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lundi 4 juin 2007

RFO PARLE DE LA PARTICIPATION DE LA GUADELOUPE A LA GOLD CUP... DERBY REGIONAL EN PERSPECTIVE HAITI VS GUADELOUPE

Dossiers : Guadeloupe
La Guadeloupe en Gold Cup
L’équipe de football de Guadeloupe participe, du 6 au 24 juin 2007, à la 9ème édition de la Gold Cup aux Etats-Unis.
1ère participation à la Gold Cup
La Guadeloupe s’apprête à disputer la Gold Cup, une première dans son histoire footballistique. Pourtant, dans les rues de Pointe-à-Pitre, mis à part les amoureux du ballon rond qui trépignent déjà à l’idée de voir à l’œuvre leurs sélection, peu de gens savent réellement l’importance et le prestige d’un tel évènement à travers la région caraïbe et nord-américaine. Les hommes de Roger Salnot, de leur côté, n’ont que faire des on dit. Ils ont déjà plongé dans la compétition. Leur sélectionneur n’a pas eu besoin de les motiver. « Les gars sont conscients de l’enjeu, de la chance qu’ils ont de pouvoir côtoyer ce niveau. Arriver là, c’est une consécration. Une chance à saisir, notamment pour ceux qui souhaitent se faire remarquer
Collectivement même si on termine 4ème et dernier de notre poule, ce sera bien. Nous ne nous mettrons aucune pression inutile. Seulement celle de bien faire... et de ne pas être ridicule », a déclaré Jocelyn Angloma, l’ancien international français, dans les colonnes du bimensuel ultramarin Rootsports. Les joueurs guadeloupéens sont extrêmement motivés et enthousiastes. Pour le conseiller technique régional de la Guadeloupe Franck Louis, en poste depuis septembre 1999, il ne fait aucun doute que la sélection antillaise va défendre son blason. Dans les hautes sphères du football local, une stratégie d’intégration de joueurs professionnels évoluant à l’étranger (Europe) avec de jeunes talents locaux a été défendue, afin d’arriver à rivaliser avec des sélections nationales. « On attend de joueurs professionnels qu’ils apportent leur rigueur, leur professionnalisme dans la préparation, l’entame et la gestion des moments forts d’un match. Nos joueurs locaux sont loin d’être des manchots techniquement, mais la venue des pros doit leur permettre de passer un palier. Ils vont être rassurés. Ils vont bénéficier de l’expérience de leurs coéquipiers plus habitués aux rendez-vous à enjeux. Amateurs et professionnels vont aussi prendre conscience des qualités des uns et des autres. Cette rencontre ne peut qu’être bénéfique à l’ensemble de l’équipe », poursuit Franck Louis.
Les cinq fantastiques
Les éléments « européens », venus rejoindre la sélection guadeloupéenne, sont au nombre de cinq. Grandel est le gardien du temple. Portier du club hollandais du FC Utrecht, le Guadeloupéen se caractérise par un grand gabarit mais des sorties aériennes et dans les pieds très rapides et justes. Il a évolué à Libourne-Saint-Seurin, avec Troyes avant de se poser en Hollande. Il est un des cadres de l’équipe. David Sommeil est un des meilleurs défenseurs français. L’ancien Girondin et Marseillais joue depuis plusieurs saisons en Angleterre. Son sens du placement, ses jaillissements au sol, son bon jeu de tête et sa capacité à marquer à la culotte n’importe quel crack du football en font une pièce maîtresse de l’effectif de Roger Salnot. Miguel Comminges n’est pas forcément le plus connu des joueurs guadeloupéens de l’étranger. Le défenseur de Reims n’est toutefois pas là par hasard. Le défenseur est l’une des valeurs sûres de l’équipe champenoise. Polyvalent, il peut occuper sans problèmes chacun des postes défensifs. Le Dijonnais Mickaël Tacalfred évolue dans le même registre que Comminges. Ensemble, ils devraient apporter cette solidité défensive essentielle à un groupe porté vers l’attaque. Le duo aurait dû être complété par la présence d’un « ancien » de la sélection, le jeune défenseur Marseillais et international espoir Ronald Zubar. Blessé à la cuisse, c’est la mort dans l’âme que le solide défenseur central guadeloupéen a renoncé à la sélection. Il a néanmoins promis de faire le déplacement à Miami (Etats-Unis) pour venir encourager ses potes. En attaque, les Guadeloupéens pourront compter sur l’attaquant vif-argent, de Brest, Richard Socrier.
Angloma, chef de file de la nouvelle génération
