La paysannerie haïtienne est délaissée. Moins de 10% du budget national est consacré à ce secteur pourtant vital. Lors d'un rassemblement dans le département de l'Artibonite, des responsables d'Ong et autres personnalités évoluant dans le domaine ont plaidé en faveur de sa prise en charge.
« La priorité du gouvernement actuel n'est pas l'agriculture, mais le tourisme et la zone franche », a déploré le professeur Camille Chalmers, lors de la 2e assemblée générale du Réseau national haïtien pour la Sécurité alimentaire (Renhassa) tenue au cours du week-end à Lestère (Artibonite). Intervenant autour du thème : « Politique néolibérale / Economie rurale », le responsable de la Plate-forme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (PAPDA) estime que le pouvoir actuel n'affiche aucune volonté pour venir au secours de la paysannerie abandonnée à son sort. « Le document stratégique national pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP) qui va remplacer le Cadre de coopération intérimaire (CCI) ne prévoit pas d'investissement sérieux dans le secteur paysan, a-t-il fait remarquer. Le tourisme et les zones franches sont les deux priorités de l'administration Préval/Alexis. »
Le directeur de l'Institut national de la réforme agraire (INARA), Bernard Ethéard, a lui aussi, affiché son désaccord avec la politique du gouvernement Alexis en matière d'agriculture. Comme pour corroborer les propos de Camille Chalmers, il a fait état d'un projet du gouvernement d'établir une autre zone franche sur trois mille hectares dans le département du Nord-est. Il dit craindre que les paysans ne soient à nouveau dépossédés de leur terre. « Je compte écrire au président de la République à ce sujet », a-t-il annoncé. A côté de l'établissement des zones franches dans le pays, Bernard Ethéard se dit inquiet du plan du gouvernement de produire de l'éthanol. « En produisant de l'éthanol, on peut revenir au temps de la SHADA où l'on saisissait les terres des paysans, dit-il. Le gouvernement doit étudier à tête reposée les avantages et les inconvénients de la production de l'éthanol. »
La 2e assemblée nationale du Renassa a été l'occasion pour les responsables de l'organisation et ceux des autres Ong de faire un plaidoyer en faveur de la paysannerie haïtienne. « Libéralisation du marché et absence de crédit », figurent d'après Camille Chalmers au nombre des barrières empêchant le développement du secteur. Il demande à toutes les organisations paysannes de se mobiliser afin de porter l'Etat haïtien à assumer ses responsabilités envers les paysans. Le coordonnateur du Renassa, Doudou P. Festile a, lui aussi, dressé un tableau sombre de la situation de la paysannerie haïtienne. « Moins de 10% du budget national est consacré à ce secteur vital », a-t-il fait savoir. Il a, par ailleurs, dénoncé l'envahissement de notre marché par des produits venant de l'étranger. Une étude sur les impacts des produits « pèpè » sur la santé de la population financée par l'Actionaid, a-t-il annoncé, est en cours de réalisation. Présent dans sept des dix départements géographiques du pays le Réseau national haïtien pour la Sécurité alimentaire se donne pour objectif de faire la promotion de la production nationale. Il regroupe aujourd'hui plus d'une centaine d'organisations.
Jean Pharès Jérôme http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46470&PubDate=2007-07-24
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Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 24 juillet 2007
Inondations...Quatre morts et des centaines de familles sinistrées
Quatre personnes ont trouvé la mort à Ganthier après les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette commune du département de l'Ouest dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 juillet 2007.
Le bilan officiel de ces intempéries fait état de la perte d'un nombre important de têtes de bétail et de plusieurs dizaines de maisonnettes endommagées par les eaux en furie.
A Les Roches, une localité de Thoman, section communale de Ganthier, on a retrouvé une mère et son bébé ensevelis sous un amas de boue.
Le cadavre d'une septuagénaire noyée suite à la crue des ravines « Maingrette » et « Malafi » a été découvert dans la même zone.
Apeurés, des sinistrés se sont réfugiés, jusqu'à hier dimanche, chez ceux qui n'ont pas été touchés, à Haut-Thoman, dans les montagnes, a confié Sainfaite Joseph.
Sinistré lui aussi, ce cultivateur se voit obligé de mettre une partie de son jardin à la disposition des techniciens du ministère des Travaux publics en vue de faciliter la circulation des véhicules de transport, fréquentant la route Fonds-Parisien/Fonds-Verrettes.
Eboulements de terrain, destruction de plusieurs tronçons de route, notamment à Thoman et à Fonds-Parisien, sont, entre autres, des dommages enregistrés.
Fonds-Parisien a été également touché par de fortes pluies. Un jeune garçon est passé de vie à trépas après avoir été emporté par les eaux. Plusieurs maisons ont été aussi endommagées. « Nous avons été particulièrement victimes de la crue de la rivière « Lastic », a expliqué un jeune homme, résidant dans la localité La Source.
De nombreuses familles sont pour l'instant aux abois. « J'ai perdu tout ce que je possédais. Je n'ai plus rien », s'est plainte Emilienne Gilmé, mère de plusieurs enfants, habitant la plaine de Thoman. Elle dit attendre une intervention urgente des autorités étatiques.
« Nous sommes déjà rentrés en contact avec les différentes instances gouvernementales autour de cette situation. Mais j'estime qu'il y a eu une certaine lenteur de leur côté», a indiqué le maire de la commune, Ralph Lapointe.
Accompagné du député Pierre Jude Destiné, d'un représentant des Travaux publics, Anoual Rocher et d'autres personnalités du pays, lors d'une visite d'évaluation, l'administrateur municipal a déclaré que la circonscription risque d'être victime d'une catastrophe plus grave si de sérieux travaux d'infrastructures ne sont pas entrepris par les principaux concernés.
En mai 2004, la commune de Fonds-Verrettes avait été victime d'une tragique inondation. A cette époque, des centaines de personnes avaient péri. Même le bétail et les plantations n'ont pas été épargnés. On se le rappelle aujourd'hui encore.
Trois ans après, aucune action concrète n'est posée par nos responsables en terme de prévention. Le phénomène de la coupe des arbres continue de prendre de plus en plus d'ampleur, la route de Fonds-Verrettes n'est pas encore améliorée voire construite et certaines familles habitent jusqu'à présent dans des maisons bâties dans le lit même de la rivière... « Qu'arrivera-t-il au cas où d'autres catastrophes naturelles seraient produites dans cette région ? », se questionne plus d'un. « Il ne reste qu'à intervenir en termes de protection et de création d'emplois face à une telle situation », admet le directeur adjoint départemental de l'Ouest au ministère de l'Environnement, l'Ing. Ludner Remarais, qui visitait lui aussi les sinistrés.
Par ailleurs, M. Remarais a annoncé des mesures que compte adopter le ministère vis-à-vis des habitants qui abusent de l'environnement. « Des carrières de sable vont être fermées très prochainement», a indiqué l'ing. Remarais qui ajoute que des emplois vont être créés en vue de freiner le déboisement dans la zone.
