Une personne a été tuée et une autre blessée lors de nouvelles manifestations contre la cherté de la vie organisée dans la ville des Cayes.
L’incident est survenu lorsqu’un groupe de manifestant a attaqué la résidence du sénateur Gabriel Fortuné ( Union). Des manifestants accusant les agents de la sécurité rapprochée du sénateur Fortuné d’avoir tiré sur la victime et ont, en représailles, pillé la résidence de la belle mère du sénateur.
Gabriel Fortuné, tout en admettant avoir pris des dispositions pour assurer sa sécurité nie que ses agents aient abattu une personne devant sa résidence. Il soutient que des trafiquants de drogue et des membres de Fanmi Lavalas composaient le petit groupe qui avait attaqué son domicile tôt dans la matinée.
Le troisième sénateur du sud révèle que des petits groupes de criminels armés opèrent sous le couvert de la manifestation contre la vie chère. Ces groupes armés attaques des résidences privées et la police arrive difcicilement a les pourchassé explique t-il.
Le vaste mouvement de protestation contre la pauvreté s’est étendu dans plusieurs autres régions du pays. Des manifestants ont défilé à Jérémie, Petit- Goave, Aquin, Anse-aVeau, Vialet, Léogane et Jacmel.
A Petit Goave les manifestants ont réclamé le départ du chef de l’état et du premier ministre tout en lançant des slogans contre la mission onusienne. Les manifestants ont lancé des jets de pierre sur le baraquement de la Minustah et érigé des barricades de pneus enflammés sur la route nationale #2.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13650
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 8 avril 2008
Plusieurs milliers de personnes participent à une grande manifestation contre la pauvreté
Plusieurs milliers de personnes ont participé hier à une grande manifestation contre la pauvreté dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince. Les manifestants, pour la plupart très violents, ont parcouru les diverses artères de la capitale en lançant des slogans contre le chef de l’état et le premier ministre, inactifs selon eux face à la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires.
Les manifestants dont certains menaçants ont convergé des divers quartiers populeux tels Martissant, Cité Soleil et Bel air vers le palais national (siège de la présidence) afin de crier leur raz le bol. " Si les policiers tirent nous mettons le feu dans la ville ", lance un membre d’une des organisations populaires à l’origine de la manifestation. De nombreux pare-brises de véhicules ont été cassés et plusieurs véhicules, dont un de la Minustah, ont été incendiés.
Muni de branches d’arbres ou d’assiettes, les manifestants ont réclamé le départ du président Préval du premier ministre Alexis et des députés pro gouvernementaux. Des manifestants ont tenté en vain d’investir le palais législatif accusant les députés d’avoir contribué à l’aggravation de la situation en accordant récemment un vote de confiance au premier ministre. " Il faut arrêter Préval et les députés", scandaient des manifestants très en colère.Un étudiant de la faculté Inaghei, a été blessé lors d’un accrochage entre les forces de l’ordre et un groupe d’étudiants qui avaient érigé des barricades non loin de la faculté. " L’étudiant a été atteint d’un projectile à la poitrine ", indique l’un des ses camarades qui assure avoir identifié le policier auteur du tir.
Cette grande manifestation a causé la paralysie de toutes les activités économiques dans la région métropolitaine. Les rues désertes dans la matinée en raison de la grève des transporteurs étaient occupées en permanence par des groupes de manifestants qui avaient érigé des barricades de pneus enflammés pour empêcher la circulation des voitures privées.
Des vitres de nombreux véhicules en stationnement au centre ville ont été brisés par les manifestants qui avaient demandé aux commerçants de baisser leur rideau de fer.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13649
Les manifestants dont certains menaçants ont convergé des divers quartiers populeux tels Martissant, Cité Soleil et Bel air vers le palais national (siège de la présidence) afin de crier leur raz le bol. " Si les policiers tirent nous mettons le feu dans la ville ", lance un membre d’une des organisations populaires à l’origine de la manifestation. De nombreux pare-brises de véhicules ont été cassés et plusieurs véhicules, dont un de la Minustah, ont été incendiés.
