Haïti: La liste officielle des candidats agréés à la prochaine présidentielle n'a pas été rendue publique mardi contrairement à ce qui était prévu dans le calendrier électoral. Le Conseil électoral provisoire (CEP), dans le communiqué de presse #21 publié aux environs de 10 h 00 p.m., mardi, a informé que la publication de cette liste tant attendue est reportée au vendredi 20 août 2010. « Un nombre considérable de recours ont été exercés contre les décisions rendues par le Bureau du contentieux électoral départemental (BCDE), lit-on dans ce communiqué signé de Gaillot Dorsinvil en guise d'explication. Il convient d'attendre la délibération du Bureau du contentieux électoral national (BCEN).»
En effet, au moment où les responsables de la direction de communication de l'institution électorale distribuaient ce communiqué aux journalistes, les Conseillers étaient en pleine séance d'audition dans le cadre des recours formulés par des candidats contestés et le contestataire Guitener Baptiste, auteur de huit (8) contestations.
Prévue à 2 h 00 p.m., cette séance a débuté quelques minutes avant 4 h 00 p.m. Le dossier de Wyclef Jeannel Jean (Viv Ansanm) a été entendu en premier lieu. « Nous sommes sereins que la décision du BCEN sera adoptée en faveur de M. Jean », croit dur comme fer Me Tholbert Alexi, le défenseur de la star du hip hop qui veut se faire élire président d'Haïti. Ce n'est pas Me Jean Roudy Aly, l'avocat de Michel Joseph Martelly (Repons Peyizan) contesté à l'instar de Wyclef Jean par M. Baptiste pour n'avoir pas résidé dans le pays pendant cinq ans consécutifs, qui dira le contraire. « Je suis certain que le nom de M. Martelly figurera sur la liste des candidats agréés », dit-il.
Quant aux candidats contestés: Yvon Neptune (Ayisyen se Ayiti) qui se défend lui-même, Jacques-Edouard Alexis (MPH) et Jean Bertin (PSH), contesté par Pierre Gaston Garnier, ils se sont présentés en personne à la salle d'audience. Nulle inquiétude était visible sur leur visage. Alors que Me Newton Louis St-Juste, l'avocat du contestataire, reste convaincu qu'il finira par obtenir le rejet de la candidature des personnalités contestées par son client Guitener Baptiste.
Selon les parties défenderesses, M. Baptiste, qui a également contesté la candidature de Leslie Voltaire (Ansanm nou Fò), Jacques Edouard Alexis (MPH), Yvon Neptune (Ayisyen pou Ayiti), Jude Célestin (INITE), Lavarice Gaudin (Veye Yo) et Kesler Dalmacy (Indépendant), n'est pas habilité à formuler un recours devant le BCEN. Les hommes de loi se réfèrent à l'article 186 de la loi électorale pour étayer leur thèse. « La saisie des organes contentieux s'opère par requête signée du candidat contestataire ou de son représentant dûment mandaté à cet effet, dans un délai ne dépassant pas soixante-douze (72) heures à compter de la date de l'objet de la contestation ou des affichages prévus par la présente loi ...», selon un extrait de cet article. Devrait-il avoir recours au BCEN ou non après les verdicts du BCED dans le cadre d'une contestation de candidature ? Pour débattre de cette question, les articles 108, 108.1 et 185 de cette loi ont été également évoqués.
Ce mardi 17 août 2010 a été une journée particulièrement mouvementée au CEP. Des va-et-vient, il n'en manquait pas tant à la direction des opérations électorales à Delmas qu'au siège social de l'institution électorale à Pétion-Ville. En attendant la publication de la liste des prétendants présidents autorisés à mener campagne, des rumeurs ne cessent de circuler au sujet de certains candidats dont les noms ne figureraient pas sur cette liste.
Lors de la séance de mardi 17 août 2010, le BCEN était formé de : Léonel Raphael, conseiller électoral
Jean Thélève Pierre Toussaint, conseiller électoral, Ribel Pierre, conseiller électoral; Wolf Lafargue, conseiller juridique, Mosler Georges, conseiller juridique
Le communiqué
Le Conseil Électoral provisoire informe le public en général, les partis politiques, groupements, regroupements de Partis politiques et les candidats indépendants en particulier que la publication de liste des candidats admis à participer aux Élections présidentielles du 28 novembre 2010 a été reportée au vendredi 20 août 2010.
Un nombre de recours ont été exercés contre les décisions rendues par le Bureau du Contentieux Électoral départemental (BCED) et il convient d'attendre la délibération du Bureau du Contentieux Électoral national (BECN) en session.
Le Conseil renouvelle son ferme engagement à organiser des Élections libres, transparentes, démocratiques et inclusives.
Encadré 1:
Extrait des articles 108, 108.1 et 185 de la Loi électorale de juillet 2008
De la contestation de la candidature
Art. 108.- Tout électeur peut, moyennant preuve, sous peine d'être poursuivi pour fausse déclaration, diffamation et faux témoignage, contester une déclaration de candidature à une fonction élective faite au lieu où il réside s'il croit que le candidat ne remplit pas toutes les conditions prévues par la présente loi.
Art. 108.1.- Les contestations de candidatures sont recevables du début de la période de déclaration de candidature jusqu'à soixante-douze (72) heures après la date de clôture.
Du contentieux électoral
Art. 185. - Les contestations relatives à l'élection présidentielle sont entendues par le Bureau du Contentieux électoral national (BCED) de l'Ouest ayant la Commune de Port-au-Prince sous sa juridiction avec possibilité de recours par devant le Bureau du contentieux électoral national (BCEN).
Victor Jean Junior
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 17 août 2010
Entre élections présidentielles et les inondations du Pakistan.
Le monde garde encore un regard repu sur Haïti, encore en agonie, 217 jours après le passage meurtrier du cyclone du 12 janvier. La grande presse internationale avait mis plus ou moins soixante jours pour attirer l’attention du monde sur d’autres problèmes. Sur d’autres ailleurs. Fort heureusement, la nature vivante se défend et de part et d’autre veut asseoir sa suprématie sur l’ensemble des inventions des hommes. Un volcan rentre en éruption et paralyse le ciel et ses avions. Des incendies transforment des grandes villes en véritables enfers. La mer crache du pétrole et provoque indignation. Sans oublier la terre qui continue à trembler sans tuer.
Nous autres les haïtiens, contrairement aux autres qui claironnaient par ci et par là les menaces imminentes avec l’arrivée de la saison cyclonique, nous avions surtout eut peur de l’oubli et de l’indifférence des autres. Surtout de ces « autres » puissants disposant de moyens et capables de nous aider.
Ainsi dans nos prières, nous avions demandé à Dieu de protéger le monde de certaines tragédies capables de faire du drame d’Haïti une vulgaire épine au pied. Le Bon Dieu a fait ce qu’il a pu. Il a tenu sept mois. Et comme un malheur n’arrive pas toujours seul, nous avions eu droit à des inondations cataclysmiques du Pakistan.
Plusieurs millions de sinistrés des sans abris innombrables. L’humanité, généralement généreuse – même en temps de grande crise – a mis du temps à réagir cette fois-ci. Il est certain qu’avec des catastrophes de ce genre survenant dans un espace temporel aussi rapproché, les réserves de générosités risquent de s’épuiser assez vite. Surtout quand on est en plein doute et en période de questionnement sur le sort de notre contribution accordée à Haïti il y a sept mois. Et que comme réponse on ne cesse de nous dire que rien n’a été fait.
Les sinistrés pakistanais n’ont pas déclenchés ces élans de solidarité presqu’automatique qui ont accompagné des catastrophes telles que le tsunami et le tremblement de terre de janvier 2010. Les promesses se sont raréfiées et il a fallu que des voix autorisées interviennent pour faire comprendre que la catastrophe d’Haïti malgré ses 300.000 morts n’était rien par rapport a ce que vivaient des millions de pakistanais.
La comparaison a été faite de façon soutenue. A un point tel que les gens de l’ONU ont demandé carrément des chèques au lieu de promesses.
Cependant, l’actualité du Pakistan et ses inondations et ses morts et ses millions de déplacés, n’a pas éclipsé totalement l’actualité haïtienne. On est certes très loin de l’effervescence des médias qui se sont précipitées pour parler d’Haïti, six mois plus tard. Le constat une fois fait. Tout le monde est reparti en se donnant rendez-vous dans un an !
Mais il y a un feuilleton mis en scène par les dirigeants haïtiens style poudre-aux-yeux, complètement écrit et avalé par la communauté internationale qui s’appelle élections présidentielles. Avec un casting formidable : La Mega star du HIP HOP WYCLEF Jean. Cette mise en scène pourrait s’appeler « de rappeur à président » tant la présence de Wyclef suscite des débats contradictoires et un intérêt jamais vu pour des joutes haïtiennes.
Dans cet environnement peu sérieux, personne ne s’insurge contre ceux qui comparent la catastrophe haïtienne et celle du Pakistan. Personne ne propose de revérifier la répartition des biens sur terre car, la générosité de ceux qui n’ont pas beaucoup, ne peut pas à elle seule faire face à des situations de cette ampleur. Personne de dit au Pakistan de vendre sa bomber atomique ou de la troquer contre de l’eau, du sucre et de la farine. Personne ne défend l’ampleur des besoins d’Haïti. Personne ne se soucie des retombées de la seconde réunion de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti.
Entre temps, Haïti, ses décombres et ses sinistrés affamés se retrouvent difficilement entre les inondations du Pakistan et les élections présidentielles avec Wyclef Jean comme candidat. Sans le savoir, ces deux évènements risquent de modifier le sort de ce petit pays.
Ces réflexions me sont venues par démangeaisons de doigts en attendant la publication de la liste des candidats autorisés à participer dans les prochaines élections présidentielles.
Jonas Jolivert
17/08/2010
Nous autres les haïtiens, contrairement aux autres qui claironnaient par ci et par là les menaces imminentes avec l’arrivée de la saison cyclonique, nous avions surtout eut peur de l’oubli et de l’indifférence des autres. Surtout de ces « autres » puissants disposant de moyens et capables de nous aider.
Ainsi dans nos prières, nous avions demandé à Dieu de protéger le monde de certaines tragédies capables de faire du drame d’Haïti une vulgaire épine au pied. Le Bon Dieu a fait ce qu’il a pu. Il a tenu sept mois. Et comme un malheur n’arrive pas toujours seul, nous avions eu droit à des inondations cataclysmiques du Pakistan.
