18/09/2010 09:20:56 Françoise Gruloos-Ackerman, Représentante du Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en Haïti a annoncé cette semaine la construction de 200 écoles avec des structures semi-permanentes dans les zones affectées par le séisme. Le premier modèle d'écoles semi-permanente de l’UNICEF a été construite au Bel-Air, un quartier sensible de la capitale, sur le site de l'École Notre-Dame du Perpétuel Secours, qui s'était effondrée le 12 janvier dernier.
Cette action s'inscrit dans un appui à long terme et dans un effort commun qui implique de nombreux autres partenaires du Gouvernement dans le cadre de la seconde phase de l'aide de l'UNICEF qui vise à la reconstruction d'écoles plus favorables à l'apprentissage « dans le souci d'améliorer l'environnement scolaire du jeune haïtien », a ajouté Natalie Fiona Hamoudi, responsable de l'Education à l'UNICEF. « Ces structures sont plus aérée, plus éclairée et plus confortable »
Mme Gruloos-Ackerman a fait savoir que les travaux de construction des écoles ont débuté début août et qu’une centaine sera prêtes pour la rentrée scolaire fixé par le Ministère au 4 octobre. Elle a précisé que ces constructions sont faites pour durer 10 ans mais qu’elles peuvent être aisément transformé afin d’en augmenter la durée de vie.
Toutefois, l'UNICEF a conscience que la construction de 200 écoles ne suffit pas à faire face à la demande scolaire en Haïti, rappelant que 4,992 écoles, soit 23 % des écoles du pays, ont été touchées par le tremblement de terre et que près de 80% de ces écoles ont été sérieusement endommagées ou détruites.
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1214-haiti-reconstruction-l-unicef-construit-200-ecoles.html
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 18 septembre 2010
Haïti - Éducation : Un campus universitaire numérique
18/09/2010 08:32:55 L’Université de Moncton versera la somme de 125 000 $ pour la mise sur pied d’un Campus numérique francophone (CNF) en Haïti, dans le cadre du réseau des CNF de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Le recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, M. Yvon Fontaine, en a fait l’annonce jeudi dernier en présence du recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie, M. Bernard Cerquiglini, en visite au Campus de Moncton.
« Ce don de l’Université de Moncton permettra d’offrir à la fois des outils et des ressources pédagogiques. Nous sommes solidaires avec le peuple haïtien. Comme l’a démontré le partenariat Acadie-Haïti, l’Acadie toute entière est solidaire avec le peuple haïtien. Ce geste est notre façon d’exprimer encore une fois notre solidarité, comme nous l’avons fait auprès de nos étudiantes et étudiants d’Haïti suite au séisme l’an dernier » a souligné le recteur ajoutant que « Ce projet est une façon pour nous d'exprimer une fois de plus notre solidarité avec le peuple d'Haïti, comme nous l'avons fait l'hiver dernier en aidant nos étudiants haïtiens après le séisme. »
Le lieu et les détails entourant la réalisation du projet de Campus numérique francophone en Haïti, restent encore à préciser.
En savoir plus sur Les Campus numériques francophones
Les Campus numériques francophones (CNF) ont été créés par l’Agence universitaire de la Francophonie afin de promouvoir et de développer les technologies de l’information et des communications dans les universités du Sud, dans le but ultime de rendre l’activité universitaire, scientifique et académique, plus accessible de par le monde.
On y retrouve des salles de classes où les clientèles étudiantes et professionnelles peuvent y suivre des formations à distance et des ressources pour le personnel enseignant. Il s’agit de centres d’accès à l’information permettant la consultation à prix subventionné des grandes bases de données internationales et la commande de documents primaires, d’articles scientifiques (le tout en ligne), ainsi que l’accès à une documentation physique.
Le campus numérique offre également du matériel de vidéoconférence et de téléphonie permettant d’organiser des conférences, des cours et, entre autres, des soutenances de mémoire.
En savoir plus sur le rôle des Campus numériques francophones
Les Campus numériques francophones offrent bien plus qu’un ensemble de ressources techniques. Il s’agit d’un partage de savoir et de savoir-faire, dans l’esprit associatif qui guide l’AUF depuis sa création en 1961.
Par la mise en réseau de tous les CNF, l’AUF propose aux établissements membres un puissant outil de partage et de capitalisation des expériences, facilitant la structuration de l’offre pédagogique et scientifique, les échanges et la mise en œuvre de projets répartis. Le réseau des CNF est ainsi à la fois :
- un réseau humain de compétences
- un réseau physique d’implantations adaptées au milieu universitaire
- un réseau électronique d’échanges pour des services diversifiés
- un réseau de partenaires qui œuvrent dans la même direction
- un réseau de projets opérationnels et innovants qui s’appuient les uns sur les autres dans le cadre de la politique générale de l’AUF.
PI/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1213-haiti-education-un-campus-universitaire-numerique.html
« Ce don de l’Université de Moncton permettra d’offrir à la fois des outils et des ressources pédagogiques. Nous sommes solidaires avec le peuple haïtien. Comme l’a démontré le partenariat Acadie-Haïti, l’Acadie toute entière est solidaire avec le peuple haïtien. Ce geste est notre façon d’exprimer encore une fois notre solidarité, comme nous l’avons fait auprès de nos étudiantes et étudiants d’Haïti suite au séisme l’an dernier » a souligné le recteur ajoutant que « Ce projet est une façon pour nous d'exprimer une fois de plus notre solidarité avec le peuple d'Haïti, comme nous l'avons fait l'hiver dernier en aidant nos étudiants haïtiens après le séisme. »
Le lieu et les détails entourant la réalisation du projet de Campus numérique francophone en Haïti, restent encore à préciser.
En savoir plus sur Les Campus numériques francophones
Les Campus numériques francophones (CNF) ont été créés par l’Agence universitaire de la Francophonie afin de promouvoir et de développer les technologies de l’information et des communications dans les universités du Sud, dans le but ultime de rendre l’activité universitaire, scientifique et académique, plus accessible de par le monde.
On y retrouve des salles de classes où les clientèles étudiantes et professionnelles peuvent y suivre des formations à distance et des ressources pour le personnel enseignant. Il s’agit de centres d’accès à l’information permettant la consultation à prix subventionné des grandes bases de données internationales et la commande de documents primaires, d’articles scientifiques (le tout en ligne), ainsi que l’accès à une documentation physique.
Le campus numérique offre également du matériel de vidéoconférence et de téléphonie permettant d’organiser des conférences, des cours et, entre autres, des soutenances de mémoire.
En savoir plus sur le rôle des Campus numériques francophones
Les Campus numériques francophones offrent bien plus qu’un ensemble de ressources techniques. Il s’agit d’un partage de savoir et de savoir-faire, dans l’esprit associatif qui guide l’AUF depuis sa création en 1961.
Par la mise en réseau de tous les CNF, l’AUF propose aux établissements membres un puissant outil de partage et de capitalisation des expériences, facilitant la structuration de l’offre pédagogique et scientifique, les échanges et la mise en œuvre de projets répartis. Le réseau des CNF est ainsi à la fois :
- un réseau humain de compétences
- un réseau physique d’implantations adaptées au milieu universitaire
- un réseau électronique d’échanges pour des services diversifiés
- un réseau de partenaires qui œuvrent dans la même direction
- un réseau de projets opérationnels et innovants qui s’appuient les uns sur les autres dans le cadre de la politique générale de l’AUF.
PI/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1213-haiti-education-un-campus-universitaire-numerique.html
Haïti - Gonaïves : Inauguration d’un abri communautaire de 150,000 dollars
18/09/2010 08:11:23 Monsieur Anthony S. Chan, directeur adjoint de l’USAID, a inauguré un centre communautaire à la Hatte Rocher, près de Gonaïves, en compagnie de Monsieur Saint Justin Pierrelus, maire de la ville et de nombreux autres représentants du gouvernement haïtien.
L’objectif principal de cette construction est non seulement de fournir aux habitants de la région un abri en cas de catastrophe naturelle mais aussi de servir d’espace pour différentes activités au bénéfice des habitants de Gonaïves telles que séances de formation, séminaires, éducation civique, etc.
Le bâtiment a été construit par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) grâce à un financement du gouvernement américain, à travers l’USAID d’un montant de 150,000 dollars. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme incluant un zonage précis des zones abritées ou la rénovation de plusieurs écoles, entre autres. Il est à noter que l’abri comprend un espace pouvant servir de dépôt, un grand réservoir d’eau, une cuisine, et des latrines.
Au cours de son allocution, Monsieur Chan, a rappelé l’engagement du gouvernement américain auprès de la population des Gonaïves après les évènements tragiques de 2004 et 2008 ainsi que l’étroite collaboration nécessaire entre le gouvernement haïtien, les autorités locales et la communauté pour faire face aux catastrophes naturelles: « Il est bien évident que nous ne pouvons rien contre la nature mais nous avons le devoir de nous préparer pour répondre aux besoins de la population. C’est ce que nous faisons à l’USAID en partenariat avec le gouvernement haïtien, bien sûr, avec les conseils des autorités locales et avec la collaboration des populations concernées ».
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1212-haiti-gonaives-inauguration-d-un-abri-communautaire-de-150-000-dollars.html
L’objectif principal de cette construction est non seulement de fournir aux habitants de la région un abri en cas de catastrophe naturelle mais aussi de servir d’espace pour différentes activités au bénéfice des habitants de Gonaïves telles que séances de formation, séminaires, éducation civique, etc.
Le bâtiment a été construit par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) grâce à un financement du gouvernement américain, à travers l’USAID d’un montant de 150,000 dollars. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme incluant un zonage précis des zones abritées ou la rénovation de plusieurs écoles, entre autres. Il est à noter que l’abri comprend un espace pouvant servir de dépôt, un grand réservoir d’eau, une cuisine, et des latrines.
