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mercredi 9 mai 2007

Haïti ! Attention àla sélection de la Guadeloupe...Ronald Zubar défenseur central de l'Olympique de Marseille et du Milieu de terrain David Sommeil

R.Zubar fier de jouer pour la Guadeloupe
Le défenseur central marseillais, Ronald Zubar, a accepté une convocation en sélection de la Guadeloupe pour disputer la Gold Cup, du 6 au 24 juin prochains aux Etats-Unis. Cette qualification est une première pour l’île. «C’est une grande fierté de représenter la France et la Guadeloupe. Les dirigeants ont été compréhensifs pour me laisser partir, même si j’aurai moins de vacances» a déclaré Ronald Zubar, ce matin en conférence de presse. A noter qu’en endossant le maillot de la sélection guadeloupéenne, l’international espoir français ne se priverait pas d’une future sélection en équipe de France A.

Source http://www.OM.net
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International espoir français, Ronald Zubar participera toutefois à la Gold Cup avec l'équipe de Guadeloupe en juin prochain.
Ronald Zubar le défenseur central aura de courtes vacances. En effet l'international espoir participera avec la sélection régionale de Guadeloupe à la Gold Cup, l'équivalent pour l'Amérique de l'Euro. Le défenseur marseillais renforcera une sélection où figure David Sommeil l'ancien milieu de terrain de Bordeaux et de l'OM aujourd'hui à Sheffield United, ainsi que l'ancien olympien Jocelyn Angloma. Qualifiée pour la première fois de son histoire pour la compétition, la Guadeloupe se trouve au premier tour dans un groupe composé du Canada, du Costa-Rica et de Haïti.

Source http://www.brevesfoot.com
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Commentaires:
La sélection de la Guadeloupe qui participera pour la première fois à la Gold Cup sera renforcée avec les confirmation de Ronald Zubar, le solide défenseur central de l’Olympique de Marseille et milieu de terrain David Sommeil qui évolue au niveau de la premiereship, sans oublier le vétéran Jocelyn Angloma.


Les joueurs de la sélection haïtienne de football devront se méfier de cette équipe.

Le cancer de prostate n’enlève pas les couilles…

Il est scientifiquement reconnu que la castration chimique demeure le traitement de choix de certains types de cancers de prostate ou mieux de cancer de prostate d’un certain grading. L’adjectif « chimique » qui accompagne le mot castration pour ainsi dire « adoucir la pilule » n’est pas pour réconforter le genre masculin dont la virilité se mesure souvent par la présence et le poids des couilles.

Parmi les multiples adversités qui ont voulu entacher l’accession au pouvoir du président René Préval il ne manquait qu’un problème de santé car ni l’exercice passé du pouvoir sous la tutelle du petit prêtre défroqué, ni sa façon d’aborder les questions d’intérêts nationaux teintée de nonchalance ou comme on dirait chez nous du « manfouben », ni sa nomination soudaine comme comma candidat à la présidence, ni sa campagne politique caractérisée par l’absence de programme de gouvernement, ni sa victoire concrétisée par des arrangements de bureaux sous la pression d’une masse populaire montrant leurs capacités à foutre le bordel ne laissait augurer un exercice sérieux dans la gestion des affaires du pays.

Le destin n’a donc pas été clément avec le président puisque peu de temps après, la nouvelle d’une supposée reprise évolutive de son cancer de prostate a défrayé l’actualité locale et nationale. Des gens au sein de son propre gouvernement commençaient déjà à aiguiser leurs éperons pour préparer une succession prématurée.

Cependant si, à un an de sa prise de possession on se lance dans l’aventure effrontée et hasardeuse de vouloir lui donner une note, si on tient compte de l’état du pays au lendemain de sa victoire électorale, ce ne serait que justice que de lui accorder une note bien au dessus de la moyenne. Aujourd’hui tout le monde reste unanime à reconnaître que « HAITI VA MIEUX ». Bien entendu tout le monde doit être conscient du fait que le plus dur toujours reste à faire et que son action gouvernementale reste perfectible surtout si l’on se place dans la logique de ce que serait ou devrait être l’idéal haïtien en 2007.
Un facteur qui ne doit nullement passer inaperçu c’est la discrétion qui matisse l’ensemble des activités du président. En effet on a trop l’habitude de voir les chefs d’état sur tous les fronts faisant justement un amalgame entre les fonctions du président et les fonctions du chef de gouvernement. Il est souvent si discret que l’on se pose des questions sur sa présence.

