La photographie exposée au Parc Indépendance de la défenseur des droits de la communauté haïtienne en République Dominicaine, Sonia Pierre, avec 99 autres femmes, fut détruite par des inconnus et la fiche qui exaltait sa lutte ethnique a disparu.
Des visiteurs de l’exposition ont considéré qu’il a pu s’agir d’une violence de nationalistes radicaux.
Pierre figurait parmi les cent femmes du « Projet femme » que, pour commémorer la journée internationale de la femme, la productrice Geovanna Bonnelly et la photographe Nicole Sanchez, avec les auspices de Mercasid et la sécretariat de la Culture.
Le cadre avec le visage de Pierre, en première dimension a été enlevé il y a quatre jours de l’endroit assigné contre la clôture du Parc indépendance et la fiche explicative de sa labeur a été démontée à deux reprise, a indiqué Melvin Perez, photographe chargé de l’adéquation des pièces qui hier travaillait les images.
L’enlèvement de la photo de madame Pierre coïncide avec les critiques qui lui sont dirigées par des secteurs nationalistes.
Bonnelly a déploré l’action et a averti qu’il s’agissait d’une agression contre la femme et contre les idéologues de l’initiative comme artiste.
Bonnelly a expliqué que l’exposition compte des photos de 4 ou 5 femmes qui ne sont pas de nationalité dominicaine. Il a déclaré qu’il s’agit d’une agression contre la propriété privée.
Projet femme déplore qu’il existe encore dans le pays une grande discrimination, « et les choses, nous voulons les résoudre par la violence au lieu d’un débat.
Elle a manifesté cependant que si on devait refaire l’exposition, Sonia Pierre aurait été sélectionnée de nouveau parce qu’elle a été qualifiée comme personnage important de la communauté.
Pierre a fait l’objet de plusieurs débats publics, en apprenant la décision de la Chambre Administrative de la Junte Centrale Electorale, de demander l’annulation de son acte de naissance, déclarée en 1963 comme solaine Pierre, argumentant que ses parents l’ont enregistré à Villa Altagracia en indiquant posséder la nationalité dominicaine quand leur nationalité était haïtienne.
L’espace qu’occupait la photographie de Sonia Pierre est restée vide, entre un cadre avec le texte de l’écrivain Soledad Alvarez et l’image de la pâtissière Ana Rita Tolentino veuve Alfau. Les fragments de la photographie de PIERRE ont été transportés au sous sol du Parc Indépendance, là ou se trouvent la maison du vigile et les WC.
Perez a déclaré que les créateurs du projet ont indiqué qu’ils ne savaient pas s’ils devaient replacer la photo car ils n’avaient pas la sécurité que l’action en se répète.
Pierre Travaille depuis l’âge de 14 ans en défense des groupes d’haïtiens du pays, en réclamant qu’il leur soit octroyé des pièces d’identité, qu’il leur soit reconnu leurs droits au travail, le statut d’immigrants économique, qu’ils puissent recevoir des salaires justes, et que leurs enfants nés en territoire dominicain soient considérés comme dominicains.
Sa photographie et sa fiche avec une petite biographie se trouvaient exposées au Parc de l’indépendance avec cent femmes exemplaires, détachées dans différents domaines comme la peinture, psychologues, journalistes, communicatrices, chefs d’entreprises, artistes, pâtissière, sportives, pilotes, écrivains. Aussi des vendeuses de fleurs, historiennes, actrices, dirigeants paysannes, docteurs, professeurs en différentes disciplines, ouvrières, femmes chauffeurs, antitrujillistes, politiciennes, mécaniciennes, investigatrices, fabricantes de pièces, cuisinières, féministes, juges, religieuses, couturières.
Article original paru dans l’édition digitale du journal dominicain « HOY » http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=17624 , traduit par Thom GATO pour Haïti Recto Verso sur http://haitirectoverso.blogspot.com
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 31 mars 2007
18 entités critiquent le fait que l’on veuille annuler l’acte de naissance de Sonia Pierre.
Dix- huit organisations non gouvernementales, nationales et étrangères ainsi que des personnalités, ont répudiées hier moyennant un document la proposition de la Junte Centrale Electorale (JCE) qui sollicite la nullité de l’acte de naissance de Sonia Pierre, qu’elles considèrent une éminente défenseur des droits humains dans le pays.