Plusieurs millions de sinistrés des sans abris innombrables. L’humanité, généralement généreuse – même en temps de grande crise – a mis du temps à réagir cette fois-ci. Il est certain qu’avec des catastrophes de ce genre survenant dans un espace temporel aussi rapproché, les réserves de générosités risquent de s’épuiser assez vite. Surtout quand on est en plein doute et en période de questionnement sur le sort de notre contribution accordée à Haïti il y a sept mois. Et que comme réponse on ne cesse de nous dire que rien n’a été fait.
Les sinistrés pakistanais n’ont pas déclenchés ces élans de solidarité presqu’automatique qui ont accompagné des catastrophes telles que le tsunami et le tremblement de terre de janvier 2010. Les promesses se sont raréfiées et il a fallu que des voix autorisées interviennent pour faire comprendre que la catastrophe d’Haïti malgré ses 300.000 morts n’était rien par rapport a ce que vivaient des millions de pakistanais.
La comparaison a été faite de façon soutenue. A un point tel que les gens de l’ONU ont demandé carrément des chèques au lieu de promesses.
Cependant, l’actualité du Pakistan et ses inondations et ses morts et ses millions de déplacés, n’a pas éclipsé totalement l’actualité haïtienne. On est certes très loin de l’effervescence des médias qui se sont précipitées pour parler d’Haïti, six mois plus tard. Le constat une fois fait. Tout le monde est reparti en se donnant rendez-vous dans un an !
Mais il y a un feuilleton mis en scène par les dirigeants haïtiens style poudre-aux-yeux, complètement écrit et avalé par la communauté internationale qui s’appelle élections présidentielles. Avec un casting formidable : La Mega star du HIP HOP WYCLEF Jean. Cette mise en scène pourrait s’appeler « de rappeur à président » tant la présence de Wyclef suscite des débats contradictoires et un intérêt jamais vu pour des joutes haïtiennes.
Dans cet environnement peu sérieux, personne ne s’insurge contre ceux qui comparent la catastrophe haïtienne et celle du Pakistan. Personne ne propose de revérifier la répartition des biens sur terre car, la générosité de ceux qui n’ont pas beaucoup, ne peut pas à elle seule faire face à des situations de cette ampleur. Personne de dit au Pakistan de vendre sa bomber atomique ou de la troquer contre de l’eau, du sucre et de la farine. Personne ne défend l’ampleur des besoins d’Haïti. Personne ne se soucie des retombées de la seconde réunion de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti.
Entre temps, Haïti, ses décombres et ses sinistrés affamés se retrouvent difficilement entre les inondations du Pakistan et les élections présidentielles avec Wyclef Jean comme candidat. Sans le savoir, ces deux évènements risquent de modifier le sort de ce petit pays.
Ces réflexions me sont venues par démangeaisons de doigts en attendant la publication de la liste des candidats autorisés à participer dans les prochaines élections présidentielles.
Jonas Jolivert
17/08/2010
Le CEP (Conseil Electoral Provisoire) fait durer le suspense ;
Il est dix heures du soir. Heures françaises. Je me promène d’une page à l’autre de site en site pour essayer de trouver en primeur le produit de lé décision du conseil électoral provisoire haïtien qui doit annoncer la liste des candidats présidentiels non retenus pour les prochaines joutes. Ma déception est grande. Plus grande que celle de nos plus de 700 visiteurs qui nous font l’honneur tous les jours de lire nos commentaires et s’informer sur Haïti. Dans les rues de Port-au-Prince, la tension semble monter d’un cran.
Dans certains quartiers, il est bruit que des militants de certains regroupements politiques auraient emmagasiné des pneus qui seraient incendiés dans des barricades enflammées pour protester contre le rejet pour accroc à la Constitution de certains candidats.
Le maître mot reste l’intimidation. Et les menaces de violence et dire que nous sommes seulement au stade de la publication de la liste des candidats agréés ! Je vais probablement dormir sans savoir si Jean Michel Martelly ou Wyclef Jean ont été acceptés comme candidat à la présidence. Je me réveillerai probablement en apprenant que Port-au-Prince a été mis à feu et à sang après le rejet de la candidature d’un monsieur X candidat.
Dans ce contexte on comprend pourquoi un type de citoyen à décidé de tourner le dos à cette activité complètement irrationnelle dans le contexte haïtien. Et pour les mêmes raisons pourquoi une telle configuration de la liste de nos potentiels chefs d’Etat. Désolé mes chers lecteurs !
Pourquoi donner aux corrompus du Pakistan
Publié le 17 août 2010 à 13h44
Mis à jour à 13h52
Plusieurs familles du Pakistan ont besoin d'aide à la suite des inondations des dernières semaines, mais les gens hésitent à donner en raison de la corruption.
Christian Séguin, Montréal, Cyberpresse
On parle beaucoup de la lenteur de la mobilisation des gens à aider les Pakistanais victimes des inondations. Pour expliquer la chose, on parle de la non-proximité du pays, du manque de lien naturel avec ce peuple, de la mauvaise presse du pays côté international et même de la «lenteur» de la catastrophe par rapport au tsunami et au tremblement de terre en Haïti. On parle toutefois très peu de la gestion des dons que l'on fait et de la corruption qui sévit là aussi.Je ne suis certainement pas insensible au drame des Paskitanais, mais j'ai un sérieux problème avec la gestion de mon argent par certains organismes internationaux à qui je le donne, à commencer par l'ONU où bien des sommes aboutissent, semble-t-il.
Deux milliards de dollars ont été amassés pour Haïti. Deux milliards! Et que se passe-t-il sur le terrain? À peu près rien. En sept mois, c'est à peine si les choses se sont améliorées. Que font les gens grassement payés de l'ONU? Ils analysent, étudient, soupèsent, discutent, évaluent et deux fois plutôt qu'une pour être certain que le plan est bon et blablabla. Évidemment, ils n'oublient pas d'envoyer quelques bonzes sur le terrain pour serrer des mains et se montrer la face pour les caméras de télé. Il faut bien «justifier» les gras salaires. Et ces gens-là et autres acolytes du même acabit ont le culot de venir me dire que je ne suis pas assez prompt à donner?
Au Pakistan, c'est encore pire, car c'est un secret de polichinelle que la majeure partie des vivres envoyés aux gens dans le besoin ne se rendent jamais à eux, mais aboutissent dans les poches des corrompus du pouvoir et autres profiteurs de bas étage. Ce sont les groupes terroristes qui aident les Pakistanais dans le besoin. Les groupes terroristes! Et on sait trop bien à quel dessein.
Oui, je trouve la situation de ces pauvres Pakistanais extrêmement déplorable, mais j'en ai marre de nourrir des corrompus et des branleux dans le manche qui n'ont rien à foutre de la misère humaine et qui ne pensent qu'à s'enfler les poches et la panse. Il en va de même pour tous les gouvernements et organisations qui ferment les yeux sur la situation en pensant qu'elle va se régler comme par magie. Que les organisations qui ne méritent pas d'être associées à ces propos ne se sentent pas visées, car je suis certain qu'il y en a qui font du très bon boulot. Elles semblent toutefois trop rares et on n'a malheureusement pas toujours l'information pertinente nécessaire pour les identifier.
Je suis bien conscient que ces catastrophes ne se gèrent pas en criant ciseau, mais il y a une marge. En Indonésie, l'évolution de la situation après le tsunami nous a démontré qu'il y avait un certain esprit de solidarité entre tous et une volonté gouvernementale qui ont permis aux choses de bouger sans trop de délais après la catastrophe. Peut-on en dire autant en Haïti où l'invisibilité totale des «dirigeants» de ce pays est la preuve même de leur incapacité à gérer? Et on veut maintenant me faire donner de l'argent pour le Pakistan, où je sais très bien où elle va aboutir?
Qu'on cesse de prendre le bon peuple donateur pour une bande de cons. Qu'on me prouve plutôt concrètement - l'ONU en tête où la culture interne est à changer radicalement - que mon argent sert vraiment à bon escient et se rend en entier (moins les frais d'administration raisonnables et les salaires justifiables des travailleurs humanitaires dignes de cette appellation) à bon port et je reconsidérerai la chose.
En ce moment, ce n'est pas vrai que je vais engraisser des dirigeants corrompus et autres réchauffeurs de chaise qui ne méritent aucunement que l'adjectif «humain» soit accolé au mot «être» lorsqu'on les désigne.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201008/17/01-4307306-pourquoi-donner-aux-corrompus-du-pakistan.php
Mis à jour à 13h52
Plusieurs familles du Pakistan ont besoin d'aide à la suite des inondations des dernières semaines, mais les gens hésitent à donner en raison de la corruption.
Plusieurs familles du Pakistan ont besoin d'aide à... (PHOTO: AARON FAVILA, AP) |
On parle beaucoup de la lenteur de la mobilisation des gens à aider les Pakistanais victimes des inondations. Pour expliquer la chose, on parle de la non-proximité du pays, du manque de lien naturel avec ce peuple, de la mauvaise presse du pays côté international et même de la «lenteur» de la catastrophe par rapport au tsunami et au tremblement de terre en Haïti. On parle toutefois très peu de la gestion des dons que l'on fait et de la corruption qui sévit là aussi.Je ne suis certainement pas insensible au drame des Paskitanais, mais j'ai un sérieux problème avec la gestion de mon argent par certains organismes internationaux à qui je le donne, à commencer par l'ONU où bien des sommes aboutissent, semble-t-il.
Deux milliards de dollars ont été amassés pour Haïti. Deux milliards! Et que se passe-t-il sur le terrain? À peu près rien. En sept mois, c'est à peine si les choses se sont améliorées. Que font les gens grassement payés de l'ONU? Ils analysent, étudient, soupèsent, discutent, évaluent et deux fois plutôt qu'une pour être certain que le plan est bon et blablabla. Évidemment, ils n'oublient pas d'envoyer quelques bonzes sur le terrain pour serrer des mains et se montrer la face pour les caméras de télé. Il faut bien «justifier» les gras salaires. Et ces gens-là et autres acolytes du même acabit ont le culot de venir me dire que je ne suis pas assez prompt à donner?
Au Pakistan, c'est encore pire, car c'est un secret de polichinelle que la majeure partie des vivres envoyés aux gens dans le besoin ne se rendent jamais à eux, mais aboutissent dans les poches des corrompus du pouvoir et autres profiteurs de bas étage. Ce sont les groupes terroristes qui aident les Pakistanais dans le besoin. Les groupes terroristes! Et on sait trop bien à quel dessein.
Oui, je trouve la situation de ces pauvres Pakistanais extrêmement déplorable, mais j'en ai marre de nourrir des corrompus et des branleux dans le manche qui n'ont rien à foutre de la misère humaine et qui ne pensent qu'à s'enfler les poches et la panse. Il en va de même pour tous les gouvernements et organisations qui ferment les yeux sur la situation en pensant qu'elle va se régler comme par magie. Que les organisations qui ne méritent pas d'être associées à ces propos ne se sentent pas visées, car je suis certain qu'il y en a qui font du très bon boulot. Elles semblent toutefois trop rares et on n'a malheureusement pas toujours l'information pertinente nécessaire pour les identifier.