Mais la star du groupe est bel est bien Jocelyn Angloma, l’un des plus beaux palmarès du football français. L’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille et international A avec les Bleus est le plus âgé donc le plus expérimenté. A 39 ans, le natif de Morne-à-l’Eau reconverti en milieu de terrain défensif et parfois offensif est le fer de lance de la sélection. Vainqueur de la Ligue des champions 1993 avec l’OM face au Milan AC son aura reste intacte aussi bien auprès des joueurs des autres nations représentés en Gold Cup qu’auprès de ses coéquipiers. Le règlement de la Gold Cup autorise une formation comme la Guadeloupe, assimilée à la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF) à faire appel à des éléments internationaux n’ayant plus porté le maillot national depuis au moins cinq ans. Ce qui est son cas. La Guadeloupe a beau partir dans l’inconnu, mais avec une telle équipe il est peu probable qu’elle se retrouve dans la situation de la victime expiatoire. Puis avec des joueurs du cru très adroits devant le but adverse comme Dominique Mocka, Loïc Lebon et Ludovic Gotin qui culmine à 6 buts chacun depuis le 19 août 2006, la Guadeloupe peut réellement atteindre son objectif. « Sur le papier, il faut être réaliste. Nous avons très peu de chance de nous qualifier. Dans notre groupe des formations nationales telles que le Canada, Haïti et surtout le Costa Rica nous sont supérieures. Maintenant une bonne entame de tournoi peut nous ouvrir les portes du rêve. Nous sommes conscients d’être le petit poucet de la compétition. Je pense toutefois que viser des quarts de finale est un objectif censé », émet Franck Louis. Jocelyn Angloma abondait dans le même sens, toujours dans Rootsports, lorsqu’il déclare que : « Le tirage au sort de notre poule avec Costa Rica, Canada et Haïti, est très difficile (...) Nous y allons pour jouer notre va-tout. Pour faire bonne figure. Même si nous restons réalistes. Nous sommes bien sûr, sur le papier, la formation la plus faible des quatre. Mais c’est bien connu, le football peut parfois conduire à des surprises. »
Coup d’envoi le 6 juin
Cette 9ème édition de la Gold Cup de la CONCACAF, équivalent d’une Coupe d’Afrique ou encore d’une Coupe d’Europe des nations, rassemble les douze meilleures nations actuelles du bassin Caraïbe. Le tournoi se tient cette année, du 6 au 24 juin 2007, aux Etats-Unis, sur six sites disséminés dans plusieurs agglomérations du pays (l’Orange Bowl de Miami, Le Home depot Center de Los Angeles, le Reliant Stadium de Boston, le Reliant Stadium de Houston et le Soldier Field de Chicago). Les formations au départ de la compétition caribéenne sont Cuba, Honduras, Panama, Mexique, Salvador, Guatemala, Trinité et Tobago, Etats-Unis, Canada, Haïti, Costa Rica et Guadeloupe. Réparties dans trois poules de quatre équipes, seules les deux premiers du groupe se qualifient pour les quarts de finale. La Guadeloupe a de redoutables et expérimentés adversaires. A commencer par le Canada, classé à la 94ème place mondiale, dont la colonne vertébrale est composée majoritairement de joueurs européens naturalisés et évoluant dans le championnat nord-américain (MLS). Le jeu pratiqué par les hommes de Dale Mitchell est rapide, athlétique à la manière des anglo-saxons et posé au sol. Les protégés de Rodolfo Villalobos sont 50ème au classement FIFA. Le Costa Rica reste sur trois participations d’affilée en phase finale de Coupe du monde. Cette même équipe a tenu la dragée haute à l’équipe de France de football, en septembre 2005, ayant même mené 2 buts à 0 avant d’être rejoint au score et dépassé à la marque dans les derniers instants du match. Rodé aux joutes internationales, le Costa Rica a une grande expérience des rencontres à enjeux. Le jeu costaricain est léché, car les joueurs sont techniques. Déroulant un jeu ultra-rapide à une touche de balle et toute en déviation, les expérimentés Costaricains apparaissent comme les favoris de leur groupe.
Haïti/Guadeloupe, le derby régional
Enfin, l’équipe d’Haïti, récent vainqueur de la Coupe des Caraïbes, 2 buts à 1, contre le pays hôte Trinité et Tobago, est une équipe très rude sur l’homme. La 85ème meilleure équipe du monde, entraînée par le Cubain Luis Amelio Garcia, se démarque aussi par la vitesse de son jeu en mouvement porté vers l’avant. Ses joueurs très présents dans les duels, le sont aussi en attaque où certains d’entre eux, talentueux et efficaces, se distinguent par leur rapidité. Lors de la dernière confrontation entre les deux équipes à Trinité et Tobago, la Guadeloupe s’était inclinée 3 buts à 1. Tout comme la formation des petites Antilles française, la nation de Toussaint Louverture n’évoluait pas avec l’intégralité de ses professionnels, notamment le défenseur nantais Jean-Jacques Pierre.