Entre-temps, des hommes, des femmes et des enfants qui n'ont pratiquement pas de quoi se nourrir, se vêtir... sont dans une situation difficile voire alarmante. Ces centaines de personnes sinistrées ont des problèmes urgents à résoudre. Ils disent attendre l'aide du gouvernement... en toute urgence.
Victor Jean Junior
djune14@yahoo.fr
----------
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46489&PubDate=2007-07-23
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Le bilan officiel de ces intempéries fait état de la perte d'un nombre important de têtes de bétail et de plusieurs dizaines de maisonnettes endommagées par les eaux en furie.
A Les Roches, une localité de Thoman, section communale de Ganthier, on a retrouvé une mère et son bébé ensevelis sous un amas de boue.
Le cadavre d'une septuagénaire noyée suite à la crue des ravines « Maingrette » et « Malafi » a été découvert dans la même zone.
Apeurés, des sinistrés se sont réfugiés, jusqu'à hier dimanche, chez ceux qui n'ont pas été touchés, à Haut-Thoman, dans les montagnes, a confié Sainfaite Joseph.
Sinistré lui aussi, ce cultivateur se voit obligé de mettre une partie de son jardin à la disposition des techniciens du ministère des Travaux publics en vue de faciliter la circulation des véhicules de transport, fréquentant la route Fonds-Parisien/Fonds-Verrettes.
Eboulements de terrain, destruction de plusieurs tronçons de route, notamment à Thoman et à Fonds-Parisien, sont, entre autres, des dommages enregistrés.
Fonds-Parisien a été également touché par de fortes pluies. Un jeune garçon est passé de vie à trépas après avoir été emporté par les eaux. Plusieurs maisons ont été aussi endommagées. « Nous avons été particulièrement victimes de la crue de la rivière « Lastic », a expliqué un jeune homme, résidant dans la localité La Source.
De nombreuses familles sont pour l'instant aux abois. « J'ai perdu tout ce que je possédais. Je n'ai plus rien », s'est plainte Emilienne Gilmé, mère de plusieurs enfants, habitant la plaine de Thoman. Elle dit attendre une intervention urgente des autorités étatiques.
« Nous sommes déjà rentrés en contact avec les différentes instances gouvernementales autour de cette situation. Mais j'estime qu'il y a eu une certaine lenteur de leur côté», a indiqué le maire de la commune, Ralph Lapointe.
Accompagné du député Pierre Jude Destiné, d'un représentant des Travaux publics, Anoual Rocher et d'autres personnalités du pays, lors d'une visite d'évaluation, l'administrateur municipal a déclaré que la circonscription risque d'être victime d'une catastrophe plus grave si de sérieux travaux d'infrastructures ne sont pas entrepris par les principaux concernés.
En mai 2004, la commune de Fonds-Verrettes avait été victime d'une tragique inondation. A cette époque, des centaines de personnes avaient péri. Même le bétail et les plantations n'ont pas été épargnés. On se le rappelle aujourd'hui encore.
Trois ans après, aucune action concrète n'est posée par nos responsables en terme de prévention. Le phénomène de la coupe des arbres continue de prendre de plus en plus d'ampleur, la route de Fonds-Verrettes n'est pas encore améliorée voire construite et certaines familles habitent jusqu'à présent dans des maisons bâties dans le lit même de la rivière... « Qu'arrivera-t-il au cas où d'autres catastrophes naturelles seraient produites dans cette région ? », se questionne plus d'un. « Il ne reste qu'à intervenir en termes de protection et de création d'emplois face à une telle situation », admet le directeur adjoint départemental de l'Ouest au ministère de l'Environnement, l'Ing. Ludner Remarais, qui visitait lui aussi les sinistrés.
Par ailleurs, M. Remarais a annoncé des mesures que compte adopter le ministère vis-à-vis des habitants qui abusent de l'environnement. « Des carrières de sable vont être fermées très prochainement», a indiqué l'ing. Remarais qui ajoute que des emplois vont être créés en vue de freiner le déboisement dans la zone.
Entre-temps, des hommes, des femmes et des enfants qui n'ont pratiquement pas de quoi se nourrir, se vêtir... sont dans une situation difficile voire alarmante. Ces centaines de personnes sinistrées ont des problèmes urgents à résoudre. Ils disent attendre l'aide du gouvernement... en toute urgence.
Victor Jean Junior
djune14@yahoo.fr
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Haïti s'offre aux investisseurs (français a travers les... )guadeloupéens
La délégation d'hommes d'affaires de la Guadeloupe est arrivée, samedi 21 juillet, à Port-au-Prince pour une visite de prospection économique à travers le pays.
Fort d'une vingtaine de membres, ce groupe d'hommes d'affaires est intéressé à investir en Haïti. Ils sont venus tester le terrain et établir des liens plus serrés entre les deux îles ayant en commun le créole et le français.
« Dans ce monde de plus en plus difficile et compliqué, nous, fils de la Caraïbe devons nous serrer les coudes, car ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare », a fait remarquer le vice-président de la commission européenne, juridique et de la coopération des caisses régionales de la Guadeloupe, Dr Alex Faleimé qui s'exprimait samedi, à l'hôtel Montana, lors d'une cérémonie organisée par la Chambre Franco-haïtienne de Commerce et d'Industrie (CFHCI).
« Haïti, si proche de la Guadeloupe depuis tant d'années, ne peut occuper qu'une place de choix dans notre coeur. Nombreux de vos compatriotes sont installés en Guadeloupe et ont par leur force de travail permis le développement de notre pays. Cela, nous ne pouvons l'oublier », a indiqué M. Faleimé.
Le responsable des caisses de la Guadeloupe, qui n'a pas tari d'éloges envers le courage des Haïtiens établis dans son pays, a ajouté que les nombreux chefs d'entreprises qui visitent Haïti actuellement sont décidés à échanger, partager et travailler.
Le président de la CFHCI, Grégory Brandt, a pris soin de souligner à l'attention des visiteurs que les possibilités de partenariat entre les deux pays sont immenses et multiples, les projets existent, les fonds sont disponibles, les fonds d'investissements des bailleurs internationaux sont également présents, la bonne gouvernance de l'Etat haïtien est au rendez-vous et les appels d'offres sont ouverts.
La ministre du Commerce et de l'Industrie, Maguy Durcé, a souhaité la plus cordiale bienvenue à la délégation guadeloupéenne et promet aux hommes d'affaires des deux pays l'assurance de sa collaboration pleine et entière. La réception des visiteurs guadeloupéens, samedi, a été agrémentée de présentations spécifiques. Le directeur général du Centre de Facilitation des Investissements (CFI), Guy Lamothe a présenté son institution et fait ressortir les avantages douaniers et fiscaux des lois haïtiennes.
Mme Marie Josée Garnier a fait un bref survol de l'économie haïtienne non sans mentionner des atouts pour investir dans le pays et Luc Espéca de la direction des zones franches a fourni des informations aux potentiels investisseurs guadeloupéens sur les zones franches haïtiennes.
La délégation a été reçue par la CFHCI, lors d'une cérémonie à l'hôtel Montana, déroulée en présence de la ministre du Commerce et de l'Industrie, Maguy Durcé, celui des Affaires étrangères, Jean Rénald Clérismé, du président de la chambre des député, Pierre Eric Jean-Jacques, des membres du Corps législatif et du directeur général du CFI, Guy Lamothe.
