Des sénateurs envisagent de ne pas valider les pouvoirs des vainqueurs des joutes du 19 avril. La validation des pouvoirs est une procédure qui autorise les élus, dont les noms ont été publiés dans le journal Officiel, à siéger au Parlement.Le sénateur Evalière Beauplan (Pont) s'est fait le porte parole d'un groupe de sénateurs de plusieurs partis politiques qui ne sont pas prêts à accorder leur bénédiction aux joutes du 19 avril 2009. L'avenir s'assombrit un peu plus pour les candidats aux sénatoriales puisque le sénateur Beauplan cite Fritz Carlos Lebon (Union), Edmonde Supplice Beauzile (Fusion), Eddy Bastien (Alliance), Rudy Heriveaux (Lavalas) et Anacacis Jean Hector (Lespwa) comme étant du même avis que lui. Evalière Beauplan ne croit pas nécessaire d'attendre le taux de participation du second tour puisque selon lui il n'y a pas eu de premier tour. Même si le sénateur Fritz Carlos Lebon refuse d'aborder le dossier de la validation, il croit qu'un sénateur ayant obtenu 60 000 votes ne peut accueillir un élu qui n'a récolté que 3 000 votes. C'est également l'avis du vice président du sénat, Andrice Riché, (OPL) pour qui les joutes du 19 avril ont été un gaspillage. Outre les deux sénateurs Lavalas et celui de l'Alliance, des sénateurs de l'OPL, Fusion, Pont, Union seraient obligés de choisir entre accueillir ou rejeter des camarades de leurs partis. Les sénateurs attendent la publication des résultats du premier tour des sénatoriales, lesquels permettront de vérifier un faible taux de participation des électeurs. Les sénateurs dirigeants de partis politiques dont Youri Latortue (AAA), Andrice Riché (OPL) et Edmonde Supplice Beauzile (Fusion) avaient pris une part active à la campagne électorale. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15106
HRV commente :
Nos parlementaires sont sur le point de faire d’une bonne guerre un mauvais combat. La question de la légitimité des vainqueurs issus de ces élections peut se poser certes mais en des termes plus rigoureux et plus travaillés que la simple comparaison avec d’autres scores de sénateurs issus de joutes antérieures. La légitimité doit tenir compte de la représentativité par rapport à la population.
Mais plus que tout autre argumentaire, la raison qui prévaudra sera celle de la loi. Que dit la loi électorale à ce sujet ? Que dit notre Constitution à ce sujet ?
Un président de la République avait été élu une fois avec 5% des citoyens en droit de voter et les résultats ont été légitimés.
Si on veut poser plus sérieusement le problème pour en trouver les remèdes on doit avoir les tripes pour mettre le doigt dans la plaie. Comment peut-on ramener vers la politique, à une population déçue des partis politiques et des politiciens eux-mêmes ? Comment peut attirer vers la politique des citoyens dont la vie peut être menacée à n’importe quel moment par des énergumènes utilisables au porteur, monnayés pour intimider et tuer ?
Comment peut-on faire comprendre à la population que la politique n’est plus l’affaire des bandits, des a-tout-faire, des actionnaires (haïtiannismes !)
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
jeudi 23 avril 2009
Willot Joseph clame son innocence dans les attaques contre les centres de vote
Le député de Maïssade et candidat de l'Ucadde aux sénatoriales, Willot Joseph, nie avoir été impliqué dans les attaques armées contre des centres de vote du plateau Central. Il soutient qu'il n'avait aucun intérêt à empêcher le déroulement des joutes puisqu'il arrivaient en tête dans tous les sondages. Tandis qu'il est incriminé par les dirigeants de Lespwa et de la Fusion, M. Joseph accuse à son tour la sénatrice Edmonde Supplice Beauzile d'avoir attaqué le centre de vote de Sarazin. Interrogé par radio Métropole, le député Joseph a indiqué que le candidat au sénat de la Fusion, Gregory Chevry, s'est toujours fait accompagné q'un groupe d'individus armés de T-65 , M-14et autres armes de guerre. Il dénonce également le laxisme des forces de l'ordre qui ne sont pas intervenues pour dit-il empêcher les attaques de la Fusion contre les centres de vote. Toutefois M. Joseph dit avoir noté que les policiers sont intervenus rapidement lorsqu'il a fallu empêcher l'incendie de l'hôtel appartenant au ministre de l'agriculture, Joanas Gué. De plus, il condamne la décision du CEP d'annuler le scrutin et qualifie cette décision de "vagabondage".Par ailleurs, une trentaine de députés envisage d'interpeller le ministre Gué qui selon eux avait mis les véhicules du ministère à la disposition du candidat de Lespwa. Les responsables du Conseil Elecoral Proivisoire (CEP) n'ont toujours pas annoncé de date pour la reprise des sénatoriales dans le département du Centre. LLM
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=15107
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Vote du budget : Enième report au Sénat
La séance de jeudi pourrait être enfin la bonne pour l’adoption d’un budget qui n’existe presque plus dans les faits
mercredi 22 avril 2009, Radio Kiskeya
La séance d’approbation du budget 2008/2009 a été une fois de plus reportée mercredi soir faute de quorum, même si, outre le président Kély Bastien, quinze Sénateurs s’étaient mobilisés.
