L’annonce par le directeur général de la PNH, Mario Andrésol, de cette décision sans précédent indispose Steven Benoît qui exige des explications du gouvernement
mardi 17 mars 2009, Radio Kiskeya
Le Député de la circonscription de Pétion-Ville, Steven Benoît, a énergiquement protesté lundi contre la décision du gouvernement de déployer bientôt des casques bleus haïtiens au sein de missions de paix de l’ONU présentes sur le continent africain. Le directeur général de la Police Nationale, Mario Andrésol, a annoncé l’envoi prochain au Tchad et en République Centrafricaine de policiers qui formeront le premier contingent de casques bleus haïtiens de l’histoire.
Le parlementaire, qui affirme avoir appris la nouvelle par voie de presse, juge inconcevable que le Parlement n’ait pas été consulté avant l’adoption d’une décision aussi importante. M. Benoît prévient que le gouvernement, particulièrement le ministre de la justice, Jean Joseph Exumé, devra fournir sous peu des explications à la Chambre basse sur la future présence de policiers nationaux dans des pays en situation de conflit où le potentiel de risques est particulièrement élevé.
Qualifiant de "scandale" l’unilatéralisme pratiqué par le gouvernement dans ce dossier, le Député Benoît estime d’autre part anormal l’envoi en mission à l’étranger de policiers au moment où différentes régions du pays sont livrées à elles-mêmes sans la moindre couverture en matière de sécurité.
Ravi de la présence des forces de sécurité haïtiennes en terre étrangère sous le drapeau onusien, le commandant de la PNH, Mario Andrésol, avait indiqué auparavant que cette décision a été prise en réponse à une demande du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) de l’organisation mondiale.
Le bouillant représentant de la circonscription de Pétion-Ville est le tout premier parlementaire à élever des protestations contre le projet d’intégration d’agents de la PNH dans les opérations de maintien de la paix. Une question sensible qui risque de soulever une polémique sur l’implication dans les missions onusiennes d’un pays lui-même demandeur d’assistance militaire.
Environ 9.000 militaires et policiers internationaux font partie de la Mission de stabilisation de l’ONU (MINUSTAH) déployée en Haïti depuis 2004. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5759
HRV commente :
Si on doit se fier au comportement presque toujours râleur de certains députés, on aurait tendance à croire que même pour aller pisser, les fonctionnaires du gouvernement doit demander une permission spéciale à nos bien aimés parlementaires. Il faut dire qu’il y a contrôle et contrôle. Pourquoi ne pas laisser carrément la gestion du pays aux députés. Peut être en plus de la critique aisée ils pourraient avoir l’art facile et à porter de mains.
Que la chambre des députés demandent des explications concernant ce programme c’est une chose. Qu’un député exige que le parlement soit mis au courant avant toute décision c’est autre chose.
Il doit probablement exister des lois et des règlements qui définissent les conditions dans lesquelles des pays envoient des membres dans les missions de paix. On va accorder le crédit à Monsieur le député en acceptant qu’il a déjà parcouru ce chemin et qu’il possède des arguments en bêton pour défendre la non participation haïtienne dans une mission de l’ONU en Afrique.
Personnellement, nous avions beaucoup critiqué à un moment de la durée la présence des casques bleus brésiliens par exemple dépêchés à Cité Soleil pour rétablir la paix quand on sait que les forces de l’ordres brésiliennes ne pénètrent pas les antres des flavelas de Rio de Janeiro ou les bandits et les gangs font la pluie et le beau temps.
On aurait surtout aimé voir des finlandais ou des Suédois mais on nous a mis des brésiliens. Nous croyons qu’au sein de la MINUSTAH il y eut ou il y a eu des népalais et sans doute de Tchadiens. Il semblerait donc que l’existence d’une crise sociale ou d’instabilité dans un pays n’interdisent guère la participation des forces de l’ordre dans une mission en terre étrangère.
Il faut se demander ce que peut représenter en matière d’expérience pour nos jeunes policiers l’intégration dans une mission. Là le débat est ouvert. Le député devrait commencer par exiger des garanties de sécurité pour les policiers qui partiraient en mission avant de dégainer contre une institution juste histoire de créer un conflit en plus.
Chez nos députés-censeurs, s’évit une fâcheuse tendance à pointer du droit un problème, commencer des enquêtes sans suite. On dirait des mouches qui survolent et se posent sur des mottes d’excréments. L’une après l’autre; sans jamais arriver à boucler une affaire…
Dommage !
