14 octobre 2011 Publié dans la catégorie : Articles, Quoi de neuf ?
Dans le cadre d’une visite de 48 heures, les 13 et 14 octobre, à Port-au-Prince, le Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a plaidé en faveur du respect de l’identité culturelle et linguistique d’Haïti dans le processus de sa reconstruction. C’était lors d’une conférence de presse, le 13 octobre, au Palais National. L’occasion pour lui de renouveler l’engagement de l’OIF à soutenir cet Etat-membre dans ledit processus.
« La refondation ou reconstruction doit se faire selon la volonté, la vision du peuple haïtien et des autorités haïtiennes. Et le rôle de la communauté internationale est d’accompagner dans la voie qu’Haïti aura choisie », a souligné le Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Abdou Diouf.
L’OIF insiste sur la nécessité d’aider Haïti à se reconstruire en respectant son « identité haïtienne » qui est à la fois « créolophone et francophone ». Dans ce sens, Abdou Diouf dit appuyer l’« exacte mesure » prise par le président Michel Martelly de demander qu’au niveau de l’organisation régionale CARICOM, « il y ait davantage de diversité culturelle et que le français soit une langue de travail ».
Selon son Secrétaire général, l’OIF a déjà élaboré des manuels de « didactique convergente » pour l’enseignement à tous les niveaux dans la langue créole et dans la langue française. Déjà, sont opérationnels dans le pays des Centres de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC). « Une structure très prisée ici » que M. Diouf promet de renforcer en plus du fait que l’OIF a commencé à œuvrer en faveur de la petite enfance, à travers notamment l’enseignement préscolaire et primaire. Des projets sont aussi en cours concernant l’enseignement secondaire, supérieur, la formation professionnelle et technique et celle des enseignants.
Pour l’OIF, Haïti joue un rôle central dans la Caraïbe. « Si nous devons développer notre coopération avec cette zone, c’est sur Haïti que nous devons nous appuyer », a indiqué M. Diouf. La Francophonie est « une organisation moderne, une organisation de réseaux », a également fait valoir M. Diouf. Des réseaux qui « peuvent intervenir dans tous les domaines qui concernent la refondation d’Haïti », qu’il s’agisse de l’Etat de droit, du renforcement institutionnel, de l’Education, de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Justice ou de l’Environnement.
En ce qui a trait au renforcement institutionnel, M. Diouf a souligné que le principal objectif est de faire respecter la séparation des pouvoirs, qui est le fondement de l’Etat de droit efficace, compétent et éthique ». « Nous allons fortement aider dans ce domaine là », s’est engagé M. Diouf, rappelant qu’ « il appartient à Haïti de définir sa politique, et à nous de l’accompagner ».
Un autre volet sur lequel le Secrétaire général de l’OIF a mis l’emphase est la sécurité. « Nous avons une expérience dans le domaine du renforcement des systèmes de sécurité, qu’il s’agisse de sécurité militaire ou civile », a-t-il révélé, faisant remarquer par ailleurs que, concernant la justice, avant même le séisme, l’OIF apportait un certain appui à l’Ecole de la Magistrature et à l’Office du Protecteur du Citoyen.
La présente visite du Secrétaire général de l’OIF répond à une invitation du Président de la République Michel Martelly, avec qui il a passé en revue divers dossiers relatifs à la coopération. En Haïti, Abdou Diouf a aussi rencontré le groupe des ambassadeurs francophones et assisté à la signature d’un accord de partenariat entre le Ministère haïtien de l’Education, l’UNICEF et l’OIF sur la petite enfance, en présence de la ministre a.i. de la Culture et de la Communication, Josseline Colimon Fethière.
Rédaction : Pierre Jérôme Richard
Edition : Uwolowulakana Ikavi
http://minustah.org/?p=32405
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
dimanche 16 octobre 2011
Haïti : le Conseil de sécurité de l'ONU proroge le mandat de la MINUSTAH et réduit ses effectifs
2011-10-15 04:51:21 xinhua Dans une résolution adoptée vendredi à l'unanimité, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de proroger la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) jusqu'au 12 octobre 2012 ainsi que de réduire les troupes de près de 2.500 membres.
