Les coupales seront punis avec la dernière rigueur, selon le ministre Jean Joseph Exumé, le secrétaire d’Etat, Daniel Jean et le directeur général de la PNH, Mario Andrésol
lundi 29 décembre 2008,Radio Kiskeya
Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Jean Joseph Exumé, a confirmé lundi la mise en disponibilité de tous les membres de l’appareil judiciaire ayant participé à la perquisition de la résidence de l’oncle du présumé narcotrafiquant Alain Désir tout en dénonçant des « manipulations du dossier ».
Tout comme le secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire, Daniel Jean et le directeur général de la Police Nationale, qui se trouvaient à ses côtés lors d’une conférence de presse, Me Exumé a estimé que des mains, qu’il n’a pas voulu identifier, se cachaient derrière une vague d’accusations circulant sur internet.
S’interrogeant sur la validité de rapports d’enquête auxquels son ministère est tout à fait étranger, le titulaire de la justice appelle tout un chacun, particulièrement les médias, à faire preuve de prudence et de circonspection dans la gestion du dossier de Port-de-Paix. Il souligne qu’il s’agit d’une affaire ultrasensible incluant à la fois des investigations sur le narcotrafic, la corruption et le blanchiment d’argent.
Me Jean Joseph Exumé s’est voulu rassurant quant à l’aboutissement de l’enquête et aux sanctions dont feront l’objet les personnes impliquées dans le scandale.
« Nous ne pouvons accepter qu’un tribunal soit fermé pour quelque raison que ce soit », a poursuivi le ministre qui tentait de justifier la mise à l’écart du doyen du tribunal civil de Port-de-Paix, Me Ronel Gelin. Celui-ci avait décidé de suspendre les travaux judiciaires en protestation contre les graves accusations portées contre des magistrats ayant perquisitionné le domicile de l’oncle d’Alain Désir, Marc Frédéric, le 12 novembre dernier dans une localité proche de la ville de Port-de-Paix. Jean Joseph Exumé a insisté sur le caractère fondamental du service public de la justice dans un Etat de droit démocratique.
Pour sa part, le secrétaire d’Etat à la réforme judiciaire a indiqué que les mesures conservatoires adoptées contre les membres de l’appareil judiciaire dans la métropole du Nord-Ouest s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic, le blanchiment d’argent et la corruption. Selon Me Daniel Jean, la décision du ministère n’est nullement influencée par les effets de « soi-disant rapports » qui ne reflètent pas du tout les faits tels qu’ils se sont produits.
Il a aussi appelé les uns et les autres à la prudence et à la patience en attendant la publication des résultats de l’enquête en cours.
Intervenant à son tour, le commandant en chef de la PNH, Mario Andrésol, a annoncé la mise en isolement des 16 membres de l’institution policière qui avaient pris part à l’opération. Ils sont actuellement interrogés par l’inspection générale. Des mesures similaires pourraient être adoptées contre des policiers.
Très critique vis-à-vis des rapports relayés sur le net qu’il juge dénués de tout fondement, le directeur général de la police a promis de faire prochainement la lumière sur le présumé scandale narco-financier. Des poursuites pénales seront exercées contre tous ceux qui se seraient livrés au pillage de l’argent trouvé chez l’oncle d’Alain Désir, a déclaré M. Andrésol qui a réitéré la volonté de l’état-major de la PNH de mener à terme le processus d’épuration de l’institution.
Des accusations et contre-accusations suivies d’un rapport américain mis en circulation laissent croire que des membres du personnel judiciaire et policier auraient fait main basse sur un pactole en prenant le soin de déclarer officiellement environ 1,7 millions de dollars, un montant qui serait nettement inférieur à la somme découverte. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5549
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 30 décembre 2008
Un commando blesse l’oncle d’Alain Désir
Marc Frédéric a été atteint de deux balles au ventre
lundi 29 décembre 2008,Radio Kiskeya
Des individus armés ont blessé de deux balles à l’abdomen Marc Frédéric, l’oncle du présumé trafiquant de drogue Alain Désir, au cours d’une attaque ciblée dimanche soir à Saint-Louis du Nord (Nord-Ouest).
Le directeur départemental de la Police Nationale, Mary-Bernard Dadaille, qui a confirmé l’information n’était pas en mesure de dire si l’incident est lié à la saga narco-financière dans laquelle seraient empêtrées des autorités judiciaires et policières.
Le commissaire divisionnaire précise que M. Frédéric a été opéré à l’hôpital Immaculée Conception de Port-de-Paix où il est placé sous surveillance policière.
Par ailleurs, M. Dadaille a démenti avoir été interrogé par des investigateurs à l’origine du rapport de Chaplain International dans lequel différents responsables d’Etat et leurs subalternes sont pointés du doigt. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5548
HRV commente:
Pita pi tris!..MWen wè you machwè wonk pral chavire...
lundi 29 décembre 2008,Radio Kiskeya
Des individus armés ont blessé de deux balles à l’abdomen Marc Frédéric, l’oncle du présumé trafiquant de drogue Alain Désir, au cours d’une attaque ciblée dimanche soir à Saint-Louis du Nord (Nord-Ouest).
Le directeur départemental de la Police Nationale, Mary-Bernard Dadaille, qui a confirmé l’information n’était pas en mesure de dire si l’incident est lié à la saga narco-financière dans laquelle seraient empêtrées des autorités judiciaires et policières.
Le commissaire divisionnaire précise que M. Frédéric a été opéré à l’hôpital Immaculée Conception de Port-de-Paix où il est placé sous surveillance policière.
Par ailleurs, M. Dadaille a démenti avoir été interrogé par des investigateurs à l’origine du rapport de Chaplain International dans lequel différents responsables d’Etat et leurs subalternes sont pointés du doigt. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5548
HRV commente:
Pita pi tris!..MWen wè you machwè wonk pral chavire...
Naufrage en Haïti : 11 disparus et 2 survivants
Un petit bateau qui assurait le trajet St-Marc/La Gonâve
lundi 29 décembre 2008, Radio Kiskeya
Onze personnes sont portées disparues à la suite du naufrage d’un petit bateau commercial qui s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche au large de St-Marc (Artibonite, nord), a annoncé le capitaine du navire, un des deux survivants de l’accident.
