Publié le 9 Février 2011 Sujets : Première Chaîne de Radio-Canada , Centre de Diagnostic , Hôpital Sacré-Cœur , Haïti , Amériques , Port-au-Prince
Cela dépasse l’entendement. Imaginez : après un tremblement de terre, la population du pays le plus pauvre des Amériques est aux prises avec le choléra. Pourtant, l’un des rares hôpitaux modernes, bien équipé, demeure fermé, fautes de fonds et de partenaires, en dépit d’annonces de millions de dollars en aide de la part des pays donateurs. Si un écrivain devait présenter un tel scénario à son directeur littéraire, il se ferait répondre que son histoire n’est pas « vraisemblable ». Les lecteurs pourraient difficilement y croire, tant la proposition manque de crédibilité.
Or, c’est pourtant ce qui se passe dans la réalité, en Haïti. Dans un reportage présenté le 2 décembre dans le cadre de l’émission Désautels à la Première Chaîne de Radio-Canada, Dorothée Giroux donne la parole à M. Reynold Savain, radiologue et fondateur du Centre de Diagnostic et de Traitement Intégré (CDTI), également appelé Hôpital Sacré-Cœur. Le Docteur Savain nous raconte son désarroi de constater que cet hôpital, qui a soigné plus de 12 600 personnes après le tremblement de terre, est inutilisé. Situé au cœur de Port-au-Prince, le CDTI est un hôpital privé, antisismique et offrant un équipement de pointe. Les 175 employés ont malheureusement dû être remerciés, car on n’a plus d’argent pour leur verser un salaire.
Triste ironie que ce constat : la population de Port-au-Prince, notamment de nombreux enfants, a un besoin criant de soins, et l’hôpital le mieux équipé en ville n’est accessible à personne! Le photojournaliste Renaud Philippe, ayant récemment séjourné en Haïti, affirmait d’ailleurs, lors d’une entrevue accordée à Claude Bernatchez de Radio-Canada le 6 décembre, que ce peuple souffrait comme jamais il avait « imaginé qu’un peuple pouvait souffrir ».
Pour plusieurs personnes, plus fragiles, l’accès aux soins pourrait faire la différence entre vivre ou mourir. Des enfants qui souffrent, un hôpital fermé, comment peut-on tolérer une situation aussi aberrante, alors que 10 000 ONG sont présentes dans ce pays? Alors que les promesses d’aide se chiffrent en termes de millions de dollars?
Les dernières élections présidentielles ont démontré, si l’on en doutait encore, à quel point ce pays est désorganisé. Le gouvernement haïtien n’est manifestement pas à même de gérer cet hôpital dans la situation actuelle. Pourquoi le Canada ne choisit-il pas de transférer les fonds déjà prévus pour la construction d’un hôpital en Haïti à une organisation non gouvernementale (ONG), sur place, qui pourrait en assumer la gestion, en attendant qu’un gouvernement haïtien soit élu et qu’une certaine accalmie soit revenue au pays? Ce serait poser un geste bien concret, efficace, qui pourrait sauver des centaines de vies. Le temps presse.
Jean-Denis Côté
Québec
http://www.quebechebdo.com/Soci%C3%A9t%C3%A9/Opinion/Tribune%20libre/2011-02-09/article-2210957/Aberrant-un-hopital-moderne-ferme-en-Haiti/1
Commentaires:
Depuis le tremblement de terre, le mot qui caractérise le mieux la situation en Haïti reste aberration. Cette déviance dans les aptitudes et les comportements se vit, se voit et se sent partout.
L'histoire tragique racontée et tissée autour de cet hôpital pourrait se rapporter à d'autres domaines clé de la société. Et si parmi ces domaines on voudrait en choisir un l'éducation offerirait un terrau plus que fertile pour ensemencer cette abérration.
En fait le substrat qui supporte cette abérration est le refus et le mépris de l'excellence.
Les ONGs qui gèrent la totalité ou presque de la vie nationale a en horreur tout ce qui ressemble à l'excellence. Comme si un pays peut se relever sans un noyau découlant d'une élite qui chérit l'excellence dans tous les sens du mot.
Pour les ONGs, une clinique privée, appartenant à un particulier est une "boîte à fric". C'est un hôpital créé par des riches pour se faire de l'argent. donc ces institutions crées par des citoyens haïtiens qui malgré tout continuent à croire au pays, des institutions qui ne sont pas couvertes par atavismes par des police d'assurance ont disparu de la scène et les ONGS préfèrent avoir la rougeolle que d'aller porter secours à ces gens et les aider à relever leurs institutions.
