Adopté à l'âge de six mois par une famille québécoise, Maxime-Billy Fortin rêve de pouvoir porter les couleurs de son pays natal, Haïti, en patinage artistique aux Jeux olympiques. «J'ai commencé à patiner quand j'avais 8 ans. Je voulais jouer au hockey. Mon père m'a inscrit dans un club de patinage artistique pour que j'apprenne à bien patiner et puis j'ai continué là-dedans», a confié le jeune Haïtien à TVA Sports.
Le patinage artistique est vite devenu une passion à temps plein pour le Montréalais. L'athlète a d'ailleurs pris part à une trentaine de compétitions sur la scène nationale et internationale depuis l'âge de 12 ans.
L'homme de 25 ans, qui patine aujourd'hui pour la sélection canadienne, caresse plus que tout le rêve de pouvoir représenter Haïti aux Jeux olympiques.
«Je patine pour le Canada présentement, mais avant de terminer ma carrière, j'aimerais patiner pour mes origines, ce serait vraiment un beau cadeau, a raconté Fortin. Ce qui est dommage, c'est que je ne sais rien de ma famille. Je ne sais pas si mon père est vivant, si ma mère est vivante.»
Pour Maxime-Billy Fortin, patiner pour Haïti serait un moyen de renouer avec ses racines et de soutenir un peuple qui peine toujours à se relever depuis le séisme survenu en janvier 2010.
«Tout est possible mais ce ne sera pas facile. Il y a des règlements de l'Union internationale de patinage (ISU) qui stipulent qu'il faut qu'il y ait un aréna ou un projet de construction d'aréna dans le pays», a admis son entraîneur, Bruno Marcotte.
D'ici là, Maxime tentera, dans les prochaines semaines, de se qualifier pour les Championnats canadiens de patinage artistique qui se tiendront du 16 au 22 janvier 2012, à Moncton.
http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/archives/2011/11/20111103-205903.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 4 novembre 2011
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