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mercredi 18 mars 2009
FLASH! FLASH! FLASH! Incident violent à la Chambre des Députés
Le Député de la circonscription d’Aquin (Sud), Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly, élu sous la bannière de la Fusion des sociaux-démocrates, a provoqué un très grave incident mardi soir en pleine séance de questionnement du gouvernement sur la gestion des fonds d’urgence. Après s’être vu refuser la parole à la tribune où il s’apprêtait à intervenir, le parlementaire a violemment arraché et jeté par terre le micro du président de la Chambre, Louis-Jeune Levaillant. Le même Bourjolly a aussi lancé des coups de poing contre un collègue qui tentait de le calmer. L’incident a entraîné le départ précipité de la Première ministre Michèle Pierre-Louis et de plusieurs membres de son gouvernement. spp/Radio Kiskeya
mardi 17 mars 2009,Radio Kiskeya
Notre avis:
Les journalistes abusent en excédant dans la recherche du sensationnalisme. En cherchant avec une certaine frénésie le corps de cet article au titre si alarmant, je m’attendais à compter des cadavres et des cadavres de députés et d’employés du parlement.
Voyons les amis journalistes, n’exagérons pas. Le palais des parlementaires progressistes est habitué à mieux que de vulgaires échanges de coups de poing ou d’arrachage de micro. Qu’un député, en présence du chef du gouvernement convoqué, arrache le microphone des mains du président de la chambre, c’est con mais ce n’est pas grave. Qu’un député assène des coups de poing à un autre collègue c’est tout simplement con. Cela ne saurait se ranger dans le placard des graves incidents. Et surtout pas au niveau des députés et du parlement qui a connu des scènes dignes des films de Al Pacino ou de Robert de Niro.
Personne n’a oublié qu’un brillant député nommé Mercier, avait sorti son pistolet pour faire feu sur un autre député nomme Dumont au cours de réchauffement d’une discussion entre parlementaire autour d’une vulgaire histoire de répartition de pneus de voitures de fonction. Lors de cet épisode, un employé du parlement avait été blessé par balles. Couvert par son immunité parlementaire, le député flingueur avait tout simplement déserté la chambre. Pas complètement puisqu’il a du toucher son salaire pendant près de six mois. Puis il est revenu comme si rien n’était. Frais comme un œuf, récupérer son poste et sa place au sein du parlement.
Aujourd’hui il est bon d’être parlementaire en Haïti. Ceci explique cette ruée monstrueuse vers les postes vacants de sénateurs de la République convoitée par des individus de moralité questionnable voire douteuse. L’immunité parlementaire est un bouclier et une cuirasse…
mardi 17 mars 2009,Radio Kiskeya
Notre avis:
Les journalistes abusent en excédant dans la recherche du sensationnalisme. En cherchant avec une certaine frénésie le corps de cet article au titre si alarmant, je m’attendais à compter des cadavres et des cadavres de députés et d’employés du parlement.
Voyons les amis journalistes, n’exagérons pas. Le palais des parlementaires progressistes est habitué à mieux que de vulgaires échanges de coups de poing ou d’arrachage de micro. Qu’un député, en présence du chef du gouvernement convoqué, arrache le microphone des mains du président de la chambre, c’est con mais ce n’est pas grave. Qu’un député assène des coups de poing à un autre collègue c’est tout simplement con. Cela ne saurait se ranger dans le placard des graves incidents. Et surtout pas au niveau des députés et du parlement qui a connu des scènes dignes des films de Al Pacino ou de Robert de Niro.
Personne n’a oublié qu’un brillant député nommé Mercier, avait sorti son pistolet pour faire feu sur un autre député nomme Dumont au cours de réchauffement d’une discussion entre parlementaire autour d’une vulgaire histoire de répartition de pneus de voitures de fonction. Lors de cet épisode, un employé du parlement avait été blessé par balles. Couvert par son immunité parlementaire, le député flingueur avait tout simplement déserté la chambre. Pas complètement puisqu’il a du toucher son salaire pendant près de six mois. Puis il est revenu comme si rien n’était. Frais comme un œuf, récupérer son poste et sa place au sein du parlement.
