Un séisme de magnitude 4,1 degrés sur l'échelle de Richter s'est produit aujourd'hui dans la région de Ouanaminthe. Le séisme est survenu à 01.31 heure locale, à 75 miles à l'est de Cap-Haïtien et à 15 miles au sud-est de la ville de Montecristi en République Dominicaine, selon la U. S. Geological Survey (USGS). Le séisme a provoqué des mouvements de panique dans les premières heures du matin à Ouanaminthe, selon des sources locales. Elie Louis Jacques de «Jean François Exavier Foundation», une organisation d'assistance aux rapatriés, a déclaré que les habitants de Ouanaminthe ont fuit leurs maisons pour éviter d'être victimes d'un séisme comme celui qui s'est produit à Port-au-Prince, le 12 Janvier, «les gens continuent d'être terrifiés et se regroupent dans les rues pour parler de la secousse» ont-ils ajouté.
Les écoles de la région étaient quasi déserte aujourd'hui, les élèves craignant d'être victimes de nouvelles secousses.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 11 mars 2010
Les gangs armés tentent de se reconstituer selon Edmond Mulet
Le Représentant spécial du Secrétaire général par intérim, Edmond Mulet, révèle que certains évadés essayent de reconstituer des groupes armés dans les quartiers autrefois réputés chauds. Selon le diplomate guatémaltèque, une récente fusillade, dans le cadre de règlements de comptes entre gangs rivaux, aurait couté la vie à deux chefs de bandes.
Il a indiqué que certains chefs de gangs qui se sont évadés le 12 janvier dernier, lors du séisme, sont en train d'essayer de reprendre le contrôle de leurs quartiers d'origine. Mais il semblerait qu'ils se heurtent à la population locale qui tente de les en empêcher, précise le chef civil de la Minustah .
« Même si la police haïtienne a été très touchée par le tremblement de terre, elle commence cependant à s'organiser et à être visible à nouveau dans les rues de Port-au-Prince » a fait remarquer, Edmond Mulet.
Notons qu'il ya quelques semaines, le président de la commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR), Alix Fils-Aimé, avait exprimé des préoccupations face à ce même phénomène.
EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17201
Commentaires:
Monsieur Edmond Mulet, depuis le démantellement de nos forces armées, il n'exsite en Haïti qu'une faible force e Police pour le maintien de l'ordre. Alors que Jean Bertrand Aristide s'est mis de connivence avec la communauté internationale pour démobiliser l'armée haïtienne génératrice de coup d'état et d'instabilité, le règne d'Aristide nous a légué comme héritage ce phénomène maudit du kidnapping et la création de bandes et de gangs très actifs. Le conseil que j'aimeraispartager avec vous ce serait d'envoyer en Haïti une mission pilotée par l'onu pour la stabilisation d'Haiti, une mission qui collaborerait avec les forces de Police pour assurer la sécurité des gens et des biens. Cette mission pourrait se laisser appeler Mission de l'Onu pour la Stabilisation d'Haïti: MINUSTAH.
Qu'en pensez-vous?
Il a indiqué que certains chefs de gangs qui se sont évadés le 12 janvier dernier, lors du séisme, sont en train d'essayer de reprendre le contrôle de leurs quartiers d'origine. Mais il semblerait qu'ils se heurtent à la population locale qui tente de les en empêcher, précise le chef civil de la Minustah .
« Même si la police haïtienne a été très touchée par le tremblement de terre, elle commence cependant à s'organiser et à être visible à nouveau dans les rues de Port-au-Prince » a fait remarquer, Edmond Mulet.
Notons qu'il ya quelques semaines, le président de la commission nationale de désarmement, démantèlement et réinsertion (CNDDR), Alix Fils-Aimé, avait exprimé des préoccupations face à ce même phénomène.
EJ
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17201
Commentaires:
Monsieur Edmond Mulet, depuis le démantellement de nos forces armées, il n'exsite en Haïti qu'une faible force e Police pour le maintien de l'ordre. Alors que Jean Bertrand Aristide s'est mis de connivence avec la communauté internationale pour démobiliser l'armée haïtienne génératrice de coup d'état et d'instabilité, le règne d'Aristide nous a légué comme héritage ce phénomène maudit du kidnapping et la création de bandes et de gangs très actifs. Le conseil que j'aimeraispartager avec vous ce serait d'envoyer en Haïti une mission pilotée par l'onu pour la stabilisation d'Haiti, une mission qui collaborerait avec les forces de Police pour assurer la sécurité des gens et des biens. Cette mission pourrait se laisser appeler Mission de l'Onu pour la Stabilisation d'Haïti: MINUSTAH.
Qu'en pensez-vous?
Après les casques bleus, les casques rouges?
