By DEBORAH SONTAG
Published: August 20, 2010
Haiti’s electoral council announced late Friday evening that Wyclef Jean, the Haitian-born hip-hop star, had been disqualified as a candidate for president of his earthquake-shattered homeland.
No explanation was given. A spokesman for the council, Richardson Dumel, facing reporters who had been standing vigil at the election bureau all day, read a list of 19 presidential aspirants deemed eligible and 15, including Mr. Jean, whose candidacy had been rejected.
But in a statement, Mr. Jean said he was rejected because he did not meet the requirement of having lived in Haiti for five consecutive years before the Nov. 28 elections. Born in Haiti, Mr. Jean left as a child for the United States and now, based in New Jersey, travels often to his homeland.
The statement said his heart was heavy but that he accepted the decision and urged his followers to do the same.
“We must all honor the memories of those we’ve lost — whether in the earthquake, or at anytime — by responding peacefully and responsibly to this disappointment,” the statement said.
Tensions had been building throughout the day after the council’s decision to reject Mr. Jean was leaked late Thursday but not confirmed. Hundreds of Mr. Jean’s passionate supporters had rallied in the Delmas area of the capital, chanting, “We want Clef, Clef is Haiti and Haiti is for Clef.”
The police and United Nations peacekeeping troops prepared for the possibility of unrest after a rejection of Mr. Jean’s bid.
The electoral council waited until long after darkness had fallen to issue its list of approved presidential candidates, originally due Tuesday. And it did so in at its Pétionville bureau, and not at the office in Delmas where the crowds had gathered.
Afterward, Mr. Jean, who had been waiting at a nearby hotel to hold a news conference after the announcement, reportedly left the area to return to his hometown of Laserre, outside Port-au-Prince.
His short-lived candidacy, announced in the first week of August, had electrified Haiti and drawn global attention back to the beleaguered country. It also drew scrutiny to the musician’s charity, Yéle Haiti, and questions about Mr. Jean’s ability to take on the enormous task of helping Haiti recover and rebuild.
All Friday, the Haitian news media discussed the possibility that Mr. Jean would be disqualified. But Mr. Jean issued periodic messages on Twitter on Friday suggesting that the final decision had not been made and that he, too, was in a state of suspense.
“We await the decision of the Electoral Council, to see if I made the list as a candidate,” one message said. “As it is written so shall it be done!”
For a couple of days, Mr. Jean had isolated himself in a family home in Laserre, saying he had received death threats and felt safer there. On Thursday afternoon, he ventured out to see President René Préval, prompting speculation that the departing president was asking Mr. Jean to prevail upon his followers to accept whatever decision the electoral council made.
On Friday, Mr. Jean sent a message to his supporters urging calm, Haitian radio stations reported. He also posted photographs on Twitter of his meeting with the president: “This is another pic of me n President René Préval from Yesterday’s Meeting. Very positive. Smiles all the way.”
The candidates approved to run for the presidency of Haiti include: Mirlande Manigat, a former first lady and university administrator; Yvon Neptune, a former prime minister; Leslie Voltaire, an architect active in reconstruction planning; and Michel Martelly, a musician known as Sweet Micky.
The electoral council was supposed to issue its list of approved presidential candidates on Tuesday, but it delayed that move in order to scrutinize the eligibility not just of Mr. Jean but of many others in the field of 34 contenders.
The decision on whether to eliminate Mr. Jean was considered the most delicate, however. Despite his lack of political experience, Mr. Jean had been considered a potential front-runner from the moment he announced his candidacy in the first week of August. At that time, he described himself as having been “drafted” to run by the youth of Haiti.
“I didn’t create this hurricane, this tsunami you’re feeling in the last couple of days,” he said in an interview before announcing his candidacy.
In an interview this month, Mr. Jean said he believed he met the eligibility requirements for a presidential candidate. He said he never abandoned his Haitian citizenship; he holds a Haitian passport and an American green card, or legal permanent residency.
He also said he should not be disqualified on the basis of the residency requirement because he is a good-will ambassador for Haiti, appointed by Mr. Préval with a mandate to rove the world.
Vladimir Laguerre contributed reporting from Pétionville, Haiti.
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 21 août 2010
L'oeuvre littéraire de Frankétienne : Un Kaléidoscope époustouflant
Quatre ans après avoir été honoré à titre de « Trésor National Vivant », deux mois après avoir été nommé « Artiste UNESCO pour la paix », les inconditionnels de « Livres en Folie » accueilleront, une fois de plus, l'oeuvre littéraire de celui, a qui l'année 2010 a été consacré, Frankétienne. L'écrivain aux oeuvres qui, à la fois, façonnent notre pensée et parviennent à déranger notre intelligence demeure un Kaléidoscope Epoustouflant. Haïti: Par Arisma Jean Antoine
Toute l'oeuvre littéraire de Frankétienne, d'une parfaite unité intérieure , exhale un humanisme puissant où l'émotion devant l'existence et le frisson dans la nature s'unissent en une symbiose de grande noblesse spirituelle. De « H'eros-chimères » en passant par « l'Oiseau Schizophone », qui a mis en évidence la notion de schizophonie permettant de traiter les mots comme des particules d'énergie sensuelle en perpétuel mouvement à l'intérieur du texte, mettant en relief le doute, le fantasme, la dimension baroque et l'urgence des mots jusqu'à « Galaxie Chaos-Babel », la trajectoire mène vers une création intense, dense et pathétique.
L'auteur, intégré dans l'histoire universelle, scrute sereinement le temps. Bien qu'en ayant une conscience aiguë de la fugacité et de la relativité, l'écrivain est presque toujours le même, imprévisible, énigmatique, complexe, nourri de paradoxes. Dans les huit mouvements de l'Oiseau Schizophone on retrouve la fraîcheur intarissable d'une imagination débordante, à la fois intense et immense . « Diluvienne », ouvrage écrit en mémoire du journaliste-poète Jacques Roche, assassiné dans des conditions inhumaines, est doté d'un réalisme psychologique qui va droit à l'essence humaine.
Frankétienne est ce rare écrivain qui, à l'échelle planétaire, voyage constamment en first class à travers les méandres des mots inconnus. On comprend pourquoi ses travaux littéraires constituent une source d'enrichissement donnant lieu à l'élaboration de diverses thèses doctorales à l'étranger. Il est l'un des pionniers de la littérature créolophone. Son livre « Dezafi », premier roman écrit en langue créole a été salué dès sa publication en 1975 par les critiques nationaux et internationaux comme un ouvrage majeur qui aura marqué la littérature d'expression créole à coté de l'ouvrage de Félix Morisseau-Leroy intitulé : « Djakout » publié en 1953 et qui, de son coté, a permis la naissance de la poétique créole.
Il est clair que l'infini et l'éternité représentent pour Frankétienne des dimensions fondamentales ; et le chaos, sa demeure. D'où son trait dominant, l'équilibre face au hasard quand il y a nécessité.
De l'oeuvre littéraire de Frankétienne, panorama aux innombrables perspectives, se dégagent une multitude de figures poétique, métaphysique, chaotique, iconographique, onirique, philosophique, vaudouesque, psychanalytique et spiraliste. Elle est, d'une part, le résultat d'un dur labeur, axé sur plus de 50 ans de travail assidu tout en refusant les sentiers battus de la guimauve mondaine et, d'autre part, d'une candeur qui a su, après la publication de plus d'une quarantaine d'ouvrages, être à la fois inventive, créatrice et maitresse d'elle-même.
Partageant l'idée selon laquelle toute littérature est dotée d'une force, imprégnée par un génie d'une époque donnée, nous arrivons à la conclusion que Frank Etienne, de part sa figure emblématique, représente, à lui seul, un génial mégalomane. Sa perception de la littérature va au-delà de la littérature du terroir.
Peut-on trouver d'autres mots pour mieux cerner ce géant de la littérature, ce fou littéraire. Cet homme pour qui, le chômage littéraire, quoique âgé de 74 ans, semble n'être pas pour demain. « Quand je cesserai d'écrire, il faudra que je parte », a-t-il lui-même affirmé. Frankétienne serait-il la nouvelle légende du domaine de la création littéraire ? Une légende à résonance mondiale. Une légende pour son peuple, pour toutes les générations à venir, une légende pour la littérature universelle.
Dans l'univers de ce génial mégalomane, on est dans une sorte d'atmosphère chaotique qui s'organise peu à peu dans la vision encore trouble, non accessible au premier degré. A mon humble avis, c'est probablement cette raison qui empêche certains lecteurs, quoique avisés, et même des critiques littéraires de renom d'approcher son oeuvre massive et époustouflante sans heurts. C'est d'ailleurs la spécificité esthétique de la facture de l'écrivain qui n'imprègne pas aisément. Mais, le nobélisable Frankétienne exhorte à le rejoindre dans cet espace de fulgurances aveuglantes. Son espace. Ce lieu. Son non-lieu tissé d'énergie et de folie délirantes.
Avec « Mots d'Ailes en Infini d'Abîme », publié sous l'égide des Editions Presses Nationales, Frankétienne n'a fait que réaffirmer qu'il est un écrivain merveilleusement doué aux trouvailles épatantes en matière lexicale et linguistique. « Testamentaire » et « Visa pour la lumière », ses deux dernières parutions constituent le témoignage d'un écrivain au sommet de son art qui a su marauder la syntaxe française, la complexité d'une culture souvent inacceptée par les siens.
« Melovivi ou Le piège », sa dernière création théâtrale en date, écrite deux mois avant la tragédie du 12 janvier 2010, porte la sève prophétique d'un événement majeur jamais enregistré dans l'histoire des catastrophes naturelles qu'a connues l'ile Hispaniola. Le récipiendaire du prix « Mapou d'Or» 2008, décerné par la Fondation pour la Reconnaissance des OEuvres Majeures (FOROM), pourtant combat la déprime ; il entend nous inviter au périple dans les avenues des espérances jusqu'ici jamais atteintes. Prémonitoire, reste l'oeuvre qui annonce l'avènement de l'aube nouvelle! L'ère à venir.
Frankétienne, un exceptionnel créateur, un kaléidoscope mirobolant qui nous introduit au coeur d'un rêve lucide à la fois dans le temps et hors du temps, dans un espace indéfini où les hommes et les dieux se côtoient à l'infini des clartés et des ombres.
Arisma Jean Antoine
arismaj@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=79905&PubDate=2010-08-20
Toute l'oeuvre littéraire de Frankétienne, d'une parfaite unité intérieure , exhale un humanisme puissant où l'émotion devant l'existence et le frisson dans la nature s'unissent en une symbiose de grande noblesse spirituelle. De « H'eros-chimères » en passant par « l'Oiseau Schizophone », qui a mis en évidence la notion de schizophonie permettant de traiter les mots comme des particules d'énergie sensuelle en perpétuel mouvement à l'intérieur du texte, mettant en relief le doute, le fantasme, la dimension baroque et l'urgence des mots jusqu'à « Galaxie Chaos-Babel », la trajectoire mène vers une création intense, dense et pathétique.
