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lundi 3 mars 2008

Le chef de la Police de Colombie accuse le Vénézuela d’avoir donné 300 millions dollars au FARC

DÉTAILS
BOGOTA. - Le directeur de la Police de la Colombie, général Ascar Naranjo, a révélé aujourd'hui de nouveaux détails concernant les documents archivés sur les disques durs des ordinateurs confisqués au numéro deux des FARC, décédé « Raúl Reyes », et a indiqué que ceux-ci rendent compte de liens existants entre le gouvernement vénézuélien et le groupe guerrillero colombien.
Naranjo a affirmé que dans un rapport du chef insurgé « Iván Márquez » au secrétariat (coupole) du FARC on assure que les rebelles ont reçu du Vénézuéla quelques 300 millions de dollars.
Selon le fonctionnaire, cet apport a été donné après une rencontre de deux jours entre « Márquez » et le ministre d'Intérieur du Vénézuéla, Ramón Rodriguez Chacín.
« Et de la même façon qu’il existe une information qui compromet le ministre de la Sécurité de l'Équateur, Gustavo Larrea, il y a aussi une information qui compromet à Rodriguez Chacín. Nous avons trouvé des photos de personnages qui se sont trouvés avec les guérilleros ", a déclaré Naranjo.
La haut commandement de la police a en outre révélé que le groupe insurgé avait livré 100 millions de pesos (quelque 50.000 dollars selon le taux de change d’aujourd’hui) au président du Vénézuéla, Hugo Chavez, quand celui-ci a été emprisonné durant les années quatre-vingt-dix.
Il a ajouté qu'il existe une lettre que le Leader Maximo des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), alias « Manuel Marulanda », a envoyée à Chávez, dans laquelle l'insurgé manifeste au mandataire sa solidarité militaire dans le cas d’une éventuelle attaque armée des Etats-Unis contre le Vénézuéla. « Cela démontre les rapprochements implicites et l'alliance dans des termes armés entre la FARC et le gouvernement du Vénézuéla », a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué que le groupe rebelle a envoyé de la drogue au Mexique et a acquis commercialisé 50 kilos d'uranium.
Le décès de « Reyes » en territoire équatorien a provoqué une crise diplomatique entre la Colombie et l'Équateur et a accentué la tension qui existe depuis des mois entre Bogota et le gouvernement du Vénézuéla, qui a ordonné ce dimanche militariser la frontière commune et retirer tout le personnel de son ambassade en territoire colombien.
L’Équateur, pour sa part, a décidé de retirer définitivement son représentant en Colombie, Francisco Suescum, d'expulser de son territoire l'ambassadeur de Bogota à Quito, Carlos Holguín, et de militariser la zone frontalière.
Selon des rapports préliminaires du gouvernement colombien, entre les documents trouvés dans les ordinateurs du rebelle on trouve une lettre dans laquelle « Reyes » informe la direction du groupe sur les contacts avec Larrea.
Le fait a été rejeté par le gouvernement de l’Équateur, qui a assuré que Bogota a lancé cette accusation pour distraire l'attention sur la gravité dans la dénonciation sur la violation à sa souveraineté qui a été commise pour éliminer le chef insurgé.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=50264

Traduction DrJJ pour HRV

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