Des incidents ont éclaté tôt ce lundi dans la capitale haïtienne lors d'une manifestation d'écoliers. La manifestation a été émaillée de nombreux incidents, la police a dû faire usage de gaz lacrymogènes et tirer en l'air afin de disperser les manifestants qui lançaient des pierres en direction du ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle
Selon un reporter de Radio Métropole plusieurs personnes ont été blessées lors de ces échauffourées.
Les protestataires pour la plupart des lycéens, réclament du ministère de l'éducation nationale la mise en état de fonctionnement de certains établissements scolaires publics qui sont actuellement occupés par des sans-abri.
Les activités scolaires ont repris depuis deux semaines dans la capitale haïtienne. Le ministre de l'Education Nationale avait déclaré que des cités scolaires doivent être créées en vue de faciliter cette reprise.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17632
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 26 avril 2010
René Préval plaide la cause d'Haïti à Brasilia
Une délégation haïtienne, participe actuellement au sommet Brésil Caricom qui se déroule actuellement à Brasilia, capitale de ce pays. Elle est conduite par le Président René Préval et la ministre haïtienne des affaires étrangères, Marie –Michèle Rey. Cette réunion qui est une initiative du président brésilien, Luiz Inàcio Lula da Silva a pour objectif de mieux coordonner l'aide internationale en Haïti après le tremblement de terre du 12 janvier et de renforcer les liens qui existent entre les pays de la CARICOM et le Brésil.
Les relations commerciales et la coopération entre les deux pays dans les domaines de la santé, de l'agriculture, l'éducation, du tourisme et de l'environnent sont au centre des discussions.
L'emphase sera également mise sur La reconstruction du pays lors de ce sommet Brésil-CARICOM auquel participent actuellement plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement de la région.
Lors de sa récente visite en Haïti, juste après le 12 janvier le président du Brésil Lula da Silva, avait signé avec les autorités haïtiennes, plusieurs accords dont un portant sur la construction d'une centrale hydroélectrique dans le département de l'Artibonite.
EJ/Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17633
Les relations commerciales et la coopération entre les deux pays dans les domaines de la santé, de l'agriculture, l'éducation, du tourisme et de l'environnent sont au centre des discussions.
L'emphase sera également mise sur La reconstruction du pays lors de ce sommet Brésil-CARICOM auquel participent actuellement plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement de la région.
Lors de sa récente visite en Haïti, juste après le 12 janvier le président du Brésil Lula da Silva, avait signé avec les autorités haïtiennes, plusieurs accords dont un portant sur la construction d'une centrale hydroélectrique dans le département de l'Artibonite.
EJ/Radio Métropole Haïti
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L'opposition veut intensifier la mobilisation contre Préval
Des leaders de l'opposition dont Evans Paul, Samuel Madistin et Himmler Rébu, ont réitéré leur appel à la mobilisation contre la loi d'urgence. Evans Paul, un des chefs de file de l'Alternative, invite les Port-au-Princiens à prendre part à une manifestation anti gouvernementale le mardi 26 avril. Il s'agira de la première tentative des dirigeants de l'opposition d'organiser une manifestation dans la capitale depuis le vote de la loi d'urgence.
La semaine dernière, quelques dizaines de personnes avaient participé à des rassemblements à Léogane, aux Cayes, aux Gonaïves, à Miragoane et à Hinche contre la loi d'urgence. M. Paul confirme que le mouvement vise à provoquer le départ du président Préval avant la fin de son mandat.
Cette démarche est qualifiée de criminelle par le sénateur Rudy Heriveaux (Fanmi Lavalas). Il condamne les tentatives de déstabilisation de l'opposition faisant valoir que leur vision sera néfaste pour la majorité nationale.
M. Paul justifie sa stratégie par la nécessité de mettre fin à un mandat lorsque le mandataire ne remplit pas sa mission. Il signale que cette option est constitutionnellement viable puisque la loi mère prévoit qu'un chef d'état peut ne pas être en mesure d'achever son mandat.
Le sénateur Heriveaux, qui avait facilité la ratification de la loi d'urgence, assure que la majorité nationale ne s'aventurera pas dans la stratégie de l'opposition consistant en la formation d'un gouvernement de transition et d'un conseil d'état.
LLM / Radio Métropole Haïti.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17631
Commentaires:
Exiger le retrait de la loi d'urgence, rentre dans le cadre de la démarche démocratique; cependant appeler à des mobilisations pour le départ de René Préval, président constitutionnellement élu est antidémocratique. Là, Monsieur Evans Paul qui -nous le rappelons avait bénéficié de moins de 3% des votes lors des dernières élections présidentielles- se comporte comme un vrai fauteur de troubles.
