S’exprimant après la formation de la commission spéciale de ratification, des Députés de différents blocs parlementaires affirment que les rumeurs concernant la vie privée de Michèle Duvivier Pierre-Louis n’auront aucune incidence sur le processus
mardi 1er juillet 2008,
Radio Kiskeya
La Chambre des Députés a procédé mardi à la formation de la commission spéciale chargée de l’examen du dossier du Premier ministre désigné, Michèle Duvivier Pierre-Louis, lançant le processus de ratification à l’issue de plusieurs jours d’atermoiements.
Composée de sept membres, la commission, dont le président doit être connu mercredi, comprend trois représentants de la Concertation des parlementaires progressistes (CPP), les Députés Patrick Domond (Lespwa), Joseph Nelson Pierre-Louis (Alyans) et Guy Gérard Georges (Union). Les Députés Saintilma Joseph du bloc parlementaire de la Fusion, Jean Rigaud Bélizaire du groupe de l’OPL, Marie Clunie Dumay Miracle de l’Union parlementaire pour le développement national (UPDN) et un représentant du bureau, Gérandale Thélusma (CPP), complètent la formation de la commission.
Joseph Nelson Pierre-Louis (Port-Salut, sud) a promis que ses collègues et lui assumeront leurs responsabilités avec sérieux et célérité. Les travaux de la commission, qui devraient démarrer dès mercredi, se concentreront sur la recevabilité de la candidature de Michèle Pierre-Louis à la lumière de l’article 157 de la constitution traitant des conditions d’éligibilité au poste de Premier ministre, a précisé le Député Pierre-Louis.
Lucas Saint-Vil, coordonnateur du CPP, a donné l’assurance que le groupe majoritaire à la Chambre basse et déjà tombeur de deux Premiers ministres désignés (Ericq Pierre et Robert Manuel) ne se laissera pas influencer par la polémique entourant la vie privée de Mme Pierre-Louis. De même, l’assemblée des Députés devrait s’en tenir aux exigences constitutionnelles et au programme de gouvernement de l’intéressée. L’élu de la circonscription de Port-de-Paix (nord-ouest) a insisté sur le fait que les rumeurs portant sur la vie sexuelle du Premier ministre désigné pouvaient difficilement être prouvées et que cette même campagne de salissage pourrait viser n’importe quelle autre personnalité en d’autres circonstances.
Opinant sur cette question présente au détour de toutes les conversations, le Député des Gonaïves (Artibonite, nord), Arsène Dieujuste, a dénoncé l’hypocrisie entretenue autour de la sacrosainte notion de moralité en Haïti. A ce propos, il a estimé que certaines parmi les plus hautes autorités de l’Etat affichaient des conduites immorales. Proclamant son attachement aux valeurs morales, le parlementaire a indiqué que leur application doit être universelle et non à géométrie variable.
Depuis plusieurs jours, dans les églises, les conversations privées, sur les ondes et sur le net, l’homosexualité prêtée à tort ou à raison au Premier ministre désigné n’a cessé de provoquer une vive polémique, obligeant des intellectuels artistes et professionnels à dénoncer une campagne de haine et de calomnie contre Mme Pierre-Louis.
Soulignons enfin qu’un incident a marqué la séance au cours de laquelle les membres de la commission spéciale ont été choisis. Désigné par le président de la Chambre, Pierre Eric Jean-Jacques, sans consultations préalables avec les autres membres du bureau, le Député Jean Génesté David (Cayes-Ile-à-Vaches, sud) a été écarté sous la pression des membres du CPP. Ce qui allait soulever les protestations du parlementaire malhereux et de son collègue de la Fusion, Wilbert Deshommes, inquiet de la toute-puissance de la Concertation des parlementaires progressistes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5118
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 2 juillet 2008
Haiti-Suisse : Délai fin septembre pour une décision finale sur les fonds de Duvalier bloqués en Suisse
mercredi 2 juillet 2008
P-au-P., 2 juil. 08 [AlterPresse] --- Les fonds de l’ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, bloqués en Suisse depuis des années, devront être remis à Haïti, si les détenteurs de ces fonds ne parviennent pas, d’ici fin septembre 2008, à prouver l’origine non délictueuse de ces avoirs.
