Publié le 07 décembre 2010
Agence France-Presse, Port-au-Prince, Haïti
Le candidat du pouvoir Jude Célestin, qui s'est qualifié mardi pour le second tour de l'élection présidentielle en Haïti, est un protégé du président sortant René Préval qui était pratiquement inconnu du grand public avant la campagne électorale.
Ce moustachu de 49 ans réputé pour son penchant pour les femmes et les belles voitures a bénéficié d'importants moyens pour sa campagne, ses affiches jaunes et vertes recouvrant les murs du pays, y compris dans des villes éloignées de Port-au-Prince.
Il avait auparavant été placé par le président à la tête du Centre national des équipements (CNE), sorte de doublure du ministère des Travaux publics, mais avec un budget nettement plus important. C'est en dirigeant le CNE sous les deux mandats de M. Préval (1998-2002 et 2006-2010) qu'il a bâti son capital politique, travaillant à l'enlèvement des cadavres et des décombres du violent séisme du 12 janvier qui a ravagé Haïti.
Auparavant, il avait assuré le déblaiement des Gonaïves, couvertes de tonnes de boue après le passage de quatre cyclones qui avaient dévasté cette ville en 2008, et s'était alors fait remarquer par ses équipes de femmes aux commandes de tracteurs et d'engins lourds.
Ces mêmes bulldozers ornaient certaines de ses affiches de campagne, et dans ses réunions politiques, ses partisans insistaient sur le fait que Célestin «construit des routes» et que c'est de ça dont le pays a besoin.
À quatre jours du premier tour, il avait réuni des milliers de partisans au cours d'un rassemblement politique à Port-au-Prince. «Personne ne peut réunir autant de monde. Jamais», avait-il dit avant de promettre des emplois à tous les jeunes au cours d'un discours qui n'avait duré que dix minutes.
Sans expérience politique, M. Célestin était l'un des plus jeunes des 18 prétendants à la présidence d'Haïti sous la bannière du parti Inite («Unité» en créole) de René Préval.
Pendant la campagne électorale, il s'est présenté comme un rude travailleur et a défendu le bilan du président Préval. Il a soutenu la continuité politique au nom de la stabilité du pays, tout en promettant des changements dans les domaines où la présidence Préval a échoué.
«La continuité, c'est la théorie du cycle qu'il ne faut pas casser. Dans la continuité, il y a aussi le changement. Il faut continuer avec les réformes. On doit continuer avec la bonne gouvernance économique, la construction de routes, de ponts, des grands chantiers dans le domaine de l'infrastructure», dit-il sur son site internet de campagne.
Plus de la moitié des candidats en lice au premier tour ont dénoncé des fraudes massives en faveur de M. Célestin. Un des favoris, Michel Martelly, a même assuré qu'il refuserait un second tour face à lui.
M. Célestin dit avoir étudié le génie mécanique en Suisse. Son dossier de presse fait également état d'études en gestion des équipements lourds au Japon.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/elections-en-haiti/201012/07/01-4350176-jude-celestin-un-protege-du-president-sortant-aux-portes-du-pouvoir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4350173_article_POS2
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 7 décembre 2010
Haïti: Manigat et Célestin au second tour de la présidentielle
Publié le 07 décembre 2010
Agence France-Presse, Port-au-Prince
L'ex-Première Dame Mirlande Manigat, qui a obtenu 31% des voix, et le candidat du pouvoir Jude Célestin, qui a réuni 22% des suffrages, accèdent au second tour de l'élection présidentielle en Haïti, a annoncé mardi le Conseil électoral.
Le chanteur populaire Michel Martelly arrive juste derrière Jude Célestin en troisième position. Il est le grand perdant du premier tour qui s'était tenu le 28 novembre.
Mirlande Manigat, ex-Première Dame et professeur de droit âgée de 70 ans, a obtenu 31,37% des voix avec 336.378 suffrages qui se sont portés sur son nom. Son principal adversaire, l'ingénieur Jude Célestin, 49 ans, a recueilli 22,48% des voix soit 241 462 votes.
Il devance de 6 845 votes le candidat arrivé troisième, Michel Martelly, qui a réuni 21,84% des bulletins avec 234 617 voix. Ce dernier avait accusé le parti de Jude Célestin, Inite (Unité en français) de s'adonner à des fraudes lors du premier tour.
La troisième position de M. Martelly, la faible marge qui le sépare du candidat du pouvoir et ces accusations de fraudes laissent augurer des tensions à venir dans les heures et jours qui viennent en Haïti.
Le deuxième tour est organisé le 16 janvier. Plus de 4,7 millions d'Haïtiens sont appelés à voter. Le successeur du président sortant René Préval prendra ses fonctions le 7 février.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/elections-en-haiti/201012/07/01-4350173-haiti-manigat-et-celestin-au-second-tour-de-la-presidentielle.php
Agence France-Presse, Port-au-Prince
L'ex-Première Dame Mirlande Manigat a obtenu 31% des voix, et le candidat du pouvoir Jude Célestin a réuni 22% des suffrages. PHOTOS AFP ET AP |
Le chanteur populaire Michel Martelly arrive juste derrière Jude Célestin en troisième position. Il est le grand perdant du premier tour qui s'était tenu le 28 novembre.
Mirlande Manigat, ex-Première Dame et professeur de droit âgée de 70 ans, a obtenu 31,37% des voix avec 336.378 suffrages qui se sont portés sur son nom. Son principal adversaire, l'ingénieur Jude Célestin, 49 ans, a recueilli 22,48% des voix soit 241 462 votes.
Il devance de 6 845 votes le candidat arrivé troisième, Michel Martelly, qui a réuni 21,84% des bulletins avec 234 617 voix. Ce dernier avait accusé le parti de Jude Célestin, Inite (Unité en français) de s'adonner à des fraudes lors du premier tour.
La troisième position de M. Martelly, la faible marge qui le sépare du candidat du pouvoir et ces accusations de fraudes laissent augurer des tensions à venir dans les heures et jours qui viennent en Haïti.
Le deuxième tour est organisé le 16 janvier. Plus de 4,7 millions d'Haïtiens sont appelés à voter. Le successeur du président sortant René Préval prendra ses fonctions le 7 février.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/elections-en-haiti/201012/07/01-4350173-haiti-manigat-et-celestin-au-second-tour-de-la-presidentielle.php
Nouveau record pour le livre le plus cher au monde
Publié le 07 décembre 2010
Agence France-Presse, Londres
Un exemplaire rare du «livre le plus cher au monde», une oeuvre de l'ornithologue franco-américain John James Audubon datant du XIXe siècle, a enregistré mardi soir à Londres un nouveau record, trouvant preneur pour plus de 8 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Birds Of America a été vendu 7,3 millions de livres, soit un nouveau record mondial pour une oeuvre imprimée mise aux enchères, a précisé Sotheby's.
Le livre avait été estimé dans une fourchette allant de 4 à 6 millions de livres. Le nouveau propriétaire est un négociant de livres anciens.
Le précédent record avait déjà été obtenu pour un autre exemplaire de Birds of America, qui avait été vendu à New York en 2000 près de 7 millions d'euros.
Seule une centaine d'exemplaires de Birds of America existent encore.
Le livre de taille impressionnante (environ 90 cm sur 60 cm) réunit des planches de dessins d'oiseaux, tels des flamants et des cygnes. Jean-Jacques Audubon, connu sous son nom anglais de John James Audubon, est un ornithologue et naturaliste né en Haïti en 1785, à l'époque colonie française, de parents français. Il a par la suite été naturalisé américain.
Birds of America était proposé à la vente aux côtés d'autres livres rares, qui devaient être vendus plus tard dans la soirée de mardi, tel un exemplaire de First Folio par William Shakespeare, première compilation des oeuvres théâtrales du dramaturge anglais. La totalité de la collection est estimée à 10 millions de livres.
http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/201012/07/01-4350085-nouveau-record-pour-le-livre-le-plus-cher-au-monde.php
Agence France-Presse, Londres
Un exemplaire rare du «livre le plus cher au monde», une oeuvre de l'ornithologue franco-américain John James Audubon datant du XIXe siècle, a enregistré mardi soir à Londres un nouveau record, trouvant preneur pour plus de 8 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Birds Of America a été vendu 7,3 millions de livres, soit un nouveau record mondial pour une oeuvre imprimée mise aux enchères, a précisé Sotheby's.
Le livre avait été estimé dans une fourchette allant de 4 à 6 millions de livres. Le nouveau propriétaire est un négociant de livres anciens.
Le précédent record avait déjà été obtenu pour un autre exemplaire de Birds of America, qui avait été vendu à New York en 2000 près de 7 millions d'euros.
Seule une centaine d'exemplaires de Birds of America existent encore.
Le livre de taille impressionnante (environ 90 cm sur 60 cm) réunit des planches de dessins d'oiseaux, tels des flamants et des cygnes. Jean-Jacques Audubon, connu sous son nom anglais de John James Audubon, est un ornithologue et naturaliste né en Haïti en 1785, à l'époque colonie française, de parents français. Il a par la suite été naturalisé américain.
Birds of America était proposé à la vente aux côtés d'autres livres rares, qui devaient être vendus plus tard dans la soirée de mardi, tel un exemplaire de First Folio par William Shakespeare, première compilation des oeuvres théâtrales du dramaturge anglais. La totalité de la collection est estimée à 10 millions de livres.
http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/201012/07/01-4350085-nouveau-record-pour-le-livre-le-plus-cher-au-monde.php
Mirlande Manigat: une ex-Première dame au seuil de la présidence d'Haïti
Si elle est élue, Mirlande Manigat demandera le départ progressif de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah), qu'elle a qualifiée de «force d'occupation» lors d'un entretien à l'AFP. PHOTO AFP |
Agence France-Presse,Port-au-Prince, Haïti
Mirlande Manigat, arrivée en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Haïti, est une ancienne Première dame et une intellectuelle qui promet de rompre avec la corruption et demande le départ progressif des soldats de l'ONU.
Diplômée de la Sorbonne et de Sciences-Po, Mirlande Manigat, 70 ans, est une enseignante de carrière, sans grande expérience politique.
Élue sénatrice en 1988 à la faveur de l'élection à la présidence de son mari Leslie Manigat, l'ancienne Première dame n'a fait qu'une courte expérience de quelques mois au Parlement avant le renversement de M. Manigat par l'armée.
Jusqu'à la campagne des derniers mois, elle avait toujours vécu dans l'ombre de son mari, se consacrant à l'enseignement pour devenir vice-rectrice d'une université privée en Haïti.
En 2006, elle remporte largement un siège au Sénat lors d'élections législatives mais renonce à siéger à la demande de son mari, candidat malheureux à l'élection présidentielle qui a vu la victoire de René Préval.
Elle héritera plus tard de la direction du parti RDNP (Rassemblement des démocrates nationaux progressistes) sous la bannière duquel elle s'est présentée aux élections du 28 novembre, avec le soutien d'un groupe de parlementaires opposés au président Préval.
Toujours en tête des sondages d'opinion, elle a bénéficié de la sympathie des organisations féminines qui voudraient voir pour la première fois une femme élue à la présidence.
