Mardi 20 novembre 2007
Deux membres de l’association nantaise « Les Anneaux de la Mémoire », ont effectué une visite en Haïti, du 12 au 18 novembre 2007, afin de jeter les bases d’une coopération décentralisée entre la ville de Nantes (France) et la commune de Cité Soleil (grande agglomération à la sortie nord de la capitale haïtienne).
AlterPresse les a suivis durant la journée du 16 novembre.
P-au-P, 20 nov. 07 [AlterPresse] --- Un des axes de travail de l’association « Les Anneaux de la Mémoire » consiste à promouvoir un partenariat entre la France et Haïti, d’abord une coopération décentralisée entre villes françaises et haïtiennes.
« La décentralisation et la démocratie locale sont les conditions indispensables pour le développement d’Haïti », indique à AlterPresse Jean-Pierre Denis, membre de l’association, qui estime urgent d’imprimer un vrai poids aux collectivités locales par la disponibilité de moyens d’agir sur leurs territoires.
Jean-Pierre Denis et Mathilde Brossard ont rencontré et travaillé avec le maire principal de Cité Soleil, Wilson Louis, avec différents comités de quartiers et acteurs locaux (Soleil 19, Warf, Belekou), ainsi que des organisations non gouvernementales (Ong) dans le but de définir le cadre et d’envisager des modalités d’actions sur la commune.
Dans les jours à venir, une opération d’assainissement (curage de canaux) aura lieu au quartier de Belekou, où prévaut actuellement une situation catastrophique.
Quotidiennement, 5 salariés et une dizaine de bénévoles œuvreront à donner un nouveau visage au quartier en collectant les immondices et en assurant une bonne gestion dans un endroit approprié.
Chaque bénévole bénéficiera d’un repas et d’une vaccination. Les équipes seront munies de fourches, de gants et de charrettes afin de nettoyer les canaux.
« Si ce projet fonctionne, il sera étendu à d’autres quartiers de Cité Soleil », avance Jean Pierre Denis.
A terme, l’amélioration dans la gestion des déchets devrait avoir des incidences sur le milieu ambiant de la commune et, par voie de conséquence, sur la santé des habitants.
Par ailleurs, il est envisagé un projet de réhabilitation d’une salle de travail, actuellement insalubre, à transformer en un espace culturel avec des activités de diffusion de cassettes vidéo, d’apprentissage de la danse et de la musique, entre autres. Il est également prévu la construction d’un télécentre de jeunes dans la perspective d’aménagement d’un lieu de création numérique.
Jean-Pierre Denis viendra, à la fin de l’année 2007, observer les avancées du projet pilote et envisager la suite à donner à ce projet de coopération décentralisée.
L’association « Les Anneaux de la Mémoire » de Nantes (France) a été créée en 1991, dans l’objectif de promouvoir de nouveaux échanges, équilibrés et équitables entre les sociétés d’Afrique, d’Amérique et d’Europe, explique à AlterPresse Mathilde Brossard, chargée de projet.
« Depuis sa création, l’association est à l’origine de nombreuses actions, telles des expositions, des conférences, des publications, mais aussi des projets de développement », ajoute-t-elle. [cd rc apr 20/11/2007 10 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6649
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 20 novembre 2007
Haïti/Genre : La représentation de la femme dans les chansons d’un défunt musicien du compas, vue par un jeune chercheur
mardi 20 novembre 2007
Les textes chantés de Jean Gesner Henri, dit « Koupe Klouwe », continuent d’exercer une attraction sociale en Haïti, constate Vantz Brutus, chercheur en communication sociale.
P-au-P, 20 nov. 07 [AlterPresse] --- Le défunt musicien du rythme dénommé « Konpa » (compas), Jean Gesner Henri, plus connu en Haïti sous le nom de « Koupe Klouwe », sobriquet obtenu pendant son passage dans un club de football de la capitale haïtienne, avait accordé une préférence pour la thématique « femme et sexualité », révèle une étude sur la représentation du genre réalisée par Vantz Brutus, jeune chercheur en communication sociale.
« Ce qui m’intrigue, c’est l’attraction sociale que ces chansons [de Gesner Henri qui a évolué au sein de « l’ensemble select »] traitant de la femme continuent d’exercer », affirme l’universitaire Brutus qui a soutenu, le jeudi 15 novembre 2007 à Port-au-Prince, son mémoire de sortie à la faculté des sciences humaines de l’université d’Etat d’Haïti (Ueh).
La présentation des résultats de cette étude, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse, s’inscrit dans le cadre du mémoire de sortie de Brutus, pour l’obtention de licence en communication sociale, à la faculté des sciences humaines.
L’étude de Vantz Brutus concerne le « matériel verbal » des chansons composées et interprétées par Jean Gesner Henri et son groupe dénommé « Ensemble Select Coupé Cloué ».
« Il ne s’agit pas d’un procès de l’Ensemble Sélect Coupé Cloué. Nous ne portons pas de jugements de valeur sur le contenu des messages véhiculés. Nous cherchons juste à saisir le contenu des chansons consacrées à la femme », précise Vantz Brutus dans sa recherche.
Les chansons de Jean Gesner Henri (10 mai 1925 – 29 janvier 1998) sont aujourd’hui encore très prisées dans le monde musical haïtien, où certaines d’entre elles sont utilisées par de jeunes formations musicales.
Dans son mémoire de sortie, Vantz Brutus signale l’utilisation, en 2006, d’un morceau de Coupé cloué « Ban m afè m » (Donne-moi mon affaire, en Français) par le groupe hip-hop « Barikad Crew ».
Le groupe « Barikad Crew » a été désigné, par la revue « Ticket Magazine », meilleur groupe rap de l’année, avec cette chanson, qui a connu un succès remarquable à la radio et est très sollicitée par les jeunes, rappelle Brutus.
Chaque week-end, les chansons de Gesner Henri sont régulièrement en rotation sur plusieurs stations de radio à Port-au-Prince. Ces chansons sont, en général, dédiées à la gente féminine posant ainsi la question de la représentation sociale de la femme en Haïti, souligne le jeune chercheur.
La représentation sociale des femmes est, selon Brutus, un sujet qui gagne de l’intérêt depuis les 50 dernières années, dès la parution en France du livre de Simone de Beauvoir « Le deuxième sexe ».
En Haïti, très peu de recherches scientifiques inspirées du milieu ont été effectuées sur la question du genre, constate Vantz Brutus. En outre, souligne-t-il, des griefs sont régulièrement soulevés contre les musiciens haïtiens qui véhiculent des messages sexistes à travers leurs chansons.
Le chercheur affirme n’avoir retrouvé qu’une étude de Raoul Vital (licencié lui aussi en communication sociale) sur les représentations sociales de la femme.
D’après les conclusions de Vantz Brutus, les chansons de Jean Gesner Henri dit « Coupé Cloué » présentent une image négative de la femme, en raison du fait que ces chansons privilégient un angle dégradant de la femme.
« La femme est peinte comme le mal, les termes les plus imagés et les plus dégradants sont utilisés pour souligner le dégoût et l’aversion pour ce sexe », écrit le jeune chercheur.
Les compositions de « Coupé Cloué », aux dires de Brutus, devraient être considérées comme un baromètre pour s’évaluer et apprécier l’évolution des idées sur la perception de la femme, tant au niveau social qu’individuel en Haïti. [do rc apr 20/11/2007 9:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6648
Les textes chantés de Jean Gesner Henri, dit « Koupe Klouwe », continuent d’exercer une attraction sociale en Haïti, constate Vantz Brutus, chercheur en communication sociale.
P-au-P, 20 nov. 07 [AlterPresse] --- Le défunt musicien du rythme dénommé « Konpa » (compas), Jean Gesner Henri, plus connu en Haïti sous le nom de « Koupe Klouwe », sobriquet obtenu pendant son passage dans un club de football de la capitale haïtienne, avait accordé une préférence pour la thématique « femme et sexualité », révèle une étude sur la représentation du genre réalisée par Vantz Brutus, jeune chercheur en communication sociale.
« Ce qui m’intrigue, c’est l’attraction sociale que ces chansons [de Gesner Henri qui a évolué au sein de « l’ensemble select »] traitant de la femme continuent d’exercer », affirme l’universitaire Brutus qui a soutenu, le jeudi 15 novembre 2007 à Port-au-Prince, son mémoire de sortie à la faculté des sciences humaines de l’université d’Etat d’Haïti (Ueh).
La présentation des résultats de cette étude, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse, s’inscrit dans le cadre du mémoire de sortie de Brutus, pour l’obtention de licence en communication sociale, à la faculté des sciences humaines.
L’étude de Vantz Brutus concerne le « matériel verbal » des chansons composées et interprétées par Jean Gesner Henri et son groupe dénommé « Ensemble Select Coupé Cloué ».
« Il ne s’agit pas d’un procès de l’Ensemble Sélect Coupé Cloué. Nous ne portons pas de jugements de valeur sur le contenu des messages véhiculés. Nous cherchons juste à saisir le contenu des chansons consacrées à la femme », précise Vantz Brutus dans sa recherche.
Les chansons de Jean Gesner Henri (10 mai 1925 – 29 janvier 1998) sont aujourd’hui encore très prisées dans le monde musical haïtien, où certaines d’entre elles sont utilisées par de jeunes formations musicales.
Dans son mémoire de sortie, Vantz Brutus signale l’utilisation, en 2006, d’un morceau de Coupé cloué « Ban m afè m » (Donne-moi mon affaire, en Français) par le groupe hip-hop « Barikad Crew ».
Le groupe « Barikad Crew » a été désigné, par la revue « Ticket Magazine », meilleur groupe rap de l’année, avec cette chanson, qui a connu un succès remarquable à la radio et est très sollicitée par les jeunes, rappelle Brutus.