L’Office fédéral de la justice (OFJ) en a ainsi décidé, suivant un communiqué émis ce 2 juillet et consulté par AlterPresse.
Les fonds de Duvalier en Suisse, quelque 9 millions de dollars, sont gelés depuis 2002, sur la base de la constitution suisse. Apres prolongation, le délai de cette mesure expire le 31 août 2008.
En 1986, les autorités haïtiennes ont déposé une demande d’entraide judiciaire requérant la Suisse de bloquer les avoirs de l’ex-président et de leur remettre les documents bancaires et les avoirs saisis. Cette demande a été complétée seulement en mai 2008.
Neuf organisations haïtiennes viennent d’alerter le président René Préval sur la nécessité de prendre rapidement les dispositions nécessaires permettant la récupération des fonds de Duvalier.
Ces organisations, dont Justice et Paix (JILAP), le Mouvement de Paysans de Papaye (MPP) et le Centre de Recherche et de Formation Economique et Sociale (CRESFED), rappellent que la décision de bloquer les fonds pour un temps limité a été prise par la Suisse en réponse aux diverses actions de plaidoyer de divers secteurs, notamment en Suisse, pour obtenir justice en faveur d’Haïti. [gp apr 02/07/08 08:50]
P-au-P., 2 juil. 08 [AlterPresse] --- Les fonds de l’ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, bloqués en Suisse depuis des années, devront être remis à Haïti, si les détenteurs de ces fonds ne parviennent pas, d’ici fin septembre 2008, à prouver l’origine non délictueuse de ces avoirs.
L’Office fédéral de la justice (OFJ) en a ainsi décidé, suivant un communiqué émis ce 2 juillet et consulté par AlterPresse.
Les fonds de Duvalier en Suisse, quelque 9 millions de dollars, sont gelés depuis 2002, sur la base de la constitution suisse. Apres prolongation, le délai de cette mesure expire le 31 août 2008.
En 1986, les autorités haïtiennes ont déposé une demande d’entraide judiciaire requérant la Suisse de bloquer les avoirs de l’ex-président et de leur remettre les documents bancaires et les avoirs saisis. Cette demande a été complétée seulement en mai 2008.
Neuf organisations haïtiennes viennent d’alerter le président René Préval sur la nécessité de prendre rapidement les dispositions nécessaires permettant la récupération des fonds de Duvalier.
Ces organisations, dont Justice et Paix (JILAP), le Mouvement de Paysans de Papaye (MPP) et le Centre de Recherche et de Formation Economique et Sociale (CRESFED), rappellent que la décision de bloquer les fonds pour un temps limité a été prise par la Suisse en réponse aux diverses actions de plaidoyer de divers secteurs, notamment en Suisse, pour obtenir justice en faveur d’Haïti. [gp apr 02/07/08 08:50]
Crise alimentaire : Haïti a besoin d’une aide financière d’urgence, selon le FMI
Le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Khan prévoit que la famine pourrait menacer plusieurs pays en raison des prix élevés des produits
mardi 1er juillet 2008,
Radio Kiskeya
Le directeur général du Fonds Monétaire International , Dominique Strauss-Khan, a identifié mardi Haïti parmi les pays latinoaméricains en situation de crise alimentaire en soulignant l’imminence d’une grave menace de famine si les prix alimentaires et pétroliers restent élevés, rapporte l’Associated Press.
En Amérique latine, parmi les pays à faible croissance qui nécessiteront une aide financière d’urgence figurent le Nicaragua, le Honduras et Haïti, a indiqué M. Strauss-Khan qui présentait à Washington une évaluation de l’impact de la hausse des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers sur la balance des paiements, les budgets nationaux, l’indice des prix et la pauvreté dans plus d’une centaine de pays.
Le patron français du FMI a également averti que que certains gouvernements "seront bientôt dans l’incapacité nourrir leurs populations et de maintenir parallèlement la stabilité de leurs économies".
