Le président des Etats-Unis Barack Obama craint une nouvelle catastrophe en Haïti en raison de la saison cyclonique qui pourrait compliquer la situation des sinistrés. La situation sur le terrain reste très difficile et tout le monde doit être conscient que la crise n'est pas fini a martélé le président américain. A l'issue de sa rencontre avec le chef de l'Etat haïtien, Barack Obama a voulu plaider la cause haïtienne qui peut sombrer dans l'oubli en raison d'autres préoccupations tel le séisme au Chili.
Obama appelle à une réponse globale à la crise haïtienne faisant remarquer qu'aucun pays ne pourrait faire face seul à une si grande catastrophe. De nombreux haïtiens ont grandement besoin de nourriture, de tentes et de soins médicaux, a insisté Barack Obama.
Conscient de l'ampleur de la tache, le président des Etats-Unis a fait valoir que des militaires et humanitaires américains continueront à apporter leur appui au gouvernement haïtien et aux ONG. Il a également donné l'assurance que l'engagement américain dans l'effort de reconstruction se poursuivra.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et coordinateur de l'assistance américaine, Bill Clinton, est du même avis. Lors d'une audition devant la commission affaires étrangères de la chambre des représentants, M. Clinton a dit craindre que les conditions sanitaires n'entraînent une seconde vague de mort pendant la saison pluvieuse.
Il soutient que les haïtiens doivent choisir l'une des quelques options possibles pour la reconstruction. Selon l'ex-président des Etats-Unis le modèle utilisé par l'Indonésie est la meilleure parce qu'il mettra la communauté internationale en confiance.
LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17195
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 11 mars 2010
Obama redoute une seconde catastrophe
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