L'auteur, intégré dans l'histoire universelle, scrute sereinement le temps. Bien qu'en ayant une conscience aiguë de la fugacité et de la relativité, l'écrivain est presque toujours le même, imprévisible, énigmatique, complexe, nourri de paradoxes. Dans les huit mouvements de l'Oiseau Schizophone on retrouve la fraîcheur intarissable d'une imagination débordante, à la fois intense et immense . « Diluvienne », ouvrage écrit en mémoire du journaliste-poète Jacques Roche, assassiné dans des conditions inhumaines, est doté d'un réalisme psychologique qui va droit à l'essence humaine.
Frankétienne est ce rare écrivain qui, à l'échelle planétaire, voyage constamment en first class à travers les méandres des mots inconnus. On comprend pourquoi ses travaux littéraires constituent une source d'enrichissement donnant lieu à l'élaboration de diverses thèses doctorales à l'étranger. Il est l'un des pionniers de la littérature créolophone. Son livre « Dezafi », premier roman écrit en langue créole a été salué dès sa publication en 1975 par les critiques nationaux et internationaux comme un ouvrage majeur qui aura marqué la littérature d'expression créole à coté de l'ouvrage de Félix Morisseau-Leroy intitulé : « Djakout » publié en 1953 et qui, de son coté, a permis la naissance de la poétique créole.
Il est clair que l'infini et l'éternité représentent pour Frankétienne des dimensions fondamentales ; et le chaos, sa demeure. D'où son trait dominant, l'équilibre face au hasard quand il y a nécessité.
De l'oeuvre littéraire de Frankétienne, panorama aux innombrables perspectives, se dégagent une multitude de figures poétique, métaphysique, chaotique, iconographique, onirique, philosophique, vaudouesque, psychanalytique et spiraliste. Elle est, d'une part, le résultat d'un dur labeur, axé sur plus de 50 ans de travail assidu tout en refusant les sentiers battus de la guimauve mondaine et, d'autre part, d'une candeur qui a su, après la publication de plus d'une quarantaine d'ouvrages, être à la fois inventive, créatrice et maitresse d'elle-même.
Partageant l'idée selon laquelle toute littérature est dotée d'une force, imprégnée par un génie d'une époque donnée, nous arrivons à la conclusion que Frank Etienne, de part sa figure emblématique, représente, à lui seul, un génial mégalomane. Sa perception de la littérature va au-delà de la littérature du terroir.
Peut-on trouver d'autres mots pour mieux cerner ce géant de la littérature, ce fou littéraire. Cet homme pour qui, le chômage littéraire, quoique âgé de 74 ans, semble n'être pas pour demain. « Quand je cesserai d'écrire, il faudra que je parte », a-t-il lui-même affirmé. Frankétienne serait-il la nouvelle légende du domaine de la création littéraire ? Une légende à résonance mondiale. Une légende pour son peuple, pour toutes les générations à venir, une légende pour la littérature universelle.
Dans l'univers de ce génial mégalomane, on est dans une sorte d'atmosphère chaotique qui s'organise peu à peu dans la vision encore trouble, non accessible au premier degré. A mon humble avis, c'est probablement cette raison qui empêche certains lecteurs, quoique avisés, et même des critiques littéraires de renom d'approcher son oeuvre massive et époustouflante sans heurts. C'est d'ailleurs la spécificité esthétique de la facture de l'écrivain qui n'imprègne pas aisément. Mais, le nobélisable Frankétienne exhorte à le rejoindre dans cet espace de fulgurances aveuglantes. Son espace. Ce lieu. Son non-lieu tissé d'énergie et de folie délirantes.
Avec « Mots d'Ailes en Infini d'Abîme », publié sous l'égide des Editions Presses Nationales, Frankétienne n'a fait que réaffirmer qu'il est un écrivain merveilleusement doué aux trouvailles épatantes en matière lexicale et linguistique. « Testamentaire » et « Visa pour la lumière », ses deux dernières parutions constituent le témoignage d'un écrivain au sommet de son art qui a su marauder la syntaxe française, la complexité d'une culture souvent inacceptée par les siens.
« Melovivi ou Le piège », sa dernière création théâtrale en date, écrite deux mois avant la tragédie du 12 janvier 2010, porte la sève prophétique d'un événement majeur jamais enregistré dans l'histoire des catastrophes naturelles qu'a connues l'ile Hispaniola. Le récipiendaire du prix « Mapou d'Or» 2008, décerné par la Fondation pour la Reconnaissance des OEuvres Majeures (FOROM), pourtant combat la déprime ; il entend nous inviter au périple dans les avenues des espérances jusqu'ici jamais atteintes. Prémonitoire, reste l'oeuvre qui annonce l'avènement de l'aube nouvelle! L'ère à venir.
Frankétienne, un exceptionnel créateur, un kaléidoscope mirobolant qui nous introduit au coeur d'un rêve lucide à la fois dans le temps et hors du temps, dans un espace indéfini où les hommes et les dieux se côtoient à l'infini des clartés et des ombres.
Arisma Jean Antoine
arismaj@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=79905&PubDate=2010-08-20
Haïti: le rejet de Wyclef Jean critiqué
Publié le 21 août 2010 Clarens Renois, Agence France-Presse
Port-au-Prince
Le rejet de la candidature à la présidence d'Haïti de la star du hip-hop Wyclef Jean causait samedi le mécontentement d'habitants de Port-au-Prince où l'ONU a appelé à la «sérénité» dans l'organisation d'élections «libres, transparentes et équitables». Après une longue journée de vendredi pleine de rumeurs à propos de la liste des candidats, et un éventuel nouveau report de sa publication, l'atmopshère était au calme samedi dans la capitale haïtienne, a constaté un journaliste de l'AFP.
La présence des policiers haïtiens et des Casques bleus devant les bureaux du Conseil électoral provisoire (CEP) était toutefois encore bien visible, signe des craintes de débordement.
Dévoilée finalement dans la nuit, la liste définitive des candidats à la course à l'élection présidentielle du 28 novembre comporte 19 noms, sur les 34 dossiers déposés.
Et dans un communiqué publié samedi matin, la Mission de l'ONU en Haïti (Minustah), a appelé «les candidats et partis politiques participants aux élections présidentielles et législatives à respecter (...) la Loi électorale».
Les observateurs notaient que les six candidats de la diaspora haïtienne avaient été écartés par le CEP, dont Wyclef Jean, 40 ans, le plus connu de tous.
L'ex membre des Fugees «représentait une menace pour le candidat du pouvoir mais plus largement aussi, une menace pour toute la classe politique parce que sa candidature avait suscité beaucoup de réactions de la part de la population», a réagi un ancien parlementaire, Emmanuel Wesner.
Parmi les 19 candidats retenus figurent le candidat du parti au pouvoir Unité, Jude Célestin, l'ancien premier ministre Jacques-Edouard Alexis, qui avait dû renoncer à son poste suite aux émeutes de la faim de 2008, et le chanteur populaire Michel Martelly.
La Minustah a en outre réitéré son «soutien en termes d'assistance technique, de sécurité et de logistique» pour l'organisation des élections présidentielles et législatives de novembre.
Ces scrutins, les premiers depuis le séisme du 12 janvier qui a fait au moins 250 000 morts et jeté à la rue quelque 1,5 million d'Haïtiens, «devront être libres, transparents et équitables», insiste l'ONU.
La Mission de l'ONU, qui dispose de quelque 13 000 soldats et policiers, assistés de 2000 civils, a appelé en outre candidats et partis à «promouvoir auprès de leurs membres (...) la plus grande sérénité et le respect des électeurs» durant la période électorale qui commence.
Quelques centaines de manifestants avaient défilé bruyamment jeudi pour soutenir Wyclef Jean, très populaire parmi les jeunes qui constituent la majorité de la population du pays le plus pauvre de l'hémisphère nord.
Dans la foulée de la publication de la liste, le musicien avait pris acte, dans un communiqué, de son éviction: «Bien que je désapprouve cette décision, j'accepte avec respect la décision finale du Conseil (électoral provisoire) et j'enjoins mes partisans à faire de même».
Le chanteur, qui depuis l'annonce de son intention de briguer la présidence avait notamment reçu des menaces de mort, devait s'exprimer à Port-au-Prince samedi en début d'après-midi.
Et dans la banlieue de Piéton-ville, quelques dizaines de bénévoles portant le T-shirt bleu de l'organisation caritative du chanteur «Yéle Haïti», travaillaient samedi à déblayer les rues.
Interrogés sur leur réaction à la mise à l'écart de leur champion, ils ont répondu: «On a commencé à faire ce travail et même s'il est écarté, on continue à travailler».
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/21/01-4308591-haiti-le-rejet-de-wyclef-jean-critique.php
Port-au-Prince
Le rejet de la candidature à la présidence d'Haïti de la star du hip-hop Wyclef Jean causait samedi le mécontentement d'habitants de Port-au-Prince où l'ONU a appelé à la «sérénité» dans l'organisation d'élections «libres, transparentes et équitables». Après une longue journée de vendredi pleine de rumeurs à propos de la liste des candidats, et un éventuel nouveau report de sa publication, l'atmopshère était au calme samedi dans la capitale haïtienne, a constaté un journaliste de l'AFP.
La présence des policiers haïtiens et des Casques bleus devant les bureaux du Conseil électoral provisoire (CEP) était toutefois encore bien visible, signe des craintes de débordement.
Dévoilée finalement dans la nuit, la liste définitive des candidats à la course à l'élection présidentielle du 28 novembre comporte 19 noms, sur les 34 dossiers déposés.
Et dans un communiqué publié samedi matin, la Mission de l'ONU en Haïti (Minustah), a appelé «les candidats et partis politiques participants aux élections présidentielles et législatives à respecter (...) la Loi électorale».
Les observateurs notaient que les six candidats de la diaspora haïtienne avaient été écartés par le CEP, dont Wyclef Jean, 40 ans, le plus connu de tous.
L'ex membre des Fugees «représentait une menace pour le candidat du pouvoir mais plus largement aussi, une menace pour toute la classe politique parce que sa candidature avait suscité beaucoup de réactions de la part de la population», a réagi un ancien parlementaire, Emmanuel Wesner.
Parmi les 19 candidats retenus figurent le candidat du parti au pouvoir Unité, Jude Célestin, l'ancien premier ministre Jacques-Edouard Alexis, qui avait dû renoncer à son poste suite aux émeutes de la faim de 2008, et le chanteur populaire Michel Martelly.
La Minustah a en outre réitéré son «soutien en termes d'assistance technique, de sécurité et de logistique» pour l'organisation des élections présidentielles et législatives de novembre.
Ces scrutins, les premiers depuis le séisme du 12 janvier qui a fait au moins 250 000 morts et jeté à la rue quelque 1,5 million d'Haïtiens, «devront être libres, transparents et équitables», insiste l'ONU.
La Mission de l'ONU, qui dispose de quelque 13 000 soldats et policiers, assistés de 2000 civils, a appelé en outre candidats et partis à «promouvoir auprès de leurs membres (...) la plus grande sérénité et le respect des électeurs» durant la période électorale qui commence.
Quelques centaines de manifestants avaient défilé bruyamment jeudi pour soutenir Wyclef Jean, très populaire parmi les jeunes qui constituent la majorité de la population du pays le plus pauvre de l'hémisphère nord.