Exprimant ses préoccupations devant l’ampleur de la crise alimentaire mondiale, Dominique Strauss-Khan a rappelé que, selon les résultats de l’étude, depuis janvier 2007 la rareté des produits avait coûté 2,3 milliards de dollars à 33 pays pauvres. Soit 0,5% de leur produit intérieur brut (PIB) pour l’année en cours.
De violentes protestations sociales contre la faim et la cherté de la vie avaient entraîné en Haïti, début avril, la chute du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis censuré par le Sénat. spp/radio Kiskeya
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7410
mardi 1er juillet 2008,
Radio Kiskeya
Le directeur général du Fonds Monétaire International , Dominique Strauss-Khan, a identifié mardi Haïti parmi les pays latinoaméricains en situation de crise alimentaire en soulignant l’imminence d’une grave menace de famine si les prix alimentaires et pétroliers restent élevés, rapporte l’Associated Press.
En Amérique latine, parmi les pays à faible croissance qui nécessiteront une aide financière d’urgence figurent le Nicaragua, le Honduras et Haïti, a indiqué M. Strauss-Khan qui présentait à Washington une évaluation de l’impact de la hausse des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers sur la balance des paiements, les budgets nationaux, l’indice des prix et la pauvreté dans plus d’une centaine de pays.
Le patron français du FMI a également averti que que certains gouvernements "seront bientôt dans l’incapacité nourrir leurs populations et de maintenir parallèlement la stabilité de leurs économies".
Exprimant ses préoccupations devant l’ampleur de la crise alimentaire mondiale, Dominique Strauss-Khan a rappelé que, selon les résultats de l’étude, depuis janvier 2007 la rareté des produits avait coûté 2,3 milliards de dollars à 33 pays pauvres. Soit 0,5% de leur produit intérieur brut (PIB) pour l’année en cours.
De violentes protestations sociales contre la faim et la cherté de la vie avaient entraîné en Haïti, début avril, la chute du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis censuré par le Sénat. spp/radio Kiskeya
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Haiti : Le défi de la distribution d’eau dans les quartiers de Port-au-Prince
mardi 1er juillet 2008
P-au-P., 01 juil 08 [AlterPresse] --- L’organisation non gouvernementale brésilienne Viva Rio prévoit la construction d’une dizaine de kiosques de distribution d’eau dans les quartiers défavorisés de Port-au-Prince d’ici à l’année 2 mille 10, grâce à l’appui notamment de la Norvège, du Canada et du Brésil.
L’annonce a été faite lors de l’inauguration d’un second kiosque d’eau à La Saline (secteur nord de la capitale) le 30 juin.
Ce deuxième kiosque a une capacité de trois mille gallons. Il sera alimenté deux fois par jour par un camion de l’ONG brésilienne, selon des informations fournies par les responsables.
La construction de ce nouveau point d’eau a été entièrement financée par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH), à travers son « programme des projets à effets rapides » (OIPS).
La construction de ce deuxième kiosque d’eau s’inscrit dans le cadre du projet « Dlo Fanm Sante » (Eau, Femme, Santé) de Viva Rio, qui vise à amener l’eau courant dans des quartiers défavorisés non couverts ou faiblement alimentés par la Centrale Métropolitaine d’Eau Potable (CAMEP).
Dans le quartier de la Saline par exemple, une récente étude a révélé que seulement la moitié des 70 à 90 mille habitants du quartier avait accès à quinze litres d’eau par jour.
Au Bel Air, quartier populaire du centre de la capitale, Viva Rio prévoit d’appuyer la CAMEP en vue de renforcer la distribution de l’eau courante dans cette communauté. Les deux entités ont paraphé un protocole d’accord le 29 juin.
Estimé à près de cent vingt mille dollars américains, cet accord prévoit la réhabilitation du système d’adduction d’eau provenant de la plaine du Cul de Sac (Nord) et desservant l’agglomération du Bel-Air. [vs gp apr 01/07/08 08:00]
P-au-P., 01 juil 08 [AlterPresse] --- L’organisation non gouvernementale brésilienne Viva Rio prévoit la construction d’une dizaine de kiosques de distribution d’eau dans les quartiers défavorisés de Port-au-Prince d’ici à l’année 2 mille 10, grâce à l’appui notamment de la Norvège, du Canada et du Brésil.