Au cours de son allocution, Monsieur Chan, a rappelé l’engagement du gouvernement américain auprès de la population des Gonaïves après les évènements tragiques de 2004 et 2008 ainsi que l’étroite collaboration nécessaire entre le gouvernement haïtien, les autorités locales et la communauté pour faire face aux catastrophes naturelles: « Il est bien évident que nous ne pouvons rien contre la nature mais nous avons le devoir de nous préparer pour répondre aux besoins de la population. C’est ce que nous faisons à l’USAID en partenariat avec le gouvernement haïtien, bien sûr, avec les conseils des autorités locales et avec la collaboration des populations concernées ».
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1212-haiti-gonaives-inauguration-d-un-abri-communautaire-de-150-000-dollars.html
Haïti - Québec : 4 projets pour Léogâne et Gressier
Le conseil d'administration de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) a confié au Centre d'étude et de coopération internationale (CECI), à la suite d'un appel de propositions, la réalisation de quatre projets de reconstruction et de réhabilitation d'infrastructures municipales détruites ou déficientes dans la région la plus éprouvée par le séisme du 12 janvier dernier en Haïti. Les deux villes de Léogâne et de Gressier qui se sont retrouvées à l'épicentre du séisme, bénéficieront de ces nouvelles infrastructures. « Nous sommes fiers aujourd'hui de procéder à la signature de cette convention de financement avec le CECI pour la réalisation de ces projets. En effet, le CECI collabore étroitement avec les autorités municipales de Gressier et de Léogâne depuis le 12 janvier et je peux témoigner de l'enthousiasme des maires de ces deux villes envers cet élan de générosité et de solidarité de leurs pairs du Québec. Présents en Haïti depuis 40 ans, nous sommes heureux d'appuyer ces initiatives municipales essentielles à la reprise de la vie quotidienne des citoyens et des citoyennes dans cette zone détruite à plus de 95% » ajoute Mario Renaud, Directeur général du CECI.
L'UMQ y contribuera à hauteur de tout près de 700 000$ à même son Fonds urgence Haïti qui a été constitué dans les semaines qui ont suivi le séisme par les contributions volontaires et généreuses de ses membres pour venir en aide à ces populations. « Il s'agit d'une première dans l'histoire de notre Union » a déclaré le président de l'UMQ et maire de Saint-Jérôme, monsieur Marc Gascon. L'UMQ a souhaité que la contribution financière exceptionnelle de ses municipalités membres puisse servir de levier et de complément significatif à d'autres programmes mis en œuvre en Haïti en matière de développement local, dans le contexte spécifique post-séisme. Le CECI a su répondre à cette exigence par l'apport de sa propre programmation et expertise reconnue depuis déjà 1985 en Haïti, notamment en développement local et renforcement des capacités des autorités locales et de la société civile. Outre son implication en Haïti, le CECI cumule une expérience de 50 ans en coopération internationale sur plusieurs continents. C'est donc avec un partenaire de grande expérience que l'UMQ s'associe pour assurer que ces fonds soient bien investis.
Ce sont quatre projets très concrets et directement liés à l'amélioration de la qualité de vie d'un grand nombre de citoyens des deux communes qui seront réalisés dans les prochains mois.
À Léogâne :
la réhabilitation partielle du système d'approvisionnement en eau potable, dans un secteur desservant 20 000 habitants.
la construction d'un marché public avec l'aménagement d'une plateforme de 6 000 mètres carrés, un espace construit de quatre modules d'entrepôt, des locaux pour l'administration. Le marché pourra favoriser l'économie locale et donner des lieux d'affaires salubres pour 800 marchandes permanentes et environ 3 000 marchandes les jours de marché avec des installations pour mieux préserver des produits alimentaires fragiles. Ce marché viendra relancer l'économie locale actuellement très précaire.
À Gressier :
la réhabilitation d'environ 1 km de route pour désenclaver un secteur rural afin de faciliter le passage en tout temps et de façon sécuritaire des habitants de la région et leur permettre de vaquer à leurs activités économiques dans la section urbaine de la commune. Ce projet touche 4 200 citoyens (700 familles).
la correction de la rivière Marion. La rivière sera corrigée sur environ 2 km de longueur afin de sécuriser plus de 1 000 familles. Un ouvrage mal conçu sur cette rivière sera réhabilité, les berges seront stabilisées, la rivière sera profilée de façon optimale permettant d'éviter des inondations récurrentes sur des terres agricoles et des secteurs résidentiels vulnérables.
Ces quatre projets seront réalisés dans un concept d'embauche locale à haute intensité de main d'œuvre pour favoriser l'économie locale et l'appropriation par les élus locaux et les communautés des réalisations dans un objectif ultime de pérennisation des ouvrages.
À propos de CECI - Centre d'études et de coopération internationale :
Le CECI, c'est plus de cinquante ans d'engagement responsable. Sa mission est de combattre la pauvreté et l'exclusion. À cette fin, le CECI renforce les capacités de développement des communautés défavorisées; il appuie des initiatives de paix, de droits humains et d'équité; il mobilise des ressources et favorise l'échange de savoir-faire.
À propos de l'UMQ :
Depuis sa fondation en 1919, l'UMQ représente les municipalités de toutes tailles dans toutes les régions du Québec. Elle a pour mission de promouvoir le rôle fondamental des municipalités dans le progrès social et économique de l'ensemble du territoire québécois et de soutenir ses membres dans la construction de milieux de vie démocratiques, innovants et compétitifs. Sa structure, qui regroupe ses membres en caucus d'affinité : municipalités locales, municipalités de centralité, cités régionales, grandes villes et municipalités de la Métropole, est l'expression de toute la diversité et de la solidarité municipale québécoise. Ses membres comptent près de cinq millions de citoyennes et de citoyens.
http://www.haitilibre.com/article-1211-haiti-quebec-4-projets-pour-leogane-et-gressier.html
L'UMQ y contribuera à hauteur de tout près de 700 000$ à même son Fonds urgence Haïti qui a été constitué dans les semaines qui ont suivi le séisme par les contributions volontaires et généreuses de ses membres pour venir en aide à ces populations. « Il s'agit d'une première dans l'histoire de notre Union » a déclaré le président de l'UMQ et maire de Saint-Jérôme, monsieur Marc Gascon. L'UMQ a souhaité que la contribution financière exceptionnelle de ses municipalités membres puisse servir de levier et de complément significatif à d'autres programmes mis en œuvre en Haïti en matière de développement local, dans le contexte spécifique post-séisme. Le CECI a su répondre à cette exigence par l'apport de sa propre programmation et expertise reconnue depuis déjà 1985 en Haïti, notamment en développement local et renforcement des capacités des autorités locales et de la société civile. Outre son implication en Haïti, le CECI cumule une expérience de 50 ans en coopération internationale sur plusieurs continents. C'est donc avec un partenaire de grande expérience que l'UMQ s'associe pour assurer que ces fonds soient bien investis.
Ce sont quatre projets très concrets et directement liés à l'amélioration de la qualité de vie d'un grand nombre de citoyens des deux communes qui seront réalisés dans les prochains mois.
À Léogâne :
la réhabilitation partielle du système d'approvisionnement en eau potable, dans un secteur desservant 20 000 habitants.
la construction d'un marché public avec l'aménagement d'une plateforme de 6 000 mètres carrés, un espace construit de quatre modules d'entrepôt, des locaux pour l'administration. Le marché pourra favoriser l'économie locale et donner des lieux d'affaires salubres pour 800 marchandes permanentes et environ 3 000 marchandes les jours de marché avec des installations pour mieux préserver des produits alimentaires fragiles. Ce marché viendra relancer l'économie locale actuellement très précaire.
À Gressier :
la réhabilitation d'environ 1 km de route pour désenclaver un secteur rural afin de faciliter le passage en tout temps et de façon sécuritaire des habitants de la région et leur permettre de vaquer à leurs activités économiques dans la section urbaine de la commune. Ce projet touche 4 200 citoyens (700 familles).
la correction de la rivière Marion. La rivière sera corrigée sur environ 2 km de longueur afin de sécuriser plus de 1 000 familles. Un ouvrage mal conçu sur cette rivière sera réhabilité, les berges seront stabilisées, la rivière sera profilée de façon optimale permettant d'éviter des inondations récurrentes sur des terres agricoles et des secteurs résidentiels vulnérables.
Ces quatre projets seront réalisés dans un concept d'embauche locale à haute intensité de main d'œuvre pour favoriser l'économie locale et l'appropriation par les élus locaux et les communautés des réalisations dans un objectif ultime de pérennisation des ouvrages.
À propos de CECI - Centre d'études et de coopération internationale :
Le CECI, c'est plus de cinquante ans d'engagement responsable. Sa mission est de combattre la pauvreté et l'exclusion. À cette fin, le CECI renforce les capacités de développement des communautés défavorisées; il appuie des initiatives de paix, de droits humains et d'équité; il mobilise des ressources et favorise l'échange de savoir-faire.
À propos de l'UMQ :
Depuis sa fondation en 1919, l'UMQ représente les municipalités de toutes tailles dans toutes les régions du Québec. Elle a pour mission de promouvoir le rôle fondamental des municipalités dans le progrès social et économique de l'ensemble du territoire québécois et de soutenir ses membres dans la construction de milieux de vie démocratiques, innovants et compétitifs. Sa structure, qui regroupe ses membres en caucus d'affinité : municipalités locales, municipalités de centralité, cités régionales, grandes villes et municipalités de la Métropole, est l'expression de toute la diversité et de la solidarité municipale québécoise. Ses membres comptent près de cinq millions de citoyennes et de citoyens.
http://www.haitilibre.com/article-1211-haiti-quebec-4-projets-pour-leogane-et-gressier.html
Haïti - Insécurité : La Minustah pointée du doigt
18/09/2010 09:59:48 Des secteurs politiques et étudiants ont dénoncé ce qu'ils croient être une étrange coïncidence entre la fin du mandat de la mission onusienne et l’augmentation de l'insécurité. Edmond Mulet, le représentant du secrétaire général des Nations Unies en Haïti, a qualifié jeudi «d’absurdes » les déclarations selon lesquelles la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation d'Haïti (Minustah) serait responsable de la recrudescence de l’insécurité dans le pays au moment où l’on doit étudier la possibilité de renouveler son mandat
Edmond Mulet constate que chaque fois que la Minustah arrive en fin de mandat, on accuse la Minustah d’être responsable d’une situation d’insécurité dans le pays pour justifier sa présence « c’est ridicule » a déclaré Edmond Mulet, qui précise que le système des Nations Unies en Haïti n’a aucun intérêt à créer des situations d’instabilité dans le pays.
