Adopté à l'âge de six mois par une famille québécoise, Maxime-Billy Fortin rêve de pouvoir porter les couleurs de son pays natal, Haïti, en patinage artistique aux Jeux olympiques. «J'ai commencé à patiner quand j'avais 8 ans. Je voulais jouer au hockey. Mon père m'a inscrit dans un club de patinage artistique pour que j'apprenne à bien patiner et puis j'ai continué là-dedans», a confié le jeune Haïtien à TVA Sports.
Le patinage artistique est vite devenu une passion à temps plein pour le Montréalais. L'athlète a d'ailleurs pris part à une trentaine de compétitions sur la scène nationale et internationale depuis l'âge de 12 ans.
L'homme de 25 ans, qui patine aujourd'hui pour la sélection canadienne, caresse plus que tout le rêve de pouvoir représenter Haïti aux Jeux olympiques.
«Je patine pour le Canada présentement, mais avant de terminer ma carrière, j'aimerais patiner pour mes origines, ce serait vraiment un beau cadeau, a raconté Fortin. Ce qui est dommage, c'est que je ne sais rien de ma famille. Je ne sais pas si mon père est vivant, si ma mère est vivante.»
Pour Maxime-Billy Fortin, patiner pour Haïti serait un moyen de renouer avec ses racines et de soutenir un peuple qui peine toujours à se relever depuis le séisme survenu en janvier 2010.
«Tout est possible mais ce ne sera pas facile. Il y a des règlements de l'Union internationale de patinage (ISU) qui stipulent qu'il faut qu'il y ait un aréna ou un projet de construction d'aréna dans le pays», a admis son entraîneur, Bruno Marcotte.
D'ici là, Maxime tentera, dans les prochaines semaines, de se qualifier pour les Championnats canadiens de patinage artistique qui se tiendront du 16 au 22 janvier 2012, à Moncton.
http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/archives/2011/11/20111103-205903.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 4 novembre 2011
Tremblement de terre, tremblement de l’histoire en Haïti
02 Novembre 2011
Par Les invités de Mediapart Edition : Haïti, après le séisme
Figure historique de la diaspora intellectuelle haïtienne, René Depestre ne s'est jamais considéré en exil depuis son départ de l'île en 1959. Atterré par l'actuel chaos de la société civile haïtienne, il rend publique sur Mediapart une lettre à l'écrivain Rodney Saint-Eloi, qui est un véritable appel à la mobilisation de toute l'intelligentsia haïtienne pour sauver du naufrage leur pays.
Cher Rodney,
La fin de l'après-midi du 12 janvier 2010 où ta vie a basculé de l'hiver canadien protecteur des poètes au temps haïtien des catastrophes, on t'a entendu crier aux côtés de Dany Laferrière et Thomas C. Spear: «Pieds, quel repas ai-je pris sans le partager avec vous?» A ce cri jailli des entrailles nous devons que tu sois en vie pour inviter le peuple haïtien profané «à réapprendre à gouverner la rosée». Maintenant, face à un tremblement de l'histoire d'une égale puissance d'anéantissement que le tremblement de terre, te voici en mesure d'avancer les paroles de rêve suivantes:
«Il faut inventer l'espoir à l'horizon. Il faut aussi une colère coup de poing. Des orages pour déficeler toutes les impostures. C'est le chantier à venir... pour les jeunes vitriers, qui gardent leurs rêves au fond de leur cœur. Les jeunes ont besoin d'un manifeste d'espoir. Ils ont besoin des étincelles du jeune Depestre et des armes miraculeuses du nègre fondamental...»
Par le temps qui court, un tel manifeste de renaissance des esprits et des sensibilités ne peut jaillir du sursaut individuel d'un poète atteint par le vieil âge d'homme. Pour avoir des chances de vaste écoute un pareil cri d'espérance doit naître de la percée de l'intelligentsia haïtienne debout sur les décombres. Le gouffre des tribulations creusé par l'effondrement de la société civile (après celui des villes et des dizaines de milliers de vies) ne peut être comblé que par le rassemblement sans précédent de l'ensemble des forces culturelles du pays.
Le livre collectif Refonder Haïti ? (1) (publié sous la direction de Pierre Buteau, Rodney Saint-Eloi, Lyonel Trouillot), et de nombreux autres témoignages post-sismiques (ceux de Dany Laferrière, encore Lyonel Trouillot, Yanick Lahens, Marvin Victor, etc.), sont autant d'appels à la mobilisation des Haïtiens autour de la double tragédie (naturelle et sociale) qui frappe Haïti.
Comme toi, les auteurs qui sont décidés à témoigner et à agir (Dalembert, Emmelie Prophète, Castera, James Noël, Métellus, Bloncourt, Claude Moïse, Frankétienne, Laënnec Hurbon, Gary Victor, Joël des Rosiers, Raoul Peck, Kettly Mars, Arnold Antonin, Jean-Claude Fignolé, etc.) ont des positions proches du Festival des Etonnants voyageurs
Michel Le Bris et Thomas C. Spear étaient présents aux côtés des Haïtiens, sur les lieux du cataclysme. Leur mouvement transculturel s'efforce de mettre en contrepoint des valeurs et des sens encore éparpillés dans les différentes aires de civilisation de la planète. L'intelligentsia haïtienne participe aux processus de mondialité qui, de nos jours, contribuent à la mutation des imaginaires dans la société civile planétaire encore balbutiante.
Des travaux publiés en Haïti, aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, en Afrique, attestent le souci des élites intellectuelles du XXIe siècle d'assurer le triomphe de conceptions alternatives à l'ethnohistoire impériale et «raciale» qui devait surdéterminer pour le pire la complexité dramatique des affaires humaines.
Dans un monde où l'interdépendance des sociétés civiles s'accroît (économies, cultures, communications, technologies de pointe), nombreux sont les intellectuels d'Haïti et d'ailleurs qui affichent une vision synoptique et intégrée à la fois des réalités culturelles des anciens empires du Nord et de celles des ex-colonies du Sud.
Les importants textes parus depuis 2010, comme ton ouvrage Haïti, kenbe la (2), fourmillent d'analyses et de réflexions originales, de repères éclairants, qui peuvent conditionner judicieusement la percée démocratique du peuple haïtien.
Mais, en politique, une fois qu'on a formulé des idées justes et fortes, c'est l'organisation, c'est-à-dire le passage à la mobilisation collective qui décide de tout. En Haïti, à défaut de nation bien constituée, à défaut de société civile, de personnel politique responsable et cultivé, à défaut de négritude-debout comme jadis, il appartient désormais aux intellectuels (écrivains, universitaires, peintres, artistes, journalistes, enseignants, poètes, etc.) de prendre à bras-le-corps les initiatives adéquates à la reconstruction et à la refondation de leur société sinistrée.
Constitués organiquement en nation culturelle, les femmes et les hommes de culture d'Haïti sont en état de rendre l'actuel chaos haïtien intelligible à l'entendement des experts des Nations unies et des ONG, ainsi qu'à la compréhension de la «communauté internationale».
Ragaillardie par des états généraux de la culture, l'intelligentsia haïtienne est en condition de prendre des décisions énergiques de salut public afin de changer en un atout politique exceptionnel le dévouement et le savoir-faire des innombrables ONG que l'absence d'un pouvoir civique national de coordination voue à une scandaleuse pagaille.
