Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
vendredi 14 septembre 2012
Haiti – Education : Le Président Michel Martelly promet 396 millions de gourdes par année aux étudiants
Au terme d’une rencontre mercredi avec des groupes d’étudiants venus de différentes villes du pays, le chef de l’Etat a promis de verser une subvention annuelle de 18.000 gourdes à chacun des 22.000 étudiants de l’université d’état d’Haïti.
Le dialogue entre le président accompagné de membres du gouvernement a duré plusieurs heures et a permis aux étudiants de présenter des revendications afin d’améliorer les conditions de travail dans les facultés.
En réponse aux nombreuses demandes, le président de la République annoncé un train de mesures dont la publication prochaine d’un arrêté présidentiel concernant un service social obligatoire pour les étudiants.
Parmi les mesures annoncées, un bureau d’appui devant encadrer les étudiants lors de la préparation de leur mémoire de sortie devait être également mis sur pied. Des bourses de spécialisation ont été également promises aux étudiants.
Par ailleurs, le président Martelly s’est engagé à construire un campus universitaire dans le département de l’Ouest.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/09/haiti-education-le-president-michel-martelly-promet-396-millions-de-gourdes-par-annee-aux-etudiants/
Haïti- Choléra : Disponibilité d’une « solution bleue » pour combattre la maladie
P-au-P, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Pour éradiquer le choléra en Haïti, la compagnie Strategic management group (Smg) Global Haïti, représentante officielle de la compagnie Smg Global Partners, LLC (société à responsabilité limitée) du Texas, annonce la disponibilité d’une "solution bleue", un produit employé dans le traitement de l’eau, lors d’une conférence de presse le 12 septembre 2012, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
La solution bleue, Sci 62 est un algicide, bactéricide, une substance curative et préventive du choléra, approuvée par l’agence environnementale des États-Unis d’Amérique (Epa), et certifiée par l’institut de Standard international (Ansi) [www.tramfloc.com/tf166.html], fait savoir la compagnie.
La Smg compte s’attaquer à l’épidémie de choléra en utilisant ce produit, dans le cadre d’un programme de 3 millions de dollars américains (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes).
Le traitement de l’eau ne se fera pas directement avec la population, mais à partir des compagnies de distribution, des hôtels, restaurants et brasseries.
La compagnie Frechè Lokal (en français « fraicheur locale ») est, dans le cadre du projet, un partenaire privilégié, laisse-t-on entendre.
« Les quartiers défavorisés, les écoles, les marchés publics seront les premiers bénéficiaires du traitement bactériologique, qui est la deuxième étape du processus de traitement d’eau », indique la vice-présidente du conseil exécutif de Smg, Mireille Lhérisson.
En relation à ce projet, près de soixante chimistes et laborantins ont été recrutés, tandis que plus de six cents jeunes contractuels ont reçu une formation pluridisciplinaire, signale la Smg.
Le Sci 62, la solution bleue, a déjà été utilisée dans soixante-cinq villes des États-Unis d’Amérique (et au Pérou dans les années 1990) pour éradiquer la maladie du choléra , rappelle le secrétaire général de la compagnie, Hervé François.
Apparu dans l’Artibonite et le Plateau central, en octobre 2010, le choléra a tué plus de 7 mille personnes en un peu moins de deux ans en Haïti. [jep kft rc apr 13/09/2012 11:05]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13397
Haïti est en 142e position dans le classement mondiale sur la compétitivité
Dans un classement paru, dans le rapport annuel du Forum Economique Mondial a placé Haïti en 142e position dans le domaine de la compétitivité.
La Suisse conserve la première place qu'elle occupe depuis 4 ans alors que les Etats Unies se retrouvent en 7ème position.
Selon Kesner Pharel, PDG du groupe Croissance et représentant du forum économique en Haïti, ce classement reflète l'état pitoyable dans lequel se trouve toute la société Haïtienne.
Une situation qui, selon lui, doit interpeller tous les secteurs de la vie Nationale.