Hospitalisé, M. Louis-Jeune Alicien qui avait utilisé deux bidons comme bouée de sauvetage, a eu la vie sauve grâce à l’intervention de marins.
Un passager du bateau , Jova Michel, a également réchappé à la catastrophe.
Nommé Jésula, le petit navire assurait le trajet St-Marc/île de La Gonâve (Ouest). spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5547
lundi 29 décembre 2008, Radio Kiskeya
Onze personnes sont portées disparues à la suite du naufrage d’un petit bateau commercial qui s’est produit dans la nuit de samedi à dimanche au large de St-Marc (Artibonite, nord), a annoncé le capitaine du navire, un des deux survivants de l’accident.
Hospitalisé, M. Louis-Jeune Alicien qui avait utilisé deux bidons comme bouée de sauvetage, a eu la vie sauve grâce à l’intervention de marins.
Un passager du bateau , Jova Michel, a également réchappé à la catastrophe.
Nommé Jésula, le petit navire assurait le trajet St-Marc/île de La Gonâve (Ouest). spp/Radio Kiskeya
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Certains députés ne sont pas satisfaits de l'action de la police
Des parlementaires expriment leur désaccord avec le chef de l'état en ce qui concerne la performance de la police dans la lutte contre la criminalité. Le député Steven Benoît (Lespwa) n'est pas satisfait de l'action des forces de l'ordre dans le cadre de la lutte contre le kidnapping. " Plusieurs résidents de Pétion ville ont été enlevés et torturés", argue t-il signalant que de nombreux citoyens ont du fuir le pays.Révulsé par le satisfecit que s'est décerné le chef de la police, le député Benoît rappelle que des policiers ont été impliqués dans de nombreux rapts. " Des policiers sont impliqués dans 90% des cas de kidnapping", lance le député de Pétion ville révélant que plusieurs " policiers –bandits" sont encore membres de la PNH. " On ne peut pas être satisfait de l'action de la police ", dit-il estimant que le processus d'épuration n'a pas encore débuté.De son coté, le député de Petit Goave, Jean Limonji, soutient que les collectivités territoriales ont enregistré ces derniers mois une détérioration du climat sécuritaire. Il critique l'attitude du chef de l'état qui a tendance à prendre en considération uniquement les statistiques pour la région métropolitaine. " Dans les villes de province et particulièrement les sections communales, beaucoup d'armes à feu sont en circulation", dit-il rappelant que de nombreux cas d'assassinat ont été recensés. Regrettant le rejet de sa proposition relative à la formation des agents de la police rurale, Jean Limonji explique que des bandits chassés de Port-au-Prince se sont réfugiés avec leurs armes dans les sections communales. " Le nombre de cas de rapt a baissé dans la capitale, mais les résidents des provinces assistent à une recrudescence de l'insécurité", insiste t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14542
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Un nouveau délai est accordé pour l'inscription des partis politiques
Les autorités électorales ont prorogé la période consacrée à l'inscription des partis pour les prochaines élections sénatoriales. Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Frantz Gérard Veret, explique que les chefs de file des partis devront remplir les formalités liées au processus d'inscription avant le 1 janvier 2009.Faisant remarquer que cette décision a été adoptée suite à des requêtes de certains partis, Veret assure que plusieurs formations politiques, membres de la Convention et de la Conférence des Paris Politiques, sont concernées par cette disposition. " Les partis politiques sont des partenaires obligés du CEP", lance M. Veret. Tout en réitérant sa détermination d'organiser des élections libres, honnêtes et démocratiques, le président du CEP rappelle que tous les acteurs, les partis, l'exécutif et le Parlement, doivent jouer leur partition. 27 partis politiques ont reçu l'aval des responsables du CEP dans le cadre du processus électoral. Soulignant qu'une trentaine de partis avaient souhaité prendre part aux joutes, M. Veret informe que les partis ayant soumis des pièces non conformes ont été exclus. Par ailleurs, le conseiller électoral, François Jasmin, affirme que les CEP analyse l'opportunité d'organiser des élections pour le siège du sénateur Rudolph Boulos. " Les avis des conseillers électoraux sont partagés", dit-il tout en faisant état d'un échange de correspondance entre le sénat et le CEP autour de la question. " Nous avons déjà adressé une lettre au ministère de l'intérieur et des collectivités territoriales pour savoir le nombre de poste à pouvoir", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14544
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Gary Victor attire l'attention sur les anormalités de la société
L'écrivain Gary Victor invite les citoyens et dirigeants haïtiens à réfléchir sur des anomalies de la société haïtienne. Sa rubrique publiée dans le journal Le Nouvelliste est une série de questionnement autour de sujets importants pour les haïtiens et étrangers vivant en Haïti. " Est-il normal que des ONG arrivent à faire fonctionner des unités de soins d'urgence alors que les hôpitaux haïtiens ne peuvent pas. Est-il normal de vendre des médicaments dans les rues. Est-il normal d'assister à un commerce d'eau " potable" distribuée par camion sans contrôle de l'état….. Autant d'anomalies répertoriées par M. Victor.L'écrivain, qui a reçu la contribution de plusieurs citoyens, déplore que de nombreux politiciens aient fait montre de peu d'intérêt pour ces sujets sociaux. " Nous vivons dans l'anormalité et nous la considérons comme normale", juge M. Victor regrettant l'impuissance et l'inaction des autorités.Gary Victor ne craint pas de prêcher dans le désert mais espère provoquer une prise de conscience chez l'haïtien. " S'il on parvient à sensibiliser la population, les gens pourront forcer les responsables à agir", argue t-il. Interrogé sur les priorités, M. Victor estime que la question environnementale devrait être la première préoccupation des autorités haïtiennes. " Est-il normale qu'on continue à couper les arbres. Dans 15 ans il n'y aura plus aucune couverture forestier", dit-il faisant remarquer qu'il s'agit d'un problème de sécurité nationale. Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, Gary Victor a mis l'accent sur la nécessité de changer la mentalité de l'haïtien. " Si on ne modifie pas notre manière de penser on n'arrivera pas à agir sur ces choses", prévient-il soulignant qu'il faut lancer la campagne de sensibilisation avec les enfants.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14545
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HRV se met à la mode de l’actualité. C’est le scandale de l’heure. Juste avant le prochain il sera question de l’argent de Port-de-Paix. Juste avant on parlait de l’affaire Monique Désir avec implication supposée d’un véhicule d’un sénateur. L’enquête est toujours en cours. Même si on en parle plus. Un succulent scandale à déguster à la sauce haïtienne…
LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.