Elles considèrent la dite sollicitude comme illégitime et arbitraire. Le Département d’investigation de la JCE a annoncé par la presse nationale qu’elle a proposé solliciter par voie judiciaire la nullité de l’acte de naissance de Sonia Pierre, après avoir considéré que le document est faux parce que ses parents ont vécu dans le pays de façon illégale.
Les organisations et individus qui souscrivent le document ont considéré l’initiative comme des représailles nettes à cause du travail que Madame Pierre réalise en défense des communautés haïtienne et dominicaine d’origine haïtienne…..
Elles ont exigé du tribunal électoral réaffirmer la validité des pièces de Pierre et de ses enfants et clôturer les investigations de manière définitive. Elles ont assuré que le document fut acquis à la faveur de fausse information et qu’elle place Pierre et à sa famille dans une situation d’extrême vulnérabilité en les exposant à un risque d’expulsion.
Parmi les organisations et personnalités qui signent le document de solidarité à Sonia Pierre figurent: le centre pour la justice et le droit international (Centro Por la justicia y el derecho internacional: CEJIL), la clinique légale de droits humains internationaux (Clinica legal de Derechos Humanos internacionales) l’université de Californie (University of California), Bekerley (la escuela de derecho). Familias Prolibertad, Hilda Luz Flores, l’institut de droits humains, l’école de droit de la Columbia.
En plus de Fondation ZILE, Adela George, Joaquin A Labour, Giselda Liberto, Samuel Martinez, Maite de Muller, Table Nationale pour la migration Mesa Nacional para la migracion), la Nothern maniatan Coalition for Human rights, REDAHIRD, Sarah Paoletti, Transnacional Legal Clinic, L’ecole de droit de l’université de Pennsylvanie, le Service Jésuite aux réfugiés et Migrants, Francisco Cueto Villaman. Dans le document ils précisent que Pierre est née en territoire dominicain et pour cette raison elle a droit à la nationalité dominicaine selon la Constitution.
Ils rappellent que la mère de Sonia est rentrée en territoire dominicain en 1957 sous contrat avec le Conseil d’Etat du Sucre (CEA) et en 1963 quand elle déclara sa fille elle utilisa une pièce d’identité émis par l’organisme d’état.
« L’investigation de la JCE est illégitime et arbitraire car elle tente de rendre invalide l’acte de naissance prétextant que sa mère vivait en situation irrégulière dans le pays. »
Ils ont exprimé que selon le principe de « jus solis », le statut légal des parents est totalement insignifiant pour déterminer le droit d’un garçon ou d’une fille à la nationalité dominicaine, parce que le lieu de naissance est la condition unique qui doit être démontrée pour l’acquisition de la nationalité dominicaine.
“En plus, il n’existe plus de garanties de que l’investigation réalisée ait été réalisée de façon impartiale et indépendante. Au contraire, ils existent des indices que cette investigation a été demandée pour harceler Sonia et sa famille et limiter son travail légitime en défense des droits humains » signalent-elles.
Ils ont exprimé que, selon les informations du président de la JCE, reçues à partir des moyens de communication, l’investigation fut initiée à la demande de la Force Nationale Progressiste (FNP), un parti politique caractérisé par ses positions ultraconservatrices.
Elles indiquent que celui-ci est le plus récent des actes d’intimidation qu’a subi Sonia et ses parents les plus proches, après avoir rappelé qu’en Février de l’année en cours, le service d’intelligence du pays, le Département National d’investigations (DNI), a informé de façon erronée la presse dominicaine que l’on avait falsifié les pièces d’identité de deux de ses fils.
Ainsi, elle indique, qu’un membre du gouvernement a prétexté que PIERRE était une des milliers de personnes résidant au pays de manière illégale, pour cette raison l’investigation initiée ainsi que les déclarations réalisées envoient un message très préoccupant à ceux qui défendent les droits des plus vulnérables et marginalisés seront punis.
Ils exposent que Sonia PIERRE ha été reconnue mondialement pour son leadership dans la défense de la population haïtienne et dominico-haïtienne, pour cela en 2006, elle avait reçu le prix des droits humains de la Fondation Mémorial de Robert F Kennedy.
