Rompu à la lutte contre ces deux phénomènes, l’Etat sud-américain s’apprête à signer vendredi un accord de coopération bilatérale avec Haïti
mardi 12 mai 2009, Radio Kiskeya
Depuis samedi dernier, 15 policiers Colombiens ont intégré la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH) afin d’apporter une assistance technique spécifique à la Police Nationale dans le cadre de la lutte contre le kidnapping et le narcotrafic, deux fléaux auxquels fait face le pays, informe un communiqué du gouvernement colombien rendu public lundi à Bogota.
« L’envoi de ces policiers est très important dans le cadre de la coopération avec l’ONU en vue d’aider les haïtiens à renforcer leur démocratie », a déclaré le ministre de la défense, Juan Manuel Santos, qui affirme que les agents auront à partager avec leurs collègues haïtiens leurs expériences en matière d’observation et de renseignement.
Il s’agit du deuxième contingent déployé par Bogota dans le pays, ce qui porte à 25 le nombre de policiers envoyés chez nous.
Le ministre haïtien de la justice et de la sécurité publique, Me Jean Joseph Exumé, et le directeur général de la PNH, Mario Andrésol, se trouvaient parmi les personnalités qui avaient assisté vendredi dernier à Bogota à la cérémonie organisée en l’honneur des agents de l’ordre colombiens peu avant leur départ.
Le ministre Manuel Santos annonce pour le 15 mai (vendredi) une visite qu’il effectuera, à son tour, en Haïti afin de parapher un accord de coopération entre Port-au-Prince et Bogota. Il sera notamment accompagné du directeur de la police colombienne, le général Oscar Naranjo.
Malgré la présence depuis 2004 de 9.000 militaires et policiers internationaux, Haïti reste confrontée au kidnapping crapuleux et au trafic de stupéfiants, deux phénomènes aux conséquences économiques, sociales et sécuritaires multiples. spp/Radio Kiskeya
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