APRÈS L’ATTAQUE
Quito. - La relation conflictuelle entre l’Équateur et la Colombie des dernières années passe aujourd'hui par son pire moment, où le bon voisinage entre les deux pays tient à un fil après l'incursion armée colombienne contre les FARC en territoire équatorien.
Le bombardement d'une base clandestine rebelle, samedi à l'aube exécuté en zone équatorienne connue comme Angostura, à quelques trois kilomètres de la frontière , et de l'incursion de troupes colombiennes pour dégager les cadavres de deux chefs rebelles, a provoqué une escarmouche diplomatique complexe.
Des justifications, accusations, vérités et mensonges, ils ont tout dit durant ces dernières 72 heures les gouvernements Quito et de Bogota sur les événements qui ont terminé avec la vie de celui qui est considéré « numéro deux » des FARC, « Raúl Reyes », et d'dix-neuf autres guérilleros.
Le Gouvernement du président Álvaro Uribe a présenté des excuses à celui du président équatorien de Rafaël Correa, pour l'incursion « d’hélicoptères colombiens » et militaires dans ce pays, pour surveiller l’opération militaire et ramener les cadavres de « Reyes » et « de Julian Conrado ».
Cette excuse a causé la colère immédiate de Correa, qui dans une allocution télévisée dirigée à la nation, s’en est pris à Uribe, en affirmant que la Colombie a bombardé son territoire et a massacré le groupe de guérilleros pendant qu’ils dormaient.
Courroie a retiré à son ambassadeur à Bogota, Francisco Suéscum, et a ordonné l'expulsion de l’ambassadeur colombien à Quito, Carlos Holguín, outre le renforcement militaire de la frontière.
Presque simultanément, le directeur de la Police colombienne, Oscar Naranjo, annonçait qu’il détenait des documents saisis lors de l'opération militaire contre le groupe rebelle, qui confirmaient apparemment des supposés « compromis » du Gouvernement de Correa avec les FARC.
Ce fait a été réfuté presqu'immédiatement par Quito, qui a considéré cette accusation comme un «subterfuge » pour couvrir « la violation flagrante » de la souveraineté équatorienne.
Ce type de désaccords, bien qu'ils paraissent maintenant dépasser le seuil de tolérance des deux pays, ont été déjà répétés à plus petite échelle dans le passé. Selon la chancelier équatorienne, María Isabel Salvador, ce dernier fait est le plus grave, mais aussi elle reste préoccupée par le fait que la Colombie n'ait pas donné de réponses satisfaisantes à d'autres incidents passés, certains de d'eux admis par le Gouvernement de Bogota.
Le lancement d'une grenade sur une population équatorienne, le décès d'un commerçant la même nationalité sur le pont international qui unit les deux pays, par des militaires colombiens, et le « survol » d'hélicoptères armés de la Colombie dans des zones de l'Équateur, font partie de cette historique.
En outre, Équateur étudie aussi la possibilité de présenter une demande contre la Colombie dans la Cour Internationale de Justice de la Haye, pour l'utilisation de l'herbicide « glifosato » dans les fumigations antidrogues aériennes sur la ligne frontalière.
Selon l’Équateur, le glifosato non seulement a détruit des plantations de coca et coquelicot du côté colombien, mais, entraîné par le vent, a causé des « dommages irréparables » à des populations et l'environnement du côté équatorien.
À la liste de réclamations on ajoute aussi quelques conflits commerciaux qui ont causé des moments de basse tension entre les deux pays.
Mais, au-delà de cela, à la frontière, chacun de son côté, on trouve les FARC, l'Armée colombienne et les Forces Armées de l'Équateur, aussi bien que la population civile qui, du côté colombien, a souffert surtout de la rigueur de la guerre depuis un demi - siècle.
Source: http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=50248
Traduction JJ pour Haïti Recto Verso
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 3 mars 2008
Fidel Castro responsabilise les Etats-Unis d’Amérique d'une guerre entre la Colombie, le Venezuela et l'Équateur
LA HAVANE. - Le chef cubain Fidel Castro a accusé les Etats-Unis du fait que l’ on écoute « avec force » les « trompetas de guerre » en Colombie, au Vénézuéla et en Équateur à cause d’une opération armée durant laquelle a été FARC, selon un article publié ce lundi dans la presse.
« On écoute avec force dans le sud de notre continent les trompettes de la guerre, suite aux plans génocidaires de l'empire yanqui. Rien de nouveau ! C’était prévu ! « , a dit Castro.
Dans sa colonne « Réflexions du compagnon Fidel », publiée dans les pages du journal officiel Granma, l'ex dirigeant - il a renoncé il y a deux semaines - se réfère à la crise entre les trois pays sud-américains en mentionnant que le président équatorien Rafaël Correa ne pourra pas assister ce lundi à un congrès d'économistes à Cuba, comme prévu.
Correa, que Castro a appelé « notre cher ami », était l'orateur central de la Rencontre sur la Globalisation et les Problèmes du Développement, au cours de l'inauguration de laquelle il allait dicter une conférence le lundi après-midi, mais il a du annuler le voyage pour s'occuper de la situation de tension avec la Colombie.
Le Venezuela - principal ami Cuba- et Équateur ont fermé leurs ambassades à Bogota et ont mobilisé des troupes à la frontière avec la Colombie, dans le cadre de la crise diplomatique déliée le week-end par une attaque de militaires colombiens en territoire équatorien, à l’issue de laquelle est mort le numéro deux de la guérilla des FARC, Raúl Reyes.
À plusieurs reprises Cuba s’est déclaré disposé à collaborer avec une sortie de crise en Colombie, avec des gestions ou comme siège de dialogues entre le gouvernement colombien - allié de Washington et les guérillas, y compris les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), principale force rebelle qui opère dans ce pays.