La rencontre Haïti/Guadeloupe, programmée le 6 juin à l’Orange Bowl de Miami, a des parfums de derby. Les joueurs des deux formations parlent le créole et usent couramment de la langue française. Leurs histoires s’entrecoupent et la géographie humaine fait que de nombreux Haïtiens ont choisis la Guadeloupe pour vivre.
« Nos deux formations se respectent. Nous sommes francophones, eux aussi. Les Haïtiens nous connaissent bien. Ils sont nombreux à habiter la Guadeloupe. Maintenant, Haïti n’est pas une petite nation de football. Ce pays possède une vraie histoire avec le football. En 1974, l’île a participé à la Coupe du monde. Les joueurs sont dépositaires d’une identité de jeu et d’une grande histoire avec le football. Puis, ce sport est si populaire chez eux que dans les difficultés du quotidien le football apporte à la population une fenêtre vers le rêve. L’enjeu est tout autre pour eux. On peut toutefois parler d’un véritable derby de la Caraïbe. Nous sommes prévenus. Avec la forte diaspora haïtienne résidente à Miami et mobilisée pour le match, il ne fait aucun doute que nous jouerons à l’extérieur et eux à domicile », soutient le Conseiller technique régional guadeloupéen Franck Louis.
La Guadeloupe, un jeu à la française
Pour Thierry Moncontour, journaliste martiniquais et également un des présentateurs de l’émission Couleurs Sport sur la chaîne RFO, « cette équipe de Guadeloupe peut espérer réaliser un bon tournoi, car elle possède un bon équilibre entre jeunes joueurs locaux pleins de talents et des joueurs professionnels expérimentés et heureux de défendre les couleurs de leur île. Face à Haïti la tâche s’annonce dure, mais un bon résultat [victoire ou nul] et le rêve est permis. »
Depuis le 19 août 2006 jusqu’au 20 mai 2007, l’équipe de football de Guadeloupe a disputé pas moins de vingt-cinq matchs pour quinze victoires, deux nuls et quatre défaites. Elle est allée à Trinidad, en janvier 2007, chercher sa qualification pour leur première phase finale de la Gold Cup. Pour atteindre « les quarts de finale de la compétition, bien représenter le football francophone à travers [notre] prestation, [d’] ouvrir des perspectives d’échanges avec les autres nations de la caraïbe et des Amériques (nord, centre et sud) », la sélection guadeloupéenne va devoir puiser dans ses ressources physiques et mentales et s’appuyer surtout sur son jeu. La formation caribéenne évolue habituellement avec deux schémas tactiques de prédilection ; un 4-4-2 ou alors un 4-5-1. L’équipe antillaise a une bonne animation offensive et défensive. Le sélectionneur Roger Salnot aime l’attaque. Longtemps inspiré par le grand Brésil de Pelé, les Antillais se sont de plus en plus tournés vers l’Europe. La sélection guadeloupéenne a d’ailleurs un jeu à la française, c’est-à-dire un jeu léché avec des attaques rapides, placées avec redoublements de passes. Les Guadeloupéens ont pris cette compétition très au sérieux.
En marche vers l’histoire
C’est à l’hôtel Gosier de Pointe-à-Pitre que les joueurs se sont préparés une semaine avant leur départ pour les Etats-Unis début juin. Roger Salnot a fait appel à vingt-trois joueurs pour mettre en place et travailler le schéma tactique de son équipe sur le terrain synthétique du CREPS Antilles-Guyane. Les terrains en herbes guadeloupéens, étant en mauvais état cette saison, sont quasiment impraticables à cause de la sécheresse, il fallait ainsi trouver un recours. Deux matchs amicaux, dont un contre une sélection regroupant des éléments du champion de Guadeloupe Morne-à-l’Eau et de son dauphin le Sporting Club Moule (CSM), ont également été programmé comme tour de chauffe avant les choses sérieuses. La légende du football guadeloupéen est en marche...
LA SELECTION DE GUADELOUPE
Jocelyn Angloma (Etoile), Aurélien Capoue (FC Nantes), Miguel Commingues (Reims), Fabrice Mercury (CSM), Richard Socrier (Stade Brestois), Philippe Durpes (Romorantin), Marius Fausta (Evolucas), Cédric Fiston (Solidarité Scolaire), David Fleurival (FC Tours), Ludovic Gotin (CSM), Franck Gradel (FC Utrecht), Léry Hanany (Racing Club), Jean-Luc Lambourde (Amical Club), Loïc Laval (FC Utrecht), Dominique Mocka (JSVH), Willy Laurence (Etoile), Ludovic Quistin (Tamworth), Fabien Raddas (Poissy), David Sommeil (Sheffield), Constant Thérésine (AS Gosier), Alain Vertot (Etoile) et Mickaël Tacalfred (Dijon).
Ismaïl Mohamed Ali, le 4 juin 2007