Date : Vendredi 26 Décembre 2008, 17h28
Chers amis,
Mon frère et moi assumerons jusqu’au bout...
Dr Gelin 3456-9154
PS : SVP Monsieur Petit Homme, Prenez le temps de TOUT LIRE. LES PREUVES SONT ACCABLANTES. Le comportement du Ministre nous oblige à avoir des doutes sur sa participation au « coup » (affaire de drogues et de millions à Port-de-Paix).
Port-au-Prince, le 22 décembre 2008 Monsieur le Député Stevens Benoit
Président de la Commission anticorruption de la Chambre des Députés
En ses Bureaux,
Honorable Député,
Citoyen d’un pays où les valeurs républicaines et morales s’effritent de plus en plus, je me fais le devoir, dans le souci de préserver l’honneur de ma famille, d’attirer votre attention sur le scandale de Port-de-Paix (affaire de drogues/saisie de sacs et d’un coffre-fort contenant des millions de dollars) auquel sont directement liés Monsieur René MOISE et Monsieur Balthazar Michenet. Le ministère de la Justice en a été officiellement informé par mon frère Gelin Ronel, ex-Doyen et actuellement Juge auprès du Tribunal civil de Port-de-Paix.
Etant donné, Honorable Président, que, dans le cadre de cette « affaire », mon frère a été relevé de sa fonction de Doyen par le Ministre Jean Joseph EXUME, la mort morale étant plus importante pour notre famille que la mort physique, je vous transmets, pour servir à toutes fins utiles et confirmer le degré d’irresponsabilité du Ministre EXUME et des membres de son cabinet, des documents qui pourront vous éclairer sur ce dossier. Pour ma part, le comportement du Ministre et des membres de son cabinet m’oblige à avoir des doutes sur les intérêts (certainement malsains) qui ont motivé le renvoi du Doyen du Tribunal Civil de Port-de-Paix. Ma bataille étant fondamentalement morale, je vous remercierais, après lecture des documents transmis, de confirmer pour toute la nation, par voie de presse, que mon frère GELIN Ronel est un homme intègre.
Tout en vous souhaitant du courage dans cette noble fonction que vous occupez, je vous prie de recevoir, Honorable Député, mes respectueuses et patriotiques salutations.
Dr GELIN Gédéon
Scandale au tribunal de Port-de-Paix
Résumé des Faits
1. Une perquisition a été conduite chez Alain DESIR le mercredi 12 novembre 2008 par le Parquet de Port-de-Paix. Des valises, des boîtes et des sacs contenant de l’argent ont été découverts. Monsieur Alain Désir à été dénoncé par Marc Mackendy.
2. Les perquisitionneurs dont le Substitut Commissaire du Gouvernement René MOISE ont pillé les boîtes, les sacs et emporté les valises. Monsieur René Moïse remit 2 valises bourrées d’argent à son chauffeur Edmond BRUTUS qui les embarqua dans son véhicule et partit pour Jean-Rabel.
3. Une bonne partie de l’argent volé par René MOISE a été échangée à Jean-Rabel chez Monsieur Rémy LUCAS qui s’est étonné d’acheter autant dollars en un seul jour.
4. Marc Mackendy, le dénonciateur, après avoir reçu sa part du butin, laissa “Lavaud”, une section rurale de Port-de-Paix où il vivait avec sa femme Cléomise Accéan et alla s’installer à Bassin-Bleu puis, à Gros-Morne. Un juge de Paix le surprit dans un bordel et l’arrêta parce qu’il avait trop d’argent sur lui. Il a été conduit à Port-au-Prince par les agents de la BLTS.
5. Le vendredi 14 novembre 2008, suite à la répartition inégale du butin, un sentiment de révolte commença à bouillonner au Parquet de Port-de-Paix,. Des injures de toutes sortes étaient proférées par les avocats et les employés. Monsieur René Moise, pour calmer la situation, fit une distribution de dollars US. Un avocat, Monsieur Gérard ATHIS a fait les copies des dollars qu’on lui avait donnés pour se moquer de Monsieur René MOISE.
Le même jour, pris de panique, René MOISE se rendit chez le Doyen GELIN Ronel pour lui offrir sa part du butin. Il l’informa de la réalisation d’une perquisition faite chez Alain DESIR. Des sacs, des valises et un coffre-fort remplis d’argent ont été découverts. Il lui confia que les Juges de Paix, les Greffiers et les policiers se sont mis à les piller et ont TOUS mis de l’argent dans leurs poches. Comme tout le monde avait bénéficié de cet argent, il était venu apporter la part du Doyen. Ce dernier lui demanda de la lui apporter à son Bureau, le lundi 17 novembre, dans la matinée. Le Doyen lui dit qu’il était content de ce geste mais, comme il ne travaille pas sans le Commissaire Balthazar Michenet, il veut s’assurer que, lui aussi, il a reçu sa part. René Moise confirma que le Commissaire Balthazar lui demanda de remettre sa part à son chauffeur NUCLASSE Jean Simon. Il ajouta : ce qui ne m’a pas plus, c’est lorsqu’il (Michenet BALTHAZAR) m’a dit : “René si w trayi mwen wap mouri”. Le chauffeur de Balthazar Michenet, Monsieur Nuclasse Jean Simon ayant pris une partie de la somme qu’il devait lui remettre, fut renvoyé.. Il finalise actuellement les travaux de construction de sa maison avec sa petite fortune.
UN AGENT DE LA MINUSTAH, MONSIEUR MANGLE SAMSON ETAIT PRESENT LORS DE LA PERQUISITION ET PEUT CONFIRMER LES FAITS.
En réaction à ce scandale, les Juges de Port-de-Paix se sont réunis et ont pris la décision de fermer le tribunal puisque les commissaires Balthazar Michenet et René Moise n’ont plus l’autorité morale nécessaire pour rester au Parquet. Une copie de la correspondance adressée au Ministre par les Juges sera transmise à la presse. Mon unique souci est de préserver l’honneur de ma famille.
