P-au-P, 25 août 2010 [AlterPresse] --- La sélection masculine olympique haïtienne U-15 a été battue, en finale, ce 25 août, dans le cadre du tournoi de foot- ball garçons des Jeux Olympiques de la Jeunesse qui se sont déroulés, du 14 au 26 août, à Singapour, petite île de l’Asie du Sud-est. Le onze olympique d’Haïti a reçu la médaille d’argent après s’être incliné devant la sélection olympique bolivienne de foot-ball sur le score de 5 buts à zéro.
La sélection bolivienne, qui jouait avec dix (10) joueurs, dès la première mi-temps, a gagné la médaille d’or. Les principaux butteurs pour la Bolivie, sont Rodrigo Mejido (5 ème minute), Jorge Alpire (31e minute ), Cristian Arano (53 ème minute ), Luis Banegas (60 ème et 72 ème minutes).
« Cette finale signifie bien plus qu’une médaille d’or pour nous. Pour mes joueurs, ce triomphe marque peut-être le début d’une belle carrière. Nos compatriotes peuvent être fiers de ce que nous avons accompli ici », a déclaré l’entraîneur de la Bolivie, Douglas Cuenca.
Bonhomme et Gédéon, qui ont marqué au cours des matchs précédents pour Haiti, n’ont pas pu faire grand chose au cours de cette finale.
En match d’ouverture, le lundi 16 août dernier, la Bolivie avait infligé à Haïti une véritable raclée (9 buts à zéro).
Pour sa part, l’équipe hôte, le Singapour, a remporté la médaille de bronze en battant le Monténégro sur le score de 4 buts à 1, lors de la petite finale.
Le Tournoi Olympique de Football Garçons a été organisé par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). Il mettait aux prises six équipes (Haïti, le Vanuatu, la Bolivie, le Singapour, le Zimbabwe et le Monténégro) qui étaient reparties en deux groupes. [rh rl gp apr 25/08/10 14:50]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9891
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 26 août 2010
Haiti-Infrastructures : Travaux interminables et problèmes sur la route de Carrefour
P-au-P, 25 août 2010 [AlterPresse] --- Les travaux de réparation et de canalisation entrepris depuis décembre 2009 sur le tronçon principal de la route de carrefour (commune située à la périphérie de Port-au-Prince), spécialement au niveau des quartiers de Bizoton, Diquini, et Thor, sont, chaque jour, la cause d’un embouteillage immense sur la seule voie terrestre reliant Port-au-Prince, la capitale, au sud d’Haïti, constate AlterPresse. Certains chauffeurs opérant dans le transport en commun déclarent que cette situation, ajoutée au mauvais état des routes secondaires, les a obligés à abandonner le circuit. Ceux qui y restent décident, quant à eux, d’augmenter le prix de la course (le faisant passer de 10 à 50 gourdes), arguant qu’ils dépensent beaucoup plus qu’avant pour faire réparer leurs véhicules abîmés.
Interrogés par AlterPresse, certains passagers fustigent l’irresponsabilité des autorités locales, alors que d’autres préfèrent incriminer les citoyens de la commune pour n’avoir pas revendiqué leurs droits.
Pour sa part, le maire de Carrefour, Yvon Jérôme, affirme que « le projet [de canalisation et de réparation] prendra le temps qu’il faut pour se réaliser et les citoyens ne seront pas déçus »
« Ce sont les imprévus, particulièrement la pluie, qui ont tout retardé », se défend-il lors d’un entretien téléphonique avec AlterPresse.
« Tout devrait finir d’ici le mois d’octobre 2010 », promet-il.
Les travaux de réhabilitation de la route de Carrefour, qui étaient prévus pour durer seulement six mois, sont financés par la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et l’État haïtien. Ils sont supervisés par le ministère des Tavaux publics et la mairie.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9890
Interrogés par AlterPresse, certains passagers fustigent l’irresponsabilité des autorités locales, alors que d’autres préfèrent incriminer les citoyens de la commune pour n’avoir pas revendiqué leurs droits.
Pour sa part, le maire de Carrefour, Yvon Jérôme, affirme que « le projet [de canalisation et de réparation] prendra le temps qu’il faut pour se réaliser et les citoyens ne seront pas déçus »
« Ce sont les imprévus, particulièrement la pluie, qui ont tout retardé », se défend-il lors d’un entretien téléphonique avec AlterPresse.
« Tout devrait finir d’ici le mois d’octobre 2010 », promet-il.
Les travaux de réhabilitation de la route de Carrefour, qui étaient prévus pour durer seulement six mois, sont financés par la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et l’État haïtien. Ils sont supervisés par le ministère des Tavaux publics et la mairie.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9890
Ministre-candidat, Yves Cristalin va démissionner
Le titulaire des affaires sociales a cependant omis de préciser la date de son départ alors que la bataille présidentielle a déjà commencé pour certains mercredi 25 août 2010,Radio Kiskeya
Le ministre des affaires sociales et du travail, Yves Cristalin, candidat officiel aux prochaines présidentielles, a annoncé mercredi qu’il va abandonner, dans les prochains jours, ses fonctions sans toutefois avancer de date.
Très critiqué ces derniers jours pour sa double casquette insolite de ministre-candidat, M. Cristalin, qui se présente sous la bannière de "Oganizasyon Lavni", a fait part de son intention de remettre sa démission lors d’une rencontre avec des syndicalistes qui manifestaient devant le ministère des affaires sociales contre le refus des patrons d’accepter l’entrée en application du nouveau salaire minimum de 125 gourdes par jour (environ 3 dollars).
A l’instar de plusieurs anciens hauts fonctionnaires de l’Etat, Yves Cristalin figure sur la liste des candidats agréés sans avoir soumis au Conseil électoral provisoire leur certificat de décharge.
Ce transfuge de Lavalas qui a rejoint l’administration Préval avait été président de la Chambre des Députés sous Aristide, bien des années avant de se voir confier son actuel portefeuille ministériel. Il est donc doublement concerné par la question devenue très polémique de la décharge.
Jusqu’à l’annonce de M. Cristalin mercredi, l’Exécutif avait catégoriquement refusé de se prononcer sur le statut du ministre en relation avec sa candidature.
Dans le même registre, deux autres cas restent pendants.
Jude Célestin aurait remis sa démission à la direction générale du Centre national des équipements (CNE) quelques heures seulement avant de se faire inscrire comme candidat de la plateforme présidentielle INITE.
Cependant, le nom de son successeur n’est toujours pas connu officiellement, deux semaines plus tard.
Quant à l’ancien ministre Lesly Voltaire, présent dans la course électorale sous la bannière de "Ansanm Nou Fò", il n’a pas annoncé son départ du poste de représentant du gouvernement auprès de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, l’ex-Président américain Bill Clinton.
Objet de critiques de plus en plus virulentes d’une partie de l’opposition et de l’opinion publique, le CEP continue de s’accrocher à l’organisation des élections présidentielles et législatives du 28 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6977
Le ministre des affaires sociales et du travail, Yves Cristalin, candidat officiel aux prochaines présidentielles, a annoncé mercredi qu’il va abandonner, dans les prochains jours, ses fonctions sans toutefois avancer de date.
