Valéry Daudier
Ils étaient des centaines de fans de l'orchestre Tropicana d'Haïti à venir célébrer le cinquantenaire de la formation musicale au Club International, samedi soir. Différentes institutions ont décerné des plaques d'honneur à la « Fusée d'or internationale », un patrimoine national. Avec le phénomène Tabou Combo comme invité à une telle soirée, la fête était carrément belle.
Des cheveux blancs. Des barbes blanches. Des rides sur certains visages. Ils sont tous là pour fêter avec leur groupe musical qui les fait danser depuis plusieurs années : Tropicana d'Haïti.
Ils dansent Tropic depuis leur jeunesse. Tropicana touche la barre du demi-siècle ils dansent encore. Les anciens fans comme les nouveaux sont présents au Club International pour fêter avec leur groupe.
Il est seulement 21h 11, le club où joue traditionnellement Tropic est quasiment rempli. De longs bouchons sur la route de Frères. Dehors, le trafic est dense, à l'intérieur, un public impatient d'assister aux premières notes de leur groupe musical s'amuse.
Les membres du comité organisateur du cinquantenaire placent leurs mots de remerciement, rendent hommage au groupe qui joue sans complexe un peu partout dans le pays, et dans toute la diaspora « Tropicana n'est pas seulement une institution musicale, c'est aussi un patrimoine national. Le groupe n'appartient pas aux musiciens ou aux responsables, mais à la communauté », estiment à l'unanimité ceux qui ont pris la parole, dont Marvel Dandin de radio Kiskeya et Kesner Pharel.
Ils ont par ailleurs décerné des plaques d'honneur à l'orchestre à l'instar d'autres institutions qui apprécient le travail de la formation musicale.
La designer Murielle Leconte, malade malheureusement et qui vit aux Etats-Unis depuis quelque temps, est rentrée pour la soirée. « Nous vivons dans une société de désorganisation où les institutions fonctionnent à son image. Mais heureusement, Tropicana a échappé à cette tradition », se félicite un fan de l'orchestre, estimant que les jeunes musiciens du groupe ont une lourde responsabilité. Ils doivent garder le flambeau allumé.
22h 25, le moment tant attendu arrive.
Tropicana joue sa première partition. Comme un public qui motive son équipe de football, des applaudissements pour saluer les musiciens retentissent.
Dès les premières notes, la piste de danse est déjà remplie. Avec Tropic, c'est comme ça. Si l'on est seul(e), on peut le regretter. « Yon sèl karo ». Il est déconseillé d'aller au spectacle de cet orchestre sans être accompagné.
La formule est appliquée ce soir au Club International. Tenue décente aussi. C'est une vieille tradition. Côté musical, la rigueur est de taille. L'orchestre joue ses bals comme s'il était dans un studio d'enregistrement. Ils ne sont pas beaucoup, les groupes musicaux à le faire ainsi. Pour un public conquis à l'avance, Tropicana passe en revue ses hits.
La piste de danse est trop petite. Certains dansent à côté de leur table. « Ce n'est pas le lieu où l'on danse qui est important, l'essentiel est de profiter de l'orchestre », indique Ronald Romain, 69 ans, costume noire, chemise rouge, grillant une cigarette. Sa femme Marlène Romain, 45 ans, robe noire, est heureuse. « Cela fait 25 ans que je danse Tropicana, dit-elle. Et j'ai toujours envie de danser à chaque fois que l'occasion se présente. »
1h du matin. Tropicana met fin à sa prestation.
Certains se demandent pourquoi ça se termine si tôt. Mais, le Tabou Combo, surnommé « ambassadeur du compas », doit performer.
Le groupe, qui joue un peu partout à travers le monde, ne saurait commencer sans rendre hommage au groupe âgé de cinq ans plus que lui. Shoubou, chanteur vedette de Tabou, décerne une plaque à Tropicana. Et quand il entame sa prestation en interprétant « Joyeux anniversaire », le public est ému tellement l'interprétation est extraordinaire.
Et quand Tabou, qui célèbre pour sa part ses 45 ans, joue la chanson « Zap zap », une ambiance électrique règne dans le club. En enchaînant avec « Baby paramount », « Phénomène Tabou », « Lakay », « Konsole », « Mabouya », le public en a pour son argent. Voire trop. On danse, on saute, on crie, on chante.
Tout se Tabou.
