L'ancien directeur du service de contrôle des constructions privées au Ministère des Travaux Publics Transport et Communication (MTPTC), Gerald Jean Baptiste, affirme que le non respect de la procédure légale dans la délivrance des permis de construction est la principale cause de la multiplication des constructions anarchiques dans la région métropolitaine.
L'ingénieur Jean Baptiste soutient qu'en vertu de la loi de juin 1924, les autorités municipales doivent acheminer les plans de construction au ministère des Travaux publics en vue d'obtenir un avis favorable des ingénieurs sur la garantie des constructions. Selon lui, les techniciens en charge du service ont la latitude de réclamer toutes informations utiles avant d'accorder un avis favorable. Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, M. Jean Baptiste a expliqué qu'il avait à sa disposition en 1976, une équipe de 12 inspecteurs chargée d'interdire les constructions sans autorisation. I
nterrogé sur la responsabilité du ministère des travaux Publics dans le désordre actuel, l'ingénieur Jean Baptiste assure que les compétences sont toujours disponibles. " Les autorités municipales n'envoient plus les plans de construction au service de contrôle qui a été intégré au département de planification urbaine du MTPTC", ajoute t-il.
L'ingénieur Jean Baptiste est alarmé par les multiples constructions anarchiques qui selon lui peuvent conduire à d'autres drames. " Les mairies doivent démolir les constructions qui représentent un danger pour la collectivité", argue t-il estimant qu'il faut commencer par les bâtiments à plusieurs niveaux.
L'ingénieur Jean Baptiste préconise que l'état délègue des spécialistes pour superviser les plans mais aussi l'exécution des constructions. " Il faut vérifier le ferraillage et la préparation des bétons", martèle t-il rappelant que le non respect des normes peut conduire à des catastrophes. De plus, il croit que les autorités locales et gouvernementales doivent appliquer la législation en créant des lotissements tout en détruisant les constructions anarchiques.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14353
HRV commente :
Il est assez bien ancré dans les coutumes haïtiennes de critiquer une administration à laquelle on a appartenue quand on y occupe aucun poste. On oublie qu’il suffit de rien pour que l’on devienne des EX d’une administration.
C’est dans ce contexte que le Président Preval a responsabilisé toutes les administrations que le pays a connues depuis le temps de la colonie jusqu’à nos jours. Même s’il ne pourra jamais se prévaloir d’une réalisation quelconque lors de son premier mandat. Il pourra toujours dire qu’il a été l’un des rares présidents à avoir passé la main à un autre élu démocratiquement. Mais sacrée gloire ! Putain de cadeau!
Aux temps forts du désastre de cette période cyclonique, l’ancien premier ministre Monsieur Gérard Latortue est sorti de ses gonds pour s’en prendre aux autorités actuelles. Il a oublié cependant qu’il est parti d’Haïti par l’une des plus petites des portes.
Nous avions eu l’immense plaisir et privilège de suivre un exposé magistral présenté et préparé par Monsieur Gérald Jean Baptiste en France, le mois dernier, sur la problématique de l’eau potable et de l’assainissement en Haïti. Nous ne doutons pas de ses compétences, ni de ses capacités ni de sa bonne volonté. Le projet autour de l’eau potable est assez bien articulé.
Nous avions appris que certaines villes d’Haïti allaient pouvoir disposer d’eau potable 24 heures sur 24 dans pas longtemps. La ville de Saint marc avait été citée nommément. Un des assistants de l’atelier lui avait posé le problème des bidonvilles qui germent et poussent à une allure vertigineuse, il avait répondu que ces quartiers devaient être déplacés. A la question de qui attendait quoi pour commencer à déplacer les bidonvilles, les réponses attendues ne sont jamais venues.
Monsieur Gerald Jean Baptiste a dirigé le bureau de la supervision des constructions privées. En quelle année ? Combien de constructions ont été démolies pour non conformité avec les lois en vigueur ?
Combien de bidonvilles ont été érigées pendant son administration ?
Pour la question de l’eau potable, monsieur Gérald Jean Baptiste, votre administration sera probablement pointée du doigt. Faites en sorte que les critiques ne soient pas justifiées pour le bien-être des haïtiens.
(Photos de Nancy Roc)
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 13 novembre 2008
Effondrement d’une nouvelle école : 9 blessés, le directeur aux arrêts
Située dans une cour intérieure quasi-inaccessible, l’Institution Grâce divine d’Haïti détient bien sa licence de fonctionnement depuis ...16 ans
mercredi 12 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le pasteur Béliçoit Célestin, directeur et propriétaire de « L’institution Grâce divine d’Haïti », était détenu mercredi soir au commissariat de Port-au-Prince, quelques heures après l’effondrement de son école qui a fait neuf blessés, le deuxième accident de ce type enregistré dans une école en moins d’une semaine.