La délégation s'est rendue dimanche dans le département du nord en vue de rencontrer les associations patronales dudit département et visiter du coup la citadelle Henri. Les guadeloupéens séjourneront dans le pays jusqu'au 27 juillet. Il est dans leur agenda de rencontrer le Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé. Une rencontre avec le représentant resident de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) en Haïti, Ana Cécilia Mc Innis, est également prévue.
Dieudonné Joachim
djoachim@lenouvelliste.com
-------
Source: Journal Le Nouvelliste sur :
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46487&PubDate=2007-07-23
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Fort d'une vingtaine de membres, ce groupe d'hommes d'affaires est intéressé à investir en Haïti. Ils sont venus tester le terrain et établir des liens plus serrés entre les deux îles ayant en commun le créole et le français.
« Dans ce monde de plus en plus difficile et compliqué, nous, fils de la Caraïbe devons nous serrer les coudes, car ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare », a fait remarquer le vice-président de la commission européenne, juridique et de la coopération des caisses régionales de la Guadeloupe, Dr Alex Faleimé qui s'exprimait samedi, à l'hôtel Montana, lors d'une cérémonie organisée par la Chambre Franco-haïtienne de Commerce et d'Industrie (CFHCI).
« Haïti, si proche de la Guadeloupe depuis tant d'années, ne peut occuper qu'une place de choix dans notre coeur. Nombreux de vos compatriotes sont installés en Guadeloupe et ont par leur force de travail permis le développement de notre pays. Cela, nous ne pouvons l'oublier », a indiqué M. Faleimé.
Le responsable des caisses de la Guadeloupe, qui n'a pas tari d'éloges envers le courage des Haïtiens établis dans son pays, a ajouté que les nombreux chefs d'entreprises qui visitent Haïti actuellement sont décidés à échanger, partager et travailler.
Le président de la CFHCI, Grégory Brandt, a pris soin de souligner à l'attention des visiteurs que les possibilités de partenariat entre les deux pays sont immenses et multiples, les projets existent, les fonds sont disponibles, les fonds d'investissements des bailleurs internationaux sont également présents, la bonne gouvernance de l'Etat haïtien est au rendez-vous et les appels d'offres sont ouverts.
La ministre du Commerce et de l'Industrie, Maguy Durcé, a souhaité la plus cordiale bienvenue à la délégation guadeloupéenne et promet aux hommes d'affaires des deux pays l'assurance de sa collaboration pleine et entière. La réception des visiteurs guadeloupéens, samedi, a été agrémentée de présentations spécifiques. Le directeur général du Centre de Facilitation des Investissements (CFI), Guy Lamothe a présenté son institution et fait ressortir les avantages douaniers et fiscaux des lois haïtiennes.
Mme Marie Josée Garnier a fait un bref survol de l'économie haïtienne non sans mentionner des atouts pour investir dans le pays et Luc Espéca de la direction des zones franches a fourni des informations aux potentiels investisseurs guadeloupéens sur les zones franches haïtiennes.
La délégation a été reçue par la CFHCI, lors d'une cérémonie à l'hôtel Montana, déroulée en présence de la ministre du Commerce et de l'Industrie, Maguy Durcé, celui des Affaires étrangères, Jean Rénald Clérismé, du président de la chambre des député, Pierre Eric Jean-Jacques, des membres du Corps législatif et du directeur général du CFI, Guy Lamothe.
La délégation s'est rendue dimanche dans le département du nord en vue de rencontrer les associations patronales dudit département et visiter du coup la citadelle Henri. Les guadeloupéens séjourneront dans le pays jusqu'au 27 juillet. Il est dans leur agenda de rencontrer le Premier ministre haïtien, Jacques-Edouard Alexis, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, Paul Antoine Bien-Aimé. Une rencontre avec le représentant resident de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) en Haïti, Ana Cécilia Mc Innis, est également prévue.
Dieudonné Joachim
djoachim@lenouvelliste.com
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Source: Journal Le Nouvelliste sur :
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Cité Soleil, première destination du ballon d'or ... Geroge Weah à cité soleil
George Weah, premier joueur non européen Ballon d'Or, entame depuis samedi une tournée de cinq jours en Haïti. Cité Soleil est le première destination de l'éminent footballeur africain, ambassadeur de l'UNICEF et candidat malheureux de la récente présidentielle au Liberia.
« Si j'ai réussi, vous pouvez le faire aussi », a déclaré samedi, George Weah qui s'adressait à des dizaines de jeunes massés, en tenue sportive à la Mairie de Cité Soleil.
Arrivé à Port-au-Prince à l'initiative de Radio Télé Zénith avec pour objectif principal de promouvoir la paix et la solidarité entre les Haïtiens, le premier joueur non européen ayant reçu le ballon d'Or, a voulu faire de Cité Soleil le premier point d'un périple de cinq jours.
Ravi d'un discours improvisé de Yves « Dadou » Jean Bart, le président de la Fédération haïtienne de football qui l'a accueilli à l'Aéroport International Toussaint Louverture, la star, plusieurs fois récompensée par la FIFA, France Football et Onze Mondial, a découvert, dans le plus grand bidonville du pays, des bicoques recouvertes de tôles rouillés et des jeunes infortunés jouant au football.
« Vous avez la chance d'avoir une paire de chaussures pour taper au ballon, moi j'ai commencé les pieds nus. Dans la vie, il faut toujours rêver et faire des choses positives », a conseillé aux jeunes celui qu'on appelle affectueusement Mister George.
« Homme politique, ex-ambassadeur de l'UNICEF, Weah a voulu visiter Cité Soleil en dépit de la menace qu'elle représentait il y a de cela cinq mois », a indiqué Rony Colin, principal organisateur de la tournée.
« Cette visite dans la commune est très significative », a reconnu Wilson Louis, le maire de Cité Soleil qui espère un jour inauguré une installation sportive baptisée du nom de George Weah à qui un ballon a été offert.
Au Centre des talents sportifs, où sont concentrés les jeunes de la sélection nationale de football U-17, l'ancienne gloire de Milan AC, de Chelsea, de Manchester City et de l'Olympique de Marseille se trouvait le lendemain comme un poisson dans l'eau. Dans ce ranch qui porte encore les cicatrices de la razzia qui précède l'exil de l'ex-président Aristide, il a félicité la qualification de la sélection U-17 à la prochaine édition de la coupe du monde.
« Je suis l'un des meilleurs footballeurs que la terre ait produite, mais je n'ai pas eu le privilège de disputer une phase finale de coupe du monde », a regretté Weah âgé de 40 ans.
Le deuxième noir récompensé par France Football encourage les jeunes à tenter le lucratif marché européen s'ils espèrent une grande carrière dans le football.
Ce qui reste du Ranch de la Croix-des-Bouquets a été visité par le Ballon d'Or qui promet d'utiliser son influence auprès de la FIFA pour une éventuelle restructuration du Centre des talents sportifs. Jean-Jacques Pierre, le défenseur haïtien convoité par de grands clubs en Europe après une saison à Nantes -relégué en ligue 2 en France- a été justement formé dans ce centre de talents sportifs.