Après avoir demandé l'annulation des scrutins le jour de l'élection marqué par une grande désorganisation, elle est revenue sur sa position le lendemain pour annoncer qu'elle était toujours candidate à la présidence. «Je suis sûre de gagner les élections, je serai la prochaine présidente d'Haïti», a-t-elle assuré.
Pragmatique, se présentant comme une légaliste attachée à la constitution, elle a promis de travailler avec l'opposition et de cohabiter avec le parti Inite («Unité») de Jude Célestin, candidat du parti au pouvoir, si cette formation obtenait la majorité au Parlement.
«Je suis consciente des difficultés de gouverner ce pays à un moment si difficile», a-t-elle reconnu, moins d'un an après le séisme qui a tué 250 000 personnes.
Si elle est élue, Mme Manigat demandera le départ progressif de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah), qu'elle a qualifiée de «force d'occupation» lors d'un entretien à l'AFP.
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/elections-en-haiti/201012/07/01-4350175-mirlande-manigat-une-ex-premiere-dame-au-seuil-de-la-presidence-dhaiti.php
Haïti/présidentielle: barricades et coups de feu à Port-au-Prince
PORT-AU-PRINCE - Des barricades ont été érigées dans les rues de Port-au-Prince où des coups de feu ont été tirés et des débuts d'incendies se sont déclarés dans des petits commerces peu après l'annonce des résultats du premier tour de la présidentielle, a constaté l'AFP. A Pétion-Ville, banlieue de Port-au-Prince, plusieurs barricades faite de cagettes en bois, de pierre et de pneus en feu ont été érigés dans les rues pour bloquer la circulation, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des débuts d'incendie ont éclaté dans des petits commerces tandis que des coups de feu nourris résonnaient. Plusieurs centaines de jeunes cagoulés couraient dans les rues de cette banlieue, pour la plupart bloquées, pour demander l'annulation du scrutin.
Ces incidents ont éclaté après l'annonce des résultats du premier tour de la présidentielle par les autorités.
L'ex-Première Dame Mirlande Manigat, qui a obtenu 31% des voix, et le candidat du pouvoir Jude Célestin, qui a réuni 22% des suffrages, accèdent au second tour de l'élection présidentielle, selon les résultats annoncés dans la soirée par le Conseil électoral.
En revanche, le chanteur populaire Michel Martelly arrive juste derrière Jude Célestin en troisième position. Il est le grand perdant du premier tour qui s'était tenu le 28 novembre.
"Le peuple était sorti pour voter Martelly parce que Manigat et Célestin ne vont rien régler du tout. Martelly était en avance et on lui a volé les élections. Nous allons détruire le pays jusqu'à ce qu'on nous donne Martelly comme président", a déclaré un jeune masqué à l'AFP.
Les radios haïtiennes ont rapporté des manifestations dans plusieurs villes du pays.
Michel Martelly que seules 6.845 voix séparent de Jude Célestin, a annoncé la tenue d'une conférence de presse à 22H30 (03H30 GMT mercredi) dans un hôtel de Pétion-ville.
De son côté, Mirlande Manigat, interrogée par l'AFP par téléphone alors qu'elle venait de prendre connaissance des résultats, s'est montrée prudente, se contentant d'affirmer: "on attend le deuxième tour".
La candidate doit organiser une conférence de presse mercredi.
http://www.romandie.com/ats/news/101208042026.1k4m2a7f.asp
Des débuts d'incendie ont éclaté dans des petits commerces tandis que des coups de feu nourris résonnaient. Plusieurs centaines de jeunes cagoulés couraient dans les rues de cette banlieue, pour la plupart bloquées, pour demander l'annulation du scrutin.
Ces incidents ont éclaté après l'annonce des résultats du premier tour de la présidentielle par les autorités.
L'ex-Première Dame Mirlande Manigat, qui a obtenu 31% des voix, et le candidat du pouvoir Jude Célestin, qui a réuni 22% des suffrages, accèdent au second tour de l'élection présidentielle, selon les résultats annoncés dans la soirée par le Conseil électoral.
En revanche, le chanteur populaire Michel Martelly arrive juste derrière Jude Célestin en troisième position. Il est le grand perdant du premier tour qui s'était tenu le 28 novembre.
"Le peuple était sorti pour voter Martelly parce que Manigat et Célestin ne vont rien régler du tout. Martelly était en avance et on lui a volé les élections. Nous allons détruire le pays jusqu'à ce qu'on nous donne Martelly comme président", a déclaré un jeune masqué à l'AFP.
Les radios haïtiennes ont rapporté des manifestations dans plusieurs villes du pays.
Michel Martelly que seules 6.845 voix séparent de Jude Célestin, a annoncé la tenue d'une conférence de presse à 22H30 (03H30 GMT mercredi) dans un hôtel de Pétion-ville.
De son côté, Mirlande Manigat, interrogée par l'AFP par téléphone alors qu'elle venait de prendre connaissance des résultats, s'est montrée prudente, se contentant d'affirmer: "on attend le deuxième tour".
La candidate doit organiser une conférence de presse mercredi.
http://www.romandie.com/ats/news/101208042026.1k4m2a7f.asp
Election en Haïti: les USA déplorent des résultats "incohérents"
PORT-AU-PRINCE - Les Etats-Unis se sont dits "préoccupés" mardi soir par les résultats "incohérents" de l'élection présidentielle haïtienne mais appelé la population au calme et offert d'examiner toute fraude éventuelle, selon un communiqué de l'ambassade américaine à Port-au-Prince. "Comme d'autres, le gouvernement des Etats-Unis est préoccupé par l'annonce des résultats préliminaires des élections du 28 novembre par le Conseil électoral provisoire, qui sont incohérents par rapport aux résultats publiés par le Conseil national d'observation des élections", a fait savoir l'ambassade.
Le Conseil électoral provisoire a annoncé mardi que le candidat du pouvoir, Jude Célestin, serait présent au deuxième tour face à l'ancienne Première dame Mirlande Manigat.
Mais M. Célestin n'a obtenu que quelque 6.000 voix de plus que le chanteur populaire Michel Martelly, dont les partisans manifestaient leur colère mardi soir à Port-au-Prince.
Le Conseil national des élections avait en revanche nettement relégué lundi le candidat du pouvoir à la troisième place, derrière Mme Manigat et M. Martelly, sur la base du dépouillement des résultats d'environ 15% des bureaux de vote.
Le Conseil électoral provisoire a annoncé mardi que le candidat du pouvoir, Jude Célestin, serait présent au deuxième tour face à l'ancienne Première dame Mirlande Manigat.
Mais M. Célestin n'a obtenu que quelque 6.000 voix de plus que le chanteur populaire Michel Martelly, dont les partisans manifestaient leur colère mardi soir à Port-au-Prince.
Le Conseil national des élections avait en revanche nettement relégué lundi le candidat du pouvoir à la troisième place, derrière Mme Manigat et M. Martelly, sur la base du dépouillement des résultats d'environ 15% des bureaux de vote.
Haiti-Elections : Myrlande Manigat (31,37%) et Jude Celestin (22,48%) vont au second tour
P-au-P., 7 déc. 2010 [AlterPresse] --- La candidate Myrlande Manigat est arrivée en tête des résultats pour les présidentielles du 28 novembre dernier avec 31,37% des voix et aura à affronter le candidat officiel Jude Celestin qui obtient la seconde place avec 22,48%. Ces résultats ont été communiqués dans la soirée par le Conseil électoral provisoire (Cep), qui a également indiqué que le chanteur Michell Martelly est en troisième position avec 21,84 % des voix.
Le candidat Jean Henry Céant a été classé quatrième avec 8,18 %, tandis que la cinquième place a été obtenue par l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis, 3,07 % et la sixième position occupée par Charles Henry Baker, 2.38 %
Le candidat Jean Henry Céant a été classé quatrième avec 8,18 %, tandis que la cinquième place a été obtenue par l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis, 3,07 % et la sixième position occupée par Charles Henry Baker, 2.38 %
Haïti - Élections : Le jour des grandes rumeurs
07/12/2010 13:09:55 Un média américain annonce la victoire de Jude Célestin, un média espagnol celle de Michel Martelly et le Centre National d’Observation (CNO) par la voix de son directeur, celle de Mirlande Manigat... Les heures semblent interminables aujourd’hui en Haïti, ou tout le monde attend, ce mardi 7 décembre, les résultats provisoires du premier tour des élections... Une attente alimentée par les spéculations, les certitudes, les doutes, les rumeurs, les analyses partisanes et les inquiétudes...
Certains voient un deuxième tour Manigat-Célestin, d’autres Martelly-Manigat ou Martelly-Celestin. Dans ce dernier cas, le candidat Martelly, qui ne doute aucunement d’être présent au second tour... a indiqué lundi, qu’il ne participerait pas à un éventuel second tour avec Jude Célestin. Rassurons les partisans de Martelly, si tel est le cas, Michel Martelly saura, une fois de plus, changer d’idée. N'oublions pas pour finir ceux qui envisage un second tour à 3 et voient même d'autres candidats...
Une rumeur (une de plus) fait état d'une victoire de Jude Célestin suite à la prise en compte de procès-verbaux qui avaient été mis de côté sans raison apparente suite à des pressions pour qu'il aille au 2 ème tour avec la candidate du RDNP....
Attention, les résultats pourraient réserver des surprises, car cette focalisation sur 3 candidats, qui suscite les plus grandes attentes et critiques, ne repose sur aucune données suffisamment fiable, pour affirmer avec certitude (autre que la conviction partisane) de la présence de ces candidats aux deuxième tour. D’autres pourraient tout aussi bien créer la surprise, compte tenu du peu d’informations réelles disponibles.
Les prévisions du CNO à prendre avec prudence...
Noel Laguerre, le directeur du CNO, n’est pas en reste dans les rumeurs (ou prévision). Il a fait savoir que, sur 11,217 bureaux de vote installés sur tout le territoire national, 1,591 bureaux ont été pris en compte. Il affirme qu'une tendance aurait été dégagée à partir d’une analyse des données recueillies dans ces bureaux et que, la candidate Mirlande Manigat « Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) », arriverait en première position avec 58,827 voix soit 29.9%. Viendraient ensuite les candidats Michel Martelly « Repons Peyizan » avec 49,289 soit 25%, Jude Célestin « INITE » avec 21% et Jean Henry Céant « Renmen Haïti » avec 16,131 voix soit 8.2%.
Gardons-nous de tirer des conclusions sur un nombre de voix aussi limité. Ces chiffres ne pourraient avoir un sens que si la tendance se poursuivait. Compte-tenu du très grands nombres d’irrégularités et de fraudes, il est peu probable, que les modèles statistiques puissent s’appliquer pour ces élections, en raison du trop grand nombres de facteurs inconnus.
En raison de la stigmatisation, de Jude Célestin (à tort ou à raison), il peut se vanter d'avoir mobilisé tout le monde contre lui. Chacun semble avoir une raison de lui jeter la pierre : les partis ayant été arbitrairement écartés des élections, les partis qui les ont boycottés, les candidats qui réclament leur annulation et même des candidats qui se croient parmi les mieux placés et qui craignent d'être éjectés. Comme quoi il est possible de faire l’unité en Haïti même si c’est dans le négatif.