La même situation s'obeserve aussi avec les écoles privées. Pour des raisons que nous connaissons tous, les meilleures écoles haïtiennes étaient des écoles privées. Des écoles qui ne recevaient pas exclusivement des gesn riches, mais des enfants dont les parents ont accepté le défi de miser sur l'éducation.
Quand les enfants des bouirgeaois traditionnels partent faire les études hors des frontières d'Haïti, certains haitiens endossent un degré de sacrifice pour payer l'éducation de leurs enfants car les écoles non payantes ne valent rien.
Après le tremblement de terre personne ou très peu de gens ont penser à tendre la main à ces directeurs d'écoles, de vrais combattants en faveur du savoir.
Les écoles types boui-boui reçoivent une certaine injection d'aide tandis que les institutions garantes de l'excellence académiques sont abandonnées à elles-mêmes.
Les amis d'Haïti qui veulent refonder la socité haïtienne en appliquant la formule du nivellement par le bas auront fort à faire, avant de réussir , peut-être!
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 9 février 2011
Haïti-Duvalier : Mettre en avant les pages les plus sombres de la dictature
P-au-P, 09 fév. 2011 [AlterPresse] --- Une douzaine d’organisations sociales dont Antèn Ouvrye, Chandèl et le Cercle Gramsci, ont entamé ce mercredi 9 février à la Faculté des Sciences Humaines une série d’activité en vue de rappeler les crimes commis durant le régime des Duvalier, sous le thème « Resistance du peuple haïtien contre la dictature des Duvalier ». Durant 3 jours, à l’aide d’exposition de photos, de documents, de témoignages de victimes et de conférences, ces organisations espèrent mettre en avant les pages les plus sombres de la dictature et raviver la mémoire du peuple.
La série d’activités s’achève vendredi avec une soirée culturelle baptisée : « Nous ne dormirons pas dans l’oubli ».
Jean Claude Duvalier de retour en Haïti depuis le 16 janvier fait l’objet de multiples poursuites, entre autres pour crimes contre l’humanité. Plus d’une dizaines de plaintes ont été déposées contre lui devant la justice haïtienne qui mène une enquête.
S’exprimant au nom des organisations à l’origine de l’initiative, Edner Décime estime que la société haïtienne n’a le choix qu’entre « le jugement de Duvalier » et « la mort ».
« Notre position est claire. Nous n’admettons aucune logique de réconciliation…Si le dictateur doit se réconcilier il devra le faire avec les autres criminels de son acabit enfermés au Pénitencier », déclare-t-il.
Edner Décime dénonce en même temps « la présence dans divers partis politiques d’autres duvaliéristes qui ont du sang sur leurs mains et qui prêchent l’évangile de la transition démocratique ».
Depuis son arrivée à l’aéroport Toussaint Louverture et à chacune de ses apparitions publiques, Jean Claude Duvalier reçoit de fervents supports de la part de ses partisans. Une foule l’a d’ailleurs chaudement accueillie lors d’une visite mardi à Léogâne, ville natale de sa mère.
Ces démonstrations à l’égard du dictateur soulèvent cependant l’indignation de beaucoup et font poser des questions au sujet de la mémoire historique en Haiti.
Edner Décime juge qu’« il y a un déficit de mémoire et c’est parce qu’il n’y a pas eu de transmission ».
« Il faut comprendre qu’il y a une partie de la population qui est frustrée par rapport au mode de gestion du pays durant les 25 dernières années. Le 7 février 86 fut le résultat du soulèvement des masses populaires, mais également un piège, parce qu’on a détourné les revendications des paysans et des masses populaires pour les diriger dans un couloir électoraliste. Résultat nous avons eu du duvaliérisme sans Duvalier », explique t-il, soulignant que beaucoup d’Haïtiens ne comprennent pas leur histoire. [kft gp apr 9/02/2011 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10629
La série d’activités s’achève vendredi avec une soirée culturelle baptisée : « Nous ne dormirons pas dans l’oubli ».
Jean Claude Duvalier de retour en Haïti depuis le 16 janvier fait l’objet de multiples poursuites, entre autres pour crimes contre l’humanité. Plus d’une dizaines de plaintes ont été déposées contre lui devant la justice haïtienne qui mène une enquête.
S’exprimant au nom des organisations à l’origine de l’initiative, Edner Décime estime que la société haïtienne n’a le choix qu’entre « le jugement de Duvalier » et « la mort ».