J'ai envie de lui demander, comme porte parole d'une coalition de partis politiques, le bilan de leurs activités en faveur de leurs "centaines de milliers de membres" victimes du seisme du 12 janvier.
Haïti aujourd'hui, non seulement n'a pas besoin ni de la politique politicienne ni des diatribes de ces politiciens archaïques en mal de leadership, ni de mobilisations monnayées, génératrice d'instabilité.
Messieurs les politiciens, de grâce, FAITES COMME SI!
La semaine dernière, quelques dizaines de personnes avaient participé à des rassemblements à Léogane, aux Cayes, aux Gonaïves, à Miragoane et à Hinche contre la loi d'urgence. M. Paul confirme que le mouvement vise à provoquer le départ du président Préval avant la fin de son mandat.
Cette démarche est qualifiée de criminelle par le sénateur Rudy Heriveaux (Fanmi Lavalas). Il condamne les tentatives de déstabilisation de l'opposition faisant valoir que leur vision sera néfaste pour la majorité nationale.
M. Paul justifie sa stratégie par la nécessité de mettre fin à un mandat lorsque le mandataire ne remplit pas sa mission. Il signale que cette option est constitutionnellement viable puisque la loi mère prévoit qu'un chef d'état peut ne pas être en mesure d'achever son mandat.
Le sénateur Heriveaux, qui avait facilité la ratification de la loi d'urgence, assure que la majorité nationale ne s'aventurera pas dans la stratégie de l'opposition consistant en la formation d'un gouvernement de transition et d'un conseil d'état.
LLM / Radio Métropole Haïti.
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Commentaires:
Exiger le retrait de la loi d'urgence, rentre dans le cadre de la démarche démocratique; cependant appeler à des mobilisations pour le départ de René Préval, président constitutionnellement élu est antidémocratique. Là, Monsieur Evans Paul qui -nous le rappelons avait bénéficié de moins de 3% des votes lors des dernières élections présidentielles- se comporte comme un vrai fauteur de troubles.
J'ai envie de lui demander, comme porte parole d'une coalition de partis politiques, le bilan de leurs activités en faveur de leurs "centaines de milliers de membres" victimes du seisme du 12 janvier.
Haïti aujourd'hui, non seulement n'a pas besoin ni de la politique politicienne ni des diatribes de ces politiciens archaïques en mal de leadership, ni de mobilisations monnayées, génératrice d'instabilité.
Messieurs les politiciens, de grâce, FAITES COMME SI!
Brève visite du congressman Kendrick Meek en Haïti
Le congressman démocrate de la Floride, Kendrick Meek, a effectué la semaine dernière une brève visite à Port-au-Prince. M. Meek a eu des entretiens avec le chef de l'Etat haïtien René Préval autour de l'effort humanitaire post séisme. La rencontre a permis d'aborder l'impact de l'assistance humanitaire américaine envers Haïti. Le congressman Meek qui avait contribué à la mobilisation ayant permis l'octroi du TPS aux membres de la communauté haïtienne aux Etats-Unis entend appuyer la démarche des autorités haïtiennes visant l'obtention d'un appui budgétaire direct.
Opinant sur les mécanismes de la reconstruction, le congressman Meek s'est réjoui de la mise en place de la Commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti (CIRH). Kendrick Meek qui veut briguer un siège au sénat promet de poursuivre le combat pour la ratification de la loi Hope 3.
Tout en saluant le leadership du président Préval, le congressman démocrate a plaidé en faveur d'une meilleure coordination entre les ONG et le gouvernement dans l'effort humanitaire. Il a souhaité que les autorités haïtiennes puissent conserver la vraie attention politique de la communauté internationale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17630
Opinant sur les mécanismes de la reconstruction, le congressman Meek s'est réjoui de la mise en place de la Commission Intérimaire de Reconstruction d'Haïti (CIRH). Kendrick Meek qui veut briguer un siège au sénat promet de poursuivre le combat pour la ratification de la loi Hope 3.
Tout en saluant le leadership du président Préval, le congressman démocrate a plaidé en faveur d'une meilleure coordination entre les ONG et le gouvernement dans l'effort humanitaire. Il a souhaité que les autorités haïtiennes puissent conserver la vraie attention politique de la communauté internationale.
LLM / Radio Métropole Haïti
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17630
Violent incendie au marché Croix des Bossales
Un violent incendie a détruit une grande partie du marché de la Croix des Bossales au centre ville de Port-au-Prince ce lundi. Le sinistre, qui s'est déclaré vers 1 heure du matin, a complètement détruit un entrepôt de bois non loin de la Gare du Nord. Interrogé par radio Métropole, un inspecteur de la Mairie de Port-au-Prince a déploré l'intervention tardive des sapeurs pompiers. Jusqu'à 6 H 30 des marchandises étaient la proie des flammes qui menaçaient d'autres immeubles.
