Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 7 mai 2012
Haïti-commerce: la blonde haïtienne « Prestige » rayonne au Québec
Depuis son arrivée sur le sol canadien en 2009, elle pétille sans complexe. Elle est sur toutes les lèvres. Irrésistible, distinguée, aussitôt arrivée, aussitôt envolée, toujours demandée, la bière Prestige vous met plein la vue et vous fait perdre vos moyens.
Trois ans au Québec, trois années de succès, trois années à faire tourner la tête…des amateurs. A ce compte-là, elle est destinée à un brillant avenir dans la métropole canadienne. L’on n’a pas fini, en effet, de parler d’elle.
La bière Prestige d’Haïti s’invite désormais partout dans les lieux de rencontres, aux Cafés-terrasse, aux restaurants, dans les fêtes familiales, voire dans les cocktails.
Prestige fait recette. Les chiffres à la société des Alcools du Québec sont éloquents. Ils confirment le succès et l’engouement du public pour la bière nationale d’Haïti dans les 211 succursales de l’entreprise où la demande ne faiblit pas.
Depuis 2009, les données démontrent une progression croissante de cette lager distribuée sous le label PepsiCo International. De 107310,38, la vente brute calculée de la bière haïtienne est dorénavant passée à 259 817,25 de dollars canadiens en deux ans. Pour le mois de mai une commande de 1300 caisses de 24 bouteilles est attendue.
Avec l’arrivée des temps de chaleur, « c’est plein de verres pleins, ça sent la bière, Dieu qu’on est bien » comme dirait Jacques Brel.
La Société des alcools du Québec ( SAQ) est tout aussi heureuse que de voir le succès du prestige haïtien. Ce jaune très pâle, très léger et aérien coule dans les chopes et se boit super bien.
La bière prestige peut aussi s’enorgueillir d’être ainsi aimée au Québec qui jouit, comme on le sait, d’une excellente réputation sur le marché mondial de la bière. Vive l’été au Québec avec la bière Prestige.
Guilloteau François/Montréal (Canada).
http://www.hpnhaiti.com/site/index.php?option=com_content&view=article&id=6080:haiti-commerce-la-blonde-haitienne-l-prestige-r-rayonne-au-quebec&catid=28:montreal&Itemid=41
Haïti-Société-Mondial: La bière Prestige, meilleure bière du monde
Si jamais il fallait encore une preuve que la bière haïtienne Prestige fait partie des meilleures du monde, celle-ci vient d’être apportée lors du «World Beer Cup » à San Diego aux Etats-Unis, a appris Haïti Press Network auprès de l’association des brasseurs professionnels américains. En effet, l’association des brasseurs du monde a décerné le week-end écoulé à la bière haïtienne le titre de meilleure bière du monde dans sa catégorie en 2012.
12 ans plus tard, les brasseurs du monde entier peuvent donc encore appeler ce produit haïtien, clair comme le cristal et pourvu d’une délicieuse mousse « la meilleure bière du monde ».
« Nous sommes particulièrement fiers que même en Haïti, malgré la distance, notre bière soit aussi connue et appréciée, ce qui témoigne de la qualité particulièrement élevée de notre produit locale », ont déclaré à Haïti Press Network plusieurs compatriotes résidants à Orlando qui ont appris la nouvelle.
Près de 800 sortes de bière en provenance de 54 pays et 45 états américains ont été testées durant ce concours, qui est l’un des plus grands du monde. Les dégustations se sont déroulées avec 211 juges provenant de 27 pays, pour un constat final.
« La bière Prestige de la Brasserie nationale a été déclarée vainqueur général, très bien mais pour se procurer de cet or à bulles aux Etats-Unis, il faut s'armer d’un peu de patience », raconte pour sa part Etienne. « Même si cette année, la stratégie de vente a été améliorée », a-t-il reconnu.
Frantz Alcéma (USA)
salutano@yahoo.fr
12 ans plus tard, les brasseurs du monde entier peuvent donc encore appeler ce produit haïtien, clair comme le cristal et pourvu d’une délicieuse mousse « la meilleure bière du monde ».
« Nous sommes particulièrement fiers que même en Haïti, malgré la distance, notre bière soit aussi connue et appréciée, ce qui témoigne de la qualité particulièrement élevée de notre produit locale », ont déclaré à Haïti Press Network plusieurs compatriotes résidants à Orlando qui ont appris la nouvelle.
Près de 800 sortes de bière en provenance de 54 pays et 45 états américains ont été testées durant ce concours, qui est l’un des plus grands du monde. Les dégustations se sont déroulées avec 211 juges provenant de 27 pays, pour un constat final.