Dans la foulée de la publication de la liste, le musicien avait pris acte, dans un communiqué, de son éviction: «Bien que je désapprouve cette décision, j'accepte avec respect la décision finale du Conseil (électoral provisoire) et j'enjoins mes partisans à faire de même».
Le chanteur, qui depuis l'annonce de son intention de briguer la présidence avait notamment reçu des menaces de mort, devait s'exprimer à Port-au-Prince samedi en début d'après-midi.
Et dans la banlieue de Piéton-ville, quelques dizaines de bénévoles portant le T-shirt bleu de l'organisation caritative du chanteur «Yéle Haïti», travaillaient samedi à déblayer les rues.
Interrogés sur leur réaction à la mise à l'écart de leur champion, ils ont répondu: «On a commencé à faire ce travail et même s'il est écarté, on continue à travailler».
http://www.cyberpresse.ca/international/amerique-latine/201008/21/01-4308591-haiti-le-rejet-de-wyclef-jean-critique.php
Après Dieu, Wyclef Jean
Publié le 21 août 2010
Nathalie Petrowski, La Presse
À l'ouest de Port-au-Prince dans un bidonville près de Croix-des-Bouquets, une journaliste du New York Times a abordé une Haïtienne de 38 ans, enceinte de son quatrième enfant. La journaliste voulait savoir ce que cette mère, accablée par la vie, pensait de Wyclef Jean, la star du hip-hop qui venait de se porter candidate à la présidence de Haïti. La réponse a fusé dans l'air, rapide comme une flèche, fervente et exaltée comme une prière: «Après Dieu, Wyclef», a lancé Jocelyne Augustin.
Je serais curieuse de savoir si Jocelyne pense encore la même chose et, le cas échéant, combien il reste d'ardents fidèles dans le fan-club en déroute de Wyclef Jean.
Pourtant, il y a à peine trois semaines, lorsque la star du hip-hop et ex-membre des Fugees s'est lancée dans l'arène politique, tous les espoirs semblaient permis. La jeunesse haïtienne l'appuyait inconditionnellement. Des membres influents de la diaspora haïtienne aussi. Et pour quiconque a déjà écouté la musique de ce formidable artiste ou qui l'a vu en concert, il était difficile de ne pas s'enthousiasmer. Au rayon de la crédibilité artistique, Wyclef Jean avait une des meilleures places disponibles sur le marché. Même les sceptiques, qui doutaient de l'instinct politique et des capacités administratives d'un candidat qui ne parlait pas créole, finissaient par conclure que ce serait toujours mieux d'avoir comme président un artiste anglophone, engagé et millionnaire qu'un impuissant parlant créole, mais sans moyens et sujet à la corruption.
Mais tout cela est chose du passé. Il n'a fallu que trois petites semaines pour que le capital de sympathie à son égard soit complètement dilapidé et pour que sa crédibilité fonde sous la méfiance.
Sean Penn a lancé la première pierre sur CNN et elle a fait d'autant plus mal que l'acteur a vécu pendant plus de six mois à Haïti après le séisme, où il a dirigé des opérations de sauvetage et organisé des hôpitaux et des écoles de fortune avec la bénédiction de l'armée américaine. Or, l'acteur et travailleur humanitaire a affirmé que Wyclef Jean avait brillé par son absence en Haïti pendant les six mois de l'après-séisme. Il a raconté que la seule fois où il l'avait vu sur le terrain, Jean roulait en voiture de luxe en exhibant une richesse déplacée. Mais surtout, Sean Penn a avancé que Jean était l'instrument d'intérêts privés haïtiens et d'intérêts d'entreprises américaines et qu'il n'était pas l'homme du peuple.
En parallèle, les problèmes de l'artiste avec le fisc, concernant l'absence de transparence dans la gestion de Yéle Haiti (l'ONG qu'il a fondée en 2005 et dont 400 000$ ont été détournés pour produire ses vidéos de charité), se sont multipliés.
Cette semaine, en attendant de savoir si la candidature de Wyclef Jean serait finalement retenue, un éditorial du New York Times l'a renvoyé à sa comptabilité en lui demandant d'ouvrir les livres de son ONG. L'éditorial lui a aussi conseillé d'arrêter de mettre la charrue avant les boeufs et de commencer par habiter un pays qu'il a quitté à l'âge de 9 ans, avant de vouloir en devenir le président.
La réponse de Wyclef Jean à cette mauvaise publicité a été plutôt décevante. Au lieu de se battre, il a disparu de la carte. On l'a retrouvé caché dans un lieu secret à la suite de menaces de mort qu'il aurait reçues. Un candidat à la présidence qui plie aussi vite devant la menace n'a rien de rassurant.
En fait, plus le temps passe et plus l'homme engagé qui a forcé notre admiration et entraîné notre adhésion se déconstruit et se décompose. Tout ce qui semble rester de Wyclef Jean, c'est l'artiste narcissique, trop riche et un brin prétentieux qui, à force de se faire seriner qu'il était génial, a fini par croire qu'il avait tous les talents, y compris celui d'être le président d'Haïti. Autant dire qu'il s'est trompé.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/nathalie-petrowski/201008/21/01-4308535-apres-dieu-wyclef-jean.php
Nathalie Petrowski, La Presse
À l'ouest de Port-au-Prince dans un bidonville près de Croix-des-Bouquets, une journaliste du New York Times a abordé une Haïtienne de 38 ans, enceinte de son quatrième enfant. La journaliste voulait savoir ce que cette mère, accablée par la vie, pensait de Wyclef Jean, la star du hip-hop qui venait de se porter candidate à la présidence de Haïti. La réponse a fusé dans l'air, rapide comme une flèche, fervente et exaltée comme une prière: «Après Dieu, Wyclef», a lancé Jocelyne Augustin.
Je serais curieuse de savoir si Jocelyne pense encore la même chose et, le cas échéant, combien il reste d'ardents fidèles dans le fan-club en déroute de Wyclef Jean.
Pourtant, il y a à peine trois semaines, lorsque la star du hip-hop et ex-membre des Fugees s'est lancée dans l'arène politique, tous les espoirs semblaient permis. La jeunesse haïtienne l'appuyait inconditionnellement. Des membres influents de la diaspora haïtienne aussi. Et pour quiconque a déjà écouté la musique de ce formidable artiste ou qui l'a vu en concert, il était difficile de ne pas s'enthousiasmer. Au rayon de la crédibilité artistique, Wyclef Jean avait une des meilleures places disponibles sur le marché. Même les sceptiques, qui doutaient de l'instinct politique et des capacités administratives d'un candidat qui ne parlait pas créole, finissaient par conclure que ce serait toujours mieux d'avoir comme président un artiste anglophone, engagé et millionnaire qu'un impuissant parlant créole, mais sans moyens et sujet à la corruption.
Mais tout cela est chose du passé. Il n'a fallu que trois petites semaines pour que le capital de sympathie à son égard soit complètement dilapidé et pour que sa crédibilité fonde sous la méfiance.
Sean Penn a lancé la première pierre sur CNN et elle a fait d'autant plus mal que l'acteur a vécu pendant plus de six mois à Haïti après le séisme, où il a dirigé des opérations de sauvetage et organisé des hôpitaux et des écoles de fortune avec la bénédiction de l'armée américaine. Or, l'acteur et travailleur humanitaire a affirmé que Wyclef Jean avait brillé par son absence en Haïti pendant les six mois de l'après-séisme. Il a raconté que la seule fois où il l'avait vu sur le terrain, Jean roulait en voiture de luxe en exhibant une richesse déplacée. Mais surtout, Sean Penn a avancé que Jean était l'instrument d'intérêts privés haïtiens et d'intérêts d'entreprises américaines et qu'il n'était pas l'homme du peuple.
En parallèle, les problèmes de l'artiste avec le fisc, concernant l'absence de transparence dans la gestion de Yéle Haiti (l'ONG qu'il a fondée en 2005 et dont 400 000$ ont été détournés pour produire ses vidéos de charité), se sont multipliés.
Cette semaine, en attendant de savoir si la candidature de Wyclef Jean serait finalement retenue, un éditorial du New York Times l'a renvoyé à sa comptabilité en lui demandant d'ouvrir les livres de son ONG. L'éditorial lui a aussi conseillé d'arrêter de mettre la charrue avant les boeufs et de commencer par habiter un pays qu'il a quitté à l'âge de 9 ans, avant de vouloir en devenir le président.
La réponse de Wyclef Jean à cette mauvaise publicité a été plutôt décevante. Au lieu de se battre, il a disparu de la carte. On l'a retrouvé caché dans un lieu secret à la suite de menaces de mort qu'il aurait reçues. Un candidat à la présidence qui plie aussi vite devant la menace n'a rien de rassurant.
En fait, plus le temps passe et plus l'homme engagé qui a forcé notre admiration et entraîné notre adhésion se déconstruit et se décompose. Tout ce qui semble rester de Wyclef Jean, c'est l'artiste narcissique, trop riche et un brin prétentieux qui, à force de se faire seriner qu'il était génial, a fini par croire qu'il avait tous les talents, y compris celui d'être le président d'Haïti. Autant dire qu'il s'est trompé.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/nathalie-petrowski/201008/21/01-4308535-apres-dieu-wyclef-jean.php
Labrousse, sport extrême
Le Samedi 21 août 2010
Je pensais que ça brassait sur la route de Baptiste. Je n’avais rien vu. Ce matin, en partant de Port-au-Prince, Albert Étienne nous dit que les deux parties les plus longues en terme de temps seront la traversée du secteur Carrefour à cause des embouteillages et les 16 km qui mènent au bureau de la Fondation pour le développement économique et social (FODES) à Labrousse.
Traverser Carrefour, c’est une grande tristesse. C’est probablement le secteur de la ville le plus pauvre et le plus affecté. Ça se voit et ça se sent. Les regards des vendeurs d’eau, de Coke et autres cossins sont hagards. Si on fait signe que non, ils semblent découragés. Certains donnent une tape sur l’aile du camion.
Les fameux 16 km arrivent enfin peu de temps après Petit-Goâve et juste avant Miragoâne. Ce sera toute une aventure. Ce n’est pas tout à fait une piste ni tout à fait une route bien qu’elle en porte le nom. Ce sont des cailloux. Pas des petits, des gros.
Au départ, ça me faisait penser au Jamboree Jeep auquel j’avais participé en tant que passager il y a une dizaine d’années. C’était une piste de difficulté moyenne dans le secteur du Mont Sainte-Anne. Cette fois, j’avais l’impression d’être sur la piste du Rubicon, la difficulté ultime pour les compétiteurs.
Ça brassait à cause des roches, des trous, des ornières sur une dizaine de kilomètres jusqu’à ce qu’on arrive à une montée raide sans bon sens. «Ça durera trois minutes», lance Albert. Mais tout un trois minutes. Avoir eu un litre de lait en bas de la pente, j’aurais eu du beurre tout en haut.
Assis à l’arrière entre Sébastien et Alfred, j’ai donné plus de coups d’épaule dans ce parcours qu’un joueur de hockey dans sa carrière. Et il faut le refaire à l’envers samedi.