Sources : http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=50249
Traduction : Dr JJ pour Haïti Recto Verso
« On écoute avec force dans le sud de notre continent les trompettes de la guerre, suite aux plans génocidaires de l'empire yanqui. Rien de nouveau ! C’était prévu ! « , a dit Castro.
Dans sa colonne « Réflexions du compagnon Fidel », publiée dans les pages du journal officiel Granma, l'ex dirigeant - il a renoncé il y a deux semaines - se réfère à la crise entre les trois pays sud-américains en mentionnant que le président équatorien Rafaël Correa ne pourra pas assister ce lundi à un congrès d'économistes à Cuba, comme prévu.
Correa, que Castro a appelé « notre cher ami », était l'orateur central de la Rencontre sur la Globalisation et les Problèmes du Développement, au cours de l'inauguration de laquelle il allait dicter une conférence le lundi après-midi, mais il a du annuler le voyage pour s'occuper de la situation de tension avec la Colombie.
Le Venezuela - principal ami Cuba- et Équateur ont fermé leurs ambassades à Bogota et ont mobilisé des troupes à la frontière avec la Colombie, dans le cadre de la crise diplomatique déliée le week-end par une attaque de militaires colombiens en territoire équatorien, à l’issue de laquelle est mort le numéro deux de la guérilla des FARC, Raúl Reyes.
À plusieurs reprises Cuba s’est déclaré disposé à collaborer avec une sortie de crise en Colombie, avec des gestions ou comme siège de dialogues entre le gouvernement colombien - allié de Washington et les guérillas, y compris les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), principale force rebelle qui opère dans ce pays.
Sources : http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=50249
Traduction : Dr JJ pour Haïti Recto Verso
Le chef de la Police de Colombie accuse le Vénézuela d’avoir donné 300 millions dollars au FARC
DÉTAILS
BOGOTA. - Le directeur de la Police de la Colombie, général Ascar Naranjo, a révélé aujourd'hui de nouveaux détails concernant les documents archivés sur les disques durs des ordinateurs confisqués au numéro deux des FARC, décédé « Raúl Reyes », et a indiqué que ceux-ci rendent compte de liens existants entre le gouvernement vénézuélien et le groupe guerrillero colombien.
Naranjo a affirmé que dans un rapport du chef insurgé « Iván Márquez » au secrétariat (coupole) du FARC on assure que les rebelles ont reçu du Vénézuéla quelques 300 millions de dollars.
Selon le fonctionnaire, cet apport a été donné après une rencontre de deux jours entre « Márquez » et le ministre d'Intérieur du Vénézuéla, Ramón Rodriguez Chacín.
« Et de la même façon qu’il existe une information qui compromet le ministre de la Sécurité de l'Équateur, Gustavo Larrea, il y a aussi une information qui compromet à Rodriguez Chacín. Nous avons trouvé des photos de personnages qui se sont trouvés avec les guérilleros ", a déclaré Naranjo.
La haut commandement de la police a en outre révélé que le groupe insurgé avait livré 100 millions de pesos (quelque 50.000 dollars selon le taux de change d’aujourd’hui) au président du Vénézuéla, Hugo Chavez, quand celui-ci a été emprisonné durant les années quatre-vingt-dix.
Il a ajouté qu'il existe une lettre que le Leader Maximo des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), alias « Manuel Marulanda », a envoyée à Chávez, dans laquelle l'insurgé manifeste au mandataire sa solidarité militaire dans le cas d’une éventuelle attaque armée des Etats-Unis contre le Vénézuéla. « Cela démontre les rapprochements implicites et l'alliance dans des termes armés entre la FARC et le gouvernement du Vénézuéla », a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué que le groupe rebelle a envoyé de la drogue au Mexique et a acquis commercialisé 50 kilos d'uranium.
Le décès de « Reyes » en territoire équatorien a provoqué une crise diplomatique entre la Colombie et l'Équateur et a accentué la tension qui existe depuis des mois entre Bogota et le gouvernement du Vénézuéla, qui a ordonné ce dimanche militariser la frontière commune et retirer tout le personnel de son ambassade en territoire colombien.
L’Équateur, pour sa part, a décidé de retirer définitivement son représentant en Colombie, Francisco Suescum, d'expulser de son territoire l'ambassadeur de Bogota à Quito, Carlos Holguín, et de militariser la zone frontalière.
Selon des rapports préliminaires du gouvernement colombien, entre les documents trouvés dans les ordinateurs du rebelle on trouve une lettre dans laquelle « Reyes » informe la direction du groupe sur les contacts avec Larrea.
Le fait a été rejeté par le gouvernement de l’Équateur, qui a assuré que Bogota a lancé cette accusation pour distraire l'attention sur la gravité dans la dénonciation sur la violation à sa souveraineté qui a été commise pour éliminer le chef insurgé.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=50264
Traduction DrJJ pour HRV
BOGOTA. - Le directeur de la Police de la Colombie, général Ascar Naranjo, a révélé aujourd'hui de nouveaux détails concernant les documents archivés sur les disques durs des ordinateurs confisqués au numéro deux des FARC, décédé « Raúl Reyes », et a indiqué que ceux-ci rendent compte de liens existants entre le gouvernement vénézuélien et le groupe guerrillero colombien.
Naranjo a affirmé que dans un rapport du chef insurgé « Iván Márquez » au secrétariat (coupole) du FARC on assure que les rebelles ont reçu du Vénézuéla quelques 300 millions de dollars.
Selon le fonctionnaire, cet apport a été donné après une rencontre de deux jours entre « Márquez » et le ministre d'Intérieur du Vénézuéla, Ramón Rodriguez Chacín.
« Et de la même façon qu’il existe une information qui compromet le ministre de la Sécurité de l'Équateur, Gustavo Larrea, il y a aussi une information qui compromet à Rodriguez Chacín. Nous avons trouvé des photos de personnages qui se sont trouvés avec les guérilleros ", a déclaré Naranjo.
