Près de 50 mille dollars de don de la BID aux victimes de l’école « La Promesse Evangélique » et à deux ONG engagées dans l’aide à des écoliers et à des handicapés / Le président de la BID, Luis Alberto Moreno, à Port-au-Prince, pour annoncer ces décisions
dimanche 14 décembre 2008, Radio Kiskeya
La Banque interaméricaine de développement va doubler le montant de ses dons à Haïti, à hauteur de 100 millions de dollars, en 2009 afin d’aider le gouvernement haïtien à effectuer des investissements clés dans des programmes économiques et sociaux, a annoncé samedi dans un communiqué de la BID citant le président de l’institution, Luis Alberto Moreno.
Le haut fonctionnaire international devait personnellement annoncer la nouvelle dimanche aux autorités haïtiennes, lors d’une brève visite à Port-au-Prince.
L’Assemblée des Gouverneurs de la BID a également approuvé 14,15 millions de dollars en vue de l’allègement provisoire de la dette du pays au cours du premier semestre 2009.
« Haïti est le pays le plus fragile de nos pays membres. Aucune autre nation d’Amérique latine et des Caraïbes n’est aussi vulnérable aux turbulences économiques et aux catastrophes naturelles qu’Haïti. C’est pourquoi ce pays a besoin d’une aide extraordinaire de la part de la communauté internationale », a affirmé Moreno.
Le communiqué de la BID précise par ailleurs qu’Haïti est à même d’obtenir une annulation totale des remboursements programmés du principal et des intérêts dus à la BID, se montant à environ 25 millions de dollars, à la fin du processus d’allègement de la dette multilatérale connu sous le nom d’Initiative Elargie pour les Pays Pauvres très endettés (PPTE). Moreno prévoit qu’Haïti aura conclu ce processus vers le milieu de l’année prochaine.
La BID indique avoir, depuis 2007, offert à Haïti, sous forme de dons, 50 millions de dollars par an dans le cadre d’un accord préétabli visant à réduire les dettes des membres de l’institution réputés les plus pauvres d’Amérique latine et des Caraïbes.
En ce sens, la BID a alloué 20 millions de dollars au Fonds d’Assistance Economique et Social (FAES) pour l’exécution de projets communautaires, tels la construction de systèmes d’alimentation en eau au niveau local, la modernisation d’écoles ou la réfection de routes rurales.
Des fonds supplémentaires de 15 millions de dollars iront à des projets d’eau potable, de reconstruction de systèmes de drainage urbain et d’assainissement aux Gonaïves (Artibonite, Nord), à Port-de-Paix (Nord-Ouest), aux Cayes (Sud), à Ouanaminthe (Nord-Est) et à Saint-Marc (Artibonite, Nord).
Une donation de 12,5 millions de dollars sera apportée comme appui budgétaire. Des ressources qui viendront s’ajouter aux 12,5 millions de dollars que la BID a prévu d’octroyer à Haïti l’année prochaine aux mêmes fins. Les 2 millions restants appuieront un projet de nutrition infantile destiné aux familles les plus pauvres et les plus vulnérables, en coordination avec d’autres donateurs, précise le communiqué.
La BID doit aussi approuver un don de 25 millions de dollars à un programme existant qui vise à améliorer les routes et chemins ruraux dans tout le pays. Les 13 millions supplémentaires financeront un programme d’atténuation des catastrophes naturelles dans le principal bassin hydrographique du pays.
En 2008, rappelle le communiqué, la BID a offert à Haïti des dons s’élevant à 50 millions de dollars destinés à des routes, à un appui budgétaire et à la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Péligre (Centre).
Le représentant de la BID à Port-au-Prince, Philippe Dewez, a estimé que « les ressources additionnelles seront une contribution opportune puisque le gouvernement haïtien a considérablement augmenté ses capacités d’exécution de projets de développement ».
Cette année la BID devrait décaisser environ 128 millions de dollars de son portefeuille d’opérations en Haïti, deux fois plus que la somme déboursée en 2006, souligne le communiqué.