Aujourd’hui il est bon d’être parlementaire en Haïti. Ceci explique cette ruée monstrueuse vers les postes vacants de sénateurs de la République convoitée par des individus de moralité questionnable voire douteuse. L’immunité parlementaire est un bouclier et une cuirasse…
La Première Ministre présente le rapport du programme d'urgence aux députés
Pendant plus de 5 heures la Première Ministre Michèle Pierre Louis, accompagnée de trois membres de son gouvernement, a fourni des explications aux députés sur l'utilisation des 197 millions de dollars de Petro Caribe. La tension était perceptible à certains moments en raison de l'hostilité de plusieurs élus qui jadis apportaient leur appui à Mme Pierre Louis. Les explications de la Première Ministre et du ministre de l'agriculture ainsi que les documents audiovisuels du ministre des travaux publics ont quelque peu contribué à convaincre certains élus.La Première Ministre a promis que le rapport définitif du Programme d'urgence sera soumis en juin prochain aux députés. Elle a toutefois évité de fournir des détails sur le fonds Petro caribe se contentant d'indiquer que 49 millions de dollars sont disponibles dans ce compte.Les dégâts causés par les 4 ouragans de septembre 2008 sont évalués à 900 millions de dollars soit 14,6% du PIB révèle Mme Pierre Louis qui a rappelé les circonstances particulières de l'entrée en fonde son gouvernement. Le bilan définitif de la Direction de la Protection Civile (DPC) fait état de 165 337 familles sinistrées, 548 blessés, 593 morts, 310 disparus et plus de 27 000 maisons détruites." Le gouvernement a eu recours au fonds de Petro caribe afin d'assister les victimes, réhabiliter les infrastructures, créer des emplois dans les zones vulnérables et réaliser des projets d'assainissements ", explique Mme Pierre Louis. Selon la Première Ministre des déviations et des passages à gué ont été réalisés dans plusieurs régions dans le cadre du volet réhabilitation des infrastructures.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14917
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L'ambassadeur de France craint un faible taux de participation aux joutes
L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Christian Connan, souhaite que toutes les dispositions soient adoptées pour favoriser le bon déroulement des élections sénatoriales. M. Connan est convaincu de l'importance de ces joutes nécessaires au renouvellement du tiers du sénat. " Le sénat ne sera pas fonctionnel tant qu'il ne sera pas complété argue t-il signalant que les joutes seront réalisées avec 18 mois de retardLe diplomate français exprime ses préoccupations craignant un faible taux de participation aux joutes du 19 avril. " J'espère que la participation sera suffisante, de toute façon elle sera moins importante qu'en 2006", conclut-il. D'autre part, le diplomate français qualifie d'aberrantes les déclarations faisant état d'une diminution de 47 % de l'aide de la communauté internationale à Haïti. " C'est une aberration totale, je ne sais d'où vient ce chiffre relayé par tous", dit-il faisant remarquer qu'au contraire l'aide internationale a augmenté. M. Connan cite en exemple une nouvelle augmentation de l'aide française pour l'année 2009. Le diplomate confie que les appuis budgétaires, une des formes d'aide, ont par contre enregistré une réduction de 47 %.Pour bien montrer la différence, M. Connan explique que l'appui budgétaire ne représente que 3% de l'assistance française. Dire que la coopération internationale a baissé de 47 % n'a aucun sens", insiste t-il. Preuve de la bonne santé de la coopération française, la Croix Rouge de la Guyane a fait don d'une ambulance à la Croix Rouge haïtienne. " Un équipement important et utile dans le combat quotidien pour soulager les souffrances humaines ", s'est exclamé la présidente de la Croix Rouge Haïtienne, Michaëlle Amedée Gédéon.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14918
HRV commente :
La subvention d’une ambulance ça se remercie. Il ne faut pas exagérer jusqu’à utiliser ce don qui pourrait être fait par beaucoup de citoyen, comme preuve de la bonne sante de la coopération entre deux nations. Madame la présidente de la Croix Rouge Haïtienne, on se calma. Disons merci beaucoup et tachons que ce dont ne tombe pas dans les escarcelles de ceux qui veulent tout accaparer !
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HRV commente :
La subvention d’une ambulance ça se remercie. Il ne faut pas exagérer jusqu’à utiliser ce don qui pourrait être fait par beaucoup de citoyen, comme preuve de la bonne sante de la coopération entre deux nations. Madame la présidente de la Croix Rouge Haïtienne, on se calma. Disons merci beaucoup et tachons que ce dont ne tombe pas dans les escarcelles de ceux qui veulent tout accaparer !