Très critiqué ces derniers jours pour sa double casquette insolite de ministre-candidat, M. Cristalin, qui se présente sous la bannière de "Oganizasyon Lavni", a fait part de son intention de remettre sa démission lors d’une rencontre avec des syndicalistes qui manifestaient devant le ministère des affaires sociales contre le refus des patrons d’accepter l’entrée en application du nouveau salaire minimum de 125 gourdes par jour (environ 3 dollars).
A l’instar de plusieurs anciens hauts fonctionnaires de l’Etat, Yves Cristalin figure sur la liste des candidats agréés sans avoir soumis au Conseil électoral provisoire leur certificat de décharge.
Ce transfuge de Lavalas qui a rejoint l’administration Préval avait été président de la Chambre des Députés sous Aristide, bien des années avant de se voir confier son actuel portefeuille ministériel. Il est donc doublement concerné par la question devenue très polémique de la décharge.
Jusqu’à l’annonce de M. Cristalin mercredi, l’Exécutif avait catégoriquement refusé de se prononcer sur le statut du ministre en relation avec sa candidature.
Dans le même registre, deux autres cas restent pendants.
Jude Célestin aurait remis sa démission à la direction générale du Centre national des équipements (CNE) quelques heures seulement avant de se faire inscrire comme candidat de la plateforme présidentielle INITE.
Cependant, le nom de son successeur n’est toujours pas connu officiellement, deux semaines plus tard.
Quant à l’ancien ministre Lesly Voltaire, présent dans la course électorale sous la bannière de "Ansanm Nou Fò", il n’a pas annoncé son départ du poste de représentant du gouvernement auprès de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti, l’ex-Président américain Bill Clinton.
Objet de critiques de plus en plus virulentes d’une partie de l’opposition et de l’opinion publique, le CEP continue de s’accrocher à l’organisation des élections présidentielles et législatives du 28 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6977
Des braqueurs investissent une maison de transfert et emportent au moins 20.000 dollars
Un policier blessé par balle et trois agents de CamTransfert interpellés à cause de leur passivité suspecte Mercredi 25 août 2010, Radio Kiskeya
Un commando de six hommes disposant d’armes de poing a réalisé mardi dans une succursale de CamTransfert à Delmas 10 (nord-ouest de Port-au-Prince) un hold-up spectaculaire au cours duquel 18.000 dollars américains et une forte somme en gourde ont été emportés.
Au moment de prendre la fuite avec leur butin de guerre, les bandits qui, pour la plupart, circulaient à moto, ont ouvert le feu sur un policier, le blessant grièvement, alors qu’il vaquait tout simplement à ses occupations.
Interrogé par Radio Kiskeya, l’inspecteur divisionnaire Stanley Augustin, responsable du sous-commissariat de Delmas 3, a annoncé l’interpellation des trois agents de sécurité qui assuraient la protection du bureau de CamTransfert lors du braquage.
L’officier de police précise que les trois hommes ont affiché un comportement étrange, se laissant déposséder de leurs armes sans tirer le moindre coup de feu qui pourrait alerter la police.
Après avoir rançonné employés et clients de la maison de transfert, les braqueurs ont également obtenu le code secret donnant accès à un coffre-fort.
Ce hold-up de trop contre les compagnies opérant sur le marché du transfert d’argent a semé la panique dans les parages de CamTransfert.
Diverses attaques armées, dont certaines sanglantes, ont été menées ces dernières semaines contre des succursales de la Sogexpress, une filiale du groupe Sogebank. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6976
Un commando de six hommes disposant d’armes de poing a réalisé mardi dans une succursale de CamTransfert à Delmas 10 (nord-ouest de Port-au-Prince) un hold-up spectaculaire au cours duquel 18.000 dollars américains et une forte somme en gourde ont été emportés.
Au moment de prendre la fuite avec leur butin de guerre, les bandits qui, pour la plupart, circulaient à moto, ont ouvert le feu sur un policier, le blessant grièvement, alors qu’il vaquait tout simplement à ses occupations.
Interrogé par Radio Kiskeya, l’inspecteur divisionnaire Stanley Augustin, responsable du sous-commissariat de Delmas 3, a annoncé l’interpellation des trois agents de sécurité qui assuraient la protection du bureau de CamTransfert lors du braquage.
L’officier de police précise que les trois hommes ont affiché un comportement étrange, se laissant déposséder de leurs armes sans tirer le moindre coup de feu qui pourrait alerter la police.
Après avoir rançonné employés et clients de la maison de transfert, les braqueurs ont également obtenu le code secret donnant accès à un coffre-fort.
Ce hold-up de trop contre les compagnies opérant sur le marché du transfert d’argent a semé la panique dans les parages de CamTransfert.
Diverses attaques armées, dont certaines sanglantes, ont été menées ces dernières semaines contre des succursales de la Sogexpress, une filiale du groupe Sogebank. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6976
Laurette Croyance solidaire des autres conseillers électoraux
La représentante de l'Eglise épiscopale au sein de l'organisme électoral a tenu à faire taire les rumeurs relatives à un éventuel désaccord avec les autres conseillers électoraux. Mme Croyance qui n'avait pas signé le document, confirmant les noms des candidats à la présidentielle du 28 novembre, assure que son absence est le seul motif vrai et réel. La conseillère avait pris part la semaine écoulée à une tournée missionnaire de sa congrégation à Thomazeau lors de la publication de la liste définitive. Interrogée sur la coïncidence, Mme Croyance a fait valoir que ce programme était prévu depuis plus d'un an. Elle informe que cette activité a été intégrée dans sa période de vacance annuelle.
La Conseillère électorale approuve le dernier document du CEP et précise qu'elle l'aurait signé si elle était à Port-au-Prince.
Répondant aux critiques relatives à une main mise du chef de l'Etat sur l'organisme électoral, Mme Croyance a fait valoir qu'elle n'est pas à la solde de l'exécutif. En ce qui a trait aux rencontres entre l'exécutif et les conseillers électoraux, elle a assuré qu'elles ont lieu dans le cadre prévu par la loi. " Je n'ai jamais reçu d'ordre du chef de l'Etat", rétorque la conseillère électorale à une question sur des éventuelles requêtes en faveur de la plateforme Unité.
L'organisme électoral fonctionne en toute indépendance, insiste t-elle se réjouissant du bon déroulement du processus électoral.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18181
La Conseillère électorale approuve le dernier document du CEP et précise qu'elle l'aurait signé si elle était à Port-au-Prince.
Répondant aux critiques relatives à une main mise du chef de l'Etat sur l'organisme électoral, Mme Croyance a fait valoir qu'elle n'est pas à la solde de l'exécutif. En ce qui a trait aux rencontres entre l'exécutif et les conseillers électoraux, elle a assuré qu'elles ont lieu dans le cadre prévu par la loi. " Je n'ai jamais reçu d'ordre du chef de l'Etat", rétorque la conseillère électorale à une question sur des éventuelles requêtes en faveur de la plateforme Unité.
L'organisme électoral fonctionne en toute indépendance, insiste t-elle se réjouissant du bon déroulement du processus électoral.