Chaque week-end, les chansons de Gesner Henri sont régulièrement en rotation sur plusieurs stations de radio à Port-au-Prince. Ces chansons sont, en général, dédiées à la gente féminine posant ainsi la question de la représentation sociale de la femme en Haïti, souligne le jeune chercheur.
La représentation sociale des femmes est, selon Brutus, un sujet qui gagne de l’intérêt depuis les 50 dernières années, dès la parution en France du livre de Simone de Beauvoir « Le deuxième sexe ».
En Haïti, très peu de recherches scientifiques inspirées du milieu ont été effectuées sur la question du genre, constate Vantz Brutus. En outre, souligne-t-il, des griefs sont régulièrement soulevés contre les musiciens haïtiens qui véhiculent des messages sexistes à travers leurs chansons.
Le chercheur affirme n’avoir retrouvé qu’une étude de Raoul Vital (licencié lui aussi en communication sociale) sur les représentations sociales de la femme.
D’après les conclusions de Vantz Brutus, les chansons de Jean Gesner Henri dit « Coupé Cloué » présentent une image négative de la femme, en raison du fait que ces chansons privilégient un angle dégradant de la femme.
« La femme est peinte comme le mal, les termes les plus imagés et les plus dégradants sont utilisés pour souligner le dégoût et l’aversion pour ce sexe », écrit le jeune chercheur.
Les compositions de « Coupé Cloué », aux dires de Brutus, devraient être considérées comme un baromètre pour s’évaluer et apprécier l’évolution des idées sur la perception de la femme, tant au niveau social qu’individuel en Haïti. [do rc apr 20/11/2007 9:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6648
Haïti/ R.dominicaine : Interdiction temporaire d’exportation de produits agricoles vers Haïti
lundi 19 novembre 2007
P-au-P, 19 nov. 07 [AlterPresse] --- Le secrétariat d’État à l’Agriculture dominicain (Sea) vient de décider une interdiction temporaire d’exportation de certains produits agricoles et d’élevage vers le territoire voisin haïtien, comme les bananes, les figues-bananes et les œufs, selon un communiqué transmis à Espacinsular, partenaire de l’agence en ligne AlterPresse.
La mesure, qui est critiquée par les producteurs dominicains de la région nord-est du pays, répond à l’intérêt des autorités dominicaines de préserver la production existante pour le marché national dominicain, au lendemain des dommages causés par l’orage tropical Noël dans les plantations agricoles du territoire voisin d’Haïti.
Face aux levées de boucliers contre le nouveau corps spécialisé de sécurité (Cesfront) à la frontière commune entre les deux pays, accusé par exemple par divers secteurs dont la mairesse de la ville de Dajabón (commune frontalière avec Ouanaminthe) d’obstruer les échanges commerciaux entre les deux pays, le directeur du Cesfront a indiqué que ses hommes "exécutent seulement les ordres supérieurs" dans le cadre de la disposition officielle visant à éviter une pénurie de ces produits pour les consommatrices et consommateurs dominicains.
L’Association nationale de producteurs d’oeufs (Asohuevos) envisage de présenter aux autorités dominicaines une protestation formelle, afin de faire savoir que la production mensuelle de quelques 140 millions d’œufs, destinés aux deux pays qui partagent l’île, n’a pas été affectée par la récente tempête tropicale, annonce Manuel Escana, président de Asohuevos, qui exige de retirer les oeufs de la liste indiquée dans la mesure officielle.
En Haïti, la production agricole, déjà insuffisante à la demande d’une population de 8.4 millions de personnes, a également enregistré de nombreuses pertes à cause de la tempête Noël, surtout dans le Sud du pays.
Cette situation a provoqué une plus grande nécessité d’importation de produits comestibles depuis le territoire voisin. Cependant, le commerce entre les deux pays n’est encore réglé par aucun accord formel. C’est pourquoi, d’ailleurs, la disposition soudaine du gouvernement dominicain d’interdire l’exportation de figues-bananes, de bananes, d’œufs vers Haïti, semble apparaître comme une mesure unilatérale.
Cette disposition dominicaine contraindrait les autorités haïtiennes à chercher d’autres marchés d’approvisionnement, ce qui aura l’effet d’une augmentation des prix sur le marché de la République Dominicaine.
A rappeler que les œufs constituent l’un des produits transitant régulièrement en quantités importantes aux différents postes frontaliers entre les deux pays partageant l’île, notamment à Dajabon/Ouanaminthe les lundis et vendredis, jours de marché binational.
Entre-temps, des spécialistes ainsi que les ménages haïtiens craignent une rareté prochaine de différents produits agricoles par suite des dégâts enregistrés dans les plantations en Haïti, où une hausse des prix serait prévisible, entre autres incidences de la tempête tropicale Noël sur le marché national. [cd rc apr 19/11/2007 10 :45]
Le Bloc parlementaire de la Plate forme présidentielle LESPWA revendique le droit d’être représenté au nouveau Conseil Electoral Provisoire
Le secteur syndical révèle ses choix pour le CEP
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Les députés du bloc parlementaire LESPWA (Espoir, plate-forme politique sous la bannière de laquelle René Préval a brigué son second mandat présidentiel) ont estimé lundi que ce sont les institutions prévues dans les dispositions transitoires de la Constitution de 1987 qui devraient se faire représenter au sein de l’institution, vu qu’il s’agit encore d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP).
S’il en est autrement et que les partis politiques y délèguent leurs représentants, LESPWA doit être autorisé à en faire autant, ont-ils soutenu lors d’une conférence de presse au Palais législatif.
C’est le député Sainvil Lucas qui a défendu la position de la Plate forme LESPWA créant ainsi une nouvelle donne au moment où divers secteurs collaborent déjà à la formation d’un nouveau CEP sur le modèle de l’actuel formé de représentants des secteurs d’affaires, des églises, des droits humains, de l’Exécutif, du Judiciaire, du secteur syndical et des partis politiques.
A l’instar de nombreux secteurs, les syndicats ont révélé lundi leur choix de deux personnalités dont une devrait les représenter au sein de la nouvelle institution électorale. Il s’agit de MM. Ernso Saint-Clair et Jacques Belzin.
Le premier est un ancien responsable du Bureau Electoral Départemental (BED) du département de la Grande Anse (Sud-Ouest). Le second est le secrétaire général adjoint de la Confédération des Travailleurs Haïtiens (CTH) et secrétaire général de la Fédération Nationale des Travailleurs en Education et Culture (FENATEC).
A rappeler que la Convention des partis politiques a déjà soumis deux propositions au Président René Préval. Wilderson Thimothée du Parti nationaliste démocratique et progressiste haïtien (PNDPH) ou Fritz Rosemé du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH) devrait être le représentant de ce regroupement politique réunissant des partis de diverses tendances, dont la Fusion des sociaux-démocrates (FUSION), l’Organisation du peuple en lutte (OPL) et Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide.
Le patronat a désigné son actuel représentant au CEP, François Benoît et l’ancien directeur général de l’institution, Jacques Bernard. Pour sa part, la Fédération protestante d’Haïti (FPH) a renouvelé sa confiance au pasteur Pauris Jean-Baptiste, un conseiller électoral encore en fonction, tout en présentant la nomination du pasteur Leonel Raphaël comme une autre option. Quant à l’église épiscopale d’Haïti, elle a fixé son choix sur Me Laurette Croyance en remplacement du président de l’actuel CEP, Max Mathurin qui la représentait au sein de l’institution.
Après ces propositions, nonobstant « l’irruption de LESPWA » dans le processus, il revient à l’Exécutif, au pouvoir judiciaire, à l’église catholique et au Conseil national des partis politiques de désigner leurs représentants respectifs au sein de la nouvelle institution électorale.
Alors que le processus en vue de la formation du nouveau CEP avance à grand pas, une interrogation demeure quant à son mandat : aura-t-elle à organiser uniquement les élections pour le renouvellement du tiers du sénat ou, en même temps, les élections indirectes devant conduire, entre autres étapes, à la formation du Conseil Electoral Permanent ? [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4441
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Les députés du bloc parlementaire LESPWA (Espoir, plate-forme politique sous la bannière de laquelle René Préval a brigué son second mandat présidentiel) ont estimé lundi que ce sont les institutions prévues dans les dispositions transitoires de la Constitution de 1987 qui devraient se faire représenter au sein de l’institution, vu qu’il s’agit encore d’un Conseil Electoral Provisoire (CEP).
S’il en est autrement et que les partis politiques y délèguent leurs représentants, LESPWA doit être autorisé à en faire autant, ont-ils soutenu lors d’une conférence de presse au Palais législatif.
C’est le député Sainvil Lucas qui a défendu la position de la Plate forme LESPWA créant ainsi une nouvelle donne au moment où divers secteurs collaborent déjà à la formation d’un nouveau CEP sur le modèle de l’actuel formé de représentants des secteurs d’affaires, des églises, des droits humains, de l’Exécutif, du Judiciaire, du secteur syndical et des partis politiques.
A l’instar de nombreux secteurs, les syndicats ont révélé lundi leur choix de deux personnalités dont une devrait les représenter au sein de la nouvelle institution électorale. Il s’agit de MM. Ernso Saint-Clair et Jacques Belzin.
Le premier est un ancien responsable du Bureau Electoral Départemental (BED) du département de la Grande Anse (Sud-Ouest). Le second est le secrétaire général adjoint de la Confédération des Travailleurs Haïtiens (CTH) et secrétaire général de la Fédération Nationale des Travailleurs en Education et Culture (FENATEC).
A rappeler que la Convention des partis politiques a déjà soumis deux propositions au Président René Préval. Wilderson Thimothée du Parti nationaliste démocratique et progressiste haïtien (PNDPH) ou Fritz Rosemé du Grand rassemblement pour l’évolution d’Haïti (GREH) devrait être le représentant de ce regroupement politique réunissant des partis de diverses tendances, dont la Fusion des sociaux-démocrates (FUSION), l’Organisation du peuple en lutte (OPL) et Fanmi Lavalas de Jean-Bertrand Aristide.