« Notre position est claire. Nous n’admettons aucune logique de réconciliation…Si le dictateur doit se réconcilier il devra le faire avec les autres criminels de son acabit enfermés au Pénitencier », déclare-t-il.
Edner Décime dénonce en même temps « la présence dans divers partis politiques d’autres duvaliéristes qui ont du sang sur leurs mains et qui prêchent l’évangile de la transition démocratique ».
Depuis son arrivée à l’aéroport Toussaint Louverture et à chacune de ses apparitions publiques, Jean Claude Duvalier reçoit de fervents supports de la part de ses partisans. Une foule l’a d’ailleurs chaudement accueillie lors d’une visite mardi à Léogâne, ville natale de sa mère.
Ces démonstrations à l’égard du dictateur soulèvent cependant l’indignation de beaucoup et font poser des questions au sujet de la mémoire historique en Haiti.
Edner Décime juge qu’« il y a un déficit de mémoire et c’est parce qu’il n’y a pas eu de transmission ».
« Il faut comprendre qu’il y a une partie de la population qui est frustrée par rapport au mode de gestion du pays durant les 25 dernières années. Le 7 février 86 fut le résultat du soulèvement des masses populaires, mais également un piège, parce qu’on a détourné les revendications des paysans et des masses populaires pour les diriger dans un couloir électoraliste. Résultat nous avons eu du duvaliérisme sans Duvalier », explique t-il, soulignant que beaucoup d’Haïtiens ne comprennent pas leur histoire. [kft gp apr 9/02/2011 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10629
Jean-Claude Duvalier convoqué par la justice
Agence France-Presse 09/02/2011 12h02
PORT-AU-PRINCE - L'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, revenu en Haïti le 16 janvier après 25 ans d'exil en France, a été convoqué mercredi devant un juge d'instruction mais ne se rendra pas à ce rendez-vous avec la justice, a-t-on appris de sources judiciaires.
M. Duvalier doit être entendu mercredi par le juge Jean Carvès sans qu'on sache dans quel dossier. Son avocat Me Reynold Georges a indiqué à l'AFP que "Baby doc" ne se rendrait pas à la convocation car il a été victime d'une chute mardi.
Dans les jours qui ont suivi son retour, Jean-Claude Duvalier a été inculpé de corruption, détournements de fonds publics et association de malfaiteurs et plusieurs plaintes ont été déposées contre lui pour crimes contre l'humanité.
M. Duvalier a effectué mardi son premier déplacement en dehors de Port-au-Prince depuis son retour. Il a été accueilli par des milliers de personnes dans la ville de Léogâne, à 33 kilomètres au sud de la capitale, où il s'est recueilli sur la tombe de ses grands-parents.
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2011/02/20110209-120249.html
PORT-AU-PRINCE - L'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier, revenu en Haïti le 16 janvier après 25 ans d'exil en France, a été convoqué mercredi devant un juge d'instruction mais ne se rendra pas à ce rendez-vous avec la justice, a-t-on appris de sources judiciaires.
M. Duvalier doit être entendu mercredi par le juge Jean Carvès sans qu'on sache dans quel dossier. Son avocat Me Reynold Georges a indiqué à l'AFP que "Baby doc" ne se rendrait pas à la convocation car il a été victime d'une chute mardi.
Dans les jours qui ont suivi son retour, Jean-Claude Duvalier a été inculpé de corruption, détournements de fonds publics et association de malfaiteurs et plusieurs plaintes ont été déposées contre lui pour crimes contre l'humanité.
M. Duvalier a effectué mardi son premier déplacement en dehors de Port-au-Prince depuis son retour. Il a été accueilli par des milliers de personnes dans la ville de Léogâne, à 33 kilomètres au sud de la capitale, où il s'est recueilli sur la tombe de ses grands-parents.
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2011/02/20110209-120249.html
Michel Martelly exige des changements au CEP et au gouvernement
Le candidat conditionne pratiquement sa présence au second tour des présidentielles au renvoi immédiat du président et du directeur général du Conseil électoral et des ministres Paul Denis, Gérald Germain et Paul Antoine Bien-Aimé mardi 8 février 2011,
Le candidat à la présidence Michel Martelly a sollicité mardi un remaniement au sein du bureau du Conseil électoral provisoire et du gouvernement, conditions auxquelles il a pratiquement lié sa participation au second tour de l’élection qui doit l’opposer le 20 mars à sa rivale Mirlande Hyppolite Manigat.