Interrogé par Radio Kiskeya, le président de la commission des finances de la Chambre haute, Nenel Cassis, précise qu’un 16e Sénateur, dont la présence était pourtant indispensable, n’a pas fait le déplacement pour des raisons inconnues.
Deux élus de Lespwa, Jean Hector Anacacis (Ouest) et Wilbert Jean Jacques (Centre) manquaient à l’appel.
Déplorant cette situation, le Sénateur Cassis reste néanmoins confiant. Il dit espérer que le grand corps finira par donner jeudi son feu vert à la loi de finances. Une décision qu’attend tout le pays, de l’avis du parlementaire.
Approuvé depuis plusieurs semaines par les Députés, le projet de budget n’est toujours pas officialisé plus de six mois après le début de l’exercice fiscal. Pire, plus de 70% des ressources consacrées à différents postes budgétaires ont été déjà utilisées. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5855
Haïti Recto Verso commente :
Voilà le comportement et surtout la grande activité du genre de Sénateurs de la République que les haïtiens auraient du sortir voter dimanche dernier. Avec des élus de cet acabit, il sera toujours facile de critiquer le CEP ou toute autre institution participant dans le processus électoral. L’abstention signifie beaucoup plus qu’un signe de manque de confiance envers les autorités électorales. Ça ne sert à rien d’essayer de se tirer la couverture et de se dédouaner de ses responsabilités !
mercredi 22 avril 2009, Radio Kiskeya
La séance d’approbation du budget 2008/2009 a été une fois de plus reportée mercredi soir faute de quorum, même si, outre le président Kély Bastien, quinze Sénateurs s’étaient mobilisés.
Interrogé par Radio Kiskeya, le président de la commission des finances de la Chambre haute, Nenel Cassis, précise qu’un 16e Sénateur, dont la présence était pourtant indispensable, n’a pas fait le déplacement pour des raisons inconnues.
Deux élus de Lespwa, Jean Hector Anacacis (Ouest) et Wilbert Jean Jacques (Centre) manquaient à l’appel.
Déplorant cette situation, le Sénateur Cassis reste néanmoins confiant. Il dit espérer que le grand corps finira par donner jeudi son feu vert à la loi de finances. Une décision qu’attend tout le pays, de l’avis du parlementaire.
Approuvé depuis plusieurs semaines par les Députés, le projet de budget n’est toujours pas officialisé plus de six mois après le début de l’exercice fiscal. Pire, plus de 70% des ressources consacrées à différents postes budgétaires ont été déjà utilisées. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5855
Haïti Recto Verso commente :
Voilà le comportement et surtout la grande activité du genre de Sénateurs de la République que les haïtiens auraient du sortir voter dimanche dernier. Avec des élus de cet acabit, il sera toujours facile de critiquer le CEP ou toute autre institution participant dans le processus électoral. L’abstention signifie beaucoup plus qu’un signe de manque de confiance envers les autorités électorales. Ça ne sert à rien d’essayer de se tirer la couverture et de se dédouaner de ses responsabilités !
FMI : Prévisions de croissance positives pour Haïti
De la croissance négative précédemment annoncée, le pays devrait engranger une hause de 1% en 2009 et de 2% en 2010
mercredi 22 avril 2009, Radio Kiskeya
Le Fonds Monétaire International a classé mercredi Haïti parmi les pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui atteindront en 2009 une croissance économique positive susceptible de se renforcer l’année suivante, selon les conclusions d’une étude intitulée Panorama de l’économie mondiale-avril 2009.