Pourtant, on ne le savait pas.
Dener Séïde est excellent à la guitare, et Jonas Imbert fait son show à la batterie. Tabou Combo, c'est aussi du spectacle. Pour ce 50 e anniversaire, la musique haïtienne était tout simplement à l'honneur. Avec ces deux géants sur une même scène, imaginez le reste.
Valéry Daudier
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120233
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
mardi 20 août 2013
LE GROUPE KLASS EFFECTUE SA RENTREE
La bande dirigée par le talentueux maestro Ritchie a conquis dimanche le public de Carrefour, qui était venu en nombre au New Moving pour assister à la première sortie de cette formation musicale fraîchement constituée et composée en grande partie de transfuges de Zenglen.
Jusque très tôt lundi matin les échos de la voix un peu fatiguée du meilleur chanteur compas du moment, Pipo, [pour reprendre la formule de Ritchie, faiseur de stars], montaient dans le ciel carrefourois.
Revenons sur les faits saillants de la soirée. Tout a commencé avec le groupe K-zino qui a gratifié le public d’une très bonne prestation. Une sorte d’apéritif avant le plat de résistance. Les musiciens de K-zino ont interprété tour à tour des chansons des répertoires populaires haïtien et antillais repris en choeur par le public.
Vers une heure du matin, ils ont laissé la place au disc jockey Sound Design, le temps pour les musiciens de Klass d’apporter leurs fournitures.
Vers une heure trente, enfin les premières notes de la puissante voix de Pipo résonnaient et faisaient frémir les filles, parées de leurs plus jolies robes pour la circonstance, qui venaient s’amasser au devant de la scène.
Les chansons tirées du premier opus du groupe sont déjà connues des fans. C’est un véritable moment de communion. Les artistes ont demandé au public de se donner la main comme à l’église en signe de fraternité et de solidarité.
Certains ont versé des larmes de joie mêlées de tristesse quand la chanson « Mizik Sa » est interprétée par Pipo qui en profite pour rappeler que le sinistre dévastateur du 12 Janvier 2010 nous a appris que la fin nous guette à tout moment.
Quelques artistes reconnus ont fait le déplacement aussi. Et, à l’invitation des musiciens de Klass, Misty Jean et Black Easy ont rejoint le groupe sur scène. Ils ont performà dans une bonne ambiance.
Les artistes par cet acte voulaient montrer que l’union entre les Haïtiens est possible.
D’ailleurs, leur tout premier album, un bijou, contient des morceaux qui nous interpellent et incitent aux changements indispensables à opérer dans nos mentalités pour créer une société juste et égalitaire.
Pour finir, Pipo, dont le joyau Klass est serti de diamant, selon Ritchie, s’est surpassé. Il confirme pour les nombreux fans qui le pressent de questions que "Pipo poze nan Klass la".
Comme on dit qui veut Juin prépare Octobre. Les élèves ont montré dimanche soir que le talent n’attend pas le nombre des années. Ils ont réussi avec succès cet examen. Ils sont devenus, grâce à cette tournée, un groupe musical avec lequel il faut compter.
On ne peut que leur souhaiter bonne continuation et surtout de regarder dans la même direction pour éviter que certains élèves ne refassent la Klass, seuls, en raison de mauvaises notes.
Franck S. VANEUS, av.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/art-a-spectacle/10200-haiti-culture-musique-klass-effectue-sa-rentree
Jusque très tôt lundi matin les échos de la voix un peu fatiguée du meilleur chanteur compas du moment, Pipo, [pour reprendre la formule de Ritchie, faiseur de stars], montaient dans le ciel carrefourois.
Revenons sur les faits saillants de la soirée. Tout a commencé avec le groupe K-zino qui a gratifié le public d’une très bonne prestation. Une sorte d’apéritif avant le plat de résistance. Les musiciens de K-zino ont interprété tour à tour des chansons des répertoires populaires haïtien et antillais repris en choeur par le public.
Vers une heure du matin, ils ont laissé la place au disc jockey Sound Design, le temps pour les musiciens de Klass d’apporter leurs fournitures.
Vers une heure trente, enfin les premières notes de la puissante voix de Pipo résonnaient et faisaient frémir les filles, parées de leurs plus jolies robes pour la circonstance, qui venaient s’amasser au devant de la scène.