Trois des six écoliers blessés se trouvaient dans un état jugé grave.
Selon des témoins, l’accident s’est produit au cours de la récréation. Une partie du toit de l’école s’est affaissée alors que des ouvriers effectuaient des travaux d’agrandissement en dur à l’initiative du pasteur Célestin.
Des secouristes et volontaires appelés à la rescousse ont eu toutes les peines du monde à se frayer un passage, les issues du bâtiment étant trop exiguës et la construction cernée de corridors sous forme d’entonnoir. Qu’à cela ne tienne, Grâce divine d’Haïti est une institution scolaire reconnue par le ministère de l’éducation nationale depuis 1992, soit une année après sa fondation, informe un panneau indicateur situé à l’entrée principale.
Des salles de classe obscures et sous-équipées servent en même temps de lieu d’adoration pour les membres du culte dirigé par le pasteur Béliçoit Célestin.
Des officiels, dont les ministres de l’éducation nationale, Joël Desrosier Jean-Pierre, de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, des travaux publics, Jacques Gabriel, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Luc-Eucher Joseph ont défilé sur le théâtre de de ce nouveau drame. Des parlementaires y ont été également vus, parmi eux le Sénateur Youri Latortue et le Député Frantz Robert Mondé. Ce dernier a laissé entendre que la situation de la résidence du Président René Préval, entourée de bidonvilles dans le même quartier, illustrait à elle seule l’extrême dégénérescence du pays.
Par ailleurs, une bousculade enregistrée mercredi en milieu de journée à Christ-Roi (centre-est de la capitale) dans les locaux communs de l’Ecole St-François d’Assise et de l’Institution mixte Le Pragmatisme suite à un tremblement présumé du bâtiment a fait plusieurs blessés parmi les élèves. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5417
La solidité des édifices, une préoccupation pour les autorités et les élèves
Les autorités et le secteur éducatif sont préoccupés par les accidents enregistrés ces derniers jours dans des écoles à Port-au-Prince et Pétion ville. L'effondrement partiel de l'institution mixte Grâce Divine au Canapé vert, est survenu 5 jours après le drame de Nerettes qui avait fait 90 morts et plus de 150 blessés.Après l'effondrement partiel de l'école Grâce Divine, le propriétaire et directeur de cet établissement, le pasteur Benissoit Célestin a été appréhendé par les forces de l'ordre. Il s'agit du second pasteur directeur d'école écroué en moins de 5 jours.Un maçon qui participait aux travaux d'extension du bâtiment, affirme que la toiture s'est effondrée sur l'escalier. Des élèves blessés légèrement ont expliqué qu'ils n'ont pas eu le temps de sortir de l'immeuble lorsque la toiture a commencé à s'écrouler. Plusieurs membres du gouvernement haïtien, dont les ministres de l'intérieur, de la jeunesse, des travaux publics et de l'éducation s'étaient rendus sur place. Le ministre de l'intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, a soutenu que l'édifice sera détruit.
De son coté, le ministre des travaux publics, Jacques Gabriel, annonce que le service chargé de superviser la construction des bâtiments sera restructuré. " Ce service ne fonctionnait pas ", concède t-il soulignant qu'une collaboration avec les mairies est indispensable. " Port-au-Prince ne peut plus se développer de manière anarchique", lance le ministre Gabriel qui se prononce pour des actions concrètes de l'état. Une psychose de peur s'est installée chez les collégiens et écoliers de Port-au-Prince, notamment ceux dont les écoles comportent plusieurs étages. Une dizaine d'élèves ont été légèrement blessés lors d'une bousculade au collège le Pragmatisme à Christ Roi. Un élève a indiqué aux journalistes qu'une secousse de 3 secondes a été ressentie à la mi-journée hier. " Nous étions entrain de faire des commentaires sur l'accident du Canapé vert", dit-il révélant que des élèves ont sauté par les fenêtres lors de la bousculade.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14352
HRV Commente :
Soyons nous aussi sans cœur, comme les fonctionnaires du gouvernement haïtien. Répétons en chœur : A quelque chose malheur est bon ! En fait les fonctionnaires du gouvernement, comme ceux- des gouvernements antérieurs d’ailleurs n’ont jamais été informé de la situation des constructions anarchiques. Ils ne font pas tous partie de la presse écrite radio diffusée et télévisée. Ils ne sont pas toujours à l’écoute des radios locales. Ils n’ont pas le temps de lire les journaux locaux non plus. Nous ne savons pas ou ils habitent mais quand ils sillonnent les rues des quartiers de Port-au-Prince commodément juchés dans les grosses voitures officielles, leurs vues sont adultérées par la teinture des vitres.