L’annonce a été faite lors de l’inauguration d’un second kiosque d’eau à La Saline (secteur nord de la capitale) le 30 juin.
Ce deuxième kiosque a une capacité de trois mille gallons. Il sera alimenté deux fois par jour par un camion de l’ONG brésilienne, selon des informations fournies par les responsables.
La construction de ce nouveau point d’eau a été entièrement financée par la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH), à travers son « programme des projets à effets rapides » (OIPS).
La construction de ce deuxième kiosque d’eau s’inscrit dans le cadre du projet « Dlo Fanm Sante » (Eau, Femme, Santé) de Viva Rio, qui vise à amener l’eau courant dans des quartiers défavorisés non couverts ou faiblement alimentés par la Centrale Métropolitaine d’Eau Potable (CAMEP).
Dans le quartier de la Saline par exemple, une récente étude a révélé que seulement la moitié des 70 à 90 mille habitants du quartier avait accès à quinze litres d’eau par jour.
Au Bel Air, quartier populaire du centre de la capitale, Viva Rio prévoit d’appuyer la CAMEP en vue de renforcer la distribution de l’eau courante dans cette communauté. Les deux entités ont paraphé un protocole d’accord le 29 juin.
Estimé à près de cent vingt mille dollars américains, cet accord prévoit la réhabilitation du système d’adduction d’eau provenant de la plaine du Cul de Sac (Nord) et desservant l’agglomération du Bel-Air. [vs gp apr 01/07/08 08:00]
Décryptage de la crise bi séculaire haïtienne par Franck Etienne
Le célèbre écrivain haïtien, Franck Etienne, déplore une non gestion des affaires de la nation depuis la chute de la dictature des Duvalier. " Il y a des secteurs, notamment celui de la production, qui ont été fragilisés en raison de la crise ", dit-il estimant que les récentes manifestations contre la faim étaient spontanées.Il assure toutefois qu’un secteur politique avait profité de l’effervescence populaire du début d’avril 2008. " Il faut poser la question qui sont les vrais acteurs de ce théâtre qui traduit la dimension de la crise", lance M. Etienne tout en s’interrogeant sur l’inaction du gouvernement.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Franck Etienne a mis l’accent sur les différents aspects de l’insécurité en Haïti. " Depuis 1804 on a vécu dans une insécurité qui n’était pas visible mais réelle pour ceux qui n’avaient pas accès à l’éducation et à la santé ", dit-il précisant que cette insécurité n’était pas ressentie parce qu’il n’y avait pas le facteur démographique.
Franck Etienne soutient qu’aujourd’hui avec l’interconnexion à l’échelle planétaire il y a une insécurité généralisée et sauvage qui résulte de cette première insécurité. " L’insécurité actuelle produit de l’angoisse parce qu’elle est totale", insiste t-il soulignant qu’on ne peut pas trouver une solution de manière isolée à ce problème.Selon l’écrivain il y a une accélération de la mutation en Haïti comme dans plusieurs autres nations. Il croit que l’état de délabrement des institutions est l’une des causes de l’incapacité des haïtiens à faire face aux mutations.
En ce qui a trait a la désignation de Michèle Pierre Louis, Franck Etienne estime qu’elle a de bonnes chances d’être ratifiée si on comprend les risques d’aggravation de la crise.
Tout en se réjouissant de la désignation d’une femme au poste de premier ministre, M. Etienne rappelle que Michèle Pierre Louis dispose d’une grande expérience dans la gestion d’une institution ce qui lui a permis d’acquérir des capacités de négociations avec les institutions internationales.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13871
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, Franck Etienne a mis l’accent sur les différents aspects de l’insécurité en Haïti. " Depuis 1804 on a vécu dans une insécurité qui n’était pas visible mais réelle pour ceux qui n’avaient pas accès à l’éducation et à la santé ", dit-il précisant que cette insécurité n’était pas ressentie parce qu’il n’y avait pas le facteur démographique.