«Les catastrophes naturelles ne cessent de se multiplier et les victimes sont de plus en plus nombreuses. Nous devons doter les humanitaires d'un chef d'orchestre pour coordonner leurs actions et les rendre plus efficace. Si nous n'avons pas retenu les leçons du Tsunami ou même celles de Katrina, j'ai l'espoir que l'on retienne celles d'Haïti.
Malgré la mobilisation sans précédent de l'aide internationale, force est de constater que par manque d'organisation et de coordination, nous avons perdu de trop nombreuses vies humaines» déclare Madame Nicole Guedj présidente de la Fondation Casques rouges et militante des droits de l'homme qui plaide inlassablement pour garantir le droit au secours à tous les citoyens du monde.
«Le président haïtien, René Preval, avec lequel j'ai co-signé un «Appel pour des Casques rouges à l'ONU», l'a très bien expliqué. Haïti n'était pas prêt à recevoir une telle mobilisation. Avec les Casques rouges que je préconise, nous disposerions d'un État major, à l'échelle de l'ONU, pour identifier les besoins et mutualiser les ressources disponibles, en amont. J'imagine aussi des centres régionaux, sur chaque continent, pour écrire des schémas directeurs d'intervention, destinés à harmoniser les procédures. Et en situation d'urgence, une force opérationnelle d'appoint serait acheminée pour évaluer la situation et coordonner les secours. C'est précisément ce qui à fait défaut en Haïti»
Aujourd'hui, tout le monde s'accorde à dire que l'aide internationale doit être régulée et organisée en situation de catastrophe naturelle. En Haïti, nous avons pu compter sur les Américains qui, fort heureusement, ont joué le rôle des Casques rouges en coordonnant l'action humanitaire. Mais je le répète, nous avons besoin d'une force 100% humanitaire et totalement neutre.
La Fondation Casques rouge travaille également à la conception d'outils technologiques innovants pour faciliter l'action humanitaire. Nous avons déjà réalisé Emergesat, un conteneur de télécommunications par satellites, en partenariat avec Thales Alenia Space et le Centre national d'études spatiales. Ce conteneur a été envoyé dans le premier avion français en partance pour Port-au-Prince. Aujourd'hui, il est utilisé par l'ensemble des équipes françaises présentes à la résidence de l'Ambassadeur de France et plus de 20 000 communications ont déjà été établies. Nous développons également un moteur de recherche pour retrouver les victimes de catastrophes naturelles. Ce projet a été sélectionné dans le cadre de l'Appel «Web innovant» lancé par le gouvernement français et nous le réalisons avec Google et des start-up franciliennes.
N/ radio Métropole Haïti
Malgré la mobilisation sans précédent de l'aide internationale, force est de constater que par manque d'organisation et de coordination, nous avons perdu de trop nombreuses vies humaines» déclare Madame Nicole Guedj présidente de la Fondation Casques rouges et militante des droits de l'homme qui plaide inlassablement pour garantir le droit au secours à tous les citoyens du monde.
«Le président haïtien, René Preval, avec lequel j'ai co-signé un «Appel pour des Casques rouges à l'ONU», l'a très bien expliqué. Haïti n'était pas prêt à recevoir une telle mobilisation. Avec les Casques rouges que je préconise, nous disposerions d'un État major, à l'échelle de l'ONU, pour identifier les besoins et mutualiser les ressources disponibles, en amont. J'imagine aussi des centres régionaux, sur chaque continent, pour écrire des schémas directeurs d'intervention, destinés à harmoniser les procédures. Et en situation d'urgence, une force opérationnelle d'appoint serait acheminée pour évaluer la situation et coordonner les secours. C'est précisément ce qui à fait défaut en Haïti»
Aujourd'hui, tout le monde s'accorde à dire que l'aide internationale doit être régulée et organisée en situation de catastrophe naturelle. En Haïti, nous avons pu compter sur les Américains qui, fort heureusement, ont joué le rôle des Casques rouges en coordonnant l'action humanitaire. Mais je le répète, nous avons besoin d'une force 100% humanitaire et totalement neutre.
La Fondation Casques rouge travaille également à la conception d'outils technologiques innovants pour faciliter l'action humanitaire. Nous avons déjà réalisé Emergesat, un conteneur de télécommunications par satellites, en partenariat avec Thales Alenia Space et le Centre national d'études spatiales. Ce conteneur a été envoyé dans le premier avion français en partance pour Port-au-Prince. Aujourd'hui, il est utilisé par l'ensemble des équipes françaises présentes à la résidence de l'Ambassadeur de France et plus de 20 000 communications ont déjà été établies. Nous développons également un moteur de recherche pour retrouver les victimes de catastrophes naturelles. Ce projet a été sélectionné dans le cadre de l'Appel «Web innovant» lancé par le gouvernement français et nous le réalisons avec Google et des start-up franciliennes.