Le patronat a désigné son actuel représentant au CEP, François Benoît et l’ancien directeur général de l’institution, Jacques Bernard. Pour sa part, la Fédération protestante d’Haïti (FPH) a renouvelé sa confiance au pasteur Pauris Jean-Baptiste, un conseiller électoral encore en fonction, tout en présentant la nomination du pasteur Leonel Raphaël comme une autre option. Quant à l’église épiscopale d’Haïti, elle a fixé son choix sur Me Laurette Croyance en remplacement du président de l’actuel CEP, Max Mathurin qui la représentait au sein de l’institution.
Après ces propositions, nonobstant « l’irruption de LESPWA » dans le processus, il revient à l’Exécutif, au pouvoir judiciaire, à l’église catholique et au Conseil national des partis politiques de désigner leurs représentants respectifs au sein de la nouvelle institution électorale.
Alors que le processus en vue de la formation du nouveau CEP avance à grand pas, une interrogation demeure quant à son mandat : aura-t-elle à organiser uniquement les élections pour le renouvellement du tiers du sénat ou, en même temps, les élections indirectes devant conduire, entre autres étapes, à la formation du Conseil Electoral Permanent ? [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4441
Douleur et indignation après les funérailles d’un jeune haïtien tué à Miami
La communauté haïtienne entoure la mère de Gracia Beaugris abattu dans des circonstances confuses par un policier le 25 octobre ; des leaders communautaires réclament justice
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Medilia Philibert, la mère d’un jeune haïtien de 19 ans, Gracia Beaugris, assassiné le mois dernier à Miami par un policier, a connu une journée extrêmement pénible lundi au lendemain des funérailles de son fils qu’elle n’avait plus revu depuis six ans, rapporte le Miami Herald.
Le choc a été très violent pour Mme Philibert qui a effectué son tout premier voyage aux Etats-Unis dans des circonstances aussi dramatiques.
"Vous pouvez imaginer ce qui arrive à quelqu’un n’ayant jamais vu son fils depuis six ans et qui cet après-midi le retrouve allongé dans un cercueil", a déclaré Jude Alcindor, porte-parole de la famille éplorée avant d’ajouter "il s’agit de l’une des plus grandes tristesses de la vie".
Grâce à l’aide de plusieurs organisations dont Fanm Ayisyèn nan Miyami (Femmes haïtiennes de Miami) de Marlène Bastien, Medilia Philibert a pu obtenir du consulat américain à Port-au-Prince un visa qui lui a permis d’assister samedi aux funérailles à la cathédrale New Birth Baptist of Faith International d’Opa-Locka. Le consul général d’Haïti à Miami, Ralph Latortue et l’activiste américain Jack Liberman, considéré comme un ami des haïtiens, se trouvaient notamment dans l’assistance. Le corps de Gracia Beaugris a été inhumé au Southern Memorial Park à North Miami Beach.
Vendredi, plus de 250 personnes avaient fait le déplacement pour la veillée funèbre à l’église Shalom de North Miami.
"Avec tout ce qui est arrivé, l’émotion est beaucoup trop forte pour moi. Je ne suis pas en mesure de parler", a indiqué Max Beaugris, le père du défunt, à l’issue de la cérémonie.
Pour sa part, Michael Beaugris, un cousin de Gracia Beaugris surnommé affectueusement "BG", a amèrement regretté son départ brutal ayant mis fin à son rêve de devenir rappeur tout en se souvenant de son altruisme qui faisait de lui un bon samaritain.
L’officier de police Christopher Villano du comté de Miami-Dade, qui a reconnu avoir abattu le 25 octobre dernier le jeune haïtien, fait l’objet d’une enquête criminelle. Cependant, la police affirme d’ores et déjà que Beaugris, arrivé aux Etats-Unis en 2001, a été tué au cours d’un affrontement en tentant de s’emparer de l’arme de service du policier.
Cependant, selon la version haïtienne de l’incident, l’immigré, qui revenait d’un dry cleaning avec des vêtements, regagnait tranquillement sa résidence. Il aurait été donc délibérément ciblé par Villano.
Ce meurtre a été vivement condamné par des leaders communautaires haïtiens et américains, dont Marlène Bastien et Jack Liberman, qui réclament justice pour la victime. Ils ont aussi appelé les autorités à opérer des réformes au sein de la police de Miami impliquée dans de nombreux épisodes de violence non élucidés.
Ces derniers mois, plusieurs haïtiens ont été victimes de bavures policières souvent à la limite du racisme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4442
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Medilia Philibert, la mère d’un jeune haïtien de 19 ans, Gracia Beaugris, assassiné le mois dernier à Miami par un policier, a connu une journée extrêmement pénible lundi au lendemain des funérailles de son fils qu’elle n’avait plus revu depuis six ans, rapporte le Miami Herald.
Le choc a été très violent pour Mme Philibert qui a effectué son tout premier voyage aux Etats-Unis dans des circonstances aussi dramatiques.
"Vous pouvez imaginer ce qui arrive à quelqu’un n’ayant jamais vu son fils depuis six ans et qui cet après-midi le retrouve allongé dans un cercueil", a déclaré Jude Alcindor, porte-parole de la famille éplorée avant d’ajouter "il s’agit de l’une des plus grandes tristesses de la vie".
Grâce à l’aide de plusieurs organisations dont Fanm Ayisyèn nan Miyami (Femmes haïtiennes de Miami) de Marlène Bastien, Medilia Philibert a pu obtenir du consulat américain à Port-au-Prince un visa qui lui a permis d’assister samedi aux funérailles à la cathédrale New Birth Baptist of Faith International d’Opa-Locka. Le consul général d’Haïti à Miami, Ralph Latortue et l’activiste américain Jack Liberman, considéré comme un ami des haïtiens, se trouvaient notamment dans l’assistance. Le corps de Gracia Beaugris a été inhumé au Southern Memorial Park à North Miami Beach.
Vendredi, plus de 250 personnes avaient fait le déplacement pour la veillée funèbre à l’église Shalom de North Miami.
"Avec tout ce qui est arrivé, l’émotion est beaucoup trop forte pour moi. Je ne suis pas en mesure de parler", a indiqué Max Beaugris, le père du défunt, à l’issue de la cérémonie.
Pour sa part, Michael Beaugris, un cousin de Gracia Beaugris surnommé affectueusement "BG", a amèrement regretté son départ brutal ayant mis fin à son rêve de devenir rappeur tout en se souvenant de son altruisme qui faisait de lui un bon samaritain.
L’officier de police Christopher Villano du comté de Miami-Dade, qui a reconnu avoir abattu le 25 octobre dernier le jeune haïtien, fait l’objet d’une enquête criminelle. Cependant, la police affirme d’ores et déjà que Beaugris, arrivé aux Etats-Unis en 2001, a été tué au cours d’un affrontement en tentant de s’emparer de l’arme de service du policier.
Cependant, selon la version haïtienne de l’incident, l’immigré, qui revenait d’un dry cleaning avec des vêtements, regagnait tranquillement sa résidence. Il aurait été donc délibérément ciblé par Villano.
Ce meurtre a été vivement condamné par des leaders communautaires haïtiens et américains, dont Marlène Bastien et Jack Liberman, qui réclament justice pour la victime. Ils ont aussi appelé les autorités à opérer des réformes au sein de la police de Miami impliquée dans de nombreux épisodes de violence non élucidés.
Ces derniers mois, plusieurs haïtiens ont été victimes de bavures policières souvent à la limite du racisme. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4442
Les bandits sont pourchassés mais continuent à perpétrer des kidnappings
Les forces de l’ordre ont déjoué un kidnapping et appréhendé 3 bandits non loin du bidonville de Cité Soleil, hier soir. Le commissaire de police de Port-au-Prince, Michel Ange Gédéon, indique que la victime, un homme d’affaires du quartier de Bel air, avait été enlevé par un groupe de 7 bandits vers 7 heures du soir. Selon le commissaire Gédéon, les criminels qui se trouvaient à bord d’un mini bus avaient fini de contourner les différents points fixes de la police quand ils ont été interceptés par une patrouille mobile. " La victime avait attiré l’attention des policiers en frappant la porte du véhicule de ses bourreaux ", soutient le commissaire qui salue la vigilance et la détermination des agents de police. Michel Ange Gédéon précise qu’une arme à feu a été également saisie lors de l’opération. Par ailleurs, le porte parole de la Police, Frantz Lerebours, a confirmé l’arrestation d’un criminel, Stanley Figaro, recherché depuis plusieurs mois par la justice. Ce bandit, impliqué dans de nombreux actes de kidnapping, a été arrêté dans le quartier de 1ère avenue Bolosse, alors qu’il avait en sa possession un pistolet de calibre 38. De plus un avis de recherche a été lancé contre Bruny Rincher, responsable de l’enlèvement la semaine dernière de Odette Castelli. Après 4 jours de détention, Odette Castelli a été libérée après versement d’une rançon de 23 000 dollars et sur pression de la police. Le porte parole de la PNH, indique que les forces de l’ordre avaient procédé à l’arrestation de la mère du criminel, Anne-Rose Pierre, qui elle aussi détient un casier judiciaire. Recherché pour meurtre par la justice américaine, Bruny Rincher, est rentré au pays il y a 5 mois et dirige un gang spécialisé dans le kidnapping selon les autorités policières.
Plusieurs cas d’enlèvement ont été enregistrés ces derniers jours dans la région métropolitaine en dépit du renforcement du dispositif sécuritaire dans la capitale. Un ancien employé de la Téléco avait été relâché vendredi dernier après versement d’une rançon de plus de 10 000 dollars. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13244
Plusieurs cas d’enlèvement ont été enregistrés ces derniers jours dans la région métropolitaine en dépit du renforcement du dispositif sécuritaire dans la capitale. Un ancien employé de la Téléco avait été relâché vendredi dernier après versement d’une rançon de plus de 10 000 dollars. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13244
Les kidnappeurs s'activent, la police aussi
Les kidnappeurs reprennent du service. Horrifiées par le spectre de revivre les jours sombres de fin 2006, les familles pressent la police à agir afin de maintenir la sécurité à un seuil vivable.