Dans le village, en après-midi, il y a eu un peu de pluie rendant les routes impraticables. De l’eau qui ruisselle sur de la glace, c’est pire que le verglas. À pied, les espadrilles viennent grosses comme la tête en trois ou quatre pas. Imaginez un peu les péripéties 4X4 sur un kilomètre en montée. Le véhicule était toujours de travers.
Pas question de descendre la dernière pente en véhicule. Durand Dubreus, l’agronome viendra nous chercher, un à un, avec une quadrimoto. Ici, tout déplacement devient du sport extrême, un mélange de slalom géant dans une piste de bosses des championnats du monde sur des dizaines de kilomètres. Faut le voir pour le croire.
Tout un accueil
Après la visite des lieux et le souper, les femmes du village nous réservaient une surprise. Elles avaient organisé une fête de bienvenue composée de chansons traditionnelles, de petites pièces de théâtre et de danses. Tout était en créole. Même si Sébastien et moi comprenions des parties, il a fallu que Johanne Étienne nous fasse la traduction.
Les gens riaient, s’amusaient ferme. Nous avons ri avec les rires collectifs pendant les petites scènes où on décrivait la culture des champs ou l’élevage des bêtes. En même temps, on nous racontait ce que Fodès avait fait comme intervention.
Et puis, il y a eu la fête dans la fête pour souhaiter un bon anniversaire à Alfred Étienne. Il avait 56 ans le jour même. Une bonne rasade de rhum et hop sur le plancher pour la danse.
Et on reprend le chemin du retour tout à l’heure.
NOTE: Yves Therrien est l’invité de Coopération internationale Québec qui assume les frais de transport en Haïti et en République dominicaine.
http://blogues.cyberpresse.ca/ong/2010/08/21/labrousse-sport-extreme/
Commentaires:
Bienvenu au touriste de catastrophe. J'ai seulement envie de dire que ce journaliste n'a rien écrit de palpitant si on connait se que veut dire pauvreté dans un pays du tiers monde.
On aurait tellement aimé savoir ce que faisait le FODES dans cette localité et ce que cette ONG apporte à la population.
Pour les descriptions d'unvoyage en terrain accidenté en s'en passerait bien. Un entretien avec la coordination du FODES aurait un peu plus d'intérêt.
Et que le journaliste s'engage à y retourner dans cinq ans pour toucher du doigt les améliorations et les transformations véhiculées par FODES.
Albert Étienne, le coordonnageur général de Fodès à Labrousse |
Traverser Carrefour, c’est une grande tristesse. C’est probablement le secteur de la ville le plus pauvre et le plus affecté. Ça se voit et ça se sent. Les regards des vendeurs d’eau, de Coke et autres cossins sont hagards. Si on fait signe que non, ils semblent découragés. Certains donnent une tape sur l’aile du camion.
Les fameux 16 km arrivent enfin peu de temps après Petit-Goâve et juste avant Miragoâne. Ce sera toute une aventure. Ce n’est pas tout à fait une piste ni tout à fait une route bien qu’elle en porte le nom. Ce sont des cailloux. Pas des petits, des gros.
Au départ, ça me faisait penser au Jamboree Jeep auquel j’avais participé en tant que passager il y a une dizaine d’années. C’était une piste de difficulté moyenne dans le secteur du Mont Sainte-Anne. Cette fois, j’avais l’impression d’être sur la piste du Rubicon, la difficulté ultime pour les compétiteurs.
La route et ses courbes dans la montagne. |
Assis à l’arrière entre Sébastien et Alfred, j’ai donné plus de coups d’épaule dans ce parcours qu’un joueur de hockey dans sa carrière. Et il faut le refaire à l’envers samedi.
Dans le village, en après-midi, il y a eu un peu de pluie rendant les routes impraticables. De l’eau qui ruisselle sur de la glace, c’est pire que le verglas. À pied, les espadrilles viennent grosses comme la tête en trois ou quatre pas. Imaginez un peu les péripéties 4X4 sur un kilomètre en montée. Le véhicule était toujours de travers.
Une pièce de théâtre organisée par les femmes pour nous accueillir. |
Tout un accueil
Après la visite des lieux et le souper, les femmes du village nous réservaient une surprise. Elles avaient organisé une fête de bienvenue composée de chansons traditionnelles, de petites pièces de théâtre et de danses. Tout était en créole. Même si Sébastien et moi comprenions des parties, il a fallu que Johanne Étienne nous fasse la traduction.
Johanne Étienne, avec la petite Christitella, assurait la traduction créole-français. |
Et puis, il y a eu la fête dans la fête pour souhaiter un bon anniversaire à Alfred Étienne. Il avait 56 ans le jour même. Une bonne rasade de rhum et hop sur le plancher pour la danse.
Et on reprend le chemin du retour tout à l’heure.
NOTE: Yves Therrien est l’invité de Coopération internationale Québec qui assume les frais de transport en Haïti et en République dominicaine.
http://blogues.cyberpresse.ca/ong/2010/08/21/labrousse-sport-extreme/
Commentaires:
Bienvenu au touriste de catastrophe. J'ai seulement envie de dire que ce journaliste n'a rien écrit de palpitant si on connait se que veut dire pauvreté dans un pays du tiers monde.
On aurait tellement aimé savoir ce que faisait le FODES dans cette localité et ce que cette ONG apporte à la population.
Pour les descriptions d'unvoyage en terrain accidenté en s'en passerait bien. Un entretien avec la coordination du FODES aurait un peu plus d'intérêt.
Et que le journaliste s'engage à y retourner dans cinq ans pour toucher du doigt les améliorations et les transformations véhiculées par FODES.
Au revoir, Clef !
Haïti: Plusieurs dizaines de journalistes haïtiens et étrangers ont attendu très tard dans la soirée du vendredi la publication de la liste des candidats agréés pour les élections présidentielles du 28 novembre de cette année. L'institution électorale a fait durer le suspense jusqu'à vingt-et-une heure et trente minutes. Dix-neuf candidats ont finalement reçu la bénédiction du Conseil électoral provisoire pour se lancer dans la course à la présidence de la République. Ils sont au nombre de quinze, les candidats qui ont été évincés. La mégastar haïtienne Wyclef Jean, très présente dans la presse internationale, a été écartée de la course électorale. Depuis l'annonce de sa candidature, les médias américains ont accordé une large audience au processus électoral en cours. Des dossiers dont les uns plus
dramatiques que les autres ont été soulevés par la presse mondiale. Sa vie privée, sa fortune, la Fondation Yéle Haiti qu'il dirige ainsi que les dons reçus au nom des victimes du séisme du 12 janvier ont fait l'objet de débats dans la presse américaine. En Haïti, au sein de certaines catégories de jeunes et dans la plupart des bidonvilles de l'aire métropolitaine, la candidature de Wyclef Jean a été bien accueillie. Par contre, dans d'autres milieux, notamment chez les étudiants, les enseignants et d'autres catégories socioprofessionnelles, elle a été ressentie comme un coup de massue.
En Haïti comme dans la diaspora, la candidature de Wyclef a suscité beaucoup de débats. En ville comme à la campagne, le nom de Clef était l'objet de multiples conversations. Un événement pour certains et un phénomène pour d'autres. Son incapacité de parler français et ses difficultés à parler correctement sa langue maternelle constituaient, de l'avis de plusieurs observateurs, un cas sans précédent dans l'histoire politique de notre pays.
Avec le rejet de sa candidature, c'est sans doute une page qui est tournée de l'aventure du natif de Croix-des-bouquets, qui aura su mobiliser les plus puissants médias américains depuis l'annonce de sa candidature jusqu'à son éviction de la course présidentielle.
Craignant les désordres et autres situations dramatiques qui auraient été provoqués par la publication de la liste des candidats agréés, la plupart des organisations internationales avaient libéré leur personnel à quatorze heures ce vendredi. Néanmoins, jusqu'au moment où nous mettions sous presse, aucun acte répréhensible n'avait encore été enregistré.
Quel sera le prochain suspense dans cette course électorale à la présidence ?
http://www.blogger.com/post-create.g?blogID=1089893036601291753
commentaires:
Notons que l'éditorialiste n'a pas dit ADIEU CLEF; mais surtout AU REVOIR....
Sarodj Bertin, notre unique candidate
Haïti: Sarodj Bertin, 24 ans, fille de Jean Bertin (candidat évincé de la course électorale ce vendredi) et de Mireille Durocher (avocate assassinée en 1995) portera les couleurs d'Haïti et tâchera de décrocher la couronne ce lundi 22 août, lors de la finale du concours Miss Univers. A trois jours de la finale, Sarodj est classée parmi les 15 finalistes et de nombreux sites spécialisés la classe parmi les 5 prétendantes les mieux placées pour remporter le titre du prestigieux concours organisé par le milliardaire Donald Trump.
La cérémonie, qui sera retransmise à partir de 11 heures du soir (heure d'Haïti) par toutes les télévisions du monde, se déroulera à Las Vegas. Sarodj aura à faire face à 82 autres concurrentes. Haïti n'a pas participé à cette compétition mondiale depuis 1989, soit depuis 21 ans.Placée parmi les favorites par les organisateurs qui la suivent depuis des semaines - le concours est un long processus - Sarodj a de fortes chances de remporter la couronne.
Belle à damner tous les saints de la terre, cette avocate en devenir qui vit en République Dominicaine est une habituée des podiums et concours depuis des années et a remporté diverses compétitions depuis son plus jeune âge.
Belle tête et beau corps, la fille de Mireille Durocher s'illustre aussi par son caractère. Elle a refusé, par exemple, de poser torse nu pour un artiste de renom dans le cadre du concours. L'artiste allait se servir de son corps pour en faire un tableau.
En fait, Sarodj est une oeuvre d'art vivante, disent ceux qui l'ont approchée.
Au fur et à mesure que les médias internationaux ont donné écho de sa présence et de son éclat parmi les autres postulantes du concours Miss Univers 2010, ses cotes d'amour et de popularité ont augmenté dans le public haïtien, particulièrement sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter où ses fans s'affichent et lui prêtent un destin assuré : la couronne de Miss Univers.
Ce serait une revanche pour Haïti en cette année 2010 et surtout une occasion d'effacer avec grâce les accrocs enregistrés lors de sa désignation comme Miss Haïti Univers.
En effet, sa sélection s'était déroulée dans des conditions assez particulières.
Sarodj, rentrée en Haïti avec les organisateurs, et accompagné de son père qui servait aussi de traducteur aux 18 autres postulantes haïtiennes, avait facilement accompli les épreuves d'un concours organisé en quelques heures sur deux jours
Dans une interview accordée à un journaliste à l'issue de ce premier sacre sur la route du titre de Miss Univers, Sarodj avait affirmé vouloir profiter de son futur titre pour aider son pays Haïti.
"C'est le meilleur moment pour montrer au monde que derrière la souffrance et la pauvreté, nous pouvons aussi avoir de jolies choses comme la beauté", avait-t-elle déclaré.
En ces temps de campagne électorale, Sarodj Bertin est une candidate pleine de charme. Bonne chance pour lundi, Miss Haïti !