Il a fait savoir qu'il s'agit là « de pures inventions de certains groupes intéressés, qui ne veulent pas l’établissement d’un État de Droit dans le pays ». Le représentant du secrétaire Géneral estime que la position de ceux qui réclament le départ de la Mission onusienne ne représentent pas l’esprit de la majorité du peuple haïtien.
Il souligne que l’insécurité n’est pas aussi grave qu’on le dit, estimant que l'augmentation constatée aujourd'hui est causée par des milliers de prisonniers évadés qui tentent de se réorganiser tout en rappelant que l'insécurité en Haïti ne date pas du 12 janvier 2010.
Concernant le renouvellement du mandat de la Minustah, il s’est dit confiant que « Le mandat de la Minustah sera renouvelé cette année. Le conseil de sécurité de l’ONU a seulement souhaité que l’effectif des casques bleus et employés de l’ONU en Haïti qui avait été revu à la hausse après le 12 janvier, revienne, en juin ou juillet 2011 aux effectifs antérieurs à cette hausse » précisant que « le conseil de Sécurité de l’ONU n’a pas encore envisagé un départ des casques bleus du pays ».
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1215-haiti-insecurite-la-minustah-pointee-du-doigt.html
Edmond Mulet constate que chaque fois que la Minustah arrive en fin de mandat, on accuse la Minustah d’être responsable d’une situation d’insécurité dans le pays pour justifier sa présence « c’est ridicule » a déclaré Edmond Mulet, qui précise que le système des Nations Unies en Haïti n’a aucun intérêt à créer des situations d’instabilité dans le pays.
Il a fait savoir qu'il s'agit là « de pures inventions de certains groupes intéressés, qui ne veulent pas l’établissement d’un État de Droit dans le pays ». Le représentant du secrétaire Géneral estime que la position de ceux qui réclament le départ de la Mission onusienne ne représentent pas l’esprit de la majorité du peuple haïtien.
Il souligne que l’insécurité n’est pas aussi grave qu’on le dit, estimant que l'augmentation constatée aujourd'hui est causée par des milliers de prisonniers évadés qui tentent de se réorganiser tout en rappelant que l'insécurité en Haïti ne date pas du 12 janvier 2010.
Concernant le renouvellement du mandat de la Minustah, il s’est dit confiant que « Le mandat de la Minustah sera renouvelé cette année. Le conseil de sécurité de l’ONU a seulement souhaité que l’effectif des casques bleus et employés de l’ONU en Haïti qui avait été revu à la hausse après le 12 janvier, revienne, en juin ou juillet 2011 aux effectifs antérieurs à cette hausse » précisant que « le conseil de Sécurité de l’ONU n’a pas encore envisagé un départ des casques bleus du pays ».
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1215-haiti-insecurite-la-minustah-pointee-du-doigt.html
Haïti-Élections : Le Cep perçu favorablement par l’Onu, malgré les doutes exprimés par l’opposition
Vendredi 17 septembre 2010 P-au-P, 17 sept. 2010 [AlterPresse] --- L’ Organisation des Nations Unies (Onu) n’a aucune raison de douter de la crédibilité du Conseil électoral provisoire (Cep), a déclaré, jeudi, le représentant du secrétaire général de l’organisation internationale en Haïti, Edmond Mulet, lors d’une conférence de presse.
« Jusqu’à présent, nous n’avons pas de raison de douter de la capacité du Cep de réaliser de bonnes élections, mais de toute façon, nous suivons […] de très près les décisions qui seront prises non seulement au niveau technique mais aussi politique » a-t-il souligné.
Dans une lettre ouverte, le 13 septembre, au secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, le « collectif des organisations de la société civile », un regroupement qui a vu le jour, il y a quelques semaines, a exprimé ses préoccupations par rapport à la crédibilité du processus électoral, mettant l’accent notamment sur le centre de tabulation.
« Nous croyons que c’est là [au centre de tabulation], en effet, qu’il y a la moindre possibilité de fraude au niveau technique, parce que le traitement de l’information se fait de façon simultanée par deux équipes différentes. Deux équipes techniques totalement séparées en vue d’avoir un double mécanisme de vérification et de réduire au minimum toute tentative de fraude », met en avant Mulet.
Les observateurs nationaux et internationaux, tout comme les candidats, seront invités à observer les opérations au centre de tabulation, ajoute-t-il.
Toutefois, la lettre sera considérée avec attention et « le suivi nécessaire sera fait s’il y a des problèmes », assure Edmond Mulet.
Selon lui, l’appui technique aux élections, par la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) et l’organisation des États américains (Oea) « permettra de garantir de bonnes élections ».
Le chef civil de la Minustah appelle , en même temps, le peuple haïtien à participer aux élections du 28 novembre afin de garantir la légitimité des élus. [kft rl apr 17/09/2010 14:35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9998
« Jusqu’à présent, nous n’avons pas de raison de douter de la capacité du Cep de réaliser de bonnes élections, mais de toute façon, nous suivons […] de très près les décisions qui seront prises non seulement au niveau technique mais aussi politique » a-t-il souligné.
Dans une lettre ouverte, le 13 septembre, au secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, le « collectif des organisations de la société civile », un regroupement qui a vu le jour, il y a quelques semaines, a exprimé ses préoccupations par rapport à la crédibilité du processus électoral, mettant l’accent notamment sur le centre de tabulation.
« Nous croyons que c’est là [au centre de tabulation], en effet, qu’il y a la moindre possibilité de fraude au niveau technique, parce que le traitement de l’information se fait de façon simultanée par deux équipes différentes. Deux équipes techniques totalement séparées en vue d’avoir un double mécanisme de vérification et de réduire au minimum toute tentative de fraude », met en avant Mulet.
Les observateurs nationaux et internationaux, tout comme les candidats, seront invités à observer les opérations au centre de tabulation, ajoute-t-il.
Toutefois, la lettre sera considérée avec attention et « le suivi nécessaire sera fait s’il y a des problèmes », assure Edmond Mulet.
Selon lui, l’appui technique aux élections, par la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) et l’organisation des États américains (Oea) « permettra de garantir de bonnes élections ».
Le chef civil de la Minustah appelle , en même temps, le peuple haïtien à participer aux élections du 28 novembre afin de garantir la légitimité des élus. [kft rl apr 17/09/2010 14:35]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article9998
Le MPP totalement en phase avec les plateformes abstentionnistes
Le leader du Mouvement des paysans de Papaye, Chavannes Jean-Baptiste, se fait l’écho des revendications de l’aile de l’opposition qui se prononce contre les élections et pour la mise en place d’un "gouvernement de salut public" chargé de gérer l’après-Préval et la refondation d’Haïti Vendredi 17 septembre 2010, Radio Kiskeya
Le coordonnateur du Mouvement des paysans de Papaye (Centre), Chavannes Jean-Baptiste, a salué vendredi les résolutions de la conférence des forces politiques, sociales et territoriales de l’opposition radicale qui, souligne-t-il, reflètent la position de principe du MPP/MPNKP dans la conjoncture actuelle.
A l’instar des plateformes l’Alternative, Libération, Rasanble et UCCADE, le leader paysan croit qu’au départ du Président René Préval un "gouvernement de salut public" devra prendre les rênes du pouvoir pour assurer une transition démocratique responsable devant déboucher sur un processus électoral crédible et inclusif.
Réaffirmant son opposition au régime de Préval, accusé de conduire le pays à une nouvelle crise politique et à la faillite institutionnelle, Chavannes Jean-Baptiste reste aussi convaincu que des élections démocratiques ne peuvent se tenir sous l’égide de l’actuel CEP.
Il rappelle que la position exprimée dans la déclaration finale de la conférence de la Croix-des-Missions (banlieue nord de la capitale) a toujours été celle de Libération, l’Alternative, Rasanble et UCCADE qui se sont mises en ordre de bataille pour affronter, au moyen d’une stratégie unitaire, le pouvoir en place et offrir à la nation une "autre voie".
Outre la succession de René Préval, 11 sièges au Sénat et 99 à la Chambre des Députés seront en jeu lors du premier tour des présidentielles et législatives, le 28 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7059
Commentaires:
Le MPP se trouve du mauvais côté cette fois-ci. L'idée du gouvernement de salut national aurait du germer tout de suite après le tremblement de terre comme une alternative à une solution de crise humanitaire, une initiative pour rassembler tout le monde autour du projet Haïti.
L'opposition a , de façon très erronée, commencé à exiger le départ de René Preval. L'après préval aurait pu être résolu par la solution du gouvernement de salut national. Mais en exigeant le départ du président, la communauté considère que ce sectuer politique est envahi d'idée rétrograde dans un contexte de maintien de stabilité politique.
Cependant Haïti a eu droit à une sorte de gouvernement de salut national en 2004 après l'éviction de Jean Bertrand Aristide. L'institution d'un conseil de sages (Oui, des haïtiens ont été décrétés sages!), puis l'arrivée de Latortue à la présidence , bras dessus bras dessous avec le juge de la cour de cassation n'a pas laissé un souvenir impérissable dans la vie de tous les jours des haïtiens.