Sarita Valdez affirme que la majorité des décès est causée par des armes a feu. Les cas de mort violente en hausse

Le sous secrétaire de santé publique et responsable de la médecine légale du pays, docteur Sergio Sarita Valdez, ha réfuté hier la thèse qui voudrait que la criminalité ait diminué dans le pays, il a admis que le nombre important d’autopsies réalisées cette année indiquent que les morts violentes représentent un élément qui doit constituer une préoccupation pour les autorités.
Il a informé que durant les cinq premiers mois de cette année l’institut de pathologie légale a réalisé plus de 600 autopsies ; des statistiques qui sont égales ou légèrement supérieures à celle de la même période de l’année passée.
Il a ajouté que le fait que la majorité de ces décès ait été causée par des armes à feu doit être motif de préoccupation.
Elles sont en nombre très réduit les autopsies que nous réalisons sur des cadavres d’individus dont le décès ait été causé par des armes blanches, armes contondants ou à coups de machettes, le dénominateur commun sont les assassinats par armes à feu et ce fait doit être très préoccupant parce qu’il indique que dans ce pays tout le monde est armé jusqu’aux dents » a souligné le Docteur Sarita Valdez.
Interviewé au cours du programme D’Agenda que produit le journaliste Hector Herrera Cabral sur les onde de Telesistema Canal 11, le pathologiste, ha attribué la situation de criminalité que connaît le pays aux illégalités sociales, au manque d’éducation, à la destruction des familles, et la consommation élevée de drogues et d’alcool. Il a affirmé qu’étant donné la diversité des composantes qui la provoquent, ce fléau doit être affronté par une croisade.
Il demande le respect.
Le Docteur Sarita Valdez a suggéré à la police Nationale et aux représentants du ministère public de s’abstenir d’émettre des opinions sur les causes des décès résultant de faits violents, jusqu’à ce que l’on ait les résultats des expertises réalisées.
Il a admis que cette suggestion est dirigée aux autorités pour éviter de tomber dans le piège d’assassiner un individu deux fois, en offrant des détails qui bien souvent portent atteinte à la morale de la victime.
Dans un autre ordre d’idées, le fonctionnaire a réitéré refus à l’approbation du projet de loi qui crée l’Institut National de sciences légales, en affirmant que celui-ci augmenterait le coût des autopsies.
Comme preuve de son affirmation, le Docteur Sarita Valdez a admis que déjà en médecine légale de la ville de Santiago on a commencé à toucher une somme élevée d’argent pour la réalisation de ce type d’expertise, par une mesure disposée par le docteur Francisco Dominguez Brito quand il occupait les fonctions de procureur général de la république, et qui est l’auteur de la dit projet de loi.


Article original paru en Espagnol dans l'édition digitale du journal HOY (http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=24273) traduit en Français par Thom Gato pour Haiti Recto Verso.