Les députés sont déterminés à exercer leur pouvoir de contrôle
Le président de la chambre basse, Levaillant Louis Jeune, indique que la séance de travail avec la Première Ministre est la première d'une série de trois rencontres qui doivent permettre aux ministres de s'expliquer sur l'utilisation des 197 millions de dollars alloués à l'état d'urgence. " C'est un cadre constitutionnel de reddition de compte et d'information", lance le député Louis Jeune estimant que le gouvernement doit se prêter à ce jeu démocratique.Intervenant à la rubrique " Invité du jour" de radio Métropole, le président de la chambre basse a déploré les réticences des membres de l'exécutif à fournir des informations aux parlementaires." Le Parlement est la courroie par laquelle le gouvernement doit communiquer avec le peuple ", dit-il faisant valoir que l'état d'urgence a été décrété par le gouvernement et le parlement.Les ministres répondront séparément par devant le parlement", martèle M. Louis Jeune révélant que la Première Ministre ne sera pas présente lors des prochaines séances. " Il n'y a pas de tension entre l'exécutif et le parlement", insiste M. Louis Jeune assurant que la démarche des élus est constitutionnelle. Il déclare que les députés ne s'appliquent pas à mettre les bâtons dans les roues de l'exécutif mais effectuent convenablement leur travail de législateur. " Le gouvernement n'a déposé aucun projet de loi jusqu'à présent", se plaint M. Louis Jeune. Qualifiant le bilan de ses 8 premières semaines de positif, le président de la chambre basse soutient que les élus sont en avance sur l'agenda législatif. Interrogé sur l'absence de nombreux élus lors des séances, Levaillant Louis Jeune a fait remarquer que ces députés sont impliqués dans la campagne électorale avec leurs partis.LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14916
PS: La Constitution ne prévoit que ça dans les attributions et les fonctions d’un législateur?
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PS: La Constitution ne prévoit que ça dans les attributions et les fonctions d’un législateur?
Haïti : Le gouvernement rend compte aux députés sur l’utilisation des fonds d’urgence
P-au-P, 17 mars 09 [AlterPresse] --- La première ministre Michèle Pierre-Louis, accompagnée de plusieurs ministres de son gouvernement, a répondu ce 17 mars 2009 à une convocation de la Chambre des députés autour de l’utilisation des fonds d’urgence mis à sa disposition après la saison cyclonique de l’année dernière.
Face aux députés, la première ministre Michèle Pierre-Louis a fait un bref rappel sur la situation de désastres naturels qui prévalait dans le pays au moment où son gouvernement est entré en fonction, en septembre 2008. Ne disposant d’autres moyens financiers pour faire face à ces catastrophes, Michèle Pierre-Louis rappelle que le gouvernement a dû utiliser 197 millions de dollars américains, du programme Petrocaribe, à travers une loi d’urgence votée par le Parlement.
Les fonds débloqués ont été utilisés à bon escient, selon le chef du gouvernement. Michèle Pierre-Louis affirme que les stratégies déployées pour l’exécution du programme d’urgence post-cyclonique ont été mises en œuvre sur la base des priorités identifiées par chacun des ministères sectoriels.
Des ponts provisoires ont été jetés sur des rivières, des routes secondaires construites en vue de rétablir la communication entre les différentes régions du pays, précise Michèle Pierre-Louis devant les députés. Des infrastructures scolaires et sanitaires ont également été réhabilitées, selon le chef du gouvernement.
A côté des programmes conduits par les ministères, Michèle Pierre-Louis indique que la Primature a pour sa part assuré le financement de certaines activités notamment aux Gonaïves (Nord) où un appui financier a été apporté aux petits commerçants victimes des catastrophes naturelles de septembre dernier.
Parmi les ministres présents, le titulaire de l’agriculture Joanas Gué a présenté les différentes actions menées par son ministère avec l’enveloppe qui a été consacré à ce secteur, sévèrement affecté par ces cyclones.
70% des fonds alloués au ministère de l’agriculture (environ 60 millions de dollars) ont été dépensés et les résultats sont visibles, selon Joanas Gué qui informe que des canaux ont été drainés, des rivières curées, des ravines corrigées, et des siphons et tunnels réparés.
Dressant le contexte de la convocation, le député Jean Marcel Lumérant estime que « l’argent investi n’a pas changé le cour des choses ». [do gp apr 17/03/09 17 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8176
Face aux députés, la première ministre Michèle Pierre-Louis a fait un bref rappel sur la situation de désastres naturels qui prévalait dans le pays au moment où son gouvernement est entré en fonction, en septembre 2008. Ne disposant d’autres moyens financiers pour faire face à ces catastrophes, Michèle Pierre-Louis rappelle que le gouvernement a dû utiliser 197 millions de dollars américains, du programme Petrocaribe, à travers une loi d’urgence votée par le Parlement.