La haut commandement de la police a en outre révélé que le groupe insurgé avait livré 100 millions de pesos (quelque 50.000 dollars selon le taux de change d’aujourd’hui) au président du Vénézuéla, Hugo Chavez, quand celui-ci a été emprisonné durant les années quatre-vingt-dix.
Il a ajouté qu'il existe une lettre que le Leader Maximo des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), alias « Manuel Marulanda », a envoyée à Chávez, dans laquelle l'insurgé manifeste au mandataire sa solidarité militaire dans le cas d’une éventuelle attaque armée des Etats-Unis contre le Vénézuéla. « Cela démontre les rapprochements implicites et l'alliance dans des termes armés entre la FARC et le gouvernement du Vénézuéla », a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué que le groupe rebelle a envoyé de la drogue au Mexique et a acquis commercialisé 50 kilos d'uranium.
Le décès de « Reyes » en territoire équatorien a provoqué une crise diplomatique entre la Colombie et l'Équateur et a accentué la tension qui existe depuis des mois entre Bogota et le gouvernement du Vénézuéla, qui a ordonné ce dimanche militariser la frontière commune et retirer tout le personnel de son ambassade en territoire colombien.
L’Équateur, pour sa part, a décidé de retirer définitivement son représentant en Colombie, Francisco Suescum, d'expulser de son territoire l'ambassadeur de Bogota à Quito, Carlos Holguín, et de militariser la zone frontalière.
Selon des rapports préliminaires du gouvernement colombien, entre les documents trouvés dans les ordinateurs du rebelle on trouve une lettre dans laquelle « Reyes » informe la direction du groupe sur les contacts avec Larrea.
Le fait a été rejeté par le gouvernement de l’Équateur, qui a assuré que Bogota a lancé cette accusation pour distraire l'attention sur la gravité dans la dénonciation sur la violation à sa souveraineté qui a été commise pour éliminer le chef insurgé.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=50264
Traduction DrJJ pour HRV
Le parquet poursuit sa politique de libération en dépit des critiques
49 personnes ont été libérées vendredi dernier par le parquet de Port-au-Prince dans le cadre de la politique de décongestionnement de la prison civile et de la lutte contre la détention préventive prolongée.
8 femmes, 5 enfants et 36 hommes ont été remis en liberté a indiqué le substitut du commissaire du gouvernement, Félix Léger. Il soutient que parmi ces individus certains avaient commis des délits mineurs et d’autres n’avaient jamais pu voir leur juge après trois ans de détention.
Ces libérations ont suscités de vives critiques de la part de plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement.Le substitut du commissaire du gouvernement, Félix Léger, rétorque que le parquet n’a jamais libéré des détenus mais a uniquement exécuté des décisions de justice. " Nous sommes déterminés à résoudre le problème de la prison civile, nous voulons poursuivre ceux qui doivent être poursuivis et libérer ceux qui ne doivent pas être gardés en prison ", martèle t-il.
Le président de la commission nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion, (CNDDR), Alix Fils Aimé a été récemment convoqué par le parquet en raison vraisemblablement de ses prises de positions contre la libération de certains criminels.
M. Fils Aimé refuse de répondre à la convocation du parquet qualifiant de regrettable le comportement de certaines gens qui utilisent leur position pour persécuter des hauts fonctionnaires de l’état. "L’usage abusif, intempestif, répété et illégal de la fonction de commissaire du gouvernement constitue un facteur de déstabilisation de l’Etat, particulièrement de la Police Nationale d’Haïti", ajoute t-il.
Qualifiant cet acte d’arbitraire, Alix Fils Aimé soutient qu’un responsable ne doit pas abuser de sa fonction. " Je ne l’accepte pas, le chef de l’état, le premier ministre et le peuple haïtien ne l’acceptent pas", dit-il soulignant que le chef du parquet n’a pas qualité pour le convoquer.
Le secrétaire d’état à la justice, chargé de la réforme judiciaire, Daniel Jean, avait dénoncé une dérive de certains magistrats qui libèrent des bandits en raison de l’insuffisance de preuve dans les dossiers de la police. " Le rôle du juge instructeur et du commissaire du gouvernement est de trouver les éléments de preuve manquants afin de faire avancer le dossier", fait remarquer M. Jean. " Lorsque vous avez un système basé uniquement sur le pouvoir discrétionnaire des juges on risque des dérives", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13537
Commentaires :
L’interpellation du Premier Ministre haïtien Jacques Edouard Alexis avait complètement envoyé aux oubliettes cette nouvelle confrontation entre l’omniprésent-commissaire-du-gouvernement-en-matière-de-scandale et le président de la Commission de désarmement et réinsertion.
Quand nous avons l’article faisant état de ce nouveau conflit avec le Commissaire du Gouvernement nous étions sur le point d’envoyer un courrier à la LHPDJ (Ligue Haïtienne pour la promotion du Droit et de la Justice afin d’être informé une fois pour toute sur les fonctions du Commissaire du gouvernement.
Il est impossible de déterminer les attributions de celui qui détient ce poste en observant le comportement et les attitudes de Maître Claudy Gassant. De l’extérieur se dégage l’impression que ce Monsieur vit de scandales en scandales.
Dans un pays ou la lutte contre la corruption devrait être la règle il est difficile de recenser une action positive concrète venant du commissaire.
Pourtant la population se rappelle encore des démêlées avec le chef de la police, de l’arrestation arbitraire de Charles Jean Evens directeur de l’APN, les libérations intempestives favorisant des bandits de grand chemin, l’arrestation d’un citoyen dont la voiture n’aurait pas libéré la route pour le passage du convoi du commissaire. Pendant ce temps la justice a du mal à contribuer de façon efficace à l’amélioration du climat sécuritaire. Tout le monde c’est que la corruption reste encore et encore latente en Haiti.
Donc que l’on nous redéfinisse le rôle d’un commissaire de gouvernement pour pouvoir lui attribuer l’importance qu’il se cherche à coups de scandales !