Dernière phase des célébrations du centenaire de Jacques Roumain

P-au-P, 1 Juin 07 [AlterPresse] --- La dernière phase des célébrations du centenaire de la naissance de Jacques Roumain, illustre écrivain et homme politique haïtien, est lancée à Port-au-Prince, dans plusieurs régions du pays et à l’étranger.

A la capitale haïtienne, la Direction nationale du livre, une structure du ministère de la culture et de la communication, a organisé dans la soirée du jeudi 31 mai 2007 une manifestation culturelle baptisée « Je dis Roumain ». Les artistes et écrivains Wooly Saint Louis Jean, Pierre Brisson, Syto Cavé, Georges Castera, Josaphat Large, Clotaire Saint-Natus, James Noël et le groupe Acajou étaient invités à créer l’ambiance.

Cette activité a eu lieu une semaine avant la 13e édition de « Livres en Folie », la plus grande foire du livre haïtien, initiée par le quotidien Le Nouvelliste et ses partenaires. Les livres de Jacques Roumain seront disponibles à « Livres en Folie ».

La Librairie « La Pléiade » annonce pour les 4 et 6 juin 2007, deux soirées Éclairage sur Jacques Roumain. Des témoignages, conférences, débats, poésie et musique sont au programme.

A Montréal, Haïtiens et étrangers s’apprêtent à commémorer à leur manière le centenaire de la naissance de l’auteur du roman à succès « Gouverneurs de la rosée ». Une grande activité de retrouvailles culturelles est annoncée par le collectif « Les Dimanches Littéraires ». Au cours de cette manifestation, Ghislaine Rey-Charlier, contemporaine de Roumain, témoignera de la vie du célèbre intellectuel. Un extrait de « Gouverneurs de la rosée » sera joué par deux jeunes : Emmanuelle Romilus et Marlan Menuau.

Des poèmes de Jacques Roumain seront lus par Marie-Michèle Amédée, Maguy Métellus, Roland Menuau et Numa Innocent en plus des chansons qui seront interprétées par Marc-Yves Volcy et Vilbrun Romilus, a-t-on appris.

A Gros-Morne dans le département de l’Artibonite (Nord), une association dénommée « Roumain Social » s’est lancée depuis 7 ans dans des activités humanitaires de solidarité avec les enfants démunis de la région, pour leur permettre d’aller à l’école.

Mobilisant les cotisations des élèves du lycée Jacques Roumain de Gros-Morne, l’association a pu voler au secours de 400 enfants de 7 à 10 ans.

Parallèlement, le Centre de documentation Jacques Stephen Alexis, du nom d’un autre important écrivain haïtien décédé, entame toute une série d’activités pour marquer ce centenaire.

A la Faculté des sciences humaines, des conférences-débats ainsi que des expositions de photos de Jacques Roumain et de Jacques Stephen Alexis ont eu lieu au cours du premier semestre, à l’initiative des étudiants.

L’année 2007 a été décrétée par le gouvernement haïtien « Année Jacques Roumain ». Une commission gouvernementale a été instituée, laquelle avait lancé le 9 février 2007, ses activités au Ministère de la culture en présence de la fille du célèbre écrivain, Carine Roumain, ainsi que des amis de Jacques Roumain, dont Max Sam et Max Vieux.

Des conférences-débats sur différentes facettes de Roumain ont été organisées durant le premier semestre de l’année. Jacques Roumain en lutte : occupation, impérialisme, capitalisme ; le communisme haïtien - dépasser le traumatisme duvaliérien (débats politiques) ; histoire réelle du parti communiste haïtien (liaisons avec le PC Cubain, les renégats… …) ; la paysannerie pauvre ; le vrai J. Roumain, sans déification - dépasser J. Roumain ; la campagne antisuperstitieuse : hier et aujourd’hui, sont quelques-uns des thèmes débattus durant cette célébration.
Né le 4 juin 1907, Jacques Roumain est décédé le 18 août 1944 à l’âge de 37 ans. Il a pratiqué presque tous les genres littéraires. Chantre de la solidarité humaine, Roumain est reconnu comme l’auteur qui a écrit le roman haïtien le plus célèbre et le plus traduit « Gouverneurs de la rosée ». [do gp apr 01/06/2007 18:00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6064

Football : Sélection U-17 d’Haïti bat Cleveland 2 à 1

Dimanche 3 juin 2007
La sélection haïtienne de football des moins de 17 ans a battu le club américain de Cleveland (Ohio) par 2 buts à 1 lors d’un match amical disputé devant quelques centaines de spectateurs dimanche soir au stade Sylvio Cator (Port-au-Prince).
Peterson Joseph (22’) et Nicolas Pérou (52’) ont marqué les deux buts du onze national avant qu’Andrew Bretcher (85’) ne réduise le score.
Haïti doit participer du 18 août au 9 septembre au Mondial U-17 en Corée du Sud.