Dans l’exercice de la gestion de la politique extérieure, personne ne saurait lui enlever le mérite d’avoir conçu forger et améliorer les relations internationales dans la lignée des intérêts de la nation. Se positionner entre CHAVEZ et BUSH à distance respectable tout en se laissant une marge de manœuvre utilisable au gré des intérêts du pays reste définitivement un coup de maître.

Nous avons été l’un de ceux qui ont sorti les armes et qui lui ont enlevé les boucliers quand il est revenu de Cuba avec sous les aisselles l’entraîneur Cubain Monsieur ARMELO GARCIA. Nous avions eu du mal à comprendre le bien fondé de la décision de choisir un entraîneur issu d’une nation sans palmarès dans cette discipline du ballon rond. Les résultats nous ont giflé un démenti catégorique.

Sur le plan international, Monsieur PREVAL n’a pas tremblé au moment de toucher des sujets sensibles comme la lutte contre le trafic des drogues. Grâce à ses initiatives, les pays producteurs et consommateurs de drogues ont compris que Haïti devait être traité plutôt comme victime et non comme coupable. Il a su interpeller et mettre des vrais bémols sur l’action de ces pays dotés ou capables de se doter de grands moyens pour combattre ce fléau.
Son rapprochement du binôme CASTRO-CHAVEZ est aussi un acte d’intelligence et de courage car en dehors de ses conceptions idéologiques et en marge toute l’admiration qu’il porte à l’impérissable Fidel CASTRO on a l’impression que son positionnement tire ses fondements dans l’intérêt d’Haïti dans la recherche des solutions à nos problèmes ancestraux.
Aujourd’hui, il promet de s’attaquer à la corruption. Nous imaginons la horde de fonctionnaires entrain de se pisser dessus.

Ce qui manque pour déclencher des applaudissements nourris c’est la concrétisation des promesses par des résultats vécus et ressentis par l’ensemble de la population.
Si posséder des testicules n’est pas synonyme de courage il est évident que le cancer de prostate n’enlève pas les couilles.
Jopi moun.com 09/05/07 http:www.moun.com

Préval annonce une campagne contre la corruption

• Le président haïtien René Préval a annoncé mardi à Washington le lancement prochain d'une campagne en Haïti pour lutter contre la corruption, la contrebande et le trafic de drogue.
M. Préval, élu en 2006 en promettant de rétablir la sécurité et la stabilité après des années de violences, a expliqué qu'il s'agissait de créer des conditions favorables à l'investissement dans le pays le plus pauvre de l'hémisphère américain. «La paix est revenue, les conditions de l'investissement sont là, Haïti attend les investisseurs américains et nous allons ouvrir maintenant une année de lutte contre la contrebande et contre la corruption pour que tous soient sur un pied d'égalité (...) pour que les investisseurs n'aient aucune crainte de sécurité et de corruption», a-t-il déclaré en français devant la presse à l'issue d'entretiens avec le président George W. Bush à la Maison-Blanche. Cette campagne commencera dès la semaine prochaine et une commission spéciale va être créée en Haïti, a-t-il précisé plus tôt devant la Chambre de Commerce des États-Unis. Il a dit à M. Bush sa gratitude pour l'aide américaine contre la drogue, «contre laquelle Haïti ne peut pas se battre seule». Les États-Unis sont le principal pourvoyeur d'aide humanitaire aux Haïtiens et leur principal partenaire commercial. Haïti a un besoin criant de construire des routes et de l'électricité pour faciliter le commerce et l'investissement. Quatre-vingts pour cent de la population d'Haïti vit avec moins de 2 dollars par jour. M. Bush a rendu hommage au «courage» de M. Préval, qui a selon lui «l'un des métiers les plus durs au monde, apporter la prospérité et la sécurité à votre pays». «On voit des progrès sur toute une série de fronts. La sécurité s'améliore quelque peu et les États-Unis soutiennent la mission de l'ONU en Haïti. L'économie s'améliore, l'inflation diminue, les exportations augmentent», a-t-il dit. «Mais il y a encore beaucoup de travail (...) et les États-Unis veulent vous aider», a-t-il dit. Les deux hommes ont aussi évoqué le cas des Haïtiens en situation irrégulière aux États-Unis et M. Préval a salué comme une «note d'espoir» la volonté de M. Bush de réformer les lois américaines sur l'immigration. Le président haïtien était accompagné dans sa visite de parlementaires, de membres du secteur privé et de syndicalistes. Outre M. Bush, il devait rencontrer la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, le secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA), Miguel Insulza, et avoir des réunions de travail à la Banque mondiale, au Fonds monétaire international et à la Banque interaméricaine de développement. Source Radio Caraïbes FM sur
http://www.caraibesfm.com
Commentaires :
Dossier délicat et incontournable. Preval devra faire preuve de courage pour secouer cet arbre qui doit héberger des têtes et des personnalités d’influence. Haïti attend depuis des siècles une action contre les fonctionnaires qui ont institutionnalisé le vol et la dilapidation des fonds de l’Etat comme « les moyens de leurs mères ».
Les instances concernées auront-ils la volonté de le suivre dans ce combat si on se réfère à notre dicton préféré « chak moun gen you grenn zanno kay ofèv » ?

