Google

lundi 9 juillet 2007

Carlos Morales Troncoso appelle au développement des biocombustibles en Haïti et en République Dominicaine

A la conférence mondiale sur les biocarburants, le chancelier dominicain plaide aussi en faveur d’investissements massifs en Haïti
dimanche 8 juillet 2007,
Radio Kiskeya

Le chancelier dominicain Carlos Morales Troncoso a lancé samedi à Bruxelles un appel international en faveur d’investissements publics et privés dans le secteur des biocombustibles dans son pays et en Haïti, rapporte une dépêche d’EFE.
"En République Dominicaine et en Haïti, il existe de nombreux terrains ayant une vocation agricole et capables de produire du biocombustible", a déclaré M. Troncoso lors de la dernière journée de la conférence mondiale sur les biocombustibles.
Le Président brésilien Luiz Inàcio Lula da Silva, également présent à Bruxelles, et la Commission européenne ont estimé que l’exploitation de l’énergie verte par les pays pauvres leur donnera accès à de nouveaux marchés et contribuera au développement de leur économie.
Sur un autre plan, le chef de la diplomatie dominicaine a souligné la nécessité de l’arrivée de capitaux étrangers en Haïti dont l’extrême pauvreté affecte, dit-il, la république voisine.
"Haïti, l’un des pays les plus pauvres au monde, a besoin d’investissements urgents afin de pouvoir continuer à donner du travail à ses habitants", a affirmé Troncoso, rappelant que la pauvreté extrême du pays et le chômage avaient provoqué ces dernières années une fuite massive d’haïtiens en République Dominicaine.
Il s’est, par ailleurs, félicité de la "bonne santé des relations dominico-haïtiennes" malgré des incidents enregistrés cette année à la frontière commune aux deux pays.
Depuis un certain temps, Santo Domingo exerce un leadership sur le dossier d’Haïti en s’attribuant le rôle de porte-parole du pays dans de nombreuses réunions internationales. spp/RK

Un ressortissant haïtien tué dans un accident suspect à Miami

L’automobiliste à l’origine du décès de Fritz Jean-Baptiste activement recherché
dimanche 8 juillet 2007,
Radio Kiskeya
La police du comté de Miami-Dade était dimanche à la recherche d’un automobiliste ayant mortellement heurté l’haïtien Fritz Jean-Baptiste, samedi à North Miami.
Le Miami Herald rapporte que la victime a été tuée au moment où elle traversait la deuxième avenue dans le secteur nord-ouest de la ville. Au volant d’une Pontiac de couleur gris sombre, le conducteur non identifié a pris la fuite après avoir brutalement renversé l’homme qui attendait un ami.
Son corps a été retrouvé à 4h40 du matin.
Selon les investigateurs de la police, Fritz Jean-Baptiste, 40 ans, vivait à Lauderdale Lakes.
Les autorités semblaient écarter l’hypothèse d’un simple accident et se montraient déterminées à arrêter le mystérieux automobiliste afin de le faire comparaître en justice.
Outre ce cas, divers meurtres d’haïtiens ou entre haïtiens ont été enregistrés ces derniers mois dans le sud de la Floride, théâtre de violences à répétition. spp/RK

----
La violence serait-elle devenue notre unique produit d’exportation ?
Que vaut la vie d’un être humain pour certains haïtiens ?