Je suis bien conscient que ces catastrophes ne se gèrent pas en criant ciseau, mais il y a une marge. En Indonésie, l'évolution de la situation après le tsunami nous a démontré qu'il y avait un certain esprit de solidarité entre tous et une volonté gouvernementale qui ont permis aux choses de bouger sans trop de délais après la catastrophe. Peut-on en dire autant en Haïti où l'invisibilité totale des «dirigeants» de ce pays est la preuve même de leur incapacité à gérer? Et on veut maintenant me faire donner de l'argent pour le Pakistan, où je sais très bien où elle va aboutir?
Qu'on cesse de prendre le bon peuple donateur pour une bande de cons. Qu'on me prouve plutôt concrètement - l'ONU en tête où la culture interne est à changer radicalement - que mon argent sert vraiment à bon escient et se rend en entier (moins les frais d'administration raisonnables et les salaires justifiables des travailleurs humanitaires dignes de cette appellation) à bon port et je reconsidérerai la chose.
En ce moment, ce n'est pas vrai que je vais engraisser des dirigeants corrompus et autres réchauffeurs de chaise qui ne méritent aucunement que l'adjectif «humain» soit accolé au mot «être» lorsqu'on les désigne.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/201008/17/01-4307306-pourquoi-donner-aux-corrompus-du-pakistan.php
Présidentielle en Haïti: l'heure de vérité a sonné pour Wyclef Jean
Publié le 17 août 2010 à 13h27 Mis à jour à 13h28
Clarens Renois, Agence France-Presse, Port-au-Prince
La star du hip-hop Wyclef Jean et 33 autres candidats potentiels doivent savoir mardi si le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP) a retenu leur dossier pour participer à l'élection présidentielle de fin novembre.
«La liste définitive des candidats à la présidence sera publiée mardi après-midi», a confié à l'AFP le directeur de communication du CEP, Pierre Thibolt, chargé d'organiser les élections législatives et présidentielle prévues le 28 novembre, le premier scrutin après le séisme qui a ravagé le pays le 12 janvier.
Des barrières de sécurité ont été placées aux abords du siège du CEP à Pétion-ville, banlieue de la capitale où un dispositif de sécurité est déployé tandis que des rumeurs circulaient à Port-au-Prince sur un éventuel rejet de candidatures de certains postulants, dont celle de Wyclef Jean.
Selon une station de radio de Port-au-Prince, Radio Vision 2000, citant une source proche de la présidence, les membres du Conseil se sont réunis lundi soir avec le président René Préval autour de la liste définitive des candidats à sa succession.
«Tout semble se jouer autour de la candidature de Wyclef, à savoir s'il faut la rejeter ou la maintenir», a expliqué la station.
Trente-quatre Haïtiens ont déposé leur dossier au bureau électoral, sollicitant le droit de se présenter à la présidentielle.
Neuf de ces candidatures, dont celle de Wyclef Jean, ont fait l'objet de contestations, a-t-on appris auprès des autorités électorales. La candidature du chanteur a notamment été contestée pour des raisons de déclarations fiscales aux États-Unis et la question de sa résidence en Haïti.
«Nous avons prouvé que M. Jean possédait une résidence en Haïti où il est en plus actionnaire majoritaire d'une chaîne de télévision. Ses déclarations fiscales aux USA ne peuvent pas être traitées en Haïti», a soutenu Me Joël Petit-Homme, un des avocats de la star.
«Le bureau du contentieux électoral a déjà pris une décision en notre faveur, maintenant aucune influence politique ne devrait empêcher à M. Jean de briguer la présidence d'Haïti», a ajouté l'avocat.
De retour à Haïti samedi, le chanteur a effectué ces derniers jours une tournée dans le sud du pays. Il se trouvait depuis lundi dans son fief à la Croix-des-Bouquets, proche de Port-au-Prince, dans l'attente de la décision du Conseil électoral pour préparer sa campagne, indique-t-on dans son entourage.
Dans les rues de Port-au-Prince, des partisans du chanteur ont recouvert les murs de slogans appelant les jeunes à appuyer la candidature de Wyclef Jean.
Plusieurs partis d'opposition ont refusé de participer aux élections, réclamant à coup de manifestations et d'appels à la grève l'arrêt du processus électoral et le renvoi du CEP.
Les scrutins dont le coût est évalué à 29 millions de dollars seront financés majoritairement par la communauté internationale qui a promis 10 milliards de dollars sur 5 ans à Haïti pour sa reconstruction.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/17/01-4307296-presidentielle-en-haiti-lheure-de-verite-a-sonne-pour-wyclef-jean.php
Clarens Renois, Agence France-Presse, Port-au-Prince
La star du hip-hop Wyclef Jean et 33 autres candidats potentiels doivent savoir mardi si le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP) a retenu leur dossier pour participer à l'élection présidentielle de fin novembre.
«La liste définitive des candidats à la présidence sera publiée mardi après-midi», a confié à l'AFP le directeur de communication du CEP, Pierre Thibolt, chargé d'organiser les élections législatives et présidentielle prévues le 28 novembre, le premier scrutin après le séisme qui a ravagé le pays le 12 janvier.
Des barrières de sécurité ont été placées aux abords du siège du CEP à Pétion-ville, banlieue de la capitale où un dispositif de sécurité est déployé tandis que des rumeurs circulaient à Port-au-Prince sur un éventuel rejet de candidatures de certains postulants, dont celle de Wyclef Jean.
Selon une station de radio de Port-au-Prince, Radio Vision 2000, citant une source proche de la présidence, les membres du Conseil se sont réunis lundi soir avec le président René Préval autour de la liste définitive des candidats à sa succession.
«Tout semble se jouer autour de la candidature de Wyclef, à savoir s'il faut la rejeter ou la maintenir», a expliqué la station.
Trente-quatre Haïtiens ont déposé leur dossier au bureau électoral, sollicitant le droit de se présenter à la présidentielle.
Neuf de ces candidatures, dont celle de Wyclef Jean, ont fait l'objet de contestations, a-t-on appris auprès des autorités électorales. La candidature du chanteur a notamment été contestée pour des raisons de déclarations fiscales aux États-Unis et la question de sa résidence en Haïti.
«Nous avons prouvé que M. Jean possédait une résidence en Haïti où il est en plus actionnaire majoritaire d'une chaîne de télévision. Ses déclarations fiscales aux USA ne peuvent pas être traitées en Haïti», a soutenu Me Joël Petit-Homme, un des avocats de la star.
«Le bureau du contentieux électoral a déjà pris une décision en notre faveur, maintenant aucune influence politique ne devrait empêcher à M. Jean de briguer la présidence d'Haïti», a ajouté l'avocat.
De retour à Haïti samedi, le chanteur a effectué ces derniers jours une tournée dans le sud du pays. Il se trouvait depuis lundi dans son fief à la Croix-des-Bouquets, proche de Port-au-Prince, dans l'attente de la décision du Conseil électoral pour préparer sa campagne, indique-t-on dans son entourage.
Dans les rues de Port-au-Prince, des partisans du chanteur ont recouvert les murs de slogans appelant les jeunes à appuyer la candidature de Wyclef Jean.
Plusieurs partis d'opposition ont refusé de participer aux élections, réclamant à coup de manifestations et d'appels à la grève l'arrêt du processus électoral et le renvoi du CEP.
Les scrutins dont le coût est évalué à 29 millions de dollars seront financés majoritairement par la communauté internationale qui a promis 10 milliards de dollars sur 5 ans à Haïti pour sa reconstruction.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/17/01-4307296-presidentielle-en-haiti-lheure-de-verite-a-sonne-pour-wyclef-jean.php
Le CEP se prépare à communiquer la liste des candidats agréés
Les autorités électorales haïtiennes devraient communiquer ce mardi la liste des candidats habilités à participer à la présidentielle du 28 novembre. Les 9 cas de contestation analysés par le Bureau du Contentieux Electoral Départemental de l'Ouest (BCED) ont été soumis au Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) hier lundi par les avocats des parties. Le suspense sera maintenu jusqu'à la publication de la liste par les conseillers électoraux. Ajouté au suspense un certain climat de tension est perceptible. Plusieurs dizaines de partisans de Wyclef Jean ( Viv Ansanm ) ont manifesté hier devant les locaux de l'organisme électoral. Les manifestants entendaient mettre en garde contre toute tentative visant à écarter le chanteur de hip hop des prochaines compétitions électorales.
Maître Newton Saint Juste avait annoncé qu'il entend faire appel de la décision du BCED relative à la contestation de la candidature de Wyclef. Un responsable du BED avait expliqué que les différents cas de contestation ont été rejetés parce qu'il n'y avait aucune preuve.
Le conseil des avocats de Wyclef comprend d'éminents juristes dont Tolbert Alexis et Gervais Charles. Ces derniers ont soutenu que M. Jean réside depuis 6 ans dans le quartier de Laserre dans la troisième section communale de Petit Bois à Croix des Bouquets.
Les autres dossiers seront également soumis aux juges électoraux dont les décisions seront cette fois ci sans appel.
Maître Jean Renel Cenatus, l'avocat de Lesly Voltaire, entend prouver que la contestation est irrecevable dans la forme. A l'instar de Mario Dupuy, président de la plateforme Ansanm Nou Fò, Maître Cenatus assure que son client a obtenu un certificat provisoire de la Cour des Comptes.
Ce que dément la partie adverse. Maître Newton Saint Juste révèle que M. Voltaire ancien ministre des haïtiens vivant à l'étranger n'a pas même obtenu un avis favorable de la Cour des Comptes.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18136
Commentaires:
C'est pas demain la veille que nous allons assister et baigner dans cette rupture radicale que tout homme sensé attend dans la manière de faire les choses en Haïti. Aujourd'hui comme avant tout se fait dans l'intimifation. La violence remplace le bon sens. Tout le monde peu s'arroger le droit de faire tout péter, de tout brûler, de tuer tout le monde et n'importe qui en Haïti. Tout dépend du bon vouloir des militants à gage, payés en rhum, clairin, bouillon ou argent.
Avec cette attitude certains citoyens se sentiront encore moins attirés par l'administration des affaires de ce pays. et comme la nature à horreur du vide, là ou ne poussent pas des roses, poussent les mauvaises herbes.
On a eu les makouts, les chimères, les zinglins, les zenglendos voici Wyclef lui aussi seconforme comme les autres candidtas et configurent leurs milices! Pour intimider et prendre en otage.
Drôle de démocratie la nôtre!