DISCOURS BUSH/PREVAL EN ANGLAIS

PRESIDENT BUSH:
I appreciate very much the President of Haiti joining us here in the Oval Office. Mr. President, welcome. I thank you for your courage. I thank you for having one of the toughest jobs in the world, and that is to bring prosperity and security to your country. While there is still a lot of work to be done, there's progress being made on a variety of fronts. The security situation is improving somewhat, and the United States supports the U.N. mission in Haiti. The economy is improving, inflation is down, exports are up. Yet, there's still a lot of work to be done. And, Mr. President, I praise your efforts on establishing rule of law and routing out corruption. And the United States wants to help you. The United States is proud to support the men and women of Haiti in a variety of ways. One among the most notable programs and one of which I'm particularly proud is our PEPFAR program, the program to help deal with HIV/AIDS. The President mentioned other ways that we can help -- in fighting drugs, drug traffickers. I was particularly pleased that he brought up the idea of helping the education system in Haiti. And I have instructed Secretary Rice, along with our Ambassador, to work with the government, see if we can help. And, finally, the President was very concerned about the status of Haitians who are here in America. I assured him that I am working hard to get a comprehensive immigration bill passed out of the Congress this year. As a man who cares deeply about the people of Haiti, I am pleased that he has expressed his concerns. And I think, Mr. President, with hard work and goodwill, we can get a bill that will satisfy your concerns. We welcome you. Thanks for coming.

PRESIDENT PREVAL:

(As translated.) I thank President Bush for his invitation, and this was a chance for me to describe to him our situation and the expectations of the Haitian people. The purpose of this mission was to explain the situation in Haiti, and President Bush noted with interest the points that were raised. I'm not going to come back to them right now, but I would like to thank the United States for the fraternal aid it has given Haiti. And I would particularly like to thank President Bush for the HOPE bill and for the efforts made for its reinforcing the judicial system, the police force, and also to help strengthen the Haitian state. I also took this chance to express my condolences to President Bush and to the American people for the tragedy that you've been through in Kansas. Each time someone suffers, we all suffer. And I would like to ask President Bush to transmit in my name, and in the name of the Haitian people, our condolences to the American people. Peace has been restored, and the conditions for investment are here. Haiti is awaiting American investors. We've opened a campaign to fight against corruption and contraband so that all can be on a level playing field and for conditions for competition to be right. Therefore, investors will not have to fear in terms of security or corruption, and they can come to Haiti, because what we need in Haiti are jobs. And I would also like to thank the President for his assistance in the fight against the plague, which is the drug trade. Drugs in Haiti represent a force, and Haiti alone cannot fight against the drug trade. It always weakens the state, and corrupts the state. And it doesn't -- the drug trade does not function well with a strong state, or a healthy state. It tries to corrupt the police force, it tries to corrupt the judiciary, and the executive. And drug trafficking thrives in a weak state. Drug traffickers invest in weakening and destabilizing the state. And I would like to thank the President who, through the DEA, is helping us in this effort against the plague of drugs. And I will end on a note of hope, because we have countrymen who are here illegally and are living in a difficult situation. The President has promised to work on an immigration bill that will help improve the lives of our countrymen here in the United States. Thank you. PRESIDENT BUSH: Good job. Thank you, sir.
Source: Radio Caraïbes FM sur
http://www.caraibesfm.com

