Haïti: Le ministère de l'Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) et l'Agence japonaise pour la coopération internationale viennent de signer le 19 août dernier, au local dudit ministère, un protocole d'accord qui permettra à des jeunes de bénéficier de séances de formation sur les cultures en montagne. Ces séances de formation qui dureront chacune cinq semaines seront dispensées en République dominicaine sur une période de trois ans. 60 jeunes devront bénéficier de ce programme. Haïti étant un pays montagneux, les initiateurs de ce projet de formation ont retenu comme domaine de formation : « Le système agricole en terrain montagneux », compétence qui, selon le ministre de l'Agriculture Joanas Gué, fait défaut au niveau de son ministère. « Les nouvelles orientations du secteur agricole dans le pays font exigence à des compétences pointues et aussi à des cadres intermédiaires », a déclaré M. Gué devant une assistance composée de représentants du Japon, de la République dominicaine et des cadres du ministère de l'Agriculture.
Le titulaire du MARNDR en a profité pour annoncer le départ d'une quinzaine de jeunes qui se rendront en République dominicaine avant la fin de l'année dans le cadre de ce projet.
« Nous devons travailler ensemble pour une plus large coopération entre Haïti, la République dominicaine et le Japon », a souhaité M. Ikeshiro Tadashi, directeur de l'Agence japonaise de coopération internationale. Pendant ces trois ans, une soixantaine de jeunes vont acquérir des connaissances sur l'agriculture en terre montagneuse. « Dès décembre, un premier groupe va se rendre en République dominicaine pour débuter avec les séances de formation », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement japonais continuera sa coopération avec Haïti à travers l'Agence japonaise pour la coopération internationale, en vue d'améliorer les conditions de vie de la population. Il faut souligner que le bureau de cette agence se trouve en République dominicaine.
Invité à prendre la parole lors de cette cérémonie, le troisième secrétaire de l'ambassade du Japon en Haïti, Tomohiro Ota, dit croire que ce projet va être d'une grande utilité pour le pays, tenant compte de la géographie d'Haïti. « Ce projet de formation servira principalement à l'amélioration de l'agriculture en Haïti et à la conservation de son environnement », a-t-il conclu.
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=82673&PubDate=2010-08-20
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 21 août 2010
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