Frantz Duvalduval@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82741&PubDate=2010-08-20
L'aide qui peut tuer
Le Service jésuite aux réfugiés (SJR) a inauguré jeudi son bureau national en Haïti. Avec pour objectifs accompagner, défendre et servir, cette organisation de droits humains prêche aux ONG la participation communautaire, la transparence et le respect de la culture des personnes déplacées. Haïti: « En négligeant ses responsabilités vis-à-vis de la population, l'Etat laisse faire les ONG. Celles-ci, se sentant souveraines dans leurs opérations, laissent la population sur le qui-vive. » Tel est le constat dressé par le Service jésuite aux réfugiés (SJR), qui a profité de la Journée mondiale de l'aide humanitaire célébrée le jeudi 18 août pour inaugurer son bureau à Port-au-Prince. Wismith Lazard, directeur exécutif de l'organisation catholique, estime que les ONG n'ont pas su s'acquitter correctement de leurs tâches en raison de l'absence de contrôle de l'Etat sur leurs actions.
« Le gouvernement doit mettre en place des mécanismes visant à mieux orienter les interventions des ONG », insiste M. Lazard, qui appelle à la transparence des organismes humanitaires. « Le manque de preuves est criant, car le porteur de l'aide est celui qui contrôle son aide », s'inquiète-t-il.
Pourtant, selon le spécialiste des droits humains, en mettant en place des mécanismes capables de réguler ce secteur, l'Etat responsabiliserait les ONG et pourrait se fier à leurs actions. Les ONG, elles aussi, bénéficieraient de plus de crédibilité aux yeux de la population en rendant compte à l'Etat.
Cette absence de régulation occasionne, d'un autre côté, la duplication des interventions dans les camps d'hébergement, selon le directeur exécutif du SJR. « On peut trouver plusieurs institutions oeuvrant dans un même domaine sur un même site sans aucune coordination, alors que celles-ci ont la capacité d'être plus efficaces s'il y avait de la cohésion dans leurs travaux », soutient Wismith Lazard, qui déplore également que la population ne soit pas impliquée dans les prises de décisions.
Père Lazard veut que l'action humanitaire respecte également la culture des personnes affectées. Le responsable du SJR fait état de la dénaturation de l'habitat et d'autres réalités haïtiennes dans le processus de reconstruction engagé sur la place. « L'aide humanitaire est un droit, martèle-t-il. Elle ne peut en aucune façon affecter la culture d'un peuple. »
Pour Camille Charlmers, qui était invité à débattre du thême assistance humanitaire et développement, Haïti aurait été victime de la dénationalisation des instances d'orientation. « Depuis 1994, on assiste à l'expropriation de la fonction de prise de décision de l'Etat haïtien », fait-il remarquer. L'économiste de la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif dénonce ce contexte qu'il qualifie de dangereux pour la nation.
L'aide humanitaire devient un poison aux mains des pourvoyeurs quand elle ne répond pas aux problèmes et aux desiderata de la population. Le père Jean Hanssens le soutient. « Il y a une tendance à soumettre les populations à l'assistance humanitaire, dit-il. Une aide qui ne respecte pas la culture et la dignité. »
Les responsables du SJR voient quelque part dans le travail de l'ONG une sorte de sous-traitance. « Nous ne voulons plus de ce type d'aide humanitaire qui profite beaucoup plus aux ONG qu'à nous autres qui sommes dans les camps dans l'attente de miettes qui tombent de leur bouche comme si nous étions des mendiants», lit-on dans l'un de leurs documents intitulé : Le SJR plaide pour une orientation de l'aide humanitaire en Haïti.
Le père Hanssens fait appel à plus de responsabilités de l'Etat haïtien vis-à-vis de ses concitoyens. Car, dit-il, « en collaborant entre eux, les pays se doivent de la solidarité en cas de catastrophe. Mais en même temps, la coopération peut être un outil de contrôle de marché. »
Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82710&PubDate=2010-08-20
« Le gouvernement doit mettre en place des mécanismes visant à mieux orienter les interventions des ONG », insiste M. Lazard, qui appelle à la transparence des organismes humanitaires. « Le manque de preuves est criant, car le porteur de l'aide est celui qui contrôle son aide », s'inquiète-t-il.
Pourtant, selon le spécialiste des droits humains, en mettant en place des mécanismes capables de réguler ce secteur, l'Etat responsabiliserait les ONG et pourrait se fier à leurs actions. Les ONG, elles aussi, bénéficieraient de plus de crédibilité aux yeux de la population en rendant compte à l'Etat.
Cette absence de régulation occasionne, d'un autre côté, la duplication des interventions dans les camps d'hébergement, selon le directeur exécutif du SJR. « On peut trouver plusieurs institutions oeuvrant dans un même domaine sur un même site sans aucune coordination, alors que celles-ci ont la capacité d'être plus efficaces s'il y avait de la cohésion dans leurs travaux », soutient Wismith Lazard, qui déplore également que la population ne soit pas impliquée dans les prises de décisions.
Père Lazard veut que l'action humanitaire respecte également la culture des personnes affectées. Le responsable du SJR fait état de la dénaturation de l'habitat et d'autres réalités haïtiennes dans le processus de reconstruction engagé sur la place. « L'aide humanitaire est un droit, martèle-t-il. Elle ne peut en aucune façon affecter la culture d'un peuple. »
Pour Camille Charlmers, qui était invité à débattre du thême assistance humanitaire et développement, Haïti aurait été victime de la dénationalisation des instances d'orientation. « Depuis 1994, on assiste à l'expropriation de la fonction de prise de décision de l'Etat haïtien », fait-il remarquer. L'économiste de la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif dénonce ce contexte qu'il qualifie de dangereux pour la nation.
L'aide humanitaire devient un poison aux mains des pourvoyeurs quand elle ne répond pas aux problèmes et aux desiderata de la population. Le père Jean Hanssens le soutient. « Il y a une tendance à soumettre les populations à l'assistance humanitaire, dit-il. Une aide qui ne respecte pas la culture et la dignité. »
Les responsables du SJR voient quelque part dans le travail de l'ONG une sorte de sous-traitance. « Nous ne voulons plus de ce type d'aide humanitaire qui profite beaucoup plus aux ONG qu'à nous autres qui sommes dans les camps dans l'attente de miettes qui tombent de leur bouche comme si nous étions des mendiants», lit-on dans l'un de leurs documents intitulé : Le SJR plaide pour une orientation de l'aide humanitaire en Haïti.
Le père Hanssens fait appel à plus de responsabilités de l'Etat haïtien vis-à-vis de ses concitoyens. Car, dit-il, « en collaborant entre eux, les pays se doivent de la solidarité en cas de catastrophe. Mais en même temps, la coopération peut être un outil de contrôle de marché. »
Lima Soirélus
lsoirelus@lenouvelliste.com
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82710&PubDate=2010-08-20
60 jeunes seront formés en République dominicaine
Haïti: Le ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) et l'Agence japonaise pour la coopération internationale viennent de signer le 19 août dernier, au local dudit ministère, un protocole d'accord qui permettra à des jeunes de bénéficier de séances de formation sur les cultures en montagne. Ces séances de formation qui dureront chacune cinq semaines seront dispensées en République dominicaine sur une période de trois ans. 60 jeunes devront bénéficier de ce programme. Haïti étant un pays montagneux, les initiateurs de ce projet de formation ont retenu comme domaine de formation : « Le système agricole en terrain montagneux », compétence qui, selon le ministre de l'Agriculture Joanas Gué, fait défaut au niveau de son ministère. « Les nouvelles orientations du secteur agricole dans le pays font exigence à des compétences pointues et aussi à des cadres intermédiaires », a déclaré M. Gué devant une assistance composée de représentants du Japon, de la République dominicaine et des cadres du ministère de l'Agriculture.
Le titulaire du MARNDR en a profité pour annoncer le départ d'une quinzaine de jeunes qui se rendront en République dominicaine avant la fin de l'année dans le cadre de ce projet.
« Nous devons travailler ensemble pour une plus large coopération entre Haïti, la République dominicaine et le Japon », a souhaité M. Ikeshiro Tadashi, directeur de l'Agence japonaise de coopération internationale. Pendant ces trois ans, une soixantaine de jeunes vont acquérir des connaissances sur l'agriculture en terre montagneuse. « Dès décembre, un premier groupe va se rendre en République dominicaine pour débuter avec les séances de formation », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement japonais continuera sa coopération avec Haïti à travers l'Agence japonaise pour la coopération internationale, en vue d'améliorer les conditions de vie de la population. Il faut souligner que le bureau de cette agence se trouve en République dominicaine.
Invité à prendre la parole lors de cette cérémonie, le troisième secrétaire de l'ambassade du Japon en Haïti, Tomohiro Ota, dit croire que ce projet va être d'une grande utilité pour le pays, tenant compte de la géographie d'Haïti. « Ce projet de formation servira principalement à l'amélioration de l'agriculture en Haïti et à la conservation de son environnement », a-t-il conclu.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82673&PubDate=2010-08-20
Le titulaire du MARNDR en a profité pour annoncer le départ d'une quinzaine de jeunes qui se rendront en République dominicaine avant la fin de l'année dans le cadre de ce projet.
« Nous devons travailler ensemble pour une plus large coopération entre Haïti, la République dominicaine et le Japon », a souhaité M. Ikeshiro Tadashi, directeur de l'Agence japonaise de coopération internationale. Pendant ces trois ans, une soixantaine de jeunes vont acquérir des connaissances sur l'agriculture en terre montagneuse. « Dès décembre, un premier groupe va se rendre en République dominicaine pour débuter avec les séances de formation », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement japonais continuera sa coopération avec Haïti à travers l'Agence japonaise pour la coopération internationale, en vue d'améliorer les conditions de vie de la population. Il faut souligner que le bureau de cette agence se trouve en République dominicaine.
Invité à prendre la parole lors de cette cérémonie, le troisième secrétaire de l'ambassade du Japon en Haïti, Tomohiro Ota, dit croire que ce projet va être d'une grande utilité pour le pays, tenant compte de la géographie d'Haïti. « Ce projet de formation servira principalement à l'amélioration de l'agriculture en Haïti et à la conservation de son environnement », a-t-il conclu.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82673&PubDate=2010-08-20
Liste officielle des 15 candidats rejetés
Wyclef Jean (Viv ansanm) Raymond Joseph Alcide (PDI)
Claire-Lydie Parent (Kombit pou refe Ayiti)
Jean Bertin (Parti socialiste haïtien)
Duroseau V. Cluny (Indépendant)
Olicier Pieriche (Parti reconstruire Haiti)
Kesler Dalmacy (Independant)
Eugène Jacques Philippe
Paul Arthur Fleurival (Voisinaj)
Armand Pierre Camaud (PPL)
Christophe H. Jean Bertin (Parti socialiste haïtien)
Gaudin Lavarice (VEYE-YO)
Saint-Fort René (Parti Réformiste National)
Voight Charles HenrY (Indépendant)
Rodriguez Mario Eddy Gabriel (Indépendant)
Claire-Lydie Parent (Kombit pou refe Ayiti)
Jean Bertin (Parti socialiste haïtien)
Duroseau V. Cluny (Indépendant)
Olicier Pieriche (Parti reconstruire Haiti)
Kesler Dalmacy (Independant)
Eugène Jacques Philippe
Paul Arthur Fleurival (Voisinaj)
Armand Pierre Camaud (PPL)
Christophe H. Jean Bertin (Parti socialiste haïtien)
Gaudin Lavarice (VEYE-YO)
Saint-Fort René (Parti Réformiste National)
Voight Charles HenrY (Indépendant)
Rodriguez Mario Eddy Gabriel (Indépendant)
19 candidats retenus pour les présidentielles de novembre
Eviction de Wyclef Jean pour cause de résidence ; le célèbre rappeur fait partie des 15 aspirants que le CEP a décidé d’écarter de la course Vendredi 20 août 2010, Radio Kiskeya
La candidature aux présidentielles haïtiennes de la star internationale du hip-hop, Wyclef Jean, 40 ans, a été rejetée par le Conseil électoral provisoire (CEP), selon la liste définitive des compétiteurs habilités à participer aux élections rendue publique vendredi soir et sur laquelle figurent 19 des 34 prétendants qui s’étaient fait inscrire.
