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lundi 28 avril 2008

Le DSNCRP, servira de programme au prochain gouvernement

Avec quelques ajouts en perspectives, le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP) a été retenu comme programme du prochain gouvernement. La quasi-totalité des chefs de file des partis, ayant pris part aux consultations réalisées par le président Préval, ont apporté leur approbation à ce document qui résulte de la participation de tous les secteurs de la vie nationale.
Le dirigeant de l’Alliance Démocratique, Evans Paul, affirme que les rencontres avec le chef de l’état avaient pour objectif de trouver des solutions en vue de répondre aux attentes de la population. " Je suis pour l’application d’une politique économique nationale et solidaire mais qui ne fonctionne pas en vase clos", fait remarquer M. Paul qui évite le terme néolibéral. Il appui le DSNCRP comme base d’un programme économique mais souhaite qu’on y ajoute d’autres points importants tel la réforme agraire.
En plus de la réforme agraire, Micha Gaillard, porte parole de la Fusion, désire qu’on s’engage sur la réforme de l’état. M. Gaillard est totalement favorable à l’adoption du DSNCRP comme noyau du programme du prochain gouvernement.
La position du chef de file de l’Union, Chavannes Jeune, n’est pas différente de celle de la Fusion et de l’Alliance. Cependant M. Jeune fait état des remarques de certains parlementaires de l’Union en ce qui a trait au programme.
De son coté, le président du sénat, Kelly Bastien, affirme que la prochaine équipe gouvernementale appliquera le DSNCRP auquel on ajoutera d’autres priorités telles la réforme de l’état, la sécurité sociale et la réforme agraire. Il rappelle que le secteur privé doit jouer un rôle important dans la croissance économique et plaide pour l’établissement d’un vrai dialogue entre les secteurs privé et public.
Par ailleurs, Kelly Bastien, regrette le retard dans la ratification des accords internationaux par l’assemblée nationale. Il soutient que ceci est lié à la faiblesse des institutions, tout en soulignant que certains accords sont des outils qui devront être utilisés par le prochain gouvernement. " Il y a eu une certaine négligence et nous devons prendre des mesures pour corriger le fonctionnement des commissions", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13707

L’agronome Eric Pierre désigné premier ministre par le chef de l’Etat, René Préval

Confirmation de ce choix par les présidents des 2 Chambres du Parlement haïtien
Dimanche 27 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le président René Préval a fait choix dimanche, en consultation avec les présidents des 2 Chambres du Parlement, de l’agronome Eric Pierre comme prochain premier ministre.
Représentant d’Haïti depuis plusieurs années à la Banque Interaméricaine de Développement (BID), M. Pierre a été désigné par 2 fois à ce poste sous le premier mandat de René Préval (1996-2001) sans avoir jamais pu convaincre à l’époque le parlement. Il en est donc à sa troisième candidature à ce poste, dans un contexte où, de partout, une nouvelle politique économique, différente de l’option néo-libérale, est réclamée en Haïti.
Les présidents des deux Chambres du Parlement haïtien, Kelly Bastien (Sénat) et Pierre Eric Jean Jacques (Chambre des députés) ont confirmé dimanche le choix du chef de l’Etat.
Ce choix résulte d’une série de consultations engagées par le chef de l’Etat avec les partis politiques et les représentants de divers autres secteurs de la vie nationale. Des consultations dont plus d’uns craignaient la durée, tant en Haïti que dans la communauté internationale. Divers représentants de celle-ci, en visite pendant la semaine en Haïti, avaient clairement souhaité que le chef de l’Etat se hâte de choisir un nouveau premier ministre et de former un autre gouvernement.
Outre la question de la vie chère et de la pauvreté, Eric Pierre, s’il est ratifié cette fois-ci et si sa déclaration de politique générale est approuvée par les 2 chambres, devra également faire face à l’insécurité qui continue de sévir dans le pays et qui constitue une véritable menace pour la relance de l’économie et l’afflux d’investissements étrangers. [jmd/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4975