour la défaite d'Haïti mais satisfait parce que faire face à un rival de la trempe de Boca Juniors représente beaucoup, s'est exprimé le coach cubain Luis Armelio Garcia après la victoire 2-0 samedi à l'Orange Bowl de Boca Juniors sur Haïti.Nous nous sommes entrainés seulement pendant dix jours et ce match nous sert à tester de nouveaux joueurs et à voir ce dont nous disposons en vue des éliminatoires du Mondial d'Afrique du Sud 2010 '', a t-il ajouté .

Seulement 8 000 spectateurs avaient fait le déplacement à l'Orange Bowl, samedi 29 juillet, pour assister à la démonstration haitiano-argentine. Sans doute,l'enjeu d'un match amical qui servait de préparation aux deux formations n'était pas alléchant pour les nombreux fans dans les deux camps.Boca entre en compétition le dimanche 5 août en Argentine et Haïti prépare d'emblée la phase de préparation des éliminatoires de la Coupe du monde 2010. Le sort du match s'est joué en 46 minutes. Martín Palermo a justifié son titre de meilleur buteur et a atteint samedi soir un de ses objectifs dans la victoire par 2 buts à 0 de Boca Juniors sur Haïti. L'Argentin a ouvert le score pour le champion de la Coupe Libertadores avec un but marqué de la tête à la 23e minute tandis que Jesus Dátolo a fermé la marque à la 46 ème.

Palermo a ainsi marqué 225 buts en 467 rencontres. Mais contre Haïti, l'attaquant argentin a raté au moins six occasions claires. Dans certains cas, il se retrouvait seul face au gardien Occénat Peterson. "Nous Arrivons de nombreuses fois dans la zone de but. Cela démontre que nous jouons bien, a affirmé Palermo. "Notre tournée de cinq rencontres aux Etats-Unis est très positive et nous sommes prêts à entamer le championnat argentin qui débute le 5 août".Les Haïtiens ont tenté courageusement de refaire leur retard en seconde période à la satisfaction de leurs fans obligeant les Argentins à courir comme s'il ne s'agissait pas d'un simple match amical. Leurs efforts risquaient de se concrétiser quand, sur un tir libre, à la 46e minute, le gardien Pablo Migliore de Boca Juniors laissait échapper sur sa ligne une balle chaude d'Alexandre Boucicault. Le replay video montrait que la balle avait évidemment franchi la ligne de but et faisait mentir l'arbitre Alejandro Maréchal qui avait fait signe de continuer les actions de jeu. Et dans la contre offensive qui s'en est suivie Jesus Datolo a réalisé le second but argentin. Pour conserver ce score, Boca Juniors a eu recours à son expérience et contrôlait le jeu pendant le reste du temps malgré les velléités haïtiennes en fin de rencontre.
Raphael Féquière

Source:

http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46748&PubDate=2007-07-31
---------
Ceci mérite un commentaire !
Trois jours avant la confrontation entre la sélection Haïtienne de Football et le Boca Juniors le spectre d’une crise administrative se dessinait à l’horizon du football haïtien. En effet il y avait un souci autour du renouvellement du contrat de l’entraîneur national Monsieur Armelio Garcia.
Sans rentrer dans les détails, la famille du football commençait à lamenter une éventuelle fin de collaboration entre le technicien cubain et les instances de la fédération haïtienne de Football. Car il faut reconnaître que le travail de l’entraîneur peut être qualifié de satisfaisant et prometteur. Satisfaisant après la consécration de notre sélection comme championne de la caraïbe et prometteur dans la mesure ou la continuité reste un élément important pour atteindre les objectifs fixés centré définitivement sur une qualification de notre onze national à la prochaine coupe du monde 2010.
Aujourd’hui nous ignorons les tenants et les aboutissants de la situation entre les deux concernés.
Nous comptons nous renseigner sous peu avec la ferme volonté d’apprendre qu’un compromis a été retrouvé entre les parties concernées pour le bien de notre sport-roi.
Dr J.J 30/07/07