En matière d'ingérence militaro-humanitaire, des interlocuteurs haïtiens valables devraient être en mesure d'orienter politiquement la Minustah, les ONG, les troupes étrangères, tous les organismes mandatés par l'ONU, afin que l'aide internationale accourue comme jamais au chevet d'Haïti cesse d'être discréditée par une opinion publique égarée qui la perçoit à tort comme une force ennemie d'occupation.
Les intellectuels d'Haïti (écartelés peut-être par les faux et inutiles débats issus des haïtiâneries du passé) ont échoué jusqu'ici à organiser sur les gravats et sur les traumas du séisme un mouvement démocratique déterminé à refondre, outre les infrastructures, les institutions, les mentalités politiques, les idiosyncrasies aux abois, les imaginaires humiliés, tout un patrimoine spirituel haïtien en danger.
Après la déroute électorale de Mirlande Manigat, aucun autre leader, sérieux et compétent, ne s'est manifesté dans les rangs de l'intelligentsia. Aucune force populaire, citoyenne, républicaine, n'a émergé du chaos avec la claire et digne mission de protéger Haïti des mafias et des centaines de sectes, religieuses ou profanes, pêle-mêle sans foi ni loi, qui, toute honte bue, se disputent effrontément le pilotage des consciences naufragées.
En 2011, à la veille du second anniversaire du séisme, les pouvoirs délétères qui sabotent impunément l'aide internationale et les aspirations du peuple sinistré d'Haïti à la démocratie et aux douceurs de la paix et de la culture, ce ne sont ni la Minustah, ni les ONG, ni la présence des militaires nord-américains de Barack Obama et de Bill Clinton.
La force d'occupation d'espèce néo-coloniale qui traque dans les ruines et sous les tentes le destin de «la première république nègre de l'histoire» tient son illégitimité délinquante de l'héritage indigène et carnavalesque des Soulouque, Tonton Nord, Charles Oscar, Papa Doc, Baby Doc, général Titid, qui sont actuellement talonnés par les bandes masquées à Sweet Micky.
Le fait est là: un mardi gras, apparemment «constitutionnel», concocté à la hâte par des stratèges et des thérapeutes de salons onusiens, a surgi des urnes de l'aveuglement humain pour se poster en embuscade à tous les carrefours de la nouvelle tragédie des Haïtiens.
Plus que jamais la carnavalisation de leurs travaux et de leurs jours de désolation bat son plein, entraînée par les tambours et les danses pornos du «président élu», M. Michel Martelly. Rien à l'horizon n'indique la fin de la stagnation du droit ni le point final au surplace existentiel des deux derniers siècles. L'hapax politique haïtien défie le temps et la tendresse des humanités !
Le séisme de magnitude 7,3 n'a pas débouché sur l'occasion historique qui eût permis la montée patriotique de la société haïtienne aux lumières et aux bienfaits d'une république de droit. Malgré toute la beauté du monde à ses côtés, le tiers d'île de Toussaint Louverture poursuit sa marche à reculons, le dos tourné aux avertissements des patriotes éminents qui, de loin en loin dans le passé, ont fait retentir des sirènes d'alarme: d'Anténor Firmin à Jean Price-Mars, de Louis-Joseph Janvier à Jacques Roumain, de Frédéric Marcelin à Jacques Stephen Alexis.
Outre des travaux narratifs considérables, Jacques Stephen Alexis (1912-1961) est l'auteur du Manifeste-programme de la seconde indépendance (1959). Aujourd'hui, l'éblouissante profession d'espoir –œuvre d'une homme de culture et d'action que Papa Doc Duvalier a fait assassiner en 1961– a tout pour servir de point de ralliement à la nation culturelle debout qui doit à tout prix, chez tous les Haïtiens et Haïtiennes unis, éclairer la rage de refondation des prodiges en péril dans leur nouvelle aventure historique.
Un abrazo affectueux de René Depestre.
(1) Refonder Haïti ? Pierre Buteau, Rodney Saint-Eloi, Lyonel Trouillot, Mémoire d'Encrier, Montréal, 2010.
(2) Haïti, kenbé la (Haïti, tiens bon la rampe), Rodney Saint-Eloi, préface de Yasmina Khadra, éd. Michel Lafon, Paris, 2010.
http://blogs.mediapart.fr/edition/haiti-apres-le-seisme/article/021111/tremblement-de-terre-tremblement-de-l-histoire-en-
Par Les invités de Mediapart Edition : Haïti, après le séisme
Figure historique de la diaspora intellectuelle haïtienne, René Depestre ne s'est jamais considéré en exil depuis son départ de l'île en 1959. Atterré par l'actuel chaos de la société civile haïtienne, il rend publique sur Mediapart une lettre à l'écrivain Rodney Saint-Eloi, qui est un véritable appel à la mobilisation de toute l'intelligentsia haïtienne pour sauver du naufrage leur pays.
Cher Rodney,
La fin de l'après-midi du 12 janvier 2010 où ta vie a basculé de l'hiver canadien protecteur des poètes au temps haïtien des catastrophes, on t'a entendu crier aux côtés de Dany Laferrière et Thomas C. Spear: «Pieds, quel repas ai-je pris sans le partager avec vous?» A ce cri jailli des entrailles nous devons que tu sois en vie pour inviter le peuple haïtien profané «à réapprendre à gouverner la rosée». Maintenant, face à un tremblement de l'histoire d'une égale puissance d'anéantissement que le tremblement de terre, te voici en mesure d'avancer les paroles de rêve suivantes:
«Il faut inventer l'espoir à l'horizon. Il faut aussi une colère coup de poing. Des orages pour déficeler toutes les impostures. C'est le chantier à venir... pour les jeunes vitriers, qui gardent leurs rêves au fond de leur cœur. Les jeunes ont besoin d'un manifeste d'espoir. Ils ont besoin des étincelles du jeune Depestre et des armes miraculeuses du nègre fondamental...»
Par le temps qui court, un tel manifeste de renaissance des esprits et des sensibilités ne peut jaillir du sursaut individuel d'un poète atteint par le vieil âge d'homme. Pour avoir des chances de vaste écoute un pareil cri d'espérance doit naître de la percée de l'intelligentsia haïtienne debout sur les décombres. Le gouffre des tribulations creusé par l'effondrement de la société civile (après celui des villes et des dizaines de milliers de vies) ne peut être comblé que par le rassemblement sans précédent de l'ensemble des forces culturelles du pays.
Le livre collectif Refonder Haïti ? (1) (publié sous la direction de Pierre Buteau, Rodney Saint-Eloi, Lyonel Trouillot), et de nombreux autres témoignages post-sismiques (ceux de Dany Laferrière, encore Lyonel Trouillot, Yanick Lahens, Marvin Victor, etc.), sont autant d'appels à la mobilisation des Haïtiens autour de la double tragédie (naturelle et sociale) qui frappe Haïti.