Dans un communiqué remis à la presse, M. Martelly estime nécessaire de "changer le président du Conseil, Gaillot Dorsinvil, le directeur général, Pierre-Louis Opont, et certains membres de l’appareil électoral dans les meilleurs délais".
Le chanteur surnommé "Sweet Micky" propose également l’adoption de mesures visant à améliorer le processus électoral et réclame des sanctions contre les candidats ayant fait usage d’armes à feu lors du premier tour des présidentielles et législatives controversées du 28 novembre.
Par ailleurs, Michel Martelly, admis au second tour grâce à un rapport de l’OEA ayant recommandé l’éviction du candidat du pouvoir, Jude Célestin, invite le gouvernement Préval/Bellerive à réduire le nombre des ministères et à renvoyer les ministres de la justice et de la sécurité publique, Paul Denis, des affaires sociales, Gérald Germain et de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé.
Le candidat dit accepter de rester dans le processus électoral au-delà de la journée du lundi 7 février -qui marquait la fin du mandat constitutionnel du Président René Préval- si les mesures proposées sont "prises en considération immédiatement".
L’Exécutif et l’institution électorale n’avaient pas encore réagi mardi soir au communiqué réclamant la tête des hauts responsables identifiés.
Gardant un profil bas depuis un certain temps, le chef de l’Etat sortant, qui entend rester au pouvoir jusqu’au 14 mai, officiellement afin de permettre à un successeur élu de le remplacer, n’a toujours pas promulgué les résultats définitifs des élections de novembre. Cet acte doit précéder la convocation du peuple en ses comices en vue du second tour.
Mirlande Manigat, arrivée largement en tête du premier tour, ou Michel Martelly, devrait être proclamé vainqueur (e) du scrutin présidentiel le 16 avril. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7498
Le candidat à la présidence Michel Martelly a sollicité mardi un remaniement au sein du bureau du Conseil électoral provisoire et du gouvernement, conditions auxquelles il a pratiquement lié sa participation au second tour de l’élection qui doit l’opposer le 20 mars à sa rivale Mirlande Hyppolite Manigat.
Dans un communiqué remis à la presse, M. Martelly estime nécessaire de "changer le président du Conseil, Gaillot Dorsinvil, le directeur général, Pierre-Louis Opont, et certains membres de l’appareil électoral dans les meilleurs délais".
Le chanteur surnommé "Sweet Micky" propose également l’adoption de mesures visant à améliorer le processus électoral et réclame des sanctions contre les candidats ayant fait usage d’armes à feu lors du premier tour des présidentielles et législatives controversées du 28 novembre.
Par ailleurs, Michel Martelly, admis au second tour grâce à un rapport de l’OEA ayant recommandé l’éviction du candidat du pouvoir, Jude Célestin, invite le gouvernement Préval/Bellerive à réduire le nombre des ministères et à renvoyer les ministres de la justice et de la sécurité publique, Paul Denis, des affaires sociales, Gérald Germain et de l’intérieur, Paul Antoine Bien-Aimé.
Le candidat dit accepter de rester dans le processus électoral au-delà de la journée du lundi 7 février -qui marquait la fin du mandat constitutionnel du Président René Préval- si les mesures proposées sont "prises en considération immédiatement".
L’Exécutif et l’institution électorale n’avaient pas encore réagi mardi soir au communiqué réclamant la tête des hauts responsables identifiés.
Gardant un profil bas depuis un certain temps, le chef de l’Etat sortant, qui entend rester au pouvoir jusqu’au 14 mai, officiellement afin de permettre à un successeur élu de le remplacer, n’a toujours pas promulgué les résultats définitifs des élections de novembre. Cet acte doit précéder la convocation du peuple en ses comices en vue du second tour.
Mirlande Manigat, arrivée largement en tête du premier tour, ou Michel Martelly, devrait être proclamé vainqueur (e) du scrutin présidentiel le 16 avril. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7498
L'ex-président Aristide de retour en Haïti "très bientôt", selon son avocat
MIAMI — L'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide, en exil en Afrique du Sud depuis 2004, compte retourner en Haïti "très bientôt", dans les prochains jours, une fois qu'il aura reçu le passeport que les autorités lui ont délivré, a déclaré à l'AFP mercredi son avocat Ira Kurzban.
Une fois que M. Aristide aura obtenu son passeport, il se rendra en Haïti, a expliqué Me Kurzban, dont le cabinet se trouve à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis).