AL mort de cette centaine d’enfants aura servi à beaucoup de choses. Voilà poindre a l’horizon de ce qui reste de conscient dans la mentalité de nos chers ministres un sentiment nouveau. Tout neuf. Inquiétude et préoccupation. Ils ont souvent été préoccupés par l’avenir des enfants d’Haïti. Surtout les leurs. De là , cette velléité presqu’inconsciente à accumuler « no matter how » beaucoup d’argent et surtout les faire sortir le plus vite possible du pays. Sans oublier de leur donner un autre passeport que le haïtien.
Ils ont appris par l’assassinat de cette centaine d’enfants qu’il y a enfin un problème avec les constructions anarchiques et surtout le manque de solidité des édifices qui abritent des institutions scolaires.
Ils ont dit présents. Ils étaient tous là pour les caméras et pour des déclarations clichés de circonstance. Ils étaient tous à la même enseigne. Comme on le dit le criminel revient toujours sur le lieu du crime. Ils étaient tous là les uns plus coupables que les autres.
Au lieu de se préoccuper des suites à donner à cette tragédie. Ils ont opté pour le coup de projecteur.
Après une ouverture de classe gâchée par les dégâts de cyclones plusieurs centaines d’élèves sont dans les rues. Sans établissement scolaire pour les accueillir. Que fait diable un ministre de l’éducation nationale sur les lieu du drame dont il est en partie responsable.
Le gouvernement préfère privilégier les funérailles. Acheter les pleurs et les désespoirs de chaque famille au rabais. 100.000 gourdes disons 2.500 dollars pour remplacer l’espoir envolé à jamais.
Elle était là, la ministre au visage batwèliforme, pour annoncer cette manne malvenue et malhonnête pour les familles victimes de l’incompétence et du « lese grennen » des autorités haïtiennes.
Haïti n’a aucune chance de s’en sortir avec ce cortège de « déméplè » investis de la plus grande des missions
mercredi 12 novembre 2008, Radio Kiskeya
Le pasteur Béliçoit Célestin, directeur et propriétaire de « L’institution Grâce divine d’Haïti », était détenu mercredi soir au commissariat de Port-au-Prince, quelques heures après l’effondrement de son école qui a fait neuf blessés, le deuxième accident de ce type enregistré dans une école en moins d’une semaine.
Trois des six écoliers blessés se trouvaient dans un état jugé grave.
Selon des témoins, l’accident s’est produit au cours de la récréation. Une partie du toit de l’école s’est affaissée alors que des ouvriers effectuaient des travaux d’agrandissement en dur à l’initiative du pasteur Célestin.
Des secouristes et volontaires appelés à la rescousse ont eu toutes les peines du monde à se frayer un passage, les issues du bâtiment étant trop exiguës et la construction cernée de corridors sous forme d’entonnoir. Qu’à cela ne tienne, Grâce divine d’Haïti est une institution scolaire reconnue par le ministère de l’éducation nationale depuis 1992, soit une année après sa fondation, informe un panneau indicateur situé à l’entrée principale.
Des salles de classe obscures et sous-équipées servent en même temps de lieu d’adoration pour les membres du culte dirigé par le pasteur Béliçoit Célestin.
Des officiels, dont les ministres de l’éducation nationale, Joël Desrosier Jean-Pierre, de la jeunesse et des sports, Evans Lescouflair, des travaux publics, Jacques Gabriel, le secrétaire d’Etat à la sécurité publique, Luc-Eucher Joseph ont défilé sur le théâtre de de ce nouveau drame. Des parlementaires y ont été également vus, parmi eux le Sénateur Youri Latortue et le Député Frantz Robert Mondé. Ce dernier a laissé entendre que la situation de la résidence du Président René Préval, entourée de bidonvilles dans le même quartier, illustrait à elle seule l’extrême dégénérescence du pays.