Comme toi, les auteurs qui sont décidés à témoigner et à agir (Dalembert, Emmelie Prophète, Castera, James Noël, Métellus, Bloncourt, Claude Moïse, Frankétienne, Laënnec Hurbon, Gary Victor, Joël des Rosiers, Raoul Peck, Kettly Mars, Arnold Antonin, Jean-Claude Fignolé, etc.) ont des positions proches du Festival des Etonnants voyageurs
Michel Le Bris et Thomas C. Spear étaient présents aux côtés des Haïtiens, sur les lieux du cataclysme. Leur mouvement transculturel s'efforce de mettre en contrepoint des valeurs et des sens encore éparpillés dans les différentes aires de civilisation de la planète. L'intelligentsia haïtienne participe aux processus de mondialité qui, de nos jours, contribuent à la mutation des imaginaires dans la société civile planétaire encore balbutiante.
Des travaux publiés en Haïti, aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, en Afrique, attestent le souci des élites intellectuelles du XXIe siècle d'assurer le triomphe de conceptions alternatives à l'ethnohistoire impériale et «raciale» qui devait surdéterminer pour le pire la complexité dramatique des affaires humaines.
Dans un monde où l'interdépendance des sociétés civiles s'accroît (économies, cultures, communications, technologies de pointe), nombreux sont les intellectuels d'Haïti et d'ailleurs qui affichent une vision synoptique et intégrée à la fois des réalités culturelles des anciens empires du Nord et de celles des ex-colonies du Sud.
Les importants textes parus depuis 2010, comme ton ouvrage Haïti, kenbe la (2), fourmillent d'analyses et de réflexions originales, de repères éclairants, qui peuvent conditionner judicieusement la percée démocratique du peuple haïtien.
Mais, en politique, une fois qu'on a formulé des idées justes et fortes, c'est l'organisation, c'est-à-dire le passage à la mobilisation collective qui décide de tout. En Haïti, à défaut de nation bien constituée, à défaut de société civile, de personnel politique responsable et cultivé, à défaut de négritude-debout comme jadis, il appartient désormais aux intellectuels (écrivains, universitaires, peintres, artistes, journalistes, enseignants, poètes, etc.) de prendre à bras-le-corps les initiatives adéquates à la reconstruction et à la refondation de leur société sinistrée.
Constitués organiquement en nation culturelle, les femmes et les hommes de culture d'Haïti sont en état de rendre l'actuel chaos haïtien intelligible à l'entendement des experts des Nations unies et des ONG, ainsi qu'à la compréhension de la «communauté internationale».
Ragaillardie par des états généraux de la culture, l'intelligentsia haïtienne est en condition de prendre des décisions énergiques de salut public afin de changer en un atout politique exceptionnel le dévouement et le savoir-faire des innombrables ONG que l'absence d'un pouvoir civique national de coordination voue à une scandaleuse pagaille.
En matière d'ingérence militaro-humanitaire, des interlocuteurs haïtiens valables devraient être en mesure d'orienter politiquement la Minustah, les ONG, les troupes étrangères, tous les organismes mandatés par l'ONU, afin que l'aide internationale accourue comme jamais au chevet d'Haïti cesse d'être discréditée par une opinion publique égarée qui la perçoit à tort comme une force ennemie d'occupation.
Les intellectuels d'Haïti (écartelés peut-être par les faux et inutiles débats issus des haïtiâneries du passé) ont échoué jusqu'ici à organiser sur les gravats et sur les traumas du séisme un mouvement démocratique déterminé à refondre, outre les infrastructures, les institutions, les mentalités politiques, les idiosyncrasies aux abois, les imaginaires humiliés, tout un patrimoine spirituel haïtien en danger.
Après la déroute électorale de Mirlande Manigat, aucun autre leader, sérieux et compétent, ne s'est manifesté dans les rangs de l'intelligentsia. Aucune force populaire, citoyenne, républicaine, n'a émergé du chaos avec la claire et digne mission de protéger Haïti des mafias et des centaines de sectes, religieuses ou profanes, pêle-mêle sans foi ni loi, qui, toute honte bue, se disputent effrontément le pilotage des consciences naufragées.
En 2011, à la veille du second anniversaire du séisme, les pouvoirs délétères qui sabotent impunément l'aide internationale et les aspirations du peuple sinistré d'Haïti à la démocratie et aux douceurs de la paix et de la culture, ce ne sont ni la Minustah, ni les ONG, ni la présence des militaires nord-américains de Barack Obama et de Bill Clinton.
La force d'occupation d'espèce néo-coloniale qui traque dans les ruines et sous les tentes le destin de «la première république nègre de l'histoire» tient son illégitimité délinquante de l'héritage indigène et carnavalesque des Soulouque, Tonton Nord, Charles Oscar, Papa Doc, Baby Doc, général Titid, qui sont actuellement talonnés par les bandes masquées à Sweet Micky.
Le fait est là: un mardi gras, apparemment «constitutionnel», concocté à la hâte par des stratèges et des thérapeutes de salons onusiens, a surgi des urnes de l'aveuglement humain pour se poster en embuscade à tous les carrefours de la nouvelle tragédie des Haïtiens.
Plus que jamais la carnavalisation de leurs travaux et de leurs jours de désolation bat son plein, entraînée par les tambours et les danses pornos du «président élu», M. Michel Martelly. Rien à l'horizon n'indique la fin de la stagnation du droit ni le point final au surplace existentiel des deux derniers siècles. L'hapax politique haïtien défie le temps et la tendresse des humanités !
Le séisme de magnitude 7,3 n'a pas débouché sur l'occasion historique qui eût permis la montée patriotique de la société haïtienne aux lumières et aux bienfaits d'une république de droit. Malgré toute la beauté du monde à ses côtés, le tiers d'île de Toussaint Louverture poursuit sa marche à reculons, le dos tourné aux avertissements des patriotes éminents qui, de loin en loin dans le passé, ont fait retentir des sirènes d'alarme: d'Anténor Firmin à Jean Price-Mars, de Louis-Joseph Janvier à Jacques Roumain, de Frédéric Marcelin à Jacques Stephen Alexis.
Outre des travaux narratifs considérables, Jacques Stephen Alexis (1912-1961) est l'auteur du Manifeste-programme de la seconde indépendance (1959). Aujourd'hui, l'éblouissante profession d'espoir –œuvre d'une homme de culture et d'action que Papa Doc Duvalier a fait assassiner en 1961– a tout pour servir de point de ralliement à la nation culturelle debout qui doit à tout prix, chez tous les Haïtiens et Haïtiennes unis, éclairer la rage de refondation des prodiges en péril dans leur nouvelle aventure historique.
Un abrazo affectueux de René Depestre.
(1) Refonder Haïti ? Pierre Buteau, Rodney Saint-Eloi, Lyonel Trouillot, Mémoire d'Encrier, Montréal, 2010.
(2) Haïti, kenbé la (Haïti, tiens bon la rampe), Rodney Saint-Eloi, préface de Yasmina Khadra, éd. Michel Lafon, Paris, 2010.
http://blogs.mediapart.fr/edition/haiti-apres-le-seisme/article/021111/tremblement-de-terre-tremblement-de-l-histoire-en-
Saint-Jean. Soirée de l'espoir pour Haïti
L'association Help (Haïti évolution libération prospérité) en collaboration avec Made In Music et la mairie de Saint-Jean, vous invitent ce soir vendredi 4 novembre à partir de 20 h dans l'espace Palumbo, au retour en images et en musique d'un pays qui renait de ses cendres. Grâce à vos dons et aux concerts l'association s'est rendue sur place afin de témoigner des conditions de vie des survivants.
