Avortement d’une réunion de travail avec le CPP et radicalisation de certaines positions au Sénat devant la polémique sur la vie sexuelle du Premier ministre désigné
vendredi 11 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Le processus de ratification du Premier ministre désigné pourrait buter sur de sérieux obstacles en raison à la fois de l’avortement d’une rencontre prévue vendredi avec le CPP, bloc majoritaire à la Chambre des Députés, et de la prise de position conservatrice de certains Sénateurs face aux rumeurs persistantes entourant la vie sexuelle de Michèle Duvivier Pierre-Louis.
Le Député Félix Lubin (Lespwa/Limbé/Nord) a attribué à un "problème de planification" l’annulation de la séance de travail que la candidate devait avoir avec la Concertation des parlementaires progressistes. Se montrant réservé sur l’issue du processus, l’élu a jugé "indispensables" des discussions entre son bloc et Michèle Pierre-Louis qui, dit-il, détermineront l’orientation du vote des membres indécis du CPP.
D’autres voix de la première force politique à la Chambre basse ont déploré le refus de Mme Pierre-Louis de formuler une demande par lettre, rendant du même coup impossible un dialogue direct entre les deux parties.
De fait, le report de la rencontre a aussi entraîné la suspension du vote primaire qui devait permettre aux CPPistes de faire une répétition générale dès vendredi après-midi avant la présentation cruciale mardi prochain du rapport de la commission spéciale de ratification.
Invité au magazine hebdomadaire de Radio Kiskeya "Intérêt Public" à diffuser dimanche matin, le premier Sénateur de l’Ouest, Jean Hector Anacacis, a évoqué des difficultés auxquelles pourrait se heurter la candidature du Premier ministre désigné après la séance de travail ratée avec le CPP.
Au Sénat également, les nuages s’amoncellent. Le Sénateur Fritz Carlos Lebon (Union/Sud), qui s’exprimait au cours d’une rencontre avec la presse, est allé jusqu’à dire que la "position de l’église" devait prévaloir dans le cadre de l’analyse éventuelle du dossier du Premier ministre désigné. "Si l’église n’est pas entendue en Haïti, qui le sera" s’est demandé le parlementaire qui a totalement rejoint l’argumentaire de la Fédération Protestante d’Haïti selon lequel le "facteur moral" devrait être pris en compte dans le processus de validation de la candidature de l’intéressée dont les détracteurs ne cessent de dénoncer la "supposée homosexualité".
Réaffirmant son attachement aux valeurs chrétiennes traditionnelles, le Sénateur Fritz Carlos Lebon a menacé de faire abstention s’il n’obtient aucun éclaircissement sur l’orientation sexuelle de Michèle Pierre-Louis.
Pour sa part, le Sénateur Evallières Beauplan (PONT/Nord-Ouest) laisse planer le doute sur l’attitude qui sera la sienne lors de la séance de ratification à la Chambre haute. Il avoue éprouver un grand malaise devant le déferlement des supputations sur Mme Pierre-Louis et estime que toute personne appelée à exercer de hautes fonctions au sein de l’appareil d’Etat perdait automatiquement le droit à la vie privée.
Considéré comme l’un des chefs de file au Sénat, le Sénateur Beauplan a implicitement reproché au Président René Préval de n’avoir pas constitué une majorité parlementaire et rappelé que la ratification d’un Premier ministre obéissait au principe démocratique universel "un homme, un vote".
Deux Haïti -les conservateurs, d’un côté et les libéraux, de l’autre- semblent déterminées à s’affronter sans concession sur la désignation de Michèle Duvivier Pierre-Louis, quitte à bousculer une certaine conception de la liberté individuelle ou à renverser un système de valeurs dans lequel se reconnaissent de nombreux compatriotes. spp/Radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5141
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
samedi 12 juillet 2008
Le Président dominicain cherche à former un bloc de 57 pays victimes du "choc pétrolier"
Haïti et la République Dominicaine au coeur de cette initiative dont l’objectif est l’accès à une aide de 40 milliards de dollars
vendredi 11 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Le Président dominicain Leonel Fernàndez s’est engagé vendredi à promouvoir la création d’un Fonds Global Solidaire destiné à permettre à 57 pays affectés par la flambée des prix pétroliers, dont Haïti et la République Dominicaine, d’avoir accès à des prêts estimés à 40 milliards de dollars, rapporte EFE.