Les kidnappeurs s'activent à l'approche des fêtes de fin d'année. Ils s'en prennent particulièrement aux femmes et aux enfants, a confirmé le responsable de la cellule contre enlèvements (CEC) de la DCPJ. Les ravisseurs sont particulièrement actifs à Delmas, entre 41 et 75, a-t-il poursuivi. La CEC partage ses renseignements avec les éléments de la Brigade d'intervention motorisée (BIM) de la police administrative afin de renforcer une « présence préventive effective» dans les zones sensibles, a garanti le policier.
Reconnaissant l'émoi que suscite le regain d'activité des ravisseurs, il a souligné que le nombre de rapts recensés au cours du mois de novembre 2007 est toutefois largement inférieur comparativement à celui de l'année dernière.
Actuellement, nos investigateurs travaillent sur le dossier d'un mineur de 7 ans et d'un ingénieur enlevés récemment, a ajouté ce responsable.
Samedi soir, Charles Henri Laroche, enlevé la veille, non loin de sa résidence au Canapé-Vert, a recouvré sa liberté en échange d'une rançon. Vendredi et jeudi soir, Odette Castelli et Gina Achille, deux cadres de la SOGEBANK, ont, elles aussi, été libérées contre de l'argent à l'issue de plusieurs jours de captivité.Bruny Rincher, le cerveau de l'enlèvement de Mme Castelli est activement recherché par la police, a indiqué Frantz Lerebours.
A l'instar du responsable de la Cellule contre enlèvement, le porte-parole assure que la PNH redouble d'effort afin de contrer le kidnapping qui a tendance à refaire surface surtout dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Quatre enfants enlevés à Carrefour, il y a quelques jours, ont pu être libérés par la police, a-t-il dit, en informant de l'arrestation, pour enquête, de neuf suspects. Horrifiés par le spectre de revivre les jours sombres de fin 2006, plus d'un presse les autorités à redoubler d'effort pour conserver le niveau de sécurité. L'accalmie des derniers mois en matière de sécurité est l'un des rares acquis que nous n'avons pas encore perdu, soupire-t-on dans les foyers.
Roberson Alphonse
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50940&PubDate=2007-11-19
Les kidnappeurs s'activent à l'approche des fêtes de fin d'année. Ils s'en prennent particulièrement aux femmes et aux enfants, a confirmé le responsable de la cellule contre enlèvements (CEC) de la DCPJ. Les ravisseurs sont particulièrement actifs à Delmas, entre 41 et 75, a-t-il poursuivi. La CEC partage ses renseignements avec les éléments de la Brigade d'intervention motorisée (BIM) de la police administrative afin de renforcer une « présence préventive effective» dans les zones sensibles, a garanti le policier.
Reconnaissant l'émoi que suscite le regain d'activité des ravisseurs, il a souligné que le nombre de rapts recensés au cours du mois de novembre 2007 est toutefois largement inférieur comparativement à celui de l'année dernière.
Actuellement, nos investigateurs travaillent sur le dossier d'un mineur de 7 ans et d'un ingénieur enlevés récemment, a ajouté ce responsable.
Samedi soir, Charles Henri Laroche, enlevé la veille, non loin de sa résidence au Canapé-Vert, a recouvré sa liberté en échange d'une rançon. Vendredi et jeudi soir, Odette Castelli et Gina Achille, deux cadres de la SOGEBANK, ont, elles aussi, été libérées contre de l'argent à l'issue de plusieurs jours de captivité.Bruny Rincher, le cerveau de l'enlèvement de Mme Castelli est activement recherché par la police, a indiqué Frantz Lerebours.
A l'instar du responsable de la Cellule contre enlèvement, le porte-parole assure que la PNH redouble d'effort afin de contrer le kidnapping qui a tendance à refaire surface surtout dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Quatre enfants enlevés à Carrefour, il y a quelques jours, ont pu être libérés par la police, a-t-il dit, en informant de l'arrestation, pour enquête, de neuf suspects. Horrifiés par le spectre de revivre les jours sombres de fin 2006, plus d'un presse les autorités à redoubler d'effort pour conserver le niveau de sécurité. L'accalmie des derniers mois en matière de sécurité est l'un des rares acquis que nous n'avons pas encore perdu, soupire-t-on dans les foyers.
Roberson Alphonse
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50940&PubDate=2007-11-19
Musique en folie : double succès
Dimanche 18 novembre, jour de la célébration de la bataille de Vertières, la guerre des décibels faisait rage au Parc Historique de la Canne à Sucre. Les big band du compas et du rap ont mis le feu aux poudres. Hangout, Djakout Mizik, Cinik Mizik, Kreyòl Mizik, Kreyòl la, T-Kompa, Barikad Crew, Rock Farm, Pick Up Click, Code 2, la bande à pied Raram No Limit, Dj Scratch, faisaient des étincelles. La belle jeunesse se trémoussait devant le podium des stars. Danse, défilés de mode revenaient, une fois encore, sur le podium. Jean Yves Marchand, Harry Lafond et Phelicia Dell ont déployé leurs mannequins.
Toute l'attention était convergée autour du festival. Le public s'enflammait pour Ti Djo Zenny, le chanteur vedette de Kreyòl la. Il brûlait de passion pour Mimi et Frérot de Hangout. Djakout, le groupe qui a mis la finale à cette grande soirée, a su mobiliser une multitude de fans dans le parc.
Toute l'attention était convergée autour du festival. Le public s'enflammait pour Ti Djo Zenny, le chanteur vedette de Kreyòl la. Il brûlait de passion pour Mimi et Frérot de Hangout. Djakout, le groupe qui a mis la finale à cette grande soirée, a su mobiliser une multitude de fans dans le parc.
La palette musicale RAP
Les groupes RAP ont donné un autre goût au spectacle. Leurs paroles scandées sur des rythmes très martelés soutenaient des revendications légitimes. Un mélange de fantaisie et du sérieux constituaient la palette musicale de Barikad Crew (BC) et de Rock Fam. A leur façon, le BC de Bas-peu-de-chose a sensibilisé leurs fans sur la nécessité de protéger l'environnement. Les rappeurs de Rockfam « la me-a », soldats en treillis, ont prêché la tolérance entre les rappeurs haïtiens. « Nous sommes plusieurs groupes, mais le rap créole est Un », a lancé un chanteur de la bande à Knass, pour encourager ses confrères à mettre de côté toute fausse polémique.
DJ Scratch a fait le bonheur des participants dans le parc. A partir d'une technique chère au chanteur de jazz, le rappeur imitait les instruments avec sa voix. Très naturel, il improvisait des beat tout en donnant l'impression qu'un DJ assurait la touche technique d'une console où plusieurs CD de musique sont mis en rotation l'un après l'autre. Passant allègrement d'un hit à l'autre, DJ Scratch relayait joyeusement DJ Fanfan.Le goût de l'attente
La 8e édition de musique en folie, selon certains observateurs, a mis tout le paquet sur le spectacle. Aussi, tout le monde attendait patiemment sa vedette préférée. On prenait un feeling à attendre Ti Djo, Pouchon Duverger, Mimi. Le goût de l'attente s'appréciait à l'aune de la performance des stars. « S'il faut que je reste jusqu'à trois heures du matin pour voir performer Djakout, je le ferai », confie un fan de la bande à Pouchon Duverger et de Shabba. Caleb Desrameaux, le maître de cérémonie, ne ratait pas l'occasion pour demander instamment aux spectateurs : où sont les fans de tel ou tel groupe?Un ensemble religieux, contrairement à ce qui était prévu, participait à la clôture de la foire musicale. Le duo des deux frères, Yves & Yvan, n'avait rien à envier à un exploit d'un Djakout ou d'un Krezi lors des périodes carnavalesques. Avec leur tube à succès « Deyo a pa gen anyen », ce duo explosif a fait trembler le parc historique de la Canne à Sucre.
Et la mode aussi...Les mannequins des productions Jean Yves Marchand, Phélicia Dell et de Harry Lafond ont défilé sur les planches. Le public s'est rincé les yeux sur les vêtements élégamment portés par les mannequins de ces deux créateurs. Les toiles d'araignée d'Harry Lafond ont accroché le regard. Avec lui, le produit local est mis en valeur. Les collections de Phélicia Dell ont également suscité des réactions positives dans le public.La promesse des fleurs
Le coeur de Port-au-Prince battait à Tabarre. Flot de voitures, vagues successives de personnes déferlaient dans le Parc. Les « Dasoman » après avoir escaladé les clôtures, arrivaient en grand nombre, grossissaient la foule. Devant une telle affluence, les disquaires croyaient que le décor était planté pour réaliser une vente phénoménale. Un représentant de Nouvel Jenerasyon a fait savoir que le samedi 17 novembre et jour consacré à la musique religieuse, les gens achetaient au compte-gouttes. Le lendemain, les acheteurs se sont présentés en plus grand nombre aux stands des disquaires. Certains regrettent les éditions des années précédentes où les acheteurs venaient en famille et vidaient les bacs des disquaires.
Pour le représentant de Mélo Disque, définitivement, il faudra que les organisateurs de Musique en folie repensent le concept de cette foire pour que le spectacle ne prime pas sur la vente des CD. « L'année prochaine, on se réunira autour d'une table pour discuter », déclare-t-il.A Livre en folie, l'accent est porté sur le livre. A Musique en folie, l'attention doit être porté sur le disque, pense Mme Michaelle Saint-Natus. Aussi souhaite-t-elle qu'il y ait moins de spectacles. Les années passent et ne se ressemblent pas. En tout cas, Musique en folie cette année, c'était plus que la folie.