N/ radio Métropole Haïti
Architectes et urbanistes guadeloupéens, à Jacmel
Une délégation d'architectes et d'urbanistes guadeloupéens, Michaël Marton (président du Conseil régional de l'Ordre des architectes de Guadeloupe), Emmanuel Lancrerot (président de l'association des urbanistes de Guadeloupe), Johanne Dessaintfomi (architecte-urbaniste) et Laurent Bride (ingénieur), réalise un diagnostic sur la solidité des bâtiments historiques de Jacmel une architecture qui sur plusieurs aspects posent les mêmes problématiques que Pointe-à-Pitre et Basse-Terre (villes portuaires et patrimoniales). Cette délégation est financé par les collectivités départementale et régionale ainsi que par l'institut de coopération franco-caraïbéen et est une réponse au souhait d'Edwin Zeny, maire de Jacmel qui souhaitait recevoir un avis complémentaire à celui fournit par la délégation canadienne. Cette équipe d'experts se rendra ensuite à Port-au-Prince afin de rencontrer les différents acteurs en charge de la reconstruction d'Haïti. Cette action est coordonnée par l'unité technique d'exécution qui dépend du ministère des finances en Haïti.
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17198
N/ Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17198
Libération de 2 membres de MSF enlevés à Pétion ville
Deux femmes travaillant pour Médecins sans Frontières Suisse victime d'un rapt vendredi dernier en Haïti par des hommes armés ont été libérées dans la nuit de mercredi à jeudi rapporte le journal suisse TSR. Les deux femmes circulaient à bord d'une voiture à Pétion ville, lorsqu'elles ont été enlevées par des bandits armés. Le chauffeur qui a été rapidement libéré et avait pu alerter les autorités. On ignore si une rançon a été versée aux ravisseurs. Les deux fonctionnaires de MSF étaient en bonne santé.
Médecins sans Frontières, qui a mobilisé plusieurs centaines de personnes en Haïti après le séisme du 12 janvier, s'est efforcé d'entrer en contact avec les ravisseurs pour les convaincre du non-sens de leur action.
Le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Edmond Mulet, avait indiqué hier que des évadés tentaient de reconstituer des gangs dans certains quartiers de la capitale. Il assure que ces criminels s'évertuaient à reprendre le contrôle des quartiers populaires.
La semaine dernière un sénateur élu dans le Nord avait attiré l'attention des autorités policières sur une certaine résurgence des actes de kidnapping dans sa région. Lors d'une rencontre avec le ministre de la justice et le directeur de la police, les pères conscrits avaient réclamé l'adoption de nouvelles dispositions pour empêcher une recrudescence des actes de violence.
LLM
Médecins sans Frontières, qui a mobilisé plusieurs centaines de personnes en Haïti après le séisme du 12 janvier, s'est efforcé d'entrer en contact avec les ravisseurs pour les convaincre du non-sens de leur action.
Le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah), Edmond Mulet, avait indiqué hier que des évadés tentaient de reconstituer des gangs dans certains quartiers de la capitale. Il assure que ces criminels s'évertuaient à reprendre le contrôle des quartiers populaires.
La semaine dernière un sénateur élu dans le Nord avait attiré l'attention des autorités policières sur une certaine résurgence des actes de kidnapping dans sa région. Lors d'une rencontre avec le ministre de la justice et le directeur de la police, les pères conscrits avaient réclamé l'adoption de nouvelles dispositions pour empêcher une recrudescence des actes de violence.
LLM
Des élections bientôt pour renouveler la Chambre basse, prône son président
Selon Levaillant Louis-Jeune, à l’instar de l’Irak et de l’Afghanistan, deux pays en guerre, Haïti doit organiser des élections pour combler le vide institutionnel après le départ de la 48e législature, le 10 mai prochain ; le parlementaire s’oppose à une transformation éventuelle du Parlement en assemblée constituante mercredi 10 mars 2010, Radio Kiskeya.
Le président de la Chambre basse, Levaillant Louis-Jeune, a estimé mercredi indispensable la tenue d’élections prochainement en vue du renouvellement du mandat des Députés qui arrivera à terme le deuxième lundi de mai.
Dans cette optique, le représentant de la circonscription de Desdunes (Artibonite, nord), passé dans les rangs du nouveau parti présidentiel Inite, appelle l’Exécutif à trouver les réponses appropriées au problème des sans-abri, une portion importante de l’électorat.
Le Député Louis-Jeune invite d’autre part l’Office national de l’identification (ONI) à procéder à l’identification des détenteurs de la carte électorale tués dans le séisme afin que leurs noms soient retirés du registre électoral.