LLM / Radio Métropole Haïti
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Miguel Insulza est attendu ce jeudi en Haïti
Le Secrétaire général de l'Organisation des Etats Américains (OEA). José Miguel Insulza doit arriver ce jeudi, à Port-au-Prince, dans le cadre d'une visite officielle. Selon un communiqué publié au siège de l'organisation à Washington, le diplomate doit s'enquérir de l'état d'avancement du processus électoral et de la reconstruction d'Haïti.
Il aura des entretiens avec les autorités haïtiennes notamment, le président de la République, René Préval ainsi que le premier ministre, Jean Max Bellerive.
Monsieur, Insulza effectue actuellement une tournée latino-américaine. Il s'est déjà rendu en Colombie et au Costa-Rica.
Rappelons qu'une importante mission d'Observation Electorale Conjointe de l'Organisation des Etats Américains (OEA) et de la Communauté Caribéenne (CARICOM) est actuellement en Haïti dans le but de superviser le processus électoral.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18186
Il aura des entretiens avec les autorités haïtiennes notamment, le président de la République, René Préval ainsi que le premier ministre, Jean Max Bellerive.
Monsieur, Insulza effectue actuellement une tournée latino-américaine. Il s'est déjà rendu en Colombie et au Costa-Rica.
Rappelons qu'une importante mission d'Observation Electorale Conjointe de l'Organisation des Etats Américains (OEA) et de la Communauté Caribéenne (CARICOM) est actuellement en Haïti dans le but de superviser le processus électoral.
EJ/Radio Métropole Haïti
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Le taux de mortalité maternelle est à la hausse en Haïti
Le représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Igor Bosc a révélé que le taux de mortalité maternelle en Haïti, est en nette augmentation. Lors d'un atelier de deux jours qui a débuté ce mercredi, Igor Bosc a fait remarquer que pour 100 mille naissances, environ 630 mères décèdent durant l'accouchement.
Selon l'ONU, c'est le taux de mortalité maternelle le plus élevé dans la Caraïbe.
Monsieur Bosc, annonce toutefois que 5 stratégies seront mises en place afin de réduire le taux de mortalité maternelle dans le pays, notamment, la promotion du planning familial.
Le responsable du FNUAP a fait remarquer que des dispositions nécessaires seront adoptées afin de faire face à ce phénomène.
Toutefois Igor Bosc reconnait que les objectifs fixés par le FNUAP n'ont pas été atteints.
Mais, il se dit confiant quant à la capacité d'Haïti à réduire ce taux de mortalité, car bon nombre de pays qui se trouvaient dans la même situation y sont parvenus.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18185
Selon l'ONU, c'est le taux de mortalité maternelle le plus élevé dans la Caraïbe.
Monsieur Bosc, annonce toutefois que 5 stratégies seront mises en place afin de réduire le taux de mortalité maternelle dans le pays, notamment, la promotion du planning familial.
Le responsable du FNUAP a fait remarquer que des dispositions nécessaires seront adoptées afin de faire face à ce phénomène.
Toutefois Igor Bosc reconnait que les objectifs fixés par le FNUAP n'ont pas été atteints.
Mais, il se dit confiant quant à la capacité d'Haïti à réduire ce taux de mortalité, car bon nombre de pays qui se trouvaient dans la même situation y sont parvenus.
EJ/Radio Métropole Haïti
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Wyclef Jean accuse le chef de l'Etat de l'avoir exclu des élections
La star internationale du Hip hop Wyclef Jean a accusé le chef de l'Etat haïtien, René Préval, d'être l'instigateur du rejet de sa candidature par l'organisme électoral. Dans sa dernière chanson diffusée par les medias haïtiens et sur des réseaux sociaux, M. Jean fait référence à sa dernière rencontre avec le président. Il rapporte qu'il a eu un entretien téléphonique avec le candidat de l'Unité Jude Célestin, mais précise qu'il n'avait conclu aucune entente avec le chef de l'Etat. Préval m'a dit que je suis un bon candidat, précise M. Jean pour qui le chef de l'Etat a montré qu'il voulait conserver son amitié.
Il croit que sa candidature a été en réalité rejetée par le chef de l'Etat qui contrôle l'appareil électoral.
Dans sa chanson Wyclef présente une réplique aux conseillers électoraux qui l'ont écarté de la course à la présidence. Il estime que ces personnalités devraient être emprisonné pour avoir violé la constitution.
Le président de Yélé Haïti soutient que sa candidature charriait les revendications de la population notamment les jeunes. En m'écartant on veut exclure la jeunesse, martèle M. Jean qui rejette d'un revers de main les arguments de l'organisme électoral.
Il réitère sa détermination à contester le rejet de sa candidature. Faisant remarquer que son exclusion a été une surprise pour plusieurs secteurs de la vie nationale, M. Jean promet de continuer son engagement auprès des jeunes dans le cadre du mouvement face a face.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18184
Il croit que sa candidature a été en réalité rejetée par le chef de l'Etat qui contrôle l'appareil électoral.
Dans sa chanson Wyclef présente une réplique aux conseillers électoraux qui l'ont écarté de la course à la présidence. Il estime que ces personnalités devraient être emprisonné pour avoir violé la constitution.
Le président de Yélé Haïti soutient que sa candidature charriait les revendications de la population notamment les jeunes. En m'écartant on veut exclure la jeunesse, martèle M. Jean qui rejette d'un revers de main les arguments de l'organisme électoral.
Il réitère sa détermination à contester le rejet de sa candidature. Faisant remarquer que son exclusion a été une surprise pour plusieurs secteurs de la vie nationale, M. Jean promet de continuer son engagement auprès des jeunes dans le cadre du mouvement face a face.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18184
Le CEP pointé du doigt par des journalistes.
Des journalistes accrédités au Conseil Electoral provisoire dénoncent le déficit de communication de l'organisme, l'accessibilité à l'information serait selon eux, problématique. Ces travailleurs de la presse, déclarent avoir été l'objet à plusieurs reprises de mauvais traitements dans l'exercice de leur profession au du CEP.
Ils se plaignent notamment de mauvaise relation avec le personnel d'accueil et estiment que l'accès à l'information est très sélectif. En réaction, le porte-parole du CEP, Richardson Dumesle contredit ces critiques, affirmant que les journalistes bénéficient d'un accès correct à l'information.
Cependant, Il dit reconnaitre que leurs conditions de travail ne sont pas optimales, des efforts supplémentaires devant être consentis afin de résoudre ce problème.
Notons que l'institution électorale est actuellement très décriée, des doutes sont émis sur sa capacité d'organiser des élections, honnête, crédibles et démocratiques dans le pays.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18183
Ils se plaignent notamment de mauvaise relation avec le personnel d'accueil et estiment que l'accès à l'information est très sélectif. En réaction, le porte-parole du CEP, Richardson Dumesle contredit ces critiques, affirmant que les journalistes bénéficient d'un accès correct à l'information.
Cependant, Il dit reconnaitre que leurs conditions de travail ne sont pas optimales, des efforts supplémentaires devant être consentis afin de résoudre ce problème.
Notons que l'institution électorale est actuellement très décriée, des doutes sont émis sur sa capacité d'organiser des élections, honnête, crédibles et démocratiques dans le pays.