Les chansons tirées du premier opus du groupe sont déjà connues des fans. C’est un véritable moment de communion. Les artistes ont demandé au public de se donner la main comme à l’église en signe de fraternité et de solidarité.
Certains ont versé des larmes de joie mêlées de tristesse quand la chanson « Mizik Sa » est interprétée par Pipo qui en profite pour rappeler que le sinistre dévastateur du 12 Janvier 2010 nous a appris que la fin nous guette à tout moment.
Quelques artistes reconnus ont fait le déplacement aussi. Et, à l’invitation des musiciens de Klass, Misty Jean et Black Easy ont rejoint le groupe sur scène. Ils ont performà dans une bonne ambiance.
Les artistes par cet acte voulaient montrer que l’union entre les Haïtiens est possible.
D’ailleurs, leur tout premier album, un bijou, contient des morceaux qui nous interpellent et incitent aux changements indispensables à opérer dans nos mentalités pour créer une société juste et égalitaire.
Pour finir, Pipo, dont le joyau Klass est serti de diamant, selon Ritchie, s’est surpassé. Il confirme pour les nombreux fans qui le pressent de questions que "Pipo poze nan Klass la".
Comme on dit qui veut Juin prépare Octobre. Les élèves ont montré dimanche soir que le talent n’attend pas le nombre des années. Ils ont réussi avec succès cet examen. Ils sont devenus, grâce à cette tournée, un groupe musical avec lequel il faut compter.
On ne peut que leur souhaiter bonne continuation et surtout de regarder dans la même direction pour éviter que certains élèves ne refassent la Klass, seuls, en raison de mauvaises notes.
Franck S. VANEUS, av.
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php/art-a-spectacle/10200-haiti-culture-musique-klass-effectue-sa-rentree
LE DOSSIER D'ENOLD FLORESTAL FAIT DES VAGUES
Le Nouvelliste | Publié le :19 août 2013
Edrid St Juste shneyfadrick@yahoo.fr
Pendant que le secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, Réginald Delva, tente d'établir les liens entre Béata Saint-Jour, aspirante policière, et Enold Florestal impliqué dans la mort de l'étudiant Frantzy Duverseau, les membres du comité de la FOPARK se sont réunis, lundi, au club Alvarez pour dénoncer l'arrestation de leur confrère Enold Florestal et exiger du même coup sa libération.
Au bureau du secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, celui-ci attendait les journalistes pour un point de presse relatif au dossier de l'arrestation d'Enold Florestal et de l'aspirante policière, Béata Saint-Jour. Cette dernière qui a utilisé de faux documents lors de son dépôt de pièces à l'académie de police pour participer au concours d'admission de la 24e promotion de police, a été arrêtée vendredi pour usage de faux.
Bien que plusieurs cas de ce genre ont été répertoriés, celui de Béata Saint-Jour a retenu beaucoup plus l'attention, a expliqué Réginald Delva.
Dans tous les documents qu'elle a présentés, le nom d'Enold Florestal a été retrouvé. Cependant, dans chacun d'eux, Enold joue un rôle différent. « Dans son acte de baptême, Enold Florestal est son parrain. Pourtant dans la fiche qu'elle a remplie pour entrer à l'académie, elle a indiqué qu'elle vit en concubinage avec lui » a informé Réginald Delva.
En outre, la date de naissance et le NIF dans chacun de ses documents, sont différents. »
Parmi les 1101 élèves policiers qui ont été acceptés, 27 déjà ont été écartés du groupe pour plusieurs raisons dont l'usage de faux.
Le secrétaire d'Etat dit regretter ces cas d'irrégularité qui ne cessent de se présenter chaque fois que l'institution policière recrute des candidats pour de nouvelles promotions.
Il a tenu à s'excuser au nom du ministre de la Justice et de la Sécurité publique et de la police nationale auprès des jeunes inscrits au concours d'admission de la 24e promotion. « Parce que nos institutions sont faibles, des gens sont victimes » dit-il.
Réginald Delva précise: Au sujet des images d'Enold Florestal qui circulent sur les réseaux sociaux présentant un visage défiguré de celui-ci, le secrétaire d'Etat a profité du point de presse pour porter quelques précisions.
Il a clairement fait comprendre aux journalistes que ces images sont manipulées. Dans une courte projection sur power point, plusieurs images ont défilé révèlant une photo d'Enold manipulée.