Muni de branches d’arbres ou d’assiettes, les manifestants ont réclamé le départ du président Préval du premier ministre Alexis et des députés pro gouvernementaux. Des manifestants ont tenté en vain d’investir le palais législatif accusant les députés d’avoir contribué à l’aggravation de la situation en accordant récemment un vote de confiance au premier ministre. " Il faut arrêter Préval et les députés", scandaient des manifestants très en colère.Un étudiant de la faculté Inaghei, a été blessé lors d’un accrochage entre les forces de l’ordre et un groupe d’étudiants qui avaient érigé des barricades non loin de la faculté. " L’étudiant a été atteint d’un projectile à la poitrine ", indique l’un des ses camarades qui assure avoir identifié le policier auteur du tir.
Cette grande manifestation a causé la paralysie de toutes les activités économiques dans la région métropolitaine. Les rues désertes dans la matinée en raison de la grève des transporteurs étaient occupées en permanence par des groupes de manifestants qui avaient érigé des barricades de pneus enflammés pour empêcher la circulation des voitures privées.
Des vitres de nombreux véhicules en stationnement au centre ville ont été brisés par les manifestants qui avaient demandé aux commerçants de baisser leur rideau de fer.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13649
Le premier ministre dénonce les violences et active son plan d’urgence face à la pauvreté
Le premier ministre haïtien, Jacques Edouard Alexis, confirme l’envoi de renfort dans le sud en vue de rétablir le calme dans cette région secouée par des manifestations violentes et des scènes de pillage la semaine dernière. Tout en qualifiant ce mouvement de désordre, M. Alexis soutient que les secteurs commerciaux et populaires ont été victimes d’agressions orchestrées selon lui par des trafiquants de drogue. Il annonce que les forces de l’ordre sont à la recherche des narcotrafiquants impliqués dans ces manifestions dont certains sont originaires de Ouanaminthe. " Nous avons récemment détruit une des pistes d’atterrissage clandestine dans le sud ", déclare M. Alexis pour qui les trafiquants de drogue sont en colère contre le gouvernement.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, le premier ministre a réaffirmé la détermination de son gouvernement a lutter contre le trafic de la drogue et la contrebande. " Nous lancerons prochainement des patrouilles maritimes dans la péninsule du sud", ajoute t-il.
Cependant le chef du gouvernement admet qu’au début les manifestations étaient réalisées par des citoyens qui protestaient contre la cherté de la vie. " Nous sommes en démocratie on peut exprimer son opinion, mais nous condamnons l’infiltration des contrebandiers et des trafiquants de drogue", ajoute t-il.
Le premier ministre révèle avoir entrepris un dialogue avec les représentants des différents secteurs afin d’expliquer le programme d’urgence du gouvernement pour faire face à la cherté de la vie. Il confirme que le chef de l’état a entrepris des discussions avec les divers secteurs impliqués dans la commercialisation des intrants agricoles afin d’obtenir une réduction des prix des engrais.
Toutefois M. Alexis fait remarquer que la marge de manœuvre du gouvernement est étroite parce que les prix des produits ont connu une forte hausse sur le marché international. En ce qui a trait au délai pour l’application des mesures d’urgences annoncées il y a plus d’un mois, le premier ministre explique que plusieurs projets ont été déjà lancés. "
Les projets à haute intensité de main d’œuvre débutent la semaine prochaine, les crédits aux commerçants seront disponibles dans 3 semaines, les restaurants universitaires seront lancés cette semaine, et les restaurants communautaires et les paniers alimentaires seront lancés dans 3 semaines ", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13647
Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, le premier ministre a réaffirmé la détermination de son gouvernement a lutter contre le trafic de la drogue et la contrebande. " Nous lancerons prochainement des patrouilles maritimes dans la péninsule du sud", ajoute t-il.
Cependant le chef du gouvernement admet qu’au début les manifestations étaient réalisées par des citoyens qui protestaient contre la cherté de la vie. " Nous sommes en démocratie on peut exprimer son opinion, mais nous condamnons l’infiltration des contrebandiers et des trafiquants de drogue", ajoute t-il.
Le premier ministre révèle avoir entrepris un dialogue avec les représentants des différents secteurs afin d’expliquer le programme d’urgence du gouvernement pour faire face à la cherté de la vie. Il confirme que le chef de l’état a entrepris des discussions avec les divers secteurs impliqués dans la commercialisation des intrants agricoles afin d’obtenir une réduction des prix des engrais.