EJ/Radio Métropole Haïti
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La tension monte entre le CEP et les candidats évincés
Plusieurs candidats dont Wyclef Jean ( Viv Ansanm), Lavarice Gaudin ( Véyé yo) et Raymond Joseph ont mis en doute la capacité des conseillers électoraux à organiser des élections honnêtes et crédibles. Wyclef Jean a plusieurs reprises sur la Voie de l'Amérique et MSNBC a dénoncé une décision partiale et " anti peuple" de l'organisme électoral.
En réaction un membre du département affaires juridiques du CEP Samuel Pierre, a déclaré à l'Associated Press, qu'en vertu de l'article 191 de la loi électorale, les décisions du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) sont sans appel. "Il n'y a absolument aucune possibilité pour Wyclef Jean d'être ajouté à la liste des candidats validés ", insiste t-il.
Toutefois le porte parole du CEP, Richardson Dumesle a indiqué qu'une structure a été mis en place afin de recevoir les doléances des candidats évincés. M. Dumesle s'est refusé à tout commentaires sur une éventuelle prise en compte des revendications des candidats expulsés.
Face à cette situation Lavarice Gaudin ne décolère pas. Il s'indigne que personne ne soit en mesure de lui fournir des explications sur les motifs de sa mise à l'écart. Il considère son rejet comme un acte politique. M. Gaudin croit que les autorités haïtiennes ont voulu empêcher la réalisation d'un de ses projets, le retour au pays de l'ex-président Aristide. Cet ancien proche collaborateur de feu père Gérard Jean Juste ambitionne également de rendre un vibrant hommage national au fondateur de l'organisation Véyé yo de la Floride.
Wyclef Jean et Lavarice Gaudin pourraient être écartés de la course électorale pour les mêmes motifs. Le Conseil électoral provisoire a jugé que les résidents de la diaspora n'avaient pas rempli la condition d'avoir vécu cinq années consécutives en Haïti avant d'être candidat.
quatre autres candidats en provenance de la diaspora, l'homme d'affaires Charles Voigt, le médecin Kessler Dalmacy, Rodriguez Mario Eddy Gabriel et Cluny Duroseau Vilaire, ont été également exclus.
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18182
En réaction un membre du département affaires juridiques du CEP Samuel Pierre, a déclaré à l'Associated Press, qu'en vertu de l'article 191 de la loi électorale, les décisions du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN) sont sans appel. "Il n'y a absolument aucune possibilité pour Wyclef Jean d'être ajouté à la liste des candidats validés ", insiste t-il.
Toutefois le porte parole du CEP, Richardson Dumesle a indiqué qu'une structure a été mis en place afin de recevoir les doléances des candidats évincés. M. Dumesle s'est refusé à tout commentaires sur une éventuelle prise en compte des revendications des candidats expulsés.
Face à cette situation Lavarice Gaudin ne décolère pas. Il s'indigne que personne ne soit en mesure de lui fournir des explications sur les motifs de sa mise à l'écart. Il considère son rejet comme un acte politique. M. Gaudin croit que les autorités haïtiennes ont voulu empêcher la réalisation d'un de ses projets, le retour au pays de l'ex-président Aristide. Cet ancien proche collaborateur de feu père Gérard Jean Juste ambitionne également de rendre un vibrant hommage national au fondateur de l'organisation Véyé yo de la Floride.
Wyclef Jean et Lavarice Gaudin pourraient être écartés de la course électorale pour les mêmes motifs. Le Conseil électoral provisoire a jugé que les résidents de la diaspora n'avaient pas rempli la condition d'avoir vécu cinq années consécutives en Haïti avant d'être candidat.
quatre autres candidats en provenance de la diaspora, l'homme d'affaires Charles Voigt, le médecin Kessler Dalmacy, Rodriguez Mario Eddy Gabriel et Cluny Duroseau Vilaire, ont été également exclus.
LLM / radio Métropole Haïti
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Chavannes Jeune, pêcheur d'hommes
Enfant turbulent, Chavannes Jeune, à un cheveu de lâcher l'école, rêvait de devenir pêcheur de "kribich". Condamné à mourir analphabète par certains de ses profs à la petite école, il a été sauvé par un religieux catholique qui l'a ramené sur terre et lui a permis de prendre conscience de son potentiel. Il a, dans la foulée, fait de brillantes études en génie civile,en théologie et a été consacré pêcheur d'hommes. Après une expérience mitigée de cogestion du pouvoir avec René Préval faite de surprise et de « trahison », ce fils du Grand Sud est une nouvelle fois candidat à la présidence. Portrait.
Détenteur d'un diplôme en génie civile chez Richard Leconte en Haïti, Chavannes Jeunes, grâce aux contacts de son père, entre autres, l'un des fondateurs de la Mission Evangéliste Baptiste du Sud d'Haïti (MEBSH), décroche une bourse et passe deux années en France, sur les côtes de l'Esterel, à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées. Au Washington Seattle, il fait des études en Administration publique pendant deux ans. Il étudie la communication au Wheaton College et suit des cours post-universitaires en développement en Israël et au Brésil.
Suivant les traces de son paternel, il fait ensuite des études de théologie à l'université Seattle Pacific et coiffe le tout avec une maîtrise et un doctorat. « J'ai fais un doctorat en divinité à Columbia Bible University de Caroline du Nord, raconte Chavannes Jeune, petite taille, regard perçant, calvitie prononcée assis derrière un modeste bureau métallique installé au numéro 7 à Delmas 33.
Président de la MEBSH de 1997 à 2002, Chavannes Jeune travaillait depuis bien avant dans l'éducation civique, la formation des jeunes. Au contact de la population dans le Sud, la Grand'Anse, les Nippes, l'Ouest et de leurs besoins, il confie avoir élaboré des projets de développement pour Haïti. « Depuis 1976, j'accumulais de la frustration face aux blocages de plusieurs projets et programmes, confie M. Jeune, qui, en 2004, lors d'un congrès de 407 agents civiques formés, avait fait le grand saut en politique. Au cours de ce congrès, on a créé l'Union nationale pour la reconstruction d'Haïti (UNCRH).Et on m'a choisi comme candidat à la présidence ».
Quatrième aux élections de 2006, « nonobstant les contestions pour fraudes », Chavannes Jeune, candidat agréé pour la présidentielle du 28 novembre 2010 sous la bannière de l'Alliance chrétienne et citoyenne pour la reconstruction d'Haïti (ACCRHA) revient sur la déchirure de l'UNION, l'affaire Chavannes/Germain. « C'est douloureux de voir un collaborateur immédiat se transformer en traître, en Judas », dit-il en accusant de faussaire l'ingénieur Jean Marie Claude Germain, actuel ministre de l'Environnement, qui a inscrit sans titres ni qualités avec un faux document l'UNCRH à la plateforme présidentielle Inite. « J'ai fourni des preuves au ministre de la Justice. Cela est resté sans suite, déplore Chavannes Jeune. La justice élève une nation. J'ai vu que le pays n'irait nulle part avec des dirigeants qui méprisent la justice », explique-t-il en confiant toutefois avoir pardonné à M. Germain. « Je l'appelle lors de grandes occasions, comme le 1er janvier dernier. Mais, il ne me retourne jamais mes appels. Des gens disent qu'il aurait dit que la politique unit, divise et réunit », raconte M. Jeune pour qui il y a une leçon à apprendre de toutes les expériences, une allusion aux joutes de 2006.