La FOPARK dénonce l'arrestation d'Enold Florestal Entre-temps, au club Alvarez, les membres de la Force patriotique pour le respect de la Constitution(FOPARK) ont organisé une conférence de presse pour dénoncer l'arrestation de leur confrère.
A propos de cette arrestation qualifiée de politique, arbitraire et sans fondement, le coordonnateur général de cette organisation a précisé pour les quelques journalistes présents: « Les membres du gouvernement ont cherché à soudoyer Florestal. Mais, puisqu'il n'a pas accepté leur marché, on a accolé à son dos une étiquette pour l'inculper. Aujourd'hui, ajoute- t-il, nous demandons à la société nationale et internationale d'agir.»
Enold Florestal, l'accusateur de la famille présidentielle pour corruption se retrouve derrière les barreaux du pénitencier national depuis son audition ce lundi au parquet de Port-au-Prince.
Edrid St Juste
shneyfadrick@yahoo.fr
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120226
Edrid St Juste shneyfadrick@yahoo.fr
Pendant que le secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, Réginald Delva, tente d'établir les liens entre Béata Saint-Jour, aspirante policière, et Enold Florestal impliqué dans la mort de l'étudiant Frantzy Duverseau, les membres du comité de la FOPARK se sont réunis, lundi, au club Alvarez pour dénoncer l'arrestation de leur confrère Enold Florestal et exiger du même coup sa libération.
Au bureau du secrétaire d'Etat à la Sécurité publique, celui-ci attendait les journalistes pour un point de presse relatif au dossier de l'arrestation d'Enold Florestal et de l'aspirante policière, Béata Saint-Jour. Cette dernière qui a utilisé de faux documents lors de son dépôt de pièces à l'académie de police pour participer au concours d'admission de la 24e promotion de police, a été arrêtée vendredi pour usage de faux.
Bien que plusieurs cas de ce genre ont été répertoriés, celui de Béata Saint-Jour a retenu beaucoup plus l'attention, a expliqué Réginald Delva.
Dans tous les documents qu'elle a présentés, le nom d'Enold Florestal a été retrouvé. Cependant, dans chacun d'eux, Enold joue un rôle différent. « Dans son acte de baptême, Enold Florestal est son parrain. Pourtant dans la fiche qu'elle a remplie pour entrer à l'académie, elle a indiqué qu'elle vit en concubinage avec lui » a informé Réginald Delva.
En outre, la date de naissance et le NIF dans chacun de ses documents, sont différents. »
Parmi les 1101 élèves policiers qui ont été acceptés, 27 déjà ont été écartés du groupe pour plusieurs raisons dont l'usage de faux.
Le secrétaire d'Etat dit regretter ces cas d'irrégularité qui ne cessent de se présenter chaque fois que l'institution policière recrute des candidats pour de nouvelles promotions.
Il a tenu à s'excuser au nom du ministre de la Justice et de la Sécurité publique et de la police nationale auprès des jeunes inscrits au concours d'admission de la 24e promotion. « Parce que nos institutions sont faibles, des gens sont victimes » dit-il.
Réginald Delva précise: Au sujet des images d'Enold Florestal qui circulent sur les réseaux sociaux présentant un visage défiguré de celui-ci, le secrétaire d'Etat a profité du point de presse pour porter quelques précisions.
Il a clairement fait comprendre aux journalistes que ces images sont manipulées. Dans une courte projection sur power point, plusieurs images ont défilé révèlant une photo d'Enold manipulée.
La FOPARK dénonce l'arrestation d'Enold Florestal Entre-temps, au club Alvarez, les membres de la Force patriotique pour le respect de la Constitution(FOPARK) ont organisé une conférence de presse pour dénoncer l'arrestation de leur confrère.
A propos de cette arrestation qualifiée de politique, arbitraire et sans fondement, le coordonnateur général de cette organisation a précisé pour les quelques journalistes présents: « Les membres du gouvernement ont cherché à soudoyer Florestal. Mais, puisqu'il n'a pas accepté leur marché, on a accolé à son dos une étiquette pour l'inculper. Aujourd'hui, ajoute- t-il, nous demandons à la société nationale et internationale d'agir.»
Enold Florestal, l'accusateur de la famille présidentielle pour corruption se retrouve derrière les barreaux du pénitencier national depuis son audition ce lundi au parquet de Port-au-Prince.