De nombreux entrepôts de bois et de riz non loin de la Mairie de Port-au-Prince ont été consumés. Des pillards sont également entrés en scène emportant des provisions alimentaires dans plusieurs entrepôts à a l'angle des rues du Quai et Macajoux.
Les autorités n'ont pas pu déterminer l'origine du sinistre.
Voir les photos http://metropolehaiti.com/photo/img.php?id_img=1446 et suivantes
LLM / Radio Métropole Haïti
De nombreux entrepôts de bois et de riz non loin de la Mairie de Port-au-Prince ont été consumés. Des pillards sont également entrés en scène emportant des provisions alimentaires dans plusieurs entrepôts à a l'angle des rues du Quai et Macajoux.
Les autorités n'ont pas pu déterminer l'origine du sinistre.
Voir les photos http://metropolehaiti.com/photo/img.php?id_img=1446 et suivantes
LLM / Radio Métropole Haïti
Avec le séisme, l'art haïtien a perdu une part de sa naïveté
Clément Sabourin Agence France-Presse
Port-au-Prince Il a attendu deux mois pour reprendre ses pinceaux. Contrairement à d'autres, Raymond Beauduy n'a pas peint dans l'urgence qui a suivi le séisme. Besoin de «réfléchir» et de «penser» au drame que venait de vivre Haïti, son pays. Et besoin de trouver un toit.
Les paysages pittoresques de champs et de paysans aux couleurs bigarrées sont toujours là. L'âme de la peinture naïve de l'île caribéenne.
Mais désormais, cet artiste de 50 ans ajoute au centre de ses oeuvres, des maisons en ruine ou branlantes et des corps gisant au milieu des rues. Avec des tons gris, tristes. Au centre de la toile «car seule Port-au-Prince a été frappée, la campagne elle n'a rien eu», explique le peintre à la barbe grisonnante.
Disparue la sirène simbi, l'esprit vaudou de l'eau qu'il a croisé sur une plage proche de Jacmel alors qu'il avait 14 ans. Cette créature au sourire interrogateur, qui trônait toujours sur ses toiles et habitait ses songes, est partie.
«Les esprits étaient absents ce jour là», dit le peintre.
Comme beaucoup, il a tout perdu le 12 janvier. Quelque 100 jours après, il a bien retrouvé un atelier, prêté par un ami. Mais il vit toujours dans une tente. Et s'est remis à peindre, même si ce n'est pas facile, avoue-t-il.
«Ca fait mal, en tant qu'Haïtien et en tant qu'artiste», raconte-t-il en français avant de passer au créole «pour bien expliquer tout ce qui passe».
«C'est difficile de peindre car il faut bien représenter ce que tout le monde a vu, tout ce que le peuple haïtien a souffert, toute cette masse qui nous a frappée», dit-il.
«Ca m'a changé complètement car ça me fait réfléchir d'une autre façon. Maintenant, tout le monde doit recommencer sa vie, reconstruire Haïti. Et nous devons garder l'espoir.»
Au bord des routes comme dans les galeries de Pétionville, sur les hauteurs de la capitale, les peintres haïtiens exposent leur vision de la catastrophe qui a coûté la vie à au moins 220 000 de leurs compatriotes et ravagé une partie de leur patrie.
Beaucoup ont conservé les attributs colorés et dépouillés de l'art naïf. Ici, le Palais national, le symbole de l'indépendance du pays, effondré, sous les yeux des sinistrés ayant trouvé refuge sur le Champ de Mars. Là, des distributions de sacs de riz encadrés par les GI's ou des camps de tentes «igloo» entourés de blessés et d'amputés.
D'autres ont abandonné le principal style pictural de l'île et ont laissé libre cours aux pensées les plus noires. La première toile qu'a achetée la Galerie Monnin, une institution à Pétionville, est frappante d'angoisse.
Des milliers d'yeux de chevaux, d'oiseaux ou d'humains sur fond vert vous fixent. Et au centre de l'oeuvre carrée, une forêt de mains marrons qui sortent des ténèbres des décombres, implorant le ciel. «Haiti will reborn», Haïti renaîtra, proclame une pancarte tenue par une créature.
«Après le séisme, tous les peintres sont venus nous voir. Ils nous disaient «on a tout perdu, on compte sur vous», c'était un vrai défi», raconte Gaël Monnin, la directrice de l'établissement.