"Je suis certain que c'est ce qu'il va faire", a dit Ira Kurzban.
"Il va essayer de rentrer le plus vite possible. Cela va avoir lieu très bientôt", a-t-il ajouté, disant son "espoir" que M. Aristide prenne un vol pour Port-au-Prince dans les prochains jours.
Le nouveau passeport de l'ancien président a été remis à M. Kurzban mardi.
M. Aristide se trouve en Afrique du Sud et son avocat a dit ignorer comment il comptait lui faire parvenir le document.
Dans un communiqué diffusé mi-janvier, M. Aristide avait expliqué vouloir rentrer au pays pour des raisons médicales et aussi "pour contribuer à servir (ses) frères et soeurs haïtiens en tant que simple citoyen dans le domaine de l'éducation".
Jean-Bertrand Aristide, 57 ans, ancien opposant à la dictature duvaliériste (1957-86) et prêtre partisan de la "théologie de la libération", a été élu une première fois à la tête du pays en 1990, avant d'être chassé du pays huit mois plus tard par un coup d'Etat militaire.
Revenu à la tête de l'Etat en octobre 1994, grâce à une intervention militaire des Etats-Unis, il termine son mandat en 1996, laissant le pouvoir à son dauphin, l'actuel président René Préval.
L'ancien prêtre des bidonvilles, relevé de ses voeux par une dispense vaticane pour pouvoir se marier, est réélu en novembre 2000. Mais il est contraint à l'exil en février 2004, sous la menace d'une insurrection armée conjuguée à des pressions internationales, notamment des Etats-Unis et de la France, qui lui reprochent son incompétence.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jd-Df9feBcbIaWT75qAVNrq2gQFA?docId=CNG.bb6b0b78c70ad4856039989ff44dce34.431
Une fois que M. Aristide aura obtenu son passeport, il se rendra en Haïti, a expliqué Me Kurzban, dont le cabinet se trouve à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis).
"Je suis certain que c'est ce qu'il va faire", a dit Ira Kurzban.
"Il va essayer de rentrer le plus vite possible. Cela va avoir lieu très bientôt", a-t-il ajouté, disant son "espoir" que M. Aristide prenne un vol pour Port-au-Prince dans les prochains jours.
Le nouveau passeport de l'ancien président a été remis à M. Kurzban mardi.
M. Aristide se trouve en Afrique du Sud et son avocat a dit ignorer comment il comptait lui faire parvenir le document.
Dans un communiqué diffusé mi-janvier, M. Aristide avait expliqué vouloir rentrer au pays pour des raisons médicales et aussi "pour contribuer à servir (ses) frères et soeurs haïtiens en tant que simple citoyen dans le domaine de l'éducation".
Jean-Bertrand Aristide, 57 ans, ancien opposant à la dictature duvaliériste (1957-86) et prêtre partisan de la "théologie de la libération", a été élu une première fois à la tête du pays en 1990, avant d'être chassé du pays huit mois plus tard par un coup d'Etat militaire.
Revenu à la tête de l'Etat en octobre 1994, grâce à une intervention militaire des Etats-Unis, il termine son mandat en 1996, laissant le pouvoir à son dauphin, l'actuel président René Préval.
L'ancien prêtre des bidonvilles, relevé de ses voeux par une dispense vaticane pour pouvoir se marier, est réélu en novembre 2000. Mais il est contraint à l'exil en février 2004, sous la menace d'une insurrection armée conjuguée à des pressions internationales, notamment des Etats-Unis et de la France, qui lui reprochent son incompétence.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jd-Df9feBcbIaWT75qAVNrq2gQFA?docId=CNG.bb6b0b78c70ad4856039989ff44dce34.431
Haiti-Duvalier : Le Collectif Haiti de France souhaite le jugement du dictateur dans son propre pays
P-au-P, 08 fév. 2011[AlterPresse] --- Le Collectif Haiti de France (CHF) affirme sa solidarité envers les organisations citoyennes d’Haiti et souhaite le jugement de l’ancien dicateur Jean Claude Duvalier dans son propre pays pour les milliers de crimes commis sous son régime. « Jean Claude Duvalier doit être jugé en Haiti », préconise le Collectif, dans un communiqué acheminé à AlterPresse le 07 février.
Le CHF rejette les pratiques d’impunité dont semble bénéficier l’ancien tyran, revenu de manière inattendu en Haiti le 16 janvier dernier, dans une ambiance d’impunité.