Ses efforts pour réclamer le droit à la nationalité des filles et garçons et des adolescents d’origine haïtienne nés en territoire dominicain ont abouti par une sentence de la Cour Inter américaine des droits humains.
Cette sentence a ordonné à l’Etat d’adopter des mesures législatives et administratives pour garantir l’accès à des certificats de naissance et de scolarisation de forme égalitaire pour tous les enfants nés dans le pays.
Article original paru dans l'édition digitale du journal HOY surhttp://www.hoy.com.do/article.aspx?id=17623
Traduit par Thom GATO
Elles considèrent la dite sollicitude comme illégitime et arbitraire. Le Département d’investigation de la JCE a annoncé par la presse nationale qu’elle a proposé solliciter par voie judiciaire la nullité de l’acte de naissance de Sonia Pierre, après avoir considéré que le document est faux parce que ses parents ont vécu dans le pays de façon illégale.
Les organisations et individus qui souscrivent le document ont considéré l’initiative comme des représailles nettes à cause du travail que Madame Pierre réalise en défense des communautés haïtienne et dominicaine d’origine haïtienne…..
Elles ont exigé du tribunal électoral réaffirmer la validité des pièces de Pierre et de ses enfants et clôturer les investigations de manière définitive. Elles ont assuré que le document fut acquis à la faveur de fausse information et qu’elle place Pierre et à sa famille dans une situation d’extrême vulnérabilité en les exposant à un risque d’expulsion.
Parmi les organisations et personnalités qui signent le document de solidarité à Sonia Pierre figurent: le centre pour la justice et le droit international (Centro Por la justicia y el derecho internacional: CEJIL), la clinique légale de droits humains internationaux (Clinica legal de Derechos Humanos internacionales) l’université de Californie (University of California), Bekerley (la escuela de derecho). Familias Prolibertad, Hilda Luz Flores, l’institut de droits humains, l’école de droit de la Columbia.
En plus de Fondation ZILE, Adela George, Joaquin A Labour, Giselda Liberto, Samuel Martinez, Maite de Muller, Table Nationale pour la migration Mesa Nacional para la migracion), la Nothern maniatan Coalition for Human rights, REDAHIRD, Sarah Paoletti, Transnacional Legal Clinic, L’ecole de droit de l’université de Pennsylvanie, le Service Jésuite aux réfugiés et Migrants, Francisco Cueto Villaman. Dans le document ils précisent que Pierre est née en territoire dominicain et pour cette raison elle a droit à la nationalité dominicaine selon la Constitution.
Ils rappellent que la mère de Sonia est rentrée en territoire dominicain en 1957 sous contrat avec le Conseil d’Etat du Sucre (CEA) et en 1963 quand elle déclara sa fille elle utilisa une pièce d’identité émis par l’organisme d’état.
« L’investigation de la JCE est illégitime et arbitraire car elle tente de rendre invalide l’acte de naissance prétextant que sa mère vivait en situation irrégulière dans le pays. »
Ils ont exprimé que selon le principe de « jus solis », le statut légal des parents est totalement insignifiant pour déterminer le droit d’un garçon ou d’une fille à la nationalité dominicaine, parce que le lieu de naissance est la condition unique qui doit être démontrée pour l’acquisition de la nationalité dominicaine.
“En plus, il n’existe plus de garanties de que l’investigation réalisée ait été réalisée de façon impartiale et indépendante. Au contraire, ils existent des indices que cette investigation a été demandée pour harceler Sonia et sa famille et limiter son travail légitime en défense des droits humains » signalent-elles.
Ils ont exprimé que, selon les informations du président de la JCE, reçues à partir des moyens de communication, l’investigation fut initiée à la demande de la Force Nationale Progressiste (FNP), un parti politique caractérisé par ses positions ultraconservatrices.
Elles indiquent que celui-ci est le plus récent des actes d’intimidation qu’a subi Sonia et ses parents les plus proches, après avoir rappelé qu’en Février de l’année en cours, le service d’intelligence du pays, le Département National d’investigations (DNI), a informé de façon erronée la presse dominicaine que l’on avait falsifié les pièces d’identité de deux de ses fils.
