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mercredi 1 septembre 2010

Des jeunes Haïtiens tentés par l'aventure sénégalaise

Pour faire face à leur avenir incertain, plusieurs centaines de jeunes Haïtiens déboussolés par les difficultés du pays, ont répondu à l'offre de bourses d'études du gouvernement sénégalais largement diffusé dans les médias haïtiens. Pour 100 bourses d'études proposées, environ 2 000 Haïtiens ont déposé des dossiers de candidature afin de démarrer ou de poursuivre une formation universitaire d'ici le mois d'octobre prochain au pays de Léopold Sédar Senghor. Haïti: Près de 2 000 jeunes Haïtiens ont manifesté le désir de partir pour le Sénégal poursuivre leurs études universitaires. Sans perspective d'avenir, ils prennent très au sérieux l'offre du président sénégalais Abdoulaye Wade, qui depuis le séisme du 12 janvier s'est engagé à apporter son soutien à Haïti en leur offrant des bourses d'études.
Muni d'une enveloppe contenant toutes les pièces requises, Josaphat fait la queue devant les locaux de la Haïti Tech (SONAPI) pour s'inscrire au programme de bourse d'études du gouvernement sénégalais. Âgé de 25 ans, il se dit indigné de la situation du pays. Il espère vivement poursuivre ses études de l'autre côté de l'Atlantique. « Je me vois déjà au Sénégal. L'essentiel, c'est de trouver une vie normale pour étudier et envisager un meilleur avenir. Si je reste en Haïti, mon avenir est foutu. Je suis très tenté par l'aventure sénégalaise. Pour moi, étudier dans un pays comme le Sénégal me permettra de tourner une page de ma vie et parvenir à un avenir meilleur », affirme Josaphat, l'air déterminé. Il fallait lire l'enthousiasme qui brillait sur le visage de ces postulants désireux de laisser le pays.
Josaphat, comme tant d'autres jeunes, avait attendu avec beaucoup de patience la concrétisation de l'appel du président Wade, qui encourageait le retour des Haïtiens à leurs origines. « C'est avec une joie indicible que j'ai reçu l'appel à candidature pour étudier au Sénégal. Je crois que partir vers ce pays africain me permettra de mieux préparer mon avenir qu'ici, en Haïti », explique Lyndor, un étudiant universitaire. Joséphine, une bachelière qui galère depuis deux ans faute de pouvoir entamer des études universitaires, partage le même avis. Elle cherche à laisser le pays depuis qu'elle sait que le gouvernement sénégalais souhaite offrir des bourses d'études aux jeunes Haïtiens.
A cet effet, une délégation sénégalaise est arrivée en Haïti afin de procéder à la sélection de 100 jeunes qui devront partir le 10 octobre 2010 poursuivre leurs études dans deux universités publiques de ce pays. Selon le recteur, président de l'Assemblée de l'université membre de l'Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Mary Teuw Niane, 70 des 100 étudiants boursiers haïtiens sont attendus à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, tandis que les 30 autres iront à l'université Gaston Berger de Saint-Louis.
« L'une de nos préoccupations était de trouver des places au sein des universités de Dakar et de Saint-Louis. Nous offrons un cadre attrayant afin que les jeunes Haïtiens puissent étudier dans d'excellentes conditions », dit le professeur Niane, qui ajoute que cette coopération sénégalo-haïtienne est un moyen de renforcer les liens entre Haïti et l'Afrique.
Pour sa part, le chargé des Affaires internationales et humanitaires du Sénégal, Amadou Lamine Ba, de passage en Haïti dans le cadre du traitement des dossiers de candidature, a fait remarquer que les frais pour les études, l'hébergement et l'entretien des boursiers haïtiens seront à la charge du gouvernement sénégalais. Il a également souligné que ce programme de bourses d'études constitue la première phase d'exécution d'un vaste projet humanitaire et historique mis en oeuvre par le président Wade, suite au passage du violent séisme du 12 janvier. L'autre phase du projet concerne l'accueil et l'insertion des familles haïtiennes désireuses de vivre au Sénégal, selon la même source.
Parallèlement, le chef de l'État du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, dans un communiqué émis la semaine écoulée par le service de presse du gouvernement sénégalais, a confirmé son projet d'accueillir dans son pays des Haïtiens qui veulent retourner à l'alma mater.
« En ce qui concerne l'accueil des étudiants haïtiens au Sénégal, le président de la République a donné des instructions aux ministres Chargés de l'Économie et de l'Enseignement supérieur pour qu'à la rentrée d'octobre ait lieu la réception d'un premier groupe de 100 étudiants », lit-on dans ce communiqué reçu à la rédaction du Nouvelliste par courriel. Le président Wade a également donné des instructions au gouvernement pour que l'examen des dossiers de candidature des familles haïtiennes désireuses de s'installer au Sénégal soit diligenté à son tour et que les modalités d'hébergement soient réglées en collaboration avec les promoteurs privés identifiés.
Soulignons qu'au début des années 60, avec l'arrivée au pouvoir du dictateur François Duvalier, plusieurs centaines de professionnels haïtiens ont dû fuir le pays pour aller travailler en Afrique et au Canada. Bon nombre d'entre eux, enseignants de renom, allaient former en Afrique - au Sénégal par exemple, plusieurs générations d'étudiants, de chercheurs et de professionnels en tous genres.
Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com