« Justice doit être rendue » en mémoire des différentes victimes du régime dictatorial des Duvalier qui a opprimé le peuple haïtien pendant 29 ans (1957-1986), souligne l’organisation française.
Une dizaine de victimes ont déjà porté plaintes par devant les tribunaux depuis le retour de Duvalier. Il doit répondre de crimes contre l’humanité et de nombreuses exactions commises par le duvaliérisme.
Le CHF estime que la mémoire, la vérité, la justice et la réparation sont des conditions nécessaires pour construire un état de droit et l’établissement de la démocratie.
Il appelle également à la formation d’une commission « Justice et Paix », en vue de récupérer l’argent du dictateur encore disponible dans des banques étrangères. [rh gp apr 08/02/2011 13 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10627
Commentaires:
Le Collectif Haïti de France comme d'autres entités devraient se poser des questions sur le comportement des autorités françaises sur les circonstances dans lesquelles Jean-Claude Duvalier a pu tranquillement quitter la France pour aller "se la couler douce" en Haïti.
Car juger Jean-Claude Duvalier est une chose, mais sa présence de par sa potentialité destabilisatrice dans la conjoncture actuelle est encore plus nocive à Haïti.
Le CHF rejette les pratiques d’impunité dont semble bénéficier l’ancien tyran, revenu de manière inattendu en Haiti le 16 janvier dernier, dans une ambiance d’impunité.
« Justice doit être rendue » en mémoire des différentes victimes du régime dictatorial des Duvalier qui a opprimé le peuple haïtien pendant 29 ans (1957-1986), souligne l’organisation française.
Une dizaine de victimes ont déjà porté plaintes par devant les tribunaux depuis le retour de Duvalier. Il doit répondre de crimes contre l’humanité et de nombreuses exactions commises par le duvaliérisme.
Le CHF estime que la mémoire, la vérité, la justice et la réparation sont des conditions nécessaires pour construire un état de droit et l’établissement de la démocratie.
Il appelle également à la formation d’une commission « Justice et Paix », en vue de récupérer l’argent du dictateur encore disponible dans des banques étrangères. [rh gp apr 08/02/2011 13 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article10627
Commentaires:
Le Collectif Haïti de France comme d'autres entités devraient se poser des questions sur le comportement des autorités françaises sur les circonstances dans lesquelles Jean-Claude Duvalier a pu tranquillement quitter la France pour aller "se la couler douce" en Haïti.
Car juger Jean-Claude Duvalier est une chose, mais sa présence de par sa potentialité destabilisatrice dans la conjoncture actuelle est encore plus nocive à Haïti.
Des milliers de personnes accueillent Duvalier à Léogâne
Officiellement inculpé et placé en "résidence surveillée", l’ancien dictateur a eu le temps de se recueillir sur la tombe de son père François Duvalier, au cimetière de Port-au-Prince, avant de répéter le même exercice dans la Cité Anacaona, ville natale de sa mère, où l’attendait une foule en liesse mardi 8 février 2011,
L’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier a été ovationné par plusieurs milliers de personnes mardi lors d’une visite à Léogâne (33 km au sud-ouest de Port-au-Prince) où il s’est recueilli sur la tombe de ses grands-parents, au lendemain du 25e anniversaire de sa chute, en 1986.
Accompagné de son épouse Véronique Roy, l’ex-Président à vie, rentré en Haïti depuis trois semaines, effectuait sa deuxième visite dans la ville natale de sa mère décédée, Simone Duvalier, alors qu’il est inculpé de corruption, détournements de fonds publics et association de malfaiteurs et accusé de crimes contre l’humanité.
"M. Duvalier va se recueillir sur la tombe de ses grands-parents enterrés dans cette ville qui a été détruite par le séisme de janvier 2010. Il va déposer des fleurs au cimetière", avait indiqué dans la matinée à l’AFP Véronique Roy.
Avant d’aller à Léogâne, "Baby Doc" s’était rendu sur la tombe de son père, l’ancien dictateur François Duvalier, au cimetière de Port-au-Prince.
Le 7 février 1986, lorsqu’une révolte populaire avait chassé Duvalier du pouvoir, mettant fin à une république héréditaire de 29 ans, la tombe de "Papa Doc" avait été vandalisée par des haïtiens déchaînés.
"Si vous (Duvalier) étiez là, la réalité du pays serait différente", ont scandé avec enthousiasme dans la Cité Anacaona plusieurs milliers d’adultes et de jeunes, nostalgiques pour certains, sans repères historiques pour d’autres.