Suspension des importations de mangues haïtiennes par les Etats-Unis

L’exportation de mangues haïtiennes vers les Etats-Unis a été suspendue le 2 juillet indiquent les responsables du ministère de l’agriculture qui font état de perte considérable pour le pays. Cette décision a été prise suite à la découverte de larves vivantes de mouches des fruits dans au moins trois containers de mangues francisques exportées par des entreprises haïtiennes. Le ministère de l’agriculture souligne que sitôt informé de la décision des autorités américaines, le gouvernement s’est mobilisé et a eu des séances de travail notamment avec le docteur Eloisa Jones, directrice régionale U.S. Department of Agriculture (USDA) des caraïbes et de l’Amérique centrale.
Selon l’agence de nouvelles Reuters, 50 containers de mangues ont été renvoyés vers Haïti par les autorités américaines. Le secrétaire d’état à l’agriculture, Jonas Gué, a indiqué que les autorités américaines ont suspendu les certifications des compagnies exportatrices de mangues jusqu'à la révision de la procédure de traitement.
Les autorités phytosanitaires des Etats-Unis délégueront, au cours de la deuxième semaine de juillet deux spécialistes en Haïti afin de réviser les procédures d’inspection dans les 6 usines de traitement de mangues non concernées par les containers contaminés. " Nous avons suspendu le programme en raison des failles dans le système de traitement par eaux chaudes dans trois entreprises ce qui prouve que le problème n’est pas un acte isolé", a indiqué une porte parole de USDA Melissa O'Dell.
Les usines qui passeront le test de révision seront habilitées à reprendre les exportations de mangues vers les Etats-Unis jusqu'à la fin de la saison indiquent les responsables du ministère de l’agriculture. A la fin de la saison les autorités phytosanitaires américaines procéderont à une révision complète du programme d’inspection de mangues dans les usines afin de procéder à une nouvelle certification de ces usines.
Par ailleurs, un protocole d’accord sera signé entre l’ U.S. Department of Agriculture (USDA) et le ministère de l’agriculture afin de réintroduire les services de protection phytosanitaires haïtiens dans la mise en œuvre des procédures d’inspection de mangues destinées vers les marchés américains.
Le ministère de l’agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) s’est engagé dans la mise en application des normes internationales pour les mesures phytosanitaires relatives au contrôle de la mouche des fruits dans les zones de production de mangues.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12806

Création d’une association des maires de la zone frontalière

Les maires de 7 communes de la zone frontalière viennent de mettre en place une association dont l’objectif est de créer des conditions favorables à la planification décentralisée et à la réalisation de programmes et projets transfrontaliers.
Les responsables de cette association, qui a vu le jour vers la fin du mois de juin sur l’initiative du maire de Thomonde, Jean Delva, se proposent d’œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des habitants des communes frontalières. De plus, l’Association Nationale des Communes Fontalieres aura pour partenaire privilégié la Commission de Développement Frontalier (CDF) dont l’un des objectifs est le renforcement de la présence de l’Etat dans les principaux axes frontaliers. Dans le cadre de sa vision de développement de la zone frontalière, la CDF entend favoriser la mise en place d’un Fonds de Développement Frontalier (FDF) pour l’appui aux initiatives des gouvernements locaux et des organisations communautaires de la région.

L’Association des Maires de la zone frontalière et la Commission de Développement Frontalier encouragent des projets qui visent le développement durable, la lutte contre la pauvreté, la fourniture des services sociaux de base, la protection des ressources naturelles, la régénération de l’environnement et la mise en place d’infrastructures.
Dans les prochaines semaines les maires de la région frontalière présenteront leur programme de développement local aux Institutions gouvernementales et aux partenaires de la Communauté Internationale. Le document devra servir d’outil aux instances gouvernementales pour la préparation d’un programme global de développement frontalier et pour l’élaboration du Document Stratégique National pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté. Les maires de Thomonde, Belladères, Lascahobas, Thomassiques, Cerca La Source, Anse à Pitre et de Mirebalais avaient pris part à la première rencontre de l’association.
Le Directeur Exécutif de la Commission de Développement Frontalier, Max Antoine II, et Wilgaire Achille, représentant du Secrétaire d’Etat des Finances participant à la rencontre, avaient souhaité la réalisation, conjointement avec les autres instances gouvernementales concernées, du plan d’aménagement du territoire frontalier.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12807

Séminaire de formation à l'intention d'une trentaine de magistrats communaux haïtiens

Port-au-Prince, juillet 2007 (AHP) .Un séminaire de formation de deux jours a débuté vendredi à l'hôtel Montana à Port-au-Prince, à l'intention d'une trentaine de magistrats communaux haïtiens, à l'initiative de l'Association des maires haïtiens en collaboration avec l'Association internationale des maires francophones.
Une trentaine de maires participent à ce colloque qui entend leur donner les outils devant les aider à réussir leur mandat et mieux remplir leurs devoirs envers les populations de leurs localités respectives.
Le conseiller technique de l'Association Internationale des Maires Francophones, Bruno Leuvrey, a fait savoir que l'objectif de ce séminaire n'est pas d'apporter des connaissances théoriques aux magistrats haïtiens mais de favoriser des échanges pratiques entre les participants.
Ceux-ci, a-t-il poursuivi, doivent être en mesure de monter des programmes à caractère éducatif et sanitaire et répondre aux besoins des habitants de leurs communautés pour qu'ils puissent avoir de meilleures conditions de vie.
Ils auront ainsi à travailler sur des questions d'ordre juridique, administratif et institutionnel au cours de ce séminaire de formation.