Anacacis Jean Hector se démarque des autres candidats proches de l'Unité

Le candidat à la présidence Anacacis Jean Hector (Modejha) affirme que la formation d'une nouvelle force armée, la garde nationale, sera l'une de ses principales priorités. La constitution de cette force s'inscrit dans le cadre de la réalisation des projets visant le renforcement de la sécurité publique. Tout en attirant l'attention sur l'importance d'un climat sécuritaire pour l'arrivée des investisseurs, le parlementaire préconise également la formation d'une nouvelle agence nationale de renseignement. D'autres candidats membres de l'Unité sont également en course pour la présidentielle dont Yves Christallin, ministre des affaires sociales, Jude Célestin et l'ex Premier Ministre Jacques Edouard Alexis.
En dépit de ses relations privilégiées avec le chef de l'Etat, le sénateur Jean Hector est critique vis-à-vis du gouvernement. Il croit que le président Préval n'a pas réalisé de grandes œuvres au cours de son mandat.
Cependant il se propose de poursuivre certains programmes importants du gouvernement tel celui visant la relance de la production agricole.
Anacacis Jean Hector veut prendre ses distances vis-à-vis de chef de l'Etat. " Je n'ai pas la même vision que lui", lance le sénateur élu dans l'Ouest, qui toutefois partage la vision du président Préval en ce qui a trait à la coopération avec les pays du sud. Il annonce qu'il entend maintenir la coopération avec les pays latino-américains tels Cuba, Brésil et Venezuela.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18209

Le chef de la police exhorte ses troupes à faire montre de sérénité

Le chef de la police haïtienne, Mario Andrésol, a pu ramener le calme au sein de certaines unités de la PNH dans la capitale. Au cours d'une tournée dans plusieurs commissariats, M. Andrésol a pu convaincre ses policiers de la nécessité d'attendre une décision judiciaire après l'incarcération de Wanceau Jules. Plusieurs dizaines de policiers avaient menacé d'observer un arrêt de travail si leur collègue était maintenu en détention. Ces agents de l'ordre avait organisé une manifestation, lundi matin devant la Parquet de Port-au-Prince afin de condamner l'arrestation abusive et illégale de Wanceau Jules sur ordre du commissaire du gouvernement.
Le chef de la police, accompagné du commissaire de Port-au-Prince, Michel Ange Gédéon, a fourni des informations sur l'avancement du dossier. Le ministre de la justice, le haut commandement de la PNH et les autorités judiciaires analysent la situation en vue de favoriser une réappréciation du dossier a-t-il expliqué.
Les policiers ne doivent pas agir avec émotion, a martelé M. Andrésol qui a toutefois déploré le comportement de certaines personnalités. L'instauration de l'Etat de droit n'est pas compatible avec une mentalité de " chef " dont font montre certaines personnes a-t-il insisté.
M. Andrésol souhaite que les personnes en position d'autorités aient une attitude convenable pour éviter des conflits entre les institutions dépendant d'un même ministère. Il a dans le même temps, rappelé aux policiers que les règlements de l'institution n'autorise pas des mouvements de grève ou de rébellion.
Le commissaire de Port-au-Prince, Michel Ange Gédéon, avait fait part lundi de son étonnement en raison du mouvement de protestation des policiers.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18212

Earl s'écarte des côtes haïtiennes

L'ouragan «Earl» de catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson s'est écarté totalement des côtes nord d'Haïti ce matin, c'est ce qu'a annoncé le Centre National de météorologie (CNM.
Selon un bulletin du CNM, Earl poursuit sa route vers le nord-ouest et est localisé à 25.1degrés de latitude nord et 72.1 degrés de longitude ouest à plus de 600 km au nord du Cap-Haïtien.
Par ailleurs, les responsables du CNM affirment qu'ils suivent actuellement l'évolution de la tempête tropicale « Fiona » localisée à environ 160km à l'est nord-est des petites Antilles et de la dépression tropicale # 9 se trouvant à plus 2700km à l'est de l'arc antillais.
Rappelons que l'ouragan qui avait touché les petites Antilles approche actuellement de la côte-est des Etats –Unis avec des vents soufflant à plus de 200 km/h.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18211

Des parlementaires de l'ACP en visite en Haïti

Une délégation de parlementaires paritaires Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) effectue actuellement une visite d'évaluation dans le pays. Les membres de cette mission qui on déjà rencontré le président de la république René Préval, ainsi que le premier ministre Jean Max Bellerive se sont montrés très insatisfaits du nombre de projets déjà réalisés dans le cadre de la reconstruction du pays.
Cette mission est conduite par le co-président par intérim de l'Assemblée Parlementaire Paritaire (APP) , le botswanais Odirile Motlhale.
Elle doit séjournera en Haïti pendant trois jours afin d'évaluer l'état d'avancement de certains projets notamment, ceux financés par la commission européenne.
La délégation doit également se rendre à Mirebalais pour visiter des projets en cours d'exécution, dans le domaine de l'éducation et des infrastructures régionales.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18210

WE MISS YOU BADLY WYCLEF !

