By: Joel Dreyfuss Posted: June 19, 2011
President Martelly at last month's inauguration (Getty Images)Even the skeptics had hopes when the former entertainer known as "Sweet Micky" was sworn in as Haiti's president. Michel Martelly presented himself as an outsider and won by a landslide over law professor and former first lady Mirlande Manigat. But reports from the island nation indicate that politics as usual may be back at a country still trying to recover from the devastating earthquake of January 2010.
Jacqueline Charles summarized the situation in the Miami Herald last week:
"Martelly has discovered that the job was tougher than he thought,' " said Daly Valet, publisher and editor-in-chief of Le Matin, a Port-au-Prince-based newspaper. "He's a president who wants to do some things, but he doesn't have the opportunity and institutional framework to do it, so he's trying to grab everything that can make him look good."
Martelly's administration faces severe short-term challenges, including a looming fuel and food crisis, hurricane season, the start of the school year and a surging cholera epidemic in the countryside. Public investments continue to languish, unemployment hovers above 70 percent, hundred of thousands remain homeless, and the International Monetary Fund has lowered its growth projections for this year to 8.6 percent from 10 percent. Thursday, a week after 28 people died in flooding, Haitians were warned to prepare, yet again, for heavy rains.
"People are going to get more and more frustrated as the rains fall and as hope that was generated by the promises of the election and the inauguration seem to be dissipating in 'politics as usual,' " said Mark Schneider, a longtime Haiti observer with the International Crisis Group. "Haiti needs a government in place to work together on resettlement and on reconstruction and it needs it now.''
Instead, there are disquieting signs of political paralysis:
• Martelly has no government, and the prospects that parliament will approve his choice for prime minister, Daniel Rouzier, are uncertain.
• The president has mishandled his relations with the influential Haitian diaspora, the vast population of Haitians living abroad, which had seen his election as a chance for greater influence on their homeland.
• Martelly's policy toward the Interim Haiti Recovery Commission, the principal U.S.-backed vehicle for reconstruction, is in doubt, following contradictory statements about its future from his team.
The biggest problem facing Martelly concerns his nomination of Rouzier, a 51-year-old U.S.-educated entrepreneur, as prime minister. Despite vigorous lobbying on Rouzier's behalf by former President René Préval, whose political coalition holds a comfortable majority in both chambers of parliament, Rouzier's supporters realize his prospects remain uncertain.
We always knew that whoever came into the presidency in Haiti would face a monumental task. Martelly, best known fot an outrageous stage presence in his former career, will have to come up with his best performance yet if this poor country is to advance.
http://www.theroot.com/buzz/honeymoon-over-haitis-new-president
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 20 juin 2011
Haiti-Choléra : Un deuxième pic de l’épidémie
P-au-P, 19 juin 2011[AlterPresse] --- Haiti fait face à un deuxième pic de l’épidémie de choléra qui a causé des dizaines de mort durant les dernières semaines, au moment où le pays entre dans la saison des pluies et la période cyclonique, selon le Bureau de la coordination des affaires Humanitaires (OCHA).
La flambée de choléra signalé dans l’ensemble du pays et notamment à Port-au-Prince, dans les départements de l’Ouest, du Sud-est du Sud de la Grand’Anse (sud-ouest), du Centre et de l’Artibonite (nord) « laisse à penser que c’est une 2e vague de l’épidémie, c’est-à-dire un 2e pic », explique Emmanuelle Schneider, porte parole de l’OCHA.
Elle intervenait au cours d’une conférence de presse de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH) le 17 juin dernier.
À date 5 407 personnes sont déjà mortes du choléra et 333 550 ont été atteintes par la maladie.
Schneider la détermination des partenaires d’Haiti, dont l’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS), à continuer à apporter leur soutien en vu de contrecarrer l’épidémie.
« L’ensemble des partenaires de santé, en appui au ministère de la santé (haïtien), renforcent leurs activités notamment dans l’Artibonite ainsi que dans le département du Centre qui sont 2 départements qui ont été gravement touchés », a déclaré Emmanuelle Schneider.
L’OPS a établi un système d’alerte et dispose dans son entrepôt de « suffisamment de médicaments pour traiter 5 000 patients atteints des formes les plus sévères du choléra », informe Schneider qui annonce une importante campagne de sensibilisation pour les localités de Carrefour et de Martissant (secteur sud de Port-au-Prince).
D’autre part, plus de 400 mobilisateurs communautaires sont déployés pour disséminer des messages de prévention sur l’hygiène et la prévention des risques de contamination, spécialement à Maissade (département du centre Est d’Haiti).
La coordination a déjà reçu 92 millions de dollars soit 53 % des 175 millions qui sont l’objet d’un appel qu’elle a effectué pour pouvoir faire face à l’épidémie.[rh gp apr 19/06/ 2011 11:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11188
La flambée de choléra signalé dans l’ensemble du pays et notamment à Port-au-Prince, dans les départements de l’Ouest, du Sud-est du Sud de la Grand’Anse (sud-ouest), du Centre et de l’Artibonite (nord) « laisse à penser que c’est une 2e vague de l’épidémie, c’est-à-dire un 2e pic », explique Emmanuelle Schneider, porte parole de l’OCHA.
Elle intervenait au cours d’une conférence de presse de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH) le 17 juin dernier.
À date 5 407 personnes sont déjà mortes du choléra et 333 550 ont été atteintes par la maladie.
Schneider la détermination des partenaires d’Haiti, dont l’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS), à continuer à apporter leur soutien en vu de contrecarrer l’épidémie.
« L’ensemble des partenaires de santé, en appui au ministère de la santé (haïtien), renforcent leurs activités notamment dans l’Artibonite ainsi que dans le département du Centre qui sont 2 départements qui ont été gravement touchés », a déclaré Emmanuelle Schneider.
L’OPS a établi un système d’alerte et dispose dans son entrepôt de « suffisamment de médicaments pour traiter 5 000 patients atteints des formes les plus sévères du choléra », informe Schneider qui annonce une importante campagne de sensibilisation pour les localités de Carrefour et de Martissant (secteur sud de Port-au-Prince).
D’autre part, plus de 400 mobilisateurs communautaires sont déployés pour disséminer des messages de prévention sur l’hygiène et la prévention des risques de contamination, spécialement à Maissade (département du centre Est d’Haiti).
La coordination a déjà reçu 92 millions de dollars soit 53 % des 175 millions qui sont l’objet d’un appel qu’elle a effectué pour pouvoir faire face à l’épidémie.[rh gp apr 19/06/ 2011 11:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article11188
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