Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
Grave incident à Cornillon/Grand Bois (Ouest) à la veille de la campagne électorale Le député de la circonscription se prononce contre la tenue des élections
Une délégation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) n’a pas pu installer jeudi à Cornillon/Grand Bois (Ouest, limitrophe du Plateau central) les membres du Bureau Electoral Communal (BEC) chargé d’organiser et de superviser le 19 avril prochain les sénatoriales partielles dans cette localité.
Des membres de la population qui s’opposaient à l’installation des membres du bureau électoral local ont été dispersés à coups de matraque par la police. En réaction, le député de la circonscription, Gasner Douze, a appelé vendredi à la mobilisation générale contre la tenue des élections qui, selon lui, promettent d’être une véritable farce, tout au moins dans sa région. Membre de l’influent bloc parlementaire Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP), Douze a prédit que ces élections vont semer le trouble dans le pays. Il propose de préférence la tenue d’une seule élection à la fin de l’année pour le renouvellement alors des deux tiers du Sénat, le mandat d’un second tiers du grand corps devant arriver à terme en juin prochain.
Le député de Carrefour (banlieue Sud de la capitale) partage l’inquiétude de son collègue de Cornillon concernant ces élections en relevant lui aussi de sérieux problèmes dans le recrutement des membres des BEC à travers le pays. Esdras Fabien, faisant également partie de la CPP, s’est engagé à enquêter sur les rumeurs relatives à de sérieuses irrégularités dans la constitution des BEC afin d’en faire état au Conseil Electoral Provisoire pour les redressements nécessaires.
Le CEP avait dû publier une seconde liste de membres des BEC après la publication d’une première qui comportait des noms de personnes non retenues suite à un concours. Cet rectification a suscité le doute sur la crédibilité du processus chez certains et la colère chez d’autres qui se voyaient déjà en très bonne position au sein de l’appareil électoral.
La camapagne électorale pour le scrutin du 19 avril démarre le lundi 16 mars, à minuit. [jmd/RK]
CHANGEMENT DE POLITIQUE : Le gouvernement de la Suisse décidé d’assouplir secret bancaire AFP - 3/14/2009. - S’y sont adhérés l’Autriche et le Luxembourg sous la pression de la réunion de Berne du G20. - La Suisse, l'Autriche et Luxembourg ont suivi hier vendredi les pas du Liechtenstein et de la principauté d’Andorre en annonçant un assouplissement de son secret bancaire, en cédant aux pressions du G20, qui fait de cette affaire une de ses priorités. Les bastions du secret bancaire en Europe ont successivement cédé à la pression de Washington et de Bruxelles, que menacent à d'inscrire ces pays sur une « liste noire ». La Suisse, première place mondiale en gestion de fortunes, s’est alignée avec les normes de l'Organisation pour la Coopération et le Développement Économiques (OCDE) en matière d'aide administrative. Échange information Après avoir résisté aux attaques à sa législation, la Suisse s'est engagée à renforcer l'échange d'information avec d'autres pays, « cas par cas » et dans le cas de « demande concrète et justifiée », a spécifié le gouvernement. L'exécutif a nuancé en affirmant que la Suisse « rejette fermement toute transmission automatique de données », en ajoutant que « la sphère privée des clients est encore protégée des regards externes injustifiés ». L'Autriche, de son côté, a aussi accepté « de fournir des informations bancaires si on lui présente des soupçons justifiés et argumentés, même en absence de procédure pénale », a déclaré le ministre autrichien de Finances, Josef Prˆll. Mais, tout comme la Suisse, l'Autriche ne modifiera pas sa législation sur le secret bancaire. Un autre pays qui pratique le secret bancaire, le Luxembourg, est disposé à assouplir sa position en acceptant l'échange d'informations avec d'autres pays s'il y a des soupçons de fraude fiscale, a annoncé son ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden. Des Cas précis Le ministre a ajouté que «le Luxembourg se prononce par l'échange d'informations sous demande, mais uniquement dans des cas précis et avec des essais explicites » de soupçons. Le mouvement a été accéléré hier, quand le Liechtenstein et l'Andorre, ont annoncé des mesures semblables. La principauté pyrénéenne a dit qu'elle s’engage à lever le secret bancaire d'ici novembre pour que le pays sorte de la liste de paradis fiscaux. Le Liechtenstein, impliqué dans un scandale financier avec l'Allemagne il y a une année, a annoncé son intention de réviser en profondeur son secret bancaire. http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=94337 Haïti Recto Verso commente : Pour ceux qui ne savent pas ce que veut dire le secret bancaire je vous en explique une de ces multiples perceptions. En fait, dans la pratique, les médias haïtiens par exemple annoncent que le gouvernement américain octroi un prêt de 250 millions de dollars à Haïti pour des travaux