« La bière Prestige de la Brasserie nationale a été déclarée vainqueur général, très bien mais pour se procurer de cet or à bulles aux Etats-Unis, il faut s'armer d’un peu de patience », raconte pour sa part Etienne. « Même si cette année, la stratégie de vente a été améliorée », a-t-il reconnu.
Frantz Alcéma (USA)
salutano@yahoo.fr
FRANCOIS HOLLANDE ET LA GAUCHE REPRENNENT LE POUVOIR EN FRANCE
Ouf ! Comme c’est bon quand ça finit ! Si on n’est pas militant cela pourrait être l’expression de soulagement que l’on ressent après la proclamation des résultats du scrutin.
Au moins il n’y aura plus de campagne électorale. Même si dans le camp des perdants, il y a eu une certaine tendance à continuer cette bataille rangée derrière les élections législatives à venir.
Il faut dire que les gens qui ont sorti la tête de l’eau pour répondre aux invitations des médias, n’ont pas tous eu l’intelligence du chef de l’état pour reconnaître dignement la défaite et féliciter le candidat victorieux.
Sans trop m’investir dans la politique, j’ai suivi avec une attention modérée mais soutenue le déroulement de ce processus électoral. Et plusieurs choses ont attiré mon attention.
François Hollande un vrai « success » story
J’ai su que Monsieur Hollande allait se présenter comme candidat aux primaires socialistes lors d’une visite en région PACA. Une amie de longue date, proche de sa tendance, avait publié sur facebook des photos en compagnie de l’actuel président élu.
A l’époque j’avais été surpris de voir combien il avait changé de « look ». Dans mon fort intérieur je me demandais à quoi ça servait de s’exhiber avec lui, s’il n’allait jamais gagner les primaires de son parti.
Cette réflexion ne venait pas d’une opposition quelconque à son discours politique ni à son programme de gouvernement. Beaucoup d’observateurs comme moi, avaient misé mille contre un, sur une victoire à plate couture de l’ancien homme fort du Fonds Monétaire international.
L’image que la candidature de Monsieur François Hollande m’inspirait dans ce contexte, c’était un croyant qui entamait une course à dos d’âne, qui part avec assiduité et patience vers son objectif et qui allait se faire devancer juste avant la ligne d’arriver par un chevalier fier sur son pur sang.
Avec le recul, des gens se disent encore qu’il y aurait sans doute moins de votes blancs avec une candidature de DSK.
L’impression de solitude que trimbalait Monsieur Hollande était visible lors du lancement de sa candidature. Elle était d’autant plus marquée que les dirigeants du Parti Socialiste connus souvent comme « les éléphants » s’étaient volontairement abstenus de participer aux primaires.
Si on fait un retour autour de 2007, on constatera que l’actuel président élu était loin d’avoir une bonne cote au sein de son parti. Madame Ségolène Royale avait été préférée à lui. Un dirigeant socialiste assez influent d’alors avait cité carrément Monsieur Hollande comme le « défaut de la candidate socialiste ». Une anecdote succulente que ce dirigeant voudrait aujourd’hui oublier sans aucun doute.
Pendant la campagne interne d’avant les primaires, les termes utilisés pour l’évincer n’étaient certes pas élogieux. Sa machine électorale était assimilée à un Pédalo. Pour d’autres il était un candidat trop « mou ».
Pourtant il a continué sa route. Envers et contre tous. Je ne suis pas assez versé dans la politique pour identifier en effet qui fait partie de son équipe. Mais cette proclamation du 6 mai à 20 :00 est réellement une belle victoire sur les adversités. Je pense qu’avant toute chose il doit la savourer à pleine gorge.
Putain que c’est beau !
Un autre élément qui a attiré mon attention après la proclamation des résultats des élections, c’est le côté pseudo marrant du « parler politique ». Je n’irai pas aussi loin pour dire que pour faire de la politique il faut avoir la langue fourchue ; mais il faut avoir un cerveau qui agit d’une « certaine façon » pour exercer bien cet art.
J’avais souvent l’habitude de rire quand le candidat perdant en reconnaissant sa défaite disait quelque chose de ce genre : « Il n’y a pas eu de perdants ni de gagnant. La France a gagné. La démocratie a triomphé ». Je me demandais pourquoi le perdant ne rentrait pas sa queue entre les jambes et repartait sans dire un mot ?