Le document rendu public à Washington, avant la réunion annuelle des gouverneurs du FMI et de la Banque Mondiale prévue le week-end prochain, indique que le pays doit enregistrer cette année une croissance de 1,0% contre 2,0% en 2010.
Ces nouvelles données contrastent avec les précédentes projections pessimistes des institutions financières internationales qui annonçaient une croissance négative de l’économie haïtienne pour l’exercice 2008/2009.
Rien n’indique pour l’instant si cette embellie annoncée serait attribuable à une éventuelle amélioration de l’environnement économique et de la performance du gouvernement.
Si le FMI prévoit un coup d’arrêt pour les grandes économies latinoaméricaines, Brésil, Argentine, Mexique, par contre, des résultats positifs attendent de plus petits pays comme la République Dominicaine. Crédités d’une croissance de seulement 0,5% pour 2009, nos voisins immédiats, devenus de plus en plus compétitifs dans la région, se hisseront jusqu’à 2,0% l’année prochaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5854
Haïti Recto Verso commente :
Qu’on se le dise, on est en plein macroéconomie. Il faut posséder une maîtrise ou une phd pour le comprendre. Une croissance de 1% ne se sentira sûrement pas au niveau de la qualité de vie de la population.
mercredi 22 avril 2009, Radio Kiskeya
Le Fonds Monétaire International a classé mercredi Haïti parmi les pays d’Amérique latine et des Caraïbes qui atteindront en 2009 une croissance économique positive susceptible de se renforcer l’année suivante, selon les conclusions d’une étude intitulée Panorama de l’économie mondiale-avril 2009.
Le document rendu public à Washington, avant la réunion annuelle des gouverneurs du FMI et de la Banque Mondiale prévue le week-end prochain, indique que le pays doit enregistrer cette année une croissance de 1,0% contre 2,0% en 2010.
Ces nouvelles données contrastent avec les précédentes projections pessimistes des institutions financières internationales qui annonçaient une croissance négative de l’économie haïtienne pour l’exercice 2008/2009.
Rien n’indique pour l’instant si cette embellie annoncée serait attribuable à une éventuelle amélioration de l’environnement économique et de la performance du gouvernement.
Si le FMI prévoit un coup d’arrêt pour les grandes économies latinoaméricaines, Brésil, Argentine, Mexique, par contre, des résultats positifs attendent de plus petits pays comme la République Dominicaine. Crédités d’une croissance de seulement 0,5% pour 2009, nos voisins immédiats, devenus de plus en plus compétitifs dans la région, se hisseront jusqu’à 2,0% l’année prochaine. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5854
Haïti Recto Verso commente :
Qu’on se le dise, on est en plein macroéconomie. Il faut posséder une maîtrise ou une phd pour le comprendre. Une croissance de 1% ne se sentira sûrement pas au niveau de la qualité de vie de la population.
Il n’y a pas eu d’élections le 19 avril dernier, selon le sénateur du Nord-Ouest Evallières Beauplan
Le sénateur Nènèl Cassy (LESPWA, Nippes) dénonce les effets pervers de l’argent sur la démocratie, compte tenu de ce qui s’est passé dans son département
mercredi 22 avril 2009, Radio Kiskeya
Des parlementaires de différentes sensibilités politiques ont continué mercredi à se prononcer sur le fort taux d’abstention constaté lors du scrutin législatif partiel de dimanche dernier dans les 10 départements géographiques du pays.
Le sénateur du Nord-Ouest, Evallières Beauplan (issu du parti politique PONT), a refusé mercredi de prendre pour des élections « ce qui s’est passé dans le pays le 19 avril dernier ».
Disant attendre le moment où le peuple se décidera à se rendre aux urnes, il a estimé que le Sénat ne devrait pas valider les pouvoirs de ceux qui sortiront de la « mascarade » du 19 avril. Il a appelé le chef de l’Etat à présenter des excuses à la population face à l’échec des élections et à prendre des dispositions en vue de la tenue d’une seule élection en novembre de cette année.
Pour sa part, le sénateur des Nippes (Sud-Ouest), Nènèl Cassy (plate-forme présidentielle LESPWA), a déclaré que la démocratie en Haïti est en danger du fait que le vote des électeurs de son département a été monnayé.
« Des gens ont voté en échange d’argent ou de nourriture. C’est l’argent qui a renversé la tendance dans les Nippes », a déclaré le parlementaire qui n’a toutefois pas voulu identifier l’auteur ou les auteurs de tels actes. Il a précisé qu’il ne soutenait pas le candidat de son parti dans le département, mais plutôt un indépendant.