Le Président René Préval en tournée aux Etats-Unis et au Bélize

Rencontres avec George Bush et les institutions financières multilatérales ; participation au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CARICOM au Bélize
lundi 7 mai 2007,
Radio Kiskeya
Le Président haïtien René Préval a entrepris depuis dimanche un nouveau périple à l’étranger qui lui permettra d’avoir mercredi son premier tête-à-tête officiel avec son homologue américain George W. Bush avant sa participation, le wek-end prochain au Bélize, au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM).
Outre la sécurité, la relance économique, la prospérité évoquées par la Maison Blanche comme thèmes de discussion, le chef de l’Etat a indiqué qu’il va aborder également le problème du narcotrafic avec le numéro un des Etats-Unis. "Je vais insister sur la question de la drogue qui est un élément important de l’instabilité en Haïti", a fait savoir M. Préval qui s’exprimait peu avant son départ, lors d’une conférence de presse au salon diplomatique de l’aéroport international Toussaint Louverture.
Le chef de l’Etat a estimé que dans le cadre du suivi du Sommet sur la drogue tenu en mars dernier à Santo Domingo, il faut souligner la dimension régionale du trafic de stupéfiants avec comme point de focalisation les pays consommateurs que représentent les Etats-Unis et l’Europe.
Dans ses conversations avec ses interlocuteurs, René Préval s’intéressera aussi au renforcement institutionnel et à une meilleure réglementation du commerce maritime entre les Etats-Unis et Haïti afin de combattre la contrebande et ses effets néfastes sur l’assiette fiscale nationale.
Abordant quelques sujets d’actualité avec les journalistes, Préval a écarté toute incidence éventuelle de son rapprochement avec Hugo Chàvez sur les relations haïtiano-américaines. "Haïti a défini sa politique étrangère. La seule chose qui l’intéresse ce sont ses propres relations avec d’autres pays", a soutenu le chef de l’Etat.
Il en a profité pour annoncer l’achat prochain de plusieurs camions à benne compactrice qui seront affectés au ramassage d’ordures grâce à un montant de plus de plus 10 millions de dollars résultant de l’aide combinée du Vénézuéla, de Trinidad et Tobago et de la France.
Au cours de son séjour à Washington, le Président de la république doit avoir également des entretiens avec la Secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice et les secrétaires à la sécurité intérieure, Michael Cherthoff et au commerce, Carlos Gutiérrez.
Au Congrès (Parlement), des rencontres sont prévues avec le Speaker (président) de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi et les présidents de plusieurs commissions dont celui des voies et moyens, Charles Rangel du Black Caucus.
Outre les autorités américaines, Préval doit s’entretenir avec les responsables de la Chambre de commerce des Etats-Unis, les présidents de la Banque Mondiale, Paul Wolfowitz et de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), Luis Alberto Moreno de même que le directeur général du Fonds Monétaire International (FMI), Rodrigo De Rato.
Une rencontre avec des représentants de la communauté haïtiennne des Etats-Unis fait aussi partie de son agenda.
Vendredi, le Président laissera la capitale fédérale américaine à destination du Bélize où se tiendra le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CARICOM. A ce forum, qui réunira aussi les pays du Système d’intégration centraméricaine (SICA), il sera notamment question de la situation politique et économique dans le sous-continent, des perspectives de signature d’un accord de libre-échange, du développement de liaisons aériennes entre les pays d’Amérique centrale et des Caraïbes et d’un plan d’intervention contre les désastres naturels.
Le chancelier Jean Rénald Clérismé et une équipe technique doivent rejoindre le chef de l’Etat à Belmopan, capitale du Bélize.
La délégation présidentielle comprend les présidents du Sénat, Joseph Lambert et de la Chambre basse, Pierre Eric Jean-Jacques, le Sénateur de la Grand’Anse (sud-ouest), Michel Clérié, des représentants du secteur privé et du monde syndical. Préval estime que la présence de ses accompagnateurs leur permettra d’exprimer les points de vue des secteurs qu’ils représentent et de mieux comprendre les enjeux des différents thèmes inscrits dans l’agenda de cette tournée.
Le Président Préval, dont c’est le deuxième séjour à l’étranger en une semaine, après sa participation au Sommet de l’ALBA au Vénézuéla, regagnera Port-au-Prince dimanche prochain. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com