George Weah, qui a avoué que la paix est revenue au Libéria, ravagé pendant une quinzaine d'années par des guerres civiles, grâce au football, a livré un message de paix à Bon Repos où il a donné, hier dimanche, le coup d'envoi de la septième édition du Championnat Parc Rony Colin.
Il a été un peu plus tard au stade Sylvio Cator pour disputer la deuxième partie d'un match de gala entre une sélection de journalistes et une équipe de musiciens et autres figures du show-biz haïtien au profit de la sélection U-17.
Il a été également au Centre sportif de Carrefour pour jouer et discuter avec les élèves de plusieurs écoles de football dont Jacko Football passion.
La star qui le jour de son arrivée a visité la ligne aérienne nationale Tortueg'Air est attendue, mardi, au Parlement et à Le Nouvelliste avant de terminer son périple par une visite au Palais présidentiel où le président René Préval devra l'accueillir.
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Source:http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46499&PubDate=2007-07-23 Version espagnole disponible sur Haïti Crema y Nata sur http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com
« Si j'ai réussi, vous pouvez le faire aussi », a déclaré samedi, George Weah qui s'adressait à des dizaines de jeunes massés, en tenue sportive à la Mairie de Cité Soleil.
Arrivé à Port-au-Prince à l'initiative de Radio Télé Zénith avec pour objectif principal de promouvoir la paix et la solidarité entre les Haïtiens, le premier joueur non européen ayant reçu le ballon d'Or, a voulu faire de Cité Soleil le premier point d'un périple de cinq jours.
Ravi d'un discours improvisé de Yves « Dadou » Jean Bart, le président de la Fédération haïtienne de football qui l'a accueilli à l'Aéroport International Toussaint Louverture, la star, plusieurs fois récompensée par la FIFA, France Football et Onze Mondial, a découvert, dans le plus grand bidonville du pays, des bicoques recouvertes de tôles rouillés et des jeunes infortunés jouant au football.
« Vous avez la chance d'avoir une paire de chaussures pour taper au ballon, moi j'ai commencé les pieds nus. Dans la vie, il faut toujours rêver et faire des choses positives », a conseillé aux jeunes celui qu'on appelle affectueusement Mister George.
« Homme politique, ex-ambassadeur de l'UNICEF, Weah a voulu visiter Cité Soleil en dépit de la menace qu'elle représentait il y a de cela cinq mois », a indiqué Rony Colin, principal organisateur de la tournée.
« Cette visite dans la commune est très significative », a reconnu Wilson Louis, le maire de Cité Soleil qui espère un jour inauguré une installation sportive baptisée du nom de George Weah à qui un ballon a été offert.
Au Centre des talents sportifs, où sont concentrés les jeunes de la sélection nationale de football U-17, l'ancienne gloire de Milan AC, de Chelsea, de Manchester City et de l'Olympique de Marseille se trouvait le lendemain comme un poisson dans l'eau. Dans ce ranch qui porte encore les cicatrices de la razzia qui précède l'exil de l'ex-président Aristide, il a félicité la qualification de la sélection U-17 à la prochaine édition de la coupe du monde.
« Je suis l'un des meilleurs footballeurs que la terre ait produite, mais je n'ai pas eu le privilège de disputer une phase finale de coupe du monde », a regretté Weah âgé de 40 ans.
Le deuxième noir récompensé par France Football encourage les jeunes à tenter le lucratif marché européen s'ils espèrent une grande carrière dans le football.
Ce qui reste du Ranch de la Croix-des-Bouquets a été visité par le Ballon d'Or qui promet d'utiliser son influence auprès de la FIFA pour une éventuelle restructuration du Centre des talents sportifs. Jean-Jacques Pierre, le défenseur haïtien convoité par de grands clubs en Europe après une saison à Nantes -relégué en ligue 2 en France- a été justement formé dans ce centre de talents sportifs.
George Weah, qui a avoué que la paix est revenue au Libéria, ravagé pendant une quinzaine d'années par des guerres civiles, grâce au football, a livré un message de paix à Bon Repos où il a donné, hier dimanche, le coup d'envoi de la septième édition du Championnat Parc Rony Colin.
Il a été un peu plus tard au stade Sylvio Cator pour disputer la deuxième partie d'un match de gala entre une sélection de journalistes et une équipe de musiciens et autres figures du show-biz haïtien au profit de la sélection U-17.
Il a été également au Centre sportif de Carrefour pour jouer et discuter avec les élèves de plusieurs écoles de football dont Jacko Football passion.
La star qui le jour de son arrivée a visité la ligne aérienne nationale Tortueg'Air est attendue, mardi, au Parlement et à Le Nouvelliste avant de terminer son périple par une visite au Palais présidentiel où le président René Préval devra l'accueillir.
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Source:http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=46499&PubDate=2007-07-23 Version espagnole disponible sur Haïti Crema y Nata sur http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com
Visite d’une délégation d’hommes d’affaires guadeloupéens
Une délégation d’hommes d’affaires guadeloupéens séjourne depuis samedi en Haïti afin d’explorer les possibilités d’investir dans le pays et de prendre contact avec le secteur privé haïtien.
Les 15 hommes et femmes d’affaires, membres de cette délégation ont rencontré hier dimanche, les membres de la chambre de commerce et de profession du Nord autour des possibilités d’investissement. Une réunion empreinte de cordialité qui a eu lieu à l’hôtel Cormier du Cap Haïtien après une visite de la Citadelle Henry. Outre des hommes d’affaires, des représentants du secteur public en Guadeloupe font partie de cette délégation qui doit séjourner en Haïti jusqu’au 27 juillet 2007.
Le président de la Chambre de Commerce et de Profession du Nord (CCPN), Martin Malherbe Jocelyn, affirme que la rencontre avait permis une prise de contact entre les hommes d’affaires haïtiens et guadeloupéens, tout en regrettant des failles dans la planification de cette séance de travail." Nous n’avions pas été informés des secteurs d’activités privilégiés par les membres de la délégation ", dit-il précisant que des projets relatifs à un chantier naval et une université de métier ont été présentés par les visiteurs.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, M. Jocelyn a souligné que les secteurs privilégiés par la Chambre de Commerce et de Profession du Nord (CCPN) sont le tourisme et l’agriculture.
Selon lui, il est important de faire valoir de nouveaux paramètres positifs dans l’environnement socioéconomique tels l’extension de l’aéroport du Cap-Haïtien et la fourniture prochaine de 15 mégawatts additionnels d’électricité.Tout en indiquant que les hommes d’affaires ont été agréablement surpris par la propreté de la ville, Martin Malherbe Jocelyn rappelle que le climat sécuritaire est l’un des atouts du Cap Haïtien.
De plus, il assure que les hommes d’affaires capois veulent valoriser l’agriculture notamment dans la région de la plaine du Nord, ce qui devrait faciliter l’exportation de produits agricoles vers des pays de la caraïbe.