Toutefois M. Alexis fait remarquer que la marge de manœuvre du gouvernement est étroite parce que les prix des produits ont connu une forte hausse sur le marché international. En ce qui a trait au délai pour l’application des mesures d’urgences annoncées il y a plus d’un mois, le premier ministre explique que plusieurs projets ont été déjà lancés. "
Les projets à haute intensité de main d’œuvre débutent la semaine prochaine, les crédits aux commerçants seront disponibles dans 3 semaines, les restaurants universitaires seront lancés cette semaine, et les restaurants communautaires et les paniers alimentaires seront lancés dans 3 semaines ", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13647
FLASH !!! FLASH !!! Intervention musclée de la MINUSTAH pour protéger le siège de la présidence haïtienne
Il y aurait plusieurs blessés, dont un journaliste
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
Il y aurait plusieurs blessés suite à l’intervention musclée de la MINUSTAH.
Les casques bleus pourchassent avec vigueur les manifestants, tentant de les éloigner du périmètre immédiait du Palais National. La MINUSTAH a également fait usage de gaz lacrymogènes
Un photographe du quotidien Le Matin, Jean Jacques Augustin, aurait été blessé par balle et transporté d’urgence à l’hôpital.
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
Il y aurait plusieurs blessés suite à l’intervention musclée de la MINUSTAH.
Les casques bleus pourchassent avec vigueur les manifestants, tentant de les éloigner du périmètre immédiait du Palais National. La MINUSTAH a également fait usage de gaz lacrymogènes
Un photographe du quotidien Le Matin, Jean Jacques Augustin, aurait été blessé par balle et transporté d’urgence à l’hôpital.
En plus des blessés, d’énormes dégâts matériels à Port-au-Prince
La capitale haïtienne "terrorisée"
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
La situation demeurait préoccupante en début d’après-midi ce lundi à Port-au-Prince où de violentes manifestations se sont déroulées pendant la matinée. Le point fort du mouvement a été la tentative de certains manifestants d’investir de force le siège de la présidence.
En plus des blessés dont le nombre exact reste encore à déterminer, d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés. Les manifestants ont tout cassé sur leur passage : pare-brises de véhicules, vitres et vitrines d’établissements publics et commerciaux.
A Pétion Ville, des raids ont été lancés contre de nombreux édifices privés et publics. Le siège du quotidien Le Matin a été saccagé. Des voitures particulières ont été incendiées jusque dans les garages et cours intérieures des maisons.
Au nombre des véhicules auxquels les manifestants ont mis le feu au centre de la capitale, figure une voiture Toyota RAV 4 flambant neuve exposée comme prime d’un tirage annuel à sa succursale au Champ-de-Mars par la banque commerciale d’Etat BNC (Banque Nationale de Crédit).
Un dépanneur, le "Tiger Shop" sis à la station d’essence Esso du Bois-Verna a été entièrement vidé.
D’autres établissements commerciaux ont été attaqués et cambriolés.
Alors que de nombreux manifestants, chassés de la périphérie immédiate du Palais National par les casques bleus de l’ONU, sont tout de même restés dans les parages, de nombreux autres ont pris la direction du quartier du Canapé-Vert où se trouve la résidence privée du Chef de l’Etat. Sur leur passage, notamment à Bourdon, ils ont lancé toutes sortes de projectiles sur les cours et façades des maisons, des deux côtés de la route. La police nationale a dû déployer des éléments dans tout le secteur pour tenter d’en assurer le contrôle.
Pour l’instant, si les principaux bâtiments publics et les édifices-symboles de l’existence de l’Etat bénéficient d’une impressionnante protection des casques bleus de l’ONU, la "rue" reste relativement libre et les manifestants ont pratiquement les coudées franches pour commettre toutes sortes d’infraction.
Une réunion devrait se tenir cet après-midi entre le chef de l’Etat et d’autres responsables, dont les présidents des deux chambres. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4915
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
La situation demeurait préoccupante en début d’après-midi ce lundi à Port-au-Prince où de violentes manifestations se sont déroulées pendant la matinée. Le point fort du mouvement a été la tentative de certains manifestants d’investir de force le siège de la présidence.
En plus des blessés dont le nombre exact reste encore à déterminer, d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés. Les manifestants ont tout cassé sur leur passage : pare-brises de véhicules, vitres et vitrines d’établissements publics et commerciaux.