Un autre parlementaire de LESPWA, le député Délouis Félix, affirme qu’il soutenait dans le Sud-Est le candidat de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Ricard Pierre. Selon les procès-verbaux, ce dernier serait en tête de lice, informe le parlementaire de la plate forme présidentielle.
La façon dont se sont déroulées les élections de dimanche devrait amener le gouvernement et la classe politique à une profonde réflexion, selon le député de Dame Marie Arcluche Louis Jeune.
« L’OPL, dont les candidats sont en bonne position, a déjà initié cette démarche », indique le parlementaire. [jmd/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5853
mercredi 22 avril 2009, Radio Kiskeya
Des parlementaires de différentes sensibilités politiques ont continué mercredi à se prononcer sur le fort taux d’abstention constaté lors du scrutin législatif partiel de dimanche dernier dans les 10 départements géographiques du pays.
Le sénateur du Nord-Ouest, Evallières Beauplan (issu du parti politique PONT), a refusé mercredi de prendre pour des élections « ce qui s’est passé dans le pays le 19 avril dernier ».
Disant attendre le moment où le peuple se décidera à se rendre aux urnes, il a estimé que le Sénat ne devrait pas valider les pouvoirs de ceux qui sortiront de la « mascarade » du 19 avril. Il a appelé le chef de l’Etat à présenter des excuses à la population face à l’échec des élections et à prendre des dispositions en vue de la tenue d’une seule élection en novembre de cette année.
Pour sa part, le sénateur des Nippes (Sud-Ouest), Nènèl Cassy (plate-forme présidentielle LESPWA), a déclaré que la démocratie en Haïti est en danger du fait que le vote des électeurs de son département a été monnayé.
« Des gens ont voté en échange d’argent ou de nourriture. C’est l’argent qui a renversé la tendance dans les Nippes », a déclaré le parlementaire qui n’a toutefois pas voulu identifier l’auteur ou les auteurs de tels actes. Il a précisé qu’il ne soutenait pas le candidat de son parti dans le département, mais plutôt un indépendant.
Un autre parlementaire de LESPWA, le député Délouis Félix, affirme qu’il soutenait dans le Sud-Est le candidat de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), Ricard Pierre. Selon les procès-verbaux, ce dernier serait en tête de lice, informe le parlementaire de la plate forme présidentielle.
La façon dont se sont déroulées les élections de dimanche devrait amener le gouvernement et la classe politique à une profonde réflexion, selon le député de Dame Marie Arcluche Louis Jeune.
« L’OPL, dont les candidats sont en bonne position, a déjà initié cette démarche », indique le parlementaire. [jmd/RK
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5853
Les élections qui valaient 16.000.000…Aquin/Elections : Incidents et accusations entre groupes rivaux
Mardi 21 avril 2009
La ville d’Aquin (Sud) a été mardi le théâtre de graves incidents au cours desquels des partisans présumés de la candidate de Konba, Marie Danielle Comeau, ont paralysé la circulation automobile sur la nationale #2 et le fonctionnement des écoles et de l’administration, selon le Député Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly et le maire de la commune, Montélus Constant.
Les deux élus accusent la candidate d’avoir orchestré cette violente mobilisation d’individus armés de machettes, bâtons et pierres qui auraient gagné les rues pour exiger la proclamation de la prétendue victoire de leur favorite.
Malgré une intervention de la police qui a permis un retour au calme en début d’après-midi, les manifestants auraient menacé d’incendier le bureau électoral communal d’Aquin et une école, affirment MM. Bourjolly et Constant.
Cependant, ces allégations ont été aussitôt démenties par le Dr Marie Danielle Comeau. Elle a, à son tour, dénoncé les manœuvres de ces ennemis, dont font partie le Député et le maire, qui viseraient à l’empêcher d’accéder au siège de Sénateur du Sud.
La candidate du Konba indique enfin que ses partisans manifestaient pacifiquement après avoir appris des informations contraires aux résultats des procès-verbaux qui l’auraient placée en tête des Sénatoriales, marquées par une abstention record.
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?breve1923
Haïti recto Verso commente :
A travers les âges et les temps, ce que l’on définit comme le peuple haïtien a toujours été disposé à être utilisé comme chair à canon. On retrouve les comportements avec les différents régimes qui peuplent notre histoire républicaine.