C’est réellement dommage que le CEP, à tort ou à raison, ait exclu Wyclef Jean de la liste des candidats aux élections de novembre prochain. Personne ne peut nier en fait l’effet médiatique pour Haïti que représentait ou aurait représenté sa présence dans l’arène comme candidat. Là, on ne tient compte ni de ses capacités à diriger un pays, ni de sa probabilité de l’emporter sur le candidat officialiste ou sur les autres candidats pratiquant la politique traditionnelle d’Haïti.
Avec WYCLEF en liste, l’actualité haïtienne était assurée d’une certaine pertinence dans les médias importants du monde. Que ce soit au niveau des grandes chaînes de télévision ou des journaux les plus lus et consultés.
Car, après l’essoufflement normal de l’actualité post séisme, 158 jours après le 12 janvier, les médias avaient patiemment attendu les six mois pour faire le point et le bilan de la situation. Pour eux, l’actualité haïtienne n’a de l’intérêt que dans un espace-temps reparti en multiples de trois mois.
Tout le monde a su par exemple qu’après six mois, la situation du pays avait peu ou pas changé. Ce constat n’a été à l’origine d’aucune démarche visant à savoir le pourquoi de cette inertie, ni de mouvement poussant les acteurs à agir dans le sens du bon sens pour apporter des solutions à de sérieux problèmes qui perdurent dans le temps.
Entre le sixième et le neuvième mois? Bien merci. Rien à faire on attend. Ce n’est guère un beau titre « Haïti, six mois et un jour plus tard ». Non plus « Haïti six mois et une semaine après ». La mode est aux multiples de trois ou des fractions de trois mois.
« HAITI NEUF MOIS PLUS TARD », « HAITI UN AN PLUS TARD », « HAITI DOUZE MOIS PLUS TARD », voilà des titres « in » et qui vendent.
Cependant entre le sixième et le neuvième mois la calamité, la souffrance et la misère des sinistrés restent palpables et réels.
Au moins avec un WYCLEF Jean dans al course électorale, son actualité assurerait une bonne relève avant l’arrivée de ces titres à vous couper le souffle et à vous inciter à acheter des journaux ou à vous asseoir devant les postes de télévision.
En suivant la « route des cyclones », on peut craindre le pire pour Haïti et les haïtiens vivant sous les tentes « d’infortune ». Et nous ne voudrions pas que le passage d’un de ces phénomènes atmosphériques ne nous remette au devant de la scène internationale dans al rubrique des catastrophes.
En attendant, personnellement, je regrette l’absence de WYCLEF Jean sur la liste de ceux qui partiront en campagne pour les présidentielles haïtiennes.
DL

Sept personnes kidnappées dans le nord

Les otages, qui revenaient d’une fête champêtre à la Grande-Rivière du Nord, ont été pris en chasse et interceptés sur la route de Milot par des hommes armés Mardi 31 août 2010, Radio Kiskeya
Sept personnes ont été enlevées par des individus armés dans la nuit de lundi à mardi à Milot (environ 300 km au nord de Port-au-Prince) au moment où elles revenaient de la Sainte-Rose, la fête patronale de la Grande-Rivière du Nord, a appris Radio Kiskeya auprès de la police.
Les bandits ont réalisé ce kidnapping collectif sur le Pont Blanc, dans la section communale dénommée Morne Pelé, où ils avaient tendu une embuscade à leurs victimes qui étaient à bord d’un véhicule.
Parmi les otages se trouve un employé de la succursale de la Banque Centrale (BRH) au Cap-Haïtien.
Une rançon de 150.000 dollars américains serait réclamée en échange de sa seule libération.
Des patrouilles de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) ont sillonné en vain pendant toute la nuit la zone de Pont Blanc, réputée extrêmement dangereuse depuis environ trois ans.
Outre ce rapt, des bandits avaient braqué dimanche dernier le personnel d’une pharmacie et emporté la recette du jour, à seulement quelques mètres du commissariat de police du Cap-Haïtien.
A Port-au-Prince, la situation sécuritaire n’est guère meilleure dans certains quartiers.
Ronald Chéry, un fonctionnaire américain d’origine haïtienne du ministère de l’intérieur (Homeland Security), a été exécuté vendredi dernier à Pèlerin, un quartier de Pétion-Ville (banlieue est) en tentant d’empêcher l’enlèvement d’une adolescente de la famille.
Le corps de la victime a été rapatrié aux Etats-Unis pour y être inhumé. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6999
Commentaires:
Il est rageant de constater qu'après plus de cinq ans, les autorités haïtiennes n'arrivent toujours pas a endiguer ce fléau qui est le kidnapping. Au moment ou toutes les voix autorisées se laissent entendre pour appeler à investir dans le pays, les autorités concernées ne comprennent toujours pas que l'insécurité est une gangrène qu'il faut enrayer vite et coûte que coûte car elle est un obstacle majeur au développement du pays.
Au lieu de mutualiser les efforts et les ressources pour faire face d'un commun accord à ce grave problème, la justice et la Police Nationale, deux pièces maîtresses dans la lutte contre l'insécurité ne lésinent pas sur la moindre occasion pour étioler leurs ressources et leurs énergies dans des querelles de "petits chefs".
Les autorités judiciaires et policières bénéficient de l'indifférence de la population qui  a perdu le goût de s'indigner et omet de demander et d'exiger des comptes sur la gestion de dossiers brûlants de ce type.
Qu'il est dur à avaler ce constat d'échec.
Faudra-t-il l'arrivée d'une vraie main étrangère pour régler ce problème de façon drastique et définitive?