Maître Newton Saint Juste avait annoncé qu'il entend faire appel de la décision du BCED relative à la contestation de la candidature de Wyclef. Un responsable du BED avait expliqué que les différents cas de contestation ont été rejetés parce qu'il n'y avait aucune preuve.
Le conseil des avocats de Wyclef comprend d'éminents juristes dont Tolbert Alexis et Gervais Charles. Ces derniers ont soutenu que M. Jean réside depuis 6 ans dans le quartier de Laserre dans la troisième section communale de Petit Bois à Croix des Bouquets.
Les autres dossiers seront également soumis aux juges électoraux dont les décisions seront cette fois ci sans appel.
Maître Jean Renel Cenatus, l'avocat de Lesly Voltaire, entend prouver que la contestation est irrecevable dans la forme. A l'instar de Mario Dupuy, président de la plateforme Ansanm Nou Fò, Maître Cenatus assure que son client a obtenu un certificat provisoire de la Cour des Comptes.
Ce que dément la partie adverse. Maître Newton Saint Juste révèle que M. Voltaire ancien ministre des haïtiens vivant à l'étranger n'a pas même obtenu un avis favorable de la Cour des Comptes.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18136
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C'est pas demain la veille que nous allons assister et baigner dans cette rupture radicale que tout homme sensé attend dans la manière de faire les choses en Haïti. Aujourd'hui comme avant tout se fait dans l'intimifation. La violence remplace le bon sens. Tout le monde peu s'arroger le droit de faire tout péter, de tout brûler, de tuer tout le monde et n'importe qui en Haïti. Tout dépend du bon vouloir des militants à gage, payés en rhum, clairin, bouillon ou argent.
Avec cette attitude certains citoyens se sentiront encore moins attirés par l'administration des affaires de ce pays. et comme la nature à horreur du vide, là ou ne poussent pas des roses, poussent les mauvaises herbes.
On a eu les makouts, les chimères, les zinglins, les zenglendos voici Wyclef lui aussi seconforme comme les autres candidtas et configurent leurs milices! Pour intimider et prendre en otage.
Drôle de démocratie la nôtre!
La Minustah applaudit la PNH pour le succès de ses opérations anti-kidnapping
Dans un communiqué, rendu public, La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) à félicité la Police Nationale d'Haïti (PNH) pour les opérations menées dans la commune de Croix-des-Bouquets les 13 et 15 août derniers. « C'est un message clair que lance la PNH dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes et particulièrement contre le kidnapping qui fait partie des actes criminels les plus lâches et les plus abjects », a indiqué Jean-François Vezina, porte-parole de la Police Internationale des Nations Unies (UNPOL).
Le résultat remarquable de ces opérations démontre l'amélioration continuelle de la capacité opérationnelle de la PNH au cours de ces dernières années. « C'est une satisfaction de voir combien nos collègues policiers haïtiens deviennent de jour en jour plus efficaces. Le travail d'appui technique à la PNH effectué au quotidien par l'UNPOL porte ses fruits et j'invite la population à continuer de dénoncer les actes criminels en appelant le 113 », a ajouté Vezina.
La UNPOL continuera d'assister la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et les différents services de la PNH dans le cadre de son mandat d'appui au renforcement des capacités de l'institution policière au service de la population.
Rappelons que la Cellule contre enlèvement de la Police Nationale d'Haïti a mené avec succès deux opérations dans la commune de Croix-des-Bouquets qui ont permis la libération de trois personnes et l'arrestation de cinq individus suspectés de complicité dans ces enlèvements. L'un des suspects arrêtés était également activement recherché depuis son évasion du Pénitencier national le 12 janvier dernier.
EJ/Radio Métropole
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18139
Le résultat remarquable de ces opérations démontre l'amélioration continuelle de la capacité opérationnelle de la PNH au cours de ces dernières années. « C'est une satisfaction de voir combien nos collègues policiers haïtiens deviennent de jour en jour plus efficaces. Le travail d'appui technique à la PNH effectué au quotidien par l'UNPOL porte ses fruits et j'invite la population à continuer de dénoncer les actes criminels en appelant le 113 », a ajouté Vezina.
La UNPOL continuera d'assister la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) et les différents services de la PNH dans le cadre de son mandat d'appui au renforcement des capacités de l'institution policière au service de la population.
Rappelons que la Cellule contre enlèvement de la Police Nationale d'Haïti a mené avec succès deux opérations dans la commune de Croix-des-Bouquets qui ont permis la libération de trois personnes et l'arrestation de cinq individus suspectés de complicité dans ces enlèvements. L'un des suspects arrêtés était également activement recherché depuis son évasion du Pénitencier national le 12 janvier dernier.
EJ/Radio Métropole
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18139
Des journalistes haïtiens veulent s'impliquer dans la gestion des risques et des désastres
L'association des journalistes haïtiens (AJH), entame à travers le pays une série d'activités de formation à l'intention des travailleurs de la presse. L'objectif de cette démarche est de porter les travailleurs de la presse à s'impliquer d'avantage dans la gestion des risques et des désastres, à l'occasion de la saison cyclonique qui s'annonce très active, cette année.
Le responsable de l'AJH Jacques Desrosiers qui était le week -end dernier a Saint Marc dans le cadre d'une séance de travail avec des journalistes, a indiqué que d'autres villes du pays seront touchées sous peu par ce programme de formation.
Parallèlement, l'Alliance pour la Gestion des risques et la Continuité des Actions Agerca), avait animé une séance de formation similaire à l'intention d'un groupe de jeunes dans la ville Jacmel dans le Sud-est. Une initiative de Radio Télé Jacmel Inter.
Animée par Madame Marie Louise Russo plus d'une cinquantaine de jeunes membres du groupe Vadefa (vacances défis et aventures) ont pu bénéficier, d'une journée formation, sur les plans de contingence et la gestion des risques et des désastres.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18138
Le responsable de l'AJH Jacques Desrosiers qui était le week -end dernier a Saint Marc dans le cadre d'une séance de travail avec des journalistes, a indiqué que d'autres villes du pays seront touchées sous peu par ce programme de formation.
Parallèlement, l'Alliance pour la Gestion des risques et la Continuité des Actions Agerca), avait animé une séance de formation similaire à l'intention d'un groupe de jeunes dans la ville Jacmel dans le Sud-est. Une initiative de Radio Télé Jacmel Inter.
Animée par Madame Marie Louise Russo plus d'une cinquantaine de jeunes membres du groupe Vadefa (vacances défis et aventures) ont pu bénéficier, d'une journée formation, sur les plans de contingence et la gestion des risques et des désastres.
EJ/Radio Métropole Haïti
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Menacée, la fille de Marcello laisse le pays
Haïti: Méthilde Marcello, la fille de l'ex-directeur du CNMP Joseph François Robert Marcello, a laissé le pays la semaine dernière suite à des menaces qu'elle dit avoir reçues en relation avec l'enlèvement et la disparition sans suite de son père le 12 janvier 2009 alors que ce dernier, objet de menaces de mort, rentrait chez lui à Delmas. Ingénieur-agronome, diplômée de l'Université Quisqueya, Méthilde Marcello travaillait comme consultante en gestion des risques et désastres dans un organisme public. « Elle a laissé Haïti toutes affaires cessantes au début de la semaine dernière et a envoyé sa démission jeudi à son arrivée aux Etats-Unis d'Amérique. A ses proches collègues, elle a fait savoir que c'est suite à des menaces directes liées à l'affaire Marcello qu'elle a pris sa décision », a indiqué au Nouvelliste une de ses connaissances.
Méthilde Marcello était le seul membre de la famille de M. Marcello qui vivait encore Haïti. Son départ précipité - qui ressemble à s'y méprendre avec une fuite en exil - est intervenu après la désignation de Jude Célestin, directeur général du CNE, comme candidat de Inite pour les prochaines présidentielles. La clameur publique avait toujours établi un lien entre le Centre National des Equipements (CNE) et la disparition de Joseph François Robert Marcello qui dirigeait le jour de sa disparition la Commission Nationale de Passation de Marché.
Rongée par l'angoisse, une autre fille de M. Marcello, Rose Marcello, le 6 février 2009, avait confié dans une lettre ouverte que l'un des reproches qu'on pouvait faire à son papa était, malgré son pragmatisme légendaire, d'avoir été trop naïf envers l'Etat haïtien, d'avoir trop cru à la décence des uns et des autres ; d'avoir cru, même parfois par-delà ses négations, qu'une autre Haïti est possible ; que chacun sur cette île a droit à une vie décente.
« Jamais je n'ai pensé être un jour de ces femmes et filles qui, dans des stades et sur des places publiques au Chili, en Argentine et en Espagne, défilent avec une photo dans un cadre. Mais j'y suis prête. La vie m'y a préparée. En un quart de siècle, j'ai vu des soulèvements populaires, des coups d'Etat, des changements de régime, un million d'hommes périr et une famille noire à la Maison Blanche... et tant de choses encore. Je ne reculerai pas devant ma destinée. Si je dois passer des heures au soleil, une photo en main, je le ferai. Pas parce que j'espère en la justice haïtienne, pas pour crier réparation ou vengeance, mais tout simplement pour lui, parce qu'il le mérite. Car si les rôles étaient inversés, cet homme aurait marché jusqu'en enfer pour nous. Je n'ai pas le droit d'abandonner », avait écrit Rose Marcello qui a eu 25 ans le jour du rapt.
Selon des sources proches de la police judiciaire, un suspect a été arrêté. Un an, jour pour jour, après l'enlèvement de M. Marcello, le dossier avait perdu de son actualité à cause du tremblement de terre du 12 janvier. Avec le départ de Méthilde Marcello, l'affaire risque de rebondir et de faire des remous..
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82527&PubDate=2010-08-17.
Méthilde Marcello était le seul membre de la famille de M. Marcello qui vivait encore Haïti. Son départ précipité - qui ressemble à s'y méprendre avec une fuite en exil - est intervenu après la désignation de Jude Célestin, directeur général du CNE, comme candidat de Inite pour les prochaines présidentielles. La clameur publique avait toujours établi un lien entre le Centre National des Equipements (CNE) et la disparition de Joseph François Robert Marcello qui dirigeait le jour de sa disparition la Commission Nationale de Passation de Marché.
Rongée par l'angoisse, une autre fille de M. Marcello, Rose Marcello, le 6 février 2009, avait confié dans une lettre ouverte que l'un des reproches qu'on pouvait faire à son papa était, malgré son pragmatisme légendaire, d'avoir été trop naïf envers l'Etat haïtien, d'avoir trop cru à la décence des uns et des autres ; d'avoir cru, même parfois par-delà ses négations, qu'une autre Haïti est possible ; que chacun sur cette île a droit à une vie décente.