La compétitivité étant définit comme l'ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité d'un pays, ces résultats montrent donc le travail qu'il reste à faire afin qu'Haïti soit Really Open and Ready for Business indique Kesner Pharel, PDG du groupe Croissance.
« Ce classement du forum économique Mondial ne pointe pas le gouvernement Haïtien mais plutôt reflète la faiblesse de tous les secteurs notamment le privé des affaires et le social » a fait remarquer l'économiste.
Selon Kesner Pharel, remonter la pente ne devrait pas être seulement l'affaire du gouvernement.
Rappelons que Cela fait deux ans depuis qu'Haïti a réintégré le classement global de la compétitivité, et il n'a presque pas bougé d'un poil. Si en 2011 elle occupait la 141ème place sur 142 pays, cette année, le pays est en 142ème position sur 144 pays.
GA/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_poli_fr.php?id=21371
LA MINFESTATION CULTURELLE FRONTALIERE....ANSE A PITRE MECONTENT
correspondance Penia Bonicet
Anse-à-Pitres, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Les activités culturelles, organisées annuellement en été sur la frontière haitiano-dominicaine, notamment à Anse-à-Pitres et Pedernales (Sud-Est de l’île), dans le but rapprocher les deux peuples, n’ont pas su, en cette année 2012, combler les attentes de la population, selon différents témoignages recueillis par AlterPresse auprès des participantes et participants.
Plusieurs groupes musicaux attendus n’ont pas performé, regrettent bon nombre de participantes et participants. Et, au niveau de l’animation musicale, la sonorisation était mauvaise.
Un manque de planification et d’organisation dans la réalisation de l’événement expliquerait la non-participation, à cette activité culturelle, du groupe musical « solution compas », lequel évolue généralement dans l’arrondissement de Belle-Anse (qui comprend Anse-à-Pitres), selon le maestro du groupe, Fernand Dor.
Un montant de 750 mille gourdes (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd’hui) a été octroyé par le ministère de l’intérieur au comité d’organisation de l’événement, signale Yves Bazile, le responsable des relations publiques du comité d’organisation, évoquant un retard administratif dans le décaissement (de cette somme) comme cause de l’échec de l’activité culturelle de 2012.
Le budget, alloué pour cette activité, devrait être versé très tôt, pour faciliter l’organisation des activités, suggère un natif d’Anse-à-Pitres, Dr. Mikerlange Morland, qui réside de l’autre côté de la frontière entre les deux pays.
Morland rappelle combien, en 2011, le menu de cette activité culturelle a pu satisfaire les aspirations du public. Il y a eu des conférences, des jeux cérébraux, des animations musicales, des danses diverses.
Quoi qu’il en soit, les manifestations - habituellement tenues les 21, 22 et 23 août - ont été reportées aux 7, 8 et 9 septembre 2012 à cause du passage de la tempête tropicale, Isaac.
Parvenue à sa cinquième édition, sous les auspices de ”Konsèy sitwayen reyini ansapit” (en français, conseil de citoyennes et de citoyens réunis à Anse-à-Pitre, Kosra), l’activité culturelle de 2012 a, tout de même, réuni des milliers de personnes., dont des autorités départementales et locales.
Des autorités dominicaines, comme le délégué Odalis Zabara, le maire Miguito Pérez, le consul dominicain Ephraïm Rodriguez, y ont aussi pris part.
Durant les quatre dernières années (de 2008 à 2011), cette rencontre culturelle frontalière, - qui ambitionne de développer un dialogue permanent entre les deux peuples haïtien et dominicain - a connu du succès avec l’apport de l’organisme international, Plan, rapporte Yves Bazile du comité d’organisation de l’événement. [pb kft rc apr 13/09/2012 14:10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13400
MANIFESTATIONS A LEOGANE
correspondance Jumanne St Fort
P-au-P, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Environ une centaine d’habitantes et d’ habitants du quartier de Bino L’Esthère (au sud de Léogane) ont manifesté, le mercredi 12 septembre 2012, pour demander aux autorités d’entreprendre des travaux qui permettront de résoudre définitivement les problèmes liés aux débordements fréquents de la rivière Rouyonne, a constaté AlterPresse.