Péguy André Joseph
DJ Scratch a fait le bonheur des participants dans le parc. A partir d'une technique chère au chanteur de jazz, le rappeur imitait les instruments avec sa voix. Très naturel, il improvisait des beat tout en donnant l'impression qu'un DJ assurait la touche technique d'une console où plusieurs CD de musique sont mis en rotation l'un après l'autre. Passant allègrement d'un hit à l'autre, DJ Scratch relayait joyeusement DJ Fanfan.Le goût de l'attente
La 8e édition de musique en folie, selon certains observateurs, a mis tout le paquet sur le spectacle. Aussi, tout le monde attendait patiemment sa vedette préférée. On prenait un feeling à attendre Ti Djo, Pouchon Duverger, Mimi. Le goût de l'attente s'appréciait à l'aune de la performance des stars. « S'il faut que je reste jusqu'à trois heures du matin pour voir performer Djakout, je le ferai », confie un fan de la bande à Pouchon Duverger et de Shabba. Caleb Desrameaux, le maître de cérémonie, ne ratait pas l'occasion pour demander instamment aux spectateurs : où sont les fans de tel ou tel groupe?Un ensemble religieux, contrairement à ce qui était prévu, participait à la clôture de la foire musicale. Le duo des deux frères, Yves & Yvan, n'avait rien à envier à un exploit d'un Djakout ou d'un Krezi lors des périodes carnavalesques. Avec leur tube à succès « Deyo a pa gen anyen », ce duo explosif a fait trembler le parc historique de la Canne à Sucre.
Et la mode aussi...Les mannequins des productions Jean Yves Marchand, Phélicia Dell et de Harry Lafond ont défilé sur les planches. Le public s'est rincé les yeux sur les vêtements élégamment portés par les mannequins de ces deux créateurs. Les toiles d'araignée d'Harry Lafond ont accroché le regard. Avec lui, le produit local est mis en valeur. Les collections de Phélicia Dell ont également suscité des réactions positives dans le public.La promesse des fleurs
Le coeur de Port-au-Prince battait à Tabarre. Flot de voitures, vagues successives de personnes déferlaient dans le Parc. Les « Dasoman » après avoir escaladé les clôtures, arrivaient en grand nombre, grossissaient la foule. Devant une telle affluence, les disquaires croyaient que le décor était planté pour réaliser une vente phénoménale. Un représentant de Nouvel Jenerasyon a fait savoir que le samedi 17 novembre et jour consacré à la musique religieuse, les gens achetaient au compte-gouttes. Le lendemain, les acheteurs se sont présentés en plus grand nombre aux stands des disquaires. Certains regrettent les éditions des années précédentes où les acheteurs venaient en famille et vidaient les bacs des disquaires.
Pour le représentant de Mélo Disque, définitivement, il faudra que les organisateurs de Musique en folie repensent le concept de cette foire pour que le spectacle ne prime pas sur la vente des CD. « L'année prochaine, on se réunira autour d'une table pour discuter », déclare-t-il.A Livre en folie, l'accent est porté sur le livre. A Musique en folie, l'attention doit être porté sur le disque, pense Mme Michaelle Saint-Natus. Aussi souhaite-t-elle qu'il y ait moins de spectacles. Les années passent et ne se ressemblent pas. En tout cas, Musique en folie cette année, c'était plus que la folie.
Péguy André Joseph
Claude Bernard Sérant
Musique en folie : double succès
Dimanche 18 novembre, jour de la célébration de la bataille de Vertières, la guerre des décibels faisait rage au Parc Historique de la Canne à Sucre. Les big band du compas et du rap ont mis le feu aux poudres. Hangout, Djakout Mizik, Cinik Mizik, Kreyòl Mizik, Kreyòl la, T-Kompa, Barikad Crew, Rock Farm, Pick Up Click, Code 2, la bande à pied Raram No Limit, Dj Scratch, faisaient des étincelles. La belle jeunesse se trémoussait devant le podium des stars. Danse, défilés de mode revenaient, une fois encore, sur le podium. Jean Yves Marchand, Harry Lafond et Phelicia Dell ont déployé leurs mannequins.
Toute l'attention était convergée autour du festival. Le public s'enflammait pour Ti Djo Zenny, le chanteur vedette de Kreyòl la. Il brûlait de passion pour Mimi et Frérot de Hangout. Djakout, le groupe qui a mis la finale à cette grande soirée, a su mobiliser une multitude de fans dans le parc.La palette musicale RAPLes groupes RAP ont donné un autre goût au spectacle. Leurs paroles scandées sur des rythmes très martelés soutenaient des revendications légitimes. Un mélange de fantaisie et du sérieux constituaient la palette musicale de Barikad Crew (BC) et de Rock Fam. A leur façon, le BC de Bas-peu-de-chose a sensibilisé leurs fans sur la nécessité de protéger l'environnement. Les rappeurs de Rockfam « la me-a », soldats en treillis, ont prêché la tolérance entre les rappeurs haïtiens. « Nous sommes plusieurs groupes, mais le rap créole est Un », a lancé un chanteur de la bande à Knass, pour encourager ses confrères à mettre de côté toute fausse polémique.
DJ Scratch a fait le bonheur des participants dans le parc. A partir d'une technique chère au chanteur de jazz, le rappeur imitait les instruments avec sa voix. Très naturel, il improvisait des beat tout en donnant l'impression qu'un DJ assurait la touche technique d'une console où plusieurs CD de musique sont mis en rotation l'un après l'autre. Passant allègrement d'un hit à l'autre, DJ Scratch relayait joyeusement DJ Fanfan.Le goût de l'attente
La 8e édition de musique en folie, selon certains observateurs, a mis tout le paquet sur le spectacle. Aussi, tout le monde attendait patiemment sa vedette préférée. On prenait un feeling à attendre Ti Djo, Pouchon Duverger, Mimi. Le goût de l'attente s'appréciait à l'aune de la performance des stars. « S'il faut que je reste jusqu'à trois heures du matin pour voir performer Djakout, je le ferai », confie un fan de la bande à Pouchon Duverger et de Shabba. Caleb Desrameaux, le maître de cérémonie, ne ratait pas l'occasion pour demander instamment aux spectateurs : où sont les fans de tel ou tel groupe?Un ensemble religieux, contrairement à ce qui était prévu, participait à la clôture de la foire musicale. Le duo des deux frères, Yves & Yvan, n'avait rien à envier à un exploit d'un Djakout ou d'un Krezi lors des périodes carnavalesques. Avec leur tube à succès « Deyo a pa gen anyen », ce duo explosif a fait trembler le parc historique de la Canne à Sucre.
Et la mode aussi...Les mannequins des productions Jean Yves Marchand, Phélicia Dell et de Harry Lafond ont défilé sur les planches. Le public s'est rincé les yeux sur les vêtements élégamment portés par les mannequins de ces deux créateurs. Les toiles d'araignée d'Harry Lafond ont accroché le regard. Avec lui, le produit local est mis en valeur. Les collections de Phélicia Dell ont également suscité des réactions positives dans le public.La promesse des fleurs
Le coeur de Port-au-Prince battait à Tabarre. Flot de voitures, vagues successives de personnes déferlaient dans le Parc. Les « Dasoman » après avoir escaladé les clôtures, arrivaient en grand nombre, grossissaient la foule. Devant une telle affluence, les disquaires croyaient que le décor était planté pour réaliser une vente phénoménale. Un représentant de Nouvel Jenerasyon a fait savoir que le samedi 17 novembre et jour consacré à la musique religieuse, les gens achetaient au compte-gouttes. Le lendemain, les acheteurs se sont présentés en plus grand nombre aux stands des disquaires. Certains regrettent les éditions des années précédentes où les acheteurs venaient en famille et vidaient les bacs des disquaires.
Pour le représentant de Mélo Disque, définitivement, il faudra que les organisateurs de Musique en folie repensent le concept de cette foire pour que le spectacle ne prime pas sur la vente des CD. « L'année prochaine, on se réunira autour d'une table pour discuter », déclare-t-il.A Livre en folie, l'accent est porté sur le livre. A Musique en folie, l'attention doit être porté sur le disque, pense Mme Michaelle Saint-Natus. Aussi souhaite-t-elle qu'il y ait moins de spectacles. Les années passent et ne se ressemblent pas. En tout cas, Musique en folie cette année, c'était plus que la folie.
Péguy André Joseph
Claude Bernard Sérant
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50928&PubDate=2007-11-20
Toute l'attention était convergée autour du festival. Le public s'enflammait pour Ti Djo Zenny, le chanteur vedette de Kreyòl la. Il brûlait de passion pour Mimi et Frérot de Hangout. Djakout, le groupe qui a mis la finale à cette grande soirée, a su mobiliser une multitude de fans dans le parc.La palette musicale RAPLes groupes RAP ont donné un autre goût au spectacle. Leurs paroles scandées sur des rythmes très martelés soutenaient des revendications légitimes. Un mélange de fantaisie et du sérieux constituaient la palette musicale de Barikad Crew (BC) et de Rock Fam. A leur façon, le BC de Bas-peu-de-chose a sensibilisé leurs fans sur la nécessité de protéger l'environnement. Les rappeurs de Rockfam « la me-a », soldats en treillis, ont prêché la tolérance entre les rappeurs haïtiens. « Nous sommes plusieurs groupes, mais le rap créole est Un », a lancé un chanteur de la bande à Knass, pour encourager ses confrères à mettre de côté toute fausse polémique.