Franck Etienne soutient qu’aujourd’hui avec l’interconnexion à l’échelle planétaire il y a une insécurité généralisée et sauvage qui résulte de cette première insécurité. " L’insécurité actuelle produit de l’angoisse parce qu’elle est totale", insiste t-il soulignant qu’on ne peut pas trouver une solution de manière isolée à ce problème.Selon l’écrivain il y a une accélération de la mutation en Haïti comme dans plusieurs autres nations. Il croit que l’état de délabrement des institutions est l’une des causes de l’incapacité des haïtiens à faire face aux mutations.
En ce qui a trait a la désignation de Michèle Pierre Louis, Franck Etienne estime qu’elle a de bonnes chances d’être ratifiée si on comprend les risques d’aggravation de la crise.
Tout en se réjouissant de la désignation d’une femme au poste de premier ministre, M. Etienne rappelle que Michèle Pierre Louis dispose d’une grande expérience dans la gestion d’une institution ce qui lui a permis d’acquérir des capacités de négociations avec les institutions internationales.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13871
La CPP est majoritaire au sein de la commission spéciale de la chambre basse
Guy Gérard Georges (CPP) est le président de cette commission spéciale chargée d’analyser les dossiers du premier ministre désigné, Michèle Pierre Louis.
La commission de 7 membres compte 4 représentants du bloc majoritaire à la chambre basse. Nelson Pierre Louis (CPP), vice président, Cluny Dumay ( UPDN) secrétaire rapporteur et les membres Patrick Domond (CPP), Gerandale Thelusma (CPP), Jean Rigaud Belizaire (OPL) et Saint Ulma Joseph ( Fusion).
Lors de la séance la majorité des députés avaient contesté la désignation de David Geneste comme représentant du bureau au sein de la commission. Le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, avait désigné Gerandale Thelusma pour remplacer le député Geneste.
Après la formation de la commission, le président de la chambre basse a estimé qu’il s’agit d’un premier pas dans le processus de ratification du premier ministre désigné. Il dit ne pas comprendre l’inquiétude manifestée par certains acteurs politiques en raison du retard dans le lancement du processus de ratification. Selon Pierre Eric Jean Jacques la commission devra demander au bureau d’inviter le premier ministre désigné à soumettre ses dossiers.
De son coté, le président de la commission, Guy Gérard Georges, confirme que ladite lettre sera transmise au bureau ce mercredi. " C’est le premier ministre désigné qui annoncera la date à laquelle elle pourra présenter ses pièces ", dit-il soulignant que les membres de la commission entendent mettre les bouchées doubles pour présenter le rapport.
C’est également l’avis du vice président de la commission, Nelson Pierre Louis. Tout en minimisant l’importance de la discussion sur la forte représentation de la CPP au sein de la commission, il rappelle que la CPP est le bloc majoritaire à la chambre basse. " Le groupe entend œuvrer avec la constitution comme boussole", assure t-il.
Plusieurs parlementaires dont Joseph Wilbert Deshommes dénoncent la forte présence de la CPP au sein de la commission. Le parlementaire estime que les membres du groupe majoritaire devraient faire montre de décence. " Il ne faut pas utiliser la force et la majorité trop souvent parce qu’elle peut se retourner contre vous ", averti le député Deshommes.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13870
La commission de 7 membres compte 4 représentants du bloc majoritaire à la chambre basse. Nelson Pierre Louis (CPP), vice président, Cluny Dumay ( UPDN) secrétaire rapporteur et les membres Patrick Domond (CPP), Gerandale Thelusma (CPP), Jean Rigaud Belizaire (OPL) et Saint Ulma Joseph ( Fusion).
Lors de la séance la majorité des députés avaient contesté la désignation de David Geneste comme représentant du bureau au sein de la commission. Le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, avait désigné Gerandale Thelusma pour remplacer le député Geneste.
Après la formation de la commission, le président de la chambre basse a estimé qu’il s’agit d’un premier pas dans le processus de ratification du premier ministre désigné. Il dit ne pas comprendre l’inquiétude manifestée par certains acteurs politiques en raison du retard dans le lancement du processus de ratification. Selon Pierre Eric Jean Jacques la commission devra demander au bureau d’inviter le premier ministre désigné à soumettre ses dossiers.