Histoire d’apporter de « l’eau au moulin des spéculations » imaginons que le Conseil Électoral Provisoire (CEP) surprenne tout le monde et annule le scrutin... Après tout, si tout le monde peut changer d’idée, le CEP le peut, lui aussi...
La seule chose dont nous soyons sûre, c’est que quelque soient les résultats, il y aura des mécontents, des troubles et des violences tant la tension est vive en Haïti.
HL/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1853-haiti-elections-le-jour-des-grandes-rumeurs.html
Certains voient un deuxième tour Manigat-Célestin, d’autres Martelly-Manigat ou Martelly-Celestin. Dans ce dernier cas, le candidat Martelly, qui ne doute aucunement d’être présent au second tour... a indiqué lundi, qu’il ne participerait pas à un éventuel second tour avec Jude Célestin. Rassurons les partisans de Martelly, si tel est le cas, Michel Martelly saura, une fois de plus, changer d’idée. N'oublions pas pour finir ceux qui envisage un second tour à 3 et voient même d'autres candidats...
Une rumeur (une de plus) fait état d'une victoire de Jude Célestin suite à la prise en compte de procès-verbaux qui avaient été mis de côté sans raison apparente suite à des pressions pour qu'il aille au 2 ème tour avec la candidate du RDNP....
Attention, les résultats pourraient réserver des surprises, car cette focalisation sur 3 candidats, qui suscite les plus grandes attentes et critiques, ne repose sur aucune données suffisamment fiable, pour affirmer avec certitude (autre que la conviction partisane) de la présence de ces candidats aux deuxième tour. D’autres pourraient tout aussi bien créer la surprise, compte tenu du peu d’informations réelles disponibles.
Les prévisions du CNO à prendre avec prudence...
Noel Laguerre, le directeur du CNO, n’est pas en reste dans les rumeurs (ou prévision). Il a fait savoir que, sur 11,217 bureaux de vote installés sur tout le territoire national, 1,591 bureaux ont été pris en compte. Il affirme qu'une tendance aurait été dégagée à partir d’une analyse des données recueillies dans ces bureaux et que, la candidate Mirlande Manigat « Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) », arriverait en première position avec 58,827 voix soit 29.9%. Viendraient ensuite les candidats Michel Martelly « Repons Peyizan » avec 49,289 soit 25%, Jude Célestin « INITE » avec 21% et Jean Henry Céant « Renmen Haïti » avec 16,131 voix soit 8.2%.
Gardons-nous de tirer des conclusions sur un nombre de voix aussi limité. Ces chiffres ne pourraient avoir un sens que si la tendance se poursuivait. Compte-tenu du très grands nombres d’irrégularités et de fraudes, il est peu probable, que les modèles statistiques puissent s’appliquer pour ces élections, en raison du trop grand nombres de facteurs inconnus.
En raison de la stigmatisation, de Jude Célestin (à tort ou à raison), il peut se vanter d'avoir mobilisé tout le monde contre lui. Chacun semble avoir une raison de lui jeter la pierre : les partis ayant été arbitrairement écartés des élections, les partis qui les ont boycottés, les candidats qui réclament leur annulation et même des candidats qui se croient parmi les mieux placés et qui craignent d'être éjectés. Comme quoi il est possible de faire l’unité en Haïti même si c’est dans le négatif.
Histoire d’apporter de « l’eau au moulin des spéculations » imaginons que le Conseil Électoral Provisoire (CEP) surprenne tout le monde et annule le scrutin... Après tout, si tout le monde peut changer d’idée, le CEP le peut, lui aussi...
La seule chose dont nous soyons sûre, c’est que quelque soient les résultats, il y aura des mécontents, des troubles et des violences tant la tension est vive en Haïti.
HL/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1853-haiti-elections-le-jour-des-grandes-rumeurs.html
Présidentielle/Haïti: résultats ce soir
AFP.- 07/12/2010 Le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP) annoncera les résultats préliminaires du premier tour de l'élection présidentielle ce soir à 18 heures, heure locale (23heures GMT), indique un communiqué de l'institution.
selon le CEP les résultats seront connus par voie de presse.
L'annonce des résultats du premier tour pourrait confirmer la défaite du candidat du pouvoir Jude Célestin, proche du président sortant René Préval, et un deuxième tour, le 16 janvier, entre la juriste Mirlande Manigat et le chanteur Michel Martelly.
D'après les données recueillies dans 1.600 bureaux de vote (sur plus de 11.000) par le Conseil national d'observation électorale (groupe d'observateurs haïtiens financé par l'Union européenne), Mme Manigat aurait recueilli 30 % des suffrages, M. Martelly, 25%, et M. Célestin, 20%.
Le scrutin s'est déroulé dans un climat tendu qui a amené au moins 12 des 18 candidats en lice à demander l'annulation des élections. Les élections avaient néanmoins été validées dans la plus grande partie du pays par la commission électorale haïtienne, qui avait exclu plusieurs candidats à la succession du président René Préval.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/07/97001-20101207FILWWW00638-presidentiellehaiti-resultats-ce-soir.php
selon le CEP les résultats seront connus par voie de presse.
L'annonce des résultats du premier tour pourrait confirmer la défaite du candidat du pouvoir Jude Célestin, proche du président sortant René Préval, et un deuxième tour, le 16 janvier, entre la juriste Mirlande Manigat et le chanteur Michel Martelly.
D'après les données recueillies dans 1.600 bureaux de vote (sur plus de 11.000) par le Conseil national d'observation électorale (groupe d'observateurs haïtiens financé par l'Union européenne), Mme Manigat aurait recueilli 30 % des suffrages, M. Martelly, 25%, et M. Célestin, 20%.
Le scrutin s'est déroulé dans un climat tendu qui a amené au moins 12 des 18 candidats en lice à demander l'annulation des élections. Les élections avaient néanmoins été validées dans la plus grande partie du pays par la commission électorale haïtienne, qui avait exclu plusieurs candidats à la succession du président René Préval.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/12/07/97001-20101207FILWWW00638-presidentiellehaiti-resultats-ce-soir.php
Haïti: pas de preuve que le choléra provient des Casques bleus, selon l'Onu
NEW YORK (Nations unies) — L'ONU a affirmé mardi qu'il n'existait aucune "preuve concluante" attestant que le foyer de l'épidémie de choléra en Haïti est parti d'un camp des Casques bleus népalais, comme l'assure un rapport remis au ministère français des Affaires étrangères.
"Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais" situé à Mirebalais près du fleuve de l'Artibonite, a dit à l'AFP une source proche du dossier à Paris, en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux.
La mission de l'ONU en Haïti (Minustah) "n'a ni accepté, ni rejeté les conclusions" d'un rapport du Pr Renaud Piarroux, a déclaré à New York un porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky.
"Ce que la mission a dit, c'est que ce rapport est l'un parmi beaucoup d'autres", a-t-il ajouté. "La mission a conduit un certain nombre de tests dans l'eau à l'intérieur du camp et entre le camp et la rivière, et tous les résultats ont été négatifs".
"La mission dit qu'il n'y a pas de preuve concluante" sur le fait que l'épidémie est partie du camp des Casques bleus, a-t-il affirmé.
M. Nesirky a encore souligné que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait donné pour instruction à la Minustah de "surveiller la situation de près". "Une équipe d'experts est déployée pour examiner tous les systèmes sanitaires", a-t-il dit.
"Le secrétaire général a donné pour instruction à la mission de suivre activement toute information supplémentaire qu'elle pourrait recevoir sur l'origine de l'épidémie", a-t-il encore noté.
Selon les informations reçues à Paris par l'AFP, "le point de départ (de l'épidémie) est localisé très précisément". "L'explication la plus logique, c'est l'introduction massive de matière fécale dans le fleuve de l'Artibonite en une seule fois", a poursuivi cette source.
La Minustah a déjà démenti à plusieurs reprises de telles accusations.
Le ministère français des Affaires étrangères a "transmis ce rapport aux Nations unies qui ont ouvert une enquête", a indiqué à l'AFP un porte-parole.
L'épidémie de choléra a fait plus de 2.000 morts en Haïti depuis son apparition à la mi-octobre.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iowdnhAVSYydgfY0wdpCIxtEi0Gg?docId=CNG.49d86297c1a21f27c8d39dd7c6b5b6d3.541
"Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais" situé à Mirebalais près du fleuve de l'Artibonite, a dit à l'AFP une source proche du dossier à Paris, en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux.
La mission de l'ONU en Haïti (Minustah) "n'a ni accepté, ni rejeté les conclusions" d'un rapport du Pr Renaud Piarroux, a déclaré à New York un porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky.
"Ce que la mission a dit, c'est que ce rapport est l'un parmi beaucoup d'autres", a-t-il ajouté. "La mission a conduit un certain nombre de tests dans l'eau à l'intérieur du camp et entre le camp et la rivière, et tous les résultats ont été négatifs".
"La mission dit qu'il n'y a pas de preuve concluante" sur le fait que l'épidémie est partie du camp des Casques bleus, a-t-il affirmé.
M. Nesirky a encore souligné que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait donné pour instruction à la Minustah de "surveiller la situation de près". "Une équipe d'experts est déployée pour examiner tous les systèmes sanitaires", a-t-il dit.
"Le secrétaire général a donné pour instruction à la mission de suivre activement toute information supplémentaire qu'elle pourrait recevoir sur l'origine de l'épidémie", a-t-il encore noté.
Selon les informations reçues à Paris par l'AFP, "le point de départ (de l'épidémie) est localisé très précisément". "L'explication la plus logique, c'est l'introduction massive de matière fécale dans le fleuve de l'Artibonite en une seule fois", a poursuivi cette source.
La Minustah a déjà démenti à plusieurs reprises de telles accusations.
Le ministère français des Affaires étrangères a "transmis ce rapport aux Nations unies qui ont ouvert une enquête", a indiqué à l'AFP un porte-parole.
L'épidémie de choléra a fait plus de 2.000 morts en Haïti depuis son apparition à la mi-octobre.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iowdnhAVSYydgfY0wdpCIxtEi0Gg?docId=CNG.49d86297c1a21f27c8d39dd7c6b5b6d3.541
Epidémie de choléra en Haïti : les casques bleus bien en cause
Haïti, le mardi 7 décembre 2010 – Si la pauvreté et la violence hantent Haïti depuis des siècles, le fléau du choléra en avait disparu il y a cent ans. Mais dans cette île où l’on attache une très grande importance aux signes et aux présages, il semble que le tremblement de terre du mois de janvier ait réveillé tous les vieux démons. Une épidémie de choléra s’est en effet brutalement et rapidement déclarée à la mi-octobre, tuant à ce jour 2 071 personnes et contaminant plus de 90 000 haïtiens dont la moitié a dû être hospitalisée.
Des rumeurs…
Dès l’apparition des premiers cas, aux abords du fleuve Artibonite, la suspicion s’est portée sur les soldats népalais de la mission de l’ONU (la Minustah). Certains ont ainsi suggéré que le fleuve et ses affluents auraient été contaminés par l’évacuation des sanitaires des casques bleus. Des affrontements violents, provoquant la mort de plusieurs personnes ont même éclaté, tandis que certains candidats à l’élection présidentielle ont prêté leurs voix à ses rumeurs. Cependant, la plupart des observateurs, face aux dénégations de l’ONU, ont considéré que ces différents événements et ces rumeurs n’étaient qu’un témoignage de la colère suscitée par la présence étrangère en Haïti, attisée par l’inquiétude créée par la propagation du choléra.
