Accusé de corruption, Santos Alexis surnommé "Tèt frèt" tentait de se réfugier en territoire dominicain
lundi 20 octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le maire de Léogâne (35 km au sud de Port-au-Prince), Santos Alexis alias « Tèt frèt » (Personne calme), a été arrêté dimanche dans la localité de Malpasse (Ouest), à la frontière haïtiano-dominicaine, pour corruption présumée alors qu’il tentait de fuir le pays.
Selon le commissaire de police de Malpasse (Ouest), Vanel Lacroix, interrogé par Radio Kiskeya, une longue filature des agents de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a abouti à la capture de l’élu indépendant de la Cité Anacaona.
M. Alexis faisait l’objet d’un avis de recherche pour son implication présumée dans des détournements de fonds et de graves irrégularités administratives dont serait entachée sa gestion.
Le maire de Léogâne, qui a longtemps vécu aux Etats-Unis, aurait été retrouvé en possession d’un passeport américain.
Il y a quelques mois, un autre maire, celui de Bainet (Sud-Est), avait été intercepté pour les mêmes raisons en tentant de se réfugier en République Dominicaine.
De graves accusations de corruption sont régulièrement portées contre les mairies qui, conformément à la constitution, jouissent d’une large autonomie. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5346
HRV commente :
Vous avez dit DECENTRALISATION ou généralisation de la CORRUPTION ? Dossier à suivre !...
Comment une ville comme Léogane peut-elle choisir comme premier citoyen un dénommé « tèt frèt » ? Ce sont les aléas de la démocratie haïtienne made in en 86 !, fruit et produit du « tout moun se moun ».
Dans la gestion des affaires du pays la compétence devient secondaire. Souvent gênante. Dans le règne de la peur et de l’intimidation, l’élite formée et préparée a du abdiquer pour laisser la place à ce vide qui traîne le pays vers le néant.
Les défis sont trop importants dans un monde ou tout est question de challenge et compétition. Il n’y a plus de place pour tout le monde. Seuls les plus forts survivront. Il serait bien que la société haïtienne mette fin à ce règne « ZOZOBISTE » en faisant son mea culpa pour laisser la gestion du pays aux plus capables en respectant les règles du jeu.
Ceux qui réclament et qui prônent la décentralisation veulent nous faire gober un concept importé non intégré dans notre mentalité et notre éducation. Il faut reconceptualiser la DEMOCRATIE HAITIENNE en fonction de notre réalité de peuple et de groupe d’individus. Et il faut le faire tout de suite
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 20 octobre 2008
Le taux de croissance du PIB sera de 1,5 % selon le ministre des finances
Lors de son intervention à l’assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire international, le ministre haïtien des finances, Daniel Dorsainvil, a indiqué que la croissance du PIB pour l’année 2008 sera beaucoup plus faible que prévue en début d’exercice. Il a soutenu que la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) sera de 1,5 % soit un niveau inférieur à la croissance démographique. ( 2%).
Récemment l’Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatiques (IHSI) avait déclaré que la croissance du PIB pourrait évolué dans la fourchette de 1, 5 à 2% et avait rejeté la possibilité d’une croissance nulle ou négative pour cette année. M. Dorsainvil a dressé un tableau très sombre en présentant le bilan des dégâts matériels et des pertes humaines enregistrés durant le passage des 4 cyclones Fay, Gustav, Hanna et Ike. Tout en réitérant sa détermination à maintenir le cap des réformes en cours il a sollicité le concours de la communauté internationale pour la reconstruction du pays.
Les experts de l’IHSI prévoient un taux de croissance de 3,5% pour l’exercice 2008 -2009. Pour atteindre un tel objectif le pays devrait réaliser d’importants investissements publics au niveau des infrastructures affectées par les différents ouragans.
A l’occasion de sa dernière assemblée annuelle, la Banque Mondiale a promis un don de 25 millions de dollars américains à Haïti.Selon les experts, le PIB devrait croître à un taux de 5 % pour réduire effectivement la pauvreté en Haïti.Le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, devrait visiter Haïti dans les prochains jours. La semaine dernière M. Zoellick avait annoncé l'octroi de 25 millions de dollars de dons supplémentaires d'urgence à Haïti.Par ailleurs,la conférence des donateurs d’Haïti devrait se tenir durant le premier trimestre de l’exercice fiscale en cours. Kesner Pharel
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14190
HRV commente :
De l’économie de haut vol! des concepts que ne peuvent comprendre que les économistes. Comment parler de croissance quand les instances internationales se livrent à la mendicité pour éviter la grande catastrophe humanitaire
Récemment l’Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatiques (IHSI) avait déclaré que la croissance du PIB pourrait évolué dans la fourchette de 1, 5 à 2% et avait rejeté la possibilité d’une croissance nulle ou négative pour cette année. M. Dorsainvil a dressé un tableau très sombre en présentant le bilan des dégâts matériels et des pertes humaines enregistrés durant le passage des 4 cyclones Fay, Gustav, Hanna et Ike. Tout en réitérant sa détermination à maintenir le cap des réformes en cours il a sollicité le concours de la communauté internationale pour la reconstruction du pays.