Les absents auront toujours tort!
Le coordonnateur du Mouvement des paysans de Papaye (Centre), Chavannes Jean-Baptiste, a salué vendredi les résolutions de la conférence des forces politiques, sociales et territoriales de l’opposition radicale qui, souligne-t-il, reflètent la position de principe du MPP/MPNKP dans la conjoncture actuelle.
A l’instar des plateformes l’Alternative, Libération, Rasanble et UCCADE, le leader paysan croit qu’au départ du Président René Préval un "gouvernement de salut public" devra prendre les rênes du pouvoir pour assurer une transition démocratique responsable devant déboucher sur un processus électoral crédible et inclusif.
Réaffirmant son opposition au régime de Préval, accusé de conduire le pays à une nouvelle crise politique et à la faillite institutionnelle, Chavannes Jean-Baptiste reste aussi convaincu que des élections démocratiques ne peuvent se tenir sous l’égide de l’actuel CEP.
Il rappelle que la position exprimée dans la déclaration finale de la conférence de la Croix-des-Missions (banlieue nord de la capitale) a toujours été celle de Libération, l’Alternative, Rasanble et UCCADE qui se sont mises en ordre de bataille pour affronter, au moyen d’une stratégie unitaire, le pouvoir en place et offrir à la nation une "autre voie".
Outre la succession de René Préval, 11 sièges au Sénat et 99 à la Chambre des Députés seront en jeu lors du premier tour des présidentielles et législatives, le 28 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7059
Commentaires:
Le MPP se trouve du mauvais côté cette fois-ci. L'idée du gouvernement de salut national aurait du germer tout de suite après le tremblement de terre comme une alternative à une solution de crise humanitaire, une initiative pour rassembler tout le monde autour du projet Haïti.
L'opposition a , de façon très erronée, commencé à exiger le départ de René Preval. L'après préval aurait pu être résolu par la solution du gouvernement de salut national. Mais en exigeant le départ du président, la communauté considère que ce sectuer politique est envahi d'idée rétrograde dans un contexte de maintien de stabilité politique.
Cependant Haïti a eu droit à une sorte de gouvernement de salut national en 2004 après l'éviction de Jean Bertrand Aristide. L'institution d'un conseil de sages (Oui, des haïtiens ont été décrétés sages!), puis l'arrivée de Latortue à la présidence , bras dessus bras dessous avec le juge de la cour de cassation n'a pas laissé un souvenir impérissable dans la vie de tous les jours des haïtiens.
Les absents auront toujours tort!
Les bailleurs de fonds confirment leur appui aux élections
Les Etats-Unis viennent de débloquer 5 millions de dollars et seront suivis, la semaine prochaine, du Canada, indique le directeur général du CEP, Pierre-Louis Opont, par ailleurs satisfait de la formation des bureaux de vote Vendredi 17 septembre 2010, Radio Kiskeya
Le directeur général du Conseil électoral provisoire, Pierre-Louis Opont, a annoncé vendredi que le financement du processus électoral était sur la bonne voie avec l’octroi par les Etats-Unis de cinq millions de dollars à titre de contribution au budget du scrutin du 28 novembre.
Comme l’avait déjà annoncé vendredi le chef de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), Edmond Mulet, le haut responsable du CEP a confirmé que le Canada procédera à son tour, la semaine prochaine, au décaissement des fonds qu’il avait promis.
Seule l’Union européenne n’a pas encore déterminé à quelle date elle compte délier les cordons de la bourse. Toutefois, Pierre-Louis Opont se montre optimiste sur la disponibilité de l’enveloppe de l’UE au cours du processus électoral.
Avec un montant de 500.000 dollars, le Brésil a été le premier partenaire étranger à honorer ses engagements dans le cadre du financement du budget des élections qui s’élève à 29 millions de dollars, dont dix fournis par l’Etat haïtien.
Sur un autre plan, le directeur général de l’institution électorale soutient que dans les différentes régions du pays la formation des bureaux de vote par tirage au sort progresse de manière satisfaisante, tout comme le fonctionnement des centres d’opération et de vérification (COV).
Dans l’ouest, les tirages au sort débuteront la semaine prochaine.
M. Opont précise que les partis politiques demeurent impliqués dans le processus et seront invités à désigner leurs représentants dans les BV.
Boycotté par une branche de l’opposition qui dénonce la mainmise de l’Exécutif sur la machine électorale, le scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre permettra de désigner le successeur de René Préval, 11 Sénateurs et 99 Députés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7060
Le directeur général du Conseil électoral provisoire, Pierre-Louis Opont, a annoncé vendredi que le financement du processus électoral était sur la bonne voie avec l’octroi par les Etats-Unis de cinq millions de dollars à titre de contribution au budget du scrutin du 28 novembre.
Comme l’avait déjà annoncé vendredi le chef de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH), Edmond Mulet, le haut responsable du CEP a confirmé que le Canada procédera à son tour, la semaine prochaine, au décaissement des fonds qu’il avait promis.
Seule l’Union européenne n’a pas encore déterminé à quelle date elle compte délier les cordons de la bourse. Toutefois, Pierre-Louis Opont se montre optimiste sur la disponibilité de l’enveloppe de l’UE au cours du processus électoral.
Avec un montant de 500.000 dollars, le Brésil a été le premier partenaire étranger à honorer ses engagements dans le cadre du financement du budget des élections qui s’élève à 29 millions de dollars, dont dix fournis par l’Etat haïtien.
Sur un autre plan, le directeur général de l’institution électorale soutient que dans les différentes régions du pays la formation des bureaux de vote par tirage au sort progresse de manière satisfaisante, tout comme le fonctionnement des centres d’opération et de vérification (COV).
Dans l’ouest, les tirages au sort débuteront la semaine prochaine.
M. Opont précise que les partis politiques demeurent impliqués dans le processus et seront invités à désigner leurs représentants dans les BV.
Boycotté par une branche de l’opposition qui dénonce la mainmise de l’Exécutif sur la machine électorale, le scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre permettra de désigner le successeur de René Préval, 11 Sénateurs et 99 Députés. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7060
Alerte aux houles cycloniques dans le nord d’Haïti
Les opérations de cabotage interdites jusqu’à dimanche soir dans la région exposée aux effets violents du passage lointain de l’ouragan Igor Vendredi 17 septembre 2010, Radio Kiskeya
Les autorités haïtiennes ont émis vendredi un avis d’alerte aux houles cycloniques sur la côte nord que pourrait provoquer jusqu’à lundi prochain le passage de l’ouragan Igor, même s’il s’éloignait de plus en plus d’Haïti pour remonter l’Océan Atlantique.
Des houles pouvant atteindre deux à trois mètres de hauteur étaient attendues vendredi soir et d’autres de quatre mètres samedi soir.
Face à ces menaces d’agitation de la mer, les opérations de cabotage sont formellement interdites sur toute la côte nord jusqu’à dimanche soir, selon le secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres, la direction de la protection civile, le service maritime et de navigation d’Haïti (SEMANAH) et le Centre national de météorologie (CNM).
Pour le reste du pays, les prévisions annoncent un week-end tranquille avec seulement des périodes pluvieuses possibles sur certains départements.
Cependant, d’ici mardi, la pluviométrie pourrait devenir très abondante en raison de nouvelles perturbations des conditions météo dans la mer des Caraïbes.
Très active dans l’Océan Atlantique depuis son ouverture en juin, la saison cyclonique ne touchera officiellement à sa fin que le 30 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7058
Les autorités haïtiennes ont émis vendredi un avis d’alerte aux houles cycloniques sur la côte nord que pourrait provoquer jusqu’à lundi prochain le passage de l’ouragan Igor, même s’il s’éloignait de plus en plus d’Haïti pour remonter l’Océan Atlantique.
Des houles pouvant atteindre deux à trois mètres de hauteur étaient attendues vendredi soir et d’autres de quatre mètres samedi soir.
Face à ces menaces d’agitation de la mer, les opérations de cabotage sont formellement interdites sur toute la côte nord jusqu’à dimanche soir, selon le secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres, la direction de la protection civile, le service maritime et de navigation d’Haïti (SEMANAH) et le Centre national de météorologie (CNM).
Pour le reste du pays, les prévisions annoncent un week-end tranquille avec seulement des périodes pluvieuses possibles sur certains départements.
Cependant, d’ici mardi, la pluviométrie pourrait devenir très abondante en raison de nouvelles perturbations des conditions météo dans la mer des Caraïbes.
Très active dans l’Océan Atlantique depuis son ouverture en juin, la saison cyclonique ne touchera officiellement à sa fin que le 30 novembre. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7058
Réunion extraordinaire de la CIRH lundi à New York
Le chancelier brésilien, Celso Amorim, parmi les participants à cette rencontre ministérielle sur l’avancement du processus de reconstruction d’Haïti Vendredi 17 septembre 2010, Radio Kiskeya
Le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, qui doit ouvrir le 23 septembre à New York l’assemblée générale de l’ONU, participera auparavant lundi à une réunion extraordinaire de la Commission intérimaire mixte pour la reconstruction d’Haïti, a annoncé vendredi le gouvernement brésilien relayé par EFE.
Organisée au niveau ministériel sur différents aspects du processus de reconstruction post-séisme, cette séance de travail a été convoquée par le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, et l’ancien Président américain, Bill Clinton, co-présidents de la CIRH.
Malgré l’annonce le mois dernier de l’approbation d’une série de projets, lors d’une réunion tenue à Port-au-Prince, la très controversée commission pour la reconstruction peine toujours à donner une impulsion significative à la mission qui lui a été confiée dans un pays frappé au cœur par le séisme dévastateur du 12 janvier.