Cristalin en rupture avec le pouvoir

Le ministre des Affaires sociales et du Travail démissionera de son poste à la fin de la semaine, a appris Le Nouvelliste. Il va se consacrer à fond à sa campagne présidentielle. Cette démission intervient alors qu'il s'est brouillé avec ses pairs du pouvoir sur une question de rallonge budgétaire pour financer de nouvelles routes. On lui a aussi coupé les vivres pour des subventions qu'il accordait.
Le ministre des Affaires sociales
 et du Travail Yves Cristalin
Candidat à la présidence.
Haïti: « Il n'y aura pas de financement occulte. Cela ne se produira pas sous mon administration », a garanti le ministre de l'Economie et des Finances, Ronald Baudin. Impassible, le Grand Argentier de la République a aussi infirmé les informations relatives à la tenue d'un récent conseil des ministres houleux au cours duquel il a eu des échanges quelque peu musclés avec le ministre des Affaires sociales et du Travail et candidat à la présidence Yves Cristalin à cause de son refus de donner suite à une requête de 6 millions de gourdes faite par ce dernier.
« Le ministre des Finances n'a jamais eu de réunions houleuses depuis qu'il est en fonction ni avec le ministre des Affaires sociales ni avec quiconque. Nous discutons de manière respectueuse avec chacun de nos vis-à-vis. Cela arrive parfois que deux personnes ne partagent pas le même avis sur une question », a-t-il dit avant de souligner que « Yves Cristalin est l'un des ministres avec qui il a de très bonnes relations ». Ces propos étaient tenus en marge de la conférence conjointe du président René Préval et son homologue Rafael Correa au Palais national le mardi 31 août 2010.
« Je vais financer un atelier pour les journalistes qui le souhaitent pour qu'ils aient une formation sur le fonctionnement de L'Etat, la façon dont on exécute les dépenses publiques et l'élaboration et l'exécution du budget. Et à partir de ce moment, il y a des questions que l'on ne poserait même pas », a tranquillement ajouté le ministre, qui a souligné l'importance du travail fait par des entités comme l'ULCC et l'Inspection générale des Finances pour renforcer les contrôles.
« Le budget n'est pas une boîte dans laquelle on retire de l'argent. Même le ministre des Finances n'a pas ce droit », a-t-il insisté, alors que l'on s'achemine vers les élections du 28 novembre 2010.
« Le ministre des Finances a bloqué depuis le mois de mai 2010 des subventions octroyées à des petits commerçants et d'autres nécessiteux sous la pression des bailleurs de fonds. Le montant des subventions dont il est question est de 9 millions de gourdes. Le ministre Baudin avait promis de débloquer 3 millions de gourdes de cette enveloppe mais à date rien n'a été fait », a confié maître Newton St-juste, porte-parole du ministre des Affaires sociales Yves Cristalin, candidat à la présidence, interrogé sur les différends qui existeraient entre les deux ministres.
M. Cristalin qui remettra sa démission cette semaine afin de se consacrer à sa campagne présidentielle avait eu auparavant des échanges fermes avec ses collègues ministres, à cause de son refus d'avaliser l'allocation de 107 millions de dollars en plus des 163 millions débloqués sur les fonds sociaux petrocaribe après le tremblement de terre du 12 janvier pour construire des routes. « Le ministre des TPTC n'était même pas en mesure de dire à quelles compagnies ont été confiés les différents contrats en vue de construire ces routes », a expliqué Me Newton St-Juste.
Roberson Alphonse
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83063&PubDate=2010-08-31

L'UNASUR offre 100 millions de dollars à Haïti

Haïti: Le président équatorien Rafael Correa Delgado et son homologue haïtien René Préval ont signé l'acte d'établissement du secrétariat technique et le plan d'action de l'Union de nations sud-américaines (l'UNASUR), au Palais national, le mardi 31 août 2010. Le plan d'action financé à hauteur de 100 millions de dollars sur un an comprend trois composantes. La première fournit un appui à la protection, à la valorisation des infrastructures urbaines et productives. La deuxième vise la réduction de la vulnérabilité de la population face aux inondations et ouragans. Et, selon M. Correa, président pro tempore de l'UNASUR, une troisième composante concerne le renforcement de la gouvernance nationale et locale ainsi que les institutions démocratiques dans le processus de reconstruction.
Le président équatorien Rafael Correa Delgado(à gauche)
et son homologue haïtien René Préval après la signature
de l'acte d'établissement du secrétariat technique et le plan
d'action de l'Union de nations sud-américaines (l'UNASUR),
 au Palais national, le mardi 31 août 2010.

(Photo: Junior Carlo Homere)
L'agriculture, dans une perspective de réduction de l'insécurité alimentaire, obtient la part du lion avec quelque 35 millions de dollars. Rafael Correa Delgado, reconnaissant que l'UNASUR aurait pu être plus efficiente si elle n'était pas confrontée à certains problèmes - parfois d'ordre juridique - a réaffirmé l'engagement des pays membres de cette structure à aider Haïti. « L'Amérique et le monde doivent beaucoup à Haïti », a indiqué le président équatorien rappelant le support déterminant offert par le président haïtien Alexandre Pétion à Simon Bolivar dans la lutte pour affranchir plus de 5 pays de la région du joug des colonisateurs européens (espagnols) au début du 19e siècle.
« Nous voulons inaugurer une nouvelle coopération Sud/Sud », a fait savoir M. Correa. Le président équatorien, rappelant la nécessité que les Haïtiens soient les principaux acteurs de la reconstruction d'Haïti, le président Correa a souligné sur un ton percutant que le pays ne veut pas « l'impérialisme humanitaire ». L'efficacité et le sérieux sont, selon Rafael Correa Delgado, les caractéristiques de l'action qu'entreprendra l'UNASUR en Haïti. L'équateur et les autres pays membres de l'UNASUR, dont l'Argentine, le Chili, le Venezuela, la Colombie, le Pérou, le Paraguay, la Guyane, le Surinam, la Bolivie, entre autres, ont des relations bilatérales normales avec Haïti, a-t-il informé.
Le secrétariat technique de l'UNASUR qui sera dirigé par l'ambassadeur Rodolfo Matarollo coordonnera les actions et travaillera en étroite collaboration avec les autorités haïtiennes et la CIRH. « Le développement humain soutenable est une des conditions de la stabilité politique du peuple haïtien. Le plan d'action que le gouvernement national a proposé à l'UNASUR doit être appliqué de manière rapide et efficace. C'est l'objectif de notre présence ici. Nous allons travailler la main dans la main avec le peuple et le gouvernement d'Haïti », a promis M. Matarollo.
Le président René Préval a salué la solidarité des peuples frères qui sont membres de l'UNASUR. « Nous remercions chacun des pays qui, en plus de leurs contributions à l'UNASUR, contribuent aussi à leur propre compte à la reconstruction d'Haïti », a indiqué M. Préval.
L'UNASUR est une organisation créée pour renforcer la solidarité entre les nations de la région dans l'esprit panaméricain. L'union est aussi un espace d'intégration et d'union culturelle, sociale, économique et politique entre les peuples. Elle privilégie le dialogue politique, les politiques sociales, l'éducation, entre autres, en vue de faciliter l'inclusion sociale et la participation citoyenne, renforcer la démocratie et réduire les asymétries dans le cadre de la consolidation de la souveraineté et l'indépendance des États.
Roberson Alphonse
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83055&PubDate=2010-08-31