Les manifestantes et manifestants ont critiqué le type de travaux de curage et d’enlèvement de sable dans la rivière, actuellement entrepris par le centre national (public) des équipements (Cne).
Au lieu d’apporter une solution durable aux problèmes, les autorités chercheraient plutôt à mettre en œuvre des opérations "superficielles" destinées à susciter des gains au profit de certaines personnes.
Six (6) des personnes, qui exprimaient leurs revendications, ont été arrêtées, puis relâchées une heure plus tard, suite à l’intervention du député de Léogane, Danton Léger.
Les protestataires, qui avaient bloqué la route nationale numéro 2, s’étaient emparés des clés de plusieurs véhicules.
Un montant de 800 mille dollars américains (US $ 1.00 = 43.00 gourdes ; 1 euro = 58.00 gourdes aujourd’hui) du programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), finance les travaux de curage de la rivière Rouyonne, actuellement exécutés par le Cne et coordonnés par la mairie de Léogâne.
Les habitantes et les habitants protestataires à Léogane souhaitent également le renvoi du conseil municipal actuel, qui selon eux, ne serait pas à la hauteur de ses responsabilités. [jsf srh kft rc apr 13/09/2012 11:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13398
Haïti-Grève : Les Cayes paralysées, en protestation contre l’insécurité et la politique gouvernementale
Correspondance Joseph Serizier
Cayes 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Paralysie totale des activités, ce jeudi 13 septembre 2012, à l’occasion de la grève générale départementale, annoncée par le secteur privé des affaires pour protester contre la montée du phénomène de l’insécurité dans la ville des Cayes (troisième ville du pays à environ 200 km au sud de Port-au-Prince) et contre la politique de l’administration [du president Joseph Michel) Martelly-[premier ministre Laurent Salvador] Lamothe, a observe le correspondant de l’agence en ligne AlterPresse.
Les magasins, les banques privées, les stations à essence ont gardé leurs portes fermées, suivant le constat dressé sur place.
Suspension, également, de toutes les transactions commerciales grand marché public « Kay fè ». Le marché de la Croix des Bossales et le transport en commun desservent les clientes et clients, les passagères et passagers au ralenti.
Se déclarant satisfaits à la mi-journée du 13 septembre, les initiateurs de la grève réaffirment leur intention de poursuivre la mobilisation jusqu’à ce que le gouvernement apporte une réponse à leurs revendications.
Cette grève a bénéficié du soutien du secteur politique cayen et de partisans frustrés du président Martelly.
La veille, le mercredi 12 septembre 2012, des tracs circulaient à travers toute la ville, sur lesquels on lisait : « Aba ensekirite, aba lavi chè, aba koripsyon ak medyokrite nan gouvènman Mately-Lamòt la ».
Le secrétaire d’État à la communication, Joseph Guiler C. Delva, en mission dans le Sud le mercredi 12 septembre 2012, a tenté, en vain, de convaincre, à travers la presse locale, la population et les partisans frustrés du président Martelly de se rétracter.
Au cours d’une conférence de presse à "La Cayenne restaurant" (centre ville des Cayes), un groupe de militants pro-Martelly a débarqué au restaurant faisant croire que Delva aurait apporté de l’argent pour distribuer aux militants afin de boycotter le mouvement de protestation contre le gouvernement.
Au cours d’une interview à AlterPresse, le secrétaire d’État, qui a démenti ces allégations - a pris aveuglement la défense du gouvernement ainsi que du président Martelly.
Joseph Guyler C. Delva, qui participait à une émission "face à face" avec l’ex-sénateur Jean Gabriel Fortuné (un ancien délégué du pouvoir Martelly, maintenant dans l’opposition), sur les ondes de la Radio-Télé Caramel (entre 8:00 et 10:00 pm / entre 0:00 et 2:00 am gmt), se trouvait dans l’embarras pour faire accepter le plan du pouvoir actuel, très décrié actuellement dans le Sud.