Après la catastrophe naturelle, la plus meurtrière de l'histoire d'Haïti, beaucoup d'habitants vivent encore très difficilement, pourtant l'espoir demeure.
C'est sur ce thème de l'espoir que le public est invité à passer une soirée exceptionnelle avec les souvenirs de ce pays, qui sera suivi d'un concert musical avec du gospel et d'autres surprises.
Prix de l'entrée générale 8 €, les moins de 12 ans 5 €, infos et réservations : 06 84 84 63 46
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/04/1207912-saint-jean-soiree-de-l-espoir-pour-haiti.html
Après la catastrophe naturelle, la plus meurtrière de l'histoire d'Haïti, beaucoup d'habitants vivent encore très difficilement, pourtant l'espoir demeure.
C'est sur ce thème de l'espoir que le public est invité à passer une soirée exceptionnelle avec les souvenirs de ce pays, qui sera suivi d'un concert musical avec du gospel et d'autres surprises.
Prix de l'entrée générale 8 €, les moins de 12 ans 5 €, infos et réservations : 06 84 84 63 46
http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/04/1207912-saint-jean-soiree-de-l-espoir-pour-haiti.html
Dany Laferrière et L'art presque perdu de ne rien faire
Mise à jour le vendredi 4 novembre 2011 Radio-Canada
L'art presque perdu de ne rien faire fait son entrée en librairie le 4 novembre. Un nouveau Dany Laferrière fait son entrée en librairie vendredi : L'art presque perdu de ne rien faire. Publié chez Boréal, le livre contient des réflexions de l'auteur sur divers sujets, des petites choses qui peuplent le quotidien aux grands enjeux sociétaux.
Le livre est composé de plusieurs chroniques, dont le point de départ sont les collaborations estivales de l'auteur à l'émission C'est bien meilleur le matin. L'auteur les a retravaillées, assorties et imbriquées, pour que L'art presque perdu de ne rien faire prenne corps.
« Pour moi il ne s'agit pas de prendre une collection de chroniques, il faut faire un livre avec [elles] », estime l'auteur. Selon lui, il doit y avoir à la fois de la diversité et une unité de ton, puis un enjeu clair pour que l'ensemble se tienne.
« L'enjeu de ce livre pour moi, c'est de dire vraiment aux gens que de penser, c'est excitant, c'est amusant. Réfléchir, c'est vraiment un sport, c'est quelque chose d'extrêmement agréable et en même temps, ça nous libère de la bêtise quotidienne. » — Dany Laferrière
Ainsi, l'auteur propose ses réflexions sur le monde qui l'entoure; sur le temps, la mort, le corps, l'amour, le voyage, la guerre, le pouvoir, les écrivains, l'enfance, tout en s'arrêtant sur des sujets marquants de l'actualité.
Parmi eux il aborde, entre autres, l'élection de Barack Obama, l'intervention américaine en Irak ou encore le tremblement de terre au Japon. « C'est un mélange d'éclats biographiques et de réflexions », explique Dany Laferrière.
« Il faudrait remettre en activité cette chose magnifique qui est de réfléchir sans opiner. Juste le matin, on se lève dans son lit, et on rêvasse. On essaie de prendre un sujet qui nous a amenés quelque part hier, qu'on a entendu à la radio dans les journaux à la télé et de voir qu'est-ce que nous pensons donc de cela. Gratuitement, pas pour se précipiter sur le blogue ou appeler à la radio, dans les émissions. Juste pour soi. Je crois que ce serait une jolie prière du matin. » — Dany Laferrière
Dany Laferrière en entrevue à Radio-Canada.ca S'il donne son point de vue sur plusieurs enjeux, l'écrivain affirme que sa pensée ne vaut pas plus que celle d'un autre. « J'ai des idées, mais je ne suis pas un penseur pour autant. Seulement, je mets des mois là-dessus, seulement, je réfléchis plus longuement que certains », expose-t-il. « Ne prenez pas trop au sérieux ce que je dis, parce que ce qui m'intéresse, c'est de mettre des éléments disparates ensemble pour voir ce que ça donne », ajoute l'écrivain.
Dany Laferrière affirme qu'il est difficile pour lui de qualifier ce livre, disant hésiter entre un roman des idées et un essai lyrique.
« On est toujours un. On ressent les choses, et on les pense. Dans notre société moderne, on a tendance à séparer le corps de l'esprit. Même dans l'édition, les livres qui parlent de la réflexion, ce sont des essais, les romans et la poésie sont des livres qui parlent plus du corps. Moi je ne pense pas. Je ne vois pas qu'il y a de frontière à cela. Ce n'est pas parce que je réfléchis que je ne vis pas. Et ce n'est pas parce que je bouge que je ne pense pas. » — Dany Laferrière
L'art presque perdu de ne rien faire est le premier livre publié par l'auteur chez Boréal depuis L'énigme du retour, pour lequel il a remporté le prix Médicis. Il a entre-temps publié Tout bouge autour de moi, le récit de son expérience lors du tremblement de terre en Haïti, chez Mémoire d'encrier.
Ressent-il une quelconque pression à la sortie d'un nouveau livre en tant que gagnant du prestigieux prix littéraire? « Je n'ai pas gagné le Médecis, ce sont les lecteurs qui ont gagné le Médicis. Je crois que ce sont les lecteurs qui gagnent les prix », explique Dany Laferrière, précisant que pour les lecteurs, il est plus facile de recommander un auteur qu'ils aiment lorsqu'il est reconnu de la sorte.
« Si le Médicis a un impact quelconque sur un écrivain, il ne peut être que négatif. Puisque si j'ai gagné le Médicis avec un livre qui a été écrit avant de l'avoir gagné, je ne vois pas pourquoi je changerais la manière », conclut l'écrivain.
« On m'apprend que la vie trépidante d'aujourd'hui ne peut tolérer cette perte sèche de temps qu'est la sieste, ce qui est une erreur, car cette pause dans le cours du jour nous rend plus sensibles aux autres - et moins obsédés par nous -mêmes. La sieste est une courtoisie que nous faisons à notre corps exténué par le rythme brutal de la ville. »
L'art presque perdu de ne rien faire, Éditions du Boréal, 2011
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2011/11/04/001-dany-laferriere-art-presque-perdu-rien-faire.shtml
L'art presque perdu de ne rien faire fait son entrée en librairie le 4 novembre. Un nouveau Dany Laferrière fait son entrée en librairie vendredi : L'art presque perdu de ne rien faire. Publié chez Boréal, le livre contient des réflexions de l'auteur sur divers sujets, des petites choses qui peuplent le quotidien aux grands enjeux sociétaux.
Le livre est composé de plusieurs chroniques, dont le point de départ sont les collaborations estivales de l'auteur à l'émission C'est bien meilleur le matin. L'auteur les a retravaillées, assorties et imbriquées, pour que L'art presque perdu de ne rien faire prenne corps.
« Pour moi il ne s'agit pas de prendre une collection de chroniques, il faut faire un livre avec [elles] », estime l'auteur. Selon lui, il doit y avoir à la fois de la diversité et une unité de ton, puis un enjeu clair pour que l'ensemble se tienne.