Un mégaconcert à Henfrasa...AYITI MEN KONPA...BRAVO JOUBERT CHARLES

Plus de 20.000 personnes et 12 groupes musicaux ont payé, le 29 juillet à la Henfrasa, un tribut au Compas Direct de Nemours Jean-Baptiste en participant à un mégaconcert qui a coûté près de 250.000 dollars américains

Le soleil est à son zénith. Chose rarissime, les ingénieurs chargés du son, de la lumière et du montage de la scène sont dans les temps. Les derniers tests effectués, ils donnent le feu vert à l'ouverture de la première édition en Haïti de "Ayiti men konpa", une initiative de Nouvèl Jenerasyon Productions de Joubert Charles.

Un t-shirt jaune sur le dos, le regard vif, une calvitie de plus en plus prononcée, Joubert Charles, entouré de quelques agents de la Cimo est à l'affût des moindres imperfections dans l'organisation. Il passe des consignes.

Le défi à relever est de taille pour l'organisateur de ce spectacle qui a su convaincre d'innombrables sponsors de mettre les mains à la poche afin de rassembler les 250.000 dollars américains indispensables à la réalisation de l'événement. Un événement considéré comme un hommage, un tribut à Nemours Jean-Baptiste, le père du compas direct. Le décor planté, le public haïtien, habitué aux retards, ne se rue vers les portes de la Henfrasa qu'après 16 heures. Filtrés par le service d'ordre, des jeunes et moins jeunes ayant rêvé, en Haïti, d'un spectacle réunissant sur une même scène Tabou Combo, System Band, Mizik Mizik et Djakout sont excités. Savant mélange, sept autres groupes représentant la nouvelle génération dont T-Vice, Carimi, Kreyòl La, Fasil, Back-Up ,T-Zee sont aussi à l'affiche. Hommage au rythme, c'est l'orchestre évangélique Eben-Ezer qui ouvre le spectacle. Pas de discrimination, de fausse pudeur, on rend hommage à la musique, un vecteur universel, lache un fan inconditionnel de Eric Charles de Mizik Mizik. Un groupe au répertoire riche.Pendant plus de quatre heures, les groupes se sont succédé pour les délices d'un public qui, enivré de plaisir, retient l'entrée remarquée de Kreyòl La, la maîtrise d'un Tabou Combo, de la bande à Fabrice Rouzier ou d'un System Band mené par l'inusable Isnar Douby.

Djakout Mizik, le groupe le plus populaire du moment, au terme du festival, tient en haleine la Henfrasa, remplie à craquer pour l'occassion.Et le Jam de tous les artistes avec le tube de Ti Manno « Mache maché fè konpa maché », le speech de Shoubou sur l'unité de la famille haïtienne, comble de bonheur jusqu'à occulter les dérapages provoqués par des festivaliers impatients à cause des failles dans l'organisation.« Il y a des erreurs que nous corrigerons à l'avenir », reconnaît M.Frantz Duval, directeur de publication de Ticket Magazine impliqué dans l'organisation de l'événement marquant les 52 ans de la musique dansante de chez nous.

M. Duval, très satisfait dans l'ensemble, estime qu'il faut mettre la barre un peu plus haut à chaque fois. C'est la seule façon d'avancer. Ouvert et confiant dans l'avenir de la musique et de la culture haïtienne, Frantz Duval regrette que le ministère de la Culture et de la Communication ait tant brillé par son absence dans l'accompagnement de ce festival lancé le 19 mai 2007, à Bay Front Park, à Miami, dans le cadre du « Haitian Compas Festival »A l'issue de ce festival, on comprend mieux pourquoi le créateur ne meurt jamais. Qu'il soit Mozart, Gardel ou Nemours Jean-Baptiste..., le génie appartient à la postérité. En Haïti, tous s'accordent à le dire, la commémoration du compas à une autre saveur, une autre dimension. Lakay se Lakay !!!

Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr

Source texte et photo Jounal Le Nouvelliste.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46778&PubDate=2007-07-30
Ceci mérite un commentaire !
Nous avions suivi avec anxiété et intérêt les préparatifs de ces évènements, produits de l’engagement de l’équipe du promoteur JOUBERT CHARLES, pour honorer notre rythme national à l’occasion de son 52 anniversaire.
Les reportages toujours objectifs des journalistes du Nouvelliste avaient largement contribué à nous placer dans le bain et l’environnement d’un évènement musical sans précédent. Les inquiétudes de tout ordre, surtout justifiées de l’équipe des organisateurs avaient cependant augmenté notre curiosité sur les dessous de cette activité.
Aujourd’hui c’est avec un soulagement énorme et une fierté débordante que nous saluons le succès récolté par « AYITI MEN KONPA » avec une participation digne et à la hauteur d’un anniversaire de ce genre.
Le public haïtien n’avait jamais été aussi choyé dans le temps avec une affiche d’une telle qualité. Bravo donc à JOUBERT CHARLES qui a offert le meilleur du meilleur de notre KONPA natif-natal.
Voir sur un même podium des « monuments de la taille d’un SHOUBOU avec l’éternel TABOU COMBO, un inusable ISNAR DOUBY avec le groupe-école System Band constitue un rêve des mélomanes devenu réalité.

Leur participation à cet évènement leur rend automatique et tacitement hommage car après un Nemours Jean Baptiste il fallait des SHOUBOU, des Isnard DOUBY, des Antoine Rossini Jean Baptiste TI MANNO, des Jean Eli TELFORT KUBANO et bien d’autres pour assumer l’héritage et assurer cette relève dont les pousses aujourd’hui avec la prometteuse nouvelle génération augure une très belle et longue vie à notre KONPA.
Merci au nom d’Haïti et des Haïtiens à JOUBERT CHARLES et nous salivons déjà en pensant à la deuxième édition de AYITI MEN KONPA !
Dr J.J 30/07/07

Une commission s’active à élaborer un plan de lutte contre la pauvreté

Le coordonnateur du secrétariat technique chargé de la rédaction du Document Stratégique National pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), Herard Jadotte, annonce la poursuite des consultations entre les différents secteurs de la vie nationale pour lancer le programme de lutte contre la pauvreté. Le document qui sera soumis aux bailleurs de fonds en septembre servira de cadre de coopération entre le gouvernement d’une part, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) d’autre part. Selon M. Jadotte, le plan étalé sur trois ans et remplaçant le programme d’ajustement structurel, est un outil essentiel dans le cadre du programme d’effacement de la dette d’Haïti a l’endroit des institutions de Breton Woods, évaluée à 1,6 milliards de dollars. " Le gouvernement pourra investir ce montant dans les secteurs qu’il jugera prioritaires dit-il rappelant que le document ne sera pas qualifié de gouvernemental.
Un groupe d’experts de divers secteurs sont membres de ce secrétariat technique placé sous le contrôle de la commission nationale du DSNCRP, comptant 5 ministres et 5 représentants du secteur privé et présidée par le premier ministre Jacques Edouard Alexis. Des rencontres avec les représentants des différents secteurs ont été organisées dans les métropoles des 9 départements en vue d’identifier les projets prioritaires. Nous ne pouvons adopter une approche unique pour toutes les régions fait remarquer M. Jadotte précisant qu’un chapitre spécial est réservé aux quinze villes de la région frontalière. En raison de l’importance du commerce entre Haïti et la République Dominicaine la réduction de la pauvreté dans cette région obligatoirement tenir compte de ce paramètre ajoute t-il. De plus, il souligne que les 14 communes les plus pauvres, identifiées dans la carte de la pauvreté d’Haïti, bénéficieront d’une attention particulière. Nous ne pouvons traiter le département de l’ouest urbanisé à 60% de la même manière que le Nord Ouest urbanisé à 20 % dit-il ajoutant que de nombreux paramètres sont pris en compte. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole M. Jadotte a mis l’accent sur le processus participatif privilégié dans le cadre de l’élaboration de ce document. Des rencontres avec les acteurs dans les différents départements géographiques et des ateliers sectoriels ont été récemment organisés par la commission. " Nos experts ont produit des documents qui ont été soumis aux représentants des différents secteurs ", dit-il précisant qu’au cours du mois d’août les axes stratégiques identifiés seront finalisés.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12886
Ceci mérite un commentaire !
Ceci ressemble à l’épidémie de « commissionite » aigüe qui avait caractérisé l’administration postaristide rudement menée par le binôme Latortue/Alexandre : à chaque problème une commission qui devrait s’éparpiller par le vent de l’indifférence.
Créer des commissions n’est pas mauvais en soi si cette création suppose la mise en place d’une base pour une action coordonnée.
Malheureusement ce n’est pas toujours le cas en Haïti. Les membres des commissions sont souvent des proches du pouvoir qui trouve l’occasion de les intégrer dans la machine de la débauche administrative.
Nous souhaiterions que l’existence de cette commission se ressente dans la réalité de résultats plus que probants pour que nos concitoyens récupèrent un peu d’espoir et puissent voir la vie avec d’autres couleurs.
Dr J.J 30/07/07