A Pétion Ville, des raids ont été lancés contre de nombreux édifices privés et publics. Le siège du quotidien Le Matin a été saccagé. Des voitures particulières ont été incendiées jusque dans les garages et cours intérieures des maisons.
Au nombre des véhicules auxquels les manifestants ont mis le feu au centre de la capitale, figure une voiture Toyota RAV 4 flambant neuve exposée comme prime d’un tirage annuel à sa succursale au Champ-de-Mars par la banque commerciale d’Etat BNC (Banque Nationale de Crédit).
Un dépanneur, le "Tiger Shop" sis à la station d’essence Esso du Bois-Verna a été entièrement vidé.
D’autres établissements commerciaux ont été attaqués et cambriolés.
Alors que de nombreux manifestants, chassés de la périphérie immédiate du Palais National par les casques bleus de l’ONU, sont tout de même restés dans les parages, de nombreux autres ont pris la direction du quartier du Canapé-Vert où se trouve la résidence privée du Chef de l’Etat. Sur leur passage, notamment à Bourdon, ils ont lancé toutes sortes de projectiles sur les cours et façades des maisons, des deux côtés de la route. La police nationale a dû déployer des éléments dans tout le secteur pour tenter d’en assurer le contrôle.
Pour l’instant, si les principaux bâtiments publics et les édifices-symboles de l’existence de l’Etat bénéficient d’une impressionnante protection des casques bleus de l’ONU, la "rue" reste relativement libre et les manifestants ont pratiquement les coudées franches pour commettre toutes sortes d’infraction.
Une réunion devrait se tenir cet après-midi entre le chef de l’Etat et d’autres responsables, dont les présidents des deux chambres. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4915
Les présidents des 2 chambres du parlement en faveur de mesures économiques et politiques pouvant aller jusqu’au renvoi du gouvernement,
Le sénateur Youri Latortue pour le départ immédiat de l’équipe Alexis
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le président du Sénat, le Dr Kelly Bastien, s’est dit lundi en faveur de mesures économiques et politiques pouvant aller jusqu’au renvoi du gouvernement, pour faire face à la détérioration de la situation.
Les mesures politiques peuvent toutefois se limiter à un simple remaniement ministériel, conformément aux attentes exprimées en ce sens par les députés, à l’issue de l’interpellation du chef du gouvernement en février dernier, estime-t-il.
Le sénateur du Nord, élu sous la bannière de la Plate-forme politique LESPWA, a fait ces déclarations avant de se rendre au Palais National où, de concert avec d’autres responsables d’Etat, il doit participer à une réunion d’urgence convoquée par le chef de l’Etat avant une adresse de ce dernier à la nation en fin d’après-midi.
Le président de la Chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques (membre également de la Plate-forme présidentielle LESPWA et représentant la circonscription de Delmas-Tabarre), se montre plus catégorique que son collègue du Sénat concernant l’éventualité du renvoi de l’ensemble du gouvernement. Des mesures économiques et politiques doivent être adoptées, déclare-t-il. Mais, si la population exige le départ du gouvernement, le chef de l’Etat, qui est à son service, devrait en tenir compte et lui donner satisfaction, a ajouté M. Jean Jacques.
Le président de la Commission Justice et Sécurité publique du Sénat, Youri Latortue (Artibonite, Latibonit An Aksyon) exige pour sa part de façon catégorique le départ du gouvernement.
"Il faut un nouveau gouvernement et un programme d’urgence pour une amélioration urgente de la situation. Si cela n’est pas fait dans l’immédiat, le Sénat devra se réunir en urgence pour assumer ses responsabilités", a-t-il conclu. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4917
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
Le président du Sénat, le Dr Kelly Bastien, s’est dit lundi en faveur de mesures économiques et politiques pouvant aller jusqu’au renvoi du gouvernement, pour faire face à la détérioration de la situation.
Les mesures politiques peuvent toutefois se limiter à un simple remaniement ministériel, conformément aux attentes exprimées en ce sens par les députés, à l’issue de l’interpellation du chef du gouvernement en février dernier, estime-t-il.