Révoqué, le président du BED de l'Ouest parle de décision arbitraire

Jaccillon Barthélemy n'est plus le président du Bureau électoral départemental (BED) de l'Ouest I. Il vient de recevoir ce mardi sa lettre de révocation signée de Gaillot Dorsinvil. Ce dernier lui reproche d'avoir entendu sans autorisation Claire Lydie Parent, l'une des 15 candidats à la présidence évincés. « La décision du CEP est arbitraire », juge le technicien révoqué. Haïti: « Il n'y a aucune raison valable pour adopter une telle décision. » Par ces propos, Jaccillon Barthélemy, désormais ex-président du Bureau électoral départemental de l'Ouest (communément appelé BED Ouest I), confirme avoir reçu ce mardi 31 août une lettre de révocation signée de Gaillot Dorsinvil, président du Conseil électoral provisoire (CEP). Dans un entretien exclusif accordé au quotidien Le Nouvelliste, le révoqué a précisé qu'il a été mis à la porte pour avoir entendu, la semaine écoulée, Claire Lydie Parent (Konbit pou Refè Ayiti), après une requête de cette candidate écartée qui conteste la liste des candidats agréés pour la présidentielle du 28 novembre 2010.
Qualifiant d'« arbitraire et politique » la décision du CEP de le mettre à la porte pour cause d'insubordination, M. Barthélemy a indiqué que la structure qu'il présidait est habilitée à entendre tout candidat dans le cadre du processus électoral. D'ailleurs, a-t-il avancé, « aucune décision n'a été adoptée après cette séance d'audition » et « nous n'avons élaboré aucun document écrit à ce sujet ». Selon une source proche du CEP, Joseph Jeune, un conseiller juridique qui avait participé à cette séance d'audition, pourra connaître le même sort.
Parallèlement, des candidats écartés de la course présidentielle continuent de défiler à la section juridique pour forcer le CEP à revenir sur sa décision. En moins de 48 heures, les conseillers juridiques ont entendu six candidats. Il s'agit de Claire Lydie Parent, Jacques-Philippe Eugène (PSR), Olicier Pieriche (Reconstruire Haïti) Charles Henri Voight (MRDH), Raymond Joseph Alcide (PDI) et un représentant d'Armand Pierre Cannon (PPL).
En tout cas, pour se courber sans doute aux exigences qui lui ont été faites dans cette lettre, M. Barthélemy a indiqué avoir déjà remis au CEP sa carte d'identification ainsi que la voiture qui était mise à sa disposition dans le cadre de l'exercice de cette fonction qu'il remplissait jusqu'à hier lundi depuis 2005. Il avait déjà occupé ce poste cinq (5) ans auparavant, soit en 1995, quand il n'y a avait qu'un seul BED Ouest. Il dit avoir été révoqué trois jours après avoir réalisé les législatives la même année. « Encore pour des raisons politiques », a-t-il rappelé.
Avant cette décision du CEP, l'ex-président du BED Ouest I, selon des rumeurs qui circulaient - et qui circulent encore - aux alentours de la Direction des opérations électorales où est situé ce bureau électoral, le président révoqué aurait reçu des pots-de-vin pour faciliter des candidats à obtenir la bénédiction du Bureau du Contentieux électoral départemental (BCED), duquel il jouait le rôle de président lors de la période de contestations des candidatures. Il était question de plus de 100.000 dollars, toujours selon les rumeurs. Des informations que M. Barthélemy a formellement contestés. « J'ai démenti avec toute mon énergie ces informations », a-t-il déclaré, indiquant avoir la conscience tranquille.
Jaccillon Barthélemy, qui prêtait ses services à l'organisme électoral depuis 1987 sous plusieurs titres, estime que des conseillers électoraux, sans citer de noms, ont gardé une dent contre lui depuis 2009. Mais pourquoi ? « Raison politique », a-t-il lâché, sans fournir de détails. Sauf qu'il occupait à deux reprises (1987 et 1990) le poste de président du Bureau électoral communal (BEC) de Port-au-Prince.
Ingénieur civil de formation, l'ex-président du BED Ouest I, qui touchait 25 000 gourdes à ce poste, envisage pour l'instant d'entreprendre des activités liées à sa profession. Cependant, il n'écarte pas l'idée de retourner à ce poste, mais pas à l'appel ni sous les directives des actuels membres du CEP, dit-il. Originaire du Grand Nord, Jaccillon Barthélemy qui refuse de révéler son âge est marié et sans enfant.
Victor Junior Jean
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83062&PubDate=2010-08-31

L'initiative de René Préval (Editorial du Nouvelliste)

Haïti: Suite à la publication de la liste des candidats habilités à participer à la course présidentielle par le Conseil électoral provisoire (CEP), le chef de l'Etat a pris l'initiative de rencontrer tous les prétendants à la magistrature suprême en des endroits différents les uns après les autres. Cette décision de René Préval est inédite dans l'histoire politique de notre pays. Depuis l'organisation de l'élection présidentielle au second degré jusqu'à la proclamation du suffrage universel direct par la Constitution de 1950 (suspendue par les Duvalier père et fils pendant vingt-neuf ans et rétablie par la Charte de 1987) aucun chef d'Etat n'avait entrepris une telle démarche avant lui. C'est toujours la rupture entre le président sortant et celui qui arrive. C'est souvent la persécution des partisans et membres du gouvernement du président sortant par les tenants de la nouvelle équipe (François Duvalier en 1957). C'est toujours la haine et souvent la prison pour un chef d'Etat sortant qui a organisé les élections (Ertha Pascal Trouillot en 1991). Notre culture politique tumultueuse, archaïque et rétrograde, doit-elle continuer à s'imposer comme valeur dans une société où tous les indicateurs de développement sont au rouge ? Depuis son investiture jusqu'à aujourd'hui, René Préval n'a jamais prôné, ni dans ses discours ni dans les actions de ses plus proches collaborateurs, le changement réel tel que souhaité par les couches les plus saines de la population. Et si avant la fin de son mandat il prend une initiative qui peut contribuer à agir sur la mentalité de nos futurs décideurs, il faut saisir cette opportunité.