Intervenant lors d’une conférence de presse au Palais National de Santo Domingo (siège de la Présidence), le chef de l’Etat a indiqué que les Etats concernés pourraient compter sur l’aide des pays producteurs et exportateurs de pétrole.
Fernàndez a, d’autre part, apporté son soutien à une initiative du Congrès américain visant à mettre fin aux "achats spéculatifs" de carburant qui représenteraient la principale cause de la hausse continue des prix de l’or noir sur le marché international. Le dirigeant dominicain a assuré que sans ces spéculations, le baril du pétrole chuterait "immédiatement" à 50 dollars.
Parmi les 57 pays très touchés par le "choc pétrolier" Leonel Fernàndez a répertorié 14 en Amérique latine, Haïti et la République Dominicaine en tête, 25 en Afrique, 15 en Asie et un au Moyen Orient.
"Nous avons déjà établi des contacts positifs avec des personnalités comme l’ex-Président américain Bill Clinton et l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan, qui sont disposées à travailler avec les gouvernements de ces 57 pays dont le produit intérieur brut (PIB) est égal ou inférieur à 6.000 dollars", a affirmé M. Fernàndez.
En raison du refus du gouvernement haïtien de continuer à les subventionner, les prix des produits pétroliers ont subi, ces dernières semaines, des hausses de l’ordre de 12% rendant encore plus précaire la situation économique de la majorité de la population d’un pays théâtre, en avril dernier, de violentes protestations sociales contre la faim et la vie chère. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5140
vendredi 11 juillet 2008,
Radio Kiskeya
Le Président dominicain Leonel Fernàndez s’est engagé vendredi à promouvoir la création d’un Fonds Global Solidaire destiné à permettre à 57 pays affectés par la flambée des prix pétroliers, dont Haïti et la République Dominicaine, d’avoir accès à des prêts estimés à 40 milliards de dollars, rapporte EFE.
Intervenant lors d’une conférence de presse au Palais National de Santo Domingo (siège de la Présidence), le chef de l’Etat a indiqué que les Etats concernés pourraient compter sur l’aide des pays producteurs et exportateurs de pétrole.
Fernàndez a, d’autre part, apporté son soutien à une initiative du Congrès américain visant à mettre fin aux "achats spéculatifs" de carburant qui représenteraient la principale cause de la hausse continue des prix de l’or noir sur le marché international. Le dirigeant dominicain a assuré que sans ces spéculations, le baril du pétrole chuterait "immédiatement" à 50 dollars.
Parmi les 57 pays très touchés par le "choc pétrolier" Leonel Fernàndez a répertorié 14 en Amérique latine, Haïti et la République Dominicaine en tête, 25 en Afrique, 15 en Asie et un au Moyen Orient.
"Nous avons déjà établi des contacts positifs avec des personnalités comme l’ex-Président américain Bill Clinton et l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan, qui sont disposées à travailler avec les gouvernements de ces 57 pays dont le produit intérieur brut (PIB) est égal ou inférieur à 6.000 dollars", a affirmé M. Fernàndez.
En raison du refus du gouvernement haïtien de continuer à les subventionner, les prix des produits pétroliers ont subi, ces dernières semaines, des hausses de l’ordre de 12% rendant encore plus précaire la situation économique de la majorité de la population d’un pays théâtre, en avril dernier, de violentes protestations sociales contre la faim et la vie chère. spp/radio Kiskeya
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article5140
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