Attention à ces libérations! .. que des énergumènes comme Evens Ti kouto ne fasse pas parti des bénéficiaire de la bonté de notre système judiciaire
8 femmes, 5 enfants et 36 hommes ont été remis en liberté a indiqué le substitut du commissaire du gouvernement, Félix Léger. Il soutient que parmi ces individus certains avaient commis des délits mineurs et d’autres n’avaient jamais pu voir leur juge après trois ans de détention.
Ces libérations ont suscités de vives critiques de la part de plusieurs personnalités dont des membres du gouvernement.Le substitut du commissaire du gouvernement, Félix Léger, rétorque que le parquet n’a jamais libéré des détenus mais a uniquement exécuté des décisions de justice. " Nous sommes déterminés à résoudre le problème de la prison civile, nous voulons poursuivre ceux qui doivent être poursuivis et libérer ceux qui ne doivent pas être gardés en prison ", martèle t-il.
Le président de la commission nationale de Désarmement, Démantèlement et Réinsertion, (CNDDR), Alix Fils Aimé a été récemment convoqué par le parquet en raison vraisemblablement de ses prises de positions contre la libération de certains criminels.
M. Fils Aimé refuse de répondre à la convocation du parquet qualifiant de regrettable le comportement de certaines gens qui utilisent leur position pour persécuter des hauts fonctionnaires de l’état. "L’usage abusif, intempestif, répété et illégal de la fonction de commissaire du gouvernement constitue un facteur de déstabilisation de l’Etat, particulièrement de la Police Nationale d’Haïti", ajoute t-il.
Qualifiant cet acte d’arbitraire, Alix Fils Aimé soutient qu’un responsable ne doit pas abuser de sa fonction. " Je ne l’accepte pas, le chef de l’état, le premier ministre et le peuple haïtien ne l’acceptent pas", dit-il soulignant que le chef du parquet n’a pas qualité pour le convoquer.
Le secrétaire d’état à la justice, chargé de la réforme judiciaire, Daniel Jean, avait dénoncé une dérive de certains magistrats qui libèrent des bandits en raison de l’insuffisance de preuve dans les dossiers de la police. " Le rôle du juge instructeur et du commissaire du gouvernement est de trouver les éléments de preuve manquants afin de faire avancer le dossier", fait remarquer M. Jean. " Lorsque vous avez un système basé uniquement sur le pouvoir discrétionnaire des juges on risque des dérives", ajoute t-il.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13537
Commentaires :
L’interpellation du Premier Ministre haïtien Jacques Edouard Alexis avait complètement envoyé aux oubliettes cette nouvelle confrontation entre l’omniprésent-commissaire-du-gouvernement-en-matière-de-scandale et le président de la Commission de désarmement et réinsertion.
Quand nous avons l’article faisant état de ce nouveau conflit avec le Commissaire du Gouvernement nous étions sur le point d’envoyer un courrier à la LHPDJ (Ligue Haïtienne pour la promotion du Droit et de la Justice afin d’être informé une fois pour toute sur les fonctions du Commissaire du gouvernement.
Il est impossible de déterminer les attributions de celui qui détient ce poste en observant le comportement et les attitudes de Maître Claudy Gassant. De l’extérieur se dégage l’impression que ce Monsieur vit de scandales en scandales.
Dans un pays ou la lutte contre la corruption devrait être la règle il est difficile de recenser une action positive concrète venant du commissaire.
Pourtant la population se rappelle encore des démêlées avec le chef de la police, de l’arrestation arbitraire de Charles Jean Evens directeur de l’APN, les libérations intempestives favorisant des bandits de grand chemin, l’arrestation d’un citoyen dont la voiture n’aurait pas libéré la route pour le passage du convoi du commissaire. Pendant ce temps la justice a du mal à contribuer de façon efficace à l’amélioration du climat sécuritaire. Tout le monde c’est que la corruption reste encore et encore latente en Haiti.
Donc que l’on nous redéfinisse le rôle d’un commissaire de gouvernement pour pouvoir lui attribuer l’importance qu’il se cherche à coups de scandales !
Attention à ces libérations! .. que des énergumènes comme Evens Ti kouto ne fasse pas parti des bénéficiaire de la bonté de notre système judiciaire
Le gouvernement accorde la priorité au secteur social
Le ministre des affaires sociales, Gerald Germain, se réjouit du vote de confiance de la chambre des députés estimant que " les élus ont voté dans le bon sens".
Vendredi dernier, la chambre des députés avait renouvelé sa confiance au premier ministre Jacques Edouard Alexis à l’issue d’une séance d’interpellation. 63 députés avaient rejeté la motion de censure présentée par les députés interpellateurs, au terme de plus de 9 heures de débat.
Le ministre Gerald Germain soutient que le gouvernement veut s’engager résolument dans le secteur social, qui constitue la plus grande préoccupation des élus. Tout en annonçant des rencontres avec les sénateurs au cours de cette semaine, Gerald Germain soutient que l’exécutif accorde l’accorde la priorité à l’application de l’accord avec le sénat. Rappelant que les principales priorités de l’état sont définies dans le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), le ministre des affaires sociales met l’accent sur l’importance de l’accord avec le sénat qui permet d’adresser le pouvoir d’achat des citoyens alors que le pays est confronté à la cherté de la vie.
Réagissant aux critiques sur la hausse de 114 % du salaire minimum, le ministre des affaires sociales a expliqué que le niveau de 150 gourdes représente une moyenne équilibrée entre les propositions des secteurs syndicales et patronales. Selon M. Germain, le gouvernement en tant qu’instance d’arbitrage avait choisi une moyenne arithmétique afin de débloquer la situation.