Football : Haïti bat Motagua du Honduras 1-0 avant la Gold Cup

Dimanche 3 juin 2007

La sélection haïtienne de football devait regagner sa base à Miami dimanche, quelques heures après sa victoire face au club hondurien du Motagua sur le score de 1 but à 0, lors d’un ultime match de préparation disputé samedi soir à Orlando.

Champions de la Caraïbe, les haïtiens feront leur entrée dans la Gold Cup mercredi prochain contre la Guadeloupe au stade Orange Bowl de Miami. Ils affronteront ensuite le Costa Rica et le Canada pour le compte du premier tour.

Haïti/Football : Une vingtaine de stations de radio et chaînes de télévision autorisées à retransmettre la Gold Cup

vendredi 1er juin 2007
P-au-P, 1er juin 07 [AlterPresse] --- Une vingtaine de stations de radio et de télévision haïtiennes sont autorisées à assurer la retransmission de la Gold Cup (Coupe d’Or) de football qui se tiendra aux Etats-Unis d’Amérique à partir du 6 juin 2007, suivant les explications fournies à la Presse ce 1er juin 2007.


A cette édition de la Coupe d’Or, à laquelle participe la sélection haïtienne senior de football, les médias haïtiens retenus auront à payer des frais à la Télévision nationale d’Haïti (TNH), dépositaire des droits de retransmission.
Pendant que les chaînes de télévision hertzienne auront à verser à la TNH 10,000 dollars américains, les treize stations de radio admises doivent payer, à leur tour, une modique somme de 300 dollars américains, indique le chef de cabinet du Ministre de la culture et de la communication, Auguste D’Meza.


Les stations de radio et de télévision autorisées n’auront qu’à diffuser cinq spots publicitaires d’intérêt général exigés par le gouvernement haïtien. Ces spots concerneront, entre autres, la protection de l’environnement et la santé, selon D’Meza.

Par contre, les stations des villes de province n’auront à payer aucun droit pour relayer cette compétition. Toutefois, elles doivent identifier la source d’où proviennent les images.

Le droit de retransmission de la Gold Cup est estimé à 200,000 dollars américains.

La Digicel, une compagnie de téléphonie mobile établie depuis une année en Haïti, est à la fois le sponsor officiel de la sélection haïtienne de football et de la Télévision nationale d’Haïti.

« Nous avons rencontré plusieurs responsables d’entreprises, mais c’est la Digicel qui a gagné », explique Pradel Henriquez, directeur général de la TNH.
La Digicel apporte un appui de 75% pour permettre à la télévision nationale de répercuter les images de cette compétition.
Avec la participation de l’équipe haïtienne de football, la Coupe d’Or devient un événement d’une importance capitale pour les Haïtiens, estime le chef de cabinet du Ministre de la culture.
Du 6 au 24 juin 2007, tous les regards seront fixés sur les Etats-Unis d’Amérique où se joueront les principaux matches de cette compétition.
« C’est un devoir pour nous d’assurer la plus large diffusion de la Gold Cup pour permettre à tout Haïtien de vivre cet événement », affirme Auguste D’Meza.
Pour son premier match dans la même soirée du 6 juin 2007 (21:00, heure de Miami), Haïti affronte la formation de la Guadeloupe devant un public floridien que les joueurs haïtiens connaissent très bien.

Très nombreux aux Etats-Unis d’Amérique, notamment à Miami, les compatriotes Haïtiens devraient faire le déplacement en foule pour supporter l’équipe nationale de football pendant ses confrontations.

Les deux autres rencontres du onze national pour le premier tour de la compétition seront disputées respectivement les 9 juin (Haïti vs Costa Rica) et 11 juin (Haïti vs Canada).