Les piquets, les zinglins, les cacos, les chimères, les makouts ne sont que des versions révisées d’une même utilisation.
On pourra accuser es gouvernements dictatoriaux classiques, d’avoir entretenu la misère et l’absence d’éducation supportant la configuration de nos masses humaines aujourd’hui. Cependant, tous les mouvements dits populaires ont fait simplement la courte échelle sur le dos de cette masse pour atteindre les sommets du pouvoir et surtout pour le conserver.
Cette masse aveugle, a toujours été incapable de comprendre qu’elle ne représente rien d’autre que l’arrière garde d’un pouvoir qui les ignore et la méprise.
Aujourd’hui encore, pour un oui et pour un non, il y des partisans de n’importe qui dans les rues disposées à casser, détruire, brûler et tuer. Souvent ils ne défendent que ce qu’ils ont reçu pour sortir dans les rues. Peu importe le moyen et le long terme.
Dans les réflexions, pour nous introduire sur la voie de la démocratie il faudra absolument inclure le chapitre de l’éducation civique des masses à défaut de pouvoir les dompter et les pousser à reconnaître que dans une société civilisée, l’équilibre se maintient dans une répartition logique des droits et des devoirs individuels.
Les FADH ont été accusées et condamnées pour entrave à la démocratie. A un moment de la durée il faudra réévaluer les autres forces antidémocratiques et trouver les bonnes formules pour les contrecarrer.
La ville d’Aquin (Sud) a été mardi le théâtre de graves incidents au cours desquels des partisans présumés de la candidate de Konba, Marie Danielle Comeau, ont paralysé la circulation automobile sur la nationale #2 et le fonctionnement des écoles et de l’administration, selon le Député Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly et le maire de la commune, Montélus Constant.
Les deux élus accusent la candidate d’avoir orchestré cette violente mobilisation d’individus armés de machettes, bâtons et pierres qui auraient gagné les rues pour exiger la proclamation de la prétendue victoire de leur favorite.
Malgré une intervention de la police qui a permis un retour au calme en début d’après-midi, les manifestants auraient menacé d’incendier le bureau électoral communal d’Aquin et une école, affirment MM. Bourjolly et Constant.
Cependant, ces allégations ont été aussitôt démenties par le Dr Marie Danielle Comeau. Elle a, à son tour, dénoncé les manœuvres de ces ennemis, dont font partie le Député et le maire, qui viseraient à l’empêcher d’accéder au siège de Sénateur du Sud.
La candidate du Konba indique enfin que ses partisans manifestaient pacifiquement après avoir appris des informations contraires aux résultats des procès-verbaux qui l’auraient placée en tête des Sénatoriales, marquées par une abstention record.
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Haïti recto Verso commente :
A travers les âges et les temps, ce que l’on définit comme le peuple haïtien a toujours été disposé à être utilisé comme chair à canon. On retrouve les comportements avec les différents régimes qui peuplent notre histoire républicaine.
Les piquets, les zinglins, les cacos, les chimères, les makouts ne sont que des versions révisées d’une même utilisation.
On pourra accuser es gouvernements dictatoriaux classiques, d’avoir entretenu la misère et l’absence d’éducation supportant la configuration de nos masses humaines aujourd’hui. Cependant, tous les mouvements dits populaires ont fait simplement la courte échelle sur le dos de cette masse pour atteindre les sommets du pouvoir et surtout pour le conserver.
Cette masse aveugle, a toujours été incapable de comprendre qu’elle ne représente rien d’autre que l’arrière garde d’un pouvoir qui les ignore et la méprise.
Aujourd’hui encore, pour un oui et pour un non, il y des partisans de n’importe qui dans les rues disposées à casser, détruire, brûler et tuer. Souvent ils ne défendent que ce qu’ils ont reçu pour sortir dans les rues. Peu importe le moyen et le long terme.
Dans les réflexions, pour nous introduire sur la voie de la démocratie il faudra absolument inclure le chapitre de l’éducation civique des masses à défaut de pouvoir les dompter et les pousser à reconnaître que dans une société civilisée, l’équilibre se maintient dans une répartition logique des droits et des devoirs individuels.
Les FADH ont été accusées et condamnées pour entrave à la démocratie. A un moment de la durée il faudra réévaluer les autres forces antidémocratiques et trouver les bonnes formules pour les contrecarrer.
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