… vérifiées ?
Cependant, un rapport devant être remis au Ministère des Affaires étrangères français, établi par le Professeur Renaud Piarroux semble donner foi à ces suspicions. Il y a quelques jours, déjà, l’AFP révélait les grandes lignes des conclusions de ce spécialiste chargé par la France d’une mission d’observation en Haïti. Le médecin révélait notamment sa conviction forte selon laquelle le choléra aurait été importé sur l’île. Hier, le journal télévisé de France 2 a permis de compléter ces premières données en livrant quelques extraits du rapport. « La mission d’investigation a révélé le caractère sévère et inhabituel de cet épidémie dont l’origine importée ne fait aucun doute. Elle a démarré aux abords du camp de la MINUSTAH », peut-on lire. Le rapport semble également s’interroger sur l’attitude de l’ONU en soulignant le silence étonnant de la MINUSTAH sur la suspicion de cas de choléra dans ses rangs, observe Renaud Piarroux.
Des responsables humanitaires qui partagent la thèse d’une contamination par la Minustah
Les constatations de Renaud Piarroux tendent à retracer l’histoire de la résurgence de la maladie en Haïti. Alors qu’une épidémie de choléra sévissait au Népal, plusieurs hommes originaires de Katmandou sont envoyés en Haïti transportant sans doute avec eux une souche de choléra. La rapide propagation de la bactérie serait quant à elle liée à l’infestation du fleuve qui charrie une eau consommée par les habitants du pays. Sur place, cette thèse semble avoir convaincu non seulement certains Haïtiens mais également plusieurs responsables humanitaires. Au-delà de ces accusations, le rapport de l’épidémiologiste se montre plutôt encourageant en ce qui concerne la qualité des soins dispensés et note que la prise en charge s’organise de mieux, bien qu’une pénurie de professionnels de santé représente pour plusieurs organisations humanitaires le premier des obstacles.
Aurélie Haroche
http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/D8/AD/document_actu_pro.phtml
Des rumeurs…
Dès l’apparition des premiers cas, aux abords du fleuve Artibonite, la suspicion s’est portée sur les soldats népalais de la mission de l’ONU (la Minustah). Certains ont ainsi suggéré que le fleuve et ses affluents auraient été contaminés par l’évacuation des sanitaires des casques bleus. Des affrontements violents, provoquant la mort de plusieurs personnes ont même éclaté, tandis que certains candidats à l’élection présidentielle ont prêté leurs voix à ses rumeurs. Cependant, la plupart des observateurs, face aux dénégations de l’ONU, ont considéré que ces différents événements et ces rumeurs n’étaient qu’un témoignage de la colère suscitée par la présence étrangère en Haïti, attisée par l’inquiétude créée par la propagation du choléra.
… vérifiées ?
Cependant, un rapport devant être remis au Ministère des Affaires étrangères français, établi par le Professeur Renaud Piarroux semble donner foi à ces suspicions. Il y a quelques jours, déjà, l’AFP révélait les grandes lignes des conclusions de ce spécialiste chargé par la France d’une mission d’observation en Haïti. Le médecin révélait notamment sa conviction forte selon laquelle le choléra aurait été importé sur l’île. Hier, le journal télévisé de France 2 a permis de compléter ces premières données en livrant quelques extraits du rapport. « La mission d’investigation a révélé le caractère sévère et inhabituel de cet épidémie dont l’origine importée ne fait aucun doute. Elle a démarré aux abords du camp de la MINUSTAH », peut-on lire. Le rapport semble également s’interroger sur l’attitude de l’ONU en soulignant le silence étonnant de la MINUSTAH sur la suspicion de cas de choléra dans ses rangs, observe Renaud Piarroux.
Des responsables humanitaires qui partagent la thèse d’une contamination par la Minustah
Les constatations de Renaud Piarroux tendent à retracer l’histoire de la résurgence de la maladie en Haïti. Alors qu’une épidémie de choléra sévissait au Népal, plusieurs hommes originaires de Katmandou sont envoyés en Haïti transportant sans doute avec eux une souche de choléra. La rapide propagation de la bactérie serait quant à elle liée à l’infestation du fleuve qui charrie une eau consommée par les habitants du pays. Sur place, cette thèse semble avoir convaincu non seulement certains Haïtiens mais également plusieurs responsables humanitaires. Au-delà de ces accusations, le rapport de l’épidémiologiste se montre plutôt encourageant en ce qui concerne la qualité des soins dispensés et note que la prise en charge s’organise de mieux, bien qu’une pénurie de professionnels de santé représente pour plusieurs organisations humanitaires le premier des obstacles.
Aurélie Haroche
http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/D8/AD/document_actu_pro.phtml
Haïti : Tenez vos promesses !
LEMONDE.FR 07.12.10 09h24 •
Le 12 janvier, cela fera un an que Port-au-Prince et ses environs ont été mis à terre par un séisme d'une violence inégalée. En ce mois de novembre, alors qu'une épidémie de choléra meurtrière se propage dans l'ensemble du pays (plus de 60 000 cas, 25 000 hospitalisations et un millier de morts), ce sont toujours plus d'un million de sinistrés qui continuent de survivre dans des conditions précaires dans des camps de fortune. Les Haïtiens ne survivent que grâce à l'aide extérieure. La reconstruction promise, et tant attendue, est en panne.
Il n'est pas étonnant dans de telles circonstances de voir depuis plusieurs semaines fuser les critiques publiques et parfois virulentes contre les étrangers, en premier lieu la Minustah, mais aussi parfois les humanitaires (pris au sens large), en raison de "leur inefficacité", "la lenteur de la reconstruction" ou encore par ce qu'ils seraient pour certains observateurs haïtiens le symbole "d'une occupation du pays qui doit cesser". En cette période pré et post électorale tellement sensible, qui concentre toutes les attentions des élites au pouvoir, ils se retrouvent pointés du doigt, boucs émissaires de toute la frustration accumulée ces derniers mois.
Pour autant, depuis le séisme, la population haïtienne survit grâce à la mobilisation et l'assistance des ONG et des agences des Nations unies, et grâce aux dons, privés dans leur majorité, reçus de la part de nombreux donateurs à travers le monde, qui permettent de financer des opérations humanitaires d'urgence massives depuis le 12 janvier. Sans minimiser l'immensité des besoins et la difficulté de la tâche pour les humanitaires parfois réduits au rôle de pompiers dans un pays très pauvre, dévasté, ceci bien avant le séisme, et toujours en état de choc. Comment dans ces conditions sortir de la logique de l'urgence, les catastrophes succédant les unes aux autres ?
Ce qui est en jeu à Haïti, c'est certes la poursuite nécessaire dans les mois à venir des secours dans un contexte de vulnérabilité extrême. Mais c'est surtout la reconstruction en panne, pourtant promise après la conférence de New York en mars, par les bailleurs internationaux et les Etats membres des Nations unies… Ces fameuses promesses, à hauteur de 10 milliards de dollars, pour "reconstruire en mieux" selon l'expression de Bill Clinton qui préside la commission de reconstruction d'Haïti.
Car si la réponse humanitaire d'urgence, même critiquée (et parfois pour de bonnes raisons), a permis un temps d'éviter le pire, et mobilisé de l'ordre de 3 milliards de dollars d'aide d'urgence (en grande partie des donations privées), les Etats, eux, sont bien loin du compte en matière de reconstruction. Seules quelques centaines de millions de dollars ont été, à ce jour, décaissées. Autant dire, rien.
L'instabilité politique chronique du pays ne les engage pas à en faire beaucoup plus, c'est vrai. Il n'est pas facile d'avoir confiance dans un Etat détruit, considéré déjà comme "défaillant" avant le 12 janvier. Sans parler du contexte de la crise économique et financière mondiale. Au final, on peut donc s'attendre à ce que le chèque attendu soit largement réduit. Rien de différent ici avec d'autres catastrophes naturelles médiatisées. Dans la majorité des cas, c'est moins d'un quart des promesses des bailleurs internationaux (les Etats et les institutions financières internationales et régionales), faites sous le coup de l'émotion médiatisée, qui sont effectivement versées. Pourquoi en serait-il autrement à Haïti ?
IL EST ENCORE TEMPS D'AGIR
Avant les élections de fin novembre, la colère l'emportant sur la désillusion, accuser les étrangers de ne pas en faire assez, voire d'être même, comme les soldats de la Minustah, à l'origine de l'épidémie de choléra n'a rien de surprenant. Après les urnes, faute de changements rapides de la situation comme on peut s'en douter, ils continueront certainement d'être accusés de freiner le renouveau du pays, de ne pas jouer le jeu de l'alternance politique, à moins que ne se développe la nostalgie du statu quo ante.
Pourtant, rien ne sert de se cacher la réalité. Celle d'un Etat toujours à terre qui ne se relèvera pas sans être aidé et soutenu. Celle des Etats membres de la communauté internationale qui sont loin d'avoir tenu leurs promesses et, faute de mieux, n'envisagent, semble-t-il, l'assistance à Haïti qu'au travers des programmes d'urgence. Celle, enfin, des humanitaires, des secouristes étrangers, bien heureusement toujours actifs sur le terrain, dénonçant désormais, à juste titre, une réponse internationale inadaptée face à l'épidémie de choléra qui se propage. Des secouristes aussi submergés par l'immensité de la tâche qui leur est confiée, qui se situe bien au-delà de leurs réelles responsabilités et capacités en matière notamment de reconstruction et de lutte contre la pauvreté. Comme nous le rappelle les équipes haïtiennes et expatriées de Médecins du monde tous les jours, leurs actions restent essentielles face à la tragédie actuelle ; elles sont appelées par les sinistrés à se poursuivre dans les circonstances actuelles. Mais cela ne saurait remplacer le rôle central de l'Etat et des bailleurs publics internationaux.
Car, si les promesses faites en matière de reconstruction ne sont pas tenues, on peut imaginer, sans trop se tromper, ce qu'il adviendra demain : un second séisme, celui-ci économique et social. S'éloignera alors l'opportunité, tellement clamée, de sortir Haïti de la pauvreté. A chaque nouvelle catastrophe qui frappera le pays, seules des réponses ponctuelle prises dans l'urgence seront opposées, sans se poser plus de questions. Le séisme du 12 janvier n'aura été qu'une tragédie de plus dans l'histoire d'Haïti. Pourtant, il est encore temps d'agir et de tenir les promesses faites aux haïtiens.
Dr Olivier Bernard, président de Médecins du monde, et Pierre Salignon, directeur général à l'action humanitaire de Médecins du monde
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/07/haiti-tenez-vos-promesses_1448710_3232.html
Le 12 janvier, cela fera un an que Port-au-Prince et ses environs ont été mis à terre par un séisme d'une violence inégalée. En ce mois de novembre, alors qu'une épidémie de choléra meurtrière se propage dans l'ensemble du pays (plus de 60 000 cas, 25 000 hospitalisations et un millier de morts), ce sont toujours plus d'un million de sinistrés qui continuent de survivre dans des conditions précaires dans des camps de fortune. Les Haïtiens ne survivent que grâce à l'aide extérieure. La reconstruction promise, et tant attendue, est en panne.