« Jamais je n'ai pensé être un jour de ces femmes et filles qui, dans des stades et sur des places publiques au Chili, en Argentine et en Espagne, défilent avec une photo dans un cadre. Mais j'y suis prête. La vie m'y a préparée. En un quart de siècle, j'ai vu des soulèvements populaires, des coups d'Etat, des changements de régime, un million d'hommes périr et une famille noire à la Maison Blanche... et tant de choses encore. Je ne reculerai pas devant ma destinée. Si je dois passer des heures au soleil, une photo en main, je le ferai. Pas parce que j'espère en la justice haïtienne, pas pour crier réparation ou vengeance, mais tout simplement pour lui, parce qu'il le mérite. Car si les rôles étaient inversés, cet homme aurait marché jusqu'en enfer pour nous. Je n'ai pas le droit d'abandonner », avait écrit Rose Marcello qui a eu 25 ans le jour du rapt.
Selon des sources proches de la police judiciaire, un suspect a été arrêté. Un an, jour pour jour, après l'enlèvement de M. Marcello, le dossier avait perdu de son actualité à cause du tremblement de terre du 12 janvier. Avec le départ de Méthilde Marcello, l'affaire risque de rebondir et de faire des remous..
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82527&PubDate=2010-08-17.
Baker remet le couvert
Jamais un sans deux. Charles Henri Baker, troisième lors de la présidentielle du 7 février 2006,remet le couvert. Il est candidat. « A 3 heures p.m. le 7 février 2011, je signerai trois arrêtés présidentiels. L'un rétablissant les FAD'H et les deux autres la BNDAI et l'EPPLS », affirme l'industriel de 55 ans sûr d'être élu cette fois-ci. Portrait.
Haïti: Jeans, bottes de randonnée, chemise de coton, montre avec boussole... Le tout colle avec l'image de bosseur de Charles Henri Baker, 55 ans, physique d'officier d'infanterie. Cinq ans après sa troisième place derrière René Préval et Leslie François St-Roc Manigat à l'élection présidentielle du 7 février 2006, l'industriel remet le couvert. Il est candidat. Cette fois, « si les joutes ne sont pas émaillées de fraudes et d'irrégularités », il se voit déjà avec l'écharpe suprême convoitée par 33 autres compétiteurs. « A 3 heures p.m. le 7 février 2011, je signerai trois arrêtés présidentiels. L'un rétablissant les FAD'H et les deux autres la BNDAI et l'EPPLS * », lance-t-il à quelques dizaines de militants venus de tous les départements s'enquérir de nouvelles consignes au QG du parti RESPE sis au # 9 de la rue Casséus, à Pacot, le lundi 16 août 2010.
Conscient qu'un monde sépare ses voeux de la réalité, Baker, 4 enfants, marié depuis 35 ans,ne fait pas l'économie d'une machine politique huilée apte à répandre « l'évangile Respe » : Ordre, discipline, travail. Avec un faux air de l'acteur américain Tom Berrenger (Platoon d'Oliver Stone), Charles Henri Baker demande à ses militants de ratisser large, de faire d'autres adeptes. L'objectif, selon l'ex-étudiant en business de l'université St-Leo en Floride, est d'atteindre 500.000 membres inscrits à son parti, mieux en terme d'ambition comparativement à 2006, lorsque, candidat indépendant à la présidence, il avait collecté quelque 102.000 signatures. Et plus tard 2.5 millions de dollars américains de contributions de 400 commerçants pour battre campagne.
« On m'a soutenu, contrairement à ce que l'on croit », ajoute-t-il en réponse à ceux qui prétendent qu'il avait été lâché par Andy Apaid du Groupe des 184 et le secteur privé au profit d'autres candidats il y a cinq ans. « Andy est mon beau-frère. Non, il est mon frère. On a fait des chemins différents parce qu'il faut une société civile forte et des partis politiques structurés », explique le fils de l'ex-champion de tennis, l'ingénieur agronome Edouard Baker et de Louise Charlotte Baranco, celle qui a fondé le premier supermarché en Haïti baptisé « Au Lincoln ».
Investi à fond dans le renforcement du parti RESPE qui a obtenu sa reconnaissance légale le 7 janvier 2009, Charles Henri Baker, comme son mentor politique Marc Bazin, mise sur un "Etat service" et une transformation en profondeur de l'économie. Une économie agricole florissante, l'accès aux crédits pour les agriculteurs, un climat sécuritaire stable garanti par un "Etat service" et fort, sont au détour de chaque phrase de l'homme d'affaires ayant laissé les « so », « but » et autres anglicismes » de son vocabulaire qui contrastaient tant avec l'image d'un paysan agriculteur haïtien qu'il projetait.
Né avec une cuillère d'argent dans la bouche, Charles Henri Baker, dans les chaussures du porte-parole de ceux qui galèrent, critique l'absence de financement des PME. « En République dominicaine, les entrepreneurs obtiennent des crédits sur 25 ans qu'ils paient à 5 %, alors qu'en Haïti le taux d'intérêt se situe entre 11 et 13 % sur 5 à 7 ans », fulmine le candidat.
« Après le tremblement de terre les choses doivent changer. Nous devons travailler afin de changer les conditions de vie de la population », clame le candidat, le doigt au plafond, assis derrière son bureau au QG de RESPE, sans confort avec, sur un classeur, les photos de ses parents, des sabres de militaire, le drapeau national et ses vieilles photos dans ses plantations de tabac.
Changement de ton par rapport au CEP de Gaillot Dorsainvil ? « Non ! Nous avons écouté nos militants à travers le pays. Le message était clair. On ne fait pas de cadeau à René Préval, on n'abandonne pas la course, répond M. Baker qui, pourtant, le 8 juin 2010, avait annoncé les couleurs : « Ce CEP n'est pas crédible. Si le président René Préval persiste à vouloir réaliser les élections avec ce CEP, nous nous verrons obligés de réclamer son départ. Nous avons quatre exigences dont l'annulation de la loi sur l'Etat d'urgence et celle amendant l'article 232 de la loi électorale de juillet 2008, le renvoi du CEP, la tenue d'un dialogue honnête et franc entre les acteurs politiques et la nomination d'un directeur général crédible au CEP. »
Débat sémantique, changement de stratégie, virage à 180 degrés. On épiloguera longuement encore. Mais il a de nouveaux objectifs et n'a peur d'aucun candidat. Wyclef ? « Non, je n'ai peur de personne car j'ai six ans de travail, six ans d'avance sur mes compétiteurs », déclare M. Baker qui a eu une enfance paisible à Bourdon et gardé de bons souvenirs de ses camarades de classes à l'Institut Georges Marc et à Union School avant de voyager pour terminer ses études classiques aux Etats-Unis d'Amérique.
Fan du Racing Club Haïtien et de Tabou Combo, Charles Henri Baker, selon ses confidences, ne trouve plus le temps pour écouter de la musique. Car, explique-t-il, après le 12 janvier la tâche est devenue encore plus lourde pour ceux qui veulent changer les conditions de vie de la population.
Rigide, l'industriel n'est pas rancunier. « Même si j'avais des réserves sur les conditions dans lesquelles la communauté internationale a donné le pouvoir à René Préval avec cette affaire de votes blancs, je l'ai appelé pour le féliciter et l'informer que je passais à l'opposition. Une opposition constructive », révèle Charles Henri Baker qui avait fait un petit tour en prison dans la lutte contre Jean Bertrand Aristide (GNB).
Sur le dossier brûlant du salaire minimum, il indique, sans craindre de s'aliéner une partie de l'électorat, que la loi discrimine une grande catégorie de travailleurs. Il faut créer plus d'emplois et naturellement la question du salaire tombera de son propre poids parce que les gens auront plus de pouvoir d'achat et l'économie croîtra, explique M. Baker qui invite les électeurs à monter à bord de « l'autobus RESPE ».
FAD'H - Forces armées d'Haïti
BNDAI- Banque nationale de developpement agricole et industriel
EPPLS-Entreprise publique pour la promotion des logements sociaux.
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82511&PubDate=2010-08-16
L'insdustriel Charles Henri Baker, candidat à la président et numéro un du Parti Respe (Photo: François Louis) |
Conscient qu'un monde sépare ses voeux de la réalité, Baker, 4 enfants, marié depuis 35 ans,ne fait pas l'économie d'une machine politique huilée apte à répandre « l'évangile Respe » : Ordre, discipline, travail. Avec un faux air de l'acteur américain Tom Berrenger (Platoon d'Oliver Stone), Charles Henri Baker demande à ses militants de ratisser large, de faire d'autres adeptes. L'objectif, selon l'ex-étudiant en business de l'université St-Leo en Floride, est d'atteindre 500.000 membres inscrits à son parti, mieux en terme d'ambition comparativement à 2006, lorsque, candidat indépendant à la présidence, il avait collecté quelque 102.000 signatures. Et plus tard 2.5 millions de dollars américains de contributions de 400 commerçants pour battre campagne.
« On m'a soutenu, contrairement à ce que l'on croit », ajoute-t-il en réponse à ceux qui prétendent qu'il avait été lâché par Andy Apaid du Groupe des 184 et le secteur privé au profit d'autres candidats il y a cinq ans. « Andy est mon beau-frère. Non, il est mon frère. On a fait des chemins différents parce qu'il faut une société civile forte et des partis politiques structurés », explique le fils de l'ex-champion de tennis, l'ingénieur agronome Edouard Baker et de Louise Charlotte Baranco, celle qui a fondé le premier supermarché en Haïti baptisé « Au Lincoln ».
Investi à fond dans le renforcement du parti RESPE qui a obtenu sa reconnaissance légale le 7 janvier 2009, Charles Henri Baker, comme son mentor politique Marc Bazin, mise sur un "Etat service" et une transformation en profondeur de l'économie. Une économie agricole florissante, l'accès aux crédits pour les agriculteurs, un climat sécuritaire stable garanti par un "Etat service" et fort, sont au détour de chaque phrase de l'homme d'affaires ayant laissé les « so », « but » et autres anglicismes » de son vocabulaire qui contrastaient tant avec l'image d'un paysan agriculteur haïtien qu'il projetait.
Né avec une cuillère d'argent dans la bouche, Charles Henri Baker, dans les chaussures du porte-parole de ceux qui galèrent, critique l'absence de financement des PME. « En République dominicaine, les entrepreneurs obtiennent des crédits sur 25 ans qu'ils paient à 5 %, alors qu'en Haïti le taux d'intérêt se situe entre 11 et 13 % sur 5 à 7 ans », fulmine le candidat.