Serein, Chavannes Jeune, malgré une expérience de cogestion désastreuse du pouvoir avec le président René Préval, se présente comme un homme de conviction. « J'ai refusé de m'associer à son projet de dépeuplement des autres partis politiques et d'amendement irrégulier de la Constitution », soutient le candidat qui promet, s'il est élu, d'adopter des mesures d'urgence en vue de reloger les sans-abris du 12 janvier, d'amorcer la refondation de l'Etat, de créer les conditions en vue d'attirer les investissements directs d'étrangers, des locaux et des Haïtiens de la diaspora...
Réfutant la critique de ceux qui clouent au pilori les opérateurs politiques des vingt dernières années pour cause d'échec, il répond qu'il n'y a pas de génération spontanée. « Les jeunes doivent intégrer les structures politiques afin d'apporter du sang neuf. Vous ne pouvez pas dire que votre mère a échoué parce qu'elle est analphabète. Cela ne peut pas vous servir de prétexte pour ne pas aller à l'école », argumente Chavannes Jeune. « Nous sommes, poursuit-il, à un carrefour difficile. Il est temps de cesser de s'apitoyer sur notre sort, de critiquer pour critiquer. Il faut se mettre à l'oeuvre pour bâtir la nation dans un esprit de cohabitation et de persévérance ». Ouvert à la possibilité de faire des alliances, il milite pour des élections crédibles et le regroupement des partis et plateformes en 4 grands blocs politiques. Fan de Rémy Lochard, d'Alabanza, d'Eben Ezer, du Violette et de l'Aigle Noir, le leader de (ACCRHA) croit dans l'avenir d'Haïti. Reste à savoir si le pêcheur de kribich raté et pêcheur d'hommes consacré saura pêcher les électeurs qui lui ouvriront les portes de la présidence...
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82886&PubDate=2010-08-25
Chavannes Jeune (Photo: François Louis) |
Haïti: Chavannes Jeune est né le 28 décembre 1953 à Morancy, une section communale des Cayes. Fruit des oeuvres légitimes des époux Beuville Jeune et Anne Fontaine, il est, à peine haut comme "deux pommes", la plaie de ses professeurs à la petite l'école. Turbulent et très peu porté sur les études, le benjamin d'une famille de cinq enfants se fait expulser de trois écoles de Dame-Marie, une somptueuse ville côtière de la Grande-Anse où les vents du large dansent avec les brouillards ondoyants qui tapissent les plantations de cacao. « Je voulais devenir pêcheur de kribich *», explique Chavannes Jeune en fouillant dans sa mémoire pour camper le lutin qu'il était, le garnement frondeur qui n'avait cure des sermons et prédictions de ses profs. « Ils disaient que je serai un analphabète toute ma vie car ils avaient des doutes sur mes capacités à poursuivre des études. Mais au fond, à l'époque, cela m'arrangeais. J'acceptais avec joie cette idée. »
Possédé peut-être par Poséidon, Chavannes, l'enfant de la promesse, allait être remis sur le droit chemin. Par un catholique : le frère canadien Théodile Henry, directeur de l'Ecole des Frères de Dame-Marie, l'unique établissement où il n'avait pas de « casier ». « Tous les enfants de Dieu sont doués d'intelligence et sont capables de lire et d'écrire », avait dit le religieux au petit en qui sommeillait une prodigieuse intelligence. Suite à ce déclic, il est toujours premier de sa classe jusqu'au certificat avant de retourner aux Cayes avec son évangéliste de père aussi nomade qu'un Touareg. Là, il passe trois ans au Lycée Philippe Guerrier (6e à 3e) avant de rentrer terminer ses études classiques à Port-au-Prince en 1972.Détenteur d'un diplôme en génie civile chez Richard Leconte en Haïti, Chavannes Jeunes, grâce aux contacts de son père, entre autres, l'un des fondateurs de la Mission Evangéliste Baptiste du Sud d'Haïti (MEBSH), décroche une bourse et passe deux années en France, sur les côtes de l'Esterel, à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées. Au Washington Seattle, il fait des études en Administration publique pendant deux ans. Il étudie la communication au Wheaton College et suit des cours post-universitaires en développement en Israël et au Brésil.
Suivant les traces de son paternel, il fait ensuite des études de théologie à l'université Seattle Pacific et coiffe le tout avec une maîtrise et un doctorat. « J'ai fais un doctorat en divinité à Columbia Bible University de Caroline du Nord, raconte Chavannes Jeune, petite taille, regard perçant, calvitie prononcée assis derrière un modeste bureau métallique installé au numéro 7 à Delmas 33.
Président de la MEBSH de 1997 à 2002, Chavannes Jeune travaillait depuis bien avant dans l'éducation civique, la formation des jeunes. Au contact de la population dans le Sud, la Grand'Anse, les Nippes, l'Ouest et de leurs besoins, il confie avoir élaboré des projets de développement pour Haïti. « Depuis 1976, j'accumulais de la frustration face aux blocages de plusieurs projets et programmes, confie M. Jeune, qui, en 2004, lors d'un congrès de 407 agents civiques formés, avait fait le grand saut en politique. Au cours de ce congrès, on a créé l'Union nationale pour la reconstruction d'Haïti (UNCRH).Et on m'a choisi comme candidat à la présidence ».
Quatrième aux élections de 2006, « nonobstant les contestions pour fraudes », Chavannes Jeune, candidat agréé pour la présidentielle du 28 novembre 2010 sous la bannière de l'Alliance chrétienne et citoyenne pour la reconstruction d'Haïti (ACCRHA) revient sur la déchirure de l'UNION, l'affaire Chavannes/Germain. « C'est douloureux de voir un collaborateur immédiat se transformer en traître, en Judas », dit-il en accusant de faussaire l'ingénieur Jean Marie Claude Germain, actuel ministre de l'Environnement, qui a inscrit sans titres ni qualités avec un faux document l'UNCRH à la plateforme présidentielle Inite. « J'ai fourni des preuves au ministre de la Justice. Cela est resté sans suite, déplore Chavannes Jeune. La justice élève une nation. J'ai vu que le pays n'irait nulle part avec des dirigeants qui méprisent la justice », explique-t-il en confiant toutefois avoir pardonné à M. Germain. « Je l'appelle lors de grandes occasions, comme le 1er janvier dernier. Mais, il ne me retourne jamais mes appels. Des gens disent qu'il aurait dit que la politique unit, divise et réunit », raconte M. Jeune pour qui il y a une leçon à apprendre de toutes les expériences, une allusion aux joutes de 2006.
Serein, Chavannes Jeune, malgré une expérience de cogestion désastreuse du pouvoir avec le président René Préval, se présente comme un homme de conviction. « J'ai refusé de m'associer à son projet de dépeuplement des autres partis politiques et d'amendement irrégulier de la Constitution », soutient le candidat qui promet, s'il est élu, d'adopter des mesures d'urgence en vue de reloger les sans-abris du 12 janvier, d'amorcer la refondation de l'Etat, de créer les conditions en vue d'attirer les investissements directs d'étrangers, des locaux et des Haïtiens de la diaspora...