« L'enjeu de ce livre pour moi, c'est de dire vraiment aux gens que de penser, c'est excitant, c'est amusant. Réfléchir, c'est vraiment un sport, c'est quelque chose d'extrêmement agréable et en même temps, ça nous libère de la bêtise quotidienne. » — Dany Laferrière
Ainsi, l'auteur propose ses réflexions sur le monde qui l'entoure; sur le temps, la mort, le corps, l'amour, le voyage, la guerre, le pouvoir, les écrivains, l'enfance, tout en s'arrêtant sur des sujets marquants de l'actualité.
Parmi eux il aborde, entre autres, l'élection de Barack Obama, l'intervention américaine en Irak ou encore le tremblement de terre au Japon. « C'est un mélange d'éclats biographiques et de réflexions », explique Dany Laferrière.
« Il faudrait remettre en activité cette chose magnifique qui est de réfléchir sans opiner. Juste le matin, on se lève dans son lit, et on rêvasse. On essaie de prendre un sujet qui nous a amenés quelque part hier, qu'on a entendu à la radio dans les journaux à la télé et de voir qu'est-ce que nous pensons donc de cela. Gratuitement, pas pour se précipiter sur le blogue ou appeler à la radio, dans les émissions. Juste pour soi. Je crois que ce serait une jolie prière du matin. » — Dany Laferrière
Dany Laferrière en entrevue à Radio-Canada.ca S'il donne son point de vue sur plusieurs enjeux, l'écrivain affirme que sa pensée ne vaut pas plus que celle d'un autre. « J'ai des idées, mais je ne suis pas un penseur pour autant. Seulement, je mets des mois là-dessus, seulement, je réfléchis plus longuement que certains », expose-t-il. « Ne prenez pas trop au sérieux ce que je dis, parce que ce qui m'intéresse, c'est de mettre des éléments disparates ensemble pour voir ce que ça donne », ajoute l'écrivain.
Dany Laferrière affirme qu'il est difficile pour lui de qualifier ce livre, disant hésiter entre un roman des idées et un essai lyrique.
« On est toujours un. On ressent les choses, et on les pense. Dans notre société moderne, on a tendance à séparer le corps de l'esprit. Même dans l'édition, les livres qui parlent de la réflexion, ce sont des essais, les romans et la poésie sont des livres qui parlent plus du corps. Moi je ne pense pas. Je ne vois pas qu'il y a de frontière à cela. Ce n'est pas parce que je réfléchis que je ne vis pas. Et ce n'est pas parce que je bouge que je ne pense pas. » — Dany Laferrière
L'art presque perdu de ne rien faire est le premier livre publié par l'auteur chez Boréal depuis L'énigme du retour, pour lequel il a remporté le prix Médicis. Il a entre-temps publié Tout bouge autour de moi, le récit de son expérience lors du tremblement de terre en Haïti, chez Mémoire d'encrier.
Ressent-il une quelconque pression à la sortie d'un nouveau livre en tant que gagnant du prestigieux prix littéraire? « Je n'ai pas gagné le Médecis, ce sont les lecteurs qui ont gagné le Médicis. Je crois que ce sont les lecteurs qui gagnent les prix », explique Dany Laferrière, précisant que pour les lecteurs, il est plus facile de recommander un auteur qu'ils aiment lorsqu'il est reconnu de la sorte.
« Si le Médicis a un impact quelconque sur un écrivain, il ne peut être que négatif. Puisque si j'ai gagné le Médicis avec un livre qui a été écrit avant de l'avoir gagné, je ne vois pas pourquoi je changerais la manière », conclut l'écrivain.
« On m'apprend que la vie trépidante d'aujourd'hui ne peut tolérer cette perte sèche de temps qu'est la sieste, ce qui est une erreur, car cette pause dans le cours du jour nous rend plus sensibles aux autres - et moins obsédés par nous -mêmes. La sieste est une courtoisie que nous faisons à notre corps exténué par le rythme brutal de la ville. »
L'art presque perdu de ne rien faire, Éditions du Boréal, 2011
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/arts_et_spectacles/2011/11/04/001-dany-laferriere-art-presque-perdu-rien-faire.shtml
Une conférence-débat sur la reconstruction en Haïti - Betton
Cinq questions à... L'association DEFI, ONG éducation Sud spécialisée dans la formation des instituteurs en Sciences et Techniques. Cet enseignement repose sur la pédagogie active La main à la pâte.
Voilà bientôt deux années? le 12 janvier 2010 qu'Haïti subissait un terrible séisme.
Qu'avez-vous fait depuis ?
En effet, ça fera bientôt deux ans que nous appelions nos compatriotes Bétonnais à soutenir DEFI pour participer à la reconstruction d'Haïti, suite au terrible séisme de janvier 2010 et ses centaines de milliers de morts. Dans ce pays de la pauvreté absolue, les choses évoluent lentement, trop lentement, mais cela se comprend dans un pays qui ne possède aucun moyen.
Aujourd'hui des centaines de milliers de personnes vivent toujours sous des tentes, dans des conditions de promiscuité et d'inconfort difficiles à décrire.
Comment envisagez-vous toujours reconstruire à l'heure d'aujourd'hui ?
Mais avec quoi ? Comment ? Et surtout pour qui ? Nous avons sur place, comme volontaire de DEFI, un architecte colombien qui a proposé de former des charpentiers maçons pour la reconstruction de logements, d'écoles, pour des gens très pauvres, et tout cela en bambou ! Car, nous avons appris que le bambou était un excellent matériau. Antisismique, anticyclonique, ultra-écologique et très économique.
Est-ce que le bambou est également utilisé dans d'autres régions ?
Certainement, des milliers de bons logements en bambou sont construits en Colombie, au Nicaragua, en Amérique Centrale et en Asie, où se trouvent des millions de constructions de toutes sortes en bambou.
Comment s'en procurer ? Comment l'utiliser ?
Dans le cadre de la semaine de la Solidarité Internationale, les responsables de DEFI vont organiser une conférence-débat avec projections sur l'action de reconstruction en Haïti de DEFI.
Où se tiendra cette conférence-débat ?
À la médiathèque de Betton, le vendredi 18 novembre, à 18 h 30. Nous y attendons bon nombre de personnes, car les enjeux sont considérables.
Prendre contact avec l'association DEFI : tél. 02 99 55 37 59 ou 06 32 39 98 71. Site Internet : www.ongdefi.org ou michel.biays@ongdefi.org
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-conference-debat-sur-la-reconstruction-en-Haiti-_35024-avd-20111102-61591602_actuLocale.Htm
Voilà bientôt deux années? le 12 janvier 2010 qu'Haïti subissait un terrible séisme.
Qu'avez-vous fait depuis ?
En effet, ça fera bientôt deux ans que nous appelions nos compatriotes Bétonnais à soutenir DEFI pour participer à la reconstruction d'Haïti, suite au terrible séisme de janvier 2010 et ses centaines de milliers de morts. Dans ce pays de la pauvreté absolue, les choses évoluent lentement, trop lentement, mais cela se comprend dans un pays qui ne possède aucun moyen.
Aujourd'hui des centaines de milliers de personnes vivent toujours sous des tentes, dans des conditions de promiscuité et d'inconfort difficiles à décrire.
