Ce dimanche 7 février 2016, je n’écrirai pas sur la fin
du régime de Michel Martelly qui se décline plutôt en queue de poisson. Je ne
fais pas partie de ceux qui suivent sur les médias locaux la retransmission du
discours d’adieu du président sortant.
Ces situations viennent toujours avec leurs mots de
circonstances et leurs formules clichés.
Comme autour de l’épopée des élections présidentielles
avortées, il était difficile de commenter prévoir et se projeter sur le futur
car en Haïti les évènements se succèdent comme par hasard sans savoir qui mène
ou qui fait quoi. Impossible d’utiliser des éléments comme LOGIQUE et COHERENCE pour expliquer et comprendre les faits ,
les positions et les comportements des
différents acteurs.
Donc je resterai assez attentiste. Je prendrai le temps
de savourer cette défaite de la communauté internationale qui, l’espace de ces
élections aura compris que si les haïtiens toujours remarquables par leur
résilience et leur aptitude à tout gober le veulent, ils peuvent faire avancer
les choses.
L’avenir n’est certes pas plus radieux.
Les maîtres du pays tenteront par tous les moyens de
récupérer la main mais, ce qui est fait est fait.
Le constat est là. Il faudra déplorer cette carence
criante de Leadership. Ces anciens dirigeants et leaders populaires qui se
referment dans un silence complice.
La population comprend qu’il faut agir. Mais la direction
à prendre ne se dessine pas aussi clairement que le voudrait l’urgence de la
situation.
La route sera donc très longue !
Haïti a encore le temps.
Haïti n’a que 214 ans !