Réfutant la critique de ceux qui clouent au pilori les opérateurs politiques des vingt dernières années pour cause d'échec, il répond qu'il n'y a pas de génération spontanée. « Les jeunes doivent intégrer les structures politiques afin d'apporter du sang neuf. Vous ne pouvez pas dire que votre mère a échoué parce qu'elle est analphabète. Cela ne peut pas vous servir de prétexte pour ne pas aller à l'école », argumente Chavannes Jeune. « Nous sommes, poursuit-il, à un carrefour difficile. Il est temps de cesser de s'apitoyer sur notre sort, de critiquer pour critiquer. Il faut se mettre à l'oeuvre pour bâtir la nation dans un esprit de cohabitation et de persévérance ». Ouvert à la possibilité de faire des alliances, il milite pour des élections crédibles et le regroupement des partis et plateformes en 4 grands blocs politiques. Fan de Rémy Lochard, d'Alabanza, d'Eben Ezer, du Violette et de l'Aigle Noir, le leader de (ACCRHA) croit dans l'avenir d'Haïti. Reste à savoir si le pêcheur de kribich raté et pêcheur d'hommes consacré saura pêcher les électeurs qui lui ouvriront les portes de la présidence...
Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com
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« Prizon pou KEP a », Wyclef se venge en chanson
Haïti: « Prizon pou K.E.P.a » (la prison pour le Conseil électoral provisoire), est le titre d'une chanson interprétée par Wyclef Jean mis définitivement hors-jeu par l'institution en charge de l'organisation des présidentielles de novembre. Le titre du texte peut être écouté sur les sites sociaux et est en rotation sur les radios. La star du hip-hop dénonce dans cette chanson les basses manoeuvres de l'actuel président René Préval pour le sortir de la course. Wyclef Jean s'est inspiré de la rencontre qu'il a eue récemment avec le chef de l'État pour lancer ses accusations. « Il m'a offert du café et m'a passé le téléphone pour converser avec Jude Célestin (candidat de la plateforme présidentielle Inite) et a rejeté ma candidature », se lamente l'emblématique ex-Fugees qui a fait appel du rejet de sa candidature.
Son appel, selon toutes les évidences, va sonner dans le vide. Sa candidature à la présidence a été définitivement rejetée. Samuel Pierre, avocat du CEP, a annoncé, mardi, qu'en vertu de l'article 191 de la loi électorale, les décisions du tribunal des litiges de l'autorité électorale sont sans appel. « Il n'y a absolument aucune possibilité pour Wyclef Jean d'être ajouté à la liste des candidats validés pour la prochaine élection présidentielle, a-t-il dit. C'est donc terminé. »
Wyclef Jean avait annoncé dimanche son intention de faire appel de la décision rendue publique vendredi dernier par l'institution électorale. Une information démentie par le CEP, qui dit n'avoir reçu aucune demande formelle de sa part ou de ses avocats. Le CEP estime que le musicien n'a pas rempli la condition d'avoir vécu cinq années consécutives en Haïti avant d'être candidat. En effet, Wyclef Jean, 40 ans, a quitté son pays natal à l'âge de neuf ans. Dans une interview à la chaîne MSNBC, il a pourtant estimé qu'en comptant les allers-retours entre les États-Unis et Haïti, il y avait passé près de la moitié de sa vie.
« Si j'étais président, je serais élu le vendredi, assassiné le samedi et enterré le dimanche », a déjà chanté Wyclef Jean, bien avant sa candidature à la présidence haïtienne. Il a été justement écarté un vendredi. Sera-t-il réinséré un samedi dans la course pour être élu le dimanche qui sera 28 novembre, jour du scrutin ?
C.G.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82884&PubDate=2010-08-25
Son appel, selon toutes les évidences, va sonner dans le vide. Sa candidature à la présidence a été définitivement rejetée. Samuel Pierre, avocat du CEP, a annoncé, mardi, qu'en vertu de l'article 191 de la loi électorale, les décisions du tribunal des litiges de l'autorité électorale sont sans appel. « Il n'y a absolument aucune possibilité pour Wyclef Jean d'être ajouté à la liste des candidats validés pour la prochaine élection présidentielle, a-t-il dit. C'est donc terminé. »
Wyclef Jean avait annoncé dimanche son intention de faire appel de la décision rendue publique vendredi dernier par l'institution électorale. Une information démentie par le CEP, qui dit n'avoir reçu aucune demande formelle de sa part ou de ses avocats. Le CEP estime que le musicien n'a pas rempli la condition d'avoir vécu cinq années consécutives en Haïti avant d'être candidat. En effet, Wyclef Jean, 40 ans, a quitté son pays natal à l'âge de neuf ans. Dans une interview à la chaîne MSNBC, il a pourtant estimé qu'en comptant les allers-retours entre les États-Unis et Haïti, il y avait passé près de la moitié de sa vie.
« Si j'étais président, je serais élu le vendredi, assassiné le samedi et enterré le dimanche », a déjà chanté Wyclef Jean, bien avant sa candidature à la présidence haïtienne. Il a été justement écarté un vendredi. Sera-t-il réinséré un samedi dans la course pour être élu le dimanche qui sera 28 novembre, jour du scrutin ?
C.G.
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« Brand Haïti » entend projeter une autre image du pays
Vu les défis environnementaux, économiques, politiques et sociaux qui ont sévèrement terni l'image et la réputation de la première République noire du monde à l'échelle internationale au cours des dix dernières années, les responsables du projet « Brand Haïti » entendent envoyer au monde extérieur une autre image du pays. Ce projet vise le repositionnement et la redéfinition d'Haïti aux yeux de ses habitants, mais aussi son rôle et sa place sur la carte mondiale. Haïti: Haïti est aujourd'hui confrontée à des défis que peu de nations ont eu à relever. A cet effet, les responsables du projet « Brand Haïti », monté par des Irlandais ont organisé ce mercredi une causerie pour présenter une fois de plus le projet " Brand Haïti" qui consiste à développer une image de marque pour la nation et doter ainsi Haïti d'un plan de communication qui la présente au reste du monde et aux Haïtiens eux-mêmes.
La portée de ce projet expérimenté récemment en Afrique du Sud, selon les initiateurs, n'implique pas seulement la création d'un logo, d'un slogan, la mise en place de publicités pour le tourisme ou toute autre technique de communication habituelle. L'image qu'on a d'Haïti tant à l'échelle internationale que nationale n'est pas une calamité. A travers ce projet on veut plutôt s'assurer que le travail entrepris sur le terrain est approfondi, solidaire et très concis.
Intervenant à la causerie, l'ancien PDG de « Brand Afrique du Sud », Paul Bannister, a affirmé que dans la majeure partie des classements internationaux et quelles que soient les mesures, Haïti se place toujours dans les derniers rangs. « J'ai accepté de venir en Haïti dans le cadre de ce projet afin d'apporter mon appui au peuple haïtien qui vit dans une situation extrêmement difficile », a déclaré M. Bannister. En ce sens, il a avancé que le projet vise à améliorer sans relâche la compréhension et, par conséquent, la perception qu'on a d'Haïti sur la scène internationale en créant pour elle une image de marque nationale. Et ceci avec la mise en oeuvre réussie du plan d'action.