L’accueil a été partout étonnamment délirant pour Jean-Claude Duvalier qui a visité tour à tour la chapelle Sainte-Rose et le lycée Anacaona avant de déposer une gerbe des fleurs devant une fosse commune où sont enterrées de nombreuses victimes du séisme destructeur de janvier 2010.
Par la suite, l’ancien tyran et ses proches, suivis de plusieurs centaines de personnes décidément infatigables, se sont rendus dans la localité de Citronnier (9e section communale de Léogâne) pour une cérémonie particulière sur une habitation familiale.
Rentré en Haïti à la surprise générale le 16 janvier dernier, après 25 ans d’exil en France, Jean-Claude Duvalier a confié lundi à une station de radio qu’il caressait le rêve d’une "réconciliation nationale" à laquelle serait associés "tous les anciens chefs d’Etat".
Récemment, le Président René Préval avait assuré en République Dominicaine qu’une assignation à résidence était imposée à l’ancien leader de la sinistre milice des "Tontons Macoutes" pourtant libre de se pavaner à travers la république.
Outre une gestion des affaires publiques marquée par le règne de la corruption et le maintien inébranlable de l’exclusion sociale, la dynastie des Duvalier père et fils a fait de 1957 à 1986 des dizaines de milliers de morts, de disparus, de prisonniers et d’exilés. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7497
L’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier a été ovationné par plusieurs milliers de personnes mardi lors d’une visite à Léogâne (33 km au sud-ouest de Port-au-Prince) où il s’est recueilli sur la tombe de ses grands-parents, au lendemain du 25e anniversaire de sa chute, en 1986.
Accompagné de son épouse Véronique Roy, l’ex-Président à vie, rentré en Haïti depuis trois semaines, effectuait sa deuxième visite dans la ville natale de sa mère décédée, Simone Duvalier, alors qu’il est inculpé de corruption, détournements de fonds publics et association de malfaiteurs et accusé de crimes contre l’humanité.
"M. Duvalier va se recueillir sur la tombe de ses grands-parents enterrés dans cette ville qui a été détruite par le séisme de janvier 2010. Il va déposer des fleurs au cimetière", avait indiqué dans la matinée à l’AFP Véronique Roy.
Avant d’aller à Léogâne, "Baby Doc" s’était rendu sur la tombe de son père, l’ancien dictateur François Duvalier, au cimetière de Port-au-Prince.
Le 7 février 1986, lorsqu’une révolte populaire avait chassé Duvalier du pouvoir, mettant fin à une république héréditaire de 29 ans, la tombe de "Papa Doc" avait été vandalisée par des haïtiens déchaînés.
"Si vous (Duvalier) étiez là, la réalité du pays serait différente", ont scandé avec enthousiasme dans la Cité Anacaona plusieurs milliers d’adultes et de jeunes, nostalgiques pour certains, sans repères historiques pour d’autres.
L’accueil a été partout étonnamment délirant pour Jean-Claude Duvalier qui a visité tour à tour la chapelle Sainte-Rose et le lycée Anacaona avant de déposer une gerbe des fleurs devant une fosse commune où sont enterrées de nombreuses victimes du séisme destructeur de janvier 2010.
Par la suite, l’ancien tyran et ses proches, suivis de plusieurs centaines de personnes décidément infatigables, se sont rendus dans la localité de Citronnier (9e section communale de Léogâne) pour une cérémonie particulière sur une habitation familiale.
Rentré en Haïti à la surprise générale le 16 janvier dernier, après 25 ans d’exil en France, Jean-Claude Duvalier a confié lundi à une station de radio qu’il caressait le rêve d’une "réconciliation nationale" à laquelle serait associés "tous les anciens chefs d’Etat".
Récemment, le Président René Préval avait assuré en République Dominicaine qu’une assignation à résidence était imposée à l’ancien leader de la sinistre milice des "Tontons Macoutes" pourtant libre de se pavaner à travers la république.
Outre une gestion des affaires publiques marquée par le règne de la corruption et le maintien inébranlable de l’exclusion sociale, la dynastie des Duvalier père et fils a fait de 1957 à 1986 des dizaines de milliers de morts, de disparus, de prisonniers et d’exilés. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article7497
LA TETE DANS LE CUL!
Se réveiller la tête dans le Cul !
C’était vraiment le cas de le dire quand j’ai appris que le 16 janvier 2011, que Jean-Claude Duvalier en personne avait pu laisser tranquillement la France pour retourner et se faire ovationner à Port-au-Prince.