A la fin de l’émission, le secrétaire d’ État (originaire des Cayes) a éprouvé des difficultés pour laisser la station, à cause de la présence de plus d’une dizaine de personnes qui l’attendaient et lançaient des propos hostiles contre le gouvernement, tout en l’accusant (Guyler Delva) d’être un "défenseur du diable".
Le président-directeur général de la Radio-Télé Caramel, Wenchel Jean Baptiste, a alors fait appel à la police departementale, qui a facilité la sortie "sans casse, sain et sauf " du secrétaire d’ État de ladite station.
La ville des Cayes, qui a participé activement à l’accession du Michel Martely au pouvoir, semble désormais sur le point de lui tourner de dos. [js kft rc apr 13/09/2012 15:30]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13402
Haïti-Société : Vague de protestations anti-Martelly au Cap Haïtien
correspondance Wedlyne Jacques
Cap Haïtien, 13 sept. 2012 [AlterPresse] --- Plus d’une vingtaine d’organisations populaires, parmi lesquelles organisation « Batay ouvriye » (Lutte ouvrière), ont investi les rues du Cap Haïtien, le mercredi 12 septembre 2012, pour dénoncer le mode de gestion du pouvoir en place et demander le départ du président Michel Martelly, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Cette manifestation culmine avec une grogne contre le chef de l’État, liée à la hausse des prix des produits alimentaires et à un conflit terrien assez bouillant dans la commune de Petite Anse (à l’est du Cap Haïtien).
Le conflit terrien oppose des individus se réclamant être les descendants de l’ancien président Jean Pierre Boyer (31 mars 1818 - 13 février 1843) et les habitantes et habitants de Petite Anse qui regroupe les plus grands bidonvilles du Cap, notamment les quartiers de Lafossette, Chada I et II.
Les manifestantes et manifestants, qui ont gagné les rues le mercredi 12 septembre 2012, accusent Martelly de manœuvrer dans l’ombre de ces individus, dont l’objectif serait d’expulser les résidentes et résidents de ces zones précaires.
Le mouvement de protestation du 12 septembre 2012 a aussi servi à dénoncer la dégradation des conditions socio-économiques, dans un contexte de hausse des prix des produits alimentaires de base et surtout de l’inefficacité des programmes lancés par l’équipe au pouvoir.
Des insultes ont été proférées à l’encontre de Martelly, alors que le sénateur du Nord Jean-Charles Moise, présent dans la foule, farouche opposant au président, a été acclamé.
La manifestation, qui a rassemblé des centaines de personnes, fait suite à plusieurs mouvements de protestations contre la politique de l’administration en place, notamment des sit-in et des critiques virulentes à la radio. [wj kft rc apr 13/09/2012 15:45]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article13403
Haïti: 12 morts et une vingtaine de blessés dans un accident de la route
Douze personnes sont mortes et une vingtaine ont été blessées dans un accident de la route survenu mardi soir dans la localité haïtienne de Fonds-Parisien, au nord-est de Port-au-Prince, a-t-on appris mercredi de source policière.
"L'accident de mardi en début de soirée, est dû à un excès de vitesse et à la surcharge du véhicule", a déclaré à l'AFP le commissaire de police Will Dimanche, directeur du service de la circulation des véhicules.
L'officier de police haïtien a expliqué que le véhicule qui transportaient passagers et marchandises a percuté un camion avant de chavirer.
Selon le responsable de la police haïtienne, 12 personnes sont mortes et 21 sont blessées dont 13 grièvement.
Les victimes sont de petits commerçants qui se trouvaient à bord d'un véhicule qui transportait une trentaine de personnes et des marchandises, des produits alimentaires, destinées aux marchés de Port-au-Prince.
Des accidents de la route impliquant des camions transportant des personnes et des marchandises, sont fréquents en Haïti où les routes sont en mauvais état et où le système de transport en commun est peu règlementé.
http://www.liberation.fr/depeches/2012/09/12/haiti-12-morts-et-une-vingtaine-de-blesses-dans-un-accident-de-la-route_845820
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