Il n'est pas étonnant dans de telles circonstances de voir depuis plusieurs semaines fuser les critiques publiques et parfois virulentes contre les étrangers, en premier lieu la Minustah, mais aussi parfois les humanitaires (pris au sens large), en raison de "leur inefficacité", "la lenteur de la reconstruction" ou encore par ce qu'ils seraient pour certains observateurs haïtiens le symbole "d'une occupation du pays qui doit cesser". En cette période pré et post électorale tellement sensible, qui concentre toutes les attentions des élites au pouvoir, ils se retrouvent pointés du doigt, boucs émissaires de toute la frustration accumulée ces derniers mois.
Pour autant, depuis le séisme, la population haïtienne survit grâce à la mobilisation et l'assistance des ONG et des agences des Nations unies, et grâce aux dons, privés dans leur majorité, reçus de la part de nombreux donateurs à travers le monde, qui permettent de financer des opérations humanitaires d'urgence massives depuis le 12 janvier. Sans minimiser l'immensité des besoins et la difficulté de la tâche pour les humanitaires parfois réduits au rôle de pompiers dans un pays très pauvre, dévasté, ceci bien avant le séisme, et toujours en état de choc. Comment dans ces conditions sortir de la logique de l'urgence, les catastrophes succédant les unes aux autres ?
Ce qui est en jeu à Haïti, c'est certes la poursuite nécessaire dans les mois à venir des secours dans un contexte de vulnérabilité extrême. Mais c'est surtout la reconstruction en panne, pourtant promise après la conférence de New York en mars, par les bailleurs internationaux et les Etats membres des Nations unies… Ces fameuses promesses, à hauteur de 10 milliards de dollars, pour "reconstruire en mieux" selon l'expression de Bill Clinton qui préside la commission de reconstruction d'Haïti.
Car si la réponse humanitaire d'urgence, même critiquée (et parfois pour de bonnes raisons), a permis un temps d'éviter le pire, et mobilisé de l'ordre de 3 milliards de dollars d'aide d'urgence (en grande partie des donations privées), les Etats, eux, sont bien loin du compte en matière de reconstruction. Seules quelques centaines de millions de dollars ont été, à ce jour, décaissées. Autant dire, rien.
L'instabilité politique chronique du pays ne les engage pas à en faire beaucoup plus, c'est vrai. Il n'est pas facile d'avoir confiance dans un Etat détruit, considéré déjà comme "défaillant" avant le 12 janvier. Sans parler du contexte de la crise économique et financière mondiale. Au final, on peut donc s'attendre à ce que le chèque attendu soit largement réduit. Rien de différent ici avec d'autres catastrophes naturelles médiatisées. Dans la majorité des cas, c'est moins d'un quart des promesses des bailleurs internationaux (les Etats et les institutions financières internationales et régionales), faites sous le coup de l'émotion médiatisée, qui sont effectivement versées. Pourquoi en serait-il autrement à Haïti ?
IL EST ENCORE TEMPS D'AGIR
Avant les élections de fin novembre, la colère l'emportant sur la désillusion, accuser les étrangers de ne pas en faire assez, voire d'être même, comme les soldats de la Minustah, à l'origine de l'épidémie de choléra n'a rien de surprenant. Après les urnes, faute de changements rapides de la situation comme on peut s'en douter, ils continueront certainement d'être accusés de freiner le renouveau du pays, de ne pas jouer le jeu de l'alternance politique, à moins que ne se développe la nostalgie du statu quo ante.
Pourtant, rien ne sert de se cacher la réalité. Celle d'un Etat toujours à terre qui ne se relèvera pas sans être aidé et soutenu. Celle des Etats membres de la communauté internationale qui sont loin d'avoir tenu leurs promesses et, faute de mieux, n'envisagent, semble-t-il, l'assistance à Haïti qu'au travers des programmes d'urgence. Celle, enfin, des humanitaires, des secouristes étrangers, bien heureusement toujours actifs sur le terrain, dénonçant désormais, à juste titre, une réponse internationale inadaptée face à l'épidémie de choléra qui se propage. Des secouristes aussi submergés par l'immensité de la tâche qui leur est confiée, qui se situe bien au-delà de leurs réelles responsabilités et capacités en matière notamment de reconstruction et de lutte contre la pauvreté. Comme nous le rappelle les équipes haïtiennes et expatriées de Médecins du monde tous les jours, leurs actions restent essentielles face à la tragédie actuelle ; elles sont appelées par les sinistrés à se poursuivre dans les circonstances actuelles. Mais cela ne saurait remplacer le rôle central de l'Etat et des bailleurs publics internationaux.
Car, si les promesses faites en matière de reconstruction ne sont pas tenues, on peut imaginer, sans trop se tromper, ce qu'il adviendra demain : un second séisme, celui-ci économique et social. S'éloignera alors l'opportunité, tellement clamée, de sortir Haïti de la pauvreté. A chaque nouvelle catastrophe qui frappera le pays, seules des réponses ponctuelle prises dans l'urgence seront opposées, sans se poser plus de questions. Le séisme du 12 janvier n'aura été qu'une tragédie de plus dans l'histoire d'Haïti. Pourtant, il est encore temps d'agir et de tenir les promesses faites aux haïtiens.
Dr Olivier Bernard, président de Médecins du monde, et Pierre Salignon, directeur général à l'action humanitaire de Médecins du monde
http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/12/07/haiti-tenez-vos-promesses_1448710_3232.html
Les artistes sinistrés de Jacmel veulent se reconstruire
Le 12 janvier 2010, un terrible séisme frappait Haïti occasionnant 300.000 morts et des millions de sans-abris à Port-au-Prince la capitale, mais aussi dans plusieurs villes de province. Jacmel, ville au sud de Port-au-Prince réputée pour sa vie culturelle et son carnaval, a subi des dégats considérables. Des artistes de Jacmel travaillaient dans la galerie associative Fosaj. Son directeur artistique, Flo McGarrell, un artiste américain, est décédé. La moitié des artistes haïtiens de Jacmel ont vu leur maison détruite. La galerie, abritée dans un édifice classé du 18ème siècle, est partiellement effondrée.
Dix mois après le séisme, une partie de Jacmel est toujours sous terre. Les artistes vivent encore sous des tentes, ont été recueillis chez des proches ou bien ont préféré demeurer dans leur maison fissurée. Catastrophique, la situation des sinistrés est rendue plus précaire encore avec les saisons des pluies et des cyclones. La destruction des hôtels et la paupérisation de franges importantes de la population ont privé les artistes de Jacmel de revenus et de lieux de promotion.
En relation avec la diaspora haïtienne de Paris et des partenaires sur place, Arsaid, une association de soutien aux artistes sinistrés de Jacmel se mobilise.
COUP DE PROJECTEUR sur deux rendez vous :
*Au Bal Créole, le 12 décembre 2010,
pour exposer et proposer à la vente des oeuvres d'art des artistes de Jacmel ainsi que l'achat de kit peinture qui seront acheminés en Haïti. Plus d'info sur cette soirée haute en couleur
Lieux :La Bellevilloise - 19 rue Boyer - 75020 PARIS http://www.labellevilloise.com/
* Dès le 14 décembre et jusqu'au 18,
l'exposition se téléportera vers la galerie G, 23 rue des Lilas, 75020 PARIS
Les bénéfices de la vente des oeuvres seront entièrement reversés aux artistes.
http://www.lepost.fr/article/2010/12/07/2332229_haiti-les-artistes-sinistres-de-jacmel-veulent-se-reconstruire.html
Dix mois après le séisme, une partie de Jacmel est toujours sous terre. Les artistes vivent encore sous des tentes, ont été recueillis chez des proches ou bien ont préféré demeurer dans leur maison fissurée. Catastrophique, la situation des sinistrés est rendue plus précaire encore avec les saisons des pluies et des cyclones. La destruction des hôtels et la paupérisation de franges importantes de la population ont privé les artistes de Jacmel de revenus et de lieux de promotion.
En relation avec la diaspora haïtienne de Paris et des partenaires sur place, Arsaid, une association de soutien aux artistes sinistrés de Jacmel se mobilise.
COUP DE PROJECTEUR sur deux rendez vous :
*Au Bal Créole, le 12 décembre 2010,
pour exposer et proposer à la vente des oeuvres d'art des artistes de Jacmel ainsi que l'achat de kit peinture qui seront acheminés en Haïti. Plus d'info sur cette soirée haute en couleur
Lieux :La Bellevilloise - 19 rue Boyer - 75020 PARIS http://www.labellevilloise.com/
* Dès le 14 décembre et jusqu'au 18,
l'exposition se téléportera vers la galerie G, 23 rue des Lilas, 75020 PARIS
Les bénéfices de la vente des oeuvres seront entièrement reversés aux artistes.
http://www.lepost.fr/article/2010/12/07/2332229_haiti-les-artistes-sinistres-de-jacmel-veulent-se-reconstruire.html
Haïti attend le résultat du premier tour de la présidentielle
Clarens Renois, Agence France-Presse
Port-au-Prince
Écoles fermées à Port-au-Prince, appel au calme: les Haïtiens attendaient fébrilement les résultats de la présidentielle, qui pourraient confirmer mardi la défaite du candidat du pouvoir Jude Célestin pour un deuxième tour entre Mirlande Manigat et Michel Martelly.
Les résultats du premier tour du 28 novembre seront annoncés «par voie de presse» à 18h, a fait savoir le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP). S'ouvrira ensuite une période durant laquelle les candidats pourront contester les résultats, avant publication des chiffres définitifs le 20 décembre.
L'annonce des résultats suscitait mardi en Haïti la crainte que la situation ne dégénère, alors que les scrutins ont été marqués par des irrégularités et des violences qui ont fait au moins deux morts.
La Mission conjointe de l'Organisation des États américains (OEA) et des pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom) a exhorté les dirigeants des partis politiques haïtiens à appeler leurs partisans à garder leur calme.
Dans le même temps, des écoles de Port-au-Prince ont fermé leurs portes par mesure de précaution.
L'annonce des résultats du premier tour pourrait confirmer la défaite du candidat du pouvoir Jude Célestin et un deuxième tour, le 16 janvier, entre Mirlande Manigat, professeur de droit de 70 ans, et le chanteur Michel Martelly, 49 ans, allias «Sweet Micky».
D'après des données recueillies dans certains bureaux de vote par le Conseil national d'observation électorale (groupe d'observateurs haïtiens financé par l'Union européenne), Mme Manigat aurait recueilli 30% des suffrages, M. Martelly 25%, et M. Célestin 20%.
La semaine dernière, Mme Manigat et M. Martelly s'étaient déclarés confiants quant à leurs chances de se qualifier pour le second tour.
La victoire de l'une ou l'autre marquerait un changement politique majeur dans un pays dirigé depuis 2006 par le président René Préval, de plus en plus contesté par la population.
Son successeur devra gérer l'épidémie de choléra qui sévit dans le pays depuis la mi-octobre et qui a fait 2.120 morts, selon le dernier bilan des autorités.