En plus des projets d’infrastructure liés aux transports, à l’eau potable et à l’électricité, la BID finance des programmes d’agriculture, de santé, d’éducation et de formation professionnelle. De même, elle aide le gouvernement à moderniser ses administrations clés, y compris la Direction Générale des Impôts et l’Administration Générale des Douanes.
Lors de sa visite à Haïti, Moreno offrira un don d’un montant total de 48,800 dollars provenant de la BID et de son personnel pour les victimes de l’école qui s’est effondrée en novembre et pour deux ONG qui gèrent des écoles et des programmes destinés aux enfants handicapés de Port-au-Prince et des Gonaïves, conclut le communiqué de la BID. [BID/jmd-RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5508
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 15 décembre 2008
Un ancien policier, membre d'un gang à Delmas a été arrêté
Un ancien agent de la Compagnie d'intervention et de maintien de l'ordre (CIMO), Jerry Leconte Henderson, a été appréhendé au canapé vert samedi dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement de Djenane Ledan.Il serait membre d'un puissant réseau de kidnappeurs dans la région métropolitaine indiquent les autorités judiciaires, soulignant que ce policier avait abandonné son poste. " C'est un ancien policier qui avait abandonné son poste depuis 3 ans", signale le porte parole de la PNH, Gary Desrosiers révélant que M. Henderson se trouvait au volant d'un RAV 4 à vitres teintées. " Au moment de son arrestation M. Henderson avait en sa possession 10 000 dollars et un revolver glock", déclare M. Desrosiers faisant remarquer que cet individu était censé être au chômage. Cet ancien policier, dans la trentaine qui aurait pris part à l'enlèvement de Mme Ledan, est actuellement interrogé par les enquêteurs de la Direction Centrale de la Police Judiciaire. Le porte parole de la PNH assure que Jerry Leconte Henderson était déjà en contravention avec l'inspection générale de la police parce qu'il avait abandonné son poste. " Il n'était plus membre de la PNH, le processus de renvoi était en cours", assure M. Desrosiers annonçant que d'autres chefs d'accusations pourraient être retenus contre M. Henderson. Cette interpellation s'inscrit dans le cadre de l'enquête annoncée la semaine dernière par le directeur centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), Frantz Thermilus, suite à l'enlèvement de Djenane Ledan. Les autorités policières avaient émis des avis de recherche contre une dizaine de bandits, membres d'un réseau de kidnappeurs à Delmas.Au cours d'un point de presse jeudi dernier, le directeur central de la police judiciaire, Frantz Thermilus a indiqué que 3 membres de ce gang avaient déjà été appréhendés dans le quartier où Mme Ledan avait été séquestrée pendant 2 semaines.
Arrestation d’un ancien policier, présumé kidnappeur et narcotrafiquant
Gerry Archange Enderson Lecomte, un homme au passé lourd, a été épinglé dans le cadre de l’enquête sur le récent enlèvement de Jénane Ledan, libérée depuis
samedi 13 décembre 2008, Radio Kiskeya
Des agents de la Police Nationale ont procédé samedi après-midi à l’arrestation de Gerry Archange Enderson Lecomte, 33 ans, un ancien membre de la PNH, soupçonné notamment d’implication dans le kidnapping et le trafic de drogue, a annoncé le porte-parole a.i de la police, Gary Desrosier.
Le suspect a été intercepté au Canapé-Vert (est de Port-au-Prince) à bord d’une Toyota Rav4 de couleur grise aux vitres teintées immatriculée AA69460, en possession d’une arme illégale et d’une somme d’environ 50.000 gourdes (1.200 dollars américains).
Après un interrogatoire préliminaire au sous-commissariat du Canapé-Vert conduit par le juge de paix de la section Est, Jean-Claude Mondélus, M. Lecomte a été transféré en début de soirée sous forte escorte au siège de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), a constaté Radio Kiskeya.
L’avocat du prévenu, Me Richard Toussaint, qui assistait son client, s’est refusé à toute déclaration.
