DÉTAILS
BOGOTA. - Le directeur de la Police de la Colombie, général Ascar Naranjo, a révélé aujourd'hui de nouveaux détails concernant les documents archivés sur les disques durs des ordinateurs confisqués au numéro deux des FARC, décédé « Raúl Reyes », et a indiqué que ceux-ci rendent compte de liens existants entre le gouvernement vénézuélien et le groupe guerrillero colombien.
Naranjo a affirmé que dans un rapport du chef insurgé « Iván Márquez » au secrétariat (coupole) du FARC on assure que les rebelles ont reçu du Vénézuéla quelques 300 millions de dollars.
Selon le fonctionnaire, cet apport a été donné après une rencontre de deux jours entre « Márquez » et le ministre d'Intérieur du Vénézuéla, Ramón Rodriguez Chacín.
« Et de la même façon qu’il existe une information qui compromet le ministre de la Sécurité de l'Équateur, Gustavo Larrea, il y a aussi une information qui compromet à Rodriguez Chacín. Nous avons trouvé des photos de personnages qui se sont trouvés avec les guérilleros ", a déclaré Naranjo.
La haut commandement de la police a en outre révélé que le groupe insurgé avait livré 100 millions de pesos (quelque 50.000 dollars selon le taux de change d’aujourd’hui) au président du Vénézuéla, Hugo Chavez, quand celui-ci a été emprisonné durant les années quatre-vingt-dix.
Il a ajouté qu'il existe une lettre que le Leader Maximo des Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie (FARC), alias « Manuel Marulanda », a envoyée à Chávez, dans laquelle l'insurgé manifeste au mandataire sa solidarité militaire dans le cas d’une éventuelle attaque armée des Etats-Unis contre le Vénézuéla. « Cela démontre les rapprochements implicites et l'alliance dans des termes armés entre la FARC et le gouvernement du Vénézuéla », a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué que le groupe rebelle a envoyé de la drogue au Mexique et a acquis commercialisé 50 kilos d'uranium.
Le décès de « Reyes » en territoire équatorien a provoqué une crise diplomatique entre la Colombie et l'Équateur et a accentué la tension qui existe depuis des mois entre Bogota et le gouvernement du Vénézuéla, qui a ordonné ce dimanche militariser la frontière commune et retirer tout le personnel de son ambassade en territoire colombien.
L’Équateur, pour sa part, a décidé de retirer définitivement son représentant en Colombie, Francisco Suescum, d'expulser de son territoire l'ambassadeur de Bogota à Quito, Carlos Holguín, et de militariser la zone frontalière.
Selon des rapports préliminaires du gouvernement colombien, entre les documents trouvés dans les ordinateurs du rebelle on trouve une lettre dans laquelle « Reyes » informe la direction du groupe sur les contacts avec Larrea.
Le fait a été rejeté par le gouvernement de l’Équateur, qui a assuré que Bogota a lancé cette accusation pour distraire l'attention sur la gravité dans la dénonciation sur la violation à sa souveraineté qui a été commise pour éliminer le chef insurgé.
http://www.listin.com.do/app/article.aspx?id=50264
Traduction DrJJ pour HRV
Une fenêtre ouverte sur Haïti, le pays qui défie le monde et ses valeurs, anti-nation qui fait de la résistance et pousse les limites de la résilience. Nous incitons au débat conceptualisant Haïti dans une conjoncture mondiale difficile. Haïti, le défi, existe encore malgré tout : choléra, leaders incapables et malhonnêtes, territoires perdus gangstérisés . Pour bien agir il faut mieux comprendre: "Que tout ce qui s'écrit poursuive son chemin, va , va là ou le vent te pousse (Dr Jolivert)
lundi 3 mars 2008
Le chef de la Police de Colombie accuse le Vénézuela d’avoir donné 300 millions dollars au FARC
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