C’est encore le cas ce matin en apprenant que Jean Bertrand Aristide disposait d’un passeport diplomatique pour pouvoir revenir en Haïti, quand bon lui semblerait.
D’autres diront que rien n’étonne en Haïti ou à propos d’Haïti, mais n’empêche que je n’arrive pas à me réveiller différemment que la tête bien enfoncée dans le cul.
Ceci n’aurait pas dans ma tête une telle ampleur si la vie en Haïti et pour les haïtiens se distillait comme un fleuve tranquille. Nous sommes en février 2011, 13 mois après le passage du terrible tremblement de terre avec un pays croupissant à genou dans sous des tonnes de décombres, en pleine épidémie importée de cholera qui fait encore des morts par centaines et servent d’élément de stigmatisation discriminatoire pour nos compatriotes vivant en terre étrangère, en pleine crise électorale dont un semblant d’issue n’a été retrouvé qu’en étant obligé d’adultérer notre dernière " illusion souveraine" sous la pression de nos « amis ».
Comme si en matière de désastres et de calamités, ça ne suffisait point. Nous devons boire notre calice jusqu’à la dernière goutte et voici que l’on nous ramène deux anciens chefs d’Etat exclus pour avoir été mauvais, inadaptés, incompétents, criminels, corrompus etc… Comme si le temps revêtait une certaine capacité prêtée aux potions magiques pour bonifier des rejetons.
Le temps, une chose est sure, a l’effet de gomme du bon Dieu pour effacer les facultés mnésiques du peuple haïtien qui a du mal à exister en dehors de la volonté d’un homme paré en messie.
Le 20 Mars, les haïtiens vont choisir entre deux candidats très « dissemblants ». Il y aura une option de tête et une option de cœur.
Cependant la situation n’est pas pour autant plus rassurante car il y aura un troisième larron. INITE détiendra comme juge et arbitre le sifflet… Des scénarios les plus invraisemblables sont à craindre. La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient risque de redevenir la principale de l’angle.
De mon côté j’ai de bonnes raisons pour continuer à garder la tête dans le cul…
Decky, 09/02/2011
C’était vraiment le cas de le dire quand j’ai appris que le 16 janvier 2011, que Jean-Claude Duvalier en personne avait pu laisser tranquillement la France pour retourner et se faire ovationner à Port-au-Prince.
C’est encore le cas ce matin en apprenant que Jean Bertrand Aristide disposait d’un passeport diplomatique pour pouvoir revenir en Haïti, quand bon lui semblerait.
D’autres diront que rien n’étonne en Haïti ou à propos d’Haïti, mais n’empêche que je n’arrive pas à me réveiller différemment que la tête bien enfoncée dans le cul.
Ceci n’aurait pas dans ma tête une telle ampleur si la vie en Haïti et pour les haïtiens se distillait comme un fleuve tranquille. Nous sommes en février 2011, 13 mois après le passage du terrible tremblement de terre avec un pays croupissant à genou dans sous des tonnes de décombres, en pleine épidémie importée de cholera qui fait encore des morts par centaines et servent d’élément de stigmatisation discriminatoire pour nos compatriotes vivant en terre étrangère, en pleine crise électorale dont un semblant d’issue n’a été retrouvé qu’en étant obligé d’adultérer notre dernière " illusion souveraine" sous la pression de nos « amis ».
Comme si en matière de désastres et de calamités, ça ne suffisait point. Nous devons boire notre calice jusqu’à la dernière goutte et voici que l’on nous ramène deux anciens chefs d’Etat exclus pour avoir été mauvais, inadaptés, incompétents, criminels, corrompus etc… Comme si le temps revêtait une certaine capacité prêtée aux potions magiques pour bonifier des rejetons.
Le temps, une chose est sure, a l’effet de gomme du bon Dieu pour effacer les facultés mnésiques du peuple haïtien qui a du mal à exister en dehors de la volonté d’un homme paré en messie.
Le 20 Mars, les haïtiens vont choisir entre deux candidats très « dissemblants ». Il y aura une option de tête et une option de cœur.
Cependant la situation n’est pas pour autant plus rassurante car il y aura un troisième larron. INITE détiendra comme juge et arbitre le sifflet… Des scénarios les plus invraisemblables sont à craindre. La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient risque de redevenir la principale de l’angle.
De mon côté j’ai de bonnes raisons pour continuer à garder la tête dans le cul…
Decky, 09/02/2011
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