Violente manifestation antigouvernementale aux funérailles du juge Hugues Saint-Pierre

Des pierres lancées aux Gonaïves contre des véhicules officiels dont celui du chef du gouvernement, Jacques-Edouard Alexis ; des manifestants en colère ont réclamé l’arrestation du ministre de la justice, René Magloire
lundi 7 mai 2007,
Radio Kiskeya

Les funérailles du président de la Cour d’appel des Gonaïves, Me Hugues Saint-Pierre, se sont déroulées lundi à la mi-journée dans la Cité de l’indépendance (Artibonite, nord) sur fond de violentes protestations antigouvernementales en présence du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et de membres du cabinet ministériel, a constaté le correspondant local de Radio Kiskeya.
Des dizaines d’étudiants de la Faculté de droit et des sciences économiques, dont le disparu était le doyen, réclamaient, lors d’une mainifestation improvisée devant l’église La Foi Apostolique des Gonaïves, l’arrestation immédiate du ministre de la justice, Me René Magloire, venu assister à la cérémonie funèbre.
Une pluie de pierres et de tessons de bouteille s’est abattue sur le cortège officiel au moment où le Premier ministre Alexis, Me Magloire et les ministres de l’agriculture, François Sevrin et du commerce, Magguy Durcé quittaient la ville. La délégation gouvernementale a dû partir en catastrophe. Une vive panique s’est emparée du centre des Gonaïves, provoquant la paralysie des activités.
Des casques bleus déployés dans la région sont intervenus sur le théâtre des événements en vue de rétablir le calme.
Jeudi dernier, le ministre de la justice avait déclaré devant une commission parlementaire n’avoir jamais convoqué le juge St-Pierre alors que des proches du défunt continuent d’affirmer qu’il avait été appelé à Port-au-Prince avant de rendre un arrêt définitif sur le dossier du massacre de La Scirie.
L’ex-Député Lavalas, Amanus Mayette et Horat Jean-Baptiste, tous deux inculpés dans ce massacre qui avait fait des dizaines de morts le 11 février 2004 à St-Marc (Artibonite, nord), ont été libérés le 26 avril dernier, deux jours après le décès du magistrat.
Cette double libération très controversée n’a cessé de soulever la colère et l’indignation des rescapés de la tragédie et des familles des victimes.
Egalement pasteur, Hugues Saint-Pierre, 75 ans, avait rendu l’âme le 24 avril dans un hôpital de la capitale après avoir été victime d’un supposé accident de la circulation à la gare routière des Gonaïves.
Devant les suspicions nées de certaines attitudes et déclarations contradictoires, des parlementaires, défenseurs des droits humains et hommes de loi avaient exigé l’autopsie du corps en vue de déterminer les causes exactes de la brutale disparition d’un juge reconnu pour son intégrité. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com

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Commentiares :
Nous avions suivi à la radio, les déclarations des étudiants du Collège (Coopérative) Cœurs Unis qui réclamaient le responsable de la blessure grave d’un étudiant de l’établissement pour se faire justice eux-mêmes. Maintenant des manifestants qui réclament des démissions et des arrestations de fonctionnaires. La population a toujours ce besoin de guide et de boussole ; une voix qui leur fasse comprendre qu’il existe des lois et que dans les sociétés modernes oud ans les sociétés humaines il faut savoir les respecter et les revendications doivent permettre de placer les autorités élues face à leurs responsabilités.
Toute tentative de se substituer et de vouloir prendre la place des responsables rentre dans le cadre de l’illégalité.