Edrid St Juste
shneyfadrick@yahoo.fr
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120226
Vers le report de la rentrée des classes
Robenson Geffrard, rgeffrard@lenouvelliste.com
Prévue initialement pour le 2 septembre, tout porte à croire que les autorités du pays sont sur le point de reporter la date de la réouverture des classes. Une décision qui plaira à plusieurs organisations syndicales impliquées dans l'enseignement.
« Aujourd'hui, on est déjà le 19 août, nous n'avons pas encore donné les résultats des examens du baccalauréat et, ensuite, il faut organiser la reprise pour les élèves ajournés.
Là maintenant, on discute pour voir comment renvoyer la rentrée des classes sans toutefois perdre tout le mois de septembre », a expliqué au journal Le Nouvelliste un cadre du ministère de l'Education nationale joint au téléphone lundi soir.
D'autres paramètres, a ajouté notre source au ministère, comme les mauvais temps qui se sont abattus sur le pays, le report des examens pour les élèves des classes terminales lors du passage de Chantal...sont à la base de cette décision.
« Je ne peux pas encore vous donner de date précise, puisque le ministre de l'Education nationale doit rencontrer le Premier ministre sur le dossier avant d'arrêter une décision finale », a souligné ce cadre très bien placé au ministère de l'Education.
A partir de ce mardi, le ministère va commencer à publier graduellement les résultats des examens du baccalauréat, a-t-il annoncé.
Pour sa part, le responsable de communication du ministère a fait savoir au Nouvelliste que, jusqu'à présent et officiellement, la date du 2 septembre prévue pour la réouverture des classes est maintenue.
Cependant, Miloody Vincent a souligné au journal que l'éventualité d'un changement de date est envisagée. « A partir de mardi, les résultats des examens seront connus pour certains départements, notamment l'Ouest », a-t-il dit, ajoutant qu'au cours de la semaine, tous les résultats seront disponibles pour tout le pays.
Pour les élèves ajournés, la reprise des examens est prévue le 26 août. Là encore, Miloody Vincent n'a pas écarté la possibilité qu'il y ait des changements.
« De toute façon, c'est ou bien le 26 août ou bien le 2 septembre...On va voir...Cela dépendra des aléas...On doit bien préparer les choses... », a-t-il expliqué.
Pour plusieurs raisons, le secrétaire général de l'Union des parents d'élèves progressistes haïtiens (UPEPH) a estimé que l'idée de changer la date de la rentrée des classes serait une bonne décision. Selon Léo Litholu, les manuels scolaires d'habitude subventionnés par les autorités ne sont pas encore prêts et les résultats des examens du baccalauréat ne sont pas encore publiés.
« Beaucoup de gens me demandent de plaider pour le report de la rentrée », a-t-il dit au journal. S'il arrive qu'effectivement les autorités reportent la rentrée des classes, Léo Litholu a suggéré une considération particulière pour les parents qui ont déjà payé le mois de septembre.
« Le ministère de l'Education nationale ne devrait pas simplement prendre la décision de changer la date, a-t-il dit. Les autorités doivent également prendre en compte les parents qui ont déjà fait des versements à certains établissements scolaires. »
Pour le responsable de l'Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH), il ne peut pas y avoir de réouverture des classes sans le payement des arriérés de salaire aux enseignants.
Toujours très acide contre le ministre de l'Education nationale avec qui il a des démêlés par-devant la justice, Josué Mérilien continue de réclamer le salaire mensuel minimum de 50 000 gourdes pour les enseignants. Selon le syndicaliste, la situation socioéconomique de la population ne lui permet pas de faire face aux exigences de la rentrée des classes.
Il faut souligner qu'à ce niveau, chaque année, les parents se plaignent du coût de la vie et la plupart d'entre eux ont toujours déclaré qu'ils ne pourront pas envoyer leurs enfants à l'école.
Robenson Geffrard, rgeffrard@lenouvelliste.com
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120230
Prévue initialement pour le 2 septembre, tout porte à croire que les autorités du pays sont sur le point de reporter la date de la réouverture des classes. Une décision qui plaira à plusieurs organisations syndicales impliquées dans l'enseignement.
« Aujourd'hui, on est déjà le 19 août, nous n'avons pas encore donné les résultats des examens du baccalauréat et, ensuite, il faut organiser la reprise pour les élèves ajournés.