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Source http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12861
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Les 15 hommes et femmes d’affaires, membres de cette délégation ont rencontré hier dimanche, les membres de la chambre de commerce et de profession du Nord autour des possibilités d’investissement. Une réunion empreinte de cordialité qui a eu lieu à l’hôtel Cormier du Cap Haïtien après une visite de la Citadelle Henry. Outre des hommes d’affaires, des représentants du secteur public en Guadeloupe font partie de cette délégation qui doit séjourner en Haïti jusqu’au 27 juillet 2007.
Le président de la Chambre de Commerce et de Profession du Nord (CCPN), Martin Malherbe Jocelyn, affirme que la rencontre avait permis une prise de contact entre les hommes d’affaires haïtiens et guadeloupéens, tout en regrettant des failles dans la planification de cette séance de travail." Nous n’avions pas été informés des secteurs d’activités privilégiés par les membres de la délégation ", dit-il précisant que des projets relatifs à un chantier naval et une université de métier ont été présentés par les visiteurs.
Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, M. Jocelyn a souligné que les secteurs privilégiés par la Chambre de Commerce et de Profession du Nord (CCPN) sont le tourisme et l’agriculture.
Selon lui, il est important de faire valoir de nouveaux paramètres positifs dans l’environnement socioéconomique tels l’extension de l’aéroport du Cap-Haïtien et la fourniture prochaine de 15 mégawatts additionnels d’électricité.Tout en indiquant que les hommes d’affaires ont été agréablement surpris par la propreté de la ville, Martin Malherbe Jocelyn rappelle que le climat sécuritaire est l’un des atouts du Cap Haïtien.
De plus, il assure que les hommes d’affaires capois veulent valoriser l’agriculture notamment dans la région de la plaine du Nord, ce qui devrait faciliter l’exportation de produits agricoles vers des pays de la caraïbe.
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Source http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12861
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L’ambassadeur américain se réjouit de la reprise des exportations de mangues
L’ambassadeur américain à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson, salue la reprise, le 19 juillet dernier, des exportations de mangues francis vers les Etats-Unis estimant que la " résolution rapide de ce problème, en moins de deux semaines, démontre le niveau de l’engagement des Etats Unis à ce programme".
"Nous savons que les exportations de mangues constituent une source importante de revenu pour le peuple haïtien", indique la diplomate américaine pour qui l’engagement de tous les secteurs a permis de trouver une solution rapide à la crise.
" Sans l’engagement et l’effort du gouvernement haïtien, des exportateurs de mangues, de l'équipe du USDA et du personnel de notre ambassade, nous n'aurions pas été en mesure de rétablir les expéditions aussi rapidement", dit-elle.
Les exportations des mangues francis vers les Etats-Unis étaient temporairement suspendues le 2 juillet suite à la découverte de larves vivantes de mouches de fruits lors d’une inspection de routine par des spécialistes agricoles de la Douane américaine et de la Protection des Frontières à Port Everglades, en Floride.
Selon un communiqué de l’ambassade américaine, le 8 juillet 2007, le Département de l’Agriculture des Etats-Unis avait dépêché une équipe d’inspecteurs en Haïti y compris des spécialistes dans le traitement des larves d’insectes, pour travailler avec les producteurs de mangues, l’Ambassade américaine et les officiels du gouvernement haïtien.
Ces inspecteurs et spécialistes avaient pour objectif de certifier à nouveau les procédures d’autorisation préalable de six des différentes usines qui fonctionnaient dans le cadre de ce programme.
" L’équipe a travaillé 14 heures par jour pendant plus d’une semaine afin d’inspecter séparément chaque usine et réviser les procédures de traitement et de protocole d’accord", indique le communiqué.
De plus, l’ambassade américaine annonce que l'équipe d’inspecteurs et de spécialistes reviendra au cours de cette semaine pour " un travail de suivi dans le cadre de l’engagement des Etats-Unis à aider le secteur de production de mangues et le gouvernement haïtien à se conformer totalement aux normes.
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Source http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12862
Version espagnole disponible sur Haïti Crema y Nata sur http://haiti-crema-y-nata.blogspot.com
"Nous savons que les exportations de mangues constituent une source importante de revenu pour le peuple haïtien", indique la diplomate américaine pour qui l’engagement de tous les secteurs a permis de trouver une solution rapide à la crise.
" Sans l’engagement et l’effort du gouvernement haïtien, des exportateurs de mangues, de l'équipe du USDA et du personnel de notre ambassade, nous n'aurions pas été en mesure de rétablir les expéditions aussi rapidement", dit-elle.
Les exportations des mangues francis vers les Etats-Unis étaient temporairement suspendues le 2 juillet suite à la découverte de larves vivantes de mouches de fruits lors d’une inspection de routine par des spécialistes agricoles de la Douane américaine et de la Protection des Frontières à Port Everglades, en Floride.
Selon un communiqué de l’ambassade américaine, le 8 juillet 2007, le Département de l’Agriculture des Etats-Unis avait dépêché une équipe d’inspecteurs en Haïti y compris des spécialistes dans le traitement des larves d’insectes, pour travailler avec les producteurs de mangues, l’Ambassade américaine et les officiels du gouvernement haïtien.
Ces inspecteurs et spécialistes avaient pour objectif de certifier à nouveau les procédures d’autorisation préalable de six des différentes usines qui fonctionnaient dans le cadre de ce programme.
" L’équipe a travaillé 14 heures par jour pendant plus d’une semaine afin d’inspecter séparément chaque usine et réviser les procédures de traitement et de protocole d’accord", indique le communiqué.
De plus, l’ambassade américaine annonce que l'équipe d’inspecteurs et de spécialistes reviendra au cours de cette semaine pour " un travail de suivi dans le cadre de l’engagement des Etats-Unis à aider le secteur de production de mangues et le gouvernement haïtien à se conformer totalement aux normes.
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George Manneh Weah assure la promotion de la paix en Haïti
L’ancienne star du football, George Manneh Weah, effectue une visite de 6 jours en Haïti au cours de laquelle il réalisera des activités en vue de promouvoir la paix et la solidarité dans le pays.
A son arrivée samedi dernier à l’aéroport Toussaint Louverture, M. Weah a indiqué qu’il veut faire passer un message de paix et " voir ce qu’on peut faire pour les jeunes".
Accueilli par le président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean Bart, et le président de la chambre des députés, Pierre Eric Jean Jacques, Le ballon d’or 1995 a mis l’accent sur le rôle fondamental du sport dans la transformation des sociétés en crise condition nécessaire a l’avènement d’une culture de paix. Peu après son arrivée à Port-au-Prince, le libérien George Manneh Weah a visité le bidonville de Cité Soleil, moins de 24 heures après le passage du premier ministre canadien, Stephen Harper. Au cours de son séjour en Haïti, M. Weah, ancien candidat à la présidence du Liberia, aura des entretiens avec le chef de l’état, René Préval, et les présidents des bureaux des deux chambres.
George Manneh Weah a été ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance de 1997 à 2005.
Il avait été candidat malheureux aux élections présidentielles du Liberia en 2005, étant battu au second tour par Elen Johnson Sirleaf.