Les experts de l’IHSI prévoient un taux de croissance de 3,5% pour l’exercice 2008 -2009. Pour atteindre un tel objectif le pays devrait réaliser d’importants investissements publics au niveau des infrastructures affectées par les différents ouragans.
A l’occasion de sa dernière assemblée annuelle, la Banque Mondiale a promis un don de 25 millions de dollars américains à Haïti.Selon les experts, le PIB devrait croître à un taux de 5 % pour réduire effectivement la pauvreté en Haïti.Le président du Groupe de la Banque mondiale, Robert B. Zoellick, devrait visiter Haïti dans les prochains jours. La semaine dernière M. Zoellick avait annoncé l'octroi de 25 millions de dollars de dons supplémentaires d'urgence à Haïti.Par ailleurs,la conférence des donateurs d’Haïti devrait se tenir durant le premier trimestre de l’exercice fiscale en cours. Kesner Pharel
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14190
HRV commente :
De l’économie de haut vol! des concepts que ne peuvent comprendre que les économistes. Comment parler de croissance quand les instances internationales se livrent à la mendicité pour éviter la grande catastrophe humanitaire
Michèle Pierre Louis appelle les autorités judicaires à s’assurer de la confidentialité des dossiers
Le Ministère de la Justice a invité les autorités judiciaires à respecter l'obligation de réserve et les règles de la déontologie professionnelle ainsi que la confidentialité des dossiers.La première ministre Michèle Pierre Louis, qui occupe également le poste de ministre de la justice, se prononce contre toute publicité médiatique d’un dossier judiciaire. Elle rappelle notamment aux commissaires du gouvernement que " le respect des droits fondamentaux des citoyens et le respect de l'indépendance de la magistrature sont des principes que le gouvernement entend respecter et faire respecter"." L'autorité de l'Etat et le respect des institutions étatiques est un pilier incontournable du processus de renforcement de l'Etat de droit", a indiqué Mme Pierre Louis dans une note de presse publiée jeudi dernier. Elle souligne que les juges et commissaires du gouvernement ont l'obligation de se référer de façon constante, dans la forme comme dans le fond, aux textes et aux procédures en vigueur et de faire une application stricte de la loi. Faisant part de son engagement dans la lutte contre le crime organisé et contre la corruption dans le cadre des politiques définies par le gouvernement, Mme Pierre Louis a assuré que l'état haïtien dispose d'institutions et de textes de loi lui permettant d'agir de façon efficace dans ce combat. " Le ministère de la justice et de la Sécurité publique prendra les voies tracées par la loi pour gérer tout dossier de corruption qui viendra à la connaissance des responsables de l'Etat et prendra toute mesure conservatoire qui s'impose pour protéger les institutions et les biens publics", ajoute t-elle. Cette note de presse du ministère de la justice a été publié au moment de la comparution de la ministre de la justice ainsi que du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Joseph Manes Louis, par devant une commission sénatoriale dans le cadre de l’enquête sur le dossier de corruption à l’ONA. Plusieurs sénateurs ont critiqué l’intervention de policiers de la DCPJ à l’ONA le 9 octobre dernier afin d’appréhender le directeur général, Sandro Joseph. Lors de la séance de travail avec les sénateurs, Michèle Pierre Louis avait révélé que le dossier en question a été transféré au cabinet d’instruction.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14191
HRV commente : Nous espérons que le concept de la confidentialité du dossier ne soit pas interprété comme une variante de notre « Kasé fèy kouvri –sa »
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14191
HRV commente : Nous espérons que le concept de la confidentialité du dossier ne soit pas interprété comme une variante de notre « Kasé fèy kouvri –sa »
Relance par le PNUD d’un programme d’aménagement du territoire aux Gonaïves
Déjà 7.500 emplois sur 400.000 annoncés par le PNUD
Octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a annoncé mercredi dans un communiqué la relance d’un programme d’aménagement du territoire aux Gonaïves (Artibonite, Nord), après l’avoir suspendu suite aux quatre récents ouragans qui ont détruit les infrastructures de la ville.
Sept mille cinq cents personnes (7,500.00) sont engagées dans le cadre de ce programme.
Outre la création d’emplois, ce programme aide à réduire les risques de catastrophes liées au changement climatique, souligne le communiqué du PNUD. La construction de digues, de murs et le reboisement sont entrepris en vue d’empêcher les glissements de terrain et réduire à l’avenir les ravages provoqués par des inondations et des coulées de boue.
Le programme est mis en œuvre par le PNUD, l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avec le soutien de la France et du Japon.