Le Conseil de sécurité a « décidé que l'effectif de la MINUSTAH pourra s'établir à 7.340 soldats de tous rangs et que la composante policière de la Mission pourra atteindre 3.241 membres, ainsi qu'il est préconisé au paragraphe 50 du rapport du secrétaire général ».
D'ici au mois d'octobre 2012, l'effectif de la Mission passera donc d'environ 13.000 soldats et policiers à un peu plus de 10.500 membres.
Le Conseil a affirmé « qu'à l'avenir tout aménagement de la configuration de la force devrait reposer sur l'état général de la sécurité sur le terrain, compte tenu de l'incidence des réalités sociales et politiques sur la stabilité et la sécurité en Haïti, du développement continu des capacités des autorités publiques ».
Reconnaissant que c'est au gouvernement et au peuple d'Haïti « qu'appartient la maîtrise et qu'incombe au premier chef la charge de la stabilisation du pays sous tous ses aspects », le Conseil s'est félicité des dispositions prises par la MINUSTAH pour fournir au gouvernement haïtien, un soutien logistique et une expertise technique.
Les Etats membres ont considéré « qu'à la suite de la tenue des élections présidentielles et législatives, la stabilisation du climat politique et institutionnel est essentielle à la stabilité du pays et aux efforts de relèvement et de reconstruction ».
Ils encouragent les autorités haïtiennes « à tirer pleinement parti de ce soutien, notamment en renforçant les capacités de la Police nationale d'Haïti, tout particulièrement pour la modernisation des lois essentielles et l'exécution du plan de réforme de la justice ».
Enfin le Conseil a condamné « fermement les violations graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres sévices sexuels qui frappent fréquemment les femmes et les filles, et demande au gouvernement haïtien de continuer, avec l'appui de la MINUSTAH et de l'équipe de pays des Nations Unies, à promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants ».
http://french.cri.cn/621/2011/10/15/342s257503.htm
Le Conseil de sécurité a « décidé que l'effectif de la MINUSTAH pourra s'établir à 7.340 soldats de tous rangs et que la composante policière de la Mission pourra atteindre 3.241 membres, ainsi qu'il est préconisé au paragraphe 50 du rapport du secrétaire général ».
D'ici au mois d'octobre 2012, l'effectif de la Mission passera donc d'environ 13.000 soldats et policiers à un peu plus de 10.500 membres.
Le Conseil a affirmé « qu'à l'avenir tout aménagement de la configuration de la force devrait reposer sur l'état général de la sécurité sur le terrain, compte tenu de l'incidence des réalités sociales et politiques sur la stabilité et la sécurité en Haïti, du développement continu des capacités des autorités publiques ».
Reconnaissant que c'est au gouvernement et au peuple d'Haïti « qu'appartient la maîtrise et qu'incombe au premier chef la charge de la stabilisation du pays sous tous ses aspects », le Conseil s'est félicité des dispositions prises par la MINUSTAH pour fournir au gouvernement haïtien, un soutien logistique et une expertise technique.
Les Etats membres ont considéré « qu'à la suite de la tenue des élections présidentielles et législatives, la stabilisation du climat politique et institutionnel est essentielle à la stabilité du pays et aux efforts de relèvement et de reconstruction ».
Ils encouragent les autorités haïtiennes « à tirer pleinement parti de ce soutien, notamment en renforçant les capacités de la Police nationale d'Haïti, tout particulièrement pour la modernisation des lois essentielles et l'exécution du plan de réforme de la justice ».
Enfin le Conseil a condamné « fermement les violations graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres sévices sexuels qui frappent fréquemment les femmes et les filles, et demande au gouvernement haïtien de continuer, avec l'appui de la MINUSTAH et de l'équipe de pays des Nations Unies, à promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants ».
http://french.cri.cn/621/2011/10/15/342s257503.htm
Début en Haïti d'un procès concernant une émeute
THE ASSOCIATED PRESS Publié: 15 octobre 2011 19:54
PORT-AU-PRINCE, Haiti - Quatorze agents de police et des responsables des services carcéraux haïtiens seront jugés pour la mort d'au moins 11 prisonniers lors d'une évasion, a annoncé samedi un représentant des Nations unies.