L'insdustriel Charles Henri Baker, candidat à la président et numéro un du Parti Respe (Photo: François Louis) |
Changement de ton par rapport au CEP de Gaillot Dorsainvil ? « Non ! Nous avons écouté nos militants à travers le pays. Le message était clair. On ne fait pas de cadeau à René Préval, on n'abandonne pas la course, répond M. Baker qui, pourtant, le 8 juin 2010, avait annoncé les couleurs : « Ce CEP n'est pas crédible. Si le président René Préval persiste à vouloir réaliser les élections avec ce CEP, nous nous verrons obligés de réclamer son départ. Nous avons quatre exigences dont l'annulation de la loi sur l'Etat d'urgence et celle amendant l'article 232 de la loi électorale de juillet 2008, le renvoi du CEP, la tenue d'un dialogue honnête et franc entre les acteurs politiques et la nomination d'un directeur général crédible au CEP. »
Débat sémantique, changement de stratégie, virage à 180 degrés. On épiloguera longuement encore. Mais il a de nouveaux objectifs et n'a peur d'aucun candidat. Wyclef ? « Non, je n'ai peur de personne car j'ai six ans de travail, six ans d'avance sur mes compétiteurs », déclare M. Baker qui a eu une enfance paisible à Bourdon et gardé de bons souvenirs de ses camarades de classes à l'Institut Georges Marc et à Union School avant de voyager pour terminer ses études classiques aux Etats-Unis d'Amérique.
Fan du Racing Club Haïtien et de Tabou Combo, Charles Henri Baker, selon ses confidences, ne trouve plus le temps pour écouter de la musique. Car, explique-t-il, après le 12 janvier la tâche est devenue encore plus lourde pour ceux qui veulent changer les conditions de vie de la population.
Rigide, l'industriel n'est pas rancunier. « Même si j'avais des réserves sur les conditions dans lesquelles la communauté internationale a donné le pouvoir à René Préval avec cette affaire de votes blancs, je l'ai appelé pour le féliciter et l'informer que je passais à l'opposition. Une opposition constructive », révèle Charles Henri Baker qui avait fait un petit tour en prison dans la lutte contre Jean Bertrand Aristide (GNB).
Sur le dossier brûlant du salaire minimum, il indique, sans craindre de s'aliéner une partie de l'électorat, que la loi discrimine une grande catégorie de travailleurs. Il faut créer plus d'emplois et naturellement la question du salaire tombera de son propre poids parce que les gens auront plus de pouvoir d'achat et l'économie croîtra, explique M. Baker qui invite les électeurs à monter à bord de « l'autobus RESPE ».
FAD'H - Forces armées d'Haïti
BNDAI- Banque nationale de developpement agricole et industriel
EPPLS-Entreprise publique pour la promotion des logements sociaux.
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
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Les milliards de la diaspora ont un prix
Haïti: Guttener Baptiste, un citoyen dont on ignore les attaches politiques, a déposé par-devant le Conseil électoral provisoire ses contestations contre 8 candidats. Un plon gaye ou une affaire d'ego. Ce citoyen a décidé cependant de ne pas se présenter et d'envoyer son avocat, Me Newton St-Juste, au tribunal électoral défendre ses choix. Inusité pour un simple citoyen. Parmi les cibles de l'action de Guttener Baptiste, il y a trois représentants de la diaspora qui sont contestés pour n'avoir pas résidé dans le pays cinq ans comme le réclame la loi électorale et la Constitution de 1987. Revenons sur leur cas.
Georges Anglade, celui qui le premier a étudié puis popularisé les concepts de diaspora, de 10e département et insisté sur l'apport financier des Haïtiens vivant hors d'Haïti à la bonne marche de notre pays et illustré à merveille la banque de ressources disponibles en diaspora, avait toujours dénoncé cette disposition de la Constitution qui impose la résidence au pays pour avoir droit d'y poser candidature.
Cet article est en fait une espèce d'article 291 à sa manière. Le 291 excluait les partisans du régime des Duvalier et les macoutes pour dix ans de la course électorale en 1987, celui contre la diaspora les exclut à vie de la vie politique de leur pays au plus haut niveau. L'exclusion à perpétuité.
Car comment travailler, aider le pays depuis l'étranger, accumuler richesses et formations sous d'autres cieux et passer cinq ans en Haïti ? Comment devenir une personnalité respectable, enviable et utile à l'étranger tout en faisant le renom et la gloire d'Haïti sans résider et vivre à l'étranger ? Comment être là-bas en pensant à ici et se voir imposer la résidence en Haïti comme critère d'éligibilité ?
Nous nous réjouissons du rayonnement et de la bonne fortune de nos fils et filles partis et voulons les handicaper avec une disposition inique. Avoir le beurre, l'argent du beurre et le veau est notre souhait. Nous voulons leur sueur, leur argent, mais pas leurs idées et surtout pas leur leadership.
Jusqu'à présent, heureusement, cet article de la Constitution n'a jamais été évoqué contre personne. Personne. Car qui a résidé en Haïti, comme on l'entend, de façon consécutive pendant cinq ans sans jamais voyager, sans jamais en avoir été obligé par l'exil, les interdictions diverses d'entrée ou par simple mesure de sécurité préventive ?
Qui de nos candidats et présidents ? Pas René Préval en 1995 en tout cas. Le coup d'État de 1991 avait contraint le Premier ministre qu'il était de rester loin de nos terres.
En fait, dans un passé récent, les représentants de la diaspora ont été exclus pour port de passeport étranger : Dumas Siméus, Samir Mourra, Rudolph Boulos, par exemple. Personne pour avoir résidé à l'étranger.
Avoir une diaspora a ses avantages. Leurs milliards sonnants et trébuchants soutiennent comme de puissantes béquilles l'économie des ménages et les entreprises. Si leurs milliards qui soulagent l'État de ses responsabilités sont les bienvenus, leur résidence légale dans un pays étranger est la seule façon de les accumuler sans trop se faire gruger. Cette résidence permet aussi à des centaines de milliers de compatriotes de passer des vacances chez un parent ou un ami, de jouir de la magnificence de l'accueil et de recevoir de temps à autre ces transferts qui entretiennent les liens familiaux et l'amitié.
Lavarice Gaudin, militant politique de longue date aux côtés du révérend père Gérard Jean Juste et qui s'est battu pour les droits de milliers de compatriotes pour leur installation aux USA en général et en Floride en particulier et pour la démocratie en Haïti au sein de Veye Yo, ne peut pas être coupable d'avoir servi Haïti ailleurs qu'ici.
Est aussi contestée la candidature de Wyclef Jean (Viv Ansanm). Pour Wyclef, ce n'est un secret pour personne qu'il parcourt le monde. C'est une exigence de sa stature de star internationale. Coupe du monde, téléthon, présence sur les médias, ouverture du Nasdaq, il fait flotter le drapeau haïtien partout. Nous sommes au plus bas après 2004, il se propose pour faire la paix dans les quartiers chauds. Il met notre carnaval sous les spotlights avec son lion. Cyclone Jeanne, il est le premier aux Gonaïves. Tremblement de terre, il saute dans un avion le lendemain et ramasse les cadavres, pleure devant les caméras. Sean Penn se demandait encore où se trouve Haïti, Wyclef était avec nous, et sa présence rassurait.
Kesler Dalmacy (indépendant) est un vieux de la vieille. De New York, sa ville, il appuie et participe à toutes nos batailles, soutient toutes les causes dès qu'on cite Haïti. Il fait partie de ces Haïtiens qui, de loin, n'ont jamais lâché prise. Leurs enfants ont des MBA et ne viennent ni pour le carnaval ni pour les fêtes champêtres. C'est une race en voie de disparition qui se rappelle à nous. Un baroud d'honneur d'un fils qui n'a jamais abandonné sa mère patrie. Comme l'ambassadeur Raymond Joseph parti lui aussi depuis les temps immémoriaux du règne de Duvalier père.
Ces trois candidats sont de dignes représentants de tous ceux qui font trois jobs pour nous épargner des affres du chômage et de la précarité. Toute la diaspora nous regarde, regarde le CEP et le pouvoir, regarde si encore une fois nous allons sacrifier ses illusions sur l'autel de nos mesquines angoisses.
Comme le CEP a pu inventer la décharge allégée qui fait l'affaire des amis et anciens amis du pouvoir en place, ne se doit-il pas de continuer à faire subir un régime à ses autres dispositions ?
Nos diasporas, ils font mieux que résider en Haïti : ils font vibrer et font vivre Haïti.
Frantz Duval
duval@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82462&PubDate=2010-08-16
Georges Anglade, celui qui le premier a étudié puis popularisé les concepts de diaspora, de 10e département et insisté sur l'apport financier des Haïtiens vivant hors d'Haïti à la bonne marche de notre pays et illustré à merveille la banque de ressources disponibles en diaspora, avait toujours dénoncé cette disposition de la Constitution qui impose la résidence au pays pour avoir droit d'y poser candidature.
Cet article est en fait une espèce d'article 291 à sa manière. Le 291 excluait les partisans du régime des Duvalier et les macoutes pour dix ans de la course électorale en 1987, celui contre la diaspora les exclut à vie de la vie politique de leur pays au plus haut niveau. L'exclusion à perpétuité.
Car comment travailler, aider le pays depuis l'étranger, accumuler richesses et formations sous d'autres cieux et passer cinq ans en Haïti ? Comment devenir une personnalité respectable, enviable et utile à l'étranger tout en faisant le renom et la gloire d'Haïti sans résider et vivre à l'étranger ? Comment être là-bas en pensant à ici et se voir imposer la résidence en Haïti comme critère d'éligibilité ?
Nous nous réjouissons du rayonnement et de la bonne fortune de nos fils et filles partis et voulons les handicaper avec une disposition inique. Avoir le beurre, l'argent du beurre et le veau est notre souhait. Nous voulons leur sueur, leur argent, mais pas leurs idées et surtout pas leur leadership.
Jusqu'à présent, heureusement, cet article de la Constitution n'a jamais été évoqué contre personne. Personne. Car qui a résidé en Haïti, comme on l'entend, de façon consécutive pendant cinq ans sans jamais voyager, sans jamais en avoir été obligé par l'exil, les interdictions diverses d'entrée ou par simple mesure de sécurité préventive ?
Qui de nos candidats et présidents ? Pas René Préval en 1995 en tout cas. Le coup d'État de 1991 avait contraint le Premier ministre qu'il était de rester loin de nos terres.
En fait, dans un passé récent, les représentants de la diaspora ont été exclus pour port de passeport étranger : Dumas Siméus, Samir Mourra, Rudolph Boulos, par exemple. Personne pour avoir résidé à l'étranger.