De son coté, le président de la commission, Guy Gérard Georges, confirme que ladite lettre sera transmise au bureau ce mercredi. " C’est le premier ministre désigné qui annoncera la date à laquelle elle pourra présenter ses pièces ", dit-il soulignant que les membres de la commission entendent mettre les bouchées doubles pour présenter le rapport.
C’est également l’avis du vice président de la commission, Nelson Pierre Louis. Tout en minimisant l’importance de la discussion sur la forte représentation de la CPP au sein de la commission, il rappelle que la CPP est le bloc majoritaire à la chambre basse. " Le groupe entend œuvrer avec la constitution comme boussole", assure t-il.
Plusieurs parlementaires dont Joseph Wilbert Deshommes dénoncent la forte présence de la CPP au sein de la commission. Le parlementaire estime que les membres du groupe majoritaire devraient faire montre de décence. " Il ne faut pas utiliser la force et la majorité trop souvent parce qu’elle peut se retourner contre vous ", averti le député Deshommes.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13870
Le PNUD annonce une assistance alors que les prix des produits alimentaires augmentent
Le coordonnateur résident du Programme des Nations Unies (PNUD), en Haïti, Joël Boutroue, a annoncé le lancement de projets d’un montant de 131 millions de dollars pour faire face à la crise alimentaire.
55 millions de dollars ont déjà été mobilisés et 76 millions sont attendus dans les prochains mois, a soutenu M. Boutroue. " Nous essayons d’augmenter nos programmes et continuons les programmes existants ", assure M. Boutroue précisant que les projets seront exécutés par des agences de l’ONU telles la FAO , l’OMS et le PAM.
Pour sa part, le représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), Harry Ibrahim, a informé que son organisation interviendra dans le domaine de la relance de la production agricole. La FAO envisage d'assister les paysans en semences et en petits outillages agricoles, et interviendra dans les domaines de l'apiculture et de l'aviculture indique t-il précisant que la FAO aidera à la réhabilitation de systèmes d'irrigation et la mise en place d'infrastructures de conservation d'eau.
Cette annonce intervient alors que les Port-au-Princiens se plaignent de la hausse des prix des produits alimentaires. Le petit sac de riz est passé de 900 à 1000 gourdes et le galon d’huile comestible se vend à 375 gourdes dans les marchés de la capitale. Frustrés, des Port-au-Princiens envisagent d’abandonner la capitale. Les plus fortunés envisagent de se rendre à l’étranger tandis que les défavorisés se préparent à se réfugier dans leurs villes natales.
A l’origine de cette hausse des prix des produits alimentaires, la récente hausse des prix du carburant, du transport et la hausse du taux du change dollar/ gourde. Un commerçant a fait remarquer que la hausse des tarifs douaniers est également une des causes de la hausse des prix des produits alimentaires.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13869
55 millions de dollars ont déjà été mobilisés et 76 millions sont attendus dans les prochains mois, a soutenu M. Boutroue. " Nous essayons d’augmenter nos programmes et continuons les programmes existants ", assure M. Boutroue précisant que les projets seront exécutés par des agences de l’ONU telles la FAO , l’OMS et le PAM.
Pour sa part, le représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), Harry Ibrahim, a informé que son organisation interviendra dans le domaine de la relance de la production agricole. La FAO envisage d'assister les paysans en semences et en petits outillages agricoles, et interviendra dans les domaines de l'apiculture et de l'aviculture indique t-il précisant que la FAO aidera à la réhabilitation de systèmes d'irrigation et la mise en place d'infrastructures de conservation d'eau.
Cette annonce intervient alors que les Port-au-Princiens se plaignent de la hausse des prix des produits alimentaires. Le petit sac de riz est passé de 900 à 1000 gourdes et le galon d’huile comestible se vend à 375 gourdes dans les marchés de la capitale. Frustrés, des Port-au-Princiens envisagent d’abandonner la capitale. Les plus fortunés envisagent de se rendre à l’étranger tandis que les défavorisés se préparent à se réfugier dans leurs villes natales.