Ayant connu la misère de Morovia, capitale du Liberia, M. Weah a contribué à la réalisation de plusieurs campagnes de sensibilisation sur le VIH Sida organisées par l’Unicef. George Weah est jusqu'à présent le seul footballeur africain a avoir décroché le Ballon d’Or décerné par la revue spécialisée " France Football.
Il détient un palmarès impressionnant :
Champion de France : 1994 (Paris SG)
Champion d'Italie : 1996 et 1999 (Milan AC)
Ballon d'or africain : 1989, 1994 et 1995
Onze d'or : 1995
Onze d'argent : 1996
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.phtml?id=12863
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A son arrivée samedi dernier à l’aéroport Toussaint Louverture, M. Weah a indiqué qu’il veut faire passer un message de paix et " voir ce qu’on peut faire pour les jeunes".
Accueilli par le président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean Bart, et le président de la chambre des députés, Pierre Eric Jean Jacques, Le ballon d’or 1995 a mis l’accent sur le rôle fondamental du sport dans la transformation des sociétés en crise condition nécessaire a l’avènement d’une culture de paix. Peu après son arrivée à Port-au-Prince, le libérien George Manneh Weah a visité le bidonville de Cité Soleil, moins de 24 heures après le passage du premier ministre canadien, Stephen Harper. Au cours de son séjour en Haïti, M. Weah, ancien candidat à la présidence du Liberia, aura des entretiens avec le chef de l’état, René Préval, et les présidents des bureaux des deux chambres.
George Manneh Weah a été ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance de 1997 à 2005.
Il avait été candidat malheureux aux élections présidentielles du Liberia en 2005, étant battu au second tour par Elen Johnson Sirleaf.
Ayant connu la misère de Morovia, capitale du Liberia, M. Weah a contribué à la réalisation de plusieurs campagnes de sensibilisation sur le VIH Sida organisées par l’Unicef. George Weah est jusqu'à présent le seul footballeur africain a avoir décroché le Ballon d’Or décerné par la revue spécialisée " France Football.
Il détient un palmarès impressionnant :
Champion de France : 1994 (Paris SG)
Champion d'Italie : 1996 et 1999 (Milan AC)
Ballon d'or africain : 1989, 1994 et 1995
Onze d'or : 1995
Onze d'argent : 1996
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Le Premier ministre Alexis confirme la poursuite de la croisade antidrogue
Le Cap-Haïtien désormais en première ligne parmi les régions ciblées ; l’ambassadrice Janet Ann Sanderson reconnaît l’implication des Etats-Unis dans les opérations
lundi 23 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le Premier ministre haïtien Jacques-Edouard Alexis a repris lundi les propos du Président René Préval annonçant la poursuite des opérations conjointes des services antinarcotiques américains et haïtiens contre les cartels de drogue locaux.
Le chef du gouvernement a notamment indiqué que "des trafiquants de drogue étaient activement recherchés au Cap-Haïtien" (274 km au nord de Port-au-Prince). Tous les individus impliqués dans des activités de cette nature seront traqués et capturés, a-t-il une fois de plus averti.
Il a aussi souligné que la nouvelle offensive lancée depuis une semaine s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération avec les Etats-Unis afin d’obtenir "une baisse significative du narcotrafic en Haïti".
Le Premier ministre, qui s’exprimait en marge de la cérémonie d’installation de la commission de mise en œuvre de la loi HOPE, a d’autre part tenté de justifier la participation inédite d’un chef de parquet haïtien, Claudy Gassant, à des auditions de présumés narcotrafiquants extradés aux Etats-Unis. Selon lui, la mission américaine confiée au commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince fait partie d’une "entraide judiciaire" engagée depuis longtemps pour traiter des dossiers criminels qui concernent les deux pays.
Contacté par Radio Kiskeya, le parquet a précisé que Claudy Gassant se trouvait depuis samedi aux Etats-Unis.
"Nous n’avons aucun état d’âme face à ce problème", a affirmé Jacques-Edouard Alexis qui estime que les extraditions représentent une bonne solution puisque le pays n’a pas un système pénitentiaire approprié pour détenir des dealers de drogue.
Réaffirmant la volonté inébranlable du gouvernement d’affronter les narcotrafiquants, le Premier ministre a implicitement reconnu l’échec du raid lancé la semaine dernière contre l’ex-militaire et commissaire de police Guy Philippe. Mais, il a aussitôt ajouté que la suite de l’opération était promise à un succès.
Présente aux côtés d’Alexis, l’ambassadrice des Etats-Unis en Haïti, Janet Ann Sanderson, a confirmé la participation de son pays à la campagne, conformément à l’accord bilatéral de 1997. Cependant, elle s’est gardée de tout commentaire sur "les opérations en cours ou qui vont suivre".
Le leader du Front pour la reconstruction nationale et ancien chef de la rébellion armée anti-Aristide, en 2004, a protesté de son innocence et dénoncé l’intervention dans sa résidence comme un projet de liquidation politique. S’exprimant sur une bande sonore remise à la presse, il a aussi annoncé son retour immédiat à la maison et des poursuites judiciaires en Haïti et aux Etats-Unis contre ceux qui auraient sali son image de marque et brutalisé sa famille.
A signaler qu’un ex-policier et un armateur de navires, interpellés samedi par la DEA et le BLTS au Cap-Haïtien pour leurs liens présumés avec les milieux de la drogue, ont été remis en liberté lundi. Il s’agissait d’un quiproquo, selon la police de la deuxième ville du pays.
Depuis le début des opérations, il y a une semaine, trois présumés trafiquants, Lavaud François, Raynald Saint-Pierre et Bernard Piquion surnommé "Fusil Bois" ont été emmenés aux Etats-Unis où ils devraient être jugés. spp/RK
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http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3896
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lundi 23 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le Premier ministre haïtien Jacques-Edouard Alexis a repris lundi les propos du Président René Préval annonçant la poursuite des opérations conjointes des services antinarcotiques américains et haïtiens contre les cartels de drogue locaux.
Le chef du gouvernement a notamment indiqué que "des trafiquants de drogue étaient activement recherchés au Cap-Haïtien" (274 km au nord de Port-au-Prince). Tous les individus impliqués dans des activités de cette nature seront traqués et capturés, a-t-il une fois de plus averti.
Il a aussi souligné que la nouvelle offensive lancée depuis une semaine s’inscrivait dans le cadre du renforcement de la coopération avec les Etats-Unis afin d’obtenir "une baisse significative du narcotrafic en Haïti".
Le Premier ministre, qui s’exprimait en marge de la cérémonie d’installation de la commission de mise en œuvre de la loi HOPE, a d’autre part tenté de justifier la participation inédite d’un chef de parquet haïtien, Claudy Gassant, à des auditions de présumés narcotrafiquants extradés aux Etats-Unis. Selon lui, la mission américaine confiée au commissaire du gouvernement près le parquet du tribunal civil de Port-au-Prince fait partie d’une "entraide judiciaire" engagée depuis longtemps pour traiter des dossiers criminels qui concernent les deux pays.
Contacté par Radio Kiskeya, le parquet a précisé que Claudy Gassant se trouvait depuis samedi aux Etats-Unis.