Avoir une diaspora a ses avantages. Leurs milliards sonnants et trébuchants soutiennent comme de puissantes béquilles l'économie des ménages et les entreprises. Si leurs milliards qui soulagent l'État de ses responsabilités sont les bienvenus, leur résidence légale dans un pays étranger est la seule façon de les accumuler sans trop se faire gruger. Cette résidence permet aussi à des centaines de milliers de compatriotes de passer des vacances chez un parent ou un ami, de jouir de la magnificence de l'accueil et de recevoir de temps à autre ces transferts qui entretiennent les liens familiaux et l'amitié.
Lavarice Gaudin, militant politique de longue date aux côtés du révérend père Gérard Jean Juste et qui s'est battu pour les droits de milliers de compatriotes pour leur installation aux USA en général et en Floride en particulier et pour la démocratie en Haïti au sein de Veye Yo, ne peut pas être coupable d'avoir servi Haïti ailleurs qu'ici.
Est aussi contestée la candidature de Wyclef Jean (Viv Ansanm). Pour Wyclef, ce n'est un secret pour personne qu'il parcourt le monde. C'est une exigence de sa stature de star internationale. Coupe du monde, téléthon, présence sur les médias, ouverture du Nasdaq, il fait flotter le drapeau haïtien partout. Nous sommes au plus bas après 2004, il se propose pour faire la paix dans les quartiers chauds. Il met notre carnaval sous les spotlights avec son lion. Cyclone Jeanne, il est le premier aux Gonaïves. Tremblement de terre, il saute dans un avion le lendemain et ramasse les cadavres, pleure devant les caméras. Sean Penn se demandait encore où se trouve Haïti, Wyclef était avec nous, et sa présence rassurait.
Kesler Dalmacy (indépendant) est un vieux de la vieille. De New York, sa ville, il appuie et participe à toutes nos batailles, soutient toutes les causes dès qu'on cite Haïti. Il fait partie de ces Haïtiens qui, de loin, n'ont jamais lâché prise. Leurs enfants ont des MBA et ne viennent ni pour le carnaval ni pour les fêtes champêtres. C'est une race en voie de disparition qui se rappelle à nous. Un baroud d'honneur d'un fils qui n'a jamais abandonné sa mère patrie. Comme l'ambassadeur Raymond Joseph parti lui aussi depuis les temps immémoriaux du règne de Duvalier père.
Ces trois candidats sont de dignes représentants de tous ceux qui font trois jobs pour nous épargner des affres du chômage et de la précarité. Toute la diaspora nous regarde, regarde le CEP et le pouvoir, regarde si encore une fois nous allons sacrifier ses illusions sur l'autel de nos mesquines angoisses.
Comme le CEP a pu inventer la décharge allégée qui fait l'affaire des amis et anciens amis du pouvoir en place, ne se doit-il pas de continuer à faire subir un régime à ses autres dispositions ?
Nos diasporas, ils font mieux que résider en Haïti : ils font vibrer et font vivre Haïti.
Frantz Duval
duval@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82462&PubDate=2010-08-16
Haïti /Post-séisme : Du cinéma pour lutter contre le stress post-traumatique
P-au-P, 16 août 2010 [AlterPresse] --- La tournée « food for souls » (nourriture pour l’âme), inaugurée, en février 2010, par la fondation « MWEM », s’est poursuivie, le week-end écoulé, à Jacmel, ville située à 86 km au sud-est de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, apprend l’agence en ligne AlterPresse. Dédiée aux populations frappées par le séisme du 12 janvier 2010, « food for souls » propose un menu de 260 films (documentaires et fictions), pendant un total de dix-sept (17) semaines, dans 52 quartiers.
L’objectif est de permettre aux gens de gérer leur stress post traumatique, indique une note transmise à AlterPresse.
Outre le visionnement de films, les participantes et participants ont la possibilité de suivre des ateliers interactifs autour de thèmes, relatifs, notamment, à la manière d’affronter le traumatisme, au planning familial et à l’habitat.
La tournée « food for souls » s’inscrit dans le cadre de « Sinema anba zetwal », une caravane de films lancée en Haïti en 2003, à l’initiative de la Fondation « MWEM », dans le but de « donner à toutes et tous, en particulier aux plus défavorisés, un accès gratuit à des films de qualité qu’ils n’auraient sans doute pas l’occasion de voir autrement et qui pourtant les concernent ».
Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, l’événement s’est transformé, grâce surtout au soutien de l’organisation non gouvernementale américaine MERCY CORPS qui a mis, à la disposition de la fondation MWEM, des animatrices et animateurs spécialisés en gestion du stress post-traumatique.
La fondation MWEM se définit comme un centre expérimental de communication visuelle. [rl rc apr 16/08/2010 16:01]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9846
L’objectif est de permettre aux gens de gérer leur stress post traumatique, indique une note transmise à AlterPresse.
Outre le visionnement de films, les participantes et participants ont la possibilité de suivre des ateliers interactifs autour de thèmes, relatifs, notamment, à la manière d’affronter le traumatisme, au planning familial et à l’habitat.
La tournée « food for souls » s’inscrit dans le cadre de « Sinema anba zetwal », une caravane de films lancée en Haïti en 2003, à l’initiative de la Fondation « MWEM », dans le but de « donner à toutes et tous, en particulier aux plus défavorisés, un accès gratuit à des films de qualité qu’ils n’auraient sans doute pas l’occasion de voir autrement et qui pourtant les concernent ».
Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, l’événement s’est transformé, grâce surtout au soutien de l’organisation non gouvernementale américaine MERCY CORPS qui a mis, à la disposition de la fondation MWEM, des animatrices et animateurs spécialisés en gestion du stress post-traumatique.
La fondation MWEM se définit comme un centre expérimental de communication visuelle. [rl rc apr 16/08/2010 16:01]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9846
Météo : Possibilités d’intempéries en Haïti, pour les jours à venir
P-au-P, 16 août 2010 [AlterPresse] --- Le mauvais temps, qui a causé des précipitations sur le pays ces derniers jours, s’est éloigné dans la matinée du lundi 16 août 2010. Cependant, une onde tropicale pourrait apparaitre mardi soir 17 août, laissant présager des averses avec un temps brumeux vers la fin de la semaine, indique un bulletin du centre national de météorologie (Cnm), dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Des pluies restent toujours possibles dans la soirée de ce 16 août, ainsi que durant la journée de mardi 17 août.
Mercredi 18 et jeudi 19 août 2010, le temps restera couvert avec encore des risques de pluies isolées.
Les précipitations ont été abondantes sur plusieurs départements géographiques en Haïti, pendant la première quinzaine d’août 2010. [kft rc apr 16/08/2010 16:07]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9845
Des pluies restent toujours possibles dans la soirée de ce 16 août, ainsi que durant la journée de mardi 17 août.
Mercredi 18 et jeudi 19 août 2010, le temps restera couvert avec encore des risques de pluies isolées.
Les précipitations ont été abondantes sur plusieurs départements géographiques en Haïti, pendant la première quinzaine d’août 2010. [kft rc apr 16/08/2010 16:07]
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Intempéries : Plan Haïti lance une campagne de sensibilisation sur la saison cyclonique 2010
P-au-P, 16 août 2010 [AlterPresse]--- La branche en Haiti de l’organisation internationale Plan déploie, à partir du mardi 17 août 2010, 440 jeunes dans les communes de Croix-des-Bouquets, de Thomazeau et de Ganthier (trois municipalités au nord-est de la capitale) pour y sensibiliser les populations locales sur les comportements à adopter avant, pendant et après le passage d’un cyclone, notamment pour la période 2010. C’est ce que confie à AlterPresse Roseline Nérée Désauguste, conseillère technique nationale de Plan Haiti, lors de la cérémonie de lancement de cette campagne de sensibilisation ce lundi 16 août.
Réalisée de concert avec les municipalités des trois communes ainsi que les branches locales du bureau de la protection civile, cette campagne de dix (10) jours consiste notamment en des activités de prévention et des séances de formation sur les conduites à tenir en cas de catastrophes naturelles.
Les formatrices et formateurs, appelés à inculquer ces notions aux populations concernées, ont, elles-mêmes et eux-mêmes, été rodés par Plan Haïti.
Une initiative bien accueillie à Croix-des-Bouquets, où 117 camps d’hébergements, occupés par des sinistrés du 12 janvier 2010, sont exposés à des risques d’inondations, fait savoir Alex Carlasse, porte-parole de la branche locale du bureau de la protection civile.
L’objectif de la campagne vise à limiter les dégats liés au manque d’information, en aidant des populations vulnérables à développer de bons réflexes lors d’éventuels passages de cyclones, soulignent, pour leur part, des responsables de Plan Haïti.
La campagne de sensibilisation, de cet été 2010, permet également, dans les zones d’intervention, le renforcement des capacités locales, surtout en matière d’opérations de secours.
Initié dans l’ouest par Plan Haïti, ce projet devrait toucher), à des dates non encore déterminées, deux (2) autres départements géographiques du pays, le Sud-Est et le Nord-Est.
Son budget total est estimé à environ trente mille dollars américains [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 55.00 gourdes aujourd’hui], précise la conseillère technique nationale de Plan Haïti.
Cette campagne de sensibilisation sur la saison cyclonique 2010 intervient après plus de deux mois du début de la période cyclonique.
Cette année, la saison cyclonique risque d’être très active, prédisent les experts.
Les prévisions font état de la formation probable de douze (12) cyclones, dont cinq (5) tempêtes tropicales et sept (7) ouragans.
De fortes pluies, qui s’étaient abattues en juillet 2010 sur les départements du Sud, de l’Artibonite et de l’Ouest, ont fait au moins un (1) mort et provoqué des inondations dans ces départements.
La saison cyclonique s’étend du premier juin au 30 novembre, chaque année, dans la région des Caraïbes. [cer rc apr 16/08/2010 16 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9847
Réalisée de concert avec les municipalités des trois communes ainsi que les branches locales du bureau de la protection civile, cette campagne de dix (10) jours consiste notamment en des activités de prévention et des séances de formation sur les conduites à tenir en cas de catastrophes naturelles.
Les formatrices et formateurs, appelés à inculquer ces notions aux populations concernées, ont, elles-mêmes et eux-mêmes, été rodés par Plan Haïti.
Une initiative bien accueillie à Croix-des-Bouquets, où 117 camps d’hébergements, occupés par des sinistrés du 12 janvier 2010, sont exposés à des risques d’inondations, fait savoir Alex Carlasse, porte-parole de la branche locale du bureau de la protection civile.
L’objectif de la campagne vise à limiter les dégats liés au manque d’information, en aidant des populations vulnérables à développer de bons réflexes lors d’éventuels passages de cyclones, soulignent, pour leur part, des responsables de Plan Haïti.
La campagne de sensibilisation, de cet été 2010, permet également, dans les zones d’intervention, le renforcement des capacités locales, surtout en matière d’opérations de secours.