Le gouvernement s’appliquera à défendre le projet par devant le parlement indique le ministre Germain pour qui une remise en cause des 150 gourdes par les élus pourraient nuire aux processus. Une augmentation de salaire des employés de la fonction publique est également envisagée dans le projet de loi a soutenu le ministre des affaires sociales qui a eu de multiples rencontres avec responsables des secteurs syndicale et patronal depuis le début de l'année.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13539
Vendredi dernier, la chambre des députés avait renouvelé sa confiance au premier ministre Jacques Edouard Alexis à l’issue d’une séance d’interpellation. 63 députés avaient rejeté la motion de censure présentée par les députés interpellateurs, au terme de plus de 9 heures de débat.
Le ministre Gerald Germain soutient que le gouvernement veut s’engager résolument dans le secteur social, qui constitue la plus grande préoccupation des élus. Tout en annonçant des rencontres avec les sénateurs au cours de cette semaine, Gerald Germain soutient que l’exécutif accorde l’accorde la priorité à l’application de l’accord avec le sénat. Rappelant que les principales priorités de l’état sont définies dans le Document de Stratégie Nationale pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSNCRP), le ministre des affaires sociales met l’accent sur l’importance de l’accord avec le sénat qui permet d’adresser le pouvoir d’achat des citoyens alors que le pays est confronté à la cherté de la vie.
Réagissant aux critiques sur la hausse de 114 % du salaire minimum, le ministre des affaires sociales a expliqué que le niveau de 150 gourdes représente une moyenne équilibrée entre les propositions des secteurs syndicales et patronales. Selon M. Germain, le gouvernement en tant qu’instance d’arbitrage avait choisi une moyenne arithmétique afin de débloquer la situation.
Le gouvernement s’appliquera à défendre le projet par devant le parlement indique le ministre Germain pour qui une remise en cause des 150 gourdes par les élus pourraient nuire aux processus. Une augmentation de salaire des employés de la fonction publique est également envisagée dans le projet de loi a soutenu le ministre des affaires sociales qui a eu de multiples rencontres avec responsables des secteurs syndicale et patronal depuis le début de l'année.
http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=13539
Agro-carburant : perspectives et opportunités pour Haïti
« L'agro-carburant : Quelles sont les perspectives pour Haïti », tel a été le thème d'une conférence-débat organisée le week-end écoulé par l'Association nationale des agro-professionnels Haïtiens (ANDAH) au Ritz Kinam II, à Port-au-Prince. Les différents experts intervenants à cette activité ont fait le point à ce sujet.
Cette conférence-débat, selon les organisateurs avait pour objectif d'informer les représentants du secteur des affaires, aux étudiants et professionnels des différents milieux œuvrant dans le domaine agricole et énergétique, sur les perspectives et les opportunités que l'agro-carburant via l'industrie du biocarburant peuvent beaucoup rapporter à Haïti principalement le secteur agricole haïtien.
Le représentant du groupe Biodiesel Haïti, Réginald Noël, au cours de son intervention à la rencontre sur la filière Biodiesel a, affirmé que le biodiesel est le seul carburant alternatif pouvant être utilisé dans n'importe quel moteur de type diesel, sans aucune modification préalable. Ce dernier, qui utilisait depuis environ deux ans, le carburant, s'en serre jusqu'à présent dans son véhicule à moteur diesel. « Je n'utilise que du biodiesel dans ma voiture », a précisé M. Noël.
Il s'est dit regretter que cette source d'énergie alternative sort jusqu'à présent peu connu en Haïti. Il souhaite que l'Etat haïtien jouera sa partition afin de légaliser l'utilisation du biocarburant en Haïti. Pour lui, le biodiesel entraîne une diminution du coût des produits pétroliers, par conséquent il aménage le coût du transport. « Peu de gens connaissent l'utilité du biodiesel », a-t-il lamenté.
Tanguy Armand, représentant de la Fondation haïtienne de l'Environnement (FHE), qui intervenait sur le Projet « Retour de la rosée » à Montrouis a mis l'accent sur la valorisation de la filière du « jatropha curcas », dans le bassin de la rivière de Montrouis, une plante des régions semi-arides qui produit une huile aux propriétés comparables à celles du diesel. Selon M. Armand, la production du biocarburant en Haïti réduirait la dépendance d'Haïti au pétrole venu de l'étranger.
Intervenant à la conférence-débat autour du « cadrage sur les agro-carburants», Gaël Pressoir, expert en la matière a fait savoir que l'Etat haïtien doit jouer son rôle à l'aménagement du territoire afin de construire l'industrie énergétique en vue de mieux exploiter cette ressource comme énergie alternative pouvant permettre au pays d'avoir une meilleure balance économique. Il a plaidé en faveur de l'introduction du biocarburant dans une politique nationale, qui serait bénéfique pour les cultivateurs et pour le pays.
L'intégration des cultivateurs dans ce domaine, selon M. Pressoir, est économiquement viable pour le secteur agricole et pour le pays. « C'est aussi un moyen de contribuer à la stabilité sociale et au développement économique», a-t-il ajouté.Pour sa part, l'agronome Frantz Faubert dont l'intervention était centré sur la filière bioéthanol a, déclaré que la production de l'éthanol favorisera de nouveaux investissements, la diminution des importations de produits pétroliers et le développement d'une nouvelle filière d'exportation en Haïti.
M. Frantz a indiqué que l'éthanol produit en Haïti est d'une opportunité commerciale importante pour le pays. « Remplacer le pétrole par le biodiesel et l'éthanol réclame la mise en place d'une nouvelle législation des autorités haïtiennes et une grande implication du secteur privé », a souligné l'agronome. Tout en faisant croire qu'il faut une volonté politique de l'Etat haïtien et des investissements du secteur privé haïtien.
Pour lui, le climat d'Haïti est favorable à la culture des plantes utilisées dans la production de l'éthanol. Ainsi, Haïti à l'instar des autres pays dispose des sources énergétiques naturelles qu'il faut placer au centre des priorités pour y parvenir au développement réel du pays.