Concernant Celso Amorim, il prononcera le discours d’ouverture de l’assemblée générale de l’ONU, en remplacement du Président Luiz Inácio Lula da Silva retenu par des affaires internes. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7061
Le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, qui doit ouvrir le 23 septembre à New York l’assemblée générale de l’ONU, participera auparavant lundi à une réunion extraordinaire de la Commission intérimaire mixte pour la reconstruction d’Haïti, a annoncé vendredi le gouvernement brésilien relayé par EFE.
Organisée au niveau ministériel sur différents aspects du processus de reconstruction post-séisme, cette séance de travail a été convoquée par le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, et l’ancien Président américain, Bill Clinton, co-présidents de la CIRH.
Malgré l’annonce le mois dernier de l’approbation d’une série de projets, lors d’une réunion tenue à Port-au-Prince, la très controversée commission pour la reconstruction peine toujours à donner une impulsion significative à la mission qui lui a été confiée dans un pays frappé au cœur par le séisme dévastateur du 12 janvier.
Concernant Celso Amorim, il prononcera le discours d’ouverture de l’assemblée générale de l’ONU, en remplacement du Président Luiz Inácio Lula da Silva retenu par des affaires internes. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7061
La reconstruction d’Haïti débattue au 40ème congrès annuel du Black Caucus
Sérieuses interrogations sur les élections du 28 novembre en présence du président du CEP et de 3 candidats à la présidence vendredi 17 septembre 2010, Radio Kiskeya
La reconstruction d’Haïti était, jeudi, au centre d’une des nombreuses sessions de la 40ème assemblée annuelle du ” Congressional Black Caucus” qui se tient du 15 au 18 septembre 2010 au “Walter E. Convention Center”, à Washington D.C.
Cette session sur Haïti dirigée par le président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats Unis, John Conyers, s’est déroulée en présence du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, et des candidats à la présidence Leslie Voltaire (Ansanm nou fò), Eric Marcki Charles (PENH) et Michel Martelly (Repons Peyizan), invités pour la circonstance par l’association parlementaire noire américaine.
Le responsable de la Fondation Aristide pour la Démocratie, Toussaint Hilaire, invité par la congresswoman Maxine Waters (très proche du secteur Lavalas) et qui était le seul panéliste haïtien parmi une dizaine d’intervenants, a centré son intervention sur la gravité de la situation économique et politique et le désespoir de la population haïtienne 8 mois après le séisme. Il a dénoncé l’imposition de politiques par les pays étrangers et l’acceptation de celles-ci par des dirigeants non véritablement motivés par la défense des intérêts fondamentaux du pays et de la population. Ce fut aussi l’occasion pour le responsable de la Fondation Aristide de faire état non seulement des viols et des privations de toutes sortes dont les populations réfugiées sous les tentes sont l’objet, mais aussi de la constitution de gangs au sein de ces populations. Hilaire a aussi souligné le risque de la tenue d’élections sans la participation des couches populaires et particulièrement de son parti, Fanmi Lavalas.
Cette position a également été soutenue par des intervenants étrangers au point que, par moments, la session a paru être un véritable plaidoyer en faveur de l’intégration de Fanmi Lavalas dans les élections, d’autant qu’elle était ponctuée de slogans pro-Aristide lancés par des militants lavalas faisant partie des nombreuses délégations d’organisations haïtiennes de la diaspora. Un formulaire de pétition en faveur du retour en Haïti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide a même été distribué dans la salle.
Intervenant à la suite des représentants de l’USAID, du Catholic Relief Service, de l’Organisation Transafrica et d’autres encore, l’ancien représentant républicain de New York Benjamin Gilman a dressé un véritable réquisitoire contre les violations par le gouvernement haïtien des droits des investisseurs privés. Il s’est en ce sens montré particulièrement acerbe contre le sort fait à la SOCABANK, à la compagnie de télécommunications HAITEL et à leur PDG Franck Ciné. L’ancien parlementaire a mis en garde contre des investissements en Haïti dans le cadre de la reconstruction si un système de protection de ceux-ci n’est pas mis en place.
Intervenant à son tour, le représentant Conyers a souligné qu’en raison de l’urgence et de la spécificité de la situation haïtienne, le Black Caucus s’engage résolument à soumettre incessamment le dossier d’Haïti au président Obama. Sans remettre en question le leadership de Bill Clinton et de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le parlementaire a mis l’accent sur la nécessité que soit nommé en urgence un responsable permanent du dossier d’Haïti.
Après le rappel des différents points du programme d’intervention du gouvernement des Etats Unis en Haïti par un adjoint du secrétaire américain au Commerce, le maitre de cérémonie, Ron Daniels, a mis l’accent sur la nécessité que le développement envisagé pour Haïti ne se limite pas à celui du secteur de la sous-traitance « comme cela parait être actuellement le cas avec la Loi Hope ». Il a souhaité que soit parallèlement développée la capacité propre du pays à subvenir à ses besoins.
La session a été clôturée par une vibrante intervention de la « star » de la musique Harry Belafonte sur le sort fait à Haïti par les grandes puissances, les multinationales et un système mondial dominant qui met l’Homme au second plan au bénéfice du profit à outrance.
Au nombre des nombreuses délégations d’organisations haïtiennes présentes à la 40ème assemblée annuelle du Black Caucus figurent celles du Center for Haitian Studies (CHS) et du Greater Miami Health Education Training Center (GMHETC) basés à Miami, Floride. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7057
Commentaires:
Aurait-il fallu que l'on soit dupe ou con pour ressentir de la surprise sur l'orientation d'un congrès du black caucus qui introduit un sujet autour d'Haïti se résumant à un plaidoyer en faveur de Jean Bertrand Aristide?
L'ombre d'Aristide a mis six ans pour s'étioler complètement dans le subconscient haïtien. On ne pense pas plus a Aristide que l'on ne pense à Duvalier. Fort heureusement d'ailleurs.
Aristide c'est le passé. Il n'y a que le Black Caucus et ceux qui pour une raison ou une autre possédaient et le pouvoir et de l'argent du temps d'Aristide qui manifestent quelques élans effervescents en faveur d'un nom écrit dans les dernières pages de l'histoire du pays.
Aristide ne fait pas partie du programme.
Que le black Caucus se penche sur la situation des noirs américains au lieu de plaidoyer pour le retour d'un zombi.
Il faut dire à Aristide que ça y est. Le parlement suisse a voté une loi permettant de confisquer et restituer aux gouvernements des états fargiles les fonds exploiés par les dictateurs de mauvais poils!
La reconstruction d’Haïti était, jeudi, au centre d’une des nombreuses sessions de la 40ème assemblée annuelle du ” Congressional Black Caucus” qui se tient du 15 au 18 septembre 2010 au “Walter E. Convention Center”, à Washington D.C.
Cette session sur Haïti dirigée par le président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats Unis, John Conyers, s’est déroulée en présence du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsainvil, et des candidats à la présidence Leslie Voltaire (Ansanm nou fò), Eric Marcki Charles (PENH) et Michel Martelly (Repons Peyizan), invités pour la circonstance par l’association parlementaire noire américaine.
Le responsable de la Fondation Aristide pour la Démocratie, Toussaint Hilaire, invité par la congresswoman Maxine Waters (très proche du secteur Lavalas) et qui était le seul panéliste haïtien parmi une dizaine d’intervenants, a centré son intervention sur la gravité de la situation économique et politique et le désespoir de la population haïtienne 8 mois après le séisme. Il a dénoncé l’imposition de politiques par les pays étrangers et l’acceptation de celles-ci par des dirigeants non véritablement motivés par la défense des intérêts fondamentaux du pays et de la population. Ce fut aussi l’occasion pour le responsable de la Fondation Aristide de faire état non seulement des viols et des privations de toutes sortes dont les populations réfugiées sous les tentes sont l’objet, mais aussi de la constitution de gangs au sein de ces populations. Hilaire a aussi souligné le risque de la tenue d’élections sans la participation des couches populaires et particulièrement de son parti, Fanmi Lavalas.
Cette position a également été soutenue par des intervenants étrangers au point que, par moments, la session a paru être un véritable plaidoyer en faveur de l’intégration de Fanmi Lavalas dans les élections, d’autant qu’elle était ponctuée de slogans pro-Aristide lancés par des militants lavalas faisant partie des nombreuses délégations d’organisations haïtiennes de la diaspora. Un formulaire de pétition en faveur du retour en Haïti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide a même été distribué dans la salle.
Intervenant à la suite des représentants de l’USAID, du Catholic Relief Service, de l’Organisation Transafrica et d’autres encore, l’ancien représentant républicain de New York Benjamin Gilman a dressé un véritable réquisitoire contre les violations par le gouvernement haïtien des droits des investisseurs privés. Il s’est en ce sens montré particulièrement acerbe contre le sort fait à la SOCABANK, à la compagnie de télécommunications HAITEL et à leur PDG Franck Ciné. L’ancien parlementaire a mis en garde contre des investissements en Haïti dans le cadre de la reconstruction si un système de protection de ceux-ci n’est pas mis en place.
Intervenant à son tour, le représentant Conyers a souligné qu’en raison de l’urgence et de la spécificité de la situation haïtienne, le Black Caucus s’engage résolument à soumettre incessamment le dossier d’Haïti au président Obama. Sans remettre en question le leadership de Bill Clinton et de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, le parlementaire a mis l’accent sur la nécessité que soit nommé en urgence un responsable permanent du dossier d’Haïti.
Après le rappel des différents points du programme d’intervention du gouvernement des Etats Unis en Haïti par un adjoint du secrétaire américain au Commerce, le maitre de cérémonie, Ron Daniels, a mis l’accent sur la nécessité que le développement envisagé pour Haïti ne se limite pas à celui du secteur de la sous-traitance « comme cela parait être actuellement le cas avec la Loi Hope ». Il a souhaité que soit parallèlement développée la capacité propre du pays à subvenir à ses besoins.
La session a été clôturée par une vibrante intervention de la « star » de la musique Harry Belafonte sur le sort fait à Haïti par les grandes puissances, les multinationales et un système mondial dominant qui met l’Homme au second plan au bénéfice du profit à outrance.
