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lundi 30 avril 2007

Une maison de l’ALBA bientôt ouverte à Port-au-Prince

Une initiative qui fera de la capitale haïtienne l’un des pôles du projet "Grande nation ALBA de l’éducation et de la culture"
lundi 30 avril 2007,
Radio Kiskeya
Une maison de l’ALBA sera bientôt ouverte à Port-au-Prince, selon la Déclaration finale du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) et du Traité commercial des peuples (TCP) qui s’est achevé dimanche soir à Barquisimeto, au Vénézuéla.
"Six maisons de l’ALBA seront ouvertes respectivement à Caracas (Vénézuéla), La Paz (Bolivia), La Havane (Cuba), Managua (Nicaragua), Port-au-Prince (Haïti) et Quito (Equateur)", a annoncé Hugo Chàvez cité par l’agence officielle vénézuélienne ABN. Le chef de l’Etat rendait compte des conclusions du sommet consacrées à l’éducation et à la culture comme mécanismes d’intégration régionale.
Ces nouvelles initiatives se situent dans le cadre du projet intitulé "Grande nation ALBA de l’éducation et de la culture". Le Vénézuéla et Cuba ont déjà constitué un fonds culturel de l’ALBA qui va inclure d’autres pays de la région dont Haïti.
D’intenses échanges culturels sont engagés parallèlement aux efforts communs qui seront entrepris dans le domaine de l’alphabétisation. Dans ce même créneau, il est également prévu un plan de formation universitaire dont les principaux volets seront la médecine sociale et le travail social.
Le Président haïtien René Préval et les membres de sa délégation ont pris part aux travaux ayant conduit à l’adoption de la Déclaration finale. spp/RK

200 nouveaux boat people haïtiens interceptés par les garde-côtes américains près des Bahamas

234 autres rapatriés vendredi
samedi 28 avril 2007,
Radio Kiskeya
Les garde-côtes américains ont intercepté vendredi 200 boat people haïtiens qui se trouvaient à bord d’une embarcation de fortune dangereusement surchargée près d’une île de l’archipel des Bahamas, a annoncé James Judge, un porte-parole des garde-côtes cité samedi par le Miami Herald.
Des femmes et des enfants se trouvaient parmi les voyageurs qui ont reçu de l’eau, des aliments et une assistance médicale. Aucun d’eux n’était apparemment malade.
Repérés à environ 20 kilomètres de la Grande Inagua, les compatriotes ont été transférés dans un centre de détention des garde-côtes. Le voilier qui les transportait mesurait seulement 15 mètres.
Les autorités américaines devraient rapatrier les 200 clandestins sans procéder individuellement à une analyse de leur dossier.
Vendredi, 234 autres candidats à l’émigration illégale, surpris en haute mer mardi, ont été ramenés à Port-au-Prince par un bateau des garde-côtes. Ils ont confié avoir laissé l’île de La Tortue (Nord-Ouest) à bord de deux bateaux volés qui voyageaient à destination des Etats-Unis.
Visiblement affamés, certains d’entre eux ont rapidement englouti la nourriture que leur réservait l’Office National de la Migration (ONM).
Les autorités américaines chiffrent désormais à plusieurs milliers le nombre d’haïtiens en situation de détresse économique et sociale qui cherchent à atteindre tous les mois les côtes de la Floride. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3608
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Commentaires
Depuis quelques temps, après la fin de la guerre froide, l’Amérique Latine avait perdu de sa superbe géopolitique aux yeux des américains. Avec l’effondrement du bloc soviétique la menace d’une expansion régionale de la révolution castriste représentait rien qu’une chimère, une utopie caressée par les amoureux de la « revolucion ».
A un certain moment on a eu l’impression que l’Amérique avait fermé el chapitre latino américain et que désormais elle voulait asseoir sa présence en Afrique en Asie des fiefs un peu délaissés dans le temps et trop longtemps aux européens.
Après la politique de support aux véritables « chiens de garde » contre le communisme, le monde a assisté à la politique d’abandon sans aucune concession.
L’intérêt et les enjeux se sont modifiés au gré des éléments accompagnant cette victoire idéologique sur un système rival. Certaines nations pesaient dans la balance à cause de leur implication et participation dans le trafic de drogues, d’autres à cause de l’importance du flux migratoire.
Haïti rentre dans cette deuxième catégorie. Le problème du contrôle du flux de boat people semble –selon les oui dires- avoir été au centre des débats avec l’ancien prêtre-président-déchouqué qui aurait promis une diminution considérable voire l’arrêt complet des flux de clandestins vers les côtes de la floride.
Les raisons essentiellement économiques continuent à pousser les haïtiens hors de leurs frontières. Le Canada et les USA accueillent cadres et professionnels, les dominicains supportent les jeunes forts capables d’endurer les rigueurs du travail dans les champs de canne à sucre, tandis que d’autres s’aventurent au péril de leur vie pour atteindre la terre promise qui se trouve n’importe ou en delà des frontières.
Aujourd’hui donc Haïti pèse pour le gouvernement américain en nombre de clandestins débarqués sur les côtes. Peut être cela devrait les inciter à intensifier, s’il en est capable, une initiative visant à réduire de façon palpable la pauvreté dans le pays.