Les fonds débloqués ont été utilisés à bon escient, selon le chef du gouvernement. Michèle Pierre-Louis affirme que les stratégies déployées pour l’exécution du programme d’urgence post-cyclonique ont été mises en œuvre sur la base des priorités identifiées par chacun des ministères sectoriels.
Des ponts provisoires ont été jetés sur des rivières, des routes secondaires construites en vue de rétablir la communication entre les différentes régions du pays, précise Michèle Pierre-Louis devant les députés. Des infrastructures scolaires et sanitaires ont également été réhabilitées, selon le chef du gouvernement.
A côté des programmes conduits par les ministères, Michèle Pierre-Louis indique que la Primature a pour sa part assuré le financement de certaines activités notamment aux Gonaïves (Nord) où un appui financier a été apporté aux petits commerçants victimes des catastrophes naturelles de septembre dernier.
Parmi les ministres présents, le titulaire de l’agriculture Joanas Gué a présenté les différentes actions menées par son ministère avec l’enveloppe qui a été consacré à ce secteur, sévèrement affecté par ces cyclones.
70% des fonds alloués au ministère de l’agriculture (environ 60 millions de dollars) ont été dépensés et les résultats sont visibles, selon Joanas Gué qui informe que des canaux ont été drainés, des rivières curées, des ravines corrigées, et des siphons et tunnels réparés.
Dressant le contexte de la convocation, le député Jean Marcel Lumérant estime que « l’argent investi n’a pas changé le cour des choses ». [do gp apr 17/03/09 17 :00]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8176
L’agronome François Severin décoré par le gouvernement français
P-au-P, 17 mars 09 [AlterPresse] --- L’agronome haïtien François Severin, plusieurs fois ministre haïtien de l’agriculture, a reçu ce 17 mars 2009 la médaille de l’ordre du Mérite agricole décerné par le gouvernement français.
C’est l’ambassadeur français en Haïti, Christian Connan, qui a remis cette distinction à l’agronome Severin lors d’une cérémonie tenue au Manoir des Lauriers (résidence de l’ambassadeur) à Port-au-Prince.
Le président René Préval, l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis, des membres de l’actuel gouvernement, ont assisté à cette cérémonie, retransmise par la Télévision nationale d’Haïti (TNH).
Cette distinction, selon le diplomate français accrédité en Haïti, salue le travail colossal réalisé par François Severin dans l’agriculture du pays. L’ambassadeur insiste sur son apport à la littérature agricole haïtienne.
Ministre de l’agriculture à 5 reprises, Francois Sevrin a été titulaire de l’agriculture dans l’ex-gouvernement de Jacques Edouard Alexis (2006-2008).
L’agronome Severin a été affecté dans ses facultés physiques après avoir été victime d’une crise l’année dernière.
Le discours du nouveau récipiendaire de la médaille de l’ordre du Mérite agricole a été lu par un membre de sa famille.
Diplômé de la Faculté d’Agronomie en 1971, François Séverin est l’auteur de plusieurs ouvrages en Créole sur l’agriculture haïtienne. [do gp apr 17/03/2009 14 :15]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8175
C’est l’ambassadeur français en Haïti, Christian Connan, qui a remis cette distinction à l’agronome Severin lors d’une cérémonie tenue au Manoir des Lauriers (résidence de l’ambassadeur) à Port-au-Prince.
Le président René Préval, l’ancien premier ministre Jacques Edouard Alexis, des membres de l’actuel gouvernement, ont assisté à cette cérémonie, retransmise par la Télévision nationale d’Haïti (TNH).
Cette distinction, selon le diplomate français accrédité en Haïti, salue le travail colossal réalisé par François Severin dans l’agriculture du pays. L’ambassadeur insiste sur son apport à la littérature agricole haïtienne.
Ministre de l’agriculture à 5 reprises, Francois Sevrin a été titulaire de l’agriculture dans l’ex-gouvernement de Jacques Edouard Alexis (2006-2008).
L’agronome Severin a été affecté dans ses facultés physiques après avoir été victime d’une crise l’année dernière.
Le discours du nouveau récipiendaire de la médaille de l’ordre du Mérite agricole a été lu par un membre de sa famille.
Diplômé de la Faculté d’Agronomie en 1971, François Séverin est l’auteur de plusieurs ouvrages en Créole sur l’agriculture haïtienne. [do gp apr 17/03/2009 14 :15]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article8175
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