Au moment où le pays attend les résultats des élections, les dernières nouvelles sur la maladie pourraient attiser la nervosité de la population: selon un rapport remis au ministère français des Affaires étrangères, le foyer infectieux de l'épidémie est parti du camp des Casques bleus népalais de la Mission de l'ONU, a indiqué une source proche du dossier.
«Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais» situé à Mirebalais près du fleuve de l'Artibonite, a dit cette source en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux.
L'information circulait déjà depuis plusieurs semaines en Haïti et a été à l'origine de heurts entre la population et les Casques bleus qui ont fait plusieurs morts.
À New York, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a affirmé qu'il n'existait aucune «preuve concluante» permettant d'étayer ces informations.
Autre dossier dont hériteront les nouveaux dirigeants haïtiens: les suites du séisme du 12 janvier, qui a fait plus de 250 000 morts et 1,5 million de sans-abri.
Les anciens présidents américains George W. Bush et Bill Clinton se sont rendus lundi en Haïti au titre du «Fonds Clinton-Bush pour Haïti» (www.clintonbushhaitifund.org), selon le journal Miami Herald.
Ils ont promis d'oeuvrer pour assouplir les relations commerciales entre les États-Unis et Haïti, afin de créer «100 000 emplois».
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201012/07/01-4350026-haiti-attend-le-resultat-du-premier-tour-de-la-presidentielle.php
Port-au-Prince
Écoles fermées à Port-au-Prince, appel au calme: les Haïtiens attendaient fébrilement les résultats de la présidentielle, qui pourraient confirmer mardi la défaite du candidat du pouvoir Jude Célestin pour un deuxième tour entre Mirlande Manigat et Michel Martelly.
Les résultats du premier tour du 28 novembre seront annoncés «par voie de presse» à 18h, a fait savoir le Conseil électoral provisoire haïtien (CEP). S'ouvrira ensuite une période durant laquelle les candidats pourront contester les résultats, avant publication des chiffres définitifs le 20 décembre.
L'annonce des résultats suscitait mardi en Haïti la crainte que la situation ne dégénère, alors que les scrutins ont été marqués par des irrégularités et des violences qui ont fait au moins deux morts.
La Mission conjointe de l'Organisation des États américains (OEA) et des pays du Marché commun de la Caraïbe (Caricom) a exhorté les dirigeants des partis politiques haïtiens à appeler leurs partisans à garder leur calme.
Dans le même temps, des écoles de Port-au-Prince ont fermé leurs portes par mesure de précaution.
L'annonce des résultats du premier tour pourrait confirmer la défaite du candidat du pouvoir Jude Célestin et un deuxième tour, le 16 janvier, entre Mirlande Manigat, professeur de droit de 70 ans, et le chanteur Michel Martelly, 49 ans, allias «Sweet Micky».
D'après des données recueillies dans certains bureaux de vote par le Conseil national d'observation électorale (groupe d'observateurs haïtiens financé par l'Union européenne), Mme Manigat aurait recueilli 30% des suffrages, M. Martelly 25%, et M. Célestin 20%.
La semaine dernière, Mme Manigat et M. Martelly s'étaient déclarés confiants quant à leurs chances de se qualifier pour le second tour.
La victoire de l'une ou l'autre marquerait un changement politique majeur dans un pays dirigé depuis 2006 par le président René Préval, de plus en plus contesté par la population.
Son successeur devra gérer l'épidémie de choléra qui sévit dans le pays depuis la mi-octobre et qui a fait 2.120 morts, selon le dernier bilan des autorités.
Au moment où le pays attend les résultats des élections, les dernières nouvelles sur la maladie pourraient attiser la nervosité de la population: selon un rapport remis au ministère français des Affaires étrangères, le foyer infectieux de l'épidémie est parti du camp des Casques bleus népalais de la Mission de l'ONU, a indiqué une source proche du dossier.
«Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais» situé à Mirebalais près du fleuve de l'Artibonite, a dit cette source en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux.
L'information circulait déjà depuis plusieurs semaines en Haïti et a été à l'origine de heurts entre la population et les Casques bleus qui ont fait plusieurs morts.
À New York, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a affirmé qu'il n'existait aucune «preuve concluante» permettant d'étayer ces informations.
Autre dossier dont hériteront les nouveaux dirigeants haïtiens: les suites du séisme du 12 janvier, qui a fait plus de 250 000 morts et 1,5 million de sans-abri.
Les anciens présidents américains George W. Bush et Bill Clinton se sont rendus lundi en Haïti au titre du «Fonds Clinton-Bush pour Haïti» (www.clintonbushhaitifund.org), selon le journal Miami Herald.
Ils ont promis d'oeuvrer pour assouplir les relations commerciales entre les États-Unis et Haïti, afin de créer «100 000 emplois».
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201012/07/01-4350026-haiti-attend-le-resultat-du-premier-tour-de-la-presidentielle.php
Haïti - Social : Naufrage de migrants clandestins, 5 mort dont 2 bébés
07/12/2010 08:40:48 Un bateau surchargé, transportant de nombreux haïtiens a chaviré, lundi, après avoir heurté un récif sur la côte Sud de l'île de Tortola, à Paraquita Bay (près des îles Vierges britanniques), un endroit réputé difficile par les navigateurs à cause du nombre important de récifs qui s'y trouve.
Un bateau de la garde côtière néerlandaise a aperçu le bateau et a alerté les autres autorités de la région. La garde côtière américaine a dépêché un navire basé à Porto Rico qui se trouvait proche de la zone du naufrage.
Le bilan est de cinq morts, dont deux bébés. 28 survivants soupçonnés d'être des migrants clandestins ont été arrêté par les autorités britannique, dont six femmes qui ont été hospitalisées pour diverses blessures a indiqué Dianne Drayton, porte-parole de la police.
Le nombre exact de passagers du bateau n'est pas connu et les autorités continuaient de rechercher activement d'autres victimes ou survivants. Le bateau avait quitté la partie néerlandaise de Saint-Martin et tenté d'entrer illégalement sur le territoire britannique autour de minuit, a fait savoir Wade Smith, contrôleur des douanes des îles Vierges britanniques.
La plupart des migrants sont originaires d'Haïti, mais les responsables n'ont pas déterminé la nationalité de toutes les personnes à bord, a affirmé Ricardo Castrodad, un porte-parole de la garde côtière des États-Unis.
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1847-haiti-social-naufrage-de-migrants-clandestins-5-mort-dont-2-bebes.html
Un bateau de la garde côtière néerlandaise a aperçu le bateau et a alerté les autres autorités de la région. La garde côtière américaine a dépêché un navire basé à Porto Rico qui se trouvait proche de la zone du naufrage.
Le bilan est de cinq morts, dont deux bébés. 28 survivants soupçonnés d'être des migrants clandestins ont été arrêté par les autorités britannique, dont six femmes qui ont été hospitalisées pour diverses blessures a indiqué Dianne Drayton, porte-parole de la police.
Le nombre exact de passagers du bateau n'est pas connu et les autorités continuaient de rechercher activement d'autres victimes ou survivants. Le bateau avait quitté la partie néerlandaise de Saint-Martin et tenté d'entrer illégalement sur le territoire britannique autour de minuit, a fait savoir Wade Smith, contrôleur des douanes des îles Vierges britanniques.
La plupart des migrants sont originaires d'Haïti, mais les responsables n'ont pas déterminé la nationalité de toutes les personnes à bord, a affirmé Ricardo Castrodad, un porte-parole de la garde côtière des États-Unis.
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1847-haiti-social-naufrage-de-migrants-clandestins-5-mort-dont-2-bebes.html
Haïti: le choléra est parti du camp des Casques bleus népalais
Publié le 07 décembre 2010
Deborah Pasmantier, Agence France-Presse
Paris
Le foyer infectieux de l'épidémie de choléra en Haïti est parti du camp des Casques bleus népalais de la Mission de l'ONU, selon le rapport d'un épidémiologiste envoyé dans ce pays par la France à la demande des Haïtiens, a indiqué mardi à l'AFP une source proche du dossier.
«Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais» situé à Mirebalais (centre d'Haïti) près du fleuve de l'Artibonite. «Le point de départ est localisé très précisément», a déclaré cette source citant les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux récemment remis aux autorités haïtiennes et au ministère français des Affaires étrangères.
Les premiers cas sont apparus autour du 15 octobre près de Mirebalais avant de se multiplier par milliers en quelques jours.
«Il n'y pas d'autre explication possible que ça sur le développement de l'épidémie dans un contexte où il n'y avait pas de choléra dans le pays, et compte tenu de l'intensité, de la vitesse de propagation et de la concentration de vibrion dans le delta de l'Artibonite», a poursuivi cette source.
Depuis son apparition, l'épidémie a fait plus de 2000 morts et près de 92 000 cas ont été enregistrés, selon le ministère de la Santé de ce pays déjà dévasté par le tremblement de terre du 12 janvier (plus de 250 000 morts, 1,3 million de sinistrés).
Les tests effectués ont confirmé qu'il s'agissait d'une souche asiatique. Et le professeur Piarroux est formel: l'épidémie «n'est pas liée au séisme, elle ne provient pas non plus d'une souche environnementale», elle a été «importée».
«L'épidémie a explosé sur un mode extrêmement violent le 19 octobre avec plusieurs milliers de cas et plusieurs centaines de morts en quelques jours après que de très nombreuses personnes ont bu l'eau du fleuve dans le delta de l'Artibonite», avait-il expliqué il y a une dizaine de jours à l'AFP.
La bactérie se transmet généralement d'homme à homme. Elle peut aussi se transmettre par de l'eau «mais normalement avant d'arriver à toucher plusieurs milliers de personnes, il se passe des semaines ou des mois», avait ajouté ce spécialiste du choléra, chef de service en hôpital à Marseille (sud de la France).
Avec un tel niveau de concentration et de propagation, «l'explication la plus logique, c'est l'introduction massive de matière fécale (de malades) dans le fleuve de l'Artibonite, en une seule fois», a poursuivi la source proche du dossier citant les conclusions du rapport.
«Le seul élément manquant c'est l'établissement formel à partir d'analyses et de prélèvements de la présence du vibrion chez les Népalais», a-t-elle ajouté.
La Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) a répété à plusieurs reprises que des tests effectués autour de la base népalaise et notamment dans les latrines et les eaux du camp s'étaient révélés «négatifs».
«Je ne peux pas dire que ça ne vient pas des soldats de la Minustah mais je ne peux pas dire non plus que ça vient de là car tous les tests sont négatifs», avait déclaré le 25 novembre le chef de la mission Edmond Mulet.
Une partie de la population a rapidement accusé les Casques bleus d'avoir importé l'épidémie et des violences lors de manifestations ont fait au moins six morts, notamment à Cap-Haïtien (nord).
Accusées cette fois de sorcellerie liée à la maladie, 12 personnes ont récemment été lynchées à coups de machette dans le sud-ouest du pays.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué mardi avoir «transmis» le rapport de M. Piarroux «aux Nations unies qui ont ouvert une enquête». «Il faut attendre ses résultats. Il appartient également aux autorités haïtiennes de déclencher une enquête si elles l'estiment nécessaire», a dit un porte-parole.