Hugo Chàvez promet une aide énergétique de 100% à Haïti

Le Président vénézuélien annonce au Sommet de l’ALBA un projet de construction d’une raffinerie pétrolière en Haïti
dimanche 29 avril 2007,
Radio Kiskeya
Le Président vénézuélien Hugo Chàvez a annoncé la prise en charge totale par son pays de tous les besoins énergétiques d’Haïti, à l’ouverture samedi du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alternative Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) auquel participe le Président haïtien René Préval, rapporte dimanche l’agence officielle vénézuélienne ABN.
"Le Vénézuéla donne la garantie de répondre à 100% à tous les besoins énergétiques des pays membres de l’Alternative Bolivarienne pour les peuples d’Amérique (ALBA) et à ceux d’Haïti", a déclaré Chàvez devant un parterre d’invités à Barquisimeto, dans l’Etat de Lara (nord-ouest).
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, annoncé un projet de construction d’une raffinerie pétrolière en Haïti. Des études de faisabilité sont en cours dans cette perspective. Il précise qu’en attendant la réalisation de ce projet, des stocks de produits pétroliers peuvent être acheminés au pays à partir de la ville cubaine de Cienfuegos.
Le dirigeant vénézuélien, qui souhaitait conclure dimanche à la fin du sommet un nouvel accord de coopération régionale avec ses différents partenaires, a proposé une "nouvelle formule de l’ALBA, plus avancée que Petrocaribe".
Haïti fait partie des Etats de la Caraïbe bénéficiaires de cet accord pétrolier préférentiel initié par Caracas.
Présent au Sommet de l’ALBA à titre d’invité, René Préval côtoyait notamment ses homologues bolivien, Evo Morales et nicaraguéen, Daniel Ortega dont les pays sont membres de la structure économique régionale opposée au néolibéralisme américain.
A son arrivée samedi sur la base aérienne Teniente Vicente Landaeta Gil, à Barquisimeto, le dirigeant haïtien a été accueilli par le vice-président Jorge Rodrìguez. Une parade militaire a été organisée et les hymnes nationaux haïtien et vénézuélien interprétés.
La délégation haïtienne doit regagner Port-au-Prince lundi. spp/RK

http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3611
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Une telle initiative aurait au moins la vertu de lui enlever une grosse épine du au gouvernement haïtien et surtout à l’état haïtien. C’est quand même rassurant de savoir que dans le panorama politique haïtien il n’existe point la possibilité d’une interruption de ce mandant constitutionnel. Car sauf catastrophe de dernière minute, jusqu’à maintenant Préval tient bien la route et la barque se redresse petit à petit. Si les fruits ne sont pas encore visibles c’est justement à cause de l’ampleur des problèmes et de défis à relever.
Un vote de confiance rentre bien dans le cadre du soutien que tous les haïtiens devraient accorder au Président de la République qui reste pour l’instant très attaché aux prérogatives que lui confère la Constitution.
La coopération entre le Vénézuela de Hugo Chavez et Haïti devrait profiter pleinement à Haïti. Il n’est point nécessaire de se demander en échange de quoi. Haïti doit continuer à rechercher ce dont elle a besoin chez ceux-là qui ont les moyens et la volonté de se les procurer.