Par ailleurs, une bousculade enregistrée mercredi en milieu de journée à Christ-Roi (centre-est de la capitale) dans les locaux communs de l’Ecole St-François d’Assise et de l’Institution mixte Le Pragmatisme suite à un tremblement présumé du bâtiment a fait plusieurs blessés parmi les élèves. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5417
La solidité des édifices, une préoccupation pour les autorités et les élèves
Les autorités et le secteur éducatif sont préoccupés par les accidents enregistrés ces derniers jours dans des écoles à Port-au-Prince et Pétion ville. L'effondrement partiel de l'institution mixte Grâce Divine au Canapé vert, est survenu 5 jours après le drame de Nerettes qui avait fait 90 morts et plus de 150 blessés.Après l'effondrement partiel de l'école Grâce Divine, le propriétaire et directeur de cet établissement, le pasteur Benissoit Célestin a été appréhendé par les forces de l'ordre. Il s'agit du second pasteur directeur d'école écroué en moins de 5 jours.Un maçon qui participait aux travaux d'extension du bâtiment, affirme que la toiture s'est effondrée sur l'escalier. Des élèves blessés légèrement ont expliqué qu'ils n'ont pas eu le temps de sortir de l'immeuble lorsque la toiture a commencé à s'écrouler. Plusieurs membres du gouvernement haïtien, dont les ministres de l'intérieur, de la jeunesse, des travaux publics et de l'éducation s'étaient rendus sur place. Le ministre de l'intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, a soutenu que l'édifice sera détruit.
De son coté, le ministre des travaux publics, Jacques Gabriel, annonce que le service chargé de superviser la construction des bâtiments sera restructuré. " Ce service ne fonctionnait pas ", concède t-il soulignant qu'une collaboration avec les mairies est indispensable. " Port-au-Prince ne peut plus se développer de manière anarchique", lance le ministre Gabriel qui se prononce pour des actions concrètes de l'état. Une psychose de peur s'est installée chez les collégiens et écoliers de Port-au-Prince, notamment ceux dont les écoles comportent plusieurs étages. Une dizaine d'élèves ont été légèrement blessés lors d'une bousculade au collège le Pragmatisme à Christ Roi. Un élève a indiqué aux journalistes qu'une secousse de 3 secondes a été ressentie à la mi-journée hier. " Nous étions entrain de faire des commentaires sur l'accident du Canapé vert", dit-il révélant que des élèves ont sauté par les fenêtres lors de la bousculade.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14352
HRV Commente :
Soyons nous aussi sans cœur, comme les fonctionnaires du gouvernement haïtien. Répétons en chœur : A quelque chose malheur est bon ! En fait les fonctionnaires du gouvernement, comme ceux- des gouvernements antérieurs d’ailleurs n’ont jamais été informé de la situation des constructions anarchiques. Ils ne font pas tous partie de la presse écrite radio diffusée et télévisée. Ils ne sont pas toujours à l’écoute des radios locales. Ils n’ont pas le temps de lire les journaux locaux non plus. Nous ne savons pas ou ils habitent mais quand ils sillonnent les rues des quartiers de Port-au-Prince commodément juchés dans les grosses voitures officielles, leurs vues sont adultérées par la teinture des vitres.
AL mort de cette centaine d’enfants aura servi à beaucoup de choses. Voilà poindre a l’horizon de ce qui reste de conscient dans la mentalité de nos chers ministres un sentiment nouveau. Tout neuf. Inquiétude et préoccupation. Ils ont souvent été préoccupés par l’avenir des enfants d’Haïti. Surtout les leurs. De là , cette velléité presqu’inconsciente à accumuler « no matter how » beaucoup d’argent et surtout les faire sortir le plus vite possible du pays. Sans oublier de leur donner un autre passeport que le haïtien.
Ils ont appris par l’assassinat de cette centaine d’enfants qu’il y a enfin un problème avec les constructions anarchiques et surtout le manque de solidité des édifices qui abritent des institutions scolaires.
Ils ont dit présents. Ils étaient tous là pour les caméras et pour des déclarations clichés de circonstance. Ils étaient tous à la même enseigne. Comme on le dit le criminel revient toujours sur le lieu du crime. Ils étaient tous là les uns plus coupables que les autres.
Au lieu de se préoccuper des suites à donner à cette tragédie. Ils ont opté pour le coup de projecteur.
Après une ouverture de classe gâchée par les dégâts de cyclones plusieurs centaines d’élèves sont dans les rues. Sans établissement scolaire pour les accueillir. Que fait diable un ministre de l’éducation nationale sur les lieu du drame dont il est en partie responsable.
Le gouvernement préfère privilégier les funérailles. Acheter les pleurs et les désespoirs de chaque famille au rabais. 100.000 gourdes disons 2.500 dollars pour remplacer l’espoir envolé à jamais.
Elle était là, la ministre au visage batwèliforme, pour annoncer cette manne malvenue et malhonnête pour les familles victimes de l’incompétence et du « lese grennen » des autorités haïtiennes.