DJ Scratch a fait le bonheur des participants dans le parc. A partir d'une technique chère au chanteur de jazz, le rappeur imitait les instruments avec sa voix. Très naturel, il improvisait des beat tout en donnant l'impression qu'un DJ assurait la touche technique d'une console où plusieurs CD de musique sont mis en rotation l'un après l'autre. Passant allègrement d'un hit à l'autre, DJ Scratch relayait joyeusement DJ Fanfan.Le goût de l'attente
La 8e édition de musique en folie, selon certains observateurs, a mis tout le paquet sur le spectacle. Aussi, tout le monde attendait patiemment sa vedette préférée. On prenait un feeling à attendre Ti Djo, Pouchon Duverger, Mimi. Le goût de l'attente s'appréciait à l'aune de la performance des stars. « S'il faut que je reste jusqu'à trois heures du matin pour voir performer Djakout, je le ferai », confie un fan de la bande à Pouchon Duverger et de Shabba. Caleb Desrameaux, le maître de cérémonie, ne ratait pas l'occasion pour demander instamment aux spectateurs : où sont les fans de tel ou tel groupe?Un ensemble religieux, contrairement à ce qui était prévu, participait à la clôture de la foire musicale. Le duo des deux frères, Yves & Yvan, n'avait rien à envier à un exploit d'un Djakout ou d'un Krezi lors des périodes carnavalesques. Avec leur tube à succès « Deyo a pa gen anyen », ce duo explosif a fait trembler le parc historique de la Canne à Sucre.
Et la mode aussi...Les mannequins des productions Jean Yves Marchand, Phélicia Dell et de Harry Lafond ont défilé sur les planches. Le public s'est rincé les yeux sur les vêtements élégamment portés par les mannequins de ces deux créateurs. Les toiles d'araignée d'Harry Lafond ont accroché le regard. Avec lui, le produit local est mis en valeur. Les collections de Phélicia Dell ont également suscité des réactions positives dans le public.La promesse des fleurs
Le coeur de Port-au-Prince battait à Tabarre. Flot de voitures, vagues successives de personnes déferlaient dans le Parc. Les « Dasoman » après avoir escaladé les clôtures, arrivaient en grand nombre, grossissaient la foule. Devant une telle affluence, les disquaires croyaient que le décor était planté pour réaliser une vente phénoménale. Un représentant de Nouvel Jenerasyon a fait savoir que le samedi 17 novembre et jour consacré à la musique religieuse, les gens achetaient au compte-gouttes. Le lendemain, les acheteurs se sont présentés en plus grand nombre aux stands des disquaires. Certains regrettent les éditions des années précédentes où les acheteurs venaient en famille et vidaient les bacs des disquaires.
Pour le représentant de Mélo Disque, définitivement, il faudra que les organisateurs de Musique en folie repensent le concept de cette foire pour que le spectacle ne prime pas sur la vente des CD. « L'année prochaine, on se réunira autour d'une table pour discuter », déclare-t-il.A Livre en folie, l'accent est porté sur le livre. A Musique en folie, l'attention doit être porté sur le disque, pense Mme Michaelle Saint-Natus. Aussi souhaite-t-elle qu'il y ait moins de spectacles. Les années passent et ne se ressemblent pas. En tout cas, Musique en folie cette année, c'était plus que la folie.
Péguy André Joseph
Claude Bernard Sérant
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50928&PubDate=2007-11-20
"Mon pays, mon parti et moi-même"!
Le 2e congrès national du Mouvement des Jeunes de l'organisation du Peuple en lutte (OPL) a eu lieu au cours du week-end. Les responsables de cette formation politique entendent ainsi préparer la relève.
Quelque 300 délégués venus des dix départements géographiques du pays ont pris part à ce congrès au siège central du parti à Pont Morin qui a eu pour thème : « Mon pays, mon parti, et moi-même ». Les membres du comité exécutif de l'OPL ainsi que ses représentants à la 48e législature étaient aussi au rendez-vous.« C'est avec une grande joie et un doux sentiment de satisfaction que je vous accueille, participants et participantes au Congrès national du Mouvement des jeunes, préparatoire au congrès national du parti », a lancé le coordonnateur général de l'OPL, Edgar Leblanc Fils, en donnant le coup d'envoi de la manifestation.
Edgar Leblanc a par ailleurs félicité les animateurs et organisateurs, les coordonnateurs communaux et départementaux qui ont travaillé afin de rendre possible ce deuxième congrès organisé trois ans après le premier. Des congrès locaux et régionaux avaient été tenus en préparation du congrès national. Tout cela a fait éclater la joie du coordonnateur général de l'OPL. « C'est aujourd'hui un mouvement national, dynamique, plein de personnalités et de ressources qui réunit ses délégués en congrès national après avoir organisé tous ses congrès régionaux et élus ses dirigeants à l'échelle des départements », s'est-il réjoui.De son coté, le coordonnateur départemental de l'Ouest, Pierre Richard Marcelin, a félicité ses collègues pour avoir décidé de créer une structure pour les jeunes au sein du parti. Une telle initiative, a-t-il dit, doit non seulement permettre le renouvellement de la classe politique haïtienne, mais aussi de donner aux jeunes la possibilité de poser leur pierre dans la construction du pays.
« Le Mouvement des Jeunes de l'OPL est une école pour former les jeunes », a enchaîné Saintima Maximot, Secrétaire général sortant du mouvement. Il a applaudi des deux mains, l'engouement des jeunes à travers tous le pays à investir la scène politique. « La politique ne doit plus l'affaire des bandits et de voyous », a-t-il dit tout en rappelant que l'avenir d'Haïti repose sur les jeunes. Plusieurs sujets comme le mouvement de jeunesse en Haïti, les Jeunes dans les politiques publiques du gouvernement, Etudiants et partis politiques : intégration des étudiants dans la vie politique active ...ont été abordés au cours de ce congrès de deux jours. Regroupant des jeunes de 18 à 34 ans, le Mouvement des jeunes de l'OPL a été créé en 1997. Son premier congrès a eu lieu en novembre 2004. http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50924&PubDate=2007-11-20
Non à la domesticité des enfants !
La domesticité des enfants est une forme d'esclavage. Le temps est révolu, cette pratique n'a plus sa place. Le réseau « Aba sistèm restavèk » s'engage dans cette lutte.
« Un Haïti sans enfant en domesticité est possible » a été le thème retenu, cette année, par le réseau ''Aba sistèm restavèk'' pour la célébration de la deuxième journée nationale contre la domesticité des enfants. Selon l'un des membres du conseil administratif de ce réseau, Jean Alix, plusieurs activités ont marqué cette 2e journée. « Nous avons fait chanter, samedi, une messe en la circonstance en la cathédrale Sainte Trinité. Des milliers de participants de confessions différentes y ont pris part», a-t-il expliqué.M. Alix a ajouté que « suite à cette cérémonie religieuse, les responsables du réseau ''Aba sistèm restavèk'' ont marché dans les rues de la capitale en compagnie d'environ 1500 enfants victimes de la domesticité». Partant de la cathédrale Sainte Trinité, cette marche s'est terminée au Champ de Mars. Outre ces activités, une table ronde a été organisée à l'hôtel Le Plaza autour de la problématique des enfants en domesticité. Elia Lajeunesse et Jean Robert Cadet, deux adultes victimes de cette situation dans leur enfance, ont été les principaux panélistes.
Au cours de son intervention, Jean Robert Cadet a permis à l'assistance de revivre les moments les plus difficiles de ses dix années passées en domesticité. « Certaines fois, la personne chez qui j'étais en domesticité me prêtait à ses amies. Après m'avoir utilisé pour leurs services domestiques, on remerciait ma responsable », a-t- lâché, arguant qu'on l'appelait « Ti gason » et non Jean Robert.
M. Cadet, qui a aussi rappelé qu'on le maltraitait, a avoué qu'il s'engage dans la lutte contre cette forme d'esclavage. Jean Robert Cadet est actuellement professeur d'université. Il vit aux Etats-Unis d'Amérique. Pour sa part, Elia Lajeunesse, cherchant de se détacher de la bestialité à laquelle elle était réduite, a dû abandonner la résidence de ses responsables. Pour survivre, elle était obligée de trouver un emploi. Là, commence une nouvelle mésaventure. Elle s'est fait violer par ses employeurs.
Déterminés à lutter contre ce système, les responsables du réseau entendent sensibiliser tous les secteurs de la vie nationale. Ils prévoient, pour bientôt, des rencontres avec les parlementaires. Ils comptent aussi réaliser des activités de sensibilisation dans les villes de province.
Jean Gardy Gauthier
gauthierjeangardy2001@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50947&PubDate=2007-11-20
La musique haïtienne peut être rentable
Tandis que la musique haïtienne est sur scène dans toutes ses dimensions, disquaires, producteurs et distributeurs s'accordent à reconnaître que celle-ci peut se targuer d'avoir plus que jamais un meilleur avenir. Musique en Folie en est une initiative parmi tant d'autres qui contribuent à relever le défi de la rentabilité de l'art musical. Si les uns sont épatés par la vente de l'album de Révélation, d'autres, surpris par la performance de Dola, d'autres encore enchantés par le professionnalisme mis peu à peu dans la production musicale c'est qu'ils croient tous que la musique peut se targuer d'avoir peu à peu une marge dans l'économie haïtienne. Mais le rôle de l'Etat haïtien dans la promotion de la musique est primordial, estime Frantz Révil de Rêve Record, participant à Musique en Folie.« Dans la mesure où la musique représente un grand créneau sur le marché mondial, l'Etat haïtien doit finalement sortir de son laxisme qui cause beaucoup d'ennuis au marché musical haïtien », souligne-t-il.M. Révil se plaint de la production musicale qui se fait ailleurs dans sa quasi-totalité et ne bénéficie d'aucun regard de la part des autorités haïtiennes. Frais de douanes exorbitants, TCA, coûts de production et de transport ne font que décourager les distributeurs qui sont obligés, de leur côté, de garder le prix fort sur les produits. « Ce sont les consommateurs finaux et la musique elle-même qui en pâtissent », regrette-t-il. En dehors de ces avantages que le ministère de la Culture aurait dû accorder aux distributeurs, la musique haïtienne ne peut rien promettre comme facteur de développement.