Le Ministre de la Justice convoqua le Doyen Gélin Ronel le Vendredi 12 décembre à 11 heures du matin. Ce dernier jugea prudent de se faire accompagner par son frère cadet, le Dr GELIN Gédéon, puisque les rumeurs faisaient croire que des membres du cabinet du Ministre auraient reçu leur part du butin et que les Commissaires n’avaient rien à craindre. Le Doyen et son frère attendirent vainement le Ministre dans une grande salle de conférence pendant environ 2 heures de temps. Ils furent étonnés de voir un membre du cabinet du ministre entrer dans la salle accompagné de ceux qui sont impliqués dans le vol que le Doyen avait dénoncé. Le chef du Cabinet du Ministre demanda à Monsieur GELIN Ronel de rouvrir les portes du tribunal et de s’entendre avec les commissaires. La réponse fut :”Adressez-vous à l’assemblée des Juges. C’est elle qui a fermé les portes du tribunal. En tant que Doyen, la gravité des faits m’oblige à m’entretenir confidentiellement avec le Ministre. Je refuse de m’asseoir avec des VOLEURS”. Quand le chef du cabinet lui fit remarquer que c’était là un acte d’insubordination, Monsieur Ronel GELIN répondit : Le Ministre est mon supérieur hiérarchique, il n’est pas mon maître.
Le Dr GELIN Gédéon, craignant que le Chef du Cabinet ne fasse obstruction au dossier, remit personnellement, le dimanche 14 décembre vers 4hres p.m., le rapport du Doyen GELIN Ronel, son frère ainé, à la femme du Ministre pour s’assurer que ce dernier aura la chance de le lire. Ce rapport s’intitule : LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.
Le mardi 16 décembre, devant l’acharnement du Ministre Jean Joseph EXUME et des membres de son cabinet à continuer à s’associer aux VOLEURS DENONCES DANS LE RAPPORT , le Dr GELIN Gédéon , en tenant compte des informations dont il dispose, convaincu que des intérêts inavoués mais certainement malsains motivent le comportement du Ministre Jean Joseph EXUME ainsi que des membres de son cabinet et, sachant que ce dossier peut conduire jusqu’à l’assassinat de son frère qui est contraint de limiter ses moindres déplacements et de rester à Port-de-Paix, décida, pour l’honneur de sa famille , de s’engager dans cette bataille afin de prouver le comportement immoral et irresponsable de Monsieur Jean Joseph Exumé.
Le Dr GELIN Gédéon, en tenant compte des menaces à peine voilées qui viennent de toutes part, a adressé une correspondance à l’ULCC (unité de lutte contre la corruption) sur ce dossier et rencontrera la commission anticorruption de la Chambre des Députés dans les heures qui viennent pour présenter les faits et demander que le Ministre Jean Joseph EXUME soit écarté de la gestion de ce dossier puisque son comportement semble motivé par des intérêts que les membres de son cabinet et lui sont les seuls à connaitre.
Le Ministre Jean Joseph EXUME et son chef de Cabinet, convaincus enfin qu’il leur sera difficile de bénéficier du support des membres du Gouvernement et du Premier Ministre Michèle PIERRE-LOUIS dans cette SALE AFFAIRE, conscients qu’ils ne pourront pas gagner la BATAILLE MORALE, ont décidé, pour calmer nos ardeurs, de mettre Monsieur René MOISE en disponibilité avec promesse formelle qu’il pourra vivre et jouir paisiblement de son argent. Les rumeurs venant de Port-de-Paix annoncent déjà son départ pour l’étranger. Si cette information se confirme, le Ministre Jean Joseph EXUME, qui s’enorgueillit d’être intouchable à cause de ses relations privilégiées avec le Premier Ministre, Madame Michelle PIERRE LOUIS et le Président, Son Excellence René Garcia PREVAL, aura la responsabilité légale et morale d’avoir facilité la fuite de Monsieur René MOISE, le numéro un des voleurs si on fait un « classement mathématique » sur une échelle ordinale. Ce comportement confirme, une fois de plus, le degré d’irresponsabilité de Monsieur Jean Joseph Exumé qui, en plus d’avoir sanctionné l’ex-Doyen GELIN Ronel pour « refus de s’asseoir avec des voleurs», choisit délibérément de faciliter la « fuite » du TEMOIN LE PLUS IMPORTANT DU DOSSIER. J’ose espérer que Monsieur René MOISE n’aura pas le temps de se sauver et que le Ministre Jean Joseph EXUME, dans l’hypothèse où ses dérives immorales ne lui coutent pas son poste, se verra contraint de reprendre le chemin du DROIT et de la JUSTICE par la Commission anticorruption de la Chambre des Députés.
15. Le 15 novembre 2008, soit 3 jours après la perquisition réalisée chez Monsieur DESIR Alain, La « INTERNATIONAL FEDERATION OF CHRISTIAN CHAPLAINS, INC,” PUERTO-RICO POLICE MEMBERS’ ASSOCIATION dont l’adresse postale se trouve au « Suite 304-P.O Box 70250, San Juan, Puerto-Rico 009367250 », mena une enquête sur cette Sale affaire. Monsieur AUGUSTIN Emmanuel a rencontré Monsieur René MOISE (Substitut Commissaire du Gouvernement) qui a tenu les propos suivants (tirés du rapport) : « La maison pénétrée, juges et policiers, tous se sont mis à la recherche de cette somme que mon informateur m’avait rassuré de trouver à l’intérieur de cette maison. Utilisant un marteau, nous nous sommes mis à frapper un peu partout . Finalement, nous avons découvert la cachette*, « c’était le ciel sur terre » .Tout le monde se mit à piller. J’ai perdu le contrôle de la situation. » . Monsieur AUGUSTIN Emmanuel sollicita l’approbation de Monsieur MOISE pour informer Monsieur Balthazar Michenet, chef hiérarchique de ce dernier, des déclarations qu’il venait de faire. Monsieur MOISE lui répondit (tiré du rapport) : « Non. Je sens que ma vie est en danger puisque, en gravissant l’escalier pour venir vous rejoindre, j’ai reçu un appel du Commissaire du Gouvernement, en l’occurrence le Commissaire Balthazar, me menaçant en disant et je cite : Si ou blo-m ou trah-im, map fè tire ou » (J’ai gardé l’orthographe des mots telle qu’elle est dans le texte original).
* Ce mot n’est pas contenu dans le texte. Une copie de ce rapport sera transmise à la commission anticorruption de la Chambre des Députés et à la presse. Aucune modification de forme n’a été apportée aux « phrases soulignées ». Une copie sera transmise à la DEA.
LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.
Date : Vendredi 26 Décembre 2008, 17h28
Chers amis,
Mon frère et moi assumerons jusqu’au bout...
Dr Gelin 3456-9154
PS : SVP Monsieur Petit Homme, Prenez le temps de TOUT LIRE. LES PREUVES SONT ACCABLANTES. Le comportement du Ministre nous oblige à avoir des doutes sur sa participation au « coup » (affaire de drogues et de millions à Port-de-Paix).
Port-au-Prince, le 22 décembre 2008 Monsieur le Député Stevens Benoit
Président de la Commission anticorruption de la Chambre des Députés
En ses Bureaux,
Honorable Député,
Citoyen d’un pays où les valeurs républicaines et morales s’effritent de plus en plus, je me fais le devoir, dans le souci de préserver l’honneur de ma famille, d’attirer votre attention sur le scandale de Port-de-Paix (affaire de drogues/saisie de sacs et d’un coffre-fort contenant des millions de dollars) auquel sont directement liés Monsieur René MOISE et Monsieur Balthazar Michenet. Le ministère de la Justice en a été officiellement informé par mon frère Gelin Ronel, ex-Doyen et actuellement Juge auprès du Tribunal civil de Port-de-Paix.
Etant donné, Honorable Président, que, dans le cadre de cette « affaire », mon frère a été relevé de sa fonction de Doyen par le Ministre Jean Joseph EXUME, la mort morale étant plus importante pour notre famille que la mort physique, je vous transmets, pour servir à toutes fins utiles et confirmer le degré d’irresponsabilité du Ministre EXUME et des membres de son cabinet, des documents qui pourront vous éclairer sur ce dossier. Pour ma part, le comportement du Ministre et des membres de son cabinet m’oblige à avoir des doutes sur les intérêts (certainement malsains) qui ont motivé le renvoi du Doyen du Tribunal Civil de Port-de-Paix. Ma bataille étant fondamentalement morale, je vous remercierais, après lecture des documents transmis, de confirmer pour toute la nation, par voie de presse, que mon frère GELIN Ronel est un homme intègre.
Tout en vous souhaitant du courage dans cette noble fonction que vous occupez, je vous prie de recevoir, Honorable Député, mes respectueuses et patriotiques salutations.
Dr GELIN Gédéon
Scandale au tribunal de Port-de-Paix
Résumé des Faits
1. Une perquisition a été conduite chez Alain DESIR le mercredi 12 novembre 2008 par le Parquet de Port-de-Paix. Des valises, des boîtes et des sacs contenant de l’argent ont été découverts. Monsieur Alain Désir à été dénoncé par Marc Mackendy.
2. Les perquisitionneurs dont le Substitut Commissaire du Gouvernement René MOISE ont pillé les boîtes, les sacs et emporté les valises. Monsieur René Moïse remit 2 valises bourrées d’argent à son chauffeur Edmond BRUTUS qui les embarqua dans son véhicule et partit pour Jean-Rabel.
3. Une bonne partie de l’argent volé par René MOISE a été échangée à Jean-Rabel chez Monsieur Rémy LUCAS qui s’est étonné d’acheter autant dollars en un seul jour.
4. Marc Mackendy, le dénonciateur, après avoir reçu sa part du butin, laissa “Lavaud”, une section rurale de Port-de-Paix où il vivait avec sa femme Cléomise Accéan et alla s’installer à Bassin-Bleu puis, à Gros-Morne. Un juge de Paix le surprit dans un bordel et l’arrêta parce qu’il avait trop d’argent sur lui. Il a été conduit à Port-au-Prince par les agents de la BLTS.
5. Le vendredi 14 novembre 2008, suite à la répartition inégale du butin, un sentiment de révolte commença à bouillonner au Parquet de Port-de-Paix,. Des injures de toutes sortes étaient proférées par les avocats et les employés. Monsieur René Moise, pour calmer la situation, fit une distribution de dollars US. Un avocat, Monsieur Gérard ATHIS a fait les copies des dollars qu’on lui avait donnés pour se moquer de Monsieur René MOISE.
Le même jour, pris de panique, René MOISE se rendit chez le Doyen GELIN Ronel pour lui offrir sa part du butin. Il l’informa de la réalisation d’une perquisition faite chez Alain DESIR. Des sacs, des valises et un coffre-fort remplis d’argent ont été découverts. Il lui confia que les Juges de Paix, les Greffiers et les policiers se sont mis à les piller et ont TOUS mis de l’argent dans leurs poches. Comme tout le monde avait bénéficié de cet argent, il était venu apporter la part du Doyen. Ce dernier lui demanda de la lui apporter à son Bureau, le lundi 17 novembre, dans la matinée. Le Doyen lui dit qu’il était content de ce geste mais, comme il ne travaille pas sans le Commissaire Balthazar Michenet, il veut s’assurer que, lui aussi, il a reçu sa part. René Moise confirma que le Commissaire Balthazar lui demanda de remettre sa part à son chauffeur NUCLASSE Jean Simon. Il ajouta : ce qui ne m’a pas plus, c’est lorsqu’il (Michenet BALTHAZAR) m’a dit : “René si w trayi mwen wap mouri”. Le chauffeur de Balthazar Michenet, Monsieur Nuclasse Jean Simon ayant pris une partie de la somme qu’il devait lui remettre, fut renvoyé.. Il finalise actuellement les travaux de construction de sa maison avec sa petite fortune.
UN AGENT DE LA MINUSTAH, MONSIEUR MANGLE SAMSON ETAIT PRESENT LORS DE LA PERQUISITION ET PEUT CONFIRMER LES FAITS.
En réaction à ce scandale, les Juges de Port-de-Paix se sont réunis et ont pris la décision de fermer le tribunal puisque les commissaires Balthazar Michenet et René Moise n’ont plus l’autorité morale nécessaire pour rester au Parquet. Une copie de la correspondance adressée au Ministre par les Juges sera transmise à la presse. Mon unique souci est de préserver l’honneur de ma famille.