Ainsi, elle indique, qu’un membre du gouvernement a prétexté que PIERRE était une des milliers de personnes résidant au pays de manière illégale, pour cette raison l’investigation initiée ainsi que les déclarations réalisées envoient un message très préoccupant à ceux qui défendent les droits des plus vulnérables et marginalisés seront punis.
Ils exposent que Sonia PIERRE ha été reconnue mondialement pour son leadership dans la défense de la population haïtienne et dominico-haïtienne, pour cela en 2006, elle avait reçu le prix des droits humains de la Fondation Mémorial de Robert F Kennedy.
Ses efforts pour réclamer le droit à la nationalité des filles et garçons et des adolescents d’origine haïtienne nés en territoire dominicain ont abouti par une sentence de la Cour Inter américaine des droits humains.
Cette sentence a ordonné à l’Etat d’adopter des mesures législatives et administratives pour garantir l’accès à des certificats de naissance et de scolarisation de forme égalitaire pour tous les enfants nés dans le pays.
Article original paru dans l'édition digitale du journal HOY surhttp://www.hoy.com.do/article.aspx?id=17623
Traduit par Thom GATO
SONIA PIERRE DEFENDRA SA NATIONALITE DEVANT LES TRIBUNAUX DU PAYS
L’activiste Sonia Pierre a affirmé qu’elle défendra devant les tribunaux du pays la nationalité dominicaine et a défini comme maniérée l’investigation réalisée par la Junte Centrale Electorale qui a recommandé la nullité de son acte de naissance se basant sur une fausseté présumée des documents fournis par les parents.
Elle affirme qu’elle a confiance en la justice dominicaine pour réaliser une investigation et qu’elle n’ira pas vers les tribunaux internationaux pour “se battre”, comme le souhaitent les individus qui ont sollicité l’annulation de son acte de naissance qui devront se rétracter.
La Force Nationale Progressiste a sollicité en février dernier à la Chambre administrative de la Junte Centrale Electorale une investigation sur la légalité de l’acte de naissance et qu’il est présumé que ses parents auraient violé la loi du registre civil.
Je suis à la disposition des autorités judiciaires compétentes et impartiales pour qu’une investigation sérieuse soit réalisée pour que la vérité soit établie sur les faits. Ceci on va le combattre de l’intérieur » a déclaré Madame PIERRE
Elle a déclaré avoir toujours dit que ses parents étaient haïtiens et qu’ils sont venus au pays comme coupeurs de canne du Conseil du sucre, mais la condition de père n’est pas pertinente en ce qui concerne la nationalité des fils.
Elle a soustrait de la qualité à la Force Nationale Progressiste pour demander une investigation de son acte de naissance parce que cette entité ne possède pas d’autorité et qu’en plus elle a toujours eu une position contraire à ses approches.
Elle a affirmé que le président de la JCE lui a communiqué qu’il n’avait pas ordonné l’annulation de son acte de naissance et que ce tribunal n’était pas habilité à le faire, en ajoutant que les avocats du mouvement des femmes dominico-haïtiennes sont entrain de préparer sa défense.
Elle a signalé qu’elle n’a pas été informée de cette investigation sur l’origine de son acte de naissance et qu’elle a été mise au courant par la presse. « Moi comme citoyenne je devais être informée de cette investigation. Ce que je considère comme une violation de mes droits », a –t-elle exprimé.
Elle a qualifié comme une action visant à museler son activisme en faveur des droits humains des haïtiens qui vivent au pays et de leurs descendants, la sollicitude d’annulation de son acte de naissance faite par les départements de Sécurité et inspection de la Junte Centrale Electorale.
Elle a déclaré qu’ils ont été nombreux les évènements survenus les derniers tours touchant directement les dominico-haïtiens comme par exemple le retrait de sa photographie d’une exposition rendant hommage à la femme dominicaine, la mise en état de fonctionnement du livre rose pour inscrire les étrangers qui naissent en territoire dominicain, l’indemnisation par l’état à deux enfants d’origine haïtienne, en autres.
Version originale en espagnole parue dans le quotidien dominicain HOY(http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=17638) traduit par Thom GATO pour Haiti Recto Verso.
Elle affirme qu’elle a confiance en la justice dominicaine pour réaliser une investigation et qu’elle n’ira pas vers les tribunaux internationaux pour “se battre”, comme le souhaitent les individus qui ont sollicité l’annulation de son acte de naissance qui devront se rétracter.