Voici la liste complète des candidats agréés et autorisés à faire campagne en vue des présidentielles du 28 novembre :
1.- Axan Abellard, Konbit Nasyonal pou Devlopman Ayiti (KNDA)
2.- Jacques-Edouard Alexis, Mobilisation pour le Progrès d’Haïti (MPH), ancien Premier ministre de René Préval (1998-2001 et 2006-2008)
3.- Jean Hector Anacacis, Mouvement pour le Développement de la Jeunesse Haïtienne (MODEJHA), Sénateur de l’ouest
4.- Charles Henry Baker, Respè
5.- Josette Bijoux, Indépendante, ancienne ministre de la santé publique (2004-2006)
6.- Gérard Blot, Plateforme 16 Décembre
7.- Jean Henry Céant, Renmen Ayiti
8.- Jude Célestin, INITE, ex-directeur général du Centre national des équipements (CNE)
9.- Eric Charles, Parti de l’Evolution Nationale Haïtienne (PENH), ancien directeur de la douane de Port-au-Prince
10.- Yves Cristalin, Oganizasyon Lavni, ministre des affaires sociales encore en fonction
11.- Mirlande Hyppolite Manigat, Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), ancienne Sénatrice
12.- Garaudy Laguerre, Wozo
13.- Michel Martelly alias "Sweet Micky", Repons Peyizan
14.- Yvon Neptune, Ayisyen pou Ayiti, ex-Premier ministre de Jean-Bertrand Aristide (2003-2004)
15.- Wilson Jeudy, Force 2010, actuel maire de Delmas (banlieue nord-est de Port-au-Prince)
16.- Pasteur Chavannes Jeune, ACCRHA
17.- Leslie Voltaire, Ansanm Nou Fò, ex-ministre des haïtiens vivant à l’étranger et de l’éducation nationale
18.- Léon Jeune, Konbit Liberasyon Ekonomik (KLE), ancien secrétaire d’Etat à la sécurité publique
19.- Génard Joseph, Groupement Solidarité
Exclu de la compétition pour n’avoir pas résidé cinq années consécutivement en Haïti, comme l’exige la constitution, Jeannel Wyclef Jean, qui tentait de se présenter à la magistrature suprême sous la bannière du parti "Viv Ansanm" (Vivre Ensemble), se trouve en tête des quinze candidats évincés parmi lesquels on compte également l’oncle du chanteur, Raymond Alcide Joseph, ex-ambassadeur d’Haïti à Washington, la mairesse de Pétion-Ville (banlieue est de la capitale), Claire Lydie Parent, Dr Kesler Dalmacy, un médecin très connu dans la communauté haïtienne de New York, Lavarice Gaudin, activiste Lavalas de la Floride, et l’homme d’affaires Charles Voight.
Toutes les décisions de l’institution électorale sont sans appel et ne peuvent par conséquent faire l’objet d’aucun recours, selon la législation en vigueur. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6964
La candidature aux présidentielles haïtiennes de la star internationale du hip-hop, Wyclef Jean, 40 ans, a été rejetée par le Conseil électoral provisoire (CEP), selon la liste définitive des compétiteurs habilités à participer aux élections rendue publique vendredi soir et sur laquelle figurent 19 des 34 prétendants qui s’étaient fait inscrire.
Voici la liste complète des candidats agréés et autorisés à faire campagne en vue des présidentielles du 28 novembre :
1.- Axan Abellard, Konbit Nasyonal pou Devlopman Ayiti (KNDA)
2.- Jacques-Edouard Alexis, Mobilisation pour le Progrès d’Haïti (MPH), ancien Premier ministre de René Préval (1998-2001 et 2006-2008)
3.- Jean Hector Anacacis, Mouvement pour le Développement de la Jeunesse Haïtienne (MODEJHA), Sénateur de l’ouest
4.- Charles Henry Baker, Respè
5.- Josette Bijoux, Indépendante, ancienne ministre de la santé publique (2004-2006)
6.- Gérard Blot, Plateforme 16 Décembre
7.- Jean Henry Céant, Renmen Ayiti
8.- Jude Célestin, INITE, ex-directeur général du Centre national des équipements (CNE)
9.- Eric Charles, Parti de l’Evolution Nationale Haïtienne (PENH), ancien directeur de la douane de Port-au-Prince
10.- Yves Cristalin, Oganizasyon Lavni, ministre des affaires sociales encore en fonction
11.- Mirlande Hyppolite Manigat, Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), ancienne Sénatrice
12.- Garaudy Laguerre, Wozo
13.- Michel Martelly alias "Sweet Micky", Repons Peyizan
14.- Yvon Neptune, Ayisyen pou Ayiti, ex-Premier ministre de Jean-Bertrand Aristide (2003-2004)
15.- Wilson Jeudy, Force 2010, actuel maire de Delmas (banlieue nord-est de Port-au-Prince)
16.- Pasteur Chavannes Jeune, ACCRHA
17.- Leslie Voltaire, Ansanm Nou Fò, ex-ministre des haïtiens vivant à l’étranger et de l’éducation nationale
18.- Léon Jeune, Konbit Liberasyon Ekonomik (KLE), ancien secrétaire d’Etat à la sécurité publique
19.- Génard Joseph, Groupement Solidarité
Exclu de la compétition pour n’avoir pas résidé cinq années consécutivement en Haïti, comme l’exige la constitution, Jeannel Wyclef Jean, qui tentait de se présenter à la magistrature suprême sous la bannière du parti "Viv Ansanm" (Vivre Ensemble), se trouve en tête des quinze candidats évincés parmi lesquels on compte également l’oncle du chanteur, Raymond Alcide Joseph, ex-ambassadeur d’Haïti à Washington, la mairesse de Pétion-Ville (banlieue est de la capitale), Claire Lydie Parent, Dr Kesler Dalmacy, un médecin très connu dans la communauté haïtienne de New York, Lavarice Gaudin, activiste Lavalas de la Floride, et l’homme d’affaires Charles Voight.
Toutes les décisions de l’institution électorale sont sans appel et ne peuvent par conséquent faire l’objet d’aucun recours, selon la législation en vigueur. spp/Radio Kiskeya
http://radiokiskeya.com/spip.php?article6964
Wyclef Jean ne sera pas candidat à la présidentielle à Haïti
L'ex-chanteur des Fugees, Wyclef Jean, aurait pu bénéficier d'une grande popularité auprès des jeunes à Haïti © SIPA |
Dans un communiqué, Wyclef Jean a indiqué qu'il acceptait la décision du Conseil et il a appelé ses partisans au calme. Il a précisé que le Conseil avait estimé qu'il n'était pas un résident d'Haïti. Outre Wyclef Jean, de loin le plus connu des candidats et très populaire parmi la jeunesse, 33 autres personnalités étaient sur les rangs. L'ambassadeur d'Haïti à Washington, Raymond Joseph, ne pourra pas non plus se présenter au scrutin. En revanche, le candidat du parti Unité, parti au pouvoir, Jude Célestin, a été retenu par le Conseil, selon la liste lue par Richard Dumel, tout comme l'ancien Premier ministre Jacques-Édouard Alexis, qui avait dû renoncer à son poste suite aux émeutes de la faim de 2008.
Un autre chanteur populaire à Haïti, Michel Martelly, a également été retenu. Le scrutin pour élire le prochain président d'Haïti, ravagée par le séisme du 12 janvier, est prévu le 28 novembre, mais des doutes persistent sur la capacité des autorités à maintenir cette échéance. La police haïtienne et les Casques bleus de la mission de l'ONU étaient déployés devant les bureaux du Conseil électoral pour éviter tout débordement. Annoncée mardi, la publication de la liste définitive des candidats a été reportée, au dernier moment, à vendredi par le CEP, soupçonné de vouloir écarter certaines candidatures, dont celle du chanteur, très populaire à Haïti.
Appel au calme
Jeudi soir, la star internationale du hip-hop a lancé un appel au calme à ses partisans, après que près de 300 jeunes ont manifesté sans incident dans les rues et devant le siège du Conseil électoral à Pétion-Ville, banlieue de la capitale, pour lui apporter leur soutien. "Nous sommes venus défendre une cause juste, Wyclef est un Haïtien d'origine, il a le droit de participer à l'élection, et nous voulons l'élire président", a déclaré un jeune manifestant, sous une forte pluie. Wyclef Jean a rencontré jeudi le président Préval, à l'invitation de ce dernier, dans la résidence privée du chef de l'État, dans les hauteurs de Port-au-Prince, et les deux hommes ont évoqué "les menaces de mort" reçues ces derniers jours par le chanteur, a-t-on appris dans l'entourage de M. Jean.
Empêché par la Constitution de solliciter un nouveau mandat, René Préval n'a pas réussi à imposer à sa formation politique Inite (Unité en créole) son ex-Premier ministre Jacques-Édouard Alexis, finalement soutenu par un autre parti. Des rumeurs accusent le pouvoir de chercher à évincer Wyclef Jean pour non-respect de certains critères légaux et des questions relatives au fisc américain. Mais, pour Me Joël Petit-Homme, l'un des avocats de la star, "aucune influence politique ne devrait empêcher monsieur Jean de briguer la présidence d'Haïti".
Depuis son retour au pays, la semaine dernière, le chanteur - qui a mis sa carrière en veilleuse pour briguer la présidence - ne s'était pas prononcé publiquement dans la presse. Il fait par ailleurs face à des critiques reprises dans les médias haïtiens sur la gestion douteuse de sa fondation "Yélé Haïti", mise sur pied pour venir en aide à ses compatriotes frappés ces dernières années par de nombreuses catastrophes naturelles.
http://www.lepoint.fr/monde/wyclef-jean-ne-sera-pas-candidat-a-la-presidentielle-a-haiti-20-08-2010-1227080_24.php
Haïti : Wyclef Jean ne pourra pas se présenter à la présidentielle
LEMONDE.FR avec Reuters et AFP
C'est une déception pour la star internationale du hip-hop, Wyclef Jean, et pour ses milliers de supporters. Le chanteur ne pourra en effet pas se présenter à l'élection présidentielle d'Haïti en novembre pour succéder à l'actuel président René Préval, a indiqué vendredi soir le conseil électoral provisoire (CEP).