Le Ministre de la Justice convoqua le Doyen Gélin Ronel le Vendredi 12 décembre à 11 heures du matin. Ce dernier jugea prudent de se faire accompagner par son frère cadet, le Dr GELIN Gédéon, puisque les rumeurs faisaient croire que des membres du cabinet du Ministre auraient reçu leur part du butin et que les Commissaires n’avaient rien à craindre. Le Doyen et son frère attendirent vainement le Ministre dans une grande salle de conférence pendant environ 2 heures de temps. Ils furent étonnés de voir un membre du cabinet du ministre entrer dans la salle accompagné de ceux qui sont impliqués dans le vol que le Doyen avait dénoncé. Le chef du Cabinet du Ministre demanda à Monsieur GELIN Ronel de rouvrir les portes du tribunal et de s’entendre avec les commissaires. La réponse fut :”Adressez-vous à l’assemblée des Juges. C’est elle qui a fermé les portes du tribunal. En tant que Doyen, la gravité des faits m’oblige à m’entretenir confidentiellement avec le Ministre. Je refuse de m’asseoir avec des VOLEURS”. Quand le chef du cabinet lui fit remarquer que c’était là un acte d’insubordination, Monsieur Ronel GELIN répondit : Le Ministre est mon supérieur hiérarchique, il n’est pas mon maître.
Le Dr GELIN Gédéon, craignant que le Chef du Cabinet ne fasse obstruction au dossier, remit personnellement, le dimanche 14 décembre vers 4hres p.m., le rapport du Doyen GELIN Ronel, son frère ainé, à la femme du Ministre pour s’assurer que ce dernier aura la chance de le lire. Ce rapport s’intitule : LE VOL INTOLERABLE DES PARQUETIERS : UNCOMMENCEMENT DE PREUVES.
Le mardi 16 décembre, devant l’acharnement du Ministre Jean Joseph EXUME et des membres de son cabinet à continuer à s’associer aux VOLEURS DENONCES DANS LE RAPPORT , le Dr GELIN Gédéon , en tenant compte des informations dont il dispose, convaincu que des intérêts inavoués mais certainement malsains motivent le comportement du Ministre Jean Joseph EXUME ainsi que des membres de son cabinet et, sachant que ce dossier peut conduire jusqu’à l’assassinat de son frère qui est contraint de limiter ses moindres déplacements et de rester à Port-de-Paix, décida, pour l’honneur de sa famille , de s’engager dans cette bataille afin de prouver le comportement immoral et irresponsable de Monsieur Jean Joseph Exumé.
Le Dr GELIN Gédéon, en tenant compte des menaces à peine voilées qui viennent de toutes part, a adressé une correspondance à l’ULCC (unité de lutte contre la corruption) sur ce dossier et rencontrera la commission anticorruption de la Chambre des Députés dans les heures qui viennent pour présenter les faits et demander que le Ministre Jean Joseph EXUME soit écarté de la gestion de ce dossier puisque son comportement semble motivé par des intérêts que les membres de son cabinet et lui sont les seuls à connaitre.
Le Ministre Jean Joseph EXUME et son chef de Cabinet, convaincus enfin qu’il leur sera difficile de bénéficier du support des membres du Gouvernement et du Premier Ministre Michèle PIERRE-LOUIS dans cette SALE AFFAIRE, conscients qu’ils ne pourront pas gagner la BATAILLE MORALE, ont décidé, pour calmer nos ardeurs, de mettre Monsieur René MOISE en disponibilité avec promesse formelle qu’il pourra vivre et jouir paisiblement de son argent. Les rumeurs venant de Port-de-Paix annoncent déjà son départ pour l’étranger. Si cette information se confirme, le Ministre Jean Joseph EXUME, qui s’enorgueillit d’être intouchable à cause de ses relations privilégiées avec le Premier Ministre, Madame Michelle PIERRE LOUIS et le Président, Son Excellence René Garcia PREVAL, aura la responsabilité légale et morale d’avoir facilité la fuite de Monsieur René MOISE, le numéro un des voleurs si on fait un « classement mathématique » sur une échelle ordinale. Ce comportement confirme, une fois de plus, le degré d’irresponsabilité de Monsieur Jean Joseph Exumé qui, en plus d’avoir sanctionné l’ex-Doyen GELIN Ronel pour « refus de s’asseoir avec des voleurs», choisit délibérément de faciliter la « fuite » du TEMOIN LE PLUS IMPORTANT DU DOSSIER. J’ose espérer que Monsieur René MOISE n’aura pas le temps de se sauver et que le Ministre Jean Joseph EXUME, dans l’hypothèse où ses dérives immorales ne lui coutent pas son poste, se verra contraint de reprendre le chemin du DROIT et de la JUSTICE par la Commission anticorruption de la Chambre des Députés.
15. Le 15 novembre 2008, soit 3 jours après la perquisition réalisée chez Monsieur DESIR Alain, La « INTERNATIONAL FEDERATION OF CHRISTIAN CHAPLAINS, INC,” PUERTO-RICO POLICE MEMBERS’ ASSOCIATION dont l’adresse postale se trouve au « Suite 304-P.O Box 70250, San Juan, Puerto-Rico 009367250 », mena une enquête sur cette Sale affaire. Monsieur AUGUSTIN Emmanuel a rencontré Monsieur René MOISE (Substitut Commissaire du Gouvernement) qui a tenu les propos suivants (tirés du rapport) : « La maison pénétrée, juges et policiers, tous se sont mis à la recherche de cette somme que mon informateur m’avait rassuré de trouver à l’intérieur de cette maison. Utilisant un marteau, nous nous sommes mis à frapper un peu partout . Finalement, nous avons découvert la cachette*, « c’était le ciel sur terre » .Tout le monde se mit à piller. J’ai perdu le contrôle de la situation. » . Monsieur AUGUSTIN Emmanuel sollicita l’approbation de Monsieur MOISE pour informer Monsieur Balthazar Michenet, chef hiérarchique de ce dernier, des déclarations qu’il venait de faire. Monsieur MOISE lui répondit (tiré du rapport) : « Non. Je sens que ma vie est en danger puisque, en gravissant l’escalier pour venir vous rejoindre, j’ai reçu un appel du Commissaire du Gouvernement, en l’occurrence le Commissaire Balthazar, me menaçant en disant et je cite : Si ou blo-m ou trah-im, map fè tire ou » (J’ai gardé l’orthographe des mots telle qu’elle est dans le texte original).