"Si l’Irak, en guerre, et l’Afghanistan, qui fait face aux attaques armées des taliban, ont pu organiser des élections, pourquoi des consultations électorales ne seraient pas possibles en Haïti", s’est demandé Levaillant Louis-Jeune. Reprenant à son compte le discours du pouvoir, il a estimé que seul un régime politique légitime est en mesure d’aborder la problématique de la reconstruction du pays. "Les gouvernements de facto n’ont jamais résolu aucun problème", a renchéri le président de la Chambre des Députés.
D’autre part, il rejette la proposition de certains de ses collègues de transformer le Parlement en assemblée constituante chargée d’élaborer un projet de réforme constitutionnelle. Rappelant qu’un tel cas de figure n’est pas prévu par la constitution, M. Louis-Jeune s’est dit toutefois prêt à se rallier à l’idée de la formation d’une assemblée constituante si un consensus se dégage sur la question.
Le président de la Chambre basse souligne à l’attention de tous que le lundi 10 mai marquera la fin de la 48e législature et du mandat des Députés élus pour quatre ans.
En réalité, de l’avis de plusieurs constitutionnalistes, et même de certains parlementaires qui s’apprêtaient à partir avant le séisme, le mandat des "Députés du peuple" était arrivé à expiration depuis le deuxième lundi de janvier, conformément aux prescrits de la charte fondamentale.
De fait, aucune nouvelle session n’a été ouverte au début de l’année à l’occasion de la reprise des travaux parlementaires dont le bilan reste à établir.
Dans la logique de la "valse des prolongations de mandat", après les Députés et les Sénateurs, ce pourrait être au tour du Président René Préval de rester au pouvoir jusqu’au 14 mai 2011. Une éventualité sérieusement évoquée par le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, au cas où, assure-t-il, à l’expiration du mandat du chef de l’Etat, le 7 février 2011, des élections n’auraient pu se tenir à temps.
Dans l’intervalle et malgré le chaos de la crise humanitaire post-séisme, une crise politique et institutionnelle semble se profiler à l’horizon et déjà divers scénarios sont envisagés par les uns et les autres dans la perspective de l’après-Préval. Une étape cruciale à l’issue incertaine. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6625
Le président de la Chambre basse, Levaillant Louis-Jeune, a estimé mercredi indispensable la tenue d’élections prochainement en vue du renouvellement du mandat des Députés qui arrivera à terme le deuxième lundi de mai.
Dans cette optique, le représentant de la circonscription de Desdunes (Artibonite, nord), passé dans les rangs du nouveau parti présidentiel Inite, appelle l’Exécutif à trouver les réponses appropriées au problème des sans-abri, une portion importante de l’électorat.
Le Député Louis-Jeune invite d’autre part l’Office national de l’identification (ONI) à procéder à l’identification des détenteurs de la carte électorale tués dans le séisme afin que leurs noms soient retirés du registre électoral.
"Si l’Irak, en guerre, et l’Afghanistan, qui fait face aux attaques armées des taliban, ont pu organiser des élections, pourquoi des consultations électorales ne seraient pas possibles en Haïti", s’est demandé Levaillant Louis-Jeune. Reprenant à son compte le discours du pouvoir, il a estimé que seul un régime politique légitime est en mesure d’aborder la problématique de la reconstruction du pays. "Les gouvernements de facto n’ont jamais résolu aucun problème", a renchéri le président de la Chambre des Députés.
D’autre part, il rejette la proposition de certains de ses collègues de transformer le Parlement en assemblée constituante chargée d’élaborer un projet de réforme constitutionnelle. Rappelant qu’un tel cas de figure n’est pas prévu par la constitution, M. Louis-Jeune s’est dit toutefois prêt à se rallier à l’idée de la formation d’une assemblée constituante si un consensus se dégage sur la question.
Le président de la Chambre basse souligne à l’attention de tous que le lundi 10 mai marquera la fin de la 48e législature et du mandat des Députés élus pour quatre ans.
En réalité, de l’avis de plusieurs constitutionnalistes, et même de certains parlementaires qui s’apprêtaient à partir avant le séisme, le mandat des "Députés du peuple" était arrivé à expiration depuis le deuxième lundi de janvier, conformément aux prescrits de la charte fondamentale.
De fait, aucune nouvelle session n’a été ouverte au début de l’année à l’occasion de la reprise des travaux parlementaires dont le bilan reste à établir.
Dans la logique de la "valse des prolongations de mandat", après les Députés et les Sénateurs, ce pourrait être au tour du Président René Préval de rester au pouvoir jusqu’au 14 mai 2011. Une éventualité sérieusement évoquée par le ministre chargé des relations avec le Parlement, Joseph Jasmin, au cas où, assure-t-il, à l’expiration du mandat du chef de l’Etat, le 7 février 2011, des élections n’auraient pu se tenir à temps.