L'annonce a été faite par le porte-parole du Conseil, Richard Dumel, après de longues heures d'attente toute la journée de vendredi et après que le Conseil a renoncé une première fois mardi à publier la liste des candidats qui pourront se présenter le 28 novembre. M. Dumel n'a cependant pas donné d'explication sur les raisons qui ont poussé le Conseil à rejeter la candidature de la star.
19 CANDIDATS AU FINAL
Dans un communiqué, Wyclef Jean a indiqué qu'il acceptait la décision du Conseil et il a appelé ses partisans au calme. Il a précisé que le Conseil avait estimé qu'il n'était pas un résident de Haïti.
Outre Wyclef Jean, de loin le plus connu des candidats et très populaire parmi la jeunesse, 33 autres personnalités étaient sur les rangs. L'ambassadeur d'Haïti à Washington, Raymond Joseph, ne pourra pas non plus se présenter au scrutin. Au final, 19 candidats sont autorisés à se présenter dont le candidat du parti Unité, le parti au pouvoir, Jude Célestin, tout comme l'ancien premier ministre, Jacques-Edouard Alexis, qui avait dû renoncer à son poste suite aux émeutes de la faim de 2008. Un autre chanteur populaire en Haïti, Michel Martelly a également été retenu.
RUMEURS
Le scrutin pour élire le prochain président d'Haïti, ravagé par le séisme du 12 janvier, est prévu le 28 novembre mais des doutes persistent sur la capacité des autorités à maintenir cette échéance. La police haïtienne et les Casques bleus de la mission de l'ONU étaient déployés devant les bureaux du Conseil électoral pour éviter tout débordement.
Annoncée mardi, la publication de la liste définitive des candidats a été reportée au dernier moment à vendredi par le CEP, soupçonné de vouloir écarter certaines candidatures dont celle du chanteur, très populaire en Haïti. Des rumeurs accusent le pouvoir de chercher à évincer Wyclef Jean pour non respect de certains critères légaux et des questions relatives au fisc américain. Mais pour Me Joël Petit-Homme, l'un des avocats de la star, "aucune influence politique ne devrait empêcher M. Jean de briguer la présidence d'Haïti".
Depuis son retour au pays la semaine dernière, le chanteur – qui a mis sa carrière en veilleuse pour briguer la présidence – ne s'était pas prononcé publiquement dans la presse. Il fait par ailleurs face à des critiques reprises dans les médias haïtiens sur la gestion douteuse de sa Fondation "Yélé Haïti", mise sur pied pour venir en aide à ses compatriotes frappés ces dernières années par de nombreuses catastrophes naturelles.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/08/20/wyclef-jean-attend-de-savoir-s-il-peut-se-presenter-a-la-presidentielle-en-haiti_1400836_3222.html
Dans un communiqué, Wyclef Jean a indiqué qu'il acceptait la décision du Conseil et il a appelé ses partisans au calme.AP/Ramon Espinosa |
C'est une déception pour la star internationale du hip-hop, Wyclef Jean, et pour ses milliers de supporters. Le chanteur ne pourra en effet pas se présenter à l'élection présidentielle d'Haïti en novembre pour succéder à l'actuel président René Préval, a indiqué vendredi soir le conseil électoral provisoire (CEP).
L'annonce a été faite par le porte-parole du Conseil, Richard Dumel, après de longues heures d'attente toute la journée de vendredi et après que le Conseil a renoncé une première fois mardi à publier la liste des candidats qui pourront se présenter le 28 novembre. M. Dumel n'a cependant pas donné d'explication sur les raisons qui ont poussé le Conseil à rejeter la candidature de la star.
19 CANDIDATS AU FINAL
Dans un communiqué, Wyclef Jean a indiqué qu'il acceptait la décision du Conseil et il a appelé ses partisans au calme. Il a précisé que le Conseil avait estimé qu'il n'était pas un résident de Haïti.
Outre Wyclef Jean, de loin le plus connu des candidats et très populaire parmi la jeunesse, 33 autres personnalités étaient sur les rangs. L'ambassadeur d'Haïti à Washington, Raymond Joseph, ne pourra pas non plus se présenter au scrutin. Au final, 19 candidats sont autorisés à se présenter dont le candidat du parti Unité, le parti au pouvoir, Jude Célestin, tout comme l'ancien premier ministre, Jacques-Edouard Alexis, qui avait dû renoncer à son poste suite aux émeutes de la faim de 2008. Un autre chanteur populaire en Haïti, Michel Martelly a également été retenu.
RUMEURS
Le scrutin pour élire le prochain président d'Haïti, ravagé par le séisme du 12 janvier, est prévu le 28 novembre mais des doutes persistent sur la capacité des autorités à maintenir cette échéance. La police haïtienne et les Casques bleus de la mission de l'ONU étaient déployés devant les bureaux du Conseil électoral pour éviter tout débordement.
Annoncée mardi, la publication de la liste définitive des candidats a été reportée au dernier moment à vendredi par le CEP, soupçonné de vouloir écarter certaines candidatures dont celle du chanteur, très populaire en Haïti. Des rumeurs accusent le pouvoir de chercher à évincer Wyclef Jean pour non respect de certains critères légaux et des questions relatives au fisc américain. Mais pour Me Joël Petit-Homme, l'un des avocats de la star, "aucune influence politique ne devrait empêcher M. Jean de briguer la présidence d'Haïti".
Depuis son retour au pays la semaine dernière, le chanteur – qui a mis sa carrière en veilleuse pour briguer la présidence – ne s'était pas prononcé publiquement dans la presse. Il fait par ailleurs face à des critiques reprises dans les médias haïtiens sur la gestion douteuse de sa Fondation "Yélé Haïti", mise sur pied pour venir en aide à ses compatriotes frappés ces dernières années par de nombreuses catastrophes naturelles.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/08/20/wyclef-jean-attend-de-savoir-s-il-peut-se-presenter-a-la-presidentielle-en-haiti_1400836_3222.html
Singapour attend Haïti en demi-finale
LE FILM DE LA JOURNEE - Après sa belle victoire 3:1 en première journée face au Zimbabwe, Singapour a maintenu le cap en s’imposant 3:2 face au Monténégro, ce jeudi au stade Jalan Besar. Le pays hôte finit donc en tête du Groupe D. En guise de récompense, Singapour affrontera en demi-finale l’équipe d’Haïti, qui s’est qualifiée pour le dernier carré à la faveur d’une victoire sensationnelle 2:1 sur Vanuatu, dans la première rencontre de la journée. Dans l’autre demi-finale, le Monténégro devra se débarrasser d’une formation bolivienne très en jambes, avec 11 buts inscrits en deux matches. L’affiche
Monténégro 2:3 Singapour
Buts : Muhaimin Suhaim (3'), Jeffrey Lightfoot (35), Brandon Koh (75') pour Singapour ; Nebojsa Kosovic (9', 23') pour le Monténégro
Dans un stade Jalan Besar plein à craquer, ce match très attendu a démarré sur les chapeaux de roue : après neuf minutes de jeu, les deux équipes avaient déjà trouvé le chemin des filets. Une fois de plus dans cette compétition, c’est le pays organisateur qui a ouvert la marque. Idéalement servi par Hanafi Mohd d’une passe à ras de terre, Muhaimin Suhaimi a calmement ajusté le gardien Marko Kordic. Presque dans la foulée, le Monténégro a ramené le silence dans les travées grâce à un coup franc magistral du capitaine Nebojsa Kosovic.
Loin de se contenter de ce score de parité, les deux équipes ont tout fait pour prendre l'avantage. Le Monténégro reprenait ainsi l'avantage après 23 minutes de jeu, sur un penalty transformé par Kosovic (2:1). Poussés par leur public, les Young Lions ont refait surface et égalisé à cinq minutes de la pause. Profitant d’une erreur défensive, Dhukhilan Jeevamani s'est retrouvé seul face à Kordic, avant de centrer pour Jeffrey Lightfoot, qui ne s'est pas fait prier pour déposer le ballon de la tête dans le but vide. Enfin, à cinq minutes du terme, Brandon Koh a donné la victoire au pays organisateur.
L’autre match
Haïti 2:1 Vanuatu
Buts : Daniel Gedeon (67'), Jean Bonhomme (70') pour Haïti ; Petch Ham (48') pour Vanuatu
Haïti a su tourner la page après sa déroute initiale 0:9 face à la Bolivie, pour s’imposer de justesse contre Vanuatu et arracher son ticket pour les demi-finales. Les Caribéens avaient impérativement besoin des trois points pour se qualifier, mais c’est Vanuatu qui a le mieux début avec un raid de Steve Bebe sur le flanc gauche, ponctué d’une frappe obligeant Jeff Petit Frère à plonger. Au retour des vestiaires, les Océaniens ont continué à pousser et ont fini par concrétiser leur domination à la 48ème minute, grâce à une tête de Petch Ham sur un centre de Santino Mermer.
Vanuatu a eu beau se tailler la part du lion en termes de possession du cuir, les spectateurs ont rapidement penché en faveur des Haïtiens. Stimulés par un public chauffé à blanc, les insulaires ont fini par égaliser à 13 minutes du terme, sur une frappe de Daniel Gedeon consécutive à un bon un contrôle de la poitrine. Ce but a déclenché l’hystérie dans les tribunes, où les chants de "Haïti, Haïti" n'ont pas tardé à résonner. Trois minutes plus tard, Jean Bonhomme profitait d'une ouverture de Bertrand Vilgrain pour repiquer dans l'axe et tromper le portier dans un angle aigu.
Le but du jour
Ce ne sont pas les candidats qui manquaient aujourd’hui, mais c’est Nebojsa Kosovic qui a tiré son épingle du jeu avec son but sur coup franc à la neuvième minute, véritable modèle de puissance et de précision.
La stat
5 850. Pour la première fois dans la compétition, toutes les places ont été vendues lors du match entre Singapour et le Monténégro.
Entendu...
"Après notre défaite 0:9 devant la Bolivie, nous avons joué ce match comme si nous n’avions rien à perdre. Le sélectionneur m’a maintenu sa confiance et m’a encouragé à faire de mon mieux. Tout le monde a travaillé dur dans l’équipe et c’est notre attitude combative qui nous a permis de l’emporter." - Jeff Petit Frère, gardien de but d’Haïti
http://fr.fifa.com/mensyoutholympic/news/newsid=1287502.html#singapour+attend+haiti+demi+finale
Monténégro 2:3 Singapour
Buts : Muhaimin Suhaim (3'), Jeffrey Lightfoot (35), Brandon Koh (75') pour Singapour ; Nebojsa Kosovic (9', 23') pour le Monténégro
Dans un stade Jalan Besar plein à craquer, ce match très attendu a démarré sur les chapeaux de roue : après neuf minutes de jeu, les deux équipes avaient déjà trouvé le chemin des filets. Une fois de plus dans cette compétition, c’est le pays organisateur qui a ouvert la marque. Idéalement servi par Hanafi Mohd d’une passe à ras de terre, Muhaimin Suhaimi a calmement ajusté le gardien Marko Kordic. Presque dans la foulée, le Monténégro a ramené le silence dans les travées grâce à un coup franc magistral du capitaine Nebojsa Kosovic.