Comment envisagez-vous toujours reconstruire à l'heure d'aujourd'hui ?
Mais avec quoi ? Comment ? Et surtout pour qui ? Nous avons sur place, comme volontaire de DEFI, un architecte colombien qui a proposé de former des charpentiers maçons pour la reconstruction de logements, d'écoles, pour des gens très pauvres, et tout cela en bambou ! Car, nous avons appris que le bambou était un excellent matériau. Antisismique, anticyclonique, ultra-écologique et très économique.
Est-ce que le bambou est également utilisé dans d'autres régions ?
Certainement, des milliers de bons logements en bambou sont construits en Colombie, au Nicaragua, en Amérique Centrale et en Asie, où se trouvent des millions de constructions de toutes sortes en bambou.
Comment s'en procurer ? Comment l'utiliser ?
Dans le cadre de la semaine de la Solidarité Internationale, les responsables de DEFI vont organiser une conférence-débat avec projections sur l'action de reconstruction en Haïti de DEFI.
Où se tiendra cette conférence-débat ?
À la médiathèque de Betton, le vendredi 18 novembre, à 18 h 30. Nous y attendons bon nombre de personnes, car les enjeux sont considérables.
Prendre contact avec l'association DEFI : tél. 02 99 55 37 59 ou 06 32 39 98 71. Site Internet : www.ongdefi.org ou michel.biays@ongdefi.org
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Une-conference-debat-sur-la-reconstruction-en-Haiti-_35024-avd-20111102-61591602_actuLocale.Htm
Le Sénat reporte l’interpellation et convoque le CSPN
Avant de décider samedi du sort du ministre de la justice, Josué Pierre-Louis, et du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Michel Brunache, les Sénateurs ont, au terme d’une séance houleuse, décidé d’auditionner dans la même journée les responsables sécuritaires autour de l’arrestation illégale du Député Arnel Bélizaire Publié le vendredi 4 novembre 2011
Le Sénat a reporté tard jeudi soir à samedi l’interpellation du ministre de la justice, Josué Pierre-Louis, et du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Michel Brunache, qui sera précédée le même jour de l’audition de membres séparés du Conseil supérieur de la Police Nationale (CSPN) dans le cadre des sanctions envisagées contre les responsables du régime Martelly impliqués dans l’affaire Bélizaire.
Après sept heures de débats extrêmement houleux marqués par des empoignades entre partisans et adversaires du report de la séance à laquelle ne s’était pas présenté Me Pierre-Louis, devant l’échec de plusieurs propositions, le président du bureau du Grand Corps, Rodolphe Joazile, a fini par faire accepter l’idée de convoquer les responsables sécuritaires avant d’en arriver au renvoi des autorités incriminées.
Cloué au pilori ces derniers jours, le ministre de la justice et de la sécurité publique avait sollicité du Sénat que son interpellation soit remise à huitaine le temps pour lui de « diligenter une enquête » sur l’arrestation jeudi dernier à l’aéroport international de Port-au-Prince du Député Arnel Bélizaire et les incidents en cascade l’ayant entourée. Quant au secrétaire d’Etat Brunache, il s’est rendu au Parlement où, durant six heures, il a attendu en vain d’être introduit dans la salle de séance après avoir pourtant demandé également, dans un premier temps, un report.
Dans une atmosphère lourde de suspicions et ponctuée d’accusations à peine voilées contre ceux des élus associés à l’actuelle équipe gouvernementale qui auraient délibérément cherché à protéger certains ministres, les Sénateurs ont finalement décidé d’interroger les responsables du CSPN composé, en dehors du ministre de la justice, du Premier ministre Garry Conille, du ministre de l’intérieur, Thierry Mayard Paul, du secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Réginald Delva et du directeur général de la PNH, Mario Andrésol.
Les Sénateurs Steven Benoît, François Anick Joseph, John Joël Joseph et Moïse Jean-Charles ont notamment soulevé des interrogations pertinentes sur la provenance de l’ordre de déploiement massif des unités spécialisées de la police qui étaient vues sur pied de guerre le jour du retour du Député Bélizaire qui revenait d’une mission parlementaire en France. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article8224
Le Sénat a reporté tard jeudi soir à samedi l’interpellation du ministre de la justice, Josué Pierre-Louis, et du secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Michel Brunache, qui sera précédée le même jour de l’audition de membres séparés du Conseil supérieur de la Police Nationale (CSPN) dans le cadre des sanctions envisagées contre les responsables du régime Martelly impliqués dans l’affaire Bélizaire.
Après sept heures de débats extrêmement houleux marqués par des empoignades entre partisans et adversaires du report de la séance à laquelle ne s’était pas présenté Me Pierre-Louis, devant l’échec de plusieurs propositions, le président du bureau du Grand Corps, Rodolphe Joazile, a fini par faire accepter l’idée de convoquer les responsables sécuritaires avant d’en arriver au renvoi des autorités incriminées.
Cloué au pilori ces derniers jours, le ministre de la justice et de la sécurité publique avait sollicité du Sénat que son interpellation soit remise à huitaine le temps pour lui de « diligenter une enquête » sur l’arrestation jeudi dernier à l’aéroport international de Port-au-Prince du Député Arnel Bélizaire et les incidents en cascade l’ayant entourée. Quant au secrétaire d’Etat Brunache, il s’est rendu au Parlement où, durant six heures, il a attendu en vain d’être introduit dans la salle de séance après avoir pourtant demandé également, dans un premier temps, un report.
Dans une atmosphère lourde de suspicions et ponctuée d’accusations à peine voilées contre ceux des élus associés à l’actuelle équipe gouvernementale qui auraient délibérément cherché à protéger certains ministres, les Sénateurs ont finalement décidé d’interroger les responsables du CSPN composé, en dehors du ministre de la justice, du Premier ministre Garry Conille, du ministre de l’intérieur, Thierry Mayard Paul, du secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Réginald Delva et du directeur général de la PNH, Mario Andrésol.
Les Sénateurs Steven Benoît, François Anick Joseph, John Joël Joseph et Moïse Jean-Charles ont notamment soulevé des interrogations pertinentes sur la provenance de l’ordre de déploiement massif des unités spécialisées de la police qui étaient vues sur pied de guerre le jour du retour du Député Bélizaire qui revenait d’une mission parlementaire en France. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article8224
Martelly propose des solutions pour dénouer la crise
Le chef d'Etat haïtien, Michel Martelly, appelle à l'apaisement dans le conflit ouvert entre l'exécutif et le Parlement. M. Martelly propose une panoplie de stratégies pour éviter l'affrontement qui ne peut qu'être néfaste pour la population. La première proposition du locataire du Palais National est la formation d'une commission indépendante chargée de faire la lumière sur les incidents. Il faut identifier les problèmes, insiste le chef d'Etat préoccupé par l'interpellation du ministre de la justice. En préconisant une enquête M. Martelly assure que ces incidents pourront être évités dans l'avenir.
Le président haïtien attire l'attention également sur l'importance de l'indépendance et d'une bonne collaboration entre les pouvoirs, élément indispensable d'un Etat démocratique. Dans le même temps, il appelle les acteurs impliqués dans le conflit à faire montre de tempérance et à privilégier les actions pouvant permettre d'améliorer les conditions de vies des citoyens. Il faut une unité dans la sérénité pour concrétiser le rêve de changement du peuple haïtien, a précisé, M. Martelly plaidant pour le renforcement des institutions démocratiques.