Le sénateur du Nord, élu sous la bannière de la Plate-forme politique LESPWA, a fait ces déclarations avant de se rendre au Palais National où, de concert avec d’autres responsables d’Etat, il doit participer à une réunion d’urgence convoquée par le chef de l’Etat avant une adresse de ce dernier à la nation en fin d’après-midi.
Le président de la Chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques (membre également de la Plate-forme présidentielle LESPWA et représentant la circonscription de Delmas-Tabarre), se montre plus catégorique que son collègue du Sénat concernant l’éventualité du renvoi de l’ensemble du gouvernement. Des mesures économiques et politiques doivent être adoptées, déclare-t-il. Mais, si la population exige le départ du gouvernement, le chef de l’Etat, qui est à son service, devrait en tenir compte et lui donner satisfaction, a ajouté M. Jean Jacques.
Le président de la Commission Justice et Sécurité publique du Sénat, Youri Latortue (Artibonite, Latibonit An Aksyon) exige pour sa part de façon catégorique le départ du gouvernement.
"Il faut un nouveau gouvernement et un programme d’urgence pour une amélioration urgente de la situation. Si cela n’est pas fait dans l’immédiat, le Sénat devra se réunir en urgence pour assumer ses responsabilités", a-t-il conclu. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4917
Des casques bleus de l’ONU dégagent un large périmètre de sécurité aux abords du Palais National
Plusieurs blessés, dont un photographe de l’un des principaux quotidiens haïtiens
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
Des casques bleus de l’ONU, brésiliens pour la plupart, ont pu dégager un large périmètre de sécurité autour du siège de la présidence haïtienne, le Palais National, faisant usage de leurs armes et de gaz lacrymogènes.
"Plusieurs personnes ont été blessées par balle", criaient des manifestants courant dans tous les sens, à la recherche d’un abri. Les journalistes ont pu au moins vérifier qu’un des leurs, Jean Jacques Augustin, photographe au quotidien Le Matin, a été blessé par balle.
Avant l’arrivée des casques bleus, des manifestants avaient tenté de renverser une des grandes barrières métalliques donnant accès au Palais National. Dans un premier temps, la garde du Palais a tenté de les disperser en tirant en l’air. Dans un second temps, les agents de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) ont opéré un repli jusqu’à l’édifice principal où ils étaient tout de même restés en position de tir.
Des journalistes affirment avoir vu les casques bleus ouvrir le feu à hauteur d’homme. Les manifestants se sont alors regroupés dans les zones alentour, abandonnant l’aire du Palais actuellement bouclée par des blindés et des camions de l’ONU.
Certains des manifestants ont exprimé leur intention de se rendre au Canapé Vert où se trouve la résidence privée du chef de l’Etat. Ironiquement, ils affirment que le président Préval doit les accompagner dans les manifestations, comme il l’avait promis récemment dans une déclaration publique qui n’était pas du tout bien accueillie par la population.
Avant l’arrivée des casques bleus aux abords du Palais National, certains des manifestants réclamaient la démission du chef du gouvernement, Jacques Edouard Alexis. D’autres reprochaient au chef de l’Etat son mutisme depuis le début des événements.
On signalait à la mi-journée une situation de tension dans diverses autres zones de la capitale, notamment à Delmas, Nazon, Canapé Vert.
Des manifestations se déroulaient parallèlement dans certaines villes de province, telles Petit-Goâve (Ouest), Jérémie (Grande-Anse, Sud-Ouest).
Les manifestations sont organisées pour dénoncer la cherté de la vie et exiger du gouvernement des actions urgentes et efficaces en vue d’améliorer les conditions de vie de la population.[jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4914
mardi 8 avril 2008,
Radio Kiskeya
Des casques bleus de l’ONU, brésiliens pour la plupart, ont pu dégager un large périmètre de sécurité autour du siège de la présidence haïtienne, le Palais National, faisant usage de leurs armes et de gaz lacrymogènes.
"Plusieurs personnes ont été blessées par balle", criaient des manifestants courant dans tous les sens, à la recherche d’un abri. Les journalistes ont pu au moins vérifier qu’un des leurs, Jean Jacques Augustin, photographe au quotidien Le Matin, a été blessé par balle.