Amos Cincir
cincir2005@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54848&PubDate=2008-02-29
Cette conférence-débat, selon les organisateurs avait pour objectif d'informer les représentants du secteur des affaires, aux étudiants et professionnels des différents milieux œuvrant dans le domaine agricole et énergétique, sur les perspectives et les opportunités que l'agro-carburant via l'industrie du biocarburant peuvent beaucoup rapporter à Haïti principalement le secteur agricole haïtien.
Le représentant du groupe Biodiesel Haïti, Réginald Noël, au cours de son intervention à la rencontre sur la filière Biodiesel a, affirmé que le biodiesel est le seul carburant alternatif pouvant être utilisé dans n'importe quel moteur de type diesel, sans aucune modification préalable. Ce dernier, qui utilisait depuis environ deux ans, le carburant, s'en serre jusqu'à présent dans son véhicule à moteur diesel. « Je n'utilise que du biodiesel dans ma voiture », a précisé M. Noël.
Il s'est dit regretter que cette source d'énergie alternative sort jusqu'à présent peu connu en Haïti. Il souhaite que l'Etat haïtien jouera sa partition afin de légaliser l'utilisation du biocarburant en Haïti. Pour lui, le biodiesel entraîne une diminution du coût des produits pétroliers, par conséquent il aménage le coût du transport. « Peu de gens connaissent l'utilité du biodiesel », a-t-il lamenté.
Tanguy Armand, représentant de la Fondation haïtienne de l'Environnement (FHE), qui intervenait sur le Projet « Retour de la rosée » à Montrouis a mis l'accent sur la valorisation de la filière du « jatropha curcas », dans le bassin de la rivière de Montrouis, une plante des régions semi-arides qui produit une huile aux propriétés comparables à celles du diesel. Selon M. Armand, la production du biocarburant en Haïti réduirait la dépendance d'Haïti au pétrole venu de l'étranger.
Intervenant à la conférence-débat autour du « cadrage sur les agro-carburants», Gaël Pressoir, expert en la matière a fait savoir que l'Etat haïtien doit jouer son rôle à l'aménagement du territoire afin de construire l'industrie énergétique en vue de mieux exploiter cette ressource comme énergie alternative pouvant permettre au pays d'avoir une meilleure balance économique. Il a plaidé en faveur de l'introduction du biocarburant dans une politique nationale, qui serait bénéfique pour les cultivateurs et pour le pays.
L'intégration des cultivateurs dans ce domaine, selon M. Pressoir, est économiquement viable pour le secteur agricole et pour le pays. « C'est aussi un moyen de contribuer à la stabilité sociale et au développement économique», a-t-il ajouté.Pour sa part, l'agronome Frantz Faubert dont l'intervention était centré sur la filière bioéthanol a, déclaré que la production de l'éthanol favorisera de nouveaux investissements, la diminution des importations de produits pétroliers et le développement d'une nouvelle filière d'exportation en Haïti.
M. Frantz a indiqué que l'éthanol produit en Haïti est d'une opportunité commerciale importante pour le pays. « Remplacer le pétrole par le biodiesel et l'éthanol réclame la mise en place d'une nouvelle législation des autorités haïtiennes et une grande implication du secteur privé », a souligné l'agronome. Tout en faisant croire qu'il faut une volonté politique de l'Etat haïtien et des investissements du secteur privé haïtien.
Pour lui, le climat d'Haïti est favorable à la culture des plantes utilisées dans la production de l'éthanol. Ainsi, Haïti à l'instar des autres pays dispose des sources énergétiques naturelles qu'il faut placer au centre des priorités pour y parvenir au développement réel du pays.
Amos Cincir
cincir2005@yahoo.fr
http://www.lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=54848&PubDate=2008-02-29
L’ancien juge d’instruction Jean Ostrict Hercules succède à Jean Yves Noël à l’UCREF
L’ex-magistrat récemment "en charge" d’importants dossiers
dimanche 2 mars 2008,
Radio Kiskeya
Par arrêté pris en conseil des ministres, le chef de l’Etat, M. René Préval, a fait choix vendredi de l’ancien juge d’instruction Jean Ostrict Hercules comme nouveau directeur général de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), en remplacement de M. Jean Yves Noël dont le mandat était récemment arrivé à terme.
Jean Ostrick Hercules compte parmi les juges qui, au cours de la durée, avait la charge du dossier de l’affaire Jan Dominique/Jean Claude Louissaint. Un rapport de juillet 2006 du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) souligne que le magistrat avait évoqué des « raisons de sécurité » pour justifier sa décision de retourner le dossier au Décanat du Tribunal civil de Port-au-Prince.
Le même rapport permet de se rappeler que Jean Ostrick Hercules fut ce magistrat qui, au départ d’Aristide, avait ordonné le gel des avoirs de plusieurs dignitaires du régime déchu faisant alors l’objet d’investigations pour leur implication présumée dans des scandales financiers.
Ce fut encore lui qui, deux ans après, à l’accession au pouvoir de M. René Préval pour un second mandat présidentiel, délivra une « ordonnance de refus d’informer » autorisant le déblocage des fonds appartenant aux personnes en question, avec comme motif qu’on l’avait irrégulièrement porté à se saisir du dossier. Un argument présenté après deux ans de saisine du dossier.
L’ex-directeur général de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers, Jean-Yves Noël, avait été arrêté le 22 mai 2006 et placé en détention en raison d’un conflit qui l’opposait au huissier Réginald St Jean, en rapport avc le même dossier des fonds de particuliers bloqués. Les faits remontaient au mois de décembre 2005 quand le huissier Réginald St-Jean avait été arrêté sur ordre du patron d’alors de l’UCREF pour complicité présumée dans une tentative qui visait à libérer des fonds gelés à la banque sur ordre du Cabinet d’instruction.