En dernier lieu le président Martelly croit qu'il faut faire appel au surnaturel. Il exhorte ses compatriotes et les leaders du Parlement à se refugier dans la prière et le jeune pendant une semaine. Il faut prier pour les leaders des trois pouvoirs afin qu'ils puissent dans l'harmonie guider le pays vers le progrès et le développement a-t-il conclu.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19851
Le président haïtien attire l'attention également sur l'importance de l'indépendance et d'une bonne collaboration entre les pouvoirs, élément indispensable d'un Etat démocratique. Dans le même temps, il appelle les acteurs impliqués dans le conflit à faire montre de tempérance et à privilégier les actions pouvant permettre d'améliorer les conditions de vies des citoyens. Il faut une unité dans la sérénité pour concrétiser le rêve de changement du peuple haïtien, a précisé, M. Martelly plaidant pour le renforcement des institutions démocratiques.
En dernier lieu le président Martelly croit qu'il faut faire appel au surnaturel. Il exhorte ses compatriotes et les leaders du Parlement à se refugier dans la prière et le jeune pendant une semaine. Il faut prier pour les leaders des trois pouvoirs afin qu'ils puissent dans l'harmonie guider le pays vers le progrès et le développement a-t-il conclu.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19851
Le chef du Parquet seul face aux parlementaires
Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince, Félix Léger, ne bénéficie d'aucun appui des autorités gouvernementales. Le président Michel Martelly, qui avait dénoncé à deux reprises la présence de repris de justice au Parlement, affirme haut et fort que la Présidence n'a joué aucun rôle dans l'incarcération du député Arnel Bellizaire. La Présidence n'a rien à voir de près comme de loin dans ce qui s'est passé, a insisté le locataire du Palais National.
De son coté, le ministre de la justice, Josué Pierre Louis, a dénoncé le caractère illégal et arbitraire de l'arrestation du député Bellizaire. Dans une correspondance au président du Sénat, le garde des sceaux a révélé avoir mis sur pied une commission pour faire toute la lumière sur l'incident.
Par ailleurs, le Premier Ministre, Gary Conille, a évité de s'exprimer sur le dossier. Cependant il avait été le seul membre du gouvernement à rendre visite au député Bellizaire durant son incarcération au Pénitencier National.
Sur la sellette et privé du support des responsables de l'exécutif, le commissaire du gouvernement est contraint de justifier son action. Tout en assurant de l'opportunité de ses décisions, M. Félix Léger estime que seul un tribunal peut analyser la légalité de son action.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19852
De son coté, le ministre de la justice, Josué Pierre Louis, a dénoncé le caractère illégal et arbitraire de l'arrestation du député Bellizaire. Dans une correspondance au président du Sénat, le garde des sceaux a révélé avoir mis sur pied une commission pour faire toute la lumière sur l'incident.
Par ailleurs, le Premier Ministre, Gary Conille, a évité de s'exprimer sur le dossier. Cependant il avait été le seul membre du gouvernement à rendre visite au député Bellizaire durant son incarcération au Pénitencier National.
Sur la sellette et privé du support des responsables de l'exécutif, le commissaire du gouvernement est contraint de justifier son action. Tout en assurant de l'opportunité de ses décisions, M. Félix Léger estime que seul un tribunal peut analyser la légalité de son action.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19852
Les sénateurs maintiennent l'interpellation du ministre de la justice et convoquent le Premier Ministre
La séance d'interpellation du ministre de la justice, Josué Pierre Louis, a été suspendue hier soir au Sénat. Après plus de 5 heures de débat public et à huit clos, les pères conscrits étaient divisés sur l'opportunité de reporter ou non la séance d'interpellation. Le sénateur Steven Benoît, qui avait rédigé la motion de censure du garde des sceaux, a révélé que 14 sénateurs étaient prêts limoger le ministre Pierre Louis qui n'avait pas répondu à la demande d'interpellation.
Sur proposition du sénateur Benoît, le président du sénat, Roudolph Joazile, a décidé de convoquer le Premier Ministre, Gary Conille, ainsi que le ministre de l'intérieur, Thierry Mayard Paul, le samedi 5 novembre 2011 afin de fournir plus d'informations sur les incidents liés à l'arrestation du député Arnel Bellizaire.
La convocation du Premier Ministre Conille précédera de quelques heures l'interpellation du ministre de la justice. M. Pierre Louis n'a pas obtenu un report à la huitaine de l'interpellation comme il l'avait sollicité.
Les avis des sénateurs étaient partagés sur la demande de report du garde des sceaux. Si les sénateurs Steven Benoît et Jean Baptiste Bien Aimé étaient favorables à une motion de censure, le sénateur Latortue avait mis l'accent sur la nécessité de respecter le principe de report. Faisant remarquer que M. Pierre Louis accepte le principe de l'interpellation Youri Latortue avait précisé que l'objectif premier du Sénat est de faire jaillir la vérité et non de renvoyer un ministre. La suspension de séance a permis d'éviter un vote couperet.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19853
Sur proposition du sénateur Benoît, le président du sénat, Roudolph Joazile, a décidé de convoquer le Premier Ministre, Gary Conille, ainsi que le ministre de l'intérieur, Thierry Mayard Paul, le samedi 5 novembre 2011 afin de fournir plus d'informations sur les incidents liés à l'arrestation du député Arnel Bellizaire.
La convocation du Premier Ministre Conille précédera de quelques heures l'interpellation du ministre de la justice. M. Pierre Louis n'a pas obtenu un report à la huitaine de l'interpellation comme il l'avait sollicité.
Les avis des sénateurs étaient partagés sur la demande de report du garde des sceaux. Si les sénateurs Steven Benoît et Jean Baptiste Bien Aimé étaient favorables à une motion de censure, le sénateur Latortue avait mis l'accent sur la nécessité de respecter le principe de report. Faisant remarquer que M. Pierre Louis accepte le principe de l'interpellation Youri Latortue avait précisé que l'objectif premier du Sénat est de faire jaillir la vérité et non de renvoyer un ministre. La suspension de séance a permis d'éviter un vote couperet.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19853
La convocation du CSPN est la décision idéale selon Joseph Lambert
Le sénateur Joseph Lambert qualifie de sage la décision prise par l'assemblée des sénateurs de convoquer certains membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) aux fins de recueillir de plus amples informations sur l'arrestation illégale et arbitraire du député Arnel Belizaire. Reconnaissant que la position qu'avaient adoptée les pairs conscrits au lendemain de l'arrestation de l'élu de Delmas/Tabarre , en solidarité à la chambre basse, était une décision prise à la va vite, le troisième sénateur du sud-est estime que les responsabilités doivent être fixées dans l'affaire Belizaire.
« Il est impératif que le sénat entende d'autres personnalités du CSPN, comme le premier ministre Garry Conille, le ministre de l'interieur , Thierry Mayard Paul et le directeur de la police nationale, Mario Andrésol, avant de sanctionner le ministre de la justice et le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères», a indiqué le parlementaire.