* Ce mot n’est pas contenu dans le texte. Une copie de ce rapport sera transmise à la commission anticorruption de la Chambre des Députés et à la presse. Aucune modification de forme n’a été apportée aux « phrases soulignées ». Une copie sera transmise à la DEA.
Affaire de Port-de-Paix....
LE NOUVELLISTE National 26 décembre 2008
Comme Ali Baba
L'appareil répressif de l'État dans le Nord-Ouest est sur la sellette. Commissaire du gouvernement, juges, greffiers et policiers sont considérés comme Ali Baba pour n'avoir pas su résister à la sirène de la tentation, aux narcodollars de Alain Désir. Récit des temps forts d'un nouveau scandale qui ruine le capital de crédit de la police et de la justice haïtienne.
Le trafiquant de drogue Alain Désir est au frais dans une prison fédérale des États-Unis et son argent bien au chaud dans la maison de son oncle, à Lavaud, une section communale de Port-de-Paix. Mais, le 12 novembre 2008, grâce à une fuite intéressée ou à l'ingéniosité des services de renseignements de la PNH, la planque est identifiée. Seize agents de l'UDMO, des policiers administratifs, un membre de la Unpol, Samson Mangel, et des autorités judiciaires y débarquent. Une perquisition est effectuée. Le même jour, le responsable de la Section départementale de la Police judiciaire (SDPJ), l'inspecteur de police Registre Harry, selon le député Steven Benoît, écrit dans son rapport avoir trouvé un coffre-fort, une valise et une boîte en carton contenant 510 000 dollars. Entre-temps, dans la cité de Capois- La- Mort, la rumeur de la perpétration d'un pillage par des autorités policières et judiciaires ayant participé à cette opération se répand comme une traînée de poudre. Elle fait tache d'huile.
Plusieurs millions de dollars auraient été retrouvés au sous-sol de la maison perquisitionnée. Des policiers étrangers collaborant avec la DEA se rendent sur place. Le 15 novembre, ils collectent des informations. Pour sa part, le doyen du tribunal de première instance de Port-de-Paix, Me Ronel Gelin, ferme le tribunal et exige une enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui met sur la sellette l'appareil répressif de l'Etat dans le Nord-Ouest.Le député de Port-de-Paix, Lucas Sainvil, reçu à la rubrique « Invité du Jour » de Valéry Numa sur Vision 2000, fait écho de rumeurs accablantes ou informations non confirmées sur cette fameuse opération au cours de laquelle des autorités policières et judiciaires se sont transformées en danseurs dans "le corridor de la tentation", ou, pire encore, en Ali Baba et ses quarante voleurs. Le doyen Ronel Gelin, vraisemblablement renvoyé pour « insubordination », sur cette même radio, balance, lui aussi des témoignages accablants. Un calme plat s'en suit. Ou tout au moins un calme en surface.
Le 14 novembre 2008, le délégué départemental du Nord-Ouest, Me Henry Max Thélus - selon les confirmations du député Steven Benoît et Renan Hédouville de Carli, invités de « Kase Moso » sur Magik 9- écrit une lettre au ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé. Dans cette correspondance, il fait un récit clair des événements. « Le commissaire, les juges, les greffiers, la police se sont transformés comme les voleurs de Zadig en enfilant des paquets de dollars dans leurs vêtements et dans leurs bottes. Le commissaire du gouvernement, René Moïse, le juge de Paix Bouquet Saint- Marc, son suppléant, Jean Mathieu Dorvélus, le greffier du tribunal de Paix, Gaby Dorélien, Albert Loriston, Tertullien Guilbeau , la police, tout le monde en est sorti riche avec de gros magots ». Le rapport des policiers (PCI) qui collaborent avec la DEA fait état de témoignages concordants à ce sujet. Scandale.
Mario Andrésol savait-il, avait-il été mis au parfum, tenu au courant de la substance de cette correspondance ? Mystère ! Le vendredi 28 novembre 2008, en marge d'une « cérémonie symbolique » de remise de cinq camions de pompiers et des ambulances à la Primature, le chef de la Police nationale d'Haïti (PNH) relativise. Une délégation composée du secrétaire d'État à la sécurité publique, du directeur des affaires judiciaires du ministère de la Justice, Me Moline Louis Jeune Junior, avait été dépêchée à Port-de-Paix à l'initiative du ministre Jean Joseph Exumé afin de savoir ce qui s'est passé. Dès lors qu'il est question d'argent, il y a des rumeurs qui circulent. Mais, selon les premiers éléments d'information obtenus après des entretiens avec des responsables de la police, de la justice,le délégué départemental, le maire, personne n'a donné des preuves concrètes des allégations avancées. Il y a eu un tollé. On travaille afin de faire la lumière sur cette affaire, souligne le patron de la PNH.
Le délégué départemental et les autres responsables ont-ils fourni des informations authentiques, fiables à la délégation du ministère de la Justice ? Un autre mystère, une autre zone d'ombre ?
Feu de tout bois
« Il n'y a pas de volonté réelle des autorités de faire la lumière sur cette affaire. On a l'impression que l'on joue sur le temps afin de classer ce dossier dans les tiroirs. Nous sommes indignés face au silence de plus en plus complice des autorités judiciaires. C'est une situation qui scandalise la justice haïtienne, qui ternit l'image du pays à l'échelle internationale », déplore, consterné et indigné,Me Renan Hédouville. "Le Carli recommande au Parlement haïtien de convoquer sans délai les responsables du ministère de la Justice et de la police pour qu'elles fournissent des explications sur ce scandale" , soutient-il.
« Nous vivons dans un État délinquant dans lequel le voleur a toujours raison », estime le député de Pétion-Ville, Steven Benoît, l'un des membres de la commission anticorruption de la Chambre des députés. Le chef est responsable. J'attends et la population attend des explications du ministre de la Justice, du chef de la police Mario Andrésol, poursuit-il. " La police est corrompue du sommet jusqu'à la base. L'épuration de l'institution n'a jamais été faite. Le ministère de la Justice est le ministère le plus corrompu et le groupe qui est aux affaires actuellement est le plus corrompu de tous les temps", confie-t-il en rappelant une affaire de 450 kilos de cocaïne classée sans suite qui avait éclaté en 1998 lors du premier mandat du président René Préval.
Alors que le capital de crédit des autorités judiciaires et policières est ruiné, dans les rues de Port-de-Paix, la malice populaire considère les hommes et uniformes comme ceux en costard cravate de la basoche comme le fameux Ali Baba et ses quarante voleurs...