Dans le même esprit, l'ex dirigeant de « Brand Afrique du Sud » propose le pays de Nelson Mandela comme un modèle sublime à Haïti dans le cadre de ce projet. Plus loin, il ajoute qu'à l'heure actuelle, si l'Afrique du Sud a encore du chemin à faire pour se redresser, elle présente pour le reste du monde un visage confiant, ambitieux et positif. Même si les luttes sociales entre les deux pays ne se ressemblent pas, il existe des éléments assez significatifs à apprendre de l'Afrique du Sud dans le cas d'Haïti. « Nous avons deux dates incontournables pour débuter la campagne de promotion en faveur d'Haïti. Le 7 février 2011, à l'investiture du prochain président élu, et le 12 janvier 2011, premier anniversaire du séisme qui a fortement sapé les bases de l'économie du pays », préconise M. Bannister.
En somme, M.Paul Bannister croit dur comme fer que la chance de se réinventer n'est pas souvent donnée à un pays ou à une nation. Ainsi, pour des raisons aussi nombreuses que complexes, il est presqu'impossible aux nations de prendre le risque de se réinventer. « Je suis convaincu qu'il faut voir dans les dégâts immenses causés par les désastres naturels ou politiques la possibilité d'accomplir des oeuvres aussi spectaculaires que durables. Je crois aussi que ce plan de développement et de mise en oeuvre de « Brand Haïti » est une pierre angulaire dans le relèvement d'Haïti si tous les Haïtiens éprouvent la nécessité de donner une autre image de leur pays au monde entier », a-t-il conclu.
Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com
La portée de ce projet expérimenté récemment en Afrique du Sud, selon les initiateurs, n'implique pas seulement la création d'un logo, d'un slogan, la mise en place de publicités pour le tourisme ou toute autre technique de communication habituelle. L'image qu'on a d'Haïti tant à l'échelle internationale que nationale n'est pas une calamité. A travers ce projet on veut plutôt s'assurer que le travail entrepris sur le terrain est approfondi, solidaire et très concis.
Intervenant à la causerie, l'ancien PDG de « Brand Afrique du Sud », Paul Bannister, a affirmé que dans la majeure partie des classements internationaux et quelles que soient les mesures, Haïti se place toujours dans les derniers rangs. « J'ai accepté de venir en Haïti dans le cadre de ce projet afin d'apporter mon appui au peuple haïtien qui vit dans une situation extrêmement difficile », a déclaré M. Bannister. En ce sens, il a avancé que le projet vise à améliorer sans relâche la compréhension et, par conséquent, la perception qu'on a d'Haïti sur la scène internationale en créant pour elle une image de marque nationale. Et ceci avec la mise en oeuvre réussie du plan d'action.
Dans le même esprit, l'ex dirigeant de « Brand Afrique du Sud » propose le pays de Nelson Mandela comme un modèle sublime à Haïti dans le cadre de ce projet. Plus loin, il ajoute qu'à l'heure actuelle, si l'Afrique du Sud a encore du chemin à faire pour se redresser, elle présente pour le reste du monde un visage confiant, ambitieux et positif. Même si les luttes sociales entre les deux pays ne se ressemblent pas, il existe des éléments assez significatifs à apprendre de l'Afrique du Sud dans le cas d'Haïti. « Nous avons deux dates incontournables pour débuter la campagne de promotion en faveur d'Haïti. Le 7 février 2011, à l'investiture du prochain président élu, et le 12 janvier 2011, premier anniversaire du séisme qui a fortement sapé les bases de l'économie du pays », préconise M. Bannister.
En somme, M.Paul Bannister croit dur comme fer que la chance de se réinventer n'est pas souvent donnée à un pays ou à une nation. Ainsi, pour des raisons aussi nombreuses que complexes, il est presqu'impossible aux nations de prendre le risque de se réinventer. « Je suis convaincu qu'il faut voir dans les dégâts immenses causés par les désastres naturels ou politiques la possibilité d'accomplir des oeuvres aussi spectaculaires que durables. Je crois aussi que ce plan de développement et de mise en oeuvre de « Brand Haïti » est une pierre angulaire dans le relèvement d'Haïti si tous les Haïtiens éprouvent la nécessité de donner une autre image de leur pays au monde entier », a-t-il conclu.
Amos Cincir
mcincir@lenouvelliste.com
Brand Haïti et le sandwich au poulet
Haïti: Une Fondation montée par des Irlandais a embauché une firme qui travaille depuis des mois sur une proposition pour relooker la marque « Haïti ». Pour nous donner une nouvelle identité qui, dans un second temps, pourra nous aider à mieux vendre notre image, nos produits, notre pays comme destination. A écouter les experts de la boîte qui reviennent d'une fructueuse mission en Afrique du Sud, tout est possible. Le pays n'est pas si abîmé, sauf si on confond la République de Port-au-Prince avec Haïti. La violence n'est pas endémique, nous avons l'attention du monde entier etc., etc,.
Toute une liste de bonnes nouvelles qui sont atténuées quand on commence à se poser des questions pratiques : ne va-t-il pas avoir un conflit entre les travaux de ce groupe et ceux de la firme-Commission présidentielle qui travaillent sur la compétitivité ? Ce genre de travaux, ceux de la commission comme ceux de cette fondation, intéressent-t-ils vraiment les politiciens en pleine période électorale ? Y seront-ils sensibles après ? Faire d'Haïti un pays gagnant est-il dans le plan de qui que ce soit ?
Emporté par les explications de l'un des panélistes de la rencontre de ce mercredi, je me suis laissé convaincre qu'un jour tout sera possible. Les ambitions rencontreront les avis d'experts. Le secteur privé trouvera la masse critique et réduite des très grands capitaines capables d'imposer leurs vues (bonnes pour le pays et pour leurs pairs) à l'ensemble des acteurs petits, moyens et grands. La société civile cessera de s'embourber dans les chemins tortueux de la politique pour penser pays global et les décideurs politiques acquerront la maturité et la sérénité qui permettent de penser le long terme.
Autosuggéré, je suis parti confiant et le ventre vide vers une autre réunion qui devait se tenir dans un lieu dédié à la sustentation. Plaisante perspective.
Cela m'amena à un petit restaurant de Pétion-Ville qui facture 12 dollars américains son sandwich au poulet. Ce que je découvris qu'à la fin du repas.
Par son prix, ce restaurant se classe, sans peine, dans la cour des grands. Tout s'y passe d'ailleurs dans une cour. Bien aménagée certes, mais réduite à une simple galerie ombragée. Le sandwich a dû s'ajuster au prix du loyer, me suis-je dit en découvrant la facture. A cela seulement. Car ni le pain rassis, ni le poulet invisible, ni la mayonnaise généreuse et surtout pas la salade laitue-tomate un peu fatiguée qui donnait un peu de couleur à la composition, aucun des ingrédients ne peut expliquer le prix pratiqué. Tandis que le loyer pétionvillois, lui, oui.
12 dollars, sans frites et avec un service approximatif, il faut le faire et surtout en omettant d'afficher un tel piège au menu, comme ce restaurant a bien su le faire. Sauf si c'est ce pain au Viagra, ce tiers de baguette, vrai pilotis en gaïac, qui propulsa la facture si haut ! Réussir à transformer un ramassis de déchets en plat et servir sans gêne ni inquiétude aux clients un tel pensum est un exploit qui vaut aussi son pesant d'or. La restauration est l'art d'accommoder les restes, a dit un grand chef. Là, ils exagèrent !!!