De l'argent a été avancé, de la gouache a été donnée. Et quelques milliers de dollars sont arrivés de l'étranger, envoyés par des amateurs d'art haïtien.
Ce pécule va servir à ouvrir un «village d'artistes», résidence et atelier pour la soixantaine de peintres travaillant avec la galerie, dit Mme Monnin.
En attendant, les marchands d'arts dans la rue désespèrent. «Ca se vend mal, souffle Pierre-Jacques Cedoux. C'est trop triste, des gens sont morts. Qui veut accrocher ça dans sa maison?»
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201004/25/01-4274049-avec-le-seisme-lart-haitien-a-perdu-une-part-de-sa-naivete.php
Port-au-Prince Il a attendu deux mois pour reprendre ses pinceaux. Contrairement à d'autres, Raymond Beauduy n'a pas peint dans l'urgence qui a suivi le séisme. Besoin de «réfléchir» et de «penser» au drame que venait de vivre Haïti, son pays. Et besoin de trouver un toit.
Les paysages pittoresques de champs et de paysans aux couleurs bigarrées sont toujours là. L'âme de la peinture naïve de l'île caribéenne.
Mais désormais, cet artiste de 50 ans ajoute au centre de ses oeuvres, des maisons en ruine ou branlantes et des corps gisant au milieu des rues. Avec des tons gris, tristes. Au centre de la toile «car seule Port-au-Prince a été frappée, la campagne elle n'a rien eu», explique le peintre à la barbe grisonnante.
Disparue la sirène simbi, l'esprit vaudou de l'eau qu'il a croisé sur une plage proche de Jacmel alors qu'il avait 14 ans. Cette créature au sourire interrogateur, qui trônait toujours sur ses toiles et habitait ses songes, est partie.
«Les esprits étaient absents ce jour là», dit le peintre.
Comme beaucoup, il a tout perdu le 12 janvier. Quelque 100 jours après, il a bien retrouvé un atelier, prêté par un ami. Mais il vit toujours dans une tente. Et s'est remis à peindre, même si ce n'est pas facile, avoue-t-il.
«Ca fait mal, en tant qu'Haïtien et en tant qu'artiste», raconte-t-il en français avant de passer au créole «pour bien expliquer tout ce qui passe».
«C'est difficile de peindre car il faut bien représenter ce que tout le monde a vu, tout ce que le peuple haïtien a souffert, toute cette masse qui nous a frappée», dit-il.
«Ca m'a changé complètement car ça me fait réfléchir d'une autre façon. Maintenant, tout le monde doit recommencer sa vie, reconstruire Haïti. Et nous devons garder l'espoir.»
Au bord des routes comme dans les galeries de Pétionville, sur les hauteurs de la capitale, les peintres haïtiens exposent leur vision de la catastrophe qui a coûté la vie à au moins 220 000 de leurs compatriotes et ravagé une partie de leur patrie.
Beaucoup ont conservé les attributs colorés et dépouillés de l'art naïf. Ici, le Palais national, le symbole de l'indépendance du pays, effondré, sous les yeux des sinistrés ayant trouvé refuge sur le Champ de Mars. Là, des distributions de sacs de riz encadrés par les GI's ou des camps de tentes «igloo» entourés de blessés et d'amputés.
D'autres ont abandonné le principal style pictural de l'île et ont laissé libre cours aux pensées les plus noires. La première toile qu'a achetée la Galerie Monnin, une institution à Pétionville, est frappante d'angoisse.
Des milliers d'yeux de chevaux, d'oiseaux ou d'humains sur fond vert vous fixent. Et au centre de l'oeuvre carrée, une forêt de mains marrons qui sortent des ténèbres des décombres, implorant le ciel. «Haiti will reborn», Haïti renaîtra, proclame une pancarte tenue par une créature.
«Après le séisme, tous les peintres sont venus nous voir. Ils nous disaient «on a tout perdu, on compte sur vous», c'était un vrai défi», raconte Gaël Monnin, la directrice de l'établissement.
De l'argent a été avancé, de la gouache a été donnée. Et quelques milliers de dollars sont arrivés de l'étranger, envoyés par des amateurs d'art haïtien.
Ce pécule va servir à ouvrir un «village d'artistes», résidence et atelier pour la soixantaine de peintres travaillant avec la galerie, dit Mme Monnin.
En attendant, les marchands d'arts dans la rue désespèrent. «Ca se vend mal, souffle Pierre-Jacques Cedoux. C'est trop triste, des gens sont morts. Qui veut accrocher ça dans sa maison?»
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/seisme-en-haiti/201004/25/01-4274049-avec-le-seisme-lart-haitien-a-perdu-une-part-de-sa-naivete.php
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