Des enfants d’illégaux haïtiens autorisés à intégrer le système éducatif dominicain

La direction régionale Nord de l’éducation en république Dominicaine autorise les enfants des sans papiers haïtiens à intégrer le système éducatif.
Cité par l’agence EFE, Pedro Dieep, directeur départemental Nord du ministère de l’éducation affirme que des instructions ont été passées aux enseignants des secteurs public et privé pour qu’ils acceptent les enfants d’illégaux nés ou non sur le territoire dominicain. Il estime que ce serait une erreur de nier le droit à l’éducation de ces enfants ce qui court ou moyen terme aura des incidences sur le fonctionnement du pays. " Si nous refusons l’éducation à ces enfants nous risquons de laisser le champ libre à la délinquance et ce n’est pas ce que nous voulons ", a-t-il ajouté.
Selon le journal dominicain El Nuevo diario, des milliers d’enfants haïtiens et haitiano-dominicain ne peuvent intégrer le système scolaire parce qu’ils n’ont pas de certificat de naissance.
Le journal rappelle que l’ex-président Hypolito Mejia avait souhaité que tous les enfants des illégaux haïtiens aient la possibilité de fréquenter l’école avec ou sans certificat de naissance. Cette proposition avait été vivement critiquée par de nombreux secteurs la qualifiant de dangereuse pour la nationalité dominicaine.
Des organisations de défense des droits humains, dont le Mouvement des femmes dominico-haïtiennes (Mudha), Sonia Pierre, réclament le respect des droits des descendants d'Haïtiens.
Selon des statistiques non officielles plus de 200 000 personnes, parfois de la troisième et de la quatrième génération sont considérées comme des apatrides. Les autorités dominicaines indiquent que le nombre de migrants qui traversent clandestinement la frontière a fortement augmenté ces vingt dernières années à mesure que la crise s'aggravait en Haïti et que les Etats-Unis renforçaient leur dispositif pour freiner l'exode des boat-peoples
Source:
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12885
Ceci mérite un commentaire !
Une disposition louable qui peut rentrer dans le cadre de ce que l’on pourrait appeler la normalisation de ce qui est « normalisable » dans le contexte de la problématique des migrants haïtiens résidant en République Dominicaine. Parce que il faut au moins reconnaître que ces enfants ne sont en rien responsables de la situation dans laquelle ils se retrouvent. Leur fermer la porte qui s’ouvre sur l’éducation est leur ravir tout espoir d’être utile à la société dominicaine.
Si on suppose que les autorités dominicaines auront beaucoup de mal à les expulser du pays beaucoup parmi eux arriveront à la longue à légaliser leur séjour et de ce fait grossiront la masse des démunis dominicains.
Cependant si on accepte comme un geste de bonne volonté cette décision de scolariser les haïtiens illégaux, les instances internationales, bailleurs de fonds, les ONG qui ont souvent tendance à accuser à tort ou à raison voire condamner les comportement pas toujours normaux des institutions et administrations dominicaines dans la cadre du traitement infligé aux haïtiens pourraient se montrer un peu plus compréhensifs et conscient de l’enjeu d’une telle décision en s’arrangeant pour aider au financement de ce projet car il convient de reconnaître que la République Dominicaine est un pays pauvre qui ne gère pas de façon optimale le problème éducatif de sa société. Et ceci pour ne pas laisser la place à l’éventuel prétexte de la charge financière trop lourde de l’insertion au programme d’illégaux haïtiens pour la République Dominicaine.
Dr J.J 30/07/07