"Nous n’avons aucun état d’âme face à ce problème", a affirmé Jacques-Edouard Alexis qui estime que les extraditions représentent une bonne solution puisque le pays n’a pas un système pénitentiaire approprié pour détenir des dealers de drogue.
Réaffirmant la volonté inébranlable du gouvernement d’affronter les narcotrafiquants, le Premier ministre a implicitement reconnu l’échec du raid lancé la semaine dernière contre l’ex-militaire et commissaire de police Guy Philippe. Mais, il a aussitôt ajouté que la suite de l’opération était promise à un succès.
Présente aux côtés d’Alexis, l’ambassadrice des Etats-Unis en Haïti, Janet Ann Sanderson, a confirmé la participation de son pays à la campagne, conformément à l’accord bilatéral de 1997. Cependant, elle s’est gardée de tout commentaire sur "les opérations en cours ou qui vont suivre".
Le leader du Front pour la reconstruction nationale et ancien chef de la rébellion armée anti-Aristide, en 2004, a protesté de son innocence et dénoncé l’intervention dans sa résidence comme un projet de liquidation politique. S’exprimant sur une bande sonore remise à la presse, il a aussi annoncé son retour immédiat à la maison et des poursuites judiciaires en Haïti et aux Etats-Unis contre ceux qui auraient sali son image de marque et brutalisé sa famille.
A signaler qu’un ex-policier et un armateur de navires, interpellés samedi par la DEA et le BLTS au Cap-Haïtien pour leurs liens présumés avec les milieux de la drogue, ont été remis en liberté lundi. Il s’agissait d’un quiproquo, selon la police de la deuxième ville du pays.
Depuis le début des opérations, il y a une semaine, trois présumés trafiquants, Lavaud François, Raynald Saint-Pierre et Bernard Piquion surnommé "Fusil Bois" ont été emmenés aux Etats-Unis où ils devraient être jugés. spp/RK
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Guy Philippe nie toute implication dans le trafic illicite de la drogue et annonce sa décision de regagner son domicile
L’ancien chef des rebelles anti-Aristide affirme ne pas vouloir prendre le maquis et être prêt à mourir héroïquement. Toutefois, il dit avoir constitué avocat tant à Port-au-Prince qu’en Floride
lundi 23 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Dans une déclaration préenregistrée remise lundi à Radio Kiskeya, l’ancien chef des rebelles anti-Aristide, Guy Philippe, nie toute implication dans le trafic illicite des stupéfiants et met au défi quiconque de prouver le contraire.
L’ancien commissaire de police et leader du Front de Reconstruction Nationale (FRN) dénonce la perquisition opérée lundi dernier en sa résidence à Bergeau (Cayes, Sud) par des agents de la Drug Enforcement Agency (DEA) des Etats-Unis et des agents du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Sans expliquer comment il a pu s’échapper, Guy Philippe soutient pourtant avoir personnellement réclamé un mandat aux agents qui lui auraient alors répondu qu’il n’en est pas du tout question. Ils auraient par la suite mis en joue et brutalisé son épouse et ses deux enfants.
Pour l’ancien chef des rebelles anti-Aristide, on était vraisemblablement venu l’assassiner plutôt que l’appréhender. « Il fut un temps, on qualifiait de communistes ceux qu’on voulait éliminer de la scène politique. Aujourd’hui, c’est l’implication dans le trafic de la drogue qui sert d’alibi au même objectif », poursuit-il.
« Il est inconcevable que des étrangers puissent débarquer de cette manière-là dans un pays souverain pour impliquer qui ils veulent dans le trafic de la drogue », déclare Guy Philippe. « Une telle prérogative ne figure sans doute pas dans l’accord signé entre l’Etat haïtien et les Etats-Unis concernant la lutte contre le narcotrafic », ajoute-t-il.
A l’appui de sa protestation contre son implication dans le trafic de la drogue, Guy Philippe fait état d’une autorisation que les Etats-Unis lui auraient délivrée en avril 2006 pour qu’il puisse visiter ces proches dans ce pays, après une investigation ouverte en 2000 sur plainte de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, sur son implication présumée dans le trafic de la drogue. Le leader du FRN ne précise cependant pas, dans sa déclaration, s’il s’était alors rendu aux Etats-Unis. Il avance aussi le fait qu’il fut candidat à la présidence au cours de la même année sans être nullement inquiété.
Affirmant sa disponibilité à se rendre aux autorités judiciaires si son implication dans le trafic de la drogue venait à être établie, l’ancien chef des rebelles anti-Aristide annonce sa décision de regagner son domicile et, le cas échéant, de « mourir en Guy Philippe ». Entre-temps, il dit avoir constitué avocat tant à Port-au-Prince qu’en Floride.
Dans la même déclaration, le leader du FRN s’est montré particulièrement critique vis-à-vis d’une station privée de la capitale haïtienne, Radio Métropole, qui avait annoncé son arrestation suivie de son extradition aux Etats-Unis. Il soutient que c’est par le même média qu’il a appris l’appartenance à la DEA et au BLTS des agents qui s’étaient présentés lundi dernier en son domicile. [jmd/RK]
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http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3893
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lundi 23 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Dans une déclaration préenregistrée remise lundi à Radio Kiskeya, l’ancien chef des rebelles anti-Aristide, Guy Philippe, nie toute implication dans le trafic illicite des stupéfiants et met au défi quiconque de prouver le contraire.
L’ancien commissaire de police et leader du Front de Reconstruction Nationale (FRN) dénonce la perquisition opérée lundi dernier en sa résidence à Bergeau (Cayes, Sud) par des agents de la Drug Enforcement Agency (DEA) des Etats-Unis et des agents du Bureau de Lutte contre le Trafic des Stupéfiants (BLTS) de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Sans expliquer comment il a pu s’échapper, Guy Philippe soutient pourtant avoir personnellement réclamé un mandat aux agents qui lui auraient alors répondu qu’il n’en est pas du tout question. Ils auraient par la suite mis en joue et brutalisé son épouse et ses deux enfants.
Pour l’ancien chef des rebelles anti-Aristide, on était vraisemblablement venu l’assassiner plutôt que l’appréhender. « Il fut un temps, on qualifiait de communistes ceux qu’on voulait éliminer de la scène politique. Aujourd’hui, c’est l’implication dans le trafic de la drogue qui sert d’alibi au même objectif », poursuit-il.
« Il est inconcevable que des étrangers puissent débarquer de cette manière-là dans un pays souverain pour impliquer qui ils veulent dans le trafic de la drogue », déclare Guy Philippe. « Une telle prérogative ne figure sans doute pas dans l’accord signé entre l’Etat haïtien et les Etats-Unis concernant la lutte contre le narcotrafic », ajoute-t-il.
A l’appui de sa protestation contre son implication dans le trafic de la drogue, Guy Philippe fait état d’une autorisation que les Etats-Unis lui auraient délivrée en avril 2006 pour qu’il puisse visiter ces proches dans ce pays, après une investigation ouverte en 2000 sur plainte de l’ancien président Jean Bertrand Aristide, sur son implication présumée dans le trafic de la drogue. Le leader du FRN ne précise cependant pas, dans sa déclaration, s’il s’était alors rendu aux Etats-Unis. Il avance aussi le fait qu’il fut candidat à la présidence au cours de la même année sans être nullement inquiété.