Tout en acquérant une grande visibilité au cours des deux dernières années, l’Unité Centrale de Renseignements Financiers a projeté une image très controversée dans certains milieux. Souvent sur la brèche en matière de lutte contre la délinquance financière et le blanchiment d’argent, l’UCREF a réalisé des dizaines d’enquêtes, dont plusieurs sur des cas présumés de dilapidation du trésor public sous le régime de Jean-Bertrand Aristide, entre 2001 et 2004. L’un de ses rapports d’enquête avait permis au gouvernement de transition de déposer une plainte devant un tribunal fédéral américain contre l’ancien président et ses proches qui, pour la plupart, avaient fui Haïti le 29 février 2004. Sitôt parvenu pour la seconde fois au pouvoir, le président René Préval a fermé le dossier.
Le dernier dossier qui a valu à Jean Yves Noel et à l’UCREF des critiques acerbes de la plupart de nombreux juristes connus, est celui des frais mensuels accordés par l’institution à des magistrats. Une telle pratique s’apparente à la corruption et met en péril le principe sacro-saint de l’indépendance de la magistrature, de l’avis des mécontents.
Les différents rapports de l’UCREF et de la Commission d’Enquête Administrative (CEA, que présidait l’ancien sénateur Paul Denis) sur les malversations durant la présidence d’Aristide ont reçu une fin de non recevoir de la part du Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince. Un substitut du Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince avait même affirmé que de tels rapports pouvaient être reçus seulement à titre d’informations. Ils ne peuvent donner lieu à aucune poursuite contre les personnes physiques et morales visées, l’UCREF et la CEA ne pouvant se substituer à la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA), avait-t-il fait savoir.
Outre le choix de l’ex-juge Jean Ostrick Hercules à la direction générale de l’UCREF, le chef de l’Etat a nommé d’autres directeurs généraux, dont Pierre Louis Opont, au Conseil électoral provisoire (CEP) ; Pétion C. Roy, à la Centrale Autonome Métropolitaine d’Eau Potable (CAMEP) ; Patrick Salomon à l’Inspection générale des Finances ; Rével Mompremier au Fonds d’Entretien Routier (FER). [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4766
dimanche 2 mars 2008,
Radio Kiskeya
Par arrêté pris en conseil des ministres, le chef de l’Etat, M. René Préval, a fait choix vendredi de l’ancien juge d’instruction Jean Ostrict Hercules comme nouveau directeur général de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), en remplacement de M. Jean Yves Noël dont le mandat était récemment arrivé à terme.
Jean Ostrick Hercules compte parmi les juges qui, au cours de la durée, avait la charge du dossier de l’affaire Jan Dominique/Jean Claude Louissaint. Un rapport de juillet 2006 du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) souligne que le magistrat avait évoqué des « raisons de sécurité » pour justifier sa décision de retourner le dossier au Décanat du Tribunal civil de Port-au-Prince.
Le même rapport permet de se rappeler que Jean Ostrick Hercules fut ce magistrat qui, au départ d’Aristide, avait ordonné le gel des avoirs de plusieurs dignitaires du régime déchu faisant alors l’objet d’investigations pour leur implication présumée dans des scandales financiers.
Ce fut encore lui qui, deux ans après, à l’accession au pouvoir de M. René Préval pour un second mandat présidentiel, délivra une « ordonnance de refus d’informer » autorisant le déblocage des fonds appartenant aux personnes en question, avec comme motif qu’on l’avait irrégulièrement porté à se saisir du dossier. Un argument présenté après deux ans de saisine du dossier.
L’ex-directeur général de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers, Jean-Yves Noël, avait été arrêté le 22 mai 2006 et placé en détention en raison d’un conflit qui l’opposait au huissier Réginald St Jean, en rapport avc le même dossier des fonds de particuliers bloqués. Les faits remontaient au mois de décembre 2005 quand le huissier Réginald St-Jean avait été arrêté sur ordre du patron d’alors de l’UCREF pour complicité présumée dans une tentative qui visait à libérer des fonds gelés à la banque sur ordre du Cabinet d’instruction.
Tout en acquérant une grande visibilité au cours des deux dernières années, l’Unité Centrale de Renseignements Financiers a projeté une image très controversée dans certains milieux. Souvent sur la brèche en matière de lutte contre la délinquance financière et le blanchiment d’argent, l’UCREF a réalisé des dizaines d’enquêtes, dont plusieurs sur des cas présumés de dilapidation du trésor public sous le régime de Jean-Bertrand Aristide, entre 2001 et 2004. L’un de ses rapports d’enquête avait permis au gouvernement de transition de déposer une plainte devant un tribunal fédéral américain contre l’ancien président et ses proches qui, pour la plupart, avaient fui Haïti le 29 février 2004. Sitôt parvenu pour la seconde fois au pouvoir, le président René Préval a fermé le dossier.
Le dernier dossier qui a valu à Jean Yves Noel et à l’UCREF des critiques acerbes de la plupart de nombreux juristes connus, est celui des frais mensuels accordés par l’institution à des magistrats. Une telle pratique s’apparente à la corruption et met en péril le principe sacro-saint de l’indépendance de la magistrature, de l’avis des mécontents.
Les différents rapports de l’UCREF et de la Commission d’Enquête Administrative (CEA, que présidait l’ancien sénateur Paul Denis) sur les malversations durant la présidence d’Aristide ont reçu une fin de non recevoir de la part du Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince. Un substitut du Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince avait même affirmé que de tels rapports pouvaient être reçus seulement à titre d’informations. Ils ne peuvent donner lieu à aucune poursuite contre les personnes physiques et morales visées, l’UCREF et la CEA ne pouvant se substituer à la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA), avait-t-il fait savoir.