« En Haïti, s'indigne le producteur, on continue à considérer le commerce de la musique comme la revente de céréales. Tandis que certains Etats industrialisés assurent eux-mêmes la promotion de leurs produits. »Toutefois, Frantz Révil se veut optimiste. « Il y a plein d'avenir pour la musique haïtienne », se réjouit-il. Pour lui, l'intérêt des Haïtiens pour leurs tendances musicales, toutes incluses, permet d'espérer mieux.Musique en Folie, l'étape décisive
Beaucoup d'institutions publiques privées ont rejoint Le Nouvelliste, la Unibank et le Rhum Barbancourt, initiateurs de la foire musicale haïtienne. Ce qui constitue une bonne piste pour les diverses tendances de cette musique qui a longtemps piétiné dans la pénurie.Cette huitième édition de Musique en Folie laisse transpirer une certaine maturité au niveau des groupes musicaux haïtiens, selon certains participants. Accordant cette année beaucoup d'intérêt aux spectacles, les organisateurs de la foire musicale ont été la cible de plusieurs disquaires dénonçant la tendance de ceux-ci à contourner ainsi le vrai but de la foire.
D'autres disquaires ne vont pas par quatre chemins : on n'est pas satisfaits sur toute la ligne, mais c'est acceptable. Si les nouveaux albums de Révélation, Dola, Zin, Richie et Gracia, Mass Compas, Tifane et le répertoire de Kdans sont les plus demandés du côté de Mélodisque, pour Philippe Saint-Louis de Mizikanou Barikad Crew a remporté la palme au niveau de la vente. Suivent après Emmeline Michel, Carimi, Rockfam.Les entreprises publiques et privées qui ont eu leur kiosque sur le site se sont félicités d'avoir choisi le public de Musique en Folie. L'APAAC, le ministère à la conditions féminines et aux droits de la femme, le bureau haïtien du droit d'auteur tous disent avoir y fait bonne campagne.
Lima Soirélus
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50963&PubDate=2007-11-19
« En Haïti, s'indigne le producteur, on continue à considérer le commerce de la musique comme la revente de céréales. Tandis que certains Etats industrialisés assurent eux-mêmes la promotion de leurs produits. »Toutefois, Frantz Révil se veut optimiste. « Il y a plein d'avenir pour la musique haïtienne », se réjouit-il. Pour lui, l'intérêt des Haïtiens pour leurs tendances musicales, toutes incluses, permet d'espérer mieux.Musique en Folie, l'étape décisive
Beaucoup d'institutions publiques privées ont rejoint Le Nouvelliste, la Unibank et le Rhum Barbancourt, initiateurs de la foire musicale haïtienne. Ce qui constitue une bonne piste pour les diverses tendances de cette musique qui a longtemps piétiné dans la pénurie.Cette huitième édition de Musique en Folie laisse transpirer une certaine maturité au niveau des groupes musicaux haïtiens, selon certains participants. Accordant cette année beaucoup d'intérêt aux spectacles, les organisateurs de la foire musicale ont été la cible de plusieurs disquaires dénonçant la tendance de ceux-ci à contourner ainsi le vrai but de la foire.
D'autres disquaires ne vont pas par quatre chemins : on n'est pas satisfaits sur toute la ligne, mais c'est acceptable. Si les nouveaux albums de Révélation, Dola, Zin, Richie et Gracia, Mass Compas, Tifane et le répertoire de Kdans sont les plus demandés du côté de Mélodisque, pour Philippe Saint-Louis de Mizikanou Barikad Crew a remporté la palme au niveau de la vente. Suivent après Emmeline Michel, Carimi, Rockfam.Les entreprises publiques et privées qui ont eu leur kiosque sur le site se sont félicités d'avoir choisi le public de Musique en Folie. L'APAAC, le ministère à la conditions féminines et aux droits de la femme, le bureau haïtien du droit d'auteur tous disent avoir y fait bonne campagne.
Lima Soirélus
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50963&PubDate=2007-11-19
Guyre Poulard réclame une lutte contre la corruption non partisane
L'évêque de Jacmel, Guyre Poulard, dénonce la politique deux poids deux mesures du gouvernement dans la lutte contre la corruption tout en saluant les multiples actions des autorités gouvernementales à l'initiative du chef de l'état. Tout en estimant que le pays a la chance de bénéficier d'une telle campagne, Guyre Poulard rappelle que la campagne contre la corruption sera longue. Toutefois il soutient que cette lutte ne doit pas être partisane pour qu'elle soit efficace. Selon lui, l'annulation de la plainte à l'encontre de l'ex président Aristide est un signe qui laisse croire que certains secteurs ne sont pas concernés. " En annulant la plainte contre Jean Bertrand Aristide et en libérant des anciens membres du gouvernement lavalas sans aucune décision de justice le gouvernement n'encourage pas la lutte contre la corruption", ajoute t-il. En juillet 2006, le gouvernement avait retiré la plainte pour vol de " millions de dollars " déposée aux États-Unis par le gouvernement intérimaire de Gérard Latortue à l'encontre de Jean Bertrand Aristide. Dans un document remis à un tribunal fédéral de Miami, les avocats du gouvernement haïtien ont demandé le "retrait volontaire " sans conséquence financière de la plainte déposée en novembre 2005 par l'ancien gouvernement du premier ministre Gérard Latortue.
L'évêque du sud-est déclare que l'administration publique est pourrie ce qui selon lui prouve l'importance de cette lutte. " La lutte contre la corruption est le point de départ pour un pays qui veut s'engager dans la voie du progrès", martèle Guyre Poulard qui rappelle que des enquêtes doivent être réalisées avant de porter des accusations contre des individus. " Les autorités judiciaires doivent trouver des preuves contre les personnes accusées pour éviter d'avilir d'honnête gens", dit-il estimant que tous les secteurs de la vie nationale doivent s'impliquer dans la lutte contre la corruption. http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50914&PubDate=2007-11-20
L'évêque du sud-est déclare que l'administration publique est pourrie ce qui selon lui prouve l'importance de cette lutte. " La lutte contre la corruption est le point de départ pour un pays qui veut s'engager dans la voie du progrès", martèle Guyre Poulard qui rappelle que des enquêtes doivent être réalisées avant de porter des accusations contre des individus. " Les autorités judiciaires doivent trouver des preuves contre les personnes accusées pour éviter d'avilir d'honnête gens", dit-il estimant que tous les secteurs de la vie nationale doivent s'impliquer dans la lutte contre la corruption. http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50914&PubDate=2007-11-20
Pour un environnement régénéré
Ecoliers et étudiants de différentes écoles et universités de la région métropolitaine se mobilisent afin de protéger leur environnement qui se dégrade de jour en jour. Grâce à une campagne de sensibilisation et d'éducation environnementale lancée officiellement, vendredi dernier, par le ministère de l'Environnement autour du thème : « Une jeunesse engagée pour un environnement régénéré.
« Nous devons mener une lutte acharnée afin d'épargner notre pays des dangers catastrophiques auxquels il est exposé», dit Nicolas Janvier, secrétaire général du ministère de l'Environnement, au cours de son allocution à la cérémonie du lancement officiel de la campagne de sensibilisation et d'éducation environnementale tenue le vendredi 16 novembre 2007 au Cercle Bellevue à Bourdon.Cette campagne a pour objectif de conscientiser les jeunes Haïtiens sur la nécessité de s'engager enfin pour protéger leur environnement. « Cette campagne est un moyen de réunir les différents secteurs du pays, tant du milieu scolaire que du milieu non scolaire, afin que tous prennent enfin conscience de l'état alarmant de l'environnement haïtien, explique M. Janvier. Pour lui, avec l'ardeur de cette jeunesse qui est l'espoir du pays, nous pouvons arriver à régénérer notre écosystème qui se dégrade de jour en jour. Pierre Chauvet, représentant de la Fédération des amis de la nature (FAN), dans son intervention, a mis l'accent sur l'état dégradé de nos forêts et l'abattage systématique des arbres qui constituent l'une des causes majeures de la disparition de certaines espèces d'oiseaux en Haïti.
Selon cet ami de la nature, le sous-sol du Cercle Bellevue renferme l'une des nappes d'eau les plus importantes du pays. Grâce à cette importante nappe d'eau, plus d'un million d'Haïtiens vivant dans la région métropolitaine peuvent se désaltérer quotidiennement. »
Dans le but de faire face aux catastrophes naturelles, Tanguy Armand, président de la Fondation haïtienne de l'environnement (FHE), a, de son côté, souhaité la participation active de tous les Haïtiens pour redonner à Haïti sa couverture végétale d'antan.
Composée majoritairement de jeunes écoliers et d'universitaires, l'assistance a fait la promesse de s'engager dans la lutte contre la dégradation de l'environnement. Dorcé Lorny, du lycée Louis-Joseph Janvier, a promis, dans son intervention au nom de la communauté de Carrefour, de s'impliquer entièrement à travers cette campagne afin que Haïti redevienne la Perle des Antilles.»
« Pour mieux protéger notre environnement, nous devons commencer par décentraliser les grandes villes du pays, implanter des usines spécifiques pour la bonne gestion des déchets, revigorer les richesses naturelles, mettre sur pied un programme judicieux de reboisement national et adopter des mesures rigoureuses contre tous ceux qui abattent anarchiquement les arbres comme s'ils étaient leur propriété exclusive », a proposé ce lycéen.
Anabel Oscar du collège Bird, a, pour sa part, invité la jeunesse haïtienne à décréter la permanence sur tout le territoire afin de sensibiliser et éduquer les gens sur la nécessité de protéger leur environnement.
Le ministère de l'Environnement (MDE) a remis au cours de cette cérémonie des plaques Honneur et Mérite à plusieurs personnalités du pays. Pour avoir grandement contribué, de par leurs activités, à la protection de l'environnement, certains spécialistes ont reçu une distinction honorifique.Parmi les personnalités honorées au cours de cette soirée, figurent, entre autres : Gesner Champagne, président de la Fondation Seguin, Pierre Chauvet, représentant de la Fédération des amis de la nature (FAN), Tanguy Armand, président de la Fondation haïtienne de l'environnement (FHE), Lionel Parisien, directeur général adjoint du MDE, Anthony Pascal, dit Konpè Filo, animateur de l'émission « Kalfou » à Télé Ginen.