Au nombre des nombreuses délégations d’organisations haïtiennes présentes à la 40ème assemblée annuelle du Black Caucus figurent celles du Center for Haitian Studies (CHS) et du Greater Miami Health Education Training Center (GMHETC) basés à Miami, Floride. [jmd/Radio Kiskeya]
http://radiokiskeya.com/spip.php?article7057
Commentaires:
Aurait-il fallu que l'on soit dupe ou con pour ressentir de la surprise sur l'orientation d'un congrès du black caucus qui introduit un sujet autour d'Haïti se résumant à un plaidoyer en faveur de Jean Bertrand Aristide?
L'ombre d'Aristide a mis six ans pour s'étioler complètement dans le subconscient haïtien. On ne pense pas plus a Aristide que l'on ne pense à Duvalier. Fort heureusement d'ailleurs.
Aristide c'est le passé. Il n'y a que le Black Caucus et ceux qui pour une raison ou une autre possédaient et le pouvoir et de l'argent du temps d'Aristide qui manifestent quelques élans effervescents en faveur d'un nom écrit dans les dernières pages de l'histoire du pays.
Aristide ne fait pas partie du programme.
Que le black Caucus se penche sur la situation des noirs américains au lieu de plaidoyer pour le retour d'un zombi.
Il faut dire à Aristide que ça y est. Le parlement suisse a voté une loi permettant de confisquer et restituer aux gouvernements des états fargiles les fonds exploiés par les dictateurs de mauvais poils!
Le Canada maintient son engagement envers la Minustah
Le ministre canadien de la défense, Peter MacKay, a annoncé que le gouvernement du Canada prolongera jusqu'à mars 2011 son engagement à fournir 5 autres officiers d'état-major des Forces canadiennes à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). La Force opérationnelle du Canada est passée de 5 à 10 officiers d'état major après le violent séisme du 12 janvier. Déployé sur demande des Nations Unies, le personnel de renfort des FC travaille actuellement à titre d'officiers d'état-major au quartier général militaire de la mission des Nations Unies.
Outre les officiers d'état major, le contingent canadien compte 150 agents de police. " Les efforts de notre personnel aide à maintenir un environnement sécuritaire et stable pour le développement d'Haïti", explique M. MacKay. Il estime que le Canada continue de jouer un rôle important alors que la mission passe de l'aide aux sinistrés aux secours humanitaires.
Les autorités canadiennes soutiennent que le personnel de la Force opérationnelle à Port-au-Prince apporte une vaste expertise en logistique, en planification, en administration et en soutien aux communications à la disposition du quartier général de la MINUSTAH. Les 5 postes supplémentaires seront maintenus en soutien à la MINUSTAH tout au long de la période de récupération de l'intervention humanitaire à la suite du séisme.
LLM / radio Métropole Haïti
Outre les officiers d'état major, le contingent canadien compte 150 agents de police. " Les efforts de notre personnel aide à maintenir un environnement sécuritaire et stable pour le développement d'Haïti", explique M. MacKay. Il estime que le Canada continue de jouer un rôle important alors que la mission passe de l'aide aux sinistrés aux secours humanitaires.
Les autorités canadiennes soutiennent que le personnel de la Force opérationnelle à Port-au-Prince apporte une vaste expertise en logistique, en planification, en administration et en soutien aux communications à la disposition du quartier général de la MINUSTAH. Les 5 postes supplémentaires seront maintenus en soutien à la MINUSTAH tout au long de la période de récupération de l'intervention humanitaire à la suite du séisme.
LLM / radio Métropole Haïti
Live stream | Haitian presidential debate at 10 a.m.
Live stream
Haitian presidential debate at 10 a.m.
A debate among several presidential candidates in Haiti's November election will be televised live Saturday in Little Haiti -- the first of its kind.
Organizers hope the two-hour discussion -- which begins at 10 a.m. -- will spur presidential hopefuls to lay out their plans for rebuilding the quake-devastated country.
Held at a Petionville restaurant in Haiti, the debate will be broadcast at Konbit for Haiti, 521 NE 81st Sst.
The UM School of Communication media initiative Koze Ayiti is hosting the event, along with Konbit for Haiti, an earthquake recovery organization.
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/09/18/1830791/live-stream-haitian-presidential.html#ixzz0ztMCr9VW
Haitian presidential debate at 10 a.m.
A debate among several presidential candidates in Haiti's November election will be televised live Saturday in Little Haiti -- the first of its kind.
Organizers hope the two-hour discussion -- which begins at 10 a.m. -- will spur presidential hopefuls to lay out their plans for rebuilding the quake-devastated country.
Held at a Petionville restaurant in Haiti, the debate will be broadcast at Konbit for Haiti, 521 NE 81st Sst.
The UM School of Communication media initiative Koze Ayiti is hosting the event, along with Konbit for Haiti, an earthquake recovery organization.
Read more: http://www.miamiherald.com/2010/09/18/1830791/live-stream-haitian-presidential.html#ixzz0ztMCr9VW
Le 11 septembre, le 12 janvier
Publié le 18 septembre 2010
Chantal Guy, La Presse
Neuf ans après les attentats du 11 septembre, ça sent encore le brûlé. Un pasteur américain a failli faire de cette date sensible un BBQ d'exemplaires du Coran.
Ce qu'il y a de curieux avec les croyants les plus fervents, adeptes d'un seul livre sacré (et ça peut être le Petit Livre rouge de Mao ou Mein Kampf) est leur penchant pour l'autodafé.
Ces gens-là ne fréquentent sûrement pas les bibliothèques. Ils n'aiment pas la multitude de points de vue, ça fait désordre. La vérité est dans un seul livre ou dans aucun, point à la ligne. Les fervents des livres, eux, un peu échevelés et perdus, répugnent à voir ne serait-ce qu'un seul bouquin être la proie des flammes, peu importe son contenu.
Neuf ans après les attentats du 11 septembre, je demeure fascinée par la reconstruction constante de cet événement qualifié d'historique dès les premières secondes à la télé. Cette répétition minute par minute, respectueuse et pleine de gravité au début, qui devient la norme. On veut s'en tenir au plus près de la vérité, mais la fiction est déjà à l'oeuvre, car nous sommes des êtres de fiction. Se répéter inlassablement les détails de cette journée est certainement une façon de transformer le traumatisme en une histoire, circonscrite à un début, un milieu et une fin. Comme des enfants qui ne veulent pas qu'on change une ligne à leur conte préféré.
Cette sorte de mythe fondateur devient la matrice des écrivains qui voudront porter l'imaginaire plus loin. Les Beigbeder, Jonathan Safran Foer ou Don DeLillo, par exemple, qui se sont inspirés de l'événement pour leurs romans.
Le 11 septembre 2001, je l'ai passé à boire du café, tétanisée devant ma télé, à regarder en boucle ces images qui sont devenues des symboles dans nos têtes. Le 12 janvier 2010, j'étais dans la rue, parmi les sinistrés d'Haïti, sans télé et sans internet pour saisir l'onde de choc mondiale de cette catastrophe. Il n'y a pas d'images-chocs qui tournent en boucle pour ceux qui sont touchés, mais le choc, point.
Depuis, je lis tous les livres qui paraissent sur le 12 janvier, guettant les premiers signes de «l'après», tout en surveillant les détails de ce que j'ai vécu de près, seconde par seconde. Cela ressemble à un kaléidoscope. Une multitude de points de vue sur un événement particulier qui a duré 35 secondes, à 16h53, le 12 janvier. Je découvre les secondes des autres. Presque neuf mois après le séisme, nous sommes encore trop près du choc, et pour l'instant, ce qui s'écrit est plus proche du témoignage que de la fiction, mais tout ce qui s'écrit contribue à ancrer (et encrer!) ce moment dans ce qui deviendra un mythe pour la prochaine génération. Il y a eu Tout bouge autour de moi de Dany Laferrière. Il y a désormais Lionel-Édouard Martin qui décrit ces jours dans Le tremblement (chez Arléa); Nicolas Mazellier et Marc Perreault, deux survivants des ruines de l'hôtel Montana, qui racontent leur calvaire personnel dans Pourquoi? (chez Anne Sigier) et Sous les décombre de l'hôtel Montana (Les Intouchables). Et le collectif Haïti parmi les vivants (Actes Sud) qui se demande: «Que peut la littérature devant l'ampleur du drame? Rien, mais surtout pas se taire.»
Rien, vraiment? Je n'en suis pas si sûre. Parce que nous ne sommes pas encore dans la littérature, justement, mais dans les premiers balbutiements émis après le tremblement. Les premiers mots. Lorsque les préoccupations redeviendront d'ordre esthétique, nous seront alors dans la littérature et nous saurons alors que nous sommes peut-être un peu guéris...
Parce que tout le reste est littérature, écrivait Verlaine, n'est-ce pas?
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/chantal-guy/201009/18/01-4316881-le-11-septembre-le-12-janvier.php
Chantal Guy, La Presse
Neuf ans après les attentats du 11 septembre, ça sent encore le brûlé. Un pasteur américain a failli faire de cette date sensible un BBQ d'exemplaires du Coran.
Ce qu'il y a de curieux avec les croyants les plus fervents, adeptes d'un seul livre sacré (et ça peut être le Petit Livre rouge de Mao ou Mein Kampf) est leur penchant pour l'autodafé.
Ces gens-là ne fréquentent sûrement pas les bibliothèques. Ils n'aiment pas la multitude de points de vue, ça fait désordre. La vérité est dans un seul livre ou dans aucun, point à la ligne. Les fervents des livres, eux, un peu échevelés et perdus, répugnent à voir ne serait-ce qu'un seul bouquin être la proie des flammes, peu importe son contenu.