Dans l’intervalle et malgré le chaos de la crise humanitaire post-séisme, une crise politique et institutionnelle semble se profiler à l’horizon et déjà divers scénarios sont envisagés par les uns et les autres dans la perspective de l’après-Préval. Une étape cruciale à l’issue incertaine. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6625
Devant Préval, Obama souligne les risques d’une nouvelle catastrophe
La priorité est à la protection des sans-logis contre l’arrivée prochaine de la saison pluvieuse, selon le Président américain qui semblait vouloir donner le ton en accueillant son homologue haïtien à la Maison Blanche ; très reconnaissant envers Washington, le Président haïtien se prononce pour une meilleure coordination de l’aide internationale avant la conférence des donateurs, prévue le 31 mars à New York mercredi 10 mars 2010, Radio Kiskeya
Le président américain Barack Obama a mis en garde mercredi contre une nouvelle catastrophe en Haïti en renouvelant le soutien de Washington au pays, lors d’un tête-à-tête à la Maison Blanche avec son homologue haïtien René Préval, deux mois après le séisme dévastateur du 12 janvier.
"La situation sur le terrain reste terrible et tout le monde doit être bien conscient que la crise n’est pas finie", a fait remarquer M. Obama au cours d’une conférence de presse conjointe avec son hôte qui se tenait dans les jardins de la Maison Blanche.
Il y a un "besoin criant" d’aide humanitaire sur le terrain, a relevé le numéro un américain avant d’affirmer que "le défi maintenant, c’est d’éviter une deuxième catastrophe pour les quelque 1,3 million de sans-abri", après les plus de 200.000 morts recensés.
Comme son prédécesseur Bill Clinton, émissaire de l’ONU pour Haïti, qui est intervenu plus tôt dans la journée sur le même sujet, lors d’une audition au Congrès, Barack Obama faisait référence à la saison pluvieuse attendue, tous les ans, à pareille époque, dans la région des Caraïbes. Des pluies soutenues risqueraient, en effet, de provoquer des coulées de boue et des épidémies, au cours des prochaines semaines alors que des averses ont déjà fait une vingtaine de morts et plus de 3.000 sinistrés, il y a quelques jours, dans le Sud et les Nippes (sud-ouest).
Intervenant à son tour, le Président René Préval a "remercié le peuple américain, le Congrès et le Président Obama" pour l’aide matérielle et morale apportée à Haïti depuis la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire du pays, également l’une des plus importantes au monde.
Sans oublier de saluer la mémoire des victimes américaines du tremblement de terre, le chef de l’Etat haïtien a souhaité que tout un chacun tire les leçons de la tragédie. Pour lui, si l’effort humanitaire de la communauté internationale a été massif, spontané et généreux, en revanche l’efficacité n’a pas toujours été au rendez-vous.
Considérée comme une étape préparatoire à la conférence des donateurs prévue le 31 mars au siège de l’ONU à New York, mais sous le leadership de Washington, la rencontre Obama/Préval a été qualifiée de "très productive" par le Président des Etats-Unis.
M. Obama a redit que "les Etats-Unis seront un partenaire" pour Haïti tout en promettant des efforts auprès des donateurs internationaux pour qu’ils s’engagent à aider le pays dont le gros de l’économie a été pratiquement détruit en quelques secondes.
Sur ce dossier, René Préval a plaidé pour que les fonds versés soient gérés par une seule entité afin de garantir, dit-il, la meilleure utilisation possible au profit de la population.
Enfin, le locataire de la Maison Blanche a rendu hommage aux GI’s ayant pris part aux opérations de secours en Haïti au moment où un retrait progressif est amorcé.
Au début de cette campagne humanitaire sans précédent dans l’histoire récente des Etats-Unis, plus de 20.000 soldats américains se trouvaient sur place. Plus d’un quart des 11.000 hommes de troupe encore présents en Haïti seront rapatriés dans les prochains jours.
Le gigantesque navire-hôpital "USNS Comfort" a laissé Port-au-Prince mercredi pour regagner sa base à Baltimore (Maryland, est des Etats-Unis) au terme d’une mission humanitaire de sept semaines qui a permis au personnel médical de soigner à bord plus de 88.000 patients et de réaliser environ 900 interventions chirurgicales.
Après s’être fait dire mardi par la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton que les élections devaient se tenir en Haïti "au moment opportun", René Préval, qui a bouclé sa visite de travail de trois jours à Washington, est attendu maintenant à Roseau.