« L’emploi est une condition clé de la stabilité sociale », précise le communiqué, citant un des responsables du programme, M. Jean Marie Vander Wouwer. « Avec le soutien des donateurs, nous sommes prêts à développer ce programme en employant 2.500 personnes supplémentaires », a-t-il ajouté.
“La reconstruction d’Haïti passe par des solutions ciblées qui ont des effets durables », a souligné de son côté le coordonnateur humanitaire des Nations Unies en Haïti, Joël Boutroue, cité par le communiqué du PNUD. « Il faut chercher à réduire l’impact des futures catastrophes, maintenir la stabilité sociale et construire les fondations pour un filet de sécurité sociale. Nous avons plus de chances d’arriver à reconstruire Haïti grâce à des programmes de ce genre », a-t-il dit.
Le PNUD prévoit de mettre en œuvre des programmes qui fourniront un emploi à 400.000 personnes, a conclu le communiqué, sans préciser le délai fixé pour atteindre un tel objectif. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5338
HRV commente:
Un dossier pour l’observatoire de Haïti Recto Verso. Si le programme est réalisé avec comme objectif la recherche de l’efficacité, les habitants de la ville des Gonaïves devraient en bénéficier lors des prochaines saisons pluvieuses et au pire des cas lors de la prochaine saison cyclonique.
IL est malheureux de constater et surtout d’avoir à l’admettre que l’implication de ces grandes agences n’est pas forcément un gage ou une garantie d’efficacité. Nous savons que ces agences ont largement participé à l’endettement du pays en finançant des projets qui ne marchent presque jamais.
De toutes les façons nous allons rester attentifs pour observer ….
Octobre 2008,
Radio Kiskeya
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a annoncé mercredi dans un communiqué la relance d’un programme d’aménagement du territoire aux Gonaïves (Artibonite, Nord), après l’avoir suspendu suite aux quatre récents ouragans qui ont détruit les infrastructures de la ville.
Sept mille cinq cents personnes (7,500.00) sont engagées dans le cadre de ce programme.
Outre la création d’emplois, ce programme aide à réduire les risques de catastrophes liées au changement climatique, souligne le communiqué du PNUD. La construction de digues, de murs et le reboisement sont entrepris en vue d’empêcher les glissements de terrain et réduire à l’avenir les ravages provoqués par des inondations et des coulées de boue.
Le programme est mis en œuvre par le PNUD, l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avec le soutien de la France et du Japon.
« L’emploi est une condition clé de la stabilité sociale », précise le communiqué, citant un des responsables du programme, M. Jean Marie Vander Wouwer. « Avec le soutien des donateurs, nous sommes prêts à développer ce programme en employant 2.500 personnes supplémentaires », a-t-il ajouté.
“La reconstruction d’Haïti passe par des solutions ciblées qui ont des effets durables », a souligné de son côté le coordonnateur humanitaire des Nations Unies en Haïti, Joël Boutroue, cité par le communiqué du PNUD. « Il faut chercher à réduire l’impact des futures catastrophes, maintenir la stabilité sociale et construire les fondations pour un filet de sécurité sociale. Nous avons plus de chances d’arriver à reconstruire Haïti grâce à des programmes de ce genre », a-t-il dit.
Le PNUD prévoit de mettre en œuvre des programmes qui fourniront un emploi à 400.000 personnes, a conclu le communiqué, sans préciser le délai fixé pour atteindre un tel objectif. [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5338
HRV commente:
Un dossier pour l’observatoire de Haïti Recto Verso. Si le programme est réalisé avec comme objectif la recherche de l’efficacité, les habitants de la ville des Gonaïves devraient en bénéficier lors des prochaines saisons pluvieuses et au pire des cas lors de la prochaine saison cyclonique.
IL est malheureux de constater et surtout d’avoir à l’admettre que l’implication de ces grandes agences n’est pas forcément un gage ou une garantie d’efficacité. Nous savons que ces agences ont largement participé à l’endettement du pays en finançant des projets qui ne marchent presque jamais.
De toutes les façons nous allons rester attentifs pour observer ….
Vers une compagnie argentino-péruvienne au sein de la MINUSTAH
Des ingénieurs militaires auxquels seront assignés des tâches de développement
samedi 18 octobre 2008,
Radio Kiskeya
La ministre argentine de la défense, Nilda Garré et son homologue péruvien, Antero Flores Aráoz ont paraphé samedi un protocole d’accord en vue de la création conjointe d’une compagnie d’ingénierie militaire qui intégrera la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Selon un communiqué rendu public à Buenos Aires et relayé par l’Associated Press, le contingent portera le nom de José de San Martìn.
« Cette compagnie se spécialisera principalement dans les travaux d’infrastructure, la construction de routes, d’écoles publiques, de postes médicaux, l’accès à l’eau potable et d’autres aspects d’une urgente nécessité pour le peuple haïtien », a fait savoir la ministre Garré.