Le procès doit débuté mardi, a indiqué le représentant.
Les défendeurs font face à des accusations allant de meurtre et tentative de meurtre à incendie criminel et aide à un plan d'évasion.
Le procès découle d'une évasion qui s'est déroulée dans la ville côtière des Cayes, située au sud-ouest du pays, le 19 janvier 2010, soit une semaine après un séisme majeur qui a tué environ 300 000 personnes.
Une émeute a éclaté lorsque plus de 400 prisonniers ont tenté de s'échapper parce qu'ils étaient terrifiés des répliques dans la prison surpeuplée.
La police haïtienne et des casques bleus du Sénégal ont entouré le bâtiment pour éviter un exode semblable à celui qui a eu lieu au pénitencier principal, à Port-au-Prince, le jour même du tremblement de terre.
La police haïtienne a donné l'assaut et ouvert le feu. La police onusienne a vu les corps de 10 prisonniers morts, mais il y aurait eu davantage de morts et des dizaines de blessés.
Le juge supervisant l'enquête a laissé entendre que jusqu'à 22 personnes avaient été tuées.
Des responsables affirment qu'il n'est pas possible de déterminer le nombre exact de gens tués, et ce pour plusieurs raisons.
Le nombre exact de prisonniers présents dans le bâtiment avant l'émeute est inconnu, autant que le nombre de détenus ayant pris la fuite ou le nombre de corps récupérés. Des enquêteurs affirment suspecter que des corps ont été enterrés en secret.
Le gouvernement haïtien et la mission de maintien de la paix de l'ONU ont ensuite ouvert une enquête [investigation] conjointe pour enquêter sur les allégations
http://www.journalmetro.com/monde/article/997877--debut-en-haiti-d-un-proces-concernant-une-emeute
PORT-AU-PRINCE, Haiti - Quatorze agents de police et des responsables des services carcéraux haïtiens seront jugés pour la mort d'au moins 11 prisonniers lors d'une évasion, a annoncé samedi un représentant des Nations unies.
Le procès doit débuté mardi, a indiqué le représentant.
Les défendeurs font face à des accusations allant de meurtre et tentative de meurtre à incendie criminel et aide à un plan d'évasion.
Le procès découle d'une évasion qui s'est déroulée dans la ville côtière des Cayes, située au sud-ouest du pays, le 19 janvier 2010, soit une semaine après un séisme majeur qui a tué environ 300 000 personnes.
Une émeute a éclaté lorsque plus de 400 prisonniers ont tenté de s'échapper parce qu'ils étaient terrifiés des répliques dans la prison surpeuplée.
La police haïtienne et des casques bleus du Sénégal ont entouré le bâtiment pour éviter un exode semblable à celui qui a eu lieu au pénitencier principal, à Port-au-Prince, le jour même du tremblement de terre.
La police haïtienne a donné l'assaut et ouvert le feu. La police onusienne a vu les corps de 10 prisonniers morts, mais il y aurait eu davantage de morts et des dizaines de blessés.
Le juge supervisant l'enquête a laissé entendre que jusqu'à 22 personnes avaient été tuées.
Des responsables affirment qu'il n'est pas possible de déterminer le nombre exact de gens tués, et ce pour plusieurs raisons.
Le nombre exact de prisonniers présents dans le bâtiment avant l'émeute est inconnu, autant que le nombre de détenus ayant pris la fuite ou le nombre de corps récupérés. Des enquêteurs affirment suspecter que des corps ont été enterrés en secret.
Le gouvernement haïtien et la mission de maintien de la paix de l'ONU ont ensuite ouvert une enquête [investigation] conjointe pour enquêter sur les allégations
http://www.journalmetro.com/monde/article/997877--debut-en-haiti-d-un-proces-concernant-une-emeute
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