Loin de se contenter de ce score de parité, les deux équipes ont tout fait pour prendre l'avantage. Le Monténégro reprenait ainsi l'avantage après 23 minutes de jeu, sur un penalty transformé par Kosovic (2:1). Poussés par leur public, les Young Lions ont refait surface et égalisé à cinq minutes de la pause. Profitant d’une erreur défensive, Dhukhilan Jeevamani s'est retrouvé seul face à Kordic, avant de centrer pour Jeffrey Lightfoot, qui ne s'est pas fait prier pour déposer le ballon de la tête dans le but vide. Enfin, à cinq minutes du terme, Brandon Koh a donné la victoire au pays organisateur.
L’autre match
Haïti 2:1 Vanuatu
Buts : Daniel Gedeon (67'), Jean Bonhomme (70') pour Haïti ; Petch Ham (48') pour Vanuatu
Haïti a su tourner la page après sa déroute initiale 0:9 face à la Bolivie, pour s’imposer de justesse contre Vanuatu et arracher son ticket pour les demi-finales. Les Caribéens avaient impérativement besoin des trois points pour se qualifier, mais c’est Vanuatu qui a le mieux début avec un raid de Steve Bebe sur le flanc gauche, ponctué d’une frappe obligeant Jeff Petit Frère à plonger. Au retour des vestiaires, les Océaniens ont continué à pousser et ont fini par concrétiser leur domination à la 48ème minute, grâce à une tête de Petch Ham sur un centre de Santino Mermer.
Vanuatu a eu beau se tailler la part du lion en termes de possession du cuir, les spectateurs ont rapidement penché en faveur des Haïtiens. Stimulés par un public chauffé à blanc, les insulaires ont fini par égaliser à 13 minutes du terme, sur une frappe de Daniel Gedeon consécutive à un bon un contrôle de la poitrine. Ce but a déclenché l’hystérie dans les tribunes, où les chants de "Haïti, Haïti" n'ont pas tardé à résonner. Trois minutes plus tard, Jean Bonhomme profitait d'une ouverture de Bertrand Vilgrain pour repiquer dans l'axe et tromper le portier dans un angle aigu.
Le but du jour
Ce ne sont pas les candidats qui manquaient aujourd’hui, mais c’est Nebojsa Kosovic qui a tiré son épingle du jeu avec son but sur coup franc à la neuvième minute, véritable modèle de puissance et de précision.
La stat
5 850. Pour la première fois dans la compétition, toutes les places ont été vendues lors du match entre Singapour et le Monténégro.
Entendu...
"Après notre défaite 0:9 devant la Bolivie, nous avons joué ce match comme si nous n’avions rien à perdre. Le sélectionneur m’a maintenu sa confiance et m’a encouragé à faire de mon mieux. Tout le monde a travaillé dur dans l’équipe et c’est notre attitude combative qui nous a permis de l’emporter." - Jeff Petit Frère, gardien de but d’Haïti
http://fr.fifa.com/mensyoutholympic/news/newsid=1287502.html#singapour+attend+haiti+demi+finale
Le dilemme des supporters singapouriens
Vendredi 20 août 2010
Pour la première fois depuis le début du Tournoi Olympique de Football Garçons, les supporters du pays hôte se retrouvent confrontés à un véritable dilemme. En effet, la demi-finale de dimanche entre les Young Lions et Haïti met aux prises deux des équipes les plus sympathiques et les plus populaires du tournoi.
Bien entendu, les jeunes Singapouriens ne manqueront pas de soutien, d'autant que les locaux semblent bien décidés à écrire l'histoire pour leur première participation à une compétition estampillée FIFA. Toutefois, les Haïtiens ne seront sans doute pas en reste. Confrontée à de terribles épreuves au cours des derniers mois, la sélection insulaire a rapidement été adoptée par une partie du public. Alors que tout le pays se mobilise pour reconstruire après le terrible tremblement de terre du début de l'année, les athlètes haïtiens ont su gagner le respect et l'admiration des spectateurs par leur courage et leur détermination.
Jeudi dernier, une bonne partie du stade s'est spontanément rangée derrière Haïti. Largement battue 0:9 par la Bolivie pour son entrée en lice, l'équipe de Sonche Pierre devait absolument s'imposer face à Vanuatu pour espérer poursuivre sa route. Dès le coup d'envoi, les chants à la gloire des Caribéens ont résonné dans les travées. Même après l'ouverture du score de Petch Ham en faveur des Océaniens, le public a continué à applaudir tous les bons mouvements collectifs haïtiens.
Pour la plus grande joie de leurs nombreux supporters, les Haïtiens ont réussi à égaliser à 13 minutes du terme par Daniel Gedeon, sur une reprise consécutive à un magnifique amorti de la poitrine. Trois minutes plus tard, Jean Bonhomme donnait la victoire aux siens en trompant le gardien adverse dans un angle fermé. Visiblement ravis, les spectateurs n'ont pas boudé leur plaisir et ont chaleureusement acclamé leurs héros.
La méfiance de Singapour
Toutefois, rien ne dit que les insulaires bénéficieront du même traitement lors de leur prochaine sortie. Quoi qu'il en soit, le sélectionneur singapourien Kadir Yahaya n'entend pas prendre ses adversaires à la légère. "Ils ont livré un bon match contre Vanuatu et ils ont gagné le respect de tous", explique l'ancien international au micro de FIFA.com. "Nous ne pouvons pas nous permettre de croire que nous serons favoris. Pour battre Haïti, il faudra lutter jusqu'au bout. Nous n'avons pas le droit de nous relâcher."
Malgré le récent succès (3:2) devant le Monténégro, Yahaya estime que ses joueurs devront hisser leur niveau de jeu, particulièrement en milieu de terrain, s'ils veulent accéder à la finale. "Aujourd'hui, nous avons perdu le ballon trop facilement. Nous avons commis de nombreuses erreurs dans des zones importantes, particulièrement dans l'entrejeu."
Auteur de son troisième but de la compétition après trois minutes de jeu face aux Européens, Muhaimin Suhaimi se méfie lui aussi des Haïtiens, malgré leur parcours cahoteux au premier tour. "Nous aurions tort de les sous-estimer", précise-t-il à FIFA.com. "Nous ne pouvons pas modifier notre façon de jouer. Si nous voulons gagner, il faudra encore beaucoup travailler."
C'est à Jeff Petit Frère qu'incombera la tâche d'arrêter les offensives de Singapour. Battu à neuf reprises par les attaquants boliviens, le gardien a livré un bon match contre Vanuatu. Encouragé par le succès arraché aux Océaniens, le dernier rempart haïtien assure que son équipe ne craint personne. "Nous étions encore en phase de rodage lors de notre premier match. Mais après ce qui s'est passé aujourd'hui, nous savons de quoi nous sommes capables. Nous allons tout faire pour poursuivre sur notre lancée." http://fr.fifa.com/mensyoutholympic/news/newsid=1287753.html?cid=widgets&att=latestnews_fr#le+dilemme+supporters+singapouriens
Pour la première fois depuis le début du Tournoi Olympique de Football Garçons, les supporters du pays hôte se retrouvent confrontés à un véritable dilemme. En effet, la demi-finale de dimanche entre les Young Lions et Haïti met aux prises deux des équipes les plus sympathiques et les plus populaires du tournoi.
Bien entendu, les jeunes Singapouriens ne manqueront pas de soutien, d'autant que les locaux semblent bien décidés à écrire l'histoire pour leur première participation à une compétition estampillée FIFA. Toutefois, les Haïtiens ne seront sans doute pas en reste. Confrontée à de terribles épreuves au cours des derniers mois, la sélection insulaire a rapidement été adoptée par une partie du public. Alors que tout le pays se mobilise pour reconstruire après le terrible tremblement de terre du début de l'année, les athlètes haïtiens ont su gagner le respect et l'admiration des spectateurs par leur courage et leur détermination.
Jeudi dernier, une bonne partie du stade s'est spontanément rangée derrière Haïti. Largement battue 0:9 par la Bolivie pour son entrée en lice, l'équipe de Sonche Pierre devait absolument s'imposer face à Vanuatu pour espérer poursuivre sa route. Dès le coup d'envoi, les chants à la gloire des Caribéens ont résonné dans les travées. Même après l'ouverture du score de Petch Ham en faveur des Océaniens, le public a continué à applaudir tous les bons mouvements collectifs haïtiens.
Pour la plus grande joie de leurs nombreux supporters, les Haïtiens ont réussi à égaliser à 13 minutes du terme par Daniel Gedeon, sur une reprise consécutive à un magnifique amorti de la poitrine. Trois minutes plus tard, Jean Bonhomme donnait la victoire aux siens en trompant le gardien adverse dans un angle fermé. Visiblement ravis, les spectateurs n'ont pas boudé leur plaisir et ont chaleureusement acclamé leurs héros.
La méfiance de Singapour
Toutefois, rien ne dit que les insulaires bénéficieront du même traitement lors de leur prochaine sortie. Quoi qu'il en soit, le sélectionneur singapourien Kadir Yahaya n'entend pas prendre ses adversaires à la légère. "Ils ont livré un bon match contre Vanuatu et ils ont gagné le respect de tous", explique l'ancien international au micro de FIFA.com. "Nous ne pouvons pas nous permettre de croire que nous serons favoris. Pour battre Haïti, il faudra lutter jusqu'au bout. Nous n'avons pas le droit de nous relâcher."
Malgré le récent succès (3:2) devant le Monténégro, Yahaya estime que ses joueurs devront hisser leur niveau de jeu, particulièrement en milieu de terrain, s'ils veulent accéder à la finale. "Aujourd'hui, nous avons perdu le ballon trop facilement. Nous avons commis de nombreuses erreurs dans des zones importantes, particulièrement dans l'entrejeu."
Auteur de son troisième but de la compétition après trois minutes de jeu face aux Européens, Muhaimin Suhaimi se méfie lui aussi des Haïtiens, malgré leur parcours cahoteux au premier tour. "Nous aurions tort de les sous-estimer", précise-t-il à FIFA.com. "Nous ne pouvons pas modifier notre façon de jouer. Si nous voulons gagner, il faudra encore beaucoup travailler."
C'est à Jeff Petit Frère qu'incombera la tâche d'arrêter les offensives de Singapour. Battu à neuf reprises par les attaquants boliviens, le gardien a livré un bon match contre Vanuatu. Encouragé par le succès arraché aux Océaniens, le dernier rempart haïtien assure que son équipe ne craint personne. "Nous étions encore en phase de rodage lors de notre premier match. Mais après ce qui s'est passé aujourd'hui, nous savons de quoi nous sommes capables. Nous allons tout faire pour poursuivre sur notre lancée." http://fr.fifa.com/mensyoutholympic/news/newsid=1287753.html?cid=widgets&att=latestnews_fr#le+dilemme+supporters+singapouriens
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