Quelle est la perception des uns et des autres ?
Pour le commun des mortels, René Préval serait en train de chercher des garanties auprès des candidats à la présidence pour rester dans le pays après la fin de son mandat. Pour d'autres, le chef de l'Etat chercherait à rassurer la confiance des candidats dans le processus électoral boycotté par la plupart des partis et plateformes politiques. Pour une troisième catégorie, le chef de l'Etat serait en train d'implanter dans notre culture politique une nouvelle donne, consistant à créer un dialogue entre l'équipe sortante et le futur chef de la nouvelle administration.
Les candidats qui ont déjà rencontré le chef de l'Etat ont applaudi cette initiative. D'autres attendent impatiemment leur invitation. Un autre a décliné l'invitation en accusant le chef de l'Etat. Le candidat en question avait dénoncé quelques jours auparavant des menaces de mort dont il faisait l'objet et avait pointé du doigt l'entourage du chef de l'Etat qui serait à l'origine de ces menaces.
Toutefois pendant la présidence de René Préval, aucun chef de parti politique n'a été l'objet de persécutions politiques ni de menaces de toutes sortes.
René Préval, a-t-il intérêt à porter atteinte à la vie d'un candidat à la présidence ?
Lemoine Bonneau
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83070&PubDate=2010-08-31

Des bourses d'études comme réponse au 12 janvier

Certaines promesses qui ont été faites par certains pays étrangers en faveur d'Haïti au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier, sont en train d'être concrétisées. Car plusieurs programmes de bourses d'études pour les jeunes haïtiens sont en phase de finalisation. Haïti: Un groupe de plus de deux cents étudiants quittent le pays ce 31 août pour la France et d'autres groupes devront suivre le pas dans les prochains jours. Le président français Nicolas Sarkozy a ainsi tenu sa promesse faite aux jeunes Haïtiens lors de sa visite en Haïti au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier, pour continuer leurs études dans les Universités françaises. Ces étudiants bénéficiaires des bourses du gouvernement français vont s'inscrire dans différentes Universités pour parfaire leurs études dans des disciplines variées. Quelque 40 d'entre eux vont pouvoir décrocher un doctorat et les autres, une maîtrise.
Parallèlement, l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) de France va accueillir vingt Haïtiens à partir du 20 septembre et jusqu'à fin janvier à Bordeaux, pour suivre la même formation que les autres auditeurs de justice de l'ENM. Ces juristes sont des boursiers du ministère des Affaires étrangères de la France. Après ces études, ils vont faire un stage dans des juridictions françaises. Ensuite, ils effectueront six mois de formation complémentaire sur les spécificités du droit haïtien.
Ces vingt Haïtiens constitueront la première promotion de l'Ecole de la magistrature haïtienne qui sera formée à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux. Cette initiative entre dans le cadre de l'aide française à la reconstruction d'Haïti après le séisme du 12 janvier dernier, selon le directeur de l'ENM, Jean-François Thony.
Il faut noter également que, dans le cadre de cette coopération, six enseignants haïtiens seront formés à l'ENM cette année.
Depuis le séisme du 12 janvier, plusieurs Universités étrangères manifestent leur bonne volonté d'aider, à leur façon, à la reconstruction du pays. L'Université de Québec à Rimouski recevra à la prochaine année scolaire une dizaine d'étudiants haïtiens. Ces jeunes haïtiens vont faire leurs études à l'étranger sans débourser un sou. En effet, leurs frais de scolarité et de subsistance seront pris en charge par l'Université et le milieu rimouskois. Ils seront hébergés sur le campus et dans des familles d'accueil rimouskoises. Il a fallu plus de 4 mois de planification pour que l'action humanitaire de l'Université du Québec à Rimouski devienne une réalité.
De passage à Québec, le vice-recteur à la recherche de l'Université d'Etat d'Haïti, Fritz Deshommes, a salué l'initiative de cette Université. Il a aussi profité de son passage pour ouvrir la porte à d'autres collaborations avec l'Université de Québec à Rimouski dans d'autres secteurs comme le développement régional et les ressources maritimes.
Le Sénégal a été l'un des premiers pays à manifester sa volonté d'accueillir des Haïtiens sur son territoire après la catastrophe du 12 janvier. Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait même proposé aux Etats africains de construire une nouvelle Haïti sur le continent africain.
Pour montrer sa bonne volonté d'aider le pays à se reprendre du 12 janvier, le gouvernement du Sénégal vient de sélectionner quelque 100 jeunes haïtiens dans son programme de bourses d'études accordés aux jeunes haïtiens à la suite du séisme de janvier dernier. Ces jeunes vont devoir partir pour le Sénégal d'ici le 10 octobre prochain pour entamer une nouvelle expérience au pays de Léopold Sédar Senghor.
Carlin Michel
michelcarlin@yahoo.frhttp://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=83058&PubDate=2010-08-31
Des bourses d'études comme réponse au 12 janvier






Certaines promesses qui ont été faites par certains pays étrangers en faveur d'Haïti au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier, sont en train d'être concrétisées. Car plusieurs programmes de bourses d'études pour les jeunes haïtiens sont en phase de finalisation.