Maintenant ça a plutôt évolué. A vous d’étiqueter le sens. En effet hier soir le moment le plus désagréable a été l’instant ou les membres influents de l’UMP cherchaient à tout prix à continuer la campagne électorale juste après la proclamation des résultats. Et là on a tout entendu :
- Les français n’ont pas donné un vote de refus
- Les français n’ont pas voté le programme de Hollande
- Les français ont voté Hollande sans tenir compte de son programme
- Hollande a gagné non pas parce que les français l’ont voté sinon parce Marine Le Pen a appelé à voter blanc…
- L’écart prévu a été beaucoup moindre
Certains ont déjà commencé la campagne des législatifs. D’autres ont découvert que les vrais sujets n’avaient pas été touchés lors de la campagne présidentielle. Bien entendu chaque fois que le camp des vainqueurs évoquait le bilan du régime sortant ce fut silence radio.
En fait, même des gens qui ont voté à droite ont ressenti de l’agacement avec ce genre d’interventions. Et on a l’impression que les proches du candidat perdant n’ont jamais été à la hauteur.
Enfin, à la fin de la campagne électorale, il existait un clivage net entre les gens qui semble mener un train de vie assez aisé et les gens qui ont du mal à voir les deux bouts.
Le discours de François Hollande faisait peur à la première catégorie qui n’a pas perdu de temps à résumer le programme politique du président élu dans une sorte d’axiome sans base ni fondement. Pour eux, « certains vont travailler plus pour assister ceux qui ne vont rien foutre »
Donc on entendait partout ceux qui se préparent à travailler moins et ceux qui lorgnaient l’Asie pour émigrer.
Je me suis dit je vais voir après ces élection ou se situe la majorité. LA France est-elle faite de gens qui ont assez de moyens pour vivre ou est-ce qu’il y avait plus de gens dans le besoin.
Hier soir, vers 20 heures je me retrouvais dans un quartier populaire de Marseille. J’étais sur un parking de cité bordé d’HLM. J’ai su qu’il était 20 :00 avec les liesses de joie qui sortaient des édifices et les véhicules qui sortaient faire du bruit pour célébrer la victoire de la gauche.
Les choses ne sont pas toujours blanches ou noires. Il ya des nuances et des couleurs composées.
Sarkozy a fait comme il l’entendait. Espérons que l’équipe Hollande fera lui aussi dans le sens du devoir. Souhaiter l’échec de Hollande c’est augurer rêver et vouloir l’échec de la France et des français.
Finies les disputes partisanes les amis, mettons nous au travail pour cette grande nation et pour celle dont nous sommes des modèles et des exemples !
Jonas JOLIVERT
Pour : HAITI RECTO VERSO http://haitirectoverso.blogspot.com
Au moins il n’y aura plus de campagne électorale. Même si dans le camp des perdants, il y a eu une certaine tendance à continuer cette bataille rangée derrière les élections législatives à venir.
Il faut dire que les gens qui ont sorti la tête de l’eau pour répondre aux invitations des médias, n’ont pas tous eu l’intelligence du chef de l’état pour reconnaître dignement la défaite et féliciter le candidat victorieux.
Sans trop m’investir dans la politique, j’ai suivi avec une attention modérée mais soutenue le déroulement de ce processus électoral. Et plusieurs choses ont attiré mon attention.
François Hollande un vrai « success » story
J’ai su que Monsieur Hollande allait se présenter comme candidat aux primaires socialistes lors d’une visite en région PACA. Une amie de longue date, proche de sa tendance, avait publié sur facebook des photos en compagnie de l’actuel président élu.
A l’époque j’avais été surpris de voir combien il avait changé de « look ». Dans mon fort intérieur je me demandais à quoi ça servait de s’exhiber avec lui, s’il n’allait jamais gagner les primaires de son parti.
Cette réflexion ne venait pas d’une opposition quelconque à son discours politique ni à son programme de gouvernement. Beaucoup d’observateurs comme moi, avaient misé mille contre un, sur une victoire à plate couture de l’ancien homme fort du Fonds Monétaire international.
L’image que la candidature de Monsieur François Hollande m’inspirait dans ce contexte, c’était un croyant qui entamait une course à dos d’âne, qui part avec assiduité et patience vers son objectif et qui allait se faire devancer juste avant la ligne d’arriver par un chevalier fier sur son pur sang.
Avec le recul, des gens se disent encore qu’il y aurait sans doute moins de votes blancs avec une candidature de DSK.