Un écolier grièvement blessé par balle dans son établissement

Un agent de sécurité de l’Ecole Coeurs Unis, accusé d’hyperagressivité, serait à l’origine du drame
mardi 8 mai 2007,
Radio Kiskeya

Un élève de rhéto de l’Ecole Cœurs Unis, prénommé Abetnego, se trouvait mardi dans un état jugé grave après avoir été atteint de deux balles lundi à Port-au-Prince, lors d’une altercation avec un agent de sécurité de l’établissement.
Selon les témoignages de plusieurs camarades de la victime, l’agresseur aurait ouvert le feu sur l’écolier après lui avoir asséné deux coups de cadenas à la bouche.
L’agent a été arrêté à la suite d’une intervention de la police, échappant ainsi in extremis à une tentative de lynchage. Très remontés contre lui, les élèves de Cœurs Unis l’accusent d’avoir déjà provoqué d’autres incidents par son attitude hyperagressive envers eux.
La mère de l’élève blessé était fortement secouée en constatant l’état dans lequel se trouvait son fils âgé de 23 ans. Abetnego a été finalement transporté à l’hôpital après une très longue attente.
Le responsable du collège, David Chéry, PDG de la coopérative Cœurs Unis, ne s’est pas encore exprimé sur ce grave incident.
L’Ecole Cœurs Unis a ouvert ses portes au début de l’année académique 2006/2007 dans l’un des bâtiments appartenant à la coopérative dont de nombreux sociétaires escroqués continuent de réclamer le remboursement de leurs cotisations. spp/RK
Source Radio Kiskeya sur
http://www.radiokiskeya.com
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Une question :
Comment quelqu’un qui est accusé d’escroquerie peut-il devenir responsable d’un collège dont la vocation reste l’éducation des jeunes ?

Le chef de gang Blade Nasson arrêté à Cité Soleil

Il était l’un des plus craints dans le grand bidonville de Port-au-Prince
mardi 8 mai 2007,
Radio Kiskeya
Le puissant chef de gang de Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince), Blade Nasson, a été capturé lors d’une opération menée par les forces de l’ordre dans la nuit de lundi à mardi, a appris Radio Kiskeya de sources dignes de foi.
Il aurait été surpris vers minuit par des casques bleus chez sa mère à Soleil 17, au cœur même du plus grand bidonville du pays.
Nasson régnait en maître à Ti Ayiti, l’un des 34 quartiers de Cité Soleil. Selon les révélations de certains riverains, il était devenu ces derniers mois l’un des principaux fers de lance des bandes armées et ne cessait de monter en puissance depuis l’arrestation ou l’entrée dans la clandestinité des meneurs les plus réputés.
Blade Nasson faisait l’objet d’un avis de recherche pour son implication présumée dans des assassinats, enlèvements et extorsions de fonds.
Cinq autres importants leaders de gangs, le général Bibi, Evens Jeune dit "Ti Kouto", William Baptiste alias "Ti Blanc", Alain Cadet surnommé "Pinochet" et Bélony Pierre, le "pasteur", sont également tombés au cours des derniers mois dans des circonstances diverses aux mains de la Police Nationale et de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH).
Cependant, des individus du même acabit tels Amaral Duclona, le "général" Toutou et Billy sont toujours en cavale.
Malgré des efforts déployés en vue du rétablissement de la sécurité, de sérieux indices laissent croire que certaines infrastructures des gangs restent encore intactes. Des attaques ciblées et régulières entretiennent les sentiments d’insécurité au sein de la population et jusqu’en prison des chefs de gang continuent de susciter craintes et inquiétudes.
La MINUSTAH avait annoncé la semaine dernière avoir déjoué une tentative d’évasion de Bélony Pierre et de plusieurs de ses partisans. L’ancien "commandant" du quartier de Bois Neuf est incarcéré au Pénitencier National, la prison civile de Port-au-Prince. jmd/spp/RK
Source Radio Kiskeya sur http://www.radiokiskeya.com