Outre le choix de l’ex-juge Jean Ostrick Hercules à la direction générale de l’UCREF, le chef de l’Etat a nommé d’autres directeurs généraux, dont Pierre Louis Opont, au Conseil électoral provisoire (CEP) ; Pétion C. Roy, à la Centrale Autonome Métropolitaine d’Eau Potable (CAMEP) ; Patrick Salomon à l’Inspection générale des Finances ; Rével Mompremier au Fonds d’Entretien Routier (FER). [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4766
Le Pape Benoît XVI accepte la démission et le départ à la retraite trois évêques haïtiens, dont Mgr François Wolff Ligondé
Dimanche 2 mars 2008,
Radio Kiskeya
Le Pape Benoît XVI a accepté la démission de leurs postes respectifs de 3 évêques haïtiens et procédé à leur remplacement, annonce un communiqué daté du samedi 1er mars 2008 de la Nonciature apostolique à Port-au-Prince.
Mgr François Marie Wolff Ligondé démissionne officiellement de sa fonction d’archevêque de Port-au-Prince au profit de l’évêque coadjuteur Joseph Serge Miot.
Réputé proche de l’ancien président Aristide, le nouvel archevêque de Port-au-Prince occupe effectivement cette fonction depuis le 29 juillet 1997 à titre d’archevêque coadjuteur et administrateur apostolique « Sede plena ».
Figure de proue de l’église catholique haïtienne depuis l’indigénisation de celle-ci par le dictateur François Duvalier dans les années 60, Mgr Ligondé avait été « mis au placard » par le Vatican à l’accession au pouvoir en 1991 de l’ancien curé de Saint-Jean Bosco, Jean Bertrand Aristide.
Les divergences idéologiques entre les deux hommes avaient éclaté au grand jour, à la veille de la prestation de serment d’Aristide, à l’occasion d’un sermon prémonitoire du prélat qui mettait en garde contre des « temps difficiles qui s’annonçaient avec l’avènement du nouveau régime. « N’ayez pas peur », avait-il alors lancé aux duvaliéristes et à des catégories sociales qui allaient être la cible du pouvoir lavalas, selon son analyse.
Mgr Frantz Colimon, de la même génération d’évêques nommés par Duvalier au départ des évêques étrangers, se retire finalement du diocèse de Port-de-Paix (Nord-Ouest) après des années de sacerdoce marquées par un style dont l’excentricité lui a souvent valu d’être qualifié d’« illuminé ». Alors qu’il ne dirigeait plus effectivement le diocèse depuis le 7 juillet 2001, sa succession est aujourd’hui officiellement assurée par Mgr Pierre Antoine Paulo.
A l’archidiocèse du Cap-Haïtien (Nord), Mgr Hubert Constant est remplacé par l’actuel évêque de Hinche (Centre) et président de la Conférence épiscopale (le collège des évêques catholiques haïtiens), Mgr Louis Kébreau. Le prélat est désormais honoré du grade ecclésiastique d’archevêque métropolitain du Cap-Haïtien.
Le communiqué de la Nonciature apostolique exhorte toute la communauté catholique haïtienne a accepté « avec un esprit de foi et d’espérance » ces décisions du Saint-Père. Les catholiques haïtiens sont également invités à prier pour les nouveaux responsables ecclésiastiques « afin que l’esprit du seigneur les illumine dans leur vie et dans leur important service ecclésial ». [jmd/RK]
http://www.radiokiskeya.com/spip.php?article4764
Radio Kiskeya
Le Pape Benoît XVI a accepté la démission de leurs postes respectifs de 3 évêques haïtiens et procédé à leur remplacement, annonce un communiqué daté du samedi 1er mars 2008 de la Nonciature apostolique à Port-au-Prince.
Mgr François Marie Wolff Ligondé démissionne officiellement de sa fonction d’archevêque de Port-au-Prince au profit de l’évêque coadjuteur Joseph Serge Miot.
Réputé proche de l’ancien président Aristide, le nouvel archevêque de Port-au-Prince occupe effectivement cette fonction depuis le 29 juillet 1997 à titre d’archevêque coadjuteur et administrateur apostolique « Sede plena ».
Figure de proue de l’église catholique haïtienne depuis l’indigénisation de celle-ci par le dictateur François Duvalier dans les années 60, Mgr Ligondé avait été « mis au placard » par le Vatican à l’accession au pouvoir en 1991 de l’ancien curé de Saint-Jean Bosco, Jean Bertrand Aristide.
Les divergences idéologiques entre les deux hommes avaient éclaté au grand jour, à la veille de la prestation de serment d’Aristide, à l’occasion d’un sermon prémonitoire du prélat qui mettait en garde contre des « temps difficiles qui s’annonçaient avec l’avènement du nouveau régime. « N’ayez pas peur », avait-il alors lancé aux duvaliéristes et à des catégories sociales qui allaient être la cible du pouvoir lavalas, selon son analyse.
Mgr Frantz Colimon, de la même génération d’évêques nommés par Duvalier au départ des évêques étrangers, se retire finalement du diocèse de Port-de-Paix (Nord-Ouest) après des années de sacerdoce marquées par un style dont l’excentricité lui a souvent valu d’être qualifié d’« illuminé ». Alors qu’il ne dirigeait plus effectivement le diocèse depuis le 7 juillet 2001, sa succession est aujourd’hui officiellement assurée par Mgr Pierre Antoine Paulo.
A l’archidiocèse du Cap-Haïtien (Nord), Mgr Hubert Constant est remplacé par l’actuel évêque de Hinche (Centre) et président de la Conférence épiscopale (le collège des évêques catholiques haïtiens), Mgr Louis Kébreau. Le prélat est désormais honoré du grade ecclésiastique d’archevêque métropolitain du Cap-Haïtien.
Le communiqué de la Nonciature apostolique exhorte toute la communauté catholique haïtienne a accepté « avec un esprit de foi et d’espérance » ces décisions du Saint-Père. Les catholiques haïtiens sont également invités à prier pour les nouveaux responsables ecclésiastiques « afin que l’esprit du seigneur les illumine dans leur vie et dans leur important service ecclésial ». [jmd/RK]
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