d’infrastructure et de développement. Deux semaines après il y a un émissaire du chef d’état haïtien qui arrive en suisse, sous couvert de compagnie fantôme pilotée par des mercenaires européens, français, italiens espagnols etc..et dépose 25 millions de dollars dans une banque. Personne ne demande des explications sur l’origine de l’argent. Avant, il s’agissait de l’argent venant du Gabon, du Zaïre, du Nigéria, d’Haïti. Les grands n’en avaient rien à foutre. Peu importe ou peu importait que l’on crevât de faim. Le problème du secret bancaire a été soulevé quand il a été question de trouer les fonds susceptibles de financer des activités terroristes. Aujourd’hui le problème revient au tapis à cause de la crise financière. Certains banquiers ou certains grands de la finance internationale on dû mettre de l’argent de côté avant d’annoncer la faillite de leurs institutions. Peu importe d’adorables foutteurs de merde vont probablement soulever le problème de la fortune d’Omar Bongo, de Jean Bertrand Aristide etc.. Cela peut se considérer comme une grande victoire après une bataille impossible auparavant. On sait que le secret bancaire a servi d'abri aux dictateurs des pays de l’Amérique Latine et des dictateurs africains qui pillent et saccagent les caisses des pays les plus pauvres que le monde. Ces dirigeants de pacotille, avec une exagération d'une maudite mégalomanie accumulent des richesses en Suisse et dans d'autres paradis fiscaux tandis que leurs compatriotes meurent de faim. On sait que la levée de ce secret bancaire ne va pas être appliquée dans les cas de corruption. Les maîtres de ce monde savent dans quels des cas ils vont utiliser le non secret bancaire. A Qui importe le fait que Jean Bertrand Aristide ait laissé Haïti avec plus de 800 millions de dollars ?
Accoucher en Haïti est dangereux ; Taux élevé de mortalité materne
Jonathan M. Katz - 3/14/2009
Traduction : Decky Lakyel Pour Haïti Recto Verso
Port-au-Prince.- Accoucher est un évènement dangereux en Haïti pour les femmes pauvres d’Haïti, la nation avec l’indice de mortalité le plus élevé de l’hémisphère occidental. Pour 100.000 femmes, 630 moururent à cause des complications liées à la grossesse en 2006 : cinq fois la moyenne en Amérique Latine et la Caraïbe, selon les Nations Unies.
« L’indice de mortalité materne en Haïti est embarrassant pour le monde occidental… ce sont des décès évitables », déclare la Docteur Wendy Lai, une obstétricienne travaillant avec le groupe Médecins sans frontières-Hollande.
Les spécialistes ont dit que la situation s’est améliorée ces dernières décades, grâce à la prise en charge gratuite dans certains hôpitaux et le travail d’organisations non gouvernementales comme MSF Médecins sans frontières et Partenaires en santé. Médecins sans Frontières a aménagé récemment dans une enceinte plus grande après avoir occupé pendant deux ans et demie dans un édifice tellement congestionné que les médecins ne pouvaient pas se déplacer entre les lits des patients.
Cependant les besoins sont encore multiples dans un pays de 10.000.000 d’habitants possédant le plus grand indicé de natalité de l’hémisphère occidental avec 36 naissances pour 100.000 habitants
La santé materne est un des sujets sur lesquels ont insisté l’Initiative Global Clinton et les organismes des Nations Unies, faisant partie d’un appel plus large en vue d’augmenter l’aide et les investissements fait cette semaine par L’ancien président américain Bill Clinton et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon durant une visite réalisée en Haïti.
Le pays Caribéen fait face à un déficit budgétaire de 100 millions de dollars et arrive à peinesatisfaire les besoins médicaux les plus basiques après le passage des trois ouragans qui ont causé pas mal de dégâts en 2008.
Cependant, les hôpitaux ayant des services de maternité sont peu nombreux et ne peuvent pas prendre en charge la totalité des patientes. Les centres publics touchent pour les médicaments et pour l’octroi et l’utilisationdes lits.Beaucoup de femmes enceintes dépensent leurs économies dans le paiement des taxis qui les conduisent à l’hôpital.
Pour cette raison beaucoup accouchent seules à la maison ou avec l’aide de sages-femmes qui ne possèdent pas l’entraînement adéquat et ont recourt à des remèdes faits maison.
L’hôpital de Médecins Sans Frontières possède 66 lits et prend en charge une moyenne de 1.000 accouchements par mois.
L’hôpital concentre son activité sur les accouchements dans le cadre de l’urgence. En Haïti cela signifie des complications comme l’éclampsie et la pré-éclampsie qui provoquent l’hypertension, hyperproteinurieet œdème qui peuvent être à l’origine de convulsions, arrêts cardiaques, accidents vasculo-cérébraux et la mort.
Quoique ces complications puissent se présenter partout, leur incidence est beaucoup plus élevée en Haïti – 14 pour 2000 grossesses face à 1 cas pour 2.000 à 3.000 grossesses aux USA, selon l’institut national de Santé.
Etant donné que la cause de l’éclampsie et de la pré-éclampsie c’est la grossesse, le seul remède reste la naissance du bébé