Selon des sources policières ayant requis l’anonymat, la capture de Gerry Archange Enderson Lecomte constitue une « grosse prise » en raison de son statut présumé de « membre très influent et dangereux » d’un important réseau criminel. Cet individu, qui aurait joué un rôle de premier plan dans l’enlèvement et la séquestration pendant une dizaine de jours d’une professionnelle bien connue, Jénane Ledan, serait également impliqué dans d’autres cas d’enlèvement crapuleux.
D’autre part, le même Lecomte serait lié au trafic illicite de stupéfiants dans la ville des Cayes (196 km au sud de la capitale) où il était affecté.
Les mêmes sources précisent que l’ex-policier ferait aussi l’objet de plusieurs mandats d’amener pour divers actes répréhensibles qui lui ont été reprochés lorsqu’il était en poste à Jacmel (environ 80 km au sud-est). Il avait même échappé in extremis à une tentative de lynchage et son véhicule avait été incendié par des éléments de la population locale en 2004 lors de la chute de l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide.
C’est d’ailleurs au cours de cette même période très agitée que Gerry Archange Enderson Lecomte devait abandonner la Police Nationale fortement politisée sous l’administration Lavalas.
Ancien membre du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO) et de la police administrative, le présumé kidnappeur et narcotrafiquant a été épinglé au terme d’une filature. Des agents du sous-commissariat du Canapé-Vert l’ont surpris en possession d’un pistolet Glock 17 (arme réputée dangereuse) grâce aux précieuses révélations de trois autres individus appréhendés dans le cadre de l’enquête en cours sur le rapt de Jénane Ledan. La directrice du centre professionnel de formation ouvrière (CPFO) avait été libérée le week-end dernier (6-7 décembre) lors d’une descente nocturne d’unités spécialisées de la PNH à Delmas 40B (est de Port-au-Prince). Même si les infrastructures de ce gang opérant dans le quartier ont été anéanties et plusieurs de ses membres capturés, d’autres, dont des anciens policiers, sont encore en cavale.
Afin de contrecarrer les bandits à la veille des fêtes de fin d’année, après divers actes de kidnapping et autres attaques criminelles impliquant notamment des motards, la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) a lancé l’opération « Bouclier Bleu » destinée à seconder la police haïtienne dans ses efforts.
Les mois de décembre 2006 et 2007 avaient été marqués par des vagues de kidnappings qui visaient principalement des écoliers et des membres du secteur privé des affaires. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5506
Arrestation d’un ancien policier, présumé kidnappeur et narcotrafiquant
Gerry Archange Enderson Lecomte, un homme au passé lourd, a été épinglé dans le cadre de l’enquête sur le récent enlèvement de Jénane Ledan, libérée depuis
samedi 13 décembre 2008, Radio Kiskeya
Des agents de la Police Nationale ont procédé samedi après-midi à l’arrestation de Gerry Archange Enderson Lecomte, 33 ans, un ancien membre de la PNH, soupçonné notamment d’implication dans le kidnapping et le trafic de drogue, a annoncé le porte-parole a.i de la police, Gary Desrosier.
Le suspect a été intercepté au Canapé-Vert (est de Port-au-Prince) à bord d’une Toyota Rav4 de couleur grise aux vitres teintées immatriculée AA69460, en possession d’une arme illégale et d’une somme d’environ 50.000 gourdes (1.200 dollars américains).
Après un interrogatoire préliminaire au sous-commissariat du Canapé-Vert conduit par le juge de paix de la section Est, Jean-Claude Mondélus, M. Lecomte a été transféré en début de soirée sous forte escorte au siège de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), a constaté Radio Kiskeya.
L’avocat du prévenu, Me Richard Toussaint, qui assistait son client, s’est refusé à toute déclaration.
Selon des sources policières ayant requis l’anonymat, la capture de Gerry Archange Enderson Lecomte constitue une « grosse prise » en raison de son statut présumé de « membre très influent et dangereux » d’un important réseau criminel. Cet individu, qui aurait joué un rôle de premier plan dans l’enlèvement et la séquestration pendant une dizaine de jours d’une professionnelle bien connue, Jénane Ledan, serait également impliqué dans d’autres cas d’enlèvement crapuleux.