Avant l’arrivée des casques bleus, des manifestants avaient tenté de renverser une des grandes barrières métalliques donnant accès au Palais National. Dans un premier temps, la garde du Palais a tenté de les disperser en tirant en l’air. Dans un second temps, les agents de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) ont opéré un repli jusqu’à l’édifice principal où ils étaient tout de même restés en position de tir.
Des journalistes affirment avoir vu les casques bleus ouvrir le feu à hauteur d’homme. Les manifestants se sont alors regroupés dans les zones alentour, abandonnant l’aire du Palais actuellement bouclée par des blindés et des camions de l’ONU.
Certains des manifestants ont exprimé leur intention de se rendre au Canapé Vert où se trouve la résidence privée du chef de l’Etat. Ironiquement, ils affirment que le président Préval doit les accompagner dans les manifestations, comme il l’avait promis récemment dans une déclaration publique qui n’était pas du tout bien accueillie par la population.
Avant l’arrivée des casques bleus aux abords du Palais National, certains des manifestants réclamaient la démission du chef du gouvernement, Jacques Edouard Alexis. D’autres reprochaient au chef de l’Etat son mutisme depuis le début des événements.
On signalait à la mi-journée une situation de tension dans diverses autres zones de la capitale, notamment à Delmas, Nazon, Canapé Vert.
Des manifestations se déroulaient parallèlement dans certaines villes de province, telles Petit-Goâve (Ouest), Jérémie (Grande-Anse, Sud-Ouest).
Les manifestations sont organisées pour dénoncer la cherté de la vie et exiger du gouvernement des actions urgentes et efficaces en vue d’améliorer les conditions de vie de la population.[jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4914
CHERTÉ DE LA VIE / ATTAQUE CONTRE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS / Le pire évité grâce à la médiation de la PNH
Par Jacques Desrosiers
jadesro@lematinhaiti.com
La Chambre des députés a été, le lundi 7 avril, l’une des cibles des mouvements de protestations contre la cherté de la vie. Un groupe de manifestants, qui a rendu les parlementaires responsables de l’aggravation de leurs conditions de vie, a tenté en vain de pénétrer dans la Chambre basse. Le pire a été évité grâce à l’intervention des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), qui ont utilisé le dialogue pour dissuader les manifestants. Lors d’une séance d’interpellation le 28 février dernier, 63 députés avaient accordé un vote de confiance au gouvernement du Premier ministre Jacques Édouard Alexis. La question de la cherté de la vie était l’un des motifs de cette interpellation. Depuis, la situation a empiré. Suite au mouvement de protestation qui, le week-end écoulé, a semé la panique dans la ville des Cayes, le Bureau de la Chambre basse avait convoqué les députés à une séance spéciale. « Il est impératif de trouver une solution immédiate et durable à la cherté de la vie. Cette séance spéciale s’inscrit dans le cadre de la mission des parlementaires d’engager le débat public sur la problématique économique et sociale concernant l’avenir de la nation », lit-on dans la lettre de convocation, signée par le président de la Chambre des députés, Pierre-Éric Jean Jacques (Delmas, Lespwa), estimant que « le peuple haïtien attend une amélioration immédiate de son sort de la part des autorités qu’il a massivement et légitimement élues durant les joutes électorales de février et d’avril 2006 ». Cette séance, malheureusement, n’a pas eu lieu. Il était environ midi, très peu de députés s’étaient présentés à la Chambre basse. Les rares rencontrés sur les lieux se gardaient de tout commentaire. Quelques minutes plus tard, suite à des rumeurs faisant état de l’arrivée imminente d’un groupe de manifestants de Cité Soleil, en direction du Parlement, députés et employés se sont empressés de vider les lieux. En moins de cinq minutes, le Palais législatif était complètement évacué. Aux Cayes, le sénateur Fortuné et sa famille attaquésAu Sénat, la situation n’a pas été différente. Seulement deux sénateurs s’étaient présentés au grand corps. Il s’agissait de Yvon Buissereth (Sud, Fanmi Lavalas) et Youri Latortue (Artibonite, LAAA). Dans une déclaration à la presse, le premier sénateur de l’Artibonite a dénoncé la passivité du Pouvoir face à la cherté de la vie. Le leader de Latibonit an aksyon (LAAA) a pris le contre-pied de la déclaration du Premier ministre Jacques Edouard Alexis qui accuse les narcotrafiquants et les contrebandiers d’être les instigateurs de ce mouvement de protestation qui gagne en ampleur. Ce qui, de l’avis du parlementaire, ne peut que compliquer davantage la situation.