La Force Nationale Progressiste a sollicité en février dernier à la Chambre administrative de la Junte Centrale Electorale une investigation sur la légalité de l’acte de naissance et qu’il est présumé que ses parents auraient violé la loi du registre civil.
Je suis à la disposition des autorités judiciaires compétentes et impartiales pour qu’une investigation sérieuse soit réalisée pour que la vérité soit établie sur les faits. Ceci on va le combattre de l’intérieur » a déclaré Madame PIERRE
Elle a déclaré avoir toujours dit que ses parents étaient haïtiens et qu’ils sont venus au pays comme coupeurs de canne du Conseil du sucre, mais la condition de père n’est pas pertinente en ce qui concerne la nationalité des fils.
Elle a soustrait de la qualité à la Force Nationale Progressiste pour demander une investigation de son acte de naissance parce que cette entité ne possède pas d’autorité et qu’en plus elle a toujours eu une position contraire à ses approches.
Elle a affirmé que le président de la JCE lui a communiqué qu’il n’avait pas ordonné l’annulation de son acte de naissance et que ce tribunal n’était pas habilité à le faire, en ajoutant que les avocats du mouvement des femmes dominico-haïtiennes sont entrain de préparer sa défense.
Elle a signalé qu’elle n’a pas été informée de cette investigation sur l’origine de son acte de naissance et qu’elle a été mise au courant par la presse. « Moi comme citoyenne je devais être informée de cette investigation. Ce que je considère comme une violation de mes droits », a –t-elle exprimé.
Elle a qualifié comme une action visant à museler son activisme en faveur des droits humains des haïtiens qui vivent au pays et de leurs descendants, la sollicitude d’annulation de son acte de naissance faite par les départements de Sécurité et inspection de la Junte Centrale Electorale.
Elle a déclaré qu’ils ont été nombreux les évènements survenus les derniers tours touchant directement les dominico-haïtiens comme par exemple le retrait de sa photographie d’une exposition rendant hommage à la femme dominicaine, la mise en état de fonctionnement du livre rose pour inscrire les étrangers qui naissent en territoire dominicain, l’indemnisation par l’état à deux enfants d’origine haïtienne, en autres.
Version originale en espagnole parue dans le quotidien dominicain HOY(http://www.hoy.com.do/article.aspx?id=17638) traduit par Thom GATO pour Haiti Recto Verso.
Réprobation et solidarité face aux nouvelles persécutions contre la militante Sonia Pierre
vendredi 30 mars 2007
Santo Domingo, 30 mars 07 [AlterPresse] --- Des représentantes et représentants de diverses institutions haïtiennes, dominicaines et américaines réprouvent fermement aujourd’hui les nouvelles menaces et persécutions dont est l’objet la militante dominico-haïtienne, Sonia Pierre, qui pourrait se voir enlever son acte de naissance dominicain, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Ces institutions réaffirment leur solidarité envers Sonia Pierre, qui lutte depuis son tout jeune âge en faveur du respect des droits des immigrantes et immigrants descendants d’Haïtiens.
En page de couverture, ce vendredi 30 mars 2007, les principaux quotidiens dominicains ont annoncé la décision imminente de la Junte Centrale Electorale Dominicaine (JCE) de retirer l’acte de naissance de Sonia Pierre, parce que, selon les membres de la JCE, « les parents de Sonia Pierre étaient des immigrants « illégaux » quand ils ont déclaré sa naissance en 1973 ».
« Les attaques répétées contre Sonia Pierre, qui a osé soulever un problème affectant des milliers de personnes, constituent une atteinte à la liberté d’expression. Les dirigeants dominicains veulent annoncer à toutes celles et tous ceux qui défendent les droits des minorités qu’ ils seront punis », estime Roxana Artholz, éminente avotate et professeure de Droit international à l’Université Berkeley de California, qui accompagne depuis 9 ans Sonia Pierre dans sa lutte en faveur des droits des immigrantes et immigrants descendants de ressortissants haïtiens.
En compagnie de plusieurs autres personnalités haïtiennes, dominicaines et américaines, l’avocate américaine participe, à Santo Domingo, à une conférence internationale sur les déportations d’immigrants dominicains des Etats-Unis d’Amérique et d’immigrants haïtiens de la République dominicaine.