Visite d’une délégation de l’Unicef en Haïti

Une délégation du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) dirigée par la juriste Renate Winter, effectue à partir de ce lundi une visite officielle dans le pays en vue d’évaluer la situation des droits de l’enfant.
Au cours de cette visite de trois jours les membres de la délégation s’entretiendront avec des membres du gouvernement dont les ministres de la justice, René Magloire et des affaires sociales, Gerald Germain. Des rencontres sont également prévues avec les présidents des cours d’appel et de Cassation et le bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince.
Les membres de la délégation de l’Unicef auront des séances de travail avec les membres de la section justice, droit de l’homme et protection de l’enfant du système des nations unies et de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah).
Des rencontres sont également prévues avec les membres de l’appareil judiciaire, juge et commissaire du gouvernement, sur l’harmonisation de la législation locale aux normes internationales. La semaine dernière, l’ancienne star du football George Manneh Weah, ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, avait effectué une visite de 6 jours en Haïti en vue de promouvoir la paix et la solidarité dans le pays.
Par ailleurs, l’Unicef qui œuvre dans le secteur de l’éducation apporte son appui au programme d’éducation non formelle qui vise à faciliter l’accès à l’éducation à tous. Les personnes ciblées par ce programme sont des adolescents qui débutent le cycle d’études primaire, les personnes handicapées et les adultes analphabètes. Le représentant adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) estime que si les autorités se concentrent uniquement sur l’éducation formelle elles consacrent l’exclusion d’une frange importante de la population.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12884

Arrestation du présumé meurtrier d’un policier et violeur d’une fillette de 9 ans

Robenz Trofort dit "Bibi", qui faisait l’objet d’un avis de recherche, a été surpris à Miragoâne
lundi 30 juillet 2007,
Radio Kiskeya

Robenz Trofort alias "Bibi", un présumé bandit activement recherché depuis des mois pour le meurtre d’un policier, a été appréhendé le week-end écoulé après avoir violé une fillette de 9 ans à Miragoâne (Nippes, sud-ouest), a indiqué la police.
Cet acte cruel et révoltant a été commis dans le quartier dénommé "Anba Fò". Auparavant, le forcené avait exercé des violences contre sa concubine.
Selon le porte-parole de la Police Nationale, le commissaire Frantz Lerebours, avant le grave incident de Miragoâne, Robenz Trofort avait été accusé d’avoir assassiné le policier Wick Desroche, le 30 janvier 2004.
Le 29 février de la même année, il aurait blessé par balle un autre agent de la PNH, Luckner Philidor, à Carrefour Dufort, près de Léogâne (35 km au sud de Port-au-Prince).
"Bibi" a été transféré à Port-au-Prince peu après son arrestation.
L’offensive antigang des forces de l’ordre touche depuis quelque temps la province, lieu de refuge naturel pour les membres des bandes criminelles mis en déroute à Port-au-Prince. D’importantes arrestations ont été opérées ces derniers jours dans différentes régions du pays. spp/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3923