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
Comme Ali Baba
L'appareil répressif de l'État dans le Nord-Ouest est sur la sellette. Commissaire du gouvernement, juges, greffiers et policiers sont considérés comme Ali Baba pour n'avoir pas su résister à la sirène de la tentation, aux narcodollars de Alain Désir. Récit des temps forts d'un nouveau scandale qui ruine le capital de crédit de la police et de la justice haïtienne.
Le trafiquant de drogue Alain Désir est au frais dans une prison fédérale des États-Unis et son argent bien au chaud dans la maison de son oncle, à Lavaud, une section communale de Port-de-Paix. Mais, le 12 novembre 2008, grâce à une fuite intéressée ou à l'ingéniosité des services de renseignements de la PNH, la planque est identifiée. Seize agents de l'UDMO, des policiers administratifs, un membre de la Unpol, Samson Mangel, et des autorités judiciaires y débarquent. Une perquisition est effectuée. Le même jour, le responsable de la Section départementale de la Police judiciaire (SDPJ), l'inspecteur de police Registre Harry, selon le député Steven Benoît, écrit dans son rapport avoir trouvé un coffre-fort, une valise et une boîte en carton contenant 510 000 dollars. Entre-temps, dans la cité de Capois- La- Mort, la rumeur de la perpétration d'un pillage par des autorités policières et judiciaires ayant participé à cette opération se répand comme une traînée de poudre. Elle fait tache d'huile.
Plusieurs millions de dollars auraient été retrouvés au sous-sol de la maison perquisitionnée. Des policiers étrangers collaborant avec la DEA se rendent sur place. Le 15 novembre, ils collectent des informations. Pour sa part, le doyen du tribunal de première instance de Port-de-Paix, Me Ronel Gelin, ferme le tribunal et exige une enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui met sur la sellette l'appareil répressif de l'Etat dans le Nord-Ouest.Le député de Port-de-Paix, Lucas Sainvil, reçu à la rubrique « Invité du Jour » de Valéry Numa sur Vision 2000, fait écho de rumeurs accablantes ou informations non confirmées sur cette fameuse opération au cours de laquelle des autorités policières et judiciaires se sont transformées en danseurs dans "le corridor de la tentation", ou, pire encore, en Ali Baba et ses quarante voleurs. Le doyen Ronel Gelin, vraisemblablement renvoyé pour « insubordination », sur cette même radio, balance, lui aussi des témoignages accablants. Un calme plat s'en suit. Ou tout au moins un calme en surface.
Le 14 novembre 2008, le délégué départemental du Nord-Ouest, Me Henry Max Thélus - selon les confirmations du député Steven Benoît et Renan Hédouville de Carli, invités de « Kase Moso » sur Magik 9- écrit une lettre au ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé. Dans cette correspondance, il fait un récit clair des événements. « Le commissaire, les juges, les greffiers, la police se sont transformés comme les voleurs de Zadig en enfilant des paquets de dollars dans leurs vêtements et dans leurs bottes. Le commissaire du gouvernement, René Moïse, le juge de Paix Bouquet Saint- Marc, son suppléant, Jean Mathieu Dorvélus, le greffier du tribunal de Paix, Gaby Dorélien, Albert Loriston, Tertullien Guilbeau , la police, tout le monde en est sorti riche avec de gros magots ». Le rapport des policiers (PCI) qui collaborent avec la DEA fait état de témoignages concordants à ce sujet. Scandale.
Mario Andrésol savait-il, avait-il été mis au parfum, tenu au courant de la substance de cette correspondance ? Mystère ! Le vendredi 28 novembre 2008, en marge d'une « cérémonie symbolique » de remise de cinq camions de pompiers et des ambulances à la Primature, le chef de la Police nationale d'Haïti (PNH) relativise. Une délégation composée du secrétaire d'État à la sécurité publique, du directeur des affaires judiciaires du ministère de la Justice, Me Moline Louis Jeune Junior, avait été dépêchée à Port-de-Paix à l'initiative du ministre Jean Joseph Exumé afin de savoir ce qui s'est passé. Dès lors qu'il est question d'argent, il y a des rumeurs qui circulent. Mais, selon les premiers éléments d'information obtenus après des entretiens avec des responsables de la police, de la justice,le délégué départemental, le maire, personne n'a donné des preuves concrètes des allégations avancées. Il y a eu un tollé. On travaille afin de faire la lumière sur cette affaire, souligne le patron de la PNH.
Le délégué départemental et les autres responsables ont-ils fourni des informations authentiques, fiables à la délégation du ministère de la Justice ? Un autre mystère, une autre zone d'ombre ?
Feu de tout bois
« Il n'y a pas de volonté réelle des autorités de faire la lumière sur cette affaire. On a l'impression que l'on joue sur le temps afin de classer ce dossier dans les tiroirs. Nous sommes indignés face au silence de plus en plus complice des autorités judiciaires. C'est une situation qui scandalise la justice haïtienne, qui ternit l'image du pays à l'échelle internationale », déplore, consterné et indigné,Me Renan Hédouville. "Le Carli recommande au Parlement haïtien de convoquer sans délai les responsables du ministère de la Justice et de la police pour qu'elles fournissent des explications sur ce scandale" , soutient-il.
« Nous vivons dans un État délinquant dans lequel le voleur a toujours raison », estime le député de Pétion-Ville, Steven Benoît, l'un des membres de la commission anticorruption de la Chambre des députés. Le chef est responsable. J'attends et la population attend des explications du ministre de la Justice, du chef de la police Mario Andrésol, poursuit-il. " La police est corrompue du sommet jusqu'à la base. L'épuration de l'institution n'a jamais été faite. Le ministère de la Justice est le ministère le plus corrompu et le groupe qui est aux affaires actuellement est le plus corrompu de tous les temps", confie-t-il en rappelant une affaire de 450 kilos de cocaïne classée sans suite qui avait éclaté en 1998 lors du premier mandat du président René Préval.
Alors que le capital de crédit des autorités judiciaires et policières est ruiné, dans les rues de Port-de-Paix, la malice populaire considère les hommes et uniformes comme ceux en costard cravate de la basoche comme le fameux Ali Baba et ses quarante voleurs...
Roberson Alphonse
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