A l’origine de cette hausse des prix des produits alimentaires, la récente hausse des prix du carburant, du transport et la hausse du taux du change dollar/ gourde. Un commerçant a fait remarquer que la hausse des tarifs douaniers est également une des causes de la hausse des prix des produits alimentaires.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13869
Danielle Magloire appuie la désignation de Michèle Pierre Louis au poste de premier ministre
Danielle Magloire, militante féministe et ancien membre du conseil des sages, estime que le premier ministre désigné, Michèle Pierre Louis, est une personnalité ayant un parcours impressionnant. " C’est une personne engagée dans la cause de son pays mais qui n’est pas une femme politique ", juge t-elle faisant valoir que nombre de personnes ayant un parcours politique n’ont pas eu de bons résultats. Michèle Pierre Louis a l’expérience de diriger et de rendre des comptes et c’est ce qui est le plus important selon Mme Magloire.
Interrogée sur le rôle de la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) dans le processus de ratification, Daniel Magloire admet que ce groupe parlementaire constitue une force politique. " Quand on a un poids politique on doit se demander si on ne doit pas être au service de la nation", dit-elle espérant que les élus de la CPP seront à l’écoute des desideratas de la population.Danielle Magloire fait remarquer que les élus n’ont jamais abordé le problème de l’état civil qui est une cause d’exclusion. " Au lieu de dire qu’il y a des problèmes dans les papiers des premiers ministres désignés il faut prendre des mesures pour donner accès à la citoyenneté à nombre d’haïtiens", ajoute t-elle.
En ce qui a trait aux préoccupations relatives au rétablissement des forces armées d’Haïti (FADH), Mme Magloire se prononce pour une réflexion sérieuse sur les forces de sécurité nécessaires pour ce pays. " Il faut poser la question quelle armée", dit-elle exprimant des craintes que les votes des parlementaires préoccupés par ce dossier soient motivés politiquement dans tout le processus de ratification.Interrogée sur les négociations pendant le processus de ratification, Danielle Magloire croit qu’il faut faire des compromis pour former un gouvernement. " Il ne faut pas souffrir du complexe de la minorité et ne pas être obséder par les faux consensus ", argue t-elle faisant remarquer qu’au contraire la compromission est un marchandage qui ne tient pas compte de l’intérêt national.Dans une interview accordée à Nancy Roc, l’ancienne conseillère des sages a exprimé ses préoccupations face au fonctionnement du pouvoir législatif. " Depuis 1986 très peu de lois ont été votées par le parlement ", déclare t-elle précisant qu’on ne peut construire la démocratie avec un cadre juridique préparé sous la dictature. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13868
Interrogée sur le rôle de la Concertation des Parlementaires Progressistes (CPP) dans le processus de ratification, Daniel Magloire admet que ce groupe parlementaire constitue une force politique. " Quand on a un poids politique on doit se demander si on ne doit pas être au service de la nation", dit-elle espérant que les élus de la CPP seront à l’écoute des desideratas de la population.Danielle Magloire fait remarquer que les élus n’ont jamais abordé le problème de l’état civil qui est une cause d’exclusion. " Au lieu de dire qu’il y a des problèmes dans les papiers des premiers ministres désignés il faut prendre des mesures pour donner accès à la citoyenneté à nombre d’haïtiens", ajoute t-elle.
En ce qui a trait aux préoccupations relatives au rétablissement des forces armées d’Haïti (FADH), Mme Magloire se prononce pour une réflexion sérieuse sur les forces de sécurité nécessaires pour ce pays. " Il faut poser la question quelle armée", dit-elle exprimant des craintes que les votes des parlementaires préoccupés par ce dossier soient motivés politiquement dans tout le processus de ratification.Interrogée sur les négociations pendant le processus de ratification, Danielle Magloire croit qu’il faut faire des compromis pour former un gouvernement. " Il ne faut pas souffrir du complexe de la minorité et ne pas être obséder par les faux consensus ", argue t-elle faisant remarquer qu’au contraire la compromission est un marchandage qui ne tient pas compte de l’intérêt national.Dans une interview accordée à Nancy Roc, l’ancienne conseillère des sages a exprimé ses préoccupations face au fonctionnement du pouvoir législatif. " Depuis 1986 très peu de lois ont été votées par le parlement ", déclare t-elle précisant qu’on ne peut construire la démocratie avec un cadre juridique préparé sous la dictature. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13868
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