Neuf ans après les attentats du 11 septembre, je demeure fascinée par la reconstruction constante de cet événement qualifié d'historique dès les premières secondes à la télé. Cette répétition minute par minute, respectueuse et pleine de gravité au début, qui devient la norme. On veut s'en tenir au plus près de la vérité, mais la fiction est déjà à l'oeuvre, car nous sommes des êtres de fiction. Se répéter inlassablement les détails de cette journée est certainement une façon de transformer le traumatisme en une histoire, circonscrite à un début, un milieu et une fin. Comme des enfants qui ne veulent pas qu'on change une ligne à leur conte préféré.
Cette sorte de mythe fondateur devient la matrice des écrivains qui voudront porter l'imaginaire plus loin. Les Beigbeder, Jonathan Safran Foer ou Don DeLillo, par exemple, qui se sont inspirés de l'événement pour leurs romans.
Le 11 septembre 2001, je l'ai passé à boire du café, tétanisée devant ma télé, à regarder en boucle ces images qui sont devenues des symboles dans nos têtes. Le 12 janvier 2010, j'étais dans la rue, parmi les sinistrés d'Haïti, sans télé et sans internet pour saisir l'onde de choc mondiale de cette catastrophe. Il n'y a pas d'images-chocs qui tournent en boucle pour ceux qui sont touchés, mais le choc, point.
Depuis, je lis tous les livres qui paraissent sur le 12 janvier, guettant les premiers signes de «l'après», tout en surveillant les détails de ce que j'ai vécu de près, seconde par seconde. Cela ressemble à un kaléidoscope. Une multitude de points de vue sur un événement particulier qui a duré 35 secondes, à 16h53, le 12 janvier. Je découvre les secondes des autres. Presque neuf mois après le séisme, nous sommes encore trop près du choc, et pour l'instant, ce qui s'écrit est plus proche du témoignage que de la fiction, mais tout ce qui s'écrit contribue à ancrer (et encrer!) ce moment dans ce qui deviendra un mythe pour la prochaine génération. Il y a eu Tout bouge autour de moi de Dany Laferrière. Il y a désormais Lionel-Édouard Martin qui décrit ces jours dans Le tremblement (chez Arléa); Nicolas Mazellier et Marc Perreault, deux survivants des ruines de l'hôtel Montana, qui racontent leur calvaire personnel dans Pourquoi? (chez Anne Sigier) et Sous les décombre de l'hôtel Montana (Les Intouchables). Et le collectif Haïti parmi les vivants (Actes Sud) qui se demande: «Que peut la littérature devant l'ampleur du drame? Rien, mais surtout pas se taire.»
Rien, vraiment? Je n'en suis pas si sûre. Parce que nous ne sommes pas encore dans la littérature, justement, mais dans les premiers balbutiements émis après le tremblement. Les premiers mots. Lorsque les préoccupations redeviendront d'ordre esthétique, nous seront alors dans la littérature et nous saurons alors que nous sommes peut-être un peu guéris...
Parce que tout le reste est littérature, écrivait Verlaine, n'est-ce pas?
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/chantal-guy/201009/18/01-4316881-le-11-septembre-le-12-janvier.php
Objectifs du Millénaire: le monde tiendra-t-il ses promesses?
Publié le 18 septembre 2010 à 09h46
La Presse
En septembre 2000, dans les bureaux des Nations unies à New York, 189 pays ont signé un engagement inédit: huit objectifs à atteindre avant 2015 pour rendre le monde meilleur. Dix ans plus tard, alors que les chefs d'État s'apprêtent à se réunir la semaine prochaine pour évaluer le chemin parcouru, où en sommes-nous? Des progrès sont à signaler, mais les plus démunis sont encore plus pauvres aujourd'hui qu'au début des années 90, expliquent nos journalistes.
En regardant les statistiques mondiales, 10 ans après l'adoption par les Nations unies des Objectifs du Millénaire, il y a plusieurs raisons de se réjouir. Mondialement, la pauvreté a reculé, la mortalité infantile aussi. Mais quand on regarde les chiffres de plus près, on observe que les plus pauvres de la planète, eux, n'ont pas vu leur sort s'améliorer.
Ce constat très dur, c'est le grand patron d'Amnistie internationale, Salil Shetty qui le fait. «Il y a encore de très grandes sections de population qui sont laissées de côté», a-t-il dit à La Presse hier, lors d'une entrevue téléphonique.
Présentement à New York pour participer au Sommet sur les Objectifs du millénaire qui débutera lundi, le militant des droits humains s'intéresse à la question depuis le tout début. De 2003 au début de l'été dernier, il a lui-même dirigé la Campagne des Nations unies pour les objectifs du millénaire.
«Si on regarde les statistiques globalement, c'est vrai qu'il y a eu des avancées. Mais si on applique les statistiques seulement aux femmes ou à certaines minorités, on se rend compte que les progrès ne sont pas pareils pour tous», explique M. Shetty. «Les plus démunis sont encore plus pauvres aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en 1990 alors que c'est pour eux que les objectifs ont été élaborés», ajoute-t-il.
Il donne en guise d'exemple le Brésil. «En général, le Brésil et sa population de 180 millions de personnes sont en voie d'atteindre les Objectifs du Millénaire d'ici 2015, mais malgré ça, 30 à 40 millions de personnes au Brésil, elles, n'atteindront pas ces mêmes objectifs», soutient Salil Shetty, promettant de plaider leur cause la semaine prochaine.
»Mieux vaut provoquer»
Dix ans plus tard, l'ancienne vice-secrétaire générale des Nations unies, Louise Fréchette, n'a pour sa part pas déchanté. «Le Sommet du millénaire a été un des moments les plus positifs de l'histoire récente des Nations unies», dit celle qui travaille aujourd'hui au Centre pour l'innovation en gouvernance internationale.
Le soulagement de plusieurs maux planétaires tient essentiellement à trois noms: Chine, Inde et Brésil. Trois pays qui ont connu une formidable croissance dans la dernière décennie. «On atteint nos objectifs là où il y a le plus de pauvres, dit Louise Fréchette, et il y en avait plus en Chine et en Inde qu'en Afrique.»
Mais l'Afrique compte aussi de belles performances à souligner, comme le Ghana et le Botswana. «Les pays africains partent de beaucoup plus loin et dans des conditions plus compliquées», rappelle Louise Fréchette. «C'est sûr que dans les pays qui sortent de conflits, comme le Mozambique, le Liberia, la Sierra Leone, ils partent à moins zéro.» D'ailleurs, d'autres pays, comme l'Irak, la Somalie ou le Congo, affichent des reculs.
Mais dans le rayon des bonnes nouvelles, Louise Fréchette désigne aussi la lutte au VIH-sida. Les objectifs qui avaient été fixés, raconte-t-elle, avaient été qualifiés «d'utopiques». Et puis, le prix des médicaments a chuté.
«On avait fixé un objectif ambitieux qui nous semblait tout à fait irréaliste à ce moment. Mais on se disait: mieux vaut provoquer», dit-elle. «Ce sont des choses qu'on espérait voir, mais qu'on n'était pas certain qu'on les verrait. Cela dit, ça ne veut pas dire que la crise soit passée.»
Pas qu'une question de sous
David Malone vivait à New York quand les Objectifs du millénaire ont été adoptés. Ces jours-ci, celui qui a été ambassadeur et sous-ministre des Affaires étrangères préside le Centre canadien de recherches en développement international (CRDI). Il se dit excédé par le secrétaire général des Nations unies qui, en préparation du Sommet de lundi, demande aux pays industrialisés de donner davantage pour que les cibles soient atteintes d'ici 2015.
«J'ai passé la moitié de ma vie aux Nations unies et malheureusement, tous les débats se résument à une dialectique où l'on réclame constamment plus d'argent pour réussir à atteindre tel ou tel objectif», soupire-t-il. «Qu'importe les donneurs de fonds, les objectifs sont irréalisables sans une volonté des pays visés à atteindre les objectifs. Et c'est cette volonté nationale que l'on a pu observer au cours des dernières années et qui est à ce jour l'aspect positif de cet exercice».
Louise Fréchette admet que «ce n'est pas juste une question d'argent». «L'aide publique au développement est une petite partie des ressources qui contribuent au développement des pays. Les investissements privés, le commerce apportent beaucoup.»
Mais le privé ne paiera pas pour un système d'éducation ou de santé. «Dans certains cas, plus d'argent ferait une grosse différence. Dans d'autres, ce n'est pas la solution.»
Même si le chemin qui reste à parcourir pour atteindre les objectifs sera le plus difficile, Mme Fréchette affiche un optimisme réservé. «Est-ce qu'on atteindra tous les objectifs du millénaire dans tous les pays de la planète? Je n'y crois pas. Est-ce qu'on atteindra globalement les objectifs? On va s'en rapprocher, mais pas dans tous les pays. Mais il y a peu d'objectifs pour lesquels on n'aura pas fait de progrès.»
Objectifs du millénaire
Objectif 1 Réduire l'extrême pauvreté et la faim
Cible 1: Réduire de 50% la proportion de la population dont le revenu est inférieur à 1$/jour
1990 1,8 milliard de personnes
2005: 1,4 milliard
Objectif 2015: 900 millions
Cible 2: Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim
1990-1992: 20%
2005-2007: 16%
Objectif 2015: 10%
Objectif 2 Assurer l'éducation primaire pour tous
Cible: Donner à tous les enfants les moyens d'achever un cycle complet d'études primaires
1999: 82%
2008: 89%
Objectif 2015: 100%
Objectif 3 Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
Cible: Éliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d'ici 2005 et à tous les niveaux d'ici 2015 (données pour le secondaire).
