SAINTE-JULIE - La salle du conseil municipal de Sainte-Julie, en Montérégie, s’est transformée en local de classe, mercredi matin, lors du passage d’une délégation d’élus et d’administrateurs haïtiens.
En pleine reconstruction de leur pays, ceux-ci sont venus apprendre ce qui se fait ailleurs, dans le cadre d’une mission d’assistance technique sur le leadership municipal. Les maires haïtiens sont élus démocratiquement que depuis 2006.
«Ce sont de nouveaux élus. Ils ont beaucoup de formation à recevoir et de modèles innovants à côtoyer pour leur permettre de se mettre à niveau dans leur propre pays, surtout dans le contexte actuel où il y a tout à faire, tout à reconstruire, tout à rebâtir, incluant les institutions», a expliqué Louise Duquet, directrice des relations internationales à l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
L’UMQ est l’un des trois partenaires à l’origine du Programme de coopération municipale Haïti-Canada, avec la Fédération canadienne des municipalités et la Ville de Montréal.
Mme Duquet a souligné que les villes québécoises jouissent d’une très grande autonomie par rapport à celles d’Haïti, où les communes s’insèrent dans une structure centralisée de l’État. Ce programme de coopération municipale tente donc de les aider à s’approprier certaines responsabilités.
Tous ces apprentissages doivent avoir lieu pendant que les communautés continuent d’être ébranlées par des phénomènes hors de tout contrôle humain. Le président de la Fédération nationale des maires d’Haïti, Moïse Charles Pierre, en sait quelque chose.
«Les communes d’Haïti sont très vulnérables aux points de vue administratif et financier. Il y a pas mal de problèmes, mais la période des cyclones va bientôt arriver. Dans ma région du nord, il y a un risque de tremblements de terre et de tsunamis. Nous sommes en train de nous préparer à faire face à ce genre de catastrophes naturelles», a affirmé le maire de Fort-Liberté.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/05/20110504-144555.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)