Haïti n’a aucune chance de s’en sortir avec ce cortège de « déméplè » investis de la plus grande des missions
Annulation de la 9ème édition de musique en folie : en solidarité avec les victimes des dernières catastrophes enregistrées dans le pays
Rendez-vous 2009
Jeudi 13 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Les initiateurs de Musique en folie, les disquaires et les sponsors de la grande foire annuelle de promotion et de vente de la musique haïtienne ont annoncé mercredi l’annulation de l’édition de cette année de l’événement.
« Cette décision est motivée par esprit de solidarité avec les victimes des derniers évènements et par respect pour les deuils qui affligent la nation », précise un communiqué des organisateurs.
La 9ème édition de Musique en folie était programmée du 14 au 16 novembre 2008 au Parc Historique de la Canne à Sucre et au Champ de Mars. Le lancement de la 1ère journée de cet événement annuel qui rassemble généralement des milliers de fans de la musique haïtienne devait coïncider avec la 2ème journée de deuil national décrétée par le gouvernement à la mémoire de la centaine de victimes de l’effondrement d’une école le 7 novembre dernier, à Nérette, Pétion Ville (Est de Port-au-Prince).
On rapporte cependant que l’organisation de l’édition de cette année faisait déjà face à de sérieuses difficultés.
Les organisateurs de Musique en folie, remercient : le Maire et le Conseil communal de Port-au-Prince, le Parc Historique de la Canne à Sucre et la Fondation Françoise Canez Auguste qui allaient héberger l’événement ; les orchestres, les groupes et les artistes de toute la diaspora et des villes de province ; les groupes et artistes locaux qui se préparaient depuis des mois ; tous les médias de la capitale, des villes de province et de la diaspora ; les stylistes qui avaient créé de nouvelles collections et tous ceux qui ont réalisé un nouveau CD à l’occasion de Musique en folie 2008.
Renouvelant leur engagement de continuer à travailler pour l’avancement de la musique haïtienne, les organisateurs annoncent pour les 13, 14 et 15 novembre 2009 la prochaine édition de Musique en folie.
Les initiateurs de Musique en folie sont le quotidien haïtien Le Nouvelliste, la banque commerciale privée Unibank et le Rhum Barbancourt
L’initiative est traditionnellement soutenue par les disquaires La Boîte à Musique, Mélodisque, Mizikanou Nouvèl Jenerasyon. La firme de téléphonie mobile Voilà et la Brasserie La Couronne font également partie des principaux commanditaires de Musique en folie. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5418
Jeudi 13 novembre 2008,
Radio Kiskeya
Les initiateurs de Musique en folie, les disquaires et les sponsors de la grande foire annuelle de promotion et de vente de la musique haïtienne ont annoncé mercredi l’annulation de l’édition de cette année de l’événement.
« Cette décision est motivée par esprit de solidarité avec les victimes des derniers évènements et par respect pour les deuils qui affligent la nation », précise un communiqué des organisateurs.
La 9ème édition de Musique en folie était programmée du 14 au 16 novembre 2008 au Parc Historique de la Canne à Sucre et au Champ de Mars. Le lancement de la 1ère journée de cet événement annuel qui rassemble généralement des milliers de fans de la musique haïtienne devait coïncider avec la 2ème journée de deuil national décrétée par le gouvernement à la mémoire de la centaine de victimes de l’effondrement d’une école le 7 novembre dernier, à Nérette, Pétion Ville (Est de Port-au-Prince).
On rapporte cependant que l’organisation de l’édition de cette année faisait déjà face à de sérieuses difficultés.
Les organisateurs de Musique en folie, remercient : le Maire et le Conseil communal de Port-au-Prince, le Parc Historique de la Canne à Sucre et la Fondation Françoise Canez Auguste qui allaient héberger l’événement ; les orchestres, les groupes et les artistes de toute la diaspora et des villes de province ; les groupes et artistes locaux qui se préparaient depuis des mois ; tous les médias de la capitale, des villes de province et de la diaspora ; les stylistes qui avaient créé de nouvelles collections et tous ceux qui ont réalisé un nouveau CD à l’occasion de Musique en folie 2008.
Renouvelant leur engagement de continuer à travailler pour l’avancement de la musique haïtienne, les organisateurs annoncent pour les 13, 14 et 15 novembre 2009 la prochaine édition de Musique en folie.
Les initiateurs de Musique en folie sont le quotidien haïtien Le Nouvelliste, la banque commerciale privée Unibank et le Rhum Barbancourt
L’initiative est traditionnellement soutenue par les disquaires La Boîte à Musique, Mélodisque, Mizikanou Nouvèl Jenerasyon. La firme de téléphonie mobile Voilà et la Brasserie La Couronne font également partie des principaux commanditaires de Musique en folie. [jmd/RK]
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