1999: 88 filles/100 garçons
2008: 95 filles/100 garçons
Objectif 2015: 100 filles/100 garçons
Objectif 4 Réduire la mortalité infantile des enfants de moins de 5 ans
Cible: Réduire des 2/3 la mortalité infantile de 1990
1990: 100 morts/1000 naissances
2008: 72 morts/1000 naissances
Objectif 2015: 50 morts/1000 naissances
Objectif 5 améliorer la santé maternelle
Cible: Réduire de 75% le taux de mortalité maternelle
1980: 526 300
2008: 342 900
Objectif 2015: environ 250 000
Objectif 6 Combattre le VIH-sida, le paludisme et d'autres maladies
Cible 1: Stopper la propagation du VIH/sida et inverser la tendance actuelle
1996: 3,5 millions de nouvelles infections au VIH
2008: 2,7 millions de nouvelles infections au VIH
Objectif 2015: Moins de 3,5 millions
Cible 2: Maîtriser le paludisme et d'autres grandes maladies et inverser la tendance actuelle
2004: 143 cas de tuberculose pour 100 000 habitants
2008: 139 cas pour 100 000 habitants
Objectif 2015: Moins de 143 cas pour 100 000 habitants
Objectif 7 Assurer un environnement durable
Cible: Réduire de 50% le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau salubre
1990: 23%
2008: 13%
Objectif 2015: 11%
Objectif 8 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Cible: Consacrer 0,56% du revenu national brut des pays développés (membres de l'OCDE) à l'aide publique au développement en 2010, et 0,7% en 2015 (membres de l'UE)
1997: 0,22%
2010: 0,31%
Objectif 2015: 0,7%
http://www.cyberpresse.ca/international/201009/18/01-4316895-objectifs-du-millenaire-le-monde-tiendra-t-il-ses-promesses.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS2
La Presse
En septembre 2000, dans les bureaux des Nations unies à New York, 189 pays ont signé un engagement inédit: huit objectifs à atteindre avant 2015 pour rendre le monde meilleur. Dix ans plus tard, alors que les chefs d'État s'apprêtent à se réunir la semaine prochaine pour évaluer le chemin parcouru, où en sommes-nous? Des progrès sont à signaler, mais les plus démunis sont encore plus pauvres aujourd'hui qu'au début des années 90, expliquent nos journalistes.
En regardant les statistiques mondiales, 10 ans après l'adoption par les Nations unies des Objectifs du Millénaire, il y a plusieurs raisons de se réjouir. Mondialement, la pauvreté a reculé, la mortalité infantile aussi. Mais quand on regarde les chiffres de plus près, on observe que les plus pauvres de la planète, eux, n'ont pas vu leur sort s'améliorer.
Ce constat très dur, c'est le grand patron d'Amnistie internationale, Salil Shetty qui le fait. «Il y a encore de très grandes sections de population qui sont laissées de côté», a-t-il dit à La Presse hier, lors d'une entrevue téléphonique.
Présentement à New York pour participer au Sommet sur les Objectifs du millénaire qui débutera lundi, le militant des droits humains s'intéresse à la question depuis le tout début. De 2003 au début de l'été dernier, il a lui-même dirigé la Campagne des Nations unies pour les objectifs du millénaire.
«Si on regarde les statistiques globalement, c'est vrai qu'il y a eu des avancées. Mais si on applique les statistiques seulement aux femmes ou à certaines minorités, on se rend compte que les progrès ne sont pas pareils pour tous», explique M. Shetty. «Les plus démunis sont encore plus pauvres aujourd'hui qu'ils ne l'étaient en 1990 alors que c'est pour eux que les objectifs ont été élaborés», ajoute-t-il.
Il donne en guise d'exemple le Brésil. «En général, le Brésil et sa population de 180 millions de personnes sont en voie d'atteindre les Objectifs du Millénaire d'ici 2015, mais malgré ça, 30 à 40 millions de personnes au Brésil, elles, n'atteindront pas ces mêmes objectifs», soutient Salil Shetty, promettant de plaider leur cause la semaine prochaine.
»Mieux vaut provoquer»
Dix ans plus tard, l'ancienne vice-secrétaire générale des Nations unies, Louise Fréchette, n'a pour sa part pas déchanté. «Le Sommet du millénaire a été un des moments les plus positifs de l'histoire récente des Nations unies», dit celle qui travaille aujourd'hui au Centre pour l'innovation en gouvernance internationale.
Le soulagement de plusieurs maux planétaires tient essentiellement à trois noms: Chine, Inde et Brésil. Trois pays qui ont connu une formidable croissance dans la dernière décennie. «On atteint nos objectifs là où il y a le plus de pauvres, dit Louise Fréchette, et il y en avait plus en Chine et en Inde qu'en Afrique.»
Mais l'Afrique compte aussi de belles performances à souligner, comme le Ghana et le Botswana. «Les pays africains partent de beaucoup plus loin et dans des conditions plus compliquées», rappelle Louise Fréchette. «C'est sûr que dans les pays qui sortent de conflits, comme le Mozambique, le Liberia, la Sierra Leone, ils partent à moins zéro.» D'ailleurs, d'autres pays, comme l'Irak, la Somalie ou le Congo, affichent des reculs.
Mais dans le rayon des bonnes nouvelles, Louise Fréchette désigne aussi la lutte au VIH-sida. Les objectifs qui avaient été fixés, raconte-t-elle, avaient été qualifiés «d'utopiques». Et puis, le prix des médicaments a chuté.
«On avait fixé un objectif ambitieux qui nous semblait tout à fait irréaliste à ce moment. Mais on se disait: mieux vaut provoquer», dit-elle. «Ce sont des choses qu'on espérait voir, mais qu'on n'était pas certain qu'on les verrait. Cela dit, ça ne veut pas dire que la crise soit passée.»
Pas qu'une question de sous
David Malone vivait à New York quand les Objectifs du millénaire ont été adoptés. Ces jours-ci, celui qui a été ambassadeur et sous-ministre des Affaires étrangères préside le Centre canadien de recherches en développement international (CRDI). Il se dit excédé par le secrétaire général des Nations unies qui, en préparation du Sommet de lundi, demande aux pays industrialisés de donner davantage pour que les cibles soient atteintes d'ici 2015.
«J'ai passé la moitié de ma vie aux Nations unies et malheureusement, tous les débats se résument à une dialectique où l'on réclame constamment plus d'argent pour réussir à atteindre tel ou tel objectif», soupire-t-il. «Qu'importe les donneurs de fonds, les objectifs sont irréalisables sans une volonté des pays visés à atteindre les objectifs. Et c'est cette volonté nationale que l'on a pu observer au cours des dernières années et qui est à ce jour l'aspect positif de cet exercice».
Louise Fréchette admet que «ce n'est pas juste une question d'argent». «L'aide publique au développement est une petite partie des ressources qui contribuent au développement des pays. Les investissements privés, le commerce apportent beaucoup.»
Mais le privé ne paiera pas pour un système d'éducation ou de santé. «Dans certains cas, plus d'argent ferait une grosse différence. Dans d'autres, ce n'est pas la solution.»
Même si le chemin qui reste à parcourir pour atteindre les objectifs sera le plus difficile, Mme Fréchette affiche un optimisme réservé. «Est-ce qu'on atteindra tous les objectifs du millénaire dans tous les pays de la planète? Je n'y crois pas. Est-ce qu'on atteindra globalement les objectifs? On va s'en rapprocher, mais pas dans tous les pays. Mais il y a peu d'objectifs pour lesquels on n'aura pas fait de progrès.»
Objectifs du millénaire
Objectif 1 Réduire l'extrême pauvreté et la faim
Cible 1: Réduire de 50% la proportion de la population dont le revenu est inférieur à 1$/jour
1990 1,8 milliard de personnes
2005: 1,4 milliard
Objectif 2015: 900 millions
Cible 2: Réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim
1990-1992: 20%
2005-2007: 16%
Objectif 2015: 10%
Objectif 2 Assurer l'éducation primaire pour tous
Cible: Donner à tous les enfants les moyens d'achever un cycle complet d'études primaires
1999: 82%
2008: 89%
Objectif 2015: 100%
Objectif 3 Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
Cible: Éliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d'ici 2005 et à tous les niveaux d'ici 2015 (données pour le secondaire).
1999: 88 filles/100 garçons
2008: 95 filles/100 garçons
Objectif 2015: 100 filles/100 garçons
Objectif 4 Réduire la mortalité infantile des enfants de moins de 5 ans
Cible: Réduire des 2/3 la mortalité infantile de 1990
1990: 100 morts/1000 naissances
2008: 72 morts/1000 naissances
Objectif 2015: 50 morts/1000 naissances
Objectif 5 améliorer la santé maternelle
Cible: Réduire de 75% le taux de mortalité maternelle
1980: 526 300
2008: 342 900
Objectif 2015: environ 250 000
Objectif 6 Combattre le VIH-sida, le paludisme et d'autres maladies
Cible 1: Stopper la propagation du VIH/sida et inverser la tendance actuelle
1996: 3,5 millions de nouvelles infections au VIH
2008: 2,7 millions de nouvelles infections au VIH
Objectif 2015: Moins de 3,5 millions
Cible 2: Maîtriser le paludisme et d'autres grandes maladies et inverser la tendance actuelle
2004: 143 cas de tuberculose pour 100 000 habitants
2008: 139 cas pour 100 000 habitants
Objectif 2015: Moins de 143 cas pour 100 000 habitants
Objectif 7 Assurer un environnement durable
Cible: Réduire de 50% le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau salubre
1990: 23%
2008: 13%
Objectif 2015: 11%
Objectif 8 Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Cible: Consacrer 0,56% du revenu national brut des pays développés (membres de l'OCDE) à l'aide publique au développement en 2010, et 0,7% en 2015 (membres de l'UE)
1997: 0,22%
2010: 0,31%
Objectif 2015: 0,7%
http://www.cyberpresse.ca/international/201009/18/01-4316895-objectifs-du-millenaire-le-monde-tiendra-t-il-ses-promesses.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B42_acc-manchettes-dimanche_369233_accueil_POS2
Inscription à :
Articles (Atom)