Dans la préparation de cette compétition, Haïti a enregistré cette semaine une défaite face à Trinidad & Tobago (0-1) et une victoire face à l’équipe de St-Vincent & Les Grenadines (3-0) dans le cadre d’un tournoi organisé par la Digicel. [do rc apr 01/06/2007 12 : 15]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article6061
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Commentaires:
Nous autres de la Diaspora européenne nous sommes entrain de nous vouer à tous les saints pour savoir comment faire pour suivre les matchs de la sélection haïtienne lors de la Gold Cup.
Pour l’instant nous ne disposons que les ondes de radio capter par le réseau internet. Le décalage horaire aidant nous nous préparons à veiller avec les footballeurs haïtiens.

D'intérêt mondial...Poutine menace de pointer des missiles vers l'Europe...Vers la reprise de la Guerre Froide ?

Le président russe Vladimir Poutine, très offensif à la veille du sommet G8, a menacé de pointer de nouveaux missiles vers l'Europe si les Etats-Unis y déploient leur bouclier antimissile, comme au bon vieux temps de la guerre froide.
"Si le potentiel nucléaire américain s'étend sur le territoire européen, nous devrons prendre de nouvelles cibles en Europe", a déclaré le chef de l'Etat russe dans un entretien avec plusieurs médiaux occidentaux, dont le quotidien italien Corriere della Sera.
"Il revient à nos militaires de définir ces cibles tout comme de choisir entre missiles balistiques et missiles de croisière", a ajouté le maître du Kremlin, reprenant ainsi au plus haut niveau des menaces voilées exprimées jusqu'ici par les chefs de l'armée russe.
"Nous voulons rééquilibrer les instruments de défense avec des outils offensifs plus efficaces, mais nous savons que cela risque de relancer une course aux armements, dont nous ne serions cependant pas responsables", a-t-il poursuivi.
Alors que le prochain sommet du G8 à Heiligendamm (Allemagne) approche - il se tiendra de mercredi à vendredi - il ne se passe plus un jour sans que Moscou ne dénonce ce projet de bouclier, qui va transformer l'Europe en "poudrière" et consacre "l'impérialisme" américain, selon M. Poutine.
"Si des composantes stratégiques de l'arsenal américain font leur apparition en Europe près de nos frontières, nous serons obligés de (...) supprimer les menaces potentielles résultant de ce déploiement", a aussi lancé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dimanche sur la chaîne de télévision Vesti-24.
Joignant le geste à la parole, la Russie a testé le 30 mai un nouveau missile intercontinental à têtes multiples, en "réponse aux actes unilatéraux et infondés de nos partenaires", a aussitôt clamé M. Poutine, soit en d'autres termes au projet de bouclier américain.
Quinze ans après l'effondrement de l'Union soviétique et la fin de la Guerre froide, la Russie voit d'un très mauvais oeil l'Otan s'étendre vers l'Est et les bases américaines se multiplier à ses portes, de la Roumanie au Kirghizstan.
"Regardez simplement la carte - (la défense antimissile mondiale américaine) est en train d'être déployée le long du périmètre de la Russie, et aussi, incidemment, de la Chine", a relevé M. Lavrov.
Comme au temps de la guerre froide, lorsque l'URSS et les Etats-Unis se mesuraient en permanence à l'aune de leur potentiel stratégique, Moscou affirme que ce bouclier accroît les risques d'un conflit nucléaire et ébranle l'équilibre stratégique du monde.
Les Américains, qui veulent installer dix missiles intercepteurs en Pologne et un radar ultra-perfectionné en République tchèque dans le cadre de ce projet de bouclier antimissile, affirment sans cesse, quant à eux, que celui-ci n'est pas dirigé contre la Russie, mais contre des Etats comme l'Iran.
"On nous dit que cette défense sert contre les missiles iraniens, mais aucun missile iranien n'a de portée suffisante. Il devient alors évident que cette nouveauté nous concerne aussi nous, Russes", rétorque M. Poutine.
Moscou voudrait que Washington abandonne son projet en faveur d'une politique commune de défense qui inclurait la Russie. Sergueï Lavrov, cité par l'agence Interfax, a d'ailleurs appelé dimanche à de nouvelles consultations sur un bouclier antimissile commun Otan-Russie.


"Nos conclusions montrent clairement que se défendre contre des menaces qui n'existent pas n'a pas de sens. Il serait bien mieux de reprendre le travail dans le cadre du Conseil Otan-Russie sur la création d'un grand théâtre de défense antimissile" commun, a-t-il déclaré.
http://news.fr.msn.com/monde/Article.aspx?cp-documentid=5149585