Pour être opérationnel, ce nouveau contingent devra toutefois bénéficier de l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’Argentine et le Pérou font partie des pays latinoaméricains ayant déployé des troupes en Haïti.
Placée sous commandement brésilien, la MINUSTAH, dont le mandat vient d’être prorogé jusqu’en octobre 2009, compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5342
samedi 18 octobre 2008,
Radio Kiskeya
La ministre argentine de la défense, Nilda Garré et son homologue péruvien, Antero Flores Aráoz ont paraphé samedi un protocole d’accord en vue de la création conjointe d’une compagnie d’ingénierie militaire qui intégrera la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Selon un communiqué rendu public à Buenos Aires et relayé par l’Associated Press, le contingent portera le nom de José de San Martìn.
« Cette compagnie se spécialisera principalement dans les travaux d’infrastructure, la construction de routes, d’écoles publiques, de postes médicaux, l’accès à l’eau potable et d’autres aspects d’une urgente nécessité pour le peuple haïtien », a fait savoir la ministre Garré.
Pour être opérationnel, ce nouveau contingent devra toutefois bénéficier de l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’Argentine et le Pérou font partie des pays latinoaméricains ayant déployé des troupes en Haïti.
Placée sous commandement brésilien, la MINUSTAH, dont le mandat vient d’être prorogé jusqu’en octobre 2009, compte quelque 9.000 militaires et policiers internationaux. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5342
De quoi écumer de rage…
Quand on lit de ces articles décrivant la situation de l’unique hôpital « général » d’Haïtien est très, très loin du compte de la réalité qui s’y vit. Comme on dit chez nous « tande ak wè se dé ! »
L’article publié par le nouvelliste présente des photos qui met en exergue le manque de respect des autorités haïtiennes, de tous les temps y compris les dictatures oligarchiques, comme les dictatures dites prolétaires ou à apparences populaires. Sous le gouvernement des Duvalier comme durant le régime d’Aristide, le seul centre hospitalier du pays n’a jamais été l’objet d’une attention qui traduirait une volonté d’aider les pauvres de ce pays à avoir accès aux soins.
Mais à coté du phénomène de manque caricatural de moyens mis à la disposition des secteurs clé du pays, les fonctionnaires se donnent à cœur joie. On gaspille on vole on dilapide. C’est institutionnalisé. Personne n’est surpris. Personne n’est surpris non plus qu’il y ait jamais de mesures pour contrer ces velléités de corruption qui se pratiquent partout.
Voilà un directeur de l’ONA qui rentre dans les caisses de l’état pour faire un cadeau de quelques milliers de dollars à son ancienne compagne !
Les haïtiens ont placé beaucoup d’espoir sur l’intégrité morale de Madame Michel Pierre Louis et on aimerait que cette intégrité soit la marque de fabrique de son gouvernement.
L’HUEH est un hôpital malade selon les autorités
Le président de la commission santé de la chambre basse, Joseph Joël Louis, dénonce l’état de dégradation de l’HUEH révélant que des femmes enceintes accouchent même le sol. " De nombreuses femmes enceintes sont couchées par terre dans la maternité parce qu’il n’y a pas de plateau", dit-il expliquant avoir réalisé une enquête dans ce centre hospitalier." Les médecins résidents sont présents mais il n’y a pas de matériel", argue le parlementaire faisant remarquer que l’HUEH collecte plus de 3 millions de gourdes mensuellement. " Les sommes collectées ne sont pas fiscalisées", regrette t-il dénonçant la mauvaise gestion de cet centre hospitalier. Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, le directeur général du Ministère de la Santé, Dr Gabriel Timothée, a admis que la mauvaise gestion est la principale cause du dysfonctionnement de cet hôpital. Il soutient que le gouvernement envisage de nommer un gestionnaire au lieu d’un médecin à la tête de l’HUEH. De plus, il estime que le budget alloué au ministère (5 % du budget national) ne permet pas de fournir des soins de qualité aux citoyens. Ce vieux briscard du système sanitaire regrette que la majorité des membres du système sanitaire ne s’identifient plus à leur sacerdoce. Cet argument est rejeté par des résidents de l’HUEH (Port-au-Prince) et de l’hôpital Justinien du cap Haïtien. " Nous travaillons dans des conditions difficiles et en plus depuis 9 mois nous n’avons pas reçu notre salaire", lance Dr Barbara Bastien, porte parole des résidents du Cap. " Nous sommes obligés de solliciter des fonds de nos parents", dit-elle regrettant le refus des autorités de fournir plus d’informations sur les contrats proposés aux résidents.