Amos Cincircincir2005@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=50934&PubDate=2007-11-20
Le Président Préval commémore dans la discrétion le 204e anniversaire de la Bataille de Vertières
Une simple gerbe de fleurs sur l’autel de la patrie, puis une visite au QG des casques bleus brésiliens
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le 204e anniversaire de la Bataille de Vertières qui, le 18 novembre 1803 ouvrit la voie à la proclamation de l’indépendance d’Haïti, a été commémoré dans la plus grande sobriété dimanche à Port-au-Prince où le Président René Préval n’a fait la moindre déclaration.
Accompagné du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et de membres du gouvernement, le chef de l’Etat s’est rendu à pied au mausolée consacré aux pères fondateurs de la nation, à proximité du Palais National (siège de la Présidence). Sur l’autel de la patrie où reposent les restes de l’empereur Jean-Jacques Dessalines, il a déposé une gerbe de fleurs.
Le président par intérim de la Cour de cassation, Me Georges Moïse, le Sénateur Michel Clérié, qui représentait le Parlement, et le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, étaient également présents.
Tout de suite après cette brève cérémonie, le Président Préval et les autres officiels ont regagné le Palais National, assistant au passage à une parade policière aux allures martiales avec des hymnes patriotiques généralement associés à la tradition des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) dissoutes en 1995.
Le Président a rendu visite au cours de la même journée aux casques bleus brésiliens déployés en Haïti. A la tête du bataillon le plus important, 1.200 soldats, le Brésil assume également le commandement de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4440
Sans fastes certes, sans dépenses inutiles le 18 novembre aurait du être célébré avec une certaine conviction et volonté pour dire aumonde que malgré tout, nous sommes fiers d’avoir mené cette bataille. « Pito ou lèd nou la ».
On comprend que le 18 novembre est perdu un peu de son superbe car c’était le jour consacré à l’armée ; un jour pour se souvenir de nos ancêtres en guenilles disposés à affronter dans une bataille ou les otpions étaient claires : liberté ou la mort.
Elle est ou notre conscience ? On l’a hypothéquée contre quoi ?
Je ressens une drôle de sensation me parcourir le corps et l’esprit juste en imaginant une de ces scènes !
Aujourd’hui, parmi nos ennemis les plus proches se comptent les bandits et les gans armés qui ne cessent de démontrer leurs forces en circulant « lourdement armés » tandis que la presse fait constamment état de la « démunition » de notre force de police. Dans la fameuse stratégie mise en place - s’il y en a une – pour combattre le grand banditisme, un 18 novembre devrait servir pour exhiber « un tant soit peu » l’arsenal lourd de notre force de l’ordre juste pour dissuader les bandits et leur montrer aussi la force de frappe de la PNH.
Encore une occasion ratée !
lundi 19 novembre 2007,
Radio Kiskeya
Le 204e anniversaire de la Bataille de Vertières qui, le 18 novembre 1803 ouvrit la voie à la proclamation de l’indépendance d’Haïti, a été commémoré dans la plus grande sobriété dimanche à Port-au-Prince où le Président René Préval n’a fait la moindre déclaration.
Accompagné du Premier ministre Jacques-Edouard Alexis et de membres du gouvernement, le chef de l’Etat s’est rendu à pied au mausolée consacré aux pères fondateurs de la nation, à proximité du Palais National (siège de la Présidence). Sur l’autel de la patrie où reposent les restes de l’empereur Jean-Jacques Dessalines, il a déposé une gerbe de fleurs.
Le président par intérim de la Cour de cassation, Me Georges Moïse, le Sénateur Michel Clérié, qui représentait le Parlement, et le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, étaient également présents.
Tout de suite après cette brève cérémonie, le Président Préval et les autres officiels ont regagné le Palais National, assistant au passage à une parade policière aux allures martiales avec des hymnes patriotiques généralement associés à la tradition des Forces Armées d’Haïti (FAd’H) dissoutes en 1995.
Le Président a rendu visite au cours de la même journée aux casques bleus brésiliens déployés en Haïti. A la tête du bataillon le plus important, 1.200 soldats, le Brésil assume également le commandement de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) qui compte environ 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4440
Sans fastes certes, sans dépenses inutiles le 18 novembre aurait du être célébré avec une certaine conviction et volonté pour dire aumonde que malgré tout, nous sommes fiers d’avoir mené cette bataille. « Pito ou lèd nou la ».
On comprend que le 18 novembre est perdu un peu de son superbe car c’était le jour consacré à l’armée ; un jour pour se souvenir de nos ancêtres en guenilles disposés à affronter dans une bataille ou les otpions étaient claires : liberté ou la mort.
Elle est ou notre conscience ? On l’a hypothéquée contre quoi ?
Je ressens une drôle de sensation me parcourir le corps et l’esprit juste en imaginant une de ces scènes !
Aujourd’hui, parmi nos ennemis les plus proches se comptent les bandits et les gans armés qui ne cessent de démontrer leurs forces en circulant « lourdement armés » tandis que la presse fait constamment état de la « démunition » de notre force de police. Dans la fameuse stratégie mise en place - s’il y en a une – pour combattre le grand banditisme, un 18 novembre devrait servir pour exhiber « un tant soit peu » l’arsenal lourd de notre force de l’ordre juste pour dissuader les bandits et leur montrer aussi la force de frappe de la PNH.
Encore une occasion ratée !
Haïti : Une secte perçue comme dangereuse, dans le secteur de l’éducation
Lundi 19 novembre 2007
P-au-P, 19 nov. 07 [AlterPresse] --- Une école néo-hindouiste appartenant au groupe Ananda Marga, secte perçue comme dangereuse, participe à l’éducation des enfants d’Anse Rouge dans le département de l’Artibonite (Nord d’Haïti), selon des informations recueillies par l’agence en ligne AlterPresse.
Sous la dénomination de « Équipe universelle de soulagement d’Ananda Marga », ce jardin d’enfants néo-hindouiste bénéficie de l’aide de l’Agence canadienne de développement international (Acdi).
Avec les 498.452 dollars de l’Acdi, cette école se donne pour objectif d’améliorer l’offre scolaire et la qualité de l’éducation dans toute la zone d’Anse Rouge, selon des informations disponibles sur le site Internet de l’Agence canadienne et consultées par AlterPresse.
Anse Rouge est une petite ville située à six heures de route défoncée de la capitale haïtienne et à deux heures de la ville des Gonaïves. Elle est peuplée de 14.000 habitants.
Un témoin rapporte à AlterPresse avoir vu, sur le mur de cette institution, un certificat faisant croire que l’école est reconnue par l’Etat haïtien.
La secte Ananda Marga, fondée en Inde en 1963, aurait des antécédents extrémistes et terroristes, qui lui auraient valu d’être interdite dans plusieurs pays.
Les enfants d’Ananda Marga sont souvent privés de toute attache familiale, donc totalement endoctrinés.
Enfermés, soumis à un programme rigide et déshumanisant et à un régime alimentaire pauvre en protéines, ces enfants deviennent des adeptes inconditionnels convaincus de leur « nature divine », note un rapport du Service de Renseignement de la Roumanie, où Ananda Marga a fait son entrée dans les années 1990.
Le fondateur-responsable de ce groupe, Prabhat Ranjan Sarkar, dit Sri Ananda Murti, a été condamné en Inde pour meurtres pour être par la suite libéré en raison d’absence de preuves directes. Un certain nombre de disciples se seraient immolés par le feu. [do apr 19/11/2007 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6645
Commentaires:
Attention aux autorités du pays!
Agissez avant qu'ilne soit trop tard
P-au-P, 19 nov. 07 [AlterPresse] --- Une école néo-hindouiste appartenant au groupe Ananda Marga, secte perçue comme dangereuse, participe à l’éducation des enfants d’Anse Rouge dans le département de l’Artibonite (Nord d’Haïti), selon des informations recueillies par l’agence en ligne AlterPresse.
Sous la dénomination de « Équipe universelle de soulagement d’Ananda Marga », ce jardin d’enfants néo-hindouiste bénéficie de l’aide de l’Agence canadienne de développement international (Acdi).
Avec les 498.452 dollars de l’Acdi, cette école se donne pour objectif d’améliorer l’offre scolaire et la qualité de l’éducation dans toute la zone d’Anse Rouge, selon des informations disponibles sur le site Internet de l’Agence canadienne et consultées par AlterPresse.
Anse Rouge est une petite ville située à six heures de route défoncée de la capitale haïtienne et à deux heures de la ville des Gonaïves. Elle est peuplée de 14.000 habitants.
Un témoin rapporte à AlterPresse avoir vu, sur le mur de cette institution, un certificat faisant croire que l’école est reconnue par l’Etat haïtien.
La secte Ananda Marga, fondée en Inde en 1963, aurait des antécédents extrémistes et terroristes, qui lui auraient valu d’être interdite dans plusieurs pays.
Les enfants d’Ananda Marga sont souvent privés de toute attache familiale, donc totalement endoctrinés.
Enfermés, soumis à un programme rigide et déshumanisant et à un régime alimentaire pauvre en protéines, ces enfants deviennent des adeptes inconditionnels convaincus de leur « nature divine », note un rapport du Service de Renseignement de la Roumanie, où Ananda Marga a fait son entrée dans les années 1990.
Le fondateur-responsable de ce groupe, Prabhat Ranjan Sarkar, dit Sri Ananda Murti, a été condamné en Inde pour meurtres pour être par la suite libéré en raison d’absence de preuves directes. Un certain nombre de disciples se seraient immolés par le feu. [do apr 19/11/2007 11 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6645
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Attention aux autorités du pays!
Agissez avant qu'ilne soit trop tard
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