Haïti: Un groupe de plus de deux cents étudiants quittent le pays ce 31 août pour la France et d'autres groupes devront suivre le pas dans les prochains jours. Le président français Nicolas Sarkozy a ainsi tenu sa promesse faite aux jeunes Haïtiens lors de sa visite en Haïti au lendemain du tremblement de terre du 12 janvier, pour continuer leurs études dans les Universités françaises. Ces étudiants bénéficiaires des bourses du gouvernement français vont s'inscrire dans différentes Universités pour parfaire leurs études dans des disciplines variées. Quelque 40 d'entre eux vont pouvoir décrocher un doctorat et les autres, une maîtrise.



Parallèlement, l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) de France va accueillir vingt Haïtiens à partir du 20 septembre et jusqu'à fin janvier à Bordeaux, pour suivre la même formation que les autres auditeurs de justice de l'ENM. Ces juristes sont des boursiers du ministère des Affaires étrangères de la France. Après ces études, ils vont faire un stage dans des juridictions françaises. Ensuite, ils effectueront six mois de formation complémentaire sur les spécificités du droit haïtien.



Ces vingt Haïtiens constitueront la première promotion de l'Ecole de la magistrature haïtienne qui sera formée à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) à Bordeaux. Cette initiative entre dans le cadre de l'aide française à la reconstruction d'Haïti après le séisme du 12 janvier dernier, selon le directeur de l'ENM, Jean-François Thony.



Il faut noter également que, dans le cadre de cette coopération, six enseignants haïtiens seront formés à l'ENM cette année.



Depuis le séisme du 12 janvier, plusieurs Universités étrangères manifestent leur bonne volonté d'aider, à leur façon, à la reconstruction du pays. L'Université de Québec à Rimouski recevra à la prochaine année scolaire une dizaine d'étudiants haïtiens. Ces jeunes haïtiens vont faire leurs études à l'étranger sans débourser un sou. En effet, leurs frais de scolarité et de subsistance seront pris en charge par l'Université et le milieu rimouskois. Ils seront hébergés sur le campus et dans des familles d'accueil rimouskoises. Il a fallu plus de 4 mois de planification pour que l'action humanitaire de l'Université du Québec à Rimouski devienne une réalité.



De passage à Québec, le vice-recteur à la recherche de l'Université d'Etat d'Haïti, Fritz Deshommes, a salué l'initiative de cette Université. Il a aussi profité de son passage pour ouvrir la porte à d'autres collaborations avec l'Université de Québec à Rimouski dans d'autres secteurs comme le développement régional et les ressources maritimes.



Le Sénégal a été l'un des premiers pays à manifester sa volonté d'accueillir des Haïtiens sur son territoire après la catastrophe du 12 janvier. Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, avait même proposé aux Etats africains de construire une nouvelle Haïti sur le continent africain.



Pour montrer sa bonne volonté d'aider le pays à se reprendre du 12 janvier, le gouvernement du Sénégal vient de sélectionner quelque 100 jeunes haïtiens dans son programme de bourses d'études accordés aux jeunes haïtiens à la suite du séisme de janvier dernier. Ces jeunes vont devoir partir pour le Sénégal d'ici le 10 octobre prochain pour entamer une nouvelle expérience au pays de Léopold Sédar Senghor.









Carlin Michel

michelcarlin@yahoo.fr

Denis Brogniart Au secours des Haïtiens

Par Voici Denis Brogniart prend son rôle de parrain de la Fondation Architectes de l'urgence très à coeur. Selon nos confrères de TVMag, l'animateur de Koh Lanta va s'envoler pour Haïti avec son association, qui oeuvre pour reconstruire les bâtiments pratiquement tous détruits dans l'énorme tremblement de terre.
La fondation, en plus de réaliser des audits pour voir quelles infrastructures tiennent la route, distribue des abris aux familles sinistrés.
Les Haïtiens peuvent respirer : Denis Brogniart ne part pas avec une association spécialisée dans la distribution de vivres et de biens de première nécessité.
Imaginez, tel qu'on le connaît, les sinistrés auraient dû traîner un caillou d'une tonne deux sur six cents mètres pour obtenir de l'eau potable ou rester debout sur un pilier de huit mètres de haut pour espérer recevoir un peu de nourriture.
C.C.
http://www.lepost.fr/article/2010/08/30/2200090_denis-brogniart-au-secours-des-haitiens.html

Accueil de 10 étudiants haïtiens à l'UQAR: apprendre pour rebâtir

Publié le 01 septembre 2010
Trois des 10 étudiants haïtiens admis, sans frais, à l'UQAR,
Marline (génie électrique), Gaêlle (informatique)  et Aude-Laule
 (génie électrique), consultent le journal de la rentrée.