De plus, Barbara Bastien révèle que des interventions chirurgicales ont lieu à la lueur d’un téléphone cellulaire en raison de l’absence d’énergie dans cet hôpital. Réagissant sur le dossier des arriérés de salaire, le directeur général du MSPP a indiqué que tous les contrats des résidents ont été acheminés au ministère ce qui facilitera le paiement des arriérés de salaire par le ministère des finances.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14189
----------------------------------
Comme en enfer..L’HOPITAL DE L’UNIVERSITE D’ETAT D’HAITI
L'HUEH est une géhenne. Un mouroir où la dignité des malades de condition modeste leur est enlevée, un lieu où l'incurie étatique conforte le nihilisme ambiant.
Il bave. Ses pupilles sont dilatées. Recouvert d'un drap bleu pris d'assaut par des mouches, sa respiration est imperceptible. Abandonné avec quatre autres compagnons d'infortune à la salle d'urgence de l'HUEH à cause de la grève des résidents, un homme dans la trentaine égrène ses dernières minutes sur cette terre. Dans l'indifférence de tous. Stoïque, une femme squelettique, dont le lit se trouve à deux pas, semble appeler la mort de ses voeux. Ses yeux, livides, conservent cependant une utile expression : de la colère d'être née et d'avoir vécu ici, dans ce pays où les humbles, les gens de condition modeste sont traités comme des animaux. Sans être elle-même dans le couloir de la mort, Marie Fleurial Acéac est frappée par ce dépit, cette colère, cette rage. Elle gueule. Et pour cause. Maire assesseur de Léogane, cette jeune femme, mère de deux enfants, boit la coupe de la déception, de l'humiliation et de l'inhumanité faite aux « patients » jusqu'à la lie. Elle est, depuis le 17 septembre 2008, au chevet de son fils aîné, Jemylee, 11 ans, brûlé au troisième degré par électrocution. Condamnée à se battre pour la survie de Jemylee, elle semble avoir enfoui quelque part en elle la douleur de la perte de son benjamin de 9 ans qui n'a pas survécu à cet accident causé par la chute d'un câble de l'E D'H sur le toit de sa maison à Léogane. « C'est révoltant ! Bien avant la grève, j'avais vu des gens mourir sur des chaises roulantes, faute de soins », explique-t-elle en concédant que les autorités ont failli à leur mission. Cette femme qui a fait le choix d'abandonner temporairement son poste pour s'occuper de son enfant n'a pas pris de gants pour critiquer l'incurie des timoniers de l'Etat. « Lors du drame, j'étais à Miami où je représentais ma ville, mon pays. C'est inconcevable que personne ne m'ait exprimé, sous une forme ou sous une autre, sa solidarité. Même pas des fleurs », dit-elle en gardant un oeil sur son petit alors qu'une puanteur répandue par la chair pourrie de la cheville d'un diabétique envahie la salle de chirurgie.
Si à la chirurgie traînent quelques patients, la maternité est déserte ou presque. Imperturbable, requérant l'anonymat, un résident confie que le débrayage lancé depuis le samedi 11 octobre vise à réclamer sept mois d'arriérés de salaire et de meilleures conditions de travail. Sans brocher, ni sourciller, il souligne que cette fois les grévistes ne baisseront pas pavillon. Le revers de la médaille. Comment un résident peut-il travailler sans avoir un contrat ? Quelle est la responsabilité du directeur général de l'hôpital ? , s'interroge un médecin. « La vérité qui dérange, c'est que les résidents qui n'ont pas reçu de chèque n'avait pas signé le contrat qui leur était soumis par le ministère de la Santé publique. Une clause avait « dérangé ». Ils n'ont pas voulu travailler en province sans des frais additionnels », confie ce disciple d'Hippocrate. Après tout, poursuit-il, l'hôpital ne peut cesser de fonctionner parce que des résidents font la grève. Les médecins employés par le ministère de la santé publique sont plus nombreux que les résidents ».
Outre les problèmes administratifs, d'encadrement indispensable à la poursuite de la formation des résidents, la méchanceté et le manque de courage des uns et des autres sont patents. L'opinion publique a conscience de la gravité de la situation lorsqu'il y a ce genre de mouvements. Mais au quotidien, c'est un hôpital où les médecins de service sont rarement à leur poste, informe-t-il. Ironique et cynique par rapport à une situation qui ne l'est pas moins, ce médecin résume en une phrase le sort des malades délaissés et condamnés à la mort. « C'est le problème de personne, car ceux qui meurent sont des malheureux », balance-t-il avant d'aller s'occuper de ses oignons.