D’autre part, le même Lecomte serait lié au trafic illicite de stupéfiants dans la ville des Cayes (196 km au sud de la capitale) où il était affecté.
Les mêmes sources précisent que l’ex-policier ferait aussi l’objet de plusieurs mandats d’amener pour divers actes répréhensibles qui lui ont été reprochés lorsqu’il était en poste à Jacmel (environ 80 km au sud-est). Il avait même échappé in extremis à une tentative de lynchage et son véhicule avait été incendié par des éléments de la population locale en 2004 lors de la chute de l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide.
C’est d’ailleurs au cours de cette même période très agitée que Gerry Archange Enderson Lecomte devait abandonner la Police Nationale fortement politisée sous l’administration Lavalas.
Ancien membre du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (CIMO) et de la police administrative, le présumé kidnappeur et narcotrafiquant a été épinglé au terme d’une filature. Des agents du sous-commissariat du Canapé-Vert l’ont surpris en possession d’un pistolet Glock 17 (arme réputée dangereuse) grâce aux précieuses révélations de trois autres individus appréhendés dans le cadre de l’enquête en cours sur le rapt de Jénane Ledan. La directrice du centre professionnel de formation ouvrière (CPFO) avait été libérée le week-end dernier (6-7 décembre) lors d’une descente nocturne d’unités spécialisées de la PNH à Delmas 40B (est de Port-au-Prince). Même si les infrastructures de ce gang opérant dans le quartier ont été anéanties et plusieurs de ses membres capturés, d’autres, dont des anciens policiers, sont encore en cavale.
Afin de contrecarrer les bandits à la veille des fêtes de fin d’année, après divers actes de kidnapping et autres attaques criminelles impliquant notamment des motards, la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) a lancé l’opération « Bouclier Bleu » destinée à seconder la police haïtienne dans ses efforts.
Les mois de décembre 2006 et 2007 avaient été marqués par des vagues de kidnappings qui visaient principalement des écoliers et des membres du secteur privé des affaires. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5506
Guyler Delva va faire appel du verdict du tribunal correctionnel
Maître Samuel Madistin, avocat du sénateur Rudolf Boulos, informe que le tribunal correctionnel de Port-au-Prince a condamné M. Guyler C. Delva à un mois d'emprisonnement pour diffamation. " Il y a des formalités à remplir pour exécuter la décision et il y a un délai de recours ", dit-il estimant que le procès s'était déroulé dans les normes. Le juriste fait remarquer que le journaliste avait refusé de comparaître par devant le tribunal correctionnel. " Ni M. Delva ni son avocat n'étaient présents au tribunal", ajoute t-il. De son coté, Guyler Delva, fait remarquer que son avocat, arrivé en retard à l'audience n'a pas été autorisé à faire valoir son point de vue. " L'avocat était présent au tribunal chaque mercredi et l'affaire a toujours été reportée ", dit-il assurant de son intention de faire appel de la décision du juge du tribunal correctionnel. Guyler C. Delva qui est président de la commission présidentielle d'appui aux enquêtes sur l'assassinat des journalistes, se défend d'avoir présenté de fausses déclarations sur le sénateur Boulos. " Je n'ai rien de personnel contre M. Boulos ", dit-il précisant que son action vise à encourager M. Boulos à répondre aux questions de la justice dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Jean Dominique. Le journaliste s'interroge sur les raisons pour lesquelles M. Boulos refuse de collaborer avec la justice haïtienne. Tout en faisant état de menaces de mort contre sa personne, M. Delva se déclare déterminé à poursuivre la lutte afin d'obtenir justice pour les journalistes assassinés dans l'exercice de leur fonction. " Je suis préoccupé pour ma sécurité mais nous n'allons pas abandonner la lutte", ajoute t-il. http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14479
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