Affirmant sa disponibilité à se rendre aux autorités judiciaires si son implication dans le trafic de la drogue venait à être établie, l’ancien chef des rebelles anti-Aristide annonce sa décision de regagner son domicile et, le cas échéant, de « mourir en Guy Philippe ». Entre-temps, il dit avoir constitué avocat tant à Port-au-Prince qu’en Floride.
Dans la même déclaration, le leader du FRN s’est montré particulièrement critique vis-à-vis d’une station privée de la capitale haïtienne, Radio Métropole, qui avait annoncé son arrestation suivie de son extradition aux Etats-Unis. Il soutient que c’est par le même média qu’il a appris l’appartenance à la DEA et au BLTS des agents qui s’étaient présentés lundi dernier en son domicile. [jmd/RK]
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Le bilan des inondations à Ganthier s’alourdit : Au moins 4 morts et 300 familles sinistrées (officiel)
La protection civile réclame un montant de 5 millions de gourdes pour organiser les secours ; l’alerte aux inondations maintenue pour sept départements
lundi 23 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le bilan des pluies torrentielles ayant touché dans la nuit de vendredi à samedi la commune de Ganthier (environ 40 km au nord-est de Port-au-Prince) est passé à quatre morts, selon des données communiquées lundi par la Direction de la protection civile (DPC), une entité du ministère de l’intérieur.
Dans un précédent bilan, le maire de Ganthier, Ralph Lapointe, avait fait état de trois morts, une femme et son enfant ainsi qu’un éleveur.
Le porte-parole de la protection civile, Dieufort Deslorges, souligne en outre que 300 familles sont sinistrées alors que 20 maisons ont été détruites et 150 autres endommagées.
Dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage, des pertes énormes sont également signalées. Des plantations ont été dévastées et de nombreuses têtes de bétail emportées.
La section communale de Fonds Parisien et Thoman, sa principale habitation, proches de la frontière haïtiano-dominicaine, sont les plus affectées par ces inondations consécutives au passage au large d’Haïti d’une onde tropicale.
Plusieurs zones étaient encore isolées lundi et la route Ganthier/Fonds-Verrettes resstait coupée.
Dieufort Deslorges précise qu’une enveloppe de 5 millions de gourdes (environ 100.000 dollars) a été sollicitée auprès du ministère des finances afin de venir en aide aux victimes.
Deux visites d’évaluation de la protection civile effectuées samedi et dimanche devaient être suivies d’une troisième lundi avant des interventions appropriées.
Par ailleurs, des techniciens du ministère des travaux publics avaient été dépêchés sur les lieux samedi en vue du rétablissement de la circulation automobile.
Le porte-parole de la DPC indique que des inondations sans graves conséquences ont été enregistrées également dans le quartier populaire de La Saline (nord de Port-au-Prince).
De fortes pluies se sont abattues ces derniers jours sur plusieurs régions d’Haïti dont l’environnement est de plus en plus dégradé. A Port-de-Paix (Nord-Ouest), les débordements d’une rivière avaient fait deux morts dans une seule famille, au début de la semaine dernière.
Le Secrétariat permanent de gestion des risques et désastres (SPGRD) a annoncé le maintien jusqu’à au moins mardi de l’état d’alerte aux inondations d’intensité jaune. Selon le bulletin spécial #5 du Centre national de météorologie (CNM), la progression rapide de l’onde tropicale pourrait entraîner des pluies modérées et des orages violents dans la nuit de lundi à mardi.
Un appel à la prudence et à l’évacuation si nécessaire a été lancé aux populations des départements du Sud, du Sud-Est, de la Grand’Anse, des Nippes (sud-ouest), de l’Ouest, du Centre et de l’Artibonite (nord).
Une quinzaine de tempêtes tropicales dont 9 ouragans pourraient prendre naissance dans les Caraïbes au cours de la saison cyclonique qui prendra fin officiellement le 30 novembre. spp/RK
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http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article3892
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lundi 23 juillet 2007,
Radio Kiskeya
Le bilan des pluies torrentielles ayant touché dans la nuit de vendredi à samedi la commune de Ganthier (environ 40 km au nord-est de Port-au-Prince) est passé à quatre morts, selon des données communiquées lundi par la Direction de la protection civile (DPC), une entité du ministère de l’intérieur.
Dans un précédent bilan, le maire de Ganthier, Ralph Lapointe, avait fait état de trois morts, une femme et son enfant ainsi qu’un éleveur.
Le porte-parole de la protection civile, Dieufort Deslorges, souligne en outre que 300 familles sont sinistrées alors que 20 maisons ont été détruites et 150 autres endommagées.
Dans le secteur de l’agriculture et de l’élevage, des pertes énormes sont également signalées. Des plantations ont été dévastées et de nombreuses têtes de bétail emportées.
La section communale de Fonds Parisien et Thoman, sa principale habitation, proches de la frontière haïtiano-dominicaine, sont les plus affectées par ces inondations consécutives au passage au large d’Haïti d’une onde tropicale.
Plusieurs zones étaient encore isolées lundi et la route Ganthier/Fonds-Verrettes resstait coupée.
Dieufort Deslorges précise qu’une enveloppe de 5 millions de gourdes (environ 100.000 dollars) a été sollicitée auprès du ministère des finances afin de venir en aide aux victimes.
Deux visites d’évaluation de la protection civile effectuées samedi et dimanche devaient être suivies d’une troisième lundi avant des interventions appropriées.
Par ailleurs, des techniciens du ministère des travaux publics avaient été dépêchés sur les lieux samedi en vue du rétablissement de la circulation automobile.
Le porte-parole de la DPC indique que des inondations sans graves conséquences ont été enregistrées également dans le quartier populaire de La Saline (nord de Port-au-Prince).
De fortes pluies se sont abattues ces derniers jours sur plusieurs régions d’Haïti dont l’environnement est de plus en plus dégradé. A Port-de-Paix (Nord-Ouest), les débordements d’une rivière avaient fait deux morts dans une seule famille, au début de la semaine dernière.
Le Secrétariat permanent de gestion des risques et désastres (SPGRD) a annoncé le maintien jusqu’à au moins mardi de l’état d’alerte aux inondations d’intensité jaune. Selon le bulletin spécial #5 du Centre national de météorologie (CNM), la progression rapide de l’onde tropicale pourrait entraîner des pluies modérées et des orages violents dans la nuit de lundi à mardi.
Un appel à la prudence et à l’évacuation si nécessaire a été lancé aux populations des départements du Sud, du Sud-Est, de la Grand’Anse, des Nippes (sud-ouest), de l’Ouest, du Centre et de l’Artibonite (nord).
Une quinzaine de tempêtes tropicales dont 9 ouragans pourraient prendre naissance dans les Caraïbes au cours de la saison cyclonique qui prendra fin officiellement le 30 novembre. spp/RK
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