La mort banalisée. Alors que cet interlocuteur tourne le dos, une jeep du parquet de Port-au-Prince transportant une dame atteinte d'une balle à la tête se dirige, un peu après 12 heures 39, vers la salle d'urgence où l'homme dans la trentaine s'approche de plus en plus de l'autre monde. Au final, ces deux infortunés, dans une capitale où la prise en charge des urgences est quasi nulle, se sont donné la main pour aller, ensemble, dans l'au-delà. C'est après tout un jour de grève comme un autre à l'HUEH. Un hôpital situé à un jet de pierre du palais présidentiel. Un lieu où les mots compassion, service, disponibilité, droit à la santé ne veulent rien dire. Un lieu où l'on comprend de plus en plus comment l'incurie, le «nihilisme» étatique traînent les gens de condition modeste dans la boue.
En enfer !!!
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=63364&PubDate=2008-10-16
Les jours de Sandro Joseph sont comptés
L'affaire Sandro Joseph, directeur de l'Office national assurance vieillesse (ONA), est transférée au cabinet d'instruction depuis mercredi pour les suites légales. L'annonce a été faite jeudi à l'issue d'une rencontre à huis clos entre la Commission Justice et Sécurité du Sénat, le Premier ministre, Michèle D. Pierre-Louis et le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Joseph Manès Louis. Le premier sénateur de l'Ouest, Jean Hector Anacacis, qui a annoncé la nouvelle, laisse croire que les jours de Sandro Joseph sont comptés à la tête de l'ONA. Des dispositions, a-t-il dit, vont être prises par le chef de l'Etat, René Préval, en vue de mettre l'actuel directeur de l'ONA à la disposition de la justice. « Ce serait une décision de sagesse si Sandro Joseph décide de démissionner de son gré », a-t-il conseillé.« L'affaire Sandro Joseph », avant cette séance de travail au Sénat, défraie la chronique depuis plusieurs semaines. Le numéro un de l'ONA faisant en effet l'objet d'un mandat d'amener pour blanchiment d'argent. L'ULCC, dans un rapport, avait indiqué que ce dernier a violé la loi du 21 février 2001 sur le blanchiment d'argent. M Joseph, qui avait toujours dénoncé une machination politico-juridique visant à le nuire, avait fait une sortie fracassante, à travers un communiqué de presse condamnant la descente, le 9 octobre 2008 de la DCPJ et d'un substitut au siège central de l'ONA. « Le siège central de cette institution publique a été grossièrement violé avec l'irruption, dans ses différents bureaux, de plus d'une vingtaine de policiers lourdement armés et encagoulés venus de la DCPJ, accompagnés d'un substitut du commissaire du gouvernement ainsi que d'un juge suppléant de Delmas », avait-t-il écrit. Enfonçant le clou, il avait souligné que tous les employés de la comptabilité et le chef de service de rémunération ont été victimes de séquestration, de tortures et ont reçu des menaces. Cet acte, avait-t-il ajouté, est attentatoire à l'ordre et à la sécurité publique. «Les avocats de l'ONA sont autorisés à engager par-devant les juridictions compétentes toutes actions correctives et réparatrices afin que, tant pour le présent que pour l'avenir, la force aille toujours au droit et à la loi », avait-t-il conclu. Des parlementaires, visiblement favorables au patron de l'ONA, avaient vertement critiqué la descente de la DCPJ. Toutefois, le sénateur Jean Hector Anacasis avait réclamé la démission de M. Sandro Joseph.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=63369&PubDate=2008-10-20
Quand on lit de ces articles décrivant la situation de l’unique hôpital « général » d’Haïtien est très, très loin du compte de la réalité qui s’y vit. Comme on dit chez nous « tande ak wè se dé ! »
L’article publié par le nouvelliste présente des photos qui met en exergue le manque de respect des autorités haïtiennes, de tous les temps y compris les dictatures oligarchiques, comme les dictatures dites prolétaires ou à apparences populaires. Sous le gouvernement des Duvalier comme durant le régime d’Aristide, le seul centre hospitalier du pays n’a jamais été l’objet d’une attention qui traduirait une volonté d’aider les pauvres de ce pays à avoir accès aux soins.
Mais à coté du phénomène de manque caricatural de moyens mis à la disposition des secteurs clé du pays, les fonctionnaires se donnent à cœur joie. On gaspille on vole on dilapide. C’est institutionnalisé. Personne n’est surpris. Personne n’est surpris non plus qu’il y ait jamais de mesures pour contrer ces velléités de corruption qui se pratiquent partout.
Voilà un directeur de l’ONA qui rentre dans les caisses de l’état pour faire un cadeau de quelques milliers de dollars à son ancienne compagne !
Les haïtiens ont placé beaucoup d’espoir sur l’intégrité morale de Madame Michel Pierre Louis et on aimerait que cette intégrité soit la marque de fabrique de son gouvernement.