Juillet 2007 2 :15 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Des parlementaires dénoncent la lenteur du gouvernement à oeuvrer au processus de la décentralisation

Juillet 2007, (AHP) Des députés ont dénoncé vendredi lenteur du gouvernement à oeuvrer au processus de la décentralisation.
Le député Nelson Pierre Louis a déploré que n'ait été fait pour que les Assemblées des Sections Communales (ASEC) et les Délégués de Ville (DV) prêtent serment et entrent en fonction.
Le pouvoir central refuse au peuple les moyens de participer à la gestion de la chose publique, a-t-il fait savoir, ajoutant que le ministère de l'intérieur qui gère actuellement le fonds de gestion des collectivités territoriales ne manifeste aucun intérêt dans le processus de décentralisation.
« Si l'Etat haïtien n'est pas en mesure de favoriser l'entrée en fonction des ASEC, des CASEC et des délégués de villes qui doivent réaliser les élections indirectes devant aboutir à la constitution du conseil électoral permanent, comment va-t-il faire pour organiser dans les mois à venir, des élections pour renouveler le tiers du sénat ? » s'est interrogé, pour sa part, le député Patrick Roberson.
Estimant que l'Etat haïtien met trop de temps à mettre en oeuvre les prescrits constitutionnels, il demande aux responsables du gouvernement de prendre des dispositions pour remédier à cette situation.
Juillet 2007
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html

Privatisation: vague de révocations à la Téléco: les autorités veulent réduire le nombre d'employés à 800

Juillet 2007 (AHP)- Plusieurs centaines d'employés de la Compagnie nationale de téléphone (Téléco) ont reçu des lettres de licenciement vendredi dans le cadre de la privatisation de cette institution annoncée par les autorités.
Des lettres de révocations ont été reçues par au moins 500 employés, alors qu'un millier d'autres devraient être mis à pied ce lundi.
La Téléco comptait jusqu'à la semaine dernière environ 2800 employés suite à une première vague de révocation. Le nombre d'employés devrait être réduit à 800 pour l'ensemble du pays, selon plusieurs sources.
Ces dispositions qui étaient attendues après de nombreuses déclarations faites par le président René Preval et le directeur général de la Téléco, Michel Présumé, interviennent 10 jours après la levée d'une grève de 3 semaines organisée par le syndicat de la compagnie pour exiger dans un premier temps le dialogue avec M. Présumé puis son départ dans un second temps.
Les employés avaient mis fin à leur mouvement à la suite d'une intervention du président de la Commission Communications du sénat, Jean Hector Anacacis qui estimait que le dialogue était nécessaire entre le syndicat et le Directeur général de la Téléco.
Au moment de la remise de la première série de lettres vendredi, plusieurs unités de la police ainsi que des agents de la MINUSTAH ont été appelés aux abords de la téléco pour neutraliser d'éventuels protestataires.
Des employés de la téléco ont assimilé cette décision à une insulte après toutes ces années de service dans la compagnie.
"Nous n'avons jamais été contre la privatisation. Nous réclamons tout simplement ce qui nous est dû", a dit un cadre révoqué, informant que les employés révoqués ont éte invités, tel qu'annoncé par le chef de l'Etat, à passer au guichet de la banque nationale de crédit (BNC) pour recevoir leurs prestations légales et une prime d'accompagnement équivalant à 12 mois de salaires.
Les employés exigeaient une compensation de 7 ans de salaires.
Le président du syndicat de la compagnie nationale des Télécommunications, Jean Mabou dont le nom figurerait sur la liste des employés renvoyés, a taxé d'illégales et arbitraires les révocations faites par la direction générale.
Selon plusieurs cadres de la compagnie, les révocations sont faites sur la base de vengeance et certains employés gardés le sont sur la base de parti pris.
" Quel bon sens guide le renvoi de 14 des 17 formateurs du centre de formation, alors que de faux consultants qui passent uniquement à la compagnie pour recevoir leur enveloppe sont maintenus en raison de leur amitié avec les artisans de la privatisation", s'est indigné un cadre renvoyé.
AHP juillet 2007 1 : 05 PM
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html