Le client que j'étais a fait une ou deux blagues avec le serveur qui riait sous cape. Lui aussi s'est sans doute dit qu'il n'achèterait pareille marchandise nulle part... à ce prix.
Ce chef d'oeuvre de la malbouffe illustre à lui seul le mauvais service et la nonchalance du secteur de la restauration sous nos cieux. Le mauvais service et la nonchalance, deux vitrines cassées qui desservent le pays et son image. La joie de vivre que l'on peut éprouver en mangeant bien et sain est assassinée en ce restaurant. Et pas seulement dans ce lieu.
Cette mésaventure m'est survenue à la sortie d'une réunion de présentation du projet Brand Haïti. Et d'un coup assommé, je me suis dit que pour faire la marque, il faut le produit. Dans chaque secteur, pour chaque détail, il va falloir un gigantesque travail de mise à niveau.
Qui va s'en occuper ? Le marketing ne nous sauvera pas tout seul...
Frantz Duval
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82887&PubDate=2010-08-25
Toute une liste de bonnes nouvelles qui sont atténuées quand on commence à se poser des questions pratiques : ne va-t-il pas avoir un conflit entre les travaux de ce groupe et ceux de la firme-Commission présidentielle qui travaillent sur la compétitivité ? Ce genre de travaux, ceux de la commission comme ceux de cette fondation, intéressent-t-ils vraiment les politiciens en pleine période électorale ? Y seront-ils sensibles après ? Faire d'Haïti un pays gagnant est-il dans le plan de qui que ce soit ?
Emporté par les explications de l'un des panélistes de la rencontre de ce mercredi, je me suis laissé convaincre qu'un jour tout sera possible. Les ambitions rencontreront les avis d'experts. Le secteur privé trouvera la masse critique et réduite des très grands capitaines capables d'imposer leurs vues (bonnes pour le pays et pour leurs pairs) à l'ensemble des acteurs petits, moyens et grands. La société civile cessera de s'embourber dans les chemins tortueux de la politique pour penser pays global et les décideurs politiques acquerront la maturité et la sérénité qui permettent de penser le long terme.
Autosuggéré, je suis parti confiant et le ventre vide vers une autre réunion qui devait se tenir dans un lieu dédié à la sustentation. Plaisante perspective.
Cela m'amena à un petit restaurant de Pétion-Ville qui facture 12 dollars américains son sandwich au poulet. Ce que je découvris qu'à la fin du repas.
Par son prix, ce restaurant se classe, sans peine, dans la cour des grands. Tout s'y passe d'ailleurs dans une cour. Bien aménagée certes, mais réduite à une simple galerie ombragée. Le sandwich a dû s'ajuster au prix du loyer, me suis-je dit en découvrant la facture. A cela seulement. Car ni le pain rassis, ni le poulet invisible, ni la mayonnaise généreuse et surtout pas la salade laitue-tomate un peu fatiguée qui donnait un peu de couleur à la composition, aucun des ingrédients ne peut expliquer le prix pratiqué. Tandis que le loyer pétionvillois, lui, oui.
12 dollars, sans frites et avec un service approximatif, il faut le faire et surtout en omettant d'afficher un tel piège au menu, comme ce restaurant a bien su le faire. Sauf si c'est ce pain au Viagra, ce tiers de baguette, vrai pilotis en gaïac, qui propulsa la facture si haut ! Réussir à transformer un ramassis de déchets en plat et servir sans gêne ni inquiétude aux clients un tel pensum est un exploit qui vaut aussi son pesant d'or. La restauration est l'art d'accommoder les restes, a dit un grand chef. Là, ils exagèrent !!!
Le client que j'étais a fait une ou deux blagues avec le serveur qui riait sous cape. Lui aussi s'est sans doute dit qu'il n'achèterait pareille marchandise nulle part... à ce prix.
Ce chef d'oeuvre de la malbouffe illustre à lui seul le mauvais service et la nonchalance du secteur de la restauration sous nos cieux. Le mauvais service et la nonchalance, deux vitrines cassées qui desservent le pays et son image. La joie de vivre que l'on peut éprouver en mangeant bien et sain est assassinée en ce restaurant. Et pas seulement dans ce lieu.
Cette mésaventure m'est survenue à la sortie d'une réunion de présentation du projet Brand Haïti. Et d'un coup assommé, je me suis dit que pour faire la marque, il faut le produit. Dans chaque secteur, pour chaque détail, il va falloir un gigantesque travail de mise à niveau.
Qui va s'en occuper ? Le marketing ne nous sauvera pas tout seul...
Frantz Duval
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82887&PubDate=2010-08-25
Deuxième congrès de l'organisation sociopolitique Aimer Haïti
Haïti: L'organisation sociopolitique Aimer Haïti a assemblé le samedi 21 août en cours son 2e congrès de l'Arcahaie (en rapport avec celui organisé par les ancêtres en 1803) qui doit se poursuivre pendant les deux prochains mois. Le président du collectif, Me Camille Leblanc, a fait savoir que l'objectif est de recueillir dans les différentes régions du pays les doléances des populations pour mieux les servir, selon une dépêche de l'agence de presse en ligne AHP.
Nous sommes face à un pays détruit et dont la reconstruction doit prendre en compte les aspirations de tous les habitants indépendamment des endroits où ils résident, a dit Me Camille Leblanc.
Ce congrès est organisé autour du thème Tout moun dwe viv tankou moun (tout le monde doit vivre comme des êtres humains).
C'est le notaire Jean Henry Céant qui représentera Aimer Haïti à la prochaine présidentielle annoncée pour le 28 novembre.
Me Céant a indiqué qu'il est du devoir de tous les Haïtiens d'aimer Haïti et de participer à son relèvement. L'exclusion est un cancer qui ronge la société, tout comme l'exil politique est honni, a-t-il dit, ajoutant que l'Haïti moderne doit se construire entre autres sur l'éducation, la santé et le travail.
Il a également plaidé en faveur de la double nationalité et appelé les Haïtiens à voter utile lors de la prochaine présidentielle.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82882&PubDate=2010-08-25
Nous sommes face à un pays détruit et dont la reconstruction doit prendre en compte les aspirations de tous les habitants indépendamment des endroits où ils résident, a dit Me Camille Leblanc.
Ce congrès est organisé autour du thème Tout moun dwe viv tankou moun (tout le monde doit vivre comme des êtres humains).
C'est le notaire Jean Henry Céant qui représentera Aimer Haïti à la prochaine présidentielle annoncée pour le 28 novembre.
Me Céant a indiqué qu'il est du devoir de tous les Haïtiens d'aimer Haïti et de participer à son relèvement. L'exclusion est un cancer qui ronge la société, tout comme l'exil politique est honni, a-t-il dit, ajoutant que l'Haïti moderne doit se construire entre autres sur l'éducation, la santé et le travail.
Il a également plaidé en faveur de la double nationalité et appelé les Haïtiens à voter utile lors de la prochaine présidentielle.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82882&PubDate=2010-08-25
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