Les jeunes haïtiens auront comme adversaires le Nigéria, la France et le Japon, selon le tirage au sort effectué jeudi à Séoul
jeudi 17 mai 2007,
Radio Kiskeya
La sélection haïtienne de football a hérité d’un groupe extrêmement difficile dans lequel elle devra affronter, pour le compte du premier tour, le Nigéria, tête de série, la France, championne du monde en 2001 et le Japon, représentant de l’Asie, selon les résultats du tirage au sort de la Coupe du monde U-17 de la FIFA effectué jeudi dans salle de bal du Grand Hyatt Hotel de Séoul, en Corée du Sud.
Une délégation haïtienne assistait à l’événement aux côtés des représentants des 23 autres pays qualifiés.
Pour leur toute première participation à ce Mondial prévu du 18 août au 9 septembre en Corée du Sud, les jeunes champions de la CONCACAF devront évoluer avec un volume de jeu très élevé et une solidité mentale à toute épreuve pour se hisser parmi les 16 qualifiés pour les huitièmes de finale.
Selon le programme de la compétition, les haïtiens entreront en lice dans le groupe D contre le Japon, le 19 août à Gwangyang, peu après le match au sommet Nigéria-France.
Le 22 août, ils seront opposés dans la même ville à la sélection française tandis que les japonais affronteront les nigérians.
Enfin, le 25, les poulains de l’entraîneur Jean-Yves Philogène Labaze se rendront à Seogwipo pour se mesurer aux géants nigérians, classés parmi les favoris de la compétition. Les "Golden Eaglets" sont à ce jour, avec le Ghana, les seuls représentants de l’Afrique à avoir déjà décroché, en 1993 au Japon, un titre de champion du monde dans la catégorie des moins des 17 ans.
La Fédération Internationale de Football estimait jeudi que la France n’est pas du tout gâtée par ce tirage au sort et s’attendait à "des affiches palpitantes lors de ses confrontations avec le Nigéria, Haïti et le Japon".
Le Brésil, finaliste à cinq reprises au cours des six dernières éditions, et l’Argentine, décevante ces dernières années, seront parmi les grosses pointures très attendues en Asie.
Conformément au protocole de la compétition, 16 des 24 équipes participantes, réparties au premier tour dans six groupes de quatre, décrocheront leur billet pour les huitièmes de finale. Viendront ensuite les autres phases à élimination directe (quarts de finale, demi-finales) jusqu’à la finale prévue le 9 septembre au stade de la Coupe du monde à Séoul, scène mémorable du match d’ouverture du grand Mondial 2002 co-organisé par la Corée et le Japon.
Dans le cadre de sa préparation, qui tend à s’intensifier, la sélection nationale accueille vendredi à St-Marc (Artibonite, nord) et dimanche à Port-au-Prince son homologue péruvienne, également qualifiée pour la phase finale de la Coupe du monde. Nantis d’un tirage au sort beaucoup plus favorable, les jeunes sud-américains, arrivés depuis mercredi dans la capitale haïtienne, joueront contre la Corée du Sud, pays organisateur, le Costa Rica et le Togo.
Haïti sera en Corée l’un des cinq représentants de la Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes de Football Association (CONCACAF) avec Trinidad et Tobago, les Etats-Unis, le Costa Rica et le Honduras. Ce dernier avait dû, à domicile, se contenter de la deuxième place derrière le onze haïtien, brillant vainqueur, le 8 avril dernier, du quadrangulaire final sous-régional. Les bleu et rouge avaient bouffé du lion et écarté notamment le Mexique, champion du monde en titre, avant de revenir triomphalement à Port-au-Prince. spp/RK
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)