L’impression de solitude que trimbalait Monsieur Hollande était visible lors du lancement de sa candidature. Elle était d’autant plus marquée que les dirigeants du Parti Socialiste connus souvent comme « les éléphants » s’étaient volontairement abstenus de participer aux primaires.
Si on fait un retour autour de 2007, on constatera que l’actuel président élu était loin d’avoir une bonne cote au sein de son parti. Madame Ségolène Royale avait été préférée à lui. Un dirigeant socialiste assez influent d’alors avait cité carrément Monsieur Hollande comme le « défaut de la candidate socialiste ». Une anecdote succulente que ce dirigeant voudrait aujourd’hui oublier sans aucun doute.
Pendant la campagne interne d’avant les primaires, les termes utilisés pour l’évincer n’étaient certes pas élogieux. Sa machine électorale était assimilée à un Pédalo. Pour d’autres il était un candidat trop « mou ».
Pourtant il a continué sa route. Envers et contre tous. Je ne suis pas assez versé dans la politique pour identifier en effet qui fait partie de son équipe. Mais cette proclamation du 6 mai à 20 :00 est réellement une belle victoire sur les adversités. Je pense qu’avant toute chose il doit la savourer à pleine gorge.
Putain que c’est beau !
Un autre élément qui a attiré mon attention après la proclamation des résultats des élections, c’est le côté pseudo marrant du « parler politique ». Je n’irai pas aussi loin pour dire que pour faire de la politique il faut avoir la langue fourchue ; mais il faut avoir un cerveau qui agit d’une « certaine façon » pour exercer bien cet art.
J’avais souvent l’habitude de rire quand le candidat perdant en reconnaissant sa défaite disait quelque chose de ce genre : « Il n’y a pas eu de perdants ni de gagnant. La France a gagné. La démocratie a triomphé ». Je me demandais pourquoi le perdant ne rentrait pas sa queue entre les jambes et repartait sans dire un mot ?
Maintenant ça a plutôt évolué. A vous d’étiqueter le sens. En effet hier soir le moment le plus désagréable a été l’instant ou les membres influents de l’UMP cherchaient à tout prix à continuer la campagne électorale juste après la proclamation des résultats. Et là on a tout entendu :
- Les français n’ont pas donné un vote de refus
- Les français n’ont pas voté le programme de Hollande
- Les français ont voté Hollande sans tenir compte de son programme
- Hollande a gagné non pas parce que les français l’ont voté sinon parce Marine Le Pen a appelé à voter blanc…
- L’écart prévu a été beaucoup moindre
Certains ont déjà commencé la campagne des législatifs. D’autres ont découvert que les vrais sujets n’avaient pas été touchés lors de la campagne présidentielle. Bien entendu chaque fois que le camp des vainqueurs évoquait le bilan du régime sortant ce fut silence radio.
En fait, même des gens qui ont voté à droite ont ressenti de l’agacement avec ce genre d’interventions. Et on a l’impression que les proches du candidat perdant n’ont jamais été à la hauteur.
Enfin, à la fin de la campagne électorale, il existait un clivage net entre les gens qui semble mener un train de vie assez aisé et les gens qui ont du mal à voir les deux bouts.
Le discours de François Hollande faisait peur à la première catégorie qui n’a pas perdu de temps à résumer le programme politique du président élu dans une sorte d’axiome sans base ni fondement. Pour eux, « certains vont travailler plus pour assister ceux qui ne vont rien foutre »
Donc on entendait partout ceux qui se préparent à travailler moins et ceux qui lorgnaient l’Asie pour émigrer.
Je me suis dit je vais voir après ces élection ou se situe la majorité. LA France est-elle faite de gens qui ont assez de moyens pour vivre ou est-ce qu’il y avait plus de gens dans le besoin.
Hier soir, vers 20 heures je me retrouvais dans un quartier populaire de Marseille. J’étais sur un parking de cité bordé d’HLM. J’ai su qu’il était 20 :00 avec les liesses de joie qui sortaient des édifices et les véhicules qui sortaient faire du bruit pour célébrer la victoire de la gauche.
Les choses ne sont pas toujours blanches ou noires. Il ya des nuances et des couleurs composées.
Sarkozy a fait comme il l’entendait. Espérons que l’équipe Hollande fera lui aussi dans le sens du devoir. Souhaiter l’échec de Hollande c’est augurer rêver et vouloir l’échec de la France et des français.
Finies les disputes partisanes les amis, mettons nous au travail pour cette grande nation et pour celle dont nous sommes des modèles et des exemples !
Jonas JOLIVERT
Pour : HAITI RECTO VERSO http://haitirectoverso.blogspot.com
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