Par Rédaction the Associated Press
PORT-AU-PRINCE, Haïti – Le gouvernement haïtien a lancé un programme qui utilise les téléphones portables pour transférer des fonds aux mères qui gardent leurs enfants à l’école. Le programme, dénommé «Ti Manman Cheri», ou «Chère petite maman» en créole, vise à rejoindre 100 000 familles dans quatre des plus pauvres quartiers de la capitale Port-au-Prince.
Les mères dont les enfants demeurent à l’école de la première à la sixième année peuvent recevoir jusqu’à 20 $ US par mois si elles gardent leurs enfants à l’école.
Le fonds vénézuélien Petrocaribe fournit les 15 millions $ US que coûteront le programme. Ce fonds fournit déjà du carburant à des pays des Caraïbes et d’Amérique Centrale.
http://journalmetro.com/monde/80166/haiti-lance-un-programe-pour-eduquer-les-jeunes/
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 28 mai 2012
HAITI – POLITIQUE : JOSEPH LAMBERT ET KELLY C. BASTIEN EXCLUS OFFICIELLEMENT DE LA PLATEFORME INITE
Dans une résolution prise le 25 mai 2012, la direction du parti INITE a déchu de leurs droits de membres, les anciens sénateurs Joseph Lambert et Kelly Bastien. La direction de INITE reproche aux deux parlementaires d’avoir « cessé de participer aux réunions et activités de la Plateforme et ont coupé toute relation avec le Comite Exécutif », lit-on dans une résolution. De plus, le comité exécutif du parti a noté que les deux ex-sénateurs ont pris sur des questions politiques de la plus grande importance, « des dispositions contraires aux orientations ou aux décisions dégagées par les instances supérieures ».
« En attendant de tirer au clair les récents positionnements des uns et des autres, il lui a paru nécessaire, opportun, impérieux de traiter définitivement le cas des Sénateurs Joseph LAMBERT et Kelly BASTIEN », indique le directoire du parti.
Il estime que ces membres (Lambert et Bastien) portent délibérément atteinte aux intérêts fondamentaux de l’organisation.
L’ex-sénateur Joseph Lambert qui a annoncé sa candidature aux prochaines législatives partielles, est actuellement conseiller personnel du président Michel Martelly de qui il s’est rapproché après avoir été un de ses farouches opposants.
HaitiNews509
« En attendant de tirer au clair les récents positionnements des uns et des autres, il lui a paru nécessaire, opportun, impérieux de traiter définitivement le cas des Sénateurs Joseph LAMBERT et Kelly BASTIEN », indique le directoire du parti.
Il estime que ces membres (Lambert et Bastien) portent délibérément atteinte aux intérêts fondamentaux de l’organisation.
L’ex-sénateur Joseph Lambert qui a annoncé sa candidature aux prochaines législatives partielles, est actuellement conseiller personnel du président Michel Martelly de qui il s’est rapproché après avoir été un de ses farouches opposants.
HaitiNews509
HAITI – SOCIAL : LANCEMENT OFFICIEL DU PROGRAMME «TI MANMAN CHERI» CE DIMANCHE À CITÉ SOLEIL
by haitinews509 Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, accompagné du Premier Ministre, M. Laurent Salvador Lamothe ont lancé un programme qu’utilise les téléphones mobiles de transférer des crédits en espèces aux mères qui gardent leurs enfants à l’école, le dimanche 27 Mai 2012, à l’Institution Mixte Union des Apôtres, à Cité Soleil.
Le fonds du Petrocaribe du Venezuela fournit 15 millions de dollars pour le programme.
Le programme est appelé « Ti Manman Cheri ». Il vise à atteindre 100.000 familles dans quatre des quartiers les plus pauvres de la capitale. Les mères ayant leurs enfants inscrits de la classe première année jusqu’à sixième année peuvent recevoir jusqu’à 20 $ par mois si elles gardent leurs enfants à l’école.
« Ti Manman Cheri » est un programme de protection sociale visant les familles ayant des jeunes enfants à l’école et qui vivent dans une extrême pauvreté. Ce programme consiste à transférer régulièrement de l’argent à ces familles.
Objectifs du programme « Ti Manman Cheri » :
• Réduire la charge financière de l’éducation ;
• Améliorer les capacités humaines des générations futures ;
• Améliorer la rétention et la fréquentation scolaires des enfants bénéficiaires ;
• Influer positivement sur la qualité des écoles et l’autonomisation des femmes ;
• Injecter de la liquidité dans l’économie locale.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-lancement-officiel-du-programme-ti-manman-cheri-ce-dimanche-a-cite-soleil/
Le fonds du Petrocaribe du Venezuela fournit 15 millions de dollars pour le programme.
Le programme est appelé « Ti Manman Cheri ». Il vise à atteindre 100.000 familles dans quatre des quartiers les plus pauvres de la capitale. Les mères ayant leurs enfants inscrits de la classe première année jusqu’à sixième année peuvent recevoir jusqu’à 20 $ par mois si elles gardent leurs enfants à l’école.
« Ti Manman Cheri » est un programme de protection sociale visant les familles ayant des jeunes enfants à l’école et qui vivent dans une extrême pauvreté. Ce programme consiste à transférer régulièrement de l’argent à ces familles.
Objectifs du programme « Ti Manman Cheri » :
• Réduire la charge financière de l’éducation ;
• Améliorer les capacités humaines des générations futures ;
• Améliorer la rétention et la fréquentation scolaires des enfants bénéficiaires ;
• Influer positivement sur la qualité des écoles et l’autonomisation des femmes ;
• Injecter de la liquidité dans l’économie locale.