Dans la capitale de l’île de La Dominique, il participera jeudi et vendredi au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM), événement auquel se joindra le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6622
Le président américain Barack Obama a mis en garde mercredi contre une nouvelle catastrophe en Haïti en renouvelant le soutien de Washington au pays, lors d’un tête-à-tête à la Maison Blanche avec son homologue haïtien René Préval, deux mois après le séisme dévastateur du 12 janvier.
"La situation sur le terrain reste terrible et tout le monde doit être bien conscient que la crise n’est pas finie", a fait remarquer M. Obama au cours d’une conférence de presse conjointe avec son hôte qui se tenait dans les jardins de la Maison Blanche.
Il y a un "besoin criant" d’aide humanitaire sur le terrain, a relevé le numéro un américain avant d’affirmer que "le défi maintenant, c’est d’éviter une deuxième catastrophe pour les quelque 1,3 million de sans-abri", après les plus de 200.000 morts recensés.
Comme son prédécesseur Bill Clinton, émissaire de l’ONU pour Haïti, qui est intervenu plus tôt dans la journée sur le même sujet, lors d’une audition au Congrès, Barack Obama faisait référence à la saison pluvieuse attendue, tous les ans, à pareille époque, dans la région des Caraïbes. Des pluies soutenues risqueraient, en effet, de provoquer des coulées de boue et des épidémies, au cours des prochaines semaines alors que des averses ont déjà fait une vingtaine de morts et plus de 3.000 sinistrés, il y a quelques jours, dans le Sud et les Nippes (sud-ouest).
Intervenant à son tour, le Président René Préval a "remercié le peuple américain, le Congrès et le Président Obama" pour l’aide matérielle et morale apportée à Haïti depuis la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire du pays, également l’une des plus importantes au monde.
Sans oublier de saluer la mémoire des victimes américaines du tremblement de terre, le chef de l’Etat haïtien a souhaité que tout un chacun tire les leçons de la tragédie. Pour lui, si l’effort humanitaire de la communauté internationale a été massif, spontané et généreux, en revanche l’efficacité n’a pas toujours été au rendez-vous.
Considérée comme une étape préparatoire à la conférence des donateurs prévue le 31 mars au siège de l’ONU à New York, mais sous le leadership de Washington, la rencontre Obama/Préval a été qualifiée de "très productive" par le Président des Etats-Unis.
M. Obama a redit que "les Etats-Unis seront un partenaire" pour Haïti tout en promettant des efforts auprès des donateurs internationaux pour qu’ils s’engagent à aider le pays dont le gros de l’économie a été pratiquement détruit en quelques secondes.
Sur ce dossier, René Préval a plaidé pour que les fonds versés soient gérés par une seule entité afin de garantir, dit-il, la meilleure utilisation possible au profit de la population.
Enfin, le locataire de la Maison Blanche a rendu hommage aux GI’s ayant pris part aux opérations de secours en Haïti au moment où un retrait progressif est amorcé.
Au début de cette campagne humanitaire sans précédent dans l’histoire récente des Etats-Unis, plus de 20.000 soldats américains se trouvaient sur place. Plus d’un quart des 11.000 hommes de troupe encore présents en Haïti seront rapatriés dans les prochains jours.
Le gigantesque navire-hôpital "USNS Comfort" a laissé Port-au-Prince mercredi pour regagner sa base à Baltimore (Maryland, est des Etats-Unis) au terme d’une mission humanitaire de sept semaines qui a permis au personnel médical de soigner à bord plus de 88.000 patients et de réaliser environ 900 interventions chirurgicales.
Après s’être fait dire mardi par la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton que les élections devaient se tenir en Haïti "au moment opportun", René Préval, qui a bouclé sa visite de travail de trois jours à Washington, est attendu maintenant à Roseau.
Dans la capitale de l’île de La Dominique, il participera jeudi et vendredi au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM), événement auquel se joindra le président de la Banque Mondiale, Robert Zoellick. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6622
Bill Clinton révèle un désir secret : revenir faire du tourisme en Haïti
L’ancien Président américain et émissaire spécial de l’ONU pour Haïti exprime parallèlement ses craintes de voir une épidémie meurtrière se déclarer durant la saison pluvieuse mercredi 10 mars 2010, Radio Kiskeya
L’ex-Président des Etats-Unis et envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Bill Clinton, a déclaré mercredi devant le Sénat américain qu’il aspirait à retourner un jour à Port-au-Prince comme simple touriste, et non plus en tant que responsable onusien, sans toutefois cacher ses inquiétudes face à l’extrême précarité de la situation du pays depuis le séisme.