Quatre agents des services correctionnels canadiens dépêchés en Haïti

Ils doivent contribuer à la mise en place d’un système correctionnel et à la réforme de la sécurité, selon le chef de la diplomatie canadienne Peter MacKay
lundi 30 juillet 2007,
Radio Kiskeya

Le gouvernement canadien a annoncé lundi à Ottawa l’envoi en Haïti de quatre agents des services correctionnels qui auront pour mission d’aider le pays à constituer un système correctionnel "responsable et efficace".
"Cette affectation est notre plus récente contribution en Haïti et confirme notre engagement dans la région et notre soutien à la Mission de stabilisation des Nations Unies (MINUSTAH)", a affirmé le chef de la diplomatie canadienne, Peter MacKay, dans un communiqué relayé par l’AFP. Il a aussi estimé que "la réforme de son service correctionnel aide Haïti à poursuivre ses efforts en faveur de la sécurité, de la reconstruction et de la stabilité, au bénéfice de la population haïtienne".
Affectés au département de sécurité de la MINUSTAH, les quatre agents du service correctionnel du Canada (SCC) auront à intervenir sur la réforme de la sécurité et à participer à la formation des membres du service correctionnel haïtien, précise le ministre canadien des affaires étrangères.
Peter MacKay a, par ailleurs, rappelé qu’au cours de sa visite en Haïti, le 20 juillet dernier, le Premier ministre Stephen Harper avait renouvelé l’engagement de son pays en faveur de la stabilité et du développement en Haïti. Il avait estimé qu’Ottawa devait renforcer sa coopération avec Port-au-Prince pour des "raisons familiales, sécuritaires, politiques et économiques".
Le Canada, qui figure parmi les principaux partenaires d’Haïti, a promis une aide de 520 millions de dollars canadiens (environ 450 millions de dollars) pour les cinq prochaines années. spp/RK

Source
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3924

Nouveau déploiement militaire dominicain à la frontière avec Haïti

200 soldats appuyés par des hélicoptères lancent mercredi la chasse aux trafiquants de stupéfiants, d’arnes et de clandestins haïtiens
lundi 30 juillet 2007,
Radio Kiskeya

Les Forces Armées dominicaines se préparent à réaliser des manœuvres tactiques du 1er (mercredi) au 4 août (samedi) à la frontière avec Haïti en vue de contrer le trafic de drogue, d’armes et de sans-papiers, a déclaré lundi à Santo Domingo le porte-parole de l’institution militaire, le colonel Francisco Fernàndez.
Les vols de bétail très courants dans certaines localités feront également l’objet d’une attention spéciale, selon l’officier cité par le quotidien dominicain Listìn Diario.
Le colonel Fernàndez précise que les 200 militaires engagés dans cette opération de renforcement de la sécurité dans la zone frontalière seront placés sous les ordres de quatre sous-commandants. Le déploiement débutera mercredi à 7 heures du matin pour prendre fin samedi à 20 heures dans les provinces de Pedernales, Jimaní, Elías Piña, Restauración y Pepillo Salcedo.
Les effectifs mobilisés appartiennent aux deuxième, troisième, quatrième et cinquième brigades d’infanterie de l’Armée Nationale. Tous les soldats et offciers étaient déjà sur place lundi, 48 heures avant le lancement de l’opération.
D’autre part, des hélicoptères de la cavalerie aérienne appuieront les troupes déployées au sol afin de leur porter secours ou de fournir toute assistance qui sera nécessaire au cours des journées de patrouille.
Le porte-parole militaire souligne que les interventions prévues n’affecteront nullement les activités des populations des régions concernées ni les soldats qui y sont déployés. Francisco Fernàndez ajoute que ces manœuvres de routine de l’armée sont nécessaires au maintien du contrôle de la bande frontalière longue de 400 kilomètres qui sépare Haïti et la République Dominicaine.
Plusieurs points de passage sont régulièrement utilisés par des narcotrafiquants pour acheminer en territoire voisin de la drogue destinée à l’exportation vers les Etats-Unis et l’Europe. spp/RK
source:
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3922