Aujourd'hui, l'épidémie touche à peu près la moitié des communes du pays.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201012/07/01-4349999-haiti-le-cholera-est-parti-du-camp-des-casques-bleus-nepalais.php
Deborah Pasmantier, Agence France-Presse
Paris
Le foyer infectieux de l'épidémie de choléra en Haïti est parti du camp des Casques bleus népalais de la Mission de l'ONU, selon le rapport d'un épidémiologiste envoyé dans ce pays par la France à la demande des Haïtiens, a indiqué mardi à l'AFP une source proche du dossier.
«Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais» situé à Mirebalais (centre d'Haïti) près du fleuve de l'Artibonite. «Le point de départ est localisé très précisément», a déclaré cette source citant les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux récemment remis aux autorités haïtiennes et au ministère français des Affaires étrangères.
Les premiers cas sont apparus autour du 15 octobre près de Mirebalais avant de se multiplier par milliers en quelques jours.
«Il n'y pas d'autre explication possible que ça sur le développement de l'épidémie dans un contexte où il n'y avait pas de choléra dans le pays, et compte tenu de l'intensité, de la vitesse de propagation et de la concentration de vibrion dans le delta de l'Artibonite», a poursuivi cette source.
Depuis son apparition, l'épidémie a fait plus de 2000 morts et près de 92 000 cas ont été enregistrés, selon le ministère de la Santé de ce pays déjà dévasté par le tremblement de terre du 12 janvier (plus de 250 000 morts, 1,3 million de sinistrés).
Les tests effectués ont confirmé qu'il s'agissait d'une souche asiatique. Et le professeur Piarroux est formel: l'épidémie «n'est pas liée au séisme, elle ne provient pas non plus d'une souche environnementale», elle a été «importée».
«L'épidémie a explosé sur un mode extrêmement violent le 19 octobre avec plusieurs milliers de cas et plusieurs centaines de morts en quelques jours après que de très nombreuses personnes ont bu l'eau du fleuve dans le delta de l'Artibonite», avait-il expliqué il y a une dizaine de jours à l'AFP.
La bactérie se transmet généralement d'homme à homme. Elle peut aussi se transmettre par de l'eau «mais normalement avant d'arriver à toucher plusieurs milliers de personnes, il se passe des semaines ou des mois», avait ajouté ce spécialiste du choléra, chef de service en hôpital à Marseille (sud de la France).
Avec un tel niveau de concentration et de propagation, «l'explication la plus logique, c'est l'introduction massive de matière fécale (de malades) dans le fleuve de l'Artibonite, en une seule fois», a poursuivi la source proche du dossier citant les conclusions du rapport.
«Le seul élément manquant c'est l'établissement formel à partir d'analyses et de prélèvements de la présence du vibrion chez les Népalais», a-t-elle ajouté.
La Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) a répété à plusieurs reprises que des tests effectués autour de la base népalaise et notamment dans les latrines et les eaux du camp s'étaient révélés «négatifs».
«Je ne peux pas dire que ça ne vient pas des soldats de la Minustah mais je ne peux pas dire non plus que ça vient de là car tous les tests sont négatifs», avait déclaré le 25 novembre le chef de la mission Edmond Mulet.
Une partie de la population a rapidement accusé les Casques bleus d'avoir importé l'épidémie et des violences lors de manifestations ont fait au moins six morts, notamment à Cap-Haïtien (nord).
Accusées cette fois de sorcellerie liée à la maladie, 12 personnes ont récemment été lynchées à coups de machette dans le sud-ouest du pays.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué mardi avoir «transmis» le rapport de M. Piarroux «aux Nations unies qui ont ouvert une enquête». «Il faut attendre ses résultats. Il appartient également aux autorités haïtiennes de déclencher une enquête si elles l'estiment nécessaire», a dit un porte-parole.
Aujourd'hui, l'épidémie touche à peu près la moitié des communes du pays.
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201012/07/01-4349999-haiti-le-cholera-est-parti-du-camp-des-casques-bleus-nepalais.php
Haïti - Élections : Pour Robert Simonise, Edmond Mulet «a perdu le Nord»
07/12/2010 11:27:01
Les déclarations d’Edmond Mulet, Représentant du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies et chef de la Minustah, selon lesquelles l’ONU quittera Haïti et l’internationale ne fournira plus aucune aide à Haïti si la volonté de la population n’était pas respecté, continuent d’alimenter des réactions.
Jean Robert Simonise, professeur d’Université et Mozart De Ronneth, politicologue, soulignent tout deux, que le diplomate onusien a outrepassé son rôle en se prononçant sur le maintien ou le départ de la mission onusienne en Haïti.
Selon M. Simonise, « pour faire de telles déclarations, il faudrait au préalable des consultations entre les dirigeants de tous les pays concernés par la présence des Nations Unies en Haïti » il estime que le diplomate « aurait perdu le Nord » devant l'échec de la journée électorale, alors qu’il n’avait jamais cessé de dire que tout se passerait bien.
M. Mulet est accusé d’ignorer les autorités haïtiennes, dans le cadre de tout un ensemble de décisions. Ainsi, c’est lui qui a annoncé, avant le gouvernement haïtien, que les élections se dérouleraient le 28 novembre...
Mozart De Ronneth, pense que les déclarations de M. Mulet ne doivent pas être pris au sérieux. Il s’agit « de pressions pour faire adopter sa propre formule: la désignation arbitraire de candidats devant aller au second tour ». « M. Mulet n’est pas le conseil de sécurité, c’est un simple employé de l’ONU » a-t-il rappelé. Faisant remarquer que la position de M Mulet, est en contradiction avec celle du Secrétaire Général Ban Ki Moon, qui a récemment reconnu que le dernier scrutin était truffé d’irrégularités et de fraudes et que les Nations Unies étaient prêtes à assister le pays après ces élections. Par contre, le politicologue reste convaincu de l'intérêt des Nations Unies à orienter les résultats des votes dans un sens bien déterminé.
http://www.haitilibre.com/
Les déclarations d’Edmond Mulet, Représentant du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies et chef de la Minustah, selon lesquelles l’ONU quittera Haïti et l’internationale ne fournira plus aucune aide à Haïti si la volonté de la population n’était pas respecté, continuent d’alimenter des réactions.
Jean Robert Simonise, professeur d’Université et Mozart De Ronneth, politicologue, soulignent tout deux, que le diplomate onusien a outrepassé son rôle en se prononçant sur le maintien ou le départ de la mission onusienne en Haïti.
Selon M. Simonise, « pour faire de telles déclarations, il faudrait au préalable des consultations entre les dirigeants de tous les pays concernés par la présence des Nations Unies en Haïti » il estime que le diplomate « aurait perdu le Nord » devant l'échec de la journée électorale, alors qu’il n’avait jamais cessé de dire que tout se passerait bien.
M. Mulet est accusé d’ignorer les autorités haïtiennes, dans le cadre de tout un ensemble de décisions. Ainsi, c’est lui qui a annoncé, avant le gouvernement haïtien, que les élections se dérouleraient le 28 novembre...
Mozart De Ronneth, pense que les déclarations de M. Mulet ne doivent pas être pris au sérieux. Il s’agit « de pressions pour faire adopter sa propre formule: la désignation arbitraire de candidats devant aller au second tour ». « M. Mulet n’est pas le conseil de sécurité, c’est un simple employé de l’ONU » a-t-il rappelé. Faisant remarquer que la position de M Mulet, est en contradiction avec celle du Secrétaire Général Ban Ki Moon, qui a récemment reconnu que le dernier scrutin était truffé d’irrégularités et de fraudes et que les Nations Unies étaient prêtes à assister le pays après ces élections. Par contre, le politicologue reste convaincu de l'intérêt des Nations Unies à orienter les résultats des votes dans un sens bien déterminé.
http://www.haitilibre.com/
Haïti - Élections : Message de Mgr Louis Kébreau
07/12/2010 11:59:54 La Conférence Episcopale d’Haïti (CEH) a invité dimanche, les haïtiens a une redécouverte de leurs valeurs : l’esprit de fraternité, l’unité et le sacrifice, la générosité et la confiance en Dieu.
Ce message, paraphé par le président de la conférence épiscopale d’Haïti, Mgr Louis Kébreau, l’archevêque du Cap-Haitien, précise que « les haïtiens ne doivent pas se perdre dans des discussions byzantines alors qu’ils sont actuellement confrontés à des difficultés d’ordre économique, social et politique ». Il rappelle que nul ne possède à lui seul, la solution des problèmes car personne ne détient toute la vérité. « L’heure n’est pas a la dispersion ni a la stigmatisation » écrit l’archevêque, qui invite les politiciens haïtiens, à se relever, non comme de simples candidats, mais comme des leaders inspirés pouvant accompagner le peuple haïtien.
Mgr Kébreau, invite également dans son message, les haïtiens à tirer leçon des expériences d’autres pays qui ont vécu des tremblements de terre et des épidémies de choléra « D’autres nations, certaines, de grande traditions démocratiques, ont connu des problèmes électoraux, mais ont trouvé seules, dans l’amour de leur patrie, des sorties de crise et se sont révélées plus grandes, plus fortes et plus unies aux yeux du monde »
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1852-haiti-elections-message-de-mgr-louis-kebreau.html
Ce message, paraphé par le président de la conférence épiscopale d’Haïti, Mgr Louis Kébreau, l’archevêque du Cap-Haitien, précise que « les haïtiens ne doivent pas se perdre dans des discussions byzantines alors qu’ils sont actuellement confrontés à des difficultés d’ordre économique, social et politique ». Il rappelle que nul ne possède à lui seul, la solution des problèmes car personne ne détient toute la vérité. « L’heure n’est pas a la dispersion ni a la stigmatisation » écrit l’archevêque, qui invite les politiciens haïtiens, à se relever, non comme de simples candidats, mais comme des leaders inspirés pouvant accompagner le peuple haïtien.
Mgr Kébreau, invite également dans son message, les haïtiens à tirer leçon des expériences d’autres pays qui ont vécu des tremblements de terre et des épidémies de choléra « D’autres nations, certaines, de grande traditions démocratiques, ont connu des problèmes électoraux, mais ont trouvé seules, dans l’amour de leur patrie, des sorties de crise et se sont révélées plus grandes, plus fortes et plus unies aux yeux du monde »
S/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1852-haiti-elections-message-de-mgr-louis-kebreau.html
Haïti - Élections : Jour «J», l'OEA/CARICOM observent...
07/12/2010 10:19:55 La Mission Conjointe OEA/CARICOM (MOEC) a déployée une équipe d'observateurs depuis le début de la tabulation des votes pour observer la réception, la saisie et la vérification de la validité des procès verbaux des résultats en provenance des bureaux de vote à travers le pays. Cette phase du processus électoral est des plus cruciales. Les procédures qui entourent le traitement et la vérification des procès verbaux permettent d'identifier et de combattre la fraude électorale pour ainsi obtenir des résultats qui reflètent l'expression de la volonté populaire. La MOEC rappelle que ces procédures ont été expliquées aux représentants des partis politiques lors des visites d'information organisées par le CEP au CTV.