"Avant de quitter ce monde, j’aimerais pouvoir aller à Haïti en tant que touriste", a confié l’ancien chef de la Maison Blanche qui participait au nom de la fondation caritative William Jefferson Clinton à une audition sur la santé dans le monde organisée par la commission des affaires étrangères du Sénat.
Cependant, en ce qui concerne la situation post-désastre, elle préoccupe au plus haut point M. Clinton chargé par l’ONU de la coordination de l’aide et de la reconstruction.
"Mon plus gros souci pour Haïti, aujourd’hui, est que les conditions sanitaires ne mènent à une seconde vague de morts lors de la saison des pluies", a-t-il dit alors qu’il prenait part aux débats en compagnie du milliardaire Bill Gates. Fondateur de Microsoft, l’autre invité des Sénateurs américains représentait au Congrès la Fondation Bill et Melinda Gates.
Bill Clinton et son épouse Hillary, l’actuelle Secrétaire d’Etat américaine, sont depuis longtemps proches d’Haïti et évoquent régulièrement leur attachement à un pays où ils avaient effectué leur voyage de noce, en 1975.
Très actif sur la scène internationale depuis sa nomination au poste de représentant spécial de l’ONU pour Haïti, malgré des ennuis de santé, l’ex-Président démocrate avait déclaré, le mois dernier -peu après avoir subi une intervention chirurgicale- vouloir poursuivre ses efforts. Dans ce sens, il s’était engagé à continuer à "travailler avec le gouvernement et le peuple haïtiens, les donateurs internationaux et les organisations multilatérales" afin d’aider le pays où le séisme dévastateur du 12 janvier a, officiellement, fait plus de 220.000 morts, 300.000 blessés et plus d’un million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6621
L’ex-Président des Etats-Unis et envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, Bill Clinton, a déclaré mercredi devant le Sénat américain qu’il aspirait à retourner un jour à Port-au-Prince comme simple touriste, et non plus en tant que responsable onusien, sans toutefois cacher ses inquiétudes face à l’extrême précarité de la situation du pays depuis le séisme.
"Avant de quitter ce monde, j’aimerais pouvoir aller à Haïti en tant que touriste", a confié l’ancien chef de la Maison Blanche qui participait au nom de la fondation caritative William Jefferson Clinton à une audition sur la santé dans le monde organisée par la commission des affaires étrangères du Sénat.
Cependant, en ce qui concerne la situation post-désastre, elle préoccupe au plus haut point M. Clinton chargé par l’ONU de la coordination de l’aide et de la reconstruction.
"Mon plus gros souci pour Haïti, aujourd’hui, est que les conditions sanitaires ne mènent à une seconde vague de morts lors de la saison des pluies", a-t-il dit alors qu’il prenait part aux débats en compagnie du milliardaire Bill Gates. Fondateur de Microsoft, l’autre invité des Sénateurs américains représentait au Congrès la Fondation Bill et Melinda Gates.
Bill Clinton et son épouse Hillary, l’actuelle Secrétaire d’Etat américaine, sont depuis longtemps proches d’Haïti et évoquent régulièrement leur attachement à un pays où ils avaient effectué leur voyage de noce, en 1975.
Très actif sur la scène internationale depuis sa nomination au poste de représentant spécial de l’ONU pour Haïti, malgré des ennuis de santé, l’ex-Président démocrate avait déclaré, le mois dernier -peu après avoir subi une intervention chirurgicale- vouloir poursuivre ses efforts. Dans ce sens, il s’était engagé à continuer à "travailler avec le gouvernement et le peuple haïtiens, les donateurs internationaux et les organisations multilatérales" afin d’aider le pays où le séisme dévastateur du 12 janvier a, officiellement, fait plus de 220.000 morts, 300.000 blessés et plus d’un million de sinistrés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6621
Obama redoute une seconde catastrophe
Le président des Etats-Unis Barack Obama craint une nouvelle catastrophe en Haïti en raison de la saison cyclonique qui pourrait compliquer la situation des sinistrés. La situation sur le terrain reste très difficile et tout le monde doit être conscient que la crise n'est pas fini a martélé le président américain. A l'issue de sa rencontre avec le chef de l'Etat haïtien, Barack Obama a voulu plaider la cause haïtienne qui peut sombrer dans l'oubli en raison d'autres préoccupations tel le séisme au Chili.
Obama appelle à une réponse globale à la crise haïtienne faisant remarquer qu'aucun pays ne pourrait faire face seul à une si grande catastrophe. De nombreux haïtiens ont grandement besoin de nourriture, de tentes et de soins médicaux, a insisté Barack Obama.