Initié dans l’ouest par Plan Haïti, ce projet devrait toucher), à des dates non encore déterminées, deux (2) autres départements géographiques du pays, le Sud-Est et le Nord-Est.
Son budget total est estimé à environ trente mille dollars américains [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 55.00 gourdes aujourd’hui], précise la conseillère technique nationale de Plan Haïti.
Cette campagne de sensibilisation sur la saison cyclonique 2010 intervient après plus de deux mois du début de la période cyclonique.
Cette année, la saison cyclonique risque d’être très active, prédisent les experts.
Les prévisions font état de la formation probable de douze (12) cyclones, dont cinq (5) tempêtes tropicales et sept (7) ouragans.
De fortes pluies, qui s’étaient abattues en juillet 2010 sur les départements du Sud, de l’Artibonite et de l’Ouest, ont fait au moins un (1) mort et provoqué des inondations dans ces départements.
La saison cyclonique s’étend du premier juin au 30 novembre, chaque année, dans la région des Caraïbes. [cer rc apr 16/08/2010 16 :10]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9847
2e session, le 17 août 2010, de la commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh)
P-au-P, 16 août 2010 [AlterPresse] --- La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (Cirh) tient la deuxième session de son conseil, ce mardi 17 août 2010, à Pétionville (8 km à l’est de Port-au-Prince, la capitale), apprend l’agence en ligne AlterPresse d’un « avis aux médias » rendu public ce lundi. « Lors de cette rencontre, un nombre de priorités sectorielles seront présentées à la Cirh, lui permettant de se concentrer et de voter éventuellement sur des projets, en ligne avec les réponses immédiates et à long terme du gouvernement haïtien, et de contribuer à leur avancement pour satisfaire les besoins du peuple haïtien », indique l’avis en question.
La première partie de la réunion du conseil, ce mardi 17 août, sera ouverte à la presse.
Les co-présidents de la Cirh, l’ancien président américain William Jefferson (Bill) Clinton et le premier ministre haïtien Joseph Jean Max Bellerive, donneront conjointement une conférence de presse, immédiatement après la réunion.
Lors de sa première session, le jeudi 17 juin 2010, la Cirh avait validé 4 projets.
Aussi, a été approuvée la création d’un fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises (Pme), grâce à un montant de 20 millions de dollars américains [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 55.00 gourdes aujourd’hui], octroyé par l’homme d’affaires mexicain Carlos Slim et son homologue canadien Frank Giustra.
D’autre part, la Cirh a accepté un projet de 10 millions de dollars américains de la Fondation Bill Clinton, qui se propose de mettre en place de grands abris à Léogâne et Petit-Goave (Ouest), deux départements géographiques fortement touchés par le tremblement de terre et qui constituent des endroits à haut risque durant l’actuelle saison cyclonique.
A cette première session du 17 juin, la Cirh a décidé de lancer une offre d’emploi pour un directeur exécutif, un rôle que remplit par intérim l’économiste Gabriel Verret, conseiller du président René Garcia Préval, selon des médias de la capitale.
En outre, la commission a consenti à utiliser, comme bureaux, des locaux tout équipés, offerts par le Canada pour héberger la Cirh et son personnel, qui doit être recruté dans les meilleurs délais, informait Bellerive.
La commission avait également travaillé sur la structure, les règlements intérieurs et un code de conduite pour ses membres et ses employés, avait souligné le premier ministre,.
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti a été créée par décret présidentiel le 21 avril 2010, trois mois après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010.
Sa mission est d’entreprendre, dans les meilleurs délais, la planification, la coordination et la mise en œuvre des projets de développement et des priorités, incluant la révision des projets et des programmes financés par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, les organisations non gouvernementales (Ong) et le secteur privé, rappelle l’avis. [rl rc apr 16/08/2010 16:21]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9844
La première partie de la réunion du conseil, ce mardi 17 août, sera ouverte à la presse.
Les co-présidents de la Cirh, l’ancien président américain William Jefferson (Bill) Clinton et le premier ministre haïtien Joseph Jean Max Bellerive, donneront conjointement une conférence de presse, immédiatement après la réunion.
Lors de sa première session, le jeudi 17 juin 2010, la Cirh avait validé 4 projets.
Aussi, a été approuvée la création d’un fonds d’appui aux petites et moyennes entreprises (Pme), grâce à un montant de 20 millions de dollars américains [US $ 1.00 = 41.00 gourdes ; 1 euro = 55.00 gourdes aujourd’hui], octroyé par l’homme d’affaires mexicain Carlos Slim et son homologue canadien Frank Giustra.
D’autre part, la Cirh a accepté un projet de 10 millions de dollars américains de la Fondation Bill Clinton, qui se propose de mettre en place de grands abris à Léogâne et Petit-Goave (Ouest), deux départements géographiques fortement touchés par le tremblement de terre et qui constituent des endroits à haut risque durant l’actuelle saison cyclonique.
A cette première session du 17 juin, la Cirh a décidé de lancer une offre d’emploi pour un directeur exécutif, un rôle que remplit par intérim l’économiste Gabriel Verret, conseiller du président René Garcia Préval, selon des médias de la capitale.
En outre, la commission a consenti à utiliser, comme bureaux, des locaux tout équipés, offerts par le Canada pour héberger la Cirh et son personnel, qui doit être recruté dans les meilleurs délais, informait Bellerive.
La commission avait également travaillé sur la structure, les règlements intérieurs et un code de conduite pour ses membres et ses employés, avait souligné le premier ministre,.
La commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti a été créée par décret présidentiel le 21 avril 2010, trois mois après le séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010.
Sa mission est d’entreprendre, dans les meilleurs délais, la planification, la coordination et la mise en œuvre des projets de développement et des priorités, incluant la révision des projets et des programmes financés par les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, les organisations non gouvernementales (Ong) et le secteur privé, rappelle l’avis. [rl rc apr 16/08/2010 16:21]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9844
Présidentielles haïtiennes: la liste des candidats rendue publique le 17 aout
Agence France-Presse, Port-au-Prince
Le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP) doit rendre publique mardi la liste définitive des candidats autorisés à entrer dans la course à la prochaine élection présidentielle, à laquelle la star du hip-hop Wyclef Jean a demandé de pouvoir participer.
«La liste définitive des candidats à la présidence sera publiée mardi après-midi», a confié le directeur de communication du CEP Pierre Thibolt, chargé d'organiser les législatives et la présidentielle prévues le 28 novembre, le premier scrutin après le séisme qui a ravagé le pays le 12 janvier dernier.
34 Haïtiens, dont Wyclef Jean, ont déposé leur dossier au bureau électoral sollicitant le droit de se présenter pour succéder au président René Préval qui ne peut pas se représenter.
Neuf de ces candidatures, dont celle de Wyclef Jean, ont fait l'objet de contestations, a-t-on appris auprès des autorités électorales. La candidature du chanteur a notamment été contestée pour des raisons de déclarations fiscales aux États-Unis et la question de sa résidence en Haïti.
«Nous avons prouvé que M. Jean possédait une résidence en Haïti où il est en plus actionnaire majoritaire d'une chaîne de télévision. Ses déclarations fiscales aux États-Unis ne peuvent pas être traitées en Haïti», a soutenu Me Joël Petit-Homme un des avocats de la star.
«Le bureau du contentieux électoral a déjà pris une décision en notre faveur, maintenant aucune influence politique ne devrait empêcher à M. Jean de briguer la présidence d'Haïti», a ajouté l'avocat.
De retour à Haïti samedi, le chanteur a effectué ces derniers jours une tournée dans le sud du pays. Il se trouvait lundi dans son fief à la Croix des Bouquet, proche de Port-au-Prince, dans l'attente de la décision finale du Conseil électoral pour préparer sa campagne, indique-t-on dans son entourage.
Plusieurs partis de l'opposition ont refusé de participer au processus devant conduire à la tenue des élections législatives et présidentielle prévues le 28 novembre réclamant à coup de manifestations et d'appels à la grève l'arrêt du processus électoral et le renvoi du CEP.
Les scrutins dont le coût est évalué à 29 millions de dollars seront financés majoritairement par la communauté internationale qui a promis 10 milliards de dollars sur 5 ans à Haïti pour sa reconstruction.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/16/01-4307068-presidentielles-haitiennes-la-liste-des-candidats-rendue-publique-demain.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS2
Le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP) doit rendre publique mardi la liste définitive des candidats autorisés à entrer dans la course à la prochaine élection présidentielle, à laquelle la star du hip-hop Wyclef Jean a demandé de pouvoir participer.
«La liste définitive des candidats à la présidence sera publiée mardi après-midi», a confié le directeur de communication du CEP Pierre Thibolt, chargé d'organiser les législatives et la présidentielle prévues le 28 novembre, le premier scrutin après le séisme qui a ravagé le pays le 12 janvier dernier.
34 Haïtiens, dont Wyclef Jean, ont déposé leur dossier au bureau électoral sollicitant le droit de se présenter pour succéder au président René Préval qui ne peut pas se représenter.
Neuf de ces candidatures, dont celle de Wyclef Jean, ont fait l'objet de contestations, a-t-on appris auprès des autorités électorales. La candidature du chanteur a notamment été contestée pour des raisons de déclarations fiscales aux États-Unis et la question de sa résidence en Haïti.
«Nous avons prouvé que M. Jean possédait une résidence en Haïti où il est en plus actionnaire majoritaire d'une chaîne de télévision. Ses déclarations fiscales aux États-Unis ne peuvent pas être traitées en Haïti», a soutenu Me Joël Petit-Homme un des avocats de la star.
«Le bureau du contentieux électoral a déjà pris une décision en notre faveur, maintenant aucune influence politique ne devrait empêcher à M. Jean de briguer la présidence d'Haïti», a ajouté l'avocat.
De retour à Haïti samedi, le chanteur a effectué ces derniers jours une tournée dans le sud du pays. Il se trouvait lundi dans son fief à la Croix des Bouquet, proche de Port-au-Prince, dans l'attente de la décision finale du Conseil électoral pour préparer sa campagne, indique-t-on dans son entourage.
Plusieurs partis de l'opposition ont refusé de participer au processus devant conduire à la tenue des élections législatives et présidentielle prévues le 28 novembre réclamant à coup de manifestations et d'appels à la grève l'arrêt du processus électoral et le renvoi du CEP.
Les scrutins dont le coût est évalué à 29 millions de dollars seront financés majoritairement par la communauté internationale qui a promis 10 milliards de dollars sur 5 ans à Haïti pour sa reconstruction.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/16/01-4307068-presidentielles-haitiennes-la-liste-des-candidats-rendue-publique-demain.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_amerique-latine_288_section_POS2
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