COLLABORATION SPÉCIALE CARL THÉRIAULT


Carl Thériault, collaboration spéciale, Le Soleil
(Rimouski) Se former pour contribuer à la reconstruction de leur pays, tel est le leitmotiv des 10 étudiants de l'Université d'État d'Haïti qui, depuis lundi, ont entrepris des études sur le campus de Rimouski de l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Ces étudiants ont été accueillis, sans frais, par l'UQAR et la communauté rimouskoise. «Le séisme du 12 janvier, qui a été très dur pour nous, a ravagé notre université. Je vais faire de mon mieux pour apporter toute ma rigueur à mes études dans le but de retourner en Haïti pour reconstruire le pays à ma façon et d'apporter mon aide au peuple haïtien surtout en éducation», a exprimé Pierre Roland, étudiant en biologie.
La Rimouskoise Monique Duchaine loge dans sa maison trois étudiantes haïtiennes. «Tout se passe bien avec les filles. Elles ont même commencé à cuisiner samedi soir des mets créoles», a relaté
Mme Duchaine qui a déjà adopté deux enfants haïtiens en plus de supporter cinq enfants en Haïti.
L'UQAR n'impose pas de paiement de frais de scolarité à ces étudiants. «Nous avons gravi comme des montagnes et traversé de longs tunnels pour arriver à ce tour de forces en quelques mois et choisir des étudiants qui n'auraient pu poursuivre leurs études autrement. C'est une belle aventure qui débute avec Haïti. Notre comité d'orientation internationale veut privilégier la francophonie en ciblant un certain nombre d'universités comme celle d'Haïti», a fait valoir Michel Ringuet, recteur de l'UQAR.
Chaque étudiant représente une somme totale de 24 000 $ (scolarité, séjour...).
D'autres fers sont au feu entre l'UQAR et l'Université d'État d'Haïti. «Nous devrions aussi profiter de l'expertise en océanographie et en développement régional de l'UQAR. Nous n'avons pas de diplôme en gestion des ressources maritimes et en océanographie. Le séisme a montré l'extrême concentration des ressources et des infrastructures à Port-au-Prince qui n'est pas une bonne chose. Nous avons commencé à discuter d'un campus dans la zone de la Grande-Anse», a donné, comme exemples, Fritz Deshommes, vice-recteur à la recherche de l'Université d'État d'Haïti, qui a aussi des étudiants à l'Université Laval et à Montréal.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/societe/201008/31/01-4311455-accueil-de-10-etudiants-haitiens-a-luqar-apprendre-pour-rebatir.php

Commentaires:
Tous les pays qui disposent de grandes universitaires devraient faire des gestes similaires dans le cadre de la formation. Ceci  n'aurait bien entendu les résultats escomptés que si le gouvernement haïtien assume lui-aussi la responsabilité de créer le cadre adéquat pour réintégrer ces professionnels de façon à ce qu'ils ne cèdent pas aux chants des sirènes qui vont les inviter a rester là ou ils sont formés.

Éloize se plie en quatre pour l'OSM...Concert dédié au peuple haïtien

Publié le 01 septembre 2010

Éric Clément, La Presse
Le Cirque Éloize répétait hier sa prestation  de 18 minutes
qui fera partie d'un concert gratuit donné demain soir par
l'OSM en hommage au peuple haïtien.

PHOTO: DAVID BOILY, LA PRESSE
L'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) offrira demain soir un spectacle inédit au public montréalais en ouverture de sa saison 2010-2011. Le Cirque Éloize, Dany Laferrière, Luck Mervil et Marie-Josée Lord accompagneront les musiciens sur le nouveau parterre du Quartier des spectacles dans une mise en scène de Denis Bouchard.
Dans le cadre de ce concert gratuit «en hommage au courage du peuple haïtien», le Cirque Eloize a préparé une oeuvre originale avec des danseuses classiques et des break dancers. Au total, 10 artistes du cirque se produiront au moment où l'OSM jouera L'oiseau de feu, d'Igor Stravinsky.
«On est partis de Stravinsky et du ballet de Serge de Diaghilev pour jouer avec les différents personnages, les princesses, le monstre, un enfant, un jeune homme qui rencontre un oiseau de feu, etc., dit Denis Bouchard. On suit donc la trame narrative tel que recommandé par maestro Nagano, ce qui donne un cirque balletique d'environ 18 minutes.»
«On a intégré la danse et les arts du cirque, ajoute le directeur artistique responsable des événements spéciaux au Cirque Éloize, Benoît Laroche. Le prince Ivan sera joué par Christian «Sancho» Garmatter, l'oiseau de feu par Évelyne Lamontagne, qui était la Lucy in the Sky du spectacle Love du Cirque du Soleil à Las Vegas, et le monstre sera joué par le spécialiste des sangles David Bonneville.»
Appuyant ces trois personnages principaux, sept déesses complètent la distribution (trois équilibristes, trois danseuses et la contorsionniste Leilani Franco). «C'est un immense puzzle à monter en suivant la musique, dit Benoît Laroche. Ce sera une rencontre éphémère avec l'OSM qui ne durera qu'une journée.»

Beau temps, mauvais temps
Le spectacle débutera, beau temps mauvais temps, à 19h. Il vaut mieux arriver tôt pour cette grande ouverture de la saison de l'OSM qui sera présentée - une première - sur le parterre du Quartier des spectacles, dans le quadrilatère formé des rues Clark, de Montigny Ouest, Ontario Ouest et du boulevard de Maisonneuve, soit devant la future Adresse symphonique de l'OSM, à un an de son inauguration.
Le concert de 1h30, retransmis sur deux écrans géants, promet d'être captivant. Tandis que Kent Nagano mènera son orchestre, Luck Mervil animera la soirée qui débutera par le poème symphonique Don Juan, de Richard Strauss.
Le volet consacré à Haïti consistera en une lecture d'un texte de Dany Laferrière couplée à l'Adagio de Barber. «Il s'agit d'un montage de deux textes que Dany a écrits au moment du tremblement de terre, alors qu'il était à Port-au-Prince», dit Denis Bouchard. Puis, la soprano Marie-Josée Lord chantera Summertime, de Gershwin. Le spectacle s'achèvera avec Luck Mervil qui chantera deux de ses chansons, notamment Mezanmi, avec l'orchestre.
Le spectacle est gratuit, mais les spectateurs pourront poser un geste sur place envers le peuple haïtien en achetant pour 5$ un bracelet mauve «OSM?&?Haïti». L'argent amassé sera versé à l'organisme Vilaj Vilaj, qui participe en Haïti à l'édification de villages modernes et sécuritaires.
http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/musique-classique/201008/31/01-4311492-eloize-se-plie-en-quatre-pour-losm.php