HaitiNews509
http://www.haitinews509.net/2012/05/haiti-social-lancement-officiel-du-programme-ti-manman-cheri-ce-dimanche-a-cite-soleil/
Haïti attendra 30 ans avant de rejoindre le niveau de son voisin, dit un expert
Publié par La Presse Canadienne le dimanche 27 mai 2012 à 16h08. OTTAWA - Il faudra patienter trois décennies avant qu'Haïti ne parvienne au statut de «pays à revenu intermédiaire» et se hisser au niveau de son voisin, la Républicain dominicaine, a avancé un haut représentant américain, dimanche.
Thomas Adams, coordonateur spécial du département d'État américain pour Haïti, a toutefois précisé qu'une telle estimation «réaliste» ne devrait pas être perçue comme un frein pour les pays qui, à l'instar du Canada, soutiennent financièrement les Haïtiens, encore fortement ébranlés par le séisme meurtrier de janvier 2010.
Et cela ne devrait pas non plus décourager les investisseurs, qui occupent un rôle central dans la reprise économique à long terme d'Haïti, tant et aussi longtemps que des institutions démocratiques et crédibles y seront instaurées, a ajouté M. Adams.
«Il n'y a aucune raison pour qu'Haïti ne devienne pas un pays à revenu intermédiaire. Mais puisqu'on part d'aussi loin, il faudra encore entre 25 et 30 ans pour y parvenir, et ce, même s'ils ont une bonne croissance économique», a expliqué M. Adams, qui était de passage à Ottawa pour deux journées de rencontres tenues avec une foule de représentants gouvernementaux.
Il a rappelé, en entrevue avec La Presse Canadienne, la complexité des problèmes d'Haïti — parmi lesquels le système d'éducation, de santé, le choléra et les infrastructures.
«Ce ne sont pas des choses que vous réglez en un tour de main. C'est bien d'être réaliste, et cela ne veut pas dire que nous ne faisons pas de progrès année après année. Mais vous ne verrez pas l'Haïti que vous souhaiteriez avant encore un bon moment», a déclaré M. Adams.
Il y a quarante ans, Haïti avait une légère avance économique sur la République dominicaine, a mentionné M. Adams. Pas moins de 20 grandes entreprises américaines y avaient établi leurs quartiers généraux pour la région des Caraïbes.
Selon l'expert de Washington, l'avenir économique d'Haïti réside dans les textiles, l'agriculture et le tourisme.
«Haïti a besoin de capitaux privés. L'argent de tous les donateurs, aussi généreux soient-ils — et je crois que le Canada et plusieurs autres pays l'ont été —, n'est pas suffisant pour rétablir la santé financière de ce pays», a-t-il soutenu.
Les États-Unis et le Canada, a-t-il poursuivi, sont tous deux très actifs en matière d'aide apportée à Haïti, dans la foulée du séisme de 2010 qui avait entraîné la mort de 300 000 personnes, en plus d'en déplacer 1,5 million autres. Le Canada a promis de verser plus d'un milliard de dollars à Haïti, ce qui en fait le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide d'Ottawa, après l'Afghanistan.
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/haiti-attendra-30-ans-avant-de-rejoindre-le-niveau-147414.html
Thomas Adams, coordonateur spécial du département d'État américain pour Haïti, a toutefois précisé qu'une telle estimation «réaliste» ne devrait pas être perçue comme un frein pour les pays qui, à l'instar du Canada, soutiennent financièrement les Haïtiens, encore fortement ébranlés par le séisme meurtrier de janvier 2010.
Et cela ne devrait pas non plus décourager les investisseurs, qui occupent un rôle central dans la reprise économique à long terme d'Haïti, tant et aussi longtemps que des institutions démocratiques et crédibles y seront instaurées, a ajouté M. Adams.
«Il n'y a aucune raison pour qu'Haïti ne devienne pas un pays à revenu intermédiaire. Mais puisqu'on part d'aussi loin, il faudra encore entre 25 et 30 ans pour y parvenir, et ce, même s'ils ont une bonne croissance économique», a expliqué M. Adams, qui était de passage à Ottawa pour deux journées de rencontres tenues avec une foule de représentants gouvernementaux.
Il a rappelé, en entrevue avec La Presse Canadienne, la complexité des problèmes d'Haïti — parmi lesquels le système d'éducation, de santé, le choléra et les infrastructures.
«Ce ne sont pas des choses que vous réglez en un tour de main. C'est bien d'être réaliste, et cela ne veut pas dire que nous ne faisons pas de progrès année après année. Mais vous ne verrez pas l'Haïti que vous souhaiteriez avant encore un bon moment», a déclaré M. Adams.
Il y a quarante ans, Haïti avait une légère avance économique sur la République dominicaine, a mentionné M. Adams. Pas moins de 20 grandes entreprises américaines y avaient établi leurs quartiers généraux pour la région des Caraïbes.
Selon l'expert de Washington, l'avenir économique d'Haïti réside dans les textiles, l'agriculture et le tourisme.
«Haïti a besoin de capitaux privés. L'argent de tous les donateurs, aussi généreux soient-ils — et je crois que le Canada et plusieurs autres pays l'ont été —, n'est pas suffisant pour rétablir la santé financière de ce pays», a-t-il soutenu.
Les États-Unis et le Canada, a-t-il poursuivi, sont tous deux très actifs en matière d'aide apportée à Haïti, dans la foulée du séisme de 2010 qui avait entraîné la mort de 300 000 personnes, en plus d'en déplacer 1,5 million autres. Le Canada a promis de verser plus d'un milliard de dollars à Haïti, ce qui en fait le deuxième plus important bénéficiaire de l'aide d'Ottawa, après l'Afghanistan.
http://www.985fm.ca/national/nouvelles/haiti-attendra-30-ans-avant-de-rejoindre-le-niveau-147414.html
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