La MOEC continuera à suivre de près les prochaines phases du processus électoral, y compris la période des contestations des résultats préliminaires. En ce sens, la Mission rappelle aux candidats et aux partis politiques que les résultats qui seront publiés par le CEP le 7 décembre prochain sont préliminaires. La Mission fait appel aux candidats et aux partis politiques à exercer leur droit de contestation de façon pacifique dans le cadre défini par la Loi Électorale qui fournit des recours légaux à ceux qui ont des griefs au sujet des résultats. À cet égard, la Mission rappelle que l'article 174.1 de la Loi Électorale stipule qu'« au besoin, après le traitement des données et avant la proclamation des résultats, les partis politiques et les candidats indépendants participant aux élections ont accès au Centre de Tabulation pour vérification ». La Mission invite les acteurs impliqués à saisir cette opportunité pour vérifier dans toute transparence et légalité le respect de la volonté populaire exprimée à travers les urnes. La Mission rappelle également qu'en cas de fraude électorale ou d'irrégularité, l'article 178 permet à tout candidat ou son mandataire de contester l'élection d'un autre candidat dans les 72 heures qui suivent l'affichage des résultats préliminaires.
La Mission Conjointe est très préoccupée par les diverses plaintes reçues par les observateurs concernant les actes d'intimidation à l'encontre des candidats impliqués dans le processus électoral en cours. La MOEC fait appel aux autorités compétentes et notamment à la Police Nationale Haïtienne (PNH) à prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des candidats en cette période postélectorale. La Mission rappelle que la réalisation d'élections libres et équitables s'insère dans le respect des droits de l'Homme tels que décrits dans la Convention Américaine relative aux Droits de l'Homme, dont Haïti est signataire. Les autorités se doivent de garantir la sécurité des candidats et autres individus qui sont la cible d'actes d'intimidation et de violence. La Mission salue les efforts en ce sens déjà entrepris par la PNH.
La Mission Conjointe fait appel aux leaders politiques et aux candidats qui briguent la haute magistrature du pays de saisir l'opportunité pour faire preuve de leurs sens des responsabilités et de leurs qualités de leadership en assurant le calme et le respect des règles établies.
HL/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1849-haiti-elections-jour-j-l-oea-caricom-observent.html
La MOEC continuera à suivre de près les prochaines phases du processus électoral, y compris la période des contestations des résultats préliminaires. En ce sens, la Mission rappelle aux candidats et aux partis politiques que les résultats qui seront publiés par le CEP le 7 décembre prochain sont préliminaires. La Mission fait appel aux candidats et aux partis politiques à exercer leur droit de contestation de façon pacifique dans le cadre défini par la Loi Électorale qui fournit des recours légaux à ceux qui ont des griefs au sujet des résultats. À cet égard, la Mission rappelle que l'article 174.1 de la Loi Électorale stipule qu'« au besoin, après le traitement des données et avant la proclamation des résultats, les partis politiques et les candidats indépendants participant aux élections ont accès au Centre de Tabulation pour vérification ». La Mission invite les acteurs impliqués à saisir cette opportunité pour vérifier dans toute transparence et légalité le respect de la volonté populaire exprimée à travers les urnes. La Mission rappelle également qu'en cas de fraude électorale ou d'irrégularité, l'article 178 permet à tout candidat ou son mandataire de contester l'élection d'un autre candidat dans les 72 heures qui suivent l'affichage des résultats préliminaires.
La Mission Conjointe est très préoccupée par les diverses plaintes reçues par les observateurs concernant les actes d'intimidation à l'encontre des candidats impliqués dans le processus électoral en cours. La MOEC fait appel aux autorités compétentes et notamment à la Police Nationale Haïtienne (PNH) à prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des candidats en cette période postélectorale. La Mission rappelle que la réalisation d'élections libres et équitables s'insère dans le respect des droits de l'Homme tels que décrits dans la Convention Américaine relative aux Droits de l'Homme, dont Haïti est signataire. Les autorités se doivent de garantir la sécurité des candidats et autres individus qui sont la cible d'actes d'intimidation et de violence. La Mission salue les efforts en ce sens déjà entrepris par la PNH.
La Mission Conjointe fait appel aux leaders politiques et aux candidats qui briguent la haute magistrature du pays de saisir l'opportunité pour faire preuve de leurs sens des responsabilités et de leurs qualités de leadership en assurant le calme et le respect des règles établies.
HL/ HaïtiLibre
http://www.haitilibre.com/article-1849-haiti-elections-jour-j-l-oea-caricom-observent.html
Haïti: le choléra parti du camp des Casques bleus népalais
Le foyer infectieux de l'épidémie de choléra en Haïti est parti du camp des Casques bleus népalais de la Mission de l'ONU dans le centre du pays, selon un rapport remis au ministère français des Affaires étrangères, a indiqué mardi à l'AFP à Paris une source proche du dossier.
"Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais" situé à Mirebalais près du fleuve Artibonite. "Le point de départ est localisé très précisément", a dit cette source en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux, épidémiologiste envoyé en mission en Haïti par la France à la demande du ministère haïtien de la Santé.
"Il n'y pas d'autre explication possible que ça sur le développement de l'épidémie dans un contexte où il n'y avait pas de choléra dans le pays, et compte tenu de l'intensité, de la vitesse de propagation et de la concentration de vibrion (bacille, NDLR) dans le delta de l'Artibonite", a-t-elle ajouté.
"L'explication la plus logique, c'est l'introduction massive de matière fécale dans le fleuve de l'Artibonite en une seule fois", a poursuivi cette source. "Le seul élément manquant c'est l'établissement formel à partir d'analyses et de prélèvements de la présence du vibrion chez les Népalais", a-t-elle poursuivi.
La Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) a déjà démenti à plusieurs reprises de telles accusations.
Le ministère français des Affaires étrangères a "transmis ce rapport aux Nations unies qui ont ouvert une enquête", a indiqué à l'AFP un porte-parole en réponse à une question.
L'épidémie de choléra a fait plus de 2.000 morts en Haïti depuis son apparition et plus de 90.000 cas ont été enregistrés, selon un nouveau bilan communiqué lundi par le ministère haïtien de la Santé.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/haiti-le-cholera-parti-du-camp-des-casques-bleus-nepalais-07-12-2010-1181770.php
"Le foyer infectieux est parti du camp des Népalais" situé à Mirebalais près du fleuve Artibonite. "Le point de départ est localisé très précisément", a dit cette source en se basant sur les conclusions du rapport du professeur français Renaud Piarroux, épidémiologiste envoyé en mission en Haïti par la France à la demande du ministère haïtien de la Santé.
"Il n'y pas d'autre explication possible que ça sur le développement de l'épidémie dans un contexte où il n'y avait pas de choléra dans le pays, et compte tenu de l'intensité, de la vitesse de propagation et de la concentration de vibrion (bacille, NDLR) dans le delta de l'Artibonite", a-t-elle ajouté.
"L'explication la plus logique, c'est l'introduction massive de matière fécale dans le fleuve de l'Artibonite en une seule fois", a poursuivi cette source. "Le seul élément manquant c'est l'établissement formel à partir d'analyses et de prélèvements de la présence du vibrion chez les Népalais", a-t-elle poursuivi.
La Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah) a déjà démenti à plusieurs reprises de telles accusations.
Le ministère français des Affaires étrangères a "transmis ce rapport aux Nations unies qui ont ouvert une enquête", a indiqué à l'AFP un porte-parole en réponse à une question.
L'épidémie de choléra a fait plus de 2.000 morts en Haïti depuis son apparition et plus de 90.000 cas ont été enregistrés, selon un nouveau bilan communiqué lundi par le ministère haïtien de la Santé.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/haiti-le-cholera-parti-du-camp-des-casques-bleus-nepalais-07-12-2010-1181770.php
Ban Ki-moon réclame de nouveaux engagements de la communauté internationale
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en ouverture d'un débat de l'Assemblée générale de l'ONU sur la situation à Haïti a affirmé qu'Haïti a grandement besoin du soutien de la communauté internationale. M. Ban a rappelé que le selon le ministère haïtien de la santé, l'épidémie de choléra touchait désormais les 10 départements du pays, que le nombre d'infections avoisinait les 81.000, que 1.800 personnes étaient déjà mortes de la maladie et que près de 650.000 personnes pourraient encore contracter le choléra dans les prochains mois. Faisant remarquer qu' on a assisté à une baisse du taux de mortalité de 7,6% à 3,6% en six semaines, Il a toutefois indiqué que les efforts déployés à l'heure actuelle n'étaient « tout simplement pas suffisants ».
« Sans une réponse internationale immédiate et massive, nous allons être dépassés », a-t-il prévenu, avant de présenter les deux priorités de l'ONU. Minimiser le taux de mortalité en mettant en place des traitements efficaces » et « atteindre toute la population pour leur fournir de l'information, des traitements et prévenir la propagation de la maladie sont les deux principales priorités des agences de l'ONU et des organisations internationales. « La vie de centaines de milliers de personne est en jeu », a poursuivi Ban Ki-moon.
Aujourd'hui seulement 20% des 164 millions de dollars sollicités par l'ONU dans le cadre de sa stratégie de réponse au choléra en Haïti a été financés. « Je vous demande en urgence de nous aider à financer entièrement cet appel de fonds », a-t-il déclaré devant les Etats membres, soulignant que la communauté internationale ne devait pas « imaginer une réponse à court terme ».
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18540
Commentaires:
On se pose toujours la même question à qui est adressée effectivement cette demande. Qui a des sous de trop pour donner aux sinistrés du monde? surtout quand on sait que la communauté internationale vient de dépenser 23.000.000 de dollars pour financer des élections "réussies" avec une participation de 11%?
Il faudrait que définitivement que la communauté internationale sans hypocrisie établisse une vraie hiérarchie des priorités pour Haïti. Et laisser une fois pour toute cette position ambivalente qui ne ressemble à rien. D'ou ce que l'on subit comme résultat de l'implication de la Communauté internationale.
« Sans une réponse internationale immédiate et massive, nous allons être dépassés », a-t-il prévenu, avant de présenter les deux priorités de l'ONU. Minimiser le taux de mortalité en mettant en place des traitements efficaces » et « atteindre toute la population pour leur fournir de l'information, des traitements et prévenir la propagation de la maladie sont les deux principales priorités des agences de l'ONU et des organisations internationales. « La vie de centaines de milliers de personne est en jeu », a poursuivi Ban Ki-moon.
Aujourd'hui seulement 20% des 164 millions de dollars sollicités par l'ONU dans le cadre de sa stratégie de réponse au choléra en Haïti a été financés. « Je vous demande en urgence de nous aider à financer entièrement cet appel de fonds », a-t-il déclaré devant les Etats membres, soulignant que la communauté internationale ne devait pas « imaginer une réponse à court terme ».
LLM / radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=18540
Commentaires:
On se pose toujours la même question à qui est adressée effectivement cette demande. Qui a des sous de trop pour donner aux sinistrés du monde? surtout quand on sait que la communauté internationale vient de dépenser 23.000.000 de dollars pour financer des élections "réussies" avec une participation de 11%?
Il faudrait que définitivement que la communauté internationale sans hypocrisie établisse une vraie hiérarchie des priorités pour Haïti. Et laisser une fois pour toute cette position ambivalente qui ne ressemble à rien. D'ou ce que l'on subit comme résultat de l'implication de la Communauté internationale.
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