Le dossier d'Arnel Belizaire, qui a occasionné l'interpellation des deux membres du gouvernement, est loin d'être clos. Puisque le juge d'instruction, maitre Bernard St-vil, a adressé une correspondance au parlementaire lui demandant de se présenter au cabinet d'instruction le mardi 8 novembre prochain.
Usage de faux, évasion et association de malfaiteurs sont les chefs d'accusation qui pèsent sur l'élu de Delmas/Tabarre.
GA/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19854
« Il est impératif que le sénat entende d'autres personnalités du CSPN, comme le premier ministre Garry Conille, le ministre de l'interieur , Thierry Mayard Paul et le directeur de la police nationale, Mario Andrésol, avant de sanctionner le ministre de la justice et le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères», a indiqué le parlementaire.
Le dossier d'Arnel Belizaire, qui a occasionné l'interpellation des deux membres du gouvernement, est loin d'être clos. Puisque le juge d'instruction, maitre Bernard St-vil, a adressé une correspondance au parlementaire lui demandant de se présenter au cabinet d'instruction le mardi 8 novembre prochain.
Usage de faux, évasion et association de malfaiteurs sont les chefs d'accusation qui pèsent sur l'élu de Delmas/Tabarre.
GA/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=19854
LE MONDE AUJOURD'HUI 4 NOVEMBRE 2011
Orages: alerte orange étendue dans le Sud, les crues se calment
Le Var et le Vaucluse ont été placés en vigilance orange vendredi en raison des fortes précipitations et des orages qui touchent le sud de la France. Ils rejoignent l'Aveyron, la Lozère, l'Hérault, le Gard, l'Ardèche, la Haute-Loire et les Bouches-du-Rhône. L'alerte rouge crue dans l'Aveyron, la Lozère et
l'Hérault a en revanche été levée.
http://lci.tf1.fr/france/pluies-et-orages-nuit-agitee-dans-l-herault-l-alerte-rouge-tient-6808058.html
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Grèce : Papandréou prêt à renoncer à son référendum et à son poste
Le peuple grec n'aura probablement pas son mot à dire sur l'accord passé à Bruxelles et du même coup sur la cure d'austérité à laquelle il est soumis : le premier ministre grec Georges Papandréou, après avoir annoncé un référendum pour début décembre et reçu mercredi le soutien de son gouvernement dans ce projet, a déclaré qu'il était finalement prêt à y renoncer. Ainsi qu'à son poste de Premier ministre.
http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/03/grece-papandreou-pret-renoncer-son-referendum-226217
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Crise de l'euro : Au revoir Papandréou...
Le Parlement grec va voter ce vendredi après-midi. Il doit renouveler ou non sa confiance au gouvernement mais le sort de Georges Papandréou semble déjà scellé.
Il aura été l'un des hommes les plus médiatiques de cette crise de l'euro. Georges Papandréou est désormais connu au-delà des frontières de la Grèce. Mais son nom restera sans doute lié à la situation inconfortable que vit son pays depuis quelques années. Ce vendredi, le Premier ministre va sans doute partir. En effet, le gouvernement joue sa survie au Parlement lors d'un vote de confiance. Mais pour «l'ami Georges» les cartes semblent déjà distribuées.
http://www.francesoir.fr/actualite/economie/crise-l-euro-au-revoir-papandreou-153478.html
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Le G20 s'engage à augmenter sa production agricole mondiale
Dans le communiqué final du sommet qui s'achève ce vendredi, les pays du G20 s'engagent à augmenter durablement la production afin de subvenir aux besoins de la population mondiale en forte augmentation.
«Nous nous engageons à augmenter durablement la production et la productivité agricoles. Pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre plus de 9 milliards de personnes d'ici à 2050, il est estimé qu'une augmentation de 70% de la production agricole sera nécessaire sur la même période», indique les pays du G20.
«Nous nous accordons pour investir davantage dans l'agriculture», poursuit le projet de communiqué final de la réunion de Cannes.
Réguler le marché des matières premières
Les chefs d'Etat et de gouvernement des vingt pays les plus riches du monde s'engagent également à améliorer la régulation des marchés des matières premières agricoles, afin de limiter la très grande volatilité des prix, sans toutefois s'accorder sur des mesures obligatoires.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-G20-s-engage-a-augmenter-sa-production-agricole-mondiale_6346-2007655-fils-tous_filDMA.Htm
Le Var et le Vaucluse ont été placés en vigilance orange vendredi en raison des fortes précipitations et des orages qui touchent le sud de la France. Ils rejoignent l'Aveyron, la Lozère, l'Hérault, le Gard, l'Ardèche, la Haute-Loire et les Bouches-du-Rhône. L'alerte rouge crue dans l'Aveyron, la Lozère et
l'Hérault a en revanche été levée.
http://lci.tf1.fr/france/pluies-et-orages-nuit-agitee-dans-l-herault-l-alerte-rouge-tient-6808058.html
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Grèce : Papandréou prêt à renoncer à son référendum et à son poste
Le peuple grec n'aura probablement pas son mot à dire sur l'accord passé à Bruxelles et du même coup sur la cure d'austérité à laquelle il est soumis : le premier ministre grec Georges Papandréou, après avoir annoncé un référendum pour début décembre et reçu mercredi le soutien de son gouvernement dans ce projet, a déclaré qu'il était finalement prêt à y renoncer. Ainsi qu'à son poste de Premier ministre.
http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/03/grece-papandreou-pret-renoncer-son-referendum-226217
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Crise de l'euro : Au revoir Papandréou...
Le Parlement grec va voter ce vendredi après-midi. Il doit renouveler ou non sa confiance au gouvernement mais le sort de Georges Papandréou semble déjà scellé.
Il aura été l'un des hommes les plus médiatiques de cette crise de l'euro. Georges Papandréou est désormais connu au-delà des frontières de la Grèce. Mais son nom restera sans doute lié à la situation inconfortable que vit son pays depuis quelques années. Ce vendredi, le Premier ministre va sans doute partir. En effet, le gouvernement joue sa survie au Parlement lors d'un vote de confiance. Mais pour «l'ami Georges» les cartes semblent déjà distribuées.
http://www.francesoir.fr/actualite/economie/crise-l-euro-au-revoir-papandreou-153478.html
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Le G20 s'engage à augmenter sa production agricole mondiale
Dans le communiqué final du sommet qui s'achève ce vendredi, les pays du G20 s'engagent à augmenter durablement la production afin de subvenir aux besoins de la population mondiale en forte augmentation.
«Nous nous engageons à augmenter durablement la production et la productivité agricoles. Pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre plus de 9 milliards de personnes d'ici à 2050, il est estimé qu'une augmentation de 70% de la production agricole sera nécessaire sur la même période», indique les pays du G20.
«Nous nous accordons pour investir davantage dans l'agriculture», poursuit le projet de communiqué final de la réunion de Cannes.
Réguler le marché des matières premières
Les chefs d'Etat et de gouvernement des vingt pays les plus riches du monde s'engagent également à améliorer la régulation des marchés des matières premières agricoles, afin de limiter la très grande volatilité des prix, sans toutefois s'accorder sur des mesures obligatoires.
http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Le-G20-s-engage-a-augmenter-sa-production-agricole-mondiale_6346-2007655-fils-tous_filDMA.Htm
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