Selon les informations rapportées par une station de radio de la capitale, citant le troisième sénateur du Sud, environ quatre personnes ont été tuées ce lundi par balles et une vingtaine autres blessées aux Cayes (Sud). Jean Gabriel Fortuné, dont sa famille et les biens ont été attaqués, a dénoncé l’implication des narcotrafiquants dans ce mouvement de protestation dans l’objectif d’obtenir la libération des membres de leur cartel emprisonnés.
Selon les dernières nouvelles, le sénateur Fortuné, pour des raisons de sécurité, a été conduit par hélicoptère à Port-au-Prince.
mardi 8 avril 2008
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=12114
jadesro@lematinhaiti.com
La Chambre des députés a été, le lundi 7 avril, l’une des cibles des mouvements de protestations contre la cherté de la vie. Un groupe de manifestants, qui a rendu les parlementaires responsables de l’aggravation de leurs conditions de vie, a tenté en vain de pénétrer dans la Chambre basse. Le pire a été évité grâce à l’intervention des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), qui ont utilisé le dialogue pour dissuader les manifestants. Lors d’une séance d’interpellation le 28 février dernier, 63 députés avaient accordé un vote de confiance au gouvernement du Premier ministre Jacques Édouard Alexis. La question de la cherté de la vie était l’un des motifs de cette interpellation. Depuis, la situation a empiré. Suite au mouvement de protestation qui, le week-end écoulé, a semé la panique dans la ville des Cayes, le Bureau de la Chambre basse avait convoqué les députés à une séance spéciale. « Il est impératif de trouver une solution immédiate et durable à la cherté de la vie. Cette séance spéciale s’inscrit dans le cadre de la mission des parlementaires d’engager le débat public sur la problématique économique et sociale concernant l’avenir de la nation », lit-on dans la lettre de convocation, signée par le président de la Chambre des députés, Pierre-Éric Jean Jacques (Delmas, Lespwa), estimant que « le peuple haïtien attend une amélioration immédiate de son sort de la part des autorités qu’il a massivement et légitimement élues durant les joutes électorales de février et d’avril 2006 ». Cette séance, malheureusement, n’a pas eu lieu. Il était environ midi, très peu de députés s’étaient présentés à la Chambre basse. Les rares rencontrés sur les lieux se gardaient de tout commentaire. Quelques minutes plus tard, suite à des rumeurs faisant état de l’arrivée imminente d’un groupe de manifestants de Cité Soleil, en direction du Parlement, députés et employés se sont empressés de vider les lieux. En moins de cinq minutes, le Palais législatif était complètement évacué. Aux Cayes, le sénateur Fortuné et sa famille attaquésAu Sénat, la situation n’a pas été différente. Seulement deux sénateurs s’étaient présentés au grand corps. Il s’agissait de Yvon Buissereth (Sud, Fanmi Lavalas) et Youri Latortue (Artibonite, LAAA). Dans une déclaration à la presse, le premier sénateur de l’Artibonite a dénoncé la passivité du Pouvoir face à la cherté de la vie. Le leader de Latibonit an aksyon (LAAA) a pris le contre-pied de la déclaration du Premier ministre Jacques Edouard Alexis qui accuse les narcotrafiquants et les contrebandiers d’être les instigateurs de ce mouvement de protestation qui gagne en ampleur. Ce qui, de l’avis du parlementaire, ne peut que compliquer davantage la situation.
Selon les informations rapportées par une station de radio de la capitale, citant le troisième sénateur du Sud, environ quatre personnes ont été tuées ce lundi par balles et une vingtaine autres blessées aux Cayes (Sud). Jean Gabriel Fortuné, dont sa famille et les biens ont été attaqués, a dénoncé l’implication des narcotrafiquants dans ce mouvement de protestation dans l’objectif d’obtenir la libération des membres de leur cartel emprisonnés.
Selon les dernières nouvelles, le sénateur Fortuné, pour des raisons de sécurité, a été conduit par hélicoptère à Port-au-Prince.
mardi 8 avril 2008
http://www.lematinhaiti.com/PageArticle.asp?ArticleID=12114
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