Là maintenant, on discute pour voir comment renvoyer la rentrée des classes sans toutefois perdre tout le mois de septembre », a expliqué au journal Le Nouvelliste un cadre du ministère de l'Education nationale joint au téléphone lundi soir.
D'autres paramètres, a ajouté notre source au ministère, comme les mauvais temps qui se sont abattus sur le pays, le report des examens pour les élèves des classes terminales lors du passage de Chantal...sont à la base de cette décision.
« Je ne peux pas encore vous donner de date précise, puisque le ministre de l'Education nationale doit rencontrer le Premier ministre sur le dossier avant d'arrêter une décision finale », a souligné ce cadre très bien placé au ministère de l'Education.
A partir de ce mardi, le ministère va commencer à publier graduellement les résultats des examens du baccalauréat, a-t-il annoncé.
Pour sa part, le responsable de communication du ministère a fait savoir au Nouvelliste que, jusqu'à présent et officiellement, la date du 2 septembre prévue pour la réouverture des classes est maintenue.
Cependant, Miloody Vincent a souligné au journal que l'éventualité d'un changement de date est envisagée. « A partir de mardi, les résultats des examens seront connus pour certains départements, notamment l'Ouest », a-t-il dit, ajoutant qu'au cours de la semaine, tous les résultats seront disponibles pour tout le pays.
Pour les élèves ajournés, la reprise des examens est prévue le 26 août. Là encore, Miloody Vincent n'a pas écarté la possibilité qu'il y ait des changements.
« De toute façon, c'est ou bien le 26 août ou bien le 2 septembre...On va voir...Cela dépendra des aléas...On doit bien préparer les choses... », a-t-il expliqué.
Pour plusieurs raisons, le secrétaire général de l'Union des parents d'élèves progressistes haïtiens (UPEPH) a estimé que l'idée de changer la date de la rentrée des classes serait une bonne décision. Selon Léo Litholu, les manuels scolaires d'habitude subventionnés par les autorités ne sont pas encore prêts et les résultats des examens du baccalauréat ne sont pas encore publiés.
« Beaucoup de gens me demandent de plaider pour le report de la rentrée », a-t-il dit au journal. S'il arrive qu'effectivement les autorités reportent la rentrée des classes, Léo Litholu a suggéré une considération particulière pour les parents qui ont déjà payé le mois de septembre.
« Le ministère de l'Education nationale ne devrait pas simplement prendre la décision de changer la date, a-t-il dit. Les autorités doivent également prendre en compte les parents qui ont déjà fait des versements à certains établissements scolaires. »
Pour le responsable de l'Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH), il ne peut pas y avoir de réouverture des classes sans le payement des arriérés de salaire aux enseignants.
Toujours très acide contre le ministre de l'Education nationale avec qui il a des démêlés par-devant la justice, Josué Mérilien continue de réclamer le salaire mensuel minimum de 50 000 gourdes pour les enseignants. Selon le syndicaliste, la situation socioéconomique de la population ne lui permet pas de faire face aux exigences de la rentrée des classes.
Il faut souligner qu'à ce niveau, chaque année, les parents se plaignent du coût de la vie et la plupart d'entre eux ont toujours déclaré qu'ils ne pourront pas envoyer leurs enfants à l'école.
Robenson Geffrard, rgeffrard@lenouvelliste.com
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120230
Où est passé le président Michel Martelly ?
C'est à la cloche de bois que le chef de l'Etat a quitté le pays le week-end écoulé. Aucun communiqué de la présidence n'a annoncé son départ ni sa destination. Plusieurs sources ont confirmé au Nouvelliste que Michel Martelly devrait arriver le 23 de ce mois au Surinam pour participer à la 11e édition de Carifesta.
Ni du côté de la présidence ni du côté de la Primature, personne n'est en mesure de donner- ou ne veut donner- de précision sur le voyage privé du président de la République.
Le Nouvelliste a simplement appris que Michel Martelly a quitté le pays vendredi dernier. Destination inconnue. Aucune information n'est disponible sur l'absence du chef de l'Etat. Sans succès, Le Nouvelliste a contacté le porte-parole de la présidence, Lucien Jura, qui est en congé. Malgré de nombreux appels, le journal n'a pas pu entrer en contact avec le chef de cabinet de M. Martelly.