L’HUEH est un hôpital malade selon les autorités
Le président de la commission santé de la chambre basse, Joseph Joël Louis, dénonce l’état de dégradation de l’HUEH révélant que des femmes enceintes accouchent même le sol. " De nombreuses femmes enceintes sont couchées par terre dans la maternité parce qu’il n’y a pas de plateau", dit-il expliquant avoir réalisé une enquête dans ce centre hospitalier." Les médecins résidents sont présents mais il n’y a pas de matériel", argue le parlementaire faisant remarquer que l’HUEH collecte plus de 3 millions de gourdes mensuellement. " Les sommes collectées ne sont pas fiscalisées", regrette t-il dénonçant la mauvaise gestion de cet centre hospitalier. Intervenant à la rubrique " Invité du jour " de radio Métropole, le directeur général du Ministère de la Santé, Dr Gabriel Timothée, a admis que la mauvaise gestion est la principale cause du dysfonctionnement de cet hôpital. Il soutient que le gouvernement envisage de nommer un gestionnaire au lieu d’un médecin à la tête de l’HUEH. De plus, il estime que le budget alloué au ministère (5 % du budget national) ne permet pas de fournir des soins de qualité aux citoyens. Ce vieux briscard du système sanitaire regrette que la majorité des membres du système sanitaire ne s’identifient plus à leur sacerdoce. Cet argument est rejeté par des résidents de l’HUEH (Port-au-Prince) et de l’hôpital Justinien du cap Haïtien. " Nous travaillons dans des conditions difficiles et en plus depuis 9 mois nous n’avons pas reçu notre salaire", lance Dr Barbara Bastien, porte parole des résidents du Cap. " Nous sommes obligés de solliciter des fonds de nos parents", dit-elle regrettant le refus des autorités de fournir plus d’informations sur les contrats proposés aux résidents.
De plus, Barbara Bastien révèle que des interventions chirurgicales ont lieu à la lueur d’un téléphone cellulaire en raison de l’absence d’énergie dans cet hôpital. Réagissant sur le dossier des arriérés de salaire, le directeur général du MSPP a indiqué que tous les contrats des résidents ont été acheminés au ministère ce qui facilitera le paiement des arriérés de salaire par le ministère des finances.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=14189
----------------------------------
Comme en enfer..L’HOPITAL DE L’UNIVERSITE D’ETAT D’HAITI
L'HUEH est une géhenne. Un mouroir où la dignité des malades de condition modeste leur est enlevée, un lieu où l'incurie étatique conforte le nihilisme ambiant.
Il bave. Ses pupilles sont dilatées. Recouvert d'un drap bleu pris d'assaut par des mouches, sa respiration est imperceptible. Abandonné avec quatre autres compagnons d'infortune à la salle d'urgence de l'HUEH à cause de la grève des résidents, un homme dans la trentaine égrène ses dernières minutes sur cette terre. Dans l'indifférence de tous. Stoïque, une femme squelettique, dont le lit se trouve à deux pas, semble appeler la mort de ses voeux. Ses yeux, livides, conservent cependant une utile expression : de la colère d'être née et d'avoir vécu ici, dans ce pays où les humbles, les gens de condition modeste sont traités comme des animaux. Sans être elle-même dans le couloir de la mort, Marie Fleurial Acéac est frappée par ce dépit, cette colère, cette rage. Elle gueule. Et pour cause. Maire assesseur de Léogane, cette jeune femme, mère de deux enfants, boit la coupe de la déception, de l'humiliation et de l'inhumanité faite aux « patients » jusqu'à la lie. Elle est, depuis le 17 septembre 2008, au chevet de son fils aîné, Jemylee, 11 ans, brûlé au troisième degré par électrocution. Condamnée à se battre pour la survie de Jemylee, elle semble avoir enfoui quelque part en elle la douleur de la perte de son benjamin de 9 ans qui n'a pas survécu à cet accident causé par la chute d'un câble de l'E D'H sur le toit de sa maison à Léogane. « C'est révoltant ! Bien avant la grève, j'avais vu des gens mourir sur des chaises roulantes, faute de soins », explique-t-elle en concédant que les autorités ont failli à leur mission. Cette femme qui a fait le choix d'abandonner temporairement son poste pour s'occuper de son enfant n'a pas pris de gants pour critiquer l'incurie des timoniers de l'Etat. « Lors du drame, j'étais à Miami où je représentais ma ville, mon pays. C'est inconcevable que personne ne m'ait exprimé, sous une forme ou sous une autre, sa solidarité. Même pas des fleurs », dit-elle en gardant un oeil sur son petit alors qu'une puanteur répandue par la chair pourrie de la cheville d'un diabétique envahie la salle de chirurgie.