Ce 30 mars 2007, plusieurs personnalités nationales et internationales, prenant part à la conférence dans la salle Caribe de l’Hotel Intercontinental de la capitale voisine, se sont levées, en signe de solidarité, pour saluer et applaudir Sonia Pierre venue rendre visite à l’assemblée.
« C’est le moment de supporter Sonia. Sa lutte pour le respect des droits des immigrants haïtiens et de leurs descendants dans ce pays, est celle de tout le monde, car quelque part, chacun d’entre nous a derrière lui, un parent qui fut un immigrant sans papier. En tant que membre du Parti révolutionnaire dominicain (PRD), je sais ce que cela veut dire, pour avoir vécu toute la campagne orchestrée contre le fondateur de notre parti, feu Pena Gomez, pour nier sa nationalité dominicaine », souligne, pour sa part, Eduardo Jorge Prats de l’Université Catholique Madre y Maestra, intervenant au panel intitulé « Nationalité, Citoyenneté et Registre Civil » de la conférence internationale.
A plusieurs reprises, au cours de la conférence débutée dans la soirée du 28 mars 2007, les représentants d’organisations dominicaines à New York ont essayé d’établir un parallèle entre les déportations de dominicains par les Etats-Unis d’Amérique et celles que la République Dominicaine effectuent quotidiennement à la frontière avec Haïti.
« La diaspora dominicaine aux Etats-Unis doit s’investir dans la lutte en faveur des immigrants haïtiens en République Dominicaine. Si nous ne faisons rien pour changer les choses dans notre pays, à quel titre faisons-nous des mobilisations aux Etats-Unis pour réclamer pour nos compatriotes des droits que nous sommes en train de nier à des immigrants qui se trouvent dans notre pays », s’est exclamé un dominicain résidant à New York.
La nouvelle de la probable décision de la JCE contre la militante Sonia Pierre a jeté un froid parmi les déléguées et délégués de différentes institutions et organisations présentes, tels des membres d’organisations de défense des droits des immigrants dominicains aux Etats-Unis d’Amérique, des professeurs et chercheurs de l’Université Columbia, de la faculté latinoaméricaine de sciences sociales (Flacso), des représentants du département d’Etat américain, de l’ambassade américaine à Santo Domingo, de l’Organisation internationale pour la migration (OIM), du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et de plusieurs autres organisations de droits humains.
Une vingtaine de femmes de l’organisation haïtienne Fanm Saj Veye Yo séjourne depuis le 29 mars 2007 en République Dominicaine pour témoigner spécialement leur solidarité à la cause défendue par la militante Sonia Pierre.
Cette information, sur la probable décision de la JCE dominicaine d’enlever à Sonia Pierre son acte de naissance dominicain, fait suite à plusieurs autres attaques, dont le retrait la semaine dernière de sa photo dans une exposition publique en hommage à une centaine de femmes dominicaines au Parc Independencia, au centre de Santo Domingo.
A la fin de 2006, le Secrétaire d’Etat dominicain aux Affaires étrangères, Carlos Morales Troncoso, a écrit une lettre de protestation à la fondation Robert F. Kennedy qui avait choisi d’honorer Sonia Pierre du prix des droits humains Robert Kennedy pour l’année écoulée. [apr 30/03/2007 16 :00]
Source Alter Presse sur http://www.alterpress.org
Santo Domingo, 30 mars 07 [AlterPresse] --- Des représentantes et représentants de diverses institutions haïtiennes, dominicaines et américaines réprouvent fermement aujourd’hui les nouvelles menaces et persécutions dont est l’objet la militante dominico-haïtienne, Sonia Pierre, qui pourrait se voir enlever son acte de naissance dominicain, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Ces institutions réaffirment leur solidarité envers Sonia Pierre, qui lutte depuis son tout jeune âge en faveur du respect des droits des immigrantes et immigrants descendants d’Haïtiens.
En page de couverture, ce vendredi 30 mars 2007, les principaux quotidiens dominicains ont annoncé la décision imminente de la Junte Centrale Electorale Dominicaine (JCE) de retirer l’acte de naissance de Sonia Pierre, parce que, selon les membres de la JCE, « les parents de Sonia Pierre étaient des immigrants « illégaux » quand ils ont déclaré sa naissance en 1973 ».