Selon la ministre de la Culture, le chef de l'Etat devra arriver au Surinam le 23 août. « 34 pays de la Caraïbe, de l'Amérique et de l'Asie prennent part à Carifesta, a informé Josette Darguste. Haïti y participe à tous les niveaux : musique, artisanat, bijouterie, gastronomie, peinture, sculpture, mode... » Haïti sera le pays hôte de cet événement en 2015.
Michel Martelly va recevoir le flambeau des mains de son homologue du Surinam. Tabou Combo, Tikoka, Mikaben, Ballet Bakoulou d'Haïti sont déjà sur place pour représenter le pays.
Les ministres du Tourisme et de la Culture quitteront le pays le 21 août à la tête d'une délégation pour rejoindre les autres membres qui les attendent déjà au Surinam. Le 23 du même mois, Haïti sera à l'honneur.
Le président Martelly profitera de sa présence dans la ville de Saramacca pour rencontrer la communauté haïtienne forte d'environ 4 000 compatriotes, a appris le journal d'une source au Surinam.
Pendant 9 jours, du 16 au 25 août, Le Surinam reçoit environ 4 000 visiteurs dans le cadre du Carifesta organisé tous les deux ans dans un pays différent.
Cette année, c'est sur le thème « Culture pour le développement » que les 34 pays participants mettront en valeur leurs cultures respectives.
Robenson Geffrard rgeffrard@lenouvelliste.com
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120216
Ni du côté de la présidence ni du côté de la Primature, personne n'est en mesure de donner- ou ne veut donner- de précision sur le voyage privé du président de la République.
Le Nouvelliste a simplement appris que Michel Martelly a quitté le pays vendredi dernier. Destination inconnue. Aucune information n'est disponible sur l'absence du chef de l'Etat. Sans succès, Le Nouvelliste a contacté le porte-parole de la présidence, Lucien Jura, qui est en congé. Malgré de nombreux appels, le journal n'a pas pu entrer en contact avec le chef de cabinet de M. Martelly.
Selon la ministre de la Culture, le chef de l'Etat devra arriver au Surinam le 23 août. « 34 pays de la Caraïbe, de l'Amérique et de l'Asie prennent part à Carifesta, a informé Josette Darguste. Haïti y participe à tous les niveaux : musique, artisanat, bijouterie, gastronomie, peinture, sculpture, mode... » Haïti sera le pays hôte de cet événement en 2015.
Michel Martelly va recevoir le flambeau des mains de son homologue du Surinam. Tabou Combo, Tikoka, Mikaben, Ballet Bakoulou d'Haïti sont déjà sur place pour représenter le pays.
Les ministres du Tourisme et de la Culture quitteront le pays le 21 août à la tête d'une délégation pour rejoindre les autres membres qui les attendent déjà au Surinam. Le 23 du même mois, Haïti sera à l'honneur.
Le président Martelly profitera de sa présence dans la ville de Saramacca pour rencontrer la communauté haïtienne forte d'environ 4 000 compatriotes, a appris le journal d'une source au Surinam.
Pendant 9 jours, du 16 au 25 août, Le Surinam reçoit environ 4 000 visiteurs dans le cadre du Carifesta organisé tous les deux ans dans un pays différent.
Cette année, c'est sur le thème « Culture pour le développement » que les 34 pays participants mettront en valeur leurs cultures respectives.
Robenson Geffrard rgeffrard@lenouvelliste.com
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120216
Lucmane Délille transféré, son remplaçant est déjà contesté
Parquet de Port-au-Prince
Me Francisco René remplace Me Lucmane Délille au parquet de Port-au-Prince. Une décision que le ministre de la Justice, Me Jean Renel Sanon, a confirmé au Nouvelliste lundi soir alors que Me Delille dit ne pas être au courant de ce changement.
Parallèlement, le bâtonnier de l'ordre des avocats de la capitale s'oppose énergiquement à la présence de Me Réné à la tête du parquet comme l'avait déjà fait le bâtonnier de Port-de-Paix. « Je vais adresser une correspondance mardi au ministre de la Justice pour lui faire savoir notre opposition au transfert de Me Francisco René au parquet de Port-au-Prince », a confié au Nouvelliste Me Carlos Hercule, le bâtonnier de l'ordre des avocats de la capitale.