Si à la chirurgie traînent quelques patients, la maternité est déserte ou presque. Imperturbable, requérant l'anonymat, un résident confie que le débrayage lancé depuis le samedi 11 octobre vise à réclamer sept mois d'arriérés de salaire et de meilleures conditions de travail. Sans brocher, ni sourciller, il souligne que cette fois les grévistes ne baisseront pas pavillon. Le revers de la médaille. Comment un résident peut-il travailler sans avoir un contrat ? Quelle est la responsabilité du directeur général de l'hôpital ? , s'interroge un médecin. « La vérité qui dérange, c'est que les résidents qui n'ont pas reçu de chèque n'avait pas signé le contrat qui leur était soumis par le ministère de la Santé publique. Une clause avait « dérangé ». Ils n'ont pas voulu travailler en province sans des frais additionnels », confie ce disciple d'Hippocrate. Après tout, poursuit-il, l'hôpital ne peut cesser de fonctionner parce que des résidents font la grève. Les médecins employés par le ministère de la santé publique sont plus nombreux que les résidents ».
Outre les problèmes administratifs, d'encadrement indispensable à la poursuite de la formation des résidents, la méchanceté et le manque de courage des uns et des autres sont patents. L'opinion publique a conscience de la gravité de la situation lorsqu'il y a ce genre de mouvements. Mais au quotidien, c'est un hôpital où les médecins de service sont rarement à leur poste, informe-t-il. Ironique et cynique par rapport à une situation qui ne l'est pas moins, ce médecin résume en une phrase le sort des malades délaissés et condamnés à la mort. « C'est le problème de personne, car ceux qui meurent sont des malheureux », balance-t-il avant d'aller s'occuper de ses oignons.
La mort banalisée. Alors que cet interlocuteur tourne le dos, une jeep du parquet de Port-au-Prince transportant une dame atteinte d'une balle à la tête se dirige, un peu après 12 heures 39, vers la salle d'urgence où l'homme dans la trentaine s'approche de plus en plus de l'autre monde. Au final, ces deux infortunés, dans une capitale où la prise en charge des urgences est quasi nulle, se sont donné la main pour aller, ensemble, dans l'au-delà. C'est après tout un jour de grève comme un autre à l'HUEH. Un hôpital situé à un jet de pierre du palais présidentiel. Un lieu où les mots compassion, service, disponibilité, droit à la santé ne veulent rien dire. Un lieu où l'on comprend de plus en plus comment l'incurie, le «nihilisme» étatique traînent les gens de condition modeste dans la boue.
En enfer !!!
Roberson Alphonse
robersonalphonse@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=63364&PubDate=2008-10-16
Les jours de Sandro Joseph sont comptés
L'affaire Sandro Joseph, directeur de l'Office national assurance vieillesse (ONA), est transférée au cabinet d'instruction depuis mercredi pour les suites légales. L'annonce a été faite jeudi à l'issue d'une rencontre à huis clos entre la Commission Justice et Sécurité du Sénat, le Premier ministre, Michèle D. Pierre-Louis et le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Joseph Manès Louis. Le premier sénateur de l'Ouest, Jean Hector Anacacis, qui a annoncé la nouvelle, laisse croire que les jours de Sandro Joseph sont comptés à la tête de l'ONA. Des dispositions, a-t-il dit, vont être prises par le chef de l'Etat, René Préval, en vue de mettre l'actuel directeur de l'ONA à la disposition de la justice. « Ce serait une décision de sagesse si Sandro Joseph décide de démissionner de son gré », a-t-il conseillé.« L'affaire Sandro Joseph », avant cette séance de travail au Sénat, défraie la chronique depuis plusieurs semaines. Le numéro un de l'ONA faisant en effet l'objet d'un mandat d'amener pour blanchiment d'argent. L'ULCC, dans un rapport, avait indiqué que ce dernier a violé la loi du 21 février 2001 sur le blanchiment d'argent. M Joseph, qui avait toujours dénoncé une machination politico-juridique visant à le nuire, avait fait une sortie fracassante, à travers un communiqué de presse condamnant la descente, le 9 octobre 2008 de la DCPJ et d'un substitut au siège central de l'ONA. « Le siège central de cette institution publique a été grossièrement violé avec l'irruption, dans ses différents bureaux, de plus d'une vingtaine de policiers lourdement armés et encagoulés venus de la DCPJ, accompagnés d'un substitut du commissaire du gouvernement ainsi que d'un juge suppléant de Delmas », avait-t-il écrit. Enfonçant le clou, il avait souligné que tous les employés de la comptabilité et le chef de service de rémunération ont été victimes de séquestration, de tortures et ont reçu des menaces. Cet acte, avait-t-il ajouté, est attentatoire à l'ordre et à la sécurité publique. «Les avocats de l'ONA sont autorisés à engager par-devant les juridictions compétentes toutes actions correctives et réparatrices afin que, tant pour le présent que pour l'avenir, la force aille toujours au droit et à la loi », avait-t-il conclu. Des parlementaires, visiblement favorables au patron de l'ONA, avaient vertement critiqué la descente de la DCPJ. Toutefois, le sénateur Jean Hector Anacasis avait réclamé la démission de M. Sandro Joseph.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=63369&PubDate=2008-10-20
Inscription à :
Articles (Atom)