Conscient de l'ampleur de la tache, le président des Etats-Unis a fait valoir que des militaires et humanitaires américains continueront à apporter leur appui au gouvernement haïtien et aux ONG. Il a également donné l'assurance que l'engagement américain dans l'effort de reconstruction se poursuivra.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et coordinateur de l'assistance américaine, Bill Clinton, est du même avis. Lors d'une audition devant la commission affaires étrangères de la chambre des représentants, M. Clinton a dit craindre que les conditions sanitaires n'entraînent une seconde vague de mort pendant la saison pluvieuse.
Il soutient que les haïtiens doivent choisir l'une des quelques options possibles pour la reconstruction. Selon l'ex-président des Etats-Unis le modèle utilisé par l'Indonésie est la meilleure parce qu'il mettra la communauté internationale en confiance.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17195
Obama appelle à une réponse globale à la crise haïtienne faisant remarquer qu'aucun pays ne pourrait faire face seul à une si grande catastrophe. De nombreux haïtiens ont grandement besoin de nourriture, de tentes et de soins médicaux, a insisté Barack Obama.
Conscient de l'ampleur de la tache, le président des Etats-Unis a fait valoir que des militaires et humanitaires américains continueront à apporter leur appui au gouvernement haïtien et aux ONG. Il a également donné l'assurance que l'engagement américain dans l'effort de reconstruction se poursuivra.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et coordinateur de l'assistance américaine, Bill Clinton, est du même avis. Lors d'une audition devant la commission affaires étrangères de la chambre des représentants, M. Clinton a dit craindre que les conditions sanitaires n'entraînent une seconde vague de mort pendant la saison pluvieuse.
Il soutient que les haïtiens doivent choisir l'une des quelques options possibles pour la reconstruction. Selon l'ex-président des Etats-Unis le modèle utilisé par l'Indonésie est la meilleure parce qu'il mettra la communauté internationale en confiance.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17195
Des experts de l'ONU attirent l'attention sur les droits des déplacés
Des experts préconisent une solution durable basée sur les droits de l'homme des personnes déplacées, comme composante essentielle du processus de rétablissement et de reconstruction d'Haïti. " Les droits de l'homme de la population déplacée d'Haïti devraient servir d'indicateur pour l'ensemble des initiatives visant au rétablissement ", a déclaré le Représentant du Secrétaire General pour les droits humains des personnes déplacées, Walter Kalin. Au cours d'une rencontre au siège des Nations Unies à Genève les experts ont mis l'accent sur la nécessité d'une approche intégrée basée sur les droits de l'homme dans le cadre des démarches d'aide et de reconstruction menées par la communauté internationale.
L'expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Haïti, Michel Forst, soutient qu'il est " essentiel à la fois que le gouvernement haïtien soit pleinement associé au processus de reconstruction, et que les besoins de la population locale soient traités ".
Dans son intervention le directeur adjoint du Bureau pour la prévention des conflits et le rétablissement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Miguel Bermeo, a fait valoir que la réponse aux " besoins complexes des personnes déplacées au sein du pays est une priorité critique à la fois pour les acteurs humanitaires et pour ceux du développement". Il assure que la pleine intégration des personnes déplacées au sein du tissu économique et social, une réaction coordonnée dirigée par les pouvoirs publics nationaux et locaux, et un juste équilibre entre les interventions humanitaires et les interventions visant au développement sont essentiel au rétablissement et à la reconstruction d'Haïti.
Les experts ont également insisté sur l'attention particulière qu'il convient de porter aux groupes vulnérables tels que les enfants, les personnes handicapées, ainsi que certaines catégories de femmes. " Il est important de souligner le rôle vital que jouent les femmes en aidant les communautés à se rétablir en temps de crise", a déclaré M. Forst.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17196
L'expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Haïti, Michel Forst, soutient qu'il est " essentiel à la fois que le gouvernement haïtien soit pleinement associé au processus de reconstruction, et que les besoins de la population locale soient traités ".
Dans son intervention le directeur adjoint du Bureau pour la prévention des conflits et le rétablissement du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Miguel Bermeo, a fait valoir que la réponse aux " besoins complexes des personnes déplacées au sein du pays est une priorité critique à la fois pour les acteurs humanitaires et pour ceux du développement". Il assure que la pleine intégration des personnes déplacées au sein du tissu économique et social, une réaction coordonnée dirigée par les pouvoirs publics nationaux et locaux, et un juste équilibre entre les interventions humanitaires et les interventions visant au développement sont essentiel au rétablissement et à la reconstruction d'Haïti.
Les experts ont également insisté sur l'attention particulière qu'il convient de porter aux groupes vulnérables tels que les enfants, les personnes handicapées, ainsi que certaines catégories de femmes. " Il est important de souligner le rôle vital que jouent les femmes en aidant les communautés à se rétablir en temps de crise", a déclaré M. Forst.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17196
Inscription à :
Articles (Atom)