Toutefois, Le Nouvelliste a appris que le ministre Sanon n'entend pas lâcher Me Francisco René. « Nous savons qu'il est un personnage très conflictuel, reproche Me Hercule à Me René. Il a déjà fait trois juridictions et a accumulé scandale après scandale. Il a toujours des problèmes avec les barreaux là où il passe. C'est comme une provocation qu'on fait au barreau de Port-au-Prince. En outre, il a une plainte déposée contre lui au barreau de Croix- des-Bouquets, a fait savoir Me Carlos Hercule. »
Comme cette plainte est une action disciplinaire, il n'a pas voulu en parler à la presse.
Interrogé par Le Nouvelliste sur les contestations dont a été et est encore l'objet Me Francisco René à Aquin, à Port-de-Paix et maintenant à Port-au-Prince, le ministre de la Justice a indiqué que Me René n'est pas un voleur. « Il met de l'ordre et j'apprécie son travail », a-t-il dit.
Selon le ministre de la Justice, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Lucmane Délille, a été transféré au ministère comme chargé de mission et responsable de coordination des parquets de la République.
Me Sanon a souligné que ce changement veut tout simplement dire que son ministère apporte du sang neuf, soulignant qu'il n'a aucun problème avec Me Lucmane Délille. « Si je n'étais pas satisfait de son travail, je l'aurais révoqué », a-t-il dit, précisant que Me Délille est maintenant avec lui dans son cabinet.
Parallèlement, contacté par le journal sur son transfert, Me Lucmane Délille a déclaré : « Je ne sais pas. Je n'ai aucune lettre. J'ai entendu la nouvelle à la radio, attendons demain afin de voir ce qui se passera. » L'ancien chef contesté du parquet de Port-de-Paix, Me Francisco René, doit être installé à son poste au parquet de Port-au-Prince le mercredi 21 août, a appris Le Nouvelliste.
Robenson Geffrard
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120235
Me Francisco René remplace Me Lucmane Délille au parquet de Port-au-Prince. Une décision que le ministre de la Justice, Me Jean Renel Sanon, a confirmé au Nouvelliste lundi soir alors que Me Delille dit ne pas être au courant de ce changement.
Parallèlement, le bâtonnier de l'ordre des avocats de la capitale s'oppose énergiquement à la présence de Me Réné à la tête du parquet comme l'avait déjà fait le bâtonnier de Port-de-Paix. « Je vais adresser une correspondance mardi au ministre de la Justice pour lui faire savoir notre opposition au transfert de Me Francisco René au parquet de Port-au-Prince », a confié au Nouvelliste Me Carlos Hercule, le bâtonnier de l'ordre des avocats de la capitale.
Toutefois, Le Nouvelliste a appris que le ministre Sanon n'entend pas lâcher Me Francisco René. « Nous savons qu'il est un personnage très conflictuel, reproche Me Hercule à Me René. Il a déjà fait trois juridictions et a accumulé scandale après scandale. Il a toujours des problèmes avec les barreaux là où il passe. C'est comme une provocation qu'on fait au barreau de Port-au-Prince. En outre, il a une plainte déposée contre lui au barreau de Croix- des-Bouquets, a fait savoir Me Carlos Hercule. »
Comme cette plainte est une action disciplinaire, il n'a pas voulu en parler à la presse.
Interrogé par Le Nouvelliste sur les contestations dont a été et est encore l'objet Me Francisco René à Aquin, à Port-de-Paix et maintenant à Port-au-Prince, le ministre de la Justice a indiqué que Me René n'est pas un voleur. « Il met de l'ordre et j'apprécie son travail », a-t-il dit.
Selon le ministre de la Justice, le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Lucmane Délille, a été transféré au ministère comme chargé de mission et responsable de coordination des parquets de la République.
Me Sanon a souligné que ce changement veut tout simplement dire que son ministère apporte du sang neuf, soulignant qu'il n'a aucun problème avec Me Lucmane Délille. « Si je n'étais pas satisfait de son travail, je l'aurais révoqué », a-t-il dit, précisant que Me Délille est maintenant avec lui dans son cabinet.
Parallèlement, contacté par le journal sur son transfert, Me Lucmane Délille a déclaré : « Je ne sais pas. Je n'ai aucune lettre. J'ai entendu la nouvelle à la radio, attendons demain afin de voir ce qui se passera. » L'ancien chef contesté du parquet de Port-de-Paix, Me Francisco René, doit être installé à son poste au parquet de Port-au-Prince le mercredi 21 août, a appris Le Nouvelliste.
Robenson Geffrard
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=120235
Inscription à :
Articles (Atom)