« Les attaques répétées contre Sonia Pierre, qui a osé soulever un problème affectant des milliers de personnes, constituent une atteinte à la liberté d’expression. Les dirigeants dominicains veulent annoncer à toutes celles et tous ceux qui défendent les droits des minorités qu’ ils seront punis », estime Roxana Artholz, éminente avotate et professeure de Droit international à l’Université Berkeley de California, qui accompagne depuis 9 ans Sonia Pierre dans sa lutte en faveur des droits des immigrantes et immigrants descendants de ressortissants haïtiens.
En compagnie de plusieurs autres personnalités haïtiennes, dominicaines et américaines, l’avocate américaine participe, à Santo Domingo, à une conférence internationale sur les déportations d’immigrants dominicains des Etats-Unis d’Amérique et d’immigrants haïtiens de la République dominicaine.
Ce 30 mars 2007, plusieurs personnalités nationales et internationales, prenant part à la conférence dans la salle Caribe de l’Hotel Intercontinental de la capitale voisine, se sont levées, en signe de solidarité, pour saluer et applaudir Sonia Pierre venue rendre visite à l’assemblée.
« C’est le moment de supporter Sonia. Sa lutte pour le respect des droits des immigrants haïtiens et de leurs descendants dans ce pays, est celle de tout le monde, car quelque part, chacun d’entre nous a derrière lui, un parent qui fut un immigrant sans papier. En tant que membre du Parti révolutionnaire dominicain (PRD), je sais ce que cela veut dire, pour avoir vécu toute la campagne orchestrée contre le fondateur de notre parti, feu Pena Gomez, pour nier sa nationalité dominicaine », souligne, pour sa part, Eduardo Jorge Prats de l’Université Catholique Madre y Maestra, intervenant au panel intitulé « Nationalité, Citoyenneté et Registre Civil » de la conférence internationale.
A plusieurs reprises, au cours de la conférence débutée dans la soirée du 28 mars 2007, les représentants d’organisations dominicaines à New York ont essayé d’établir un parallèle entre les déportations de dominicains par les Etats-Unis d’Amérique et celles que la République Dominicaine effectuent quotidiennement à la frontière avec Haïti.
« La diaspora dominicaine aux Etats-Unis doit s’investir dans la lutte en faveur des immigrants haïtiens en République Dominicaine. Si nous ne faisons rien pour changer les choses dans notre pays, à quel titre faisons-nous des mobilisations aux Etats-Unis pour réclamer pour nos compatriotes des droits que nous sommes en train de nier à des immigrants qui se trouvent dans notre pays », s’est exclamé un dominicain résidant à New York.
La nouvelle de la probable décision de la JCE contre la militante Sonia Pierre a jeté un froid parmi les déléguées et délégués de différentes institutions et organisations présentes, tels des membres d’organisations de défense des droits des immigrants dominicains aux Etats-Unis d’Amérique, des professeurs et chercheurs de l’Université Columbia, de la faculté latinoaméricaine de sciences sociales (Flacso), des représentants du département d’Etat américain, de l’ambassade américaine à Santo Domingo, de l’Organisation internationale pour la migration (OIM), du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et de plusieurs autres organisations de droits humains.
Une vingtaine de femmes de l’organisation haïtienne Fanm Saj Veye Yo séjourne depuis le 29 mars 2007 en République Dominicaine pour témoigner spécialement leur solidarité à la cause défendue par la militante Sonia Pierre.
Cette information, sur la probable décision de la JCE dominicaine d’enlever à Sonia Pierre son acte de naissance dominicain, fait suite à plusieurs autres attaques, dont le retrait la semaine dernière de sa photo dans une exposition publique en hommage à une centaine de femmes dominicaines au Parc Independencia, au centre de Santo Domingo.
A la fin de 2006, le Secrétaire d’Etat dominicain aux Affaires étrangères, Carlos Morales Troncoso, a écrit une lettre de protestation à la fondation Robert F. Kennedy qui avait choisi d’honorer Sonia Pierre du prix des droits humains Robert Kennedy pour l’année écoulée. [apr 30/03/2007 16 :00]
Source Alter Presse sur http://www.alterpress.org
La Junte Centrale électorale fait une mise au point en déclarant qu’elle ne possède pas la faculté légale nécessaire pour enlever la nationalité
La Junte Centrale électorale (JCE) a averti aujourd’hui, que cet organisme ne possède pas la faculté légale et juridique pour enlever la nationalité dominicaine ; et que seuls les tribunaux les tribunaux de la République Dominicaine sont habilités à le faire. Le président du tribunal électoral, Julio César Castaños Guzman fait la mise au point au sujet de la sollicitude faite pour éliminer l’acte de naissance de la militante des droits de l’homme, Sonia PIERRE, pour falsification présumée de document public.
La junte Centrale électorale ajoute que Madame Pierre a le droit de se défendre de cette accusation qui est formulée contre elle, mais il affirme que du côté de la militante il y a une innocence totale, car s’il y a eu quelque chose d’illégale, la faute et la responsabilité devraient être endossées par son père.
Il ajoute que quitter la nationalité ne rentre pas dans les attributions de la Junte centrale électorale car ceci correspond aux lois dominicaines.
La Junte Centrale Electorale ne peut pas lui quitter la nationalité à personne, parce que l’instance qui peut le faire est un tribunal de la République” a déclaré le président de la JCE au cours d’une entrevue accordée au programme “le gouvernement du matin
Il soutient que cet organisme n’est pas habilité à éliminer la nationalité de Madame PIERRE et affirma qu’il s’agit d’un dossier à manipuler avec prudence et sans partialité.
Le titulaire de la JCE s’est prononcé après la demande de la Force Nationale Progressiste pour que Madame PIERRE soit dépouillée de sa nationalité dominicaine parce que son acte de naissance « aurait été affecté par un vice d’illégalité »
“J’estime que le pays doit être crispé par cette nouvelle de première page qui attribue de l’importance a la sollicitude formulée par le délégué politique de La Force Nationale Progressiste afin de lancer une procédure d’investigation sur cette personne” a-t-il ajouté.
Il soutient qu’il faut instruire un peu plus le dossier de Madame Pierre au niveau de l’unité juridique de la JCE et une fois instruit, l’assemblée l’introduira dans son agenda pour les suites correspondantes.
(Ariticle paru dans l’édition digital du Journal Nuevo diario sous la plus me de
RAMIRO ESTRELLA)
http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=52378
Traduit en français par Thom GATO pour Haïti Recto Verso sur http://haitirectoverso.blogspot.com
La junte Centrale électorale ajoute que Madame Pierre a le droit de se défendre de cette accusation qui est formulée contre elle, mais il affirme que du côté de la militante il y a une innocence totale, car s’il y a eu quelque chose d’illégale, la faute et la responsabilité devraient être endossées par son père.
Il ajoute que quitter la nationalité ne rentre pas dans les attributions de la Junte centrale électorale car ceci correspond aux lois dominicaines.
La Junte Centrale Electorale ne peut pas lui quitter la nationalité à personne, parce que l’instance qui peut le faire est un tribunal de la République” a déclaré le président de la JCE au cours d’une entrevue accordée au programme “le gouvernement du matin
Il soutient que cet organisme n’est pas habilité à éliminer la nationalité de Madame PIERRE et affirma qu’il s’agit d’un dossier à manipuler avec prudence et sans partialité.
Le titulaire de la JCE s’est prononcé après la demande de la Force Nationale Progressiste pour que Madame PIERRE soit dépouillée de sa nationalité dominicaine parce que son acte de naissance « aurait été affecté par un vice d’illégalité »
“J’estime que le pays doit être crispé par cette nouvelle de première page qui attribue de l’importance a la sollicitude formulée par le délégué politique de La Force Nationale Progressiste afin de lancer une procédure d’investigation sur cette personne” a-t-il ajouté.
Il soutient qu’il faut instruire un peu plus le dossier de Madame Pierre au niveau de l’unité juridique de la JCE et une fois instruit, l’assemblée l’introduira dans son agenda pour les suites correspondantes.
(Ariticle paru dans l’édition digital du Journal Nuevo diario sous la plus me de
RAMIRO ESTRELLA)
http://www.elnuevodiario.com.do/app/article.aspx?id=52378
Traduit en français